Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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One Shot / Re : Une invitation aux motifs divergeant {Pv ~ Raphtalia}
« le: samedi 08 avril 2023, 19:08:50 »
Point de fausse tendresse de la part de Mayori, chacun de ses mots, chacune de ses mimiques traduisait non seulement la plus honnête des natures, mais surtout combien cela la touchait effectivement de ressentir toute l'attention que Raphtalia avait envers elle. C'était comme si son coeur se gonflait à chaque fois de cette passion vibrante d'une amitié intense, que cela manquait toujours l'étouffer, et qu'elle se sentait alors obligée de s'exprimer avec la plus impressionnante démonstration de joie qu'il lui était possible d'offrir. Elle ne savait pas si c'était aussi le cas pour la magnifique rousse en face d'elle, aux prunelles scintillantes, aux lèvres toujours étirées de ce sourire doux et rayonnant de bonheur. Mais elle savait qu'elle, jeune étudiante de Seïkusu, elle trouvait en cette boutique tant de joie et de quiétude par la simple et seule existence, présence, délicate apparition parfois, de la magnifique et tendre amie qui, en cet instant, lui tendait les cactus avec cet air si gêné, comme si le cadeau avait un sens autrement plus fort que ce que les mots leur permettaient toutes deux d'exprimer.

J’ai suivi tous les conseils que tu m’avais donnés ! Comme c’était le jour de notre première rencontre, je voulais absolument en prendre soin ! C’est un peu comme…Notre amitié ! Florissante !

L'étreinte qui s'ensuit est aussi douce que tendre. C'est presque avec un brin de déception d'ailleurs que Mayori acceuille le doux contact de son amie, notamment parce qu'elle ne peux sentir ses bras se resserrer sur son dos à cause de la présence, même si touchante en soi, des cactus entre ses mains. En revanche, ce n'est pas pour autant que la demoiselle de Seïkusu se prive de lui rendre la bienveillance de son contact : Avec tendresse, elle referme ses bras sur la forme de l'apprentie fleuriste, pose une de ses mains sur son omoplate, tandis que l'autre vas chercher à la tenir par la taille, se posant sur la naissance haute de son bassin. Dans les faits, aucune mauvaise intention ne vient nourrir ce contact, il n'est que le naturel exposé de la brune qui vient se blottir contre la belle Raphtalia, lui offrant par la même la plis sincère des réponses à leur premier chaste calinage ! Elle l'écoute lui parler avec un sourire heureux, avant de finalement assouplir son étreinte, progressant dans ce si délicieux moment pour mieux relancer sa proposition. La réponse qu'elle reçoit ne la surprend pas en soi, mais en revanche ... La voix qui rebondit immédiatement sur les propos de la superbe rousse ne manque pas de la faire tressauter à l'unisson de sa précieuse amie :

Je… Je n’ai pas encore eu le courage de demander à Madame Rose… Tu… Tu ne voudrais pas venir avec moi…
 -  Me demander quoi Raphtalia ?

C'était encore une fois une pensée honnête, dénuée de toute mauvaise intention, mais si Mayori connaissait Madame Rose depuis un long, très long moment, il fallait aussi qu'elle se l'avoue : la propension avec laquelle cette dame pouvait apparaître sans le moindre bruit dans le dos des gens était une mauvaise habitude qui lui provoquait toujours une surprise immédiate. Elle se doutait bien que ce n'était pas vraiment l'intention de cette dame, et pourtant à chaque fois cela se produisait. Enfin... Elles durent mettre fin à leur étreinte avec un petit pincement au coeur, tout du moins dans le cas de l'étudiante, elle ne pouvait présumer des émotions de son amie. Puis elle entendit les explications de la sublime rousse auprès de sa patronne. D'ailleurs, la jeune brune ne manqua pas non plus de se demander si il n'y avait bien que cela : c'était presque comme si un lien de parenté les reliait, la vieille dame ayant des allures de mère intransigeante, tandis que Raphtalia semblait presque comme une ado inquiète, craintive d'un éventuel refus d'une tutrice trop protectrice.

Je crois que son papa est là, mais comme il a du travail, on sera principalement toutes les deux.
 -  C’est la vérité ?

D'abord spectatrice, cette ultime question où elle fut immédiatement ramené à une posture active ne manqua pas de mettre une petite pique de stress à l'étudiante. Se secouant immédiatement, elle se tourna vers la tenancière de la boutique de fleur en se tenant bien droite, le plus assurée possible, puis s'exprima avec clarté, comme pour montrer tout le sérieux de sa demande, ainsi que le devoir qu'elle se sentait d'accomplir envers sa précieuse amie. Bon, malheureusement sa voix se fit plus hésitante que sa posture, mais elle ne pouvait pas non plus être aussi assurée que cela quand, en face d'elle, se trouvait cette dame qui impressionnait tant sa précieuse amie. L'inquiétude de l'une avait finalement un peu déteint sur l'autre, par simple question d'empathie :

B-Bien sûr ! Je vis avec mon papa, mais c'est vrai qu'il n'est pas souvent à la maison le soir. Il fait du gardiennage pour une entreprise privé, ça l'amène souvent à s'absenter.

Elle souffla le plus discrètement possible. Dans les faits, elle ne savait pas si c'était une bonne ou une mauvaise information qu'elle lui offrait là, surtout qu'au vu de la teneur de cette discussion, il était tout à fait possible que la propriétaire du "Terre d'Europa" perçoive d'un mauvais oeil l'absence d'un adulte. Tout le monde n'était pas comme son père, comprenant assez mal qu'une adolescente, voire une jeune adulte, ait besoin de faire ses armes face au monde et donc mérite d'être considérée avec un droit de liberté qui permet de vivre ses propres expériences. Aussi, elle se redressa, faisant un petit pas en direction de madame Rose, puis se permit d'une manière tout à fait nippone de ployer bien droit devant elle, dans un signe de demande sincère, tout en expliquant les tenants et les aboutissants de sa demande :

Bien entendu il n'y a aucune volonté de se comporter bêtement de ma part ou de celle de Raphtalia. Notre rencontre fut juste une véritable charité pour l'une et l'autre, c'est ainsi que j'avais à coeur de vivre avec elle des moments plus personnelles, que nous nous rencontrions et passions du temps en dehors de la sphère professionnelle de Raphtalia. C'est pourquoi je lui ai proposé de venir chez moi, afin de lui faire preuve de mon attention et de mon hospitalité à son égard, car je la chérie grandement et souhaite lui offrir toute la bienveillance possible, notamment en prenant soin d'elle dans mon propre lieu de vie. C'est pourquoi je vous prie de tout mon coeur d'accéder à cette requête de ma part !

Elle ne s'en rendait pas compte, mais en soi heureusement qu'elle n'était pas de l'autre sexe, une telle déclaration ayant bien put paraître comme autrement plus ambitieuse qu'elle n'y paraissait de prime abord. D'ailleurs, ce fut peut-être pour cette raison que la femme qui se trouvait devant les deux jeunes demoiselles ne manqua pas de trouver comme unique réponse immédiate un sourire amusé. À moins qu'il ne s'agisse du fait que la petite demoiselle qu'elle voyait passer avec des yeux émerveillés dans sa petite boutique se soit soudainement transformée en une bien formelle locutrice. Autant de choses bien sûr que Mayori, dans sa position, ne put observer. En revanche, cela amena la protectrice de Raphtalia de se permettre, sur un ton peut-être moins rude et sentencieux que plus tôt, de lui répondre :

Relèves-toi Mayori. Ce n'est pas maintenant que tu vas te mettre à faire des manières, hum ?

Le propos la fit rougir, mais elle se redressa lentement, la mine un peu embarrassée par la réaction de madame Rose. Un coup d'oeil ne manqua pas de lui faire comprendre non seulement que la vieille dame venait d'accueillir sa déclaration avec beaucoup de bienveillance, mais surtout que celle-ci semblait presque touchée par son petit discours maladroit. Elle se tourna en revanche vers Raphtalia avec un air étrange, mêlant encore une fois un brin d'inquiétude, mais surtout une certaine résolution amusée.

Tu ne vas pas la faire attendre, n'est-ce-pas ? Va préparer tes affaires Raphtalia, je m'occupe de finir la journée. De fermer la boutique aussi.

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One Shot / Re : Une invitation aux motifs divergeant {Pv ~ Raphtalia}
« le: mardi 06 juillet 2021, 21:53:09 »
L’impatience, la fraîcheur de la tendresse entre deux jeunes femmes, amies de nouvelle date, autant de choses que ces deux demoiselles ne pouvaient pas vraiment comprendre, non sans y participer avec toutes les plus belles volonté du monde. Mayori, dès qu’elle put voir le doux visage de sa belle camarade de passion, ne se sentit plus qu’allégresse et bonheur, ayant pour simple envie de lui sauter au cou sans vraiment s’en rendre bien compte, et pourtant les bonnes manières lui rappelèrent qu’elle ne pouvait pas vraiment se comporter ainsi en société, cela n’aurait pas été sage de sa part. Pour autant, elle accueillie son amie avec la plus franche et rayonnante manière d’agir possible, le sourire jusqu’aux oreilles, les joues roses de bonheur, le regard rivé sur les deux prunelles d’ambre de Raphtalia. Elle ne tint pas en place, et se para de quelques hâtives paroles pour engager immédiatement la discussion avec sa comparse amatrice de plante, le temps que cette dernière la rejoigne pour qu’elles se trouvent l’une et l’autre en tête-à-tête !

« Mayori !! Bonsoir, je vais très bien et toi ? Non, ne t’inquiète pas ma journée c’est bien passé et en plus Madame Rose m’a félicité de mon travail, elle m’a dit que je faisais presque plus mourir de plantes… Et ça c’est grâce à toi, à tous les conseils que tu me donnes, alors merci beaucoup !!!
Oh non allons ne dis pas ça, j’essayais juste de t’aiguiller, et puis … Tu el dois à toi, à ton dur travail. Toutes mes félicitations Raphtalia ! »

Il était difficile de se contenir, même pour Raphtalia. Tellement hâtive dans leurs retrouvailles, les deux parlaient à une telle vitesse que n’importe qui d’extérieur à la discussion s’en trouverait amusé, contemplant en cette instant la forme la plus honnête d’appréciation qu’il était possible d’observer en ce monde. Les deux se répondait si vite que cela aurait put donner le tournis à certains, mais elles avaient tant à se dire, tant à se raconter, de si belles choses par ailleurs. Cela pouvait d’ailleurs être les questions les plus anodines du monde, les échanges les plus banaux, mais pour l’étudiante comme pour la fleuriste débutante, chaque instants de ces échanges valaient plus que tout l’or du monde. Sûrement était-ce aussi pour cela qu’elles s’étaient si bien trouvées, elle avaient dans ces instants, auprès d’elle, la personne la plus précieuse à leurs yeux qu’elles n’avaient jamais eût ? Si c’était le cas, elles ne l’avaient sûrement jamais conçu ainsi jusqu’ici, ou n’y avait pas encore suffisamment réfléchi, mais cela ne changeait en rien le bonheur que l’une et l’autre était capable de ressentir ! Écoutant donc sa camarade, Mayori l’observait avec une tendresse visible, et une attention toute particulière au moindre de ses propos. Elles avaient tellement de temps devant elle, mais franchement, ce n’était pas pour autant une raison pour ne pas vivre la plus petite seconde de la manière la plus intense possible ! Et dès lors que la place lui était donnée de répondre, ce que la magnifique brune lui offrait bien souvent, elle s’empressait de rebondir sur ses paroles, la voix un peu plus aiguë qu’au naturelle, traîtresse habitude humaine prouvant son affection pour cette amie si chère à ses yeux :

« Et ne t’inquiète pas, je savais que tu allais venir alors je pourrais attendre des heures que tu arrives ! Et toi ta journée c’est passé comment ce n'était pas trop difficile à l'école aujourd’hui ? Et ton club ?
Oh non ne t’en fais pas, ce fut une journée excellente. Je ne suis pas la meilleure des étudiantes, je l’avoue volontiers mais je fais tout ce que je peux pour bien apprendre. Puis le club, je m’y plais beaucoup, même si c’est… eh bien... »

Elle ne put s’empêcher de rougir en adressant une regard gêné à sa poitrine. Ces derniers temps, ils avaient tant et tant grossis qu’elle ne parvenait plus à les garder en place. Sa garde-robe avait dut être entièrement changée en quelques mois, et déjà certaines de ses affaires se faisaient trop petites pour cette partie de son corps. Alors quand en plus elle se devait de faire du sport, comme dans son club de volley, il fallait être parfaitement honnête, cela devenait de plus en plus compliqué. Elle n’avait pas encore trouvée la solution, et espérait un jour avoir le droit de se défouler sans avoir à souffrir du mouvement aléatoire de sa nouvelle féminité, mais ce n’était pas encore le cas, bien malheureusement. Alors elle reprit, toujours empourprée, son propos. Car même si il s’agissait de quelque chose de suffisamment intime, elle ne pouvait pas le cacher à sa si précieuse amie. Et elle ne le voulait pas non plus, souhaitant tout partager avec elle, aussi plaça-t-elle très délicatement ses mains sur sa propre poitrine afin de les désigner, tout en explicitant son souci :

« C’est de plus en plus dur de courir dans tout les sens et de bondir avec eux. Mais je ne me débine pas, je ferais tout ce qu’il faut pour être une vraie championne un jour ! »

Elle eut le plus radieux sourire possible pour rassurer son amie, et put remarquer quelques signes de gênes sur son visage, sans savoir si cet émoi était provoqué par ce qu’elle venait de lui raconter. Mais elle put se rassurer en la voyant triturer son ruban, ainsi que son regard fuyant vers l’arrière de la boutique, laissant entendre qu’elle pensait à autre chose. Silencieuse depuis plus d’une demi-seconde, elle remarqua d’ailleurs que la charmante demoiselle qui avait ravi son coeur commençait déjà à humecter rapidement ses lèvres pour parler, aussi attendit-elle avec hâte de la voir les entrouvrir pour prononcer ses douces paroles, ce qui ne tarda en rien d’arriver :

« Et… Et j’ai une surprise pour toi… Je voulais te la donner avant que tu partes, mais je ne peux pas me retenir !!
Oh tu es adorable, vas-y, je t’attends Raphtalia. »

Le plaisir qu’elle avait à prononcer son prénom était un peu exagéré, elle même le savait, mais elle ne pouvait s’en empêcher, elle voyait autant cela comme une marque de respect que comme la meilleure des manières de lui prouver combien elle comptait pour elle. Mayori l’observa donc, après cette délicieuse prononciation de son prénom, filer à l’arrière de la boutique, et n’en revenir qu’une ou deux minutes plus tard, tout en gardant bien caché dans son dos quelque chose que l’étudiante ne parvenait pas du tout à discerner. Est-ce qu’elle comptait lui offrir quelque-chose ? Si c’était le cas, et cela semblait l’être, la plantureuse jeune femme ne savait clairement pas comment réagir, et de gêne, elle observa un peu autour d’elle avant d’essayer de cacher l’une de ses joues roses d’une main maladroite et clairement trop petite pour voiler son embarras. Mais muette, elle resta tranquille jusqu’à ce que Rapthalia se place devant elle et … Trouve le courage de tirer de son dos les quatre cactus qu’elle avait dissimulée avec attention, lui présentant ces délicates plantes aux couleurs désormais nouvelles, leurs fleurs étant apparus désormais.

Il ne fallut pas longtemps pour que Mayori comprenne de quels plantes il s’agissait là, et le rose de ses joues vira à l’écarlate, touchée en plein coeur qu’elle fut par ce soudain présent. Ces petites plantes étaient celles par lesquelles les deux jeunes femmes avaient entamées leurs échanges, leur relation. C’était grâce à ces petits cactus qu’elles avaient put se rencontrer, parler, passer du temps ensemble et se découvrir. Elle ne savait plus comment réagir, mais son regard passa rapidement de ces magnifiques petits dromadaires de l’ordre végétal et leurs magnifiques couronnes aux yeux de Raphtalia, à son visage rayonnant et impatient. Comment pouvait-elle réagir ? Qu’est-ce qu’elle souhaitait, dans son coeur d’étudiante en plein bonheur ? Elle eut un petit instant de flottement, puis après un petit couinement à peine audible, elle vint prendre les pots des cactus et se mit à parler, émerveillée :

« Ils … Ils sont juste magnifiques Raphtalia. Je n’ose imaginer combien tu as dut en prendre soin. Merci infiniment. »

Ce n’était pas suffisant toutefois. Elle posa avec beaucoup de douceurs ces belles petites plantes, premiers témoins de leur amitié, aussi sincère que profonde, puis… Elle se tourna vers la demoiselle, l’observa avec une attention infinie, avant de perdre toute contenance : Se jetant sur son amie fleuriste, Mayori la prit dans ses bras, la serrant tout contre elle, presque vexée que sa poitrine se mette sur le chemin, souhaitant l’avoir au plus près de son coeur en cet instant. Une étreinte douce, sincère, effusion de son bonheur le plus incontrôlable, voilà ce qu’elle offrait à sa magnifique amie durant de longue seconde, avant de finalement la relâcher, et la contempler avec de grands yeux légèrement embués.

« Ça me touche infiniment, merci de tout coeur Raphtalia. Je n’ai pas les mots pour te dire combien ça me fait plaisir, franchement c’est rageant, j’ai juste l’impression de me répéter encore et encore. »

Finalement, elle parvint à se reprendre au bout de quelques instants, se retournant alors vers les cactus pour les contempler de plus près, observant les couleurs merveilleuses des fleurs, de ce violet profond au rose pâle, presque crème par endroit. Comment pouvait-elle rendre la pareille à son amie, comment parviendrait-elle à lui montrer autant d’affection, autant d’efforts pour leur relations. Elle avait envie de lui rendre la pareille mais ne savait pas comment faire, cela la frustrait terriblement. Finalement, elle se retourna à nouveau vers son amie avec cet air rayonnant qui la caractérisait, reprenant alors la discussion sur son propre « cadeau », son invitation, qu’elle souhaitait désormais être la plus belle preuve d’amitié qu’elle pouvait lui faire :

« Je ne sais pas comment te remercier. Est-ce que tu as réfléchie à ma proposition ? Je veux t’accueillir à la maison, vraiment, je veux que nous passions notre temps ensemble, te faire goûter ma cuisine aussi ! J’ai tant de choses à te partager, il faut que tu me donnes cette chance, encore plus maintenant ! »

Elle ne cherchait pas à lui forcer la main dans le fond, mais face à la situation, elle ne trouvait pas meilleure moyen de lui rendre la pareille qu’en se dévouant à lui offrir le meilleur des instants en sa compagnie !

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One Shot / Une invitation aux motifs divergeant {Pv ~ Raphtalia}
« le: mercredi 31 mars 2021, 14:29:36 »
Mayori Hibikame était une jeune fille tout ce qu’il y a de plus honnête. Vivant une vie simple, dans une ville simple, Seïkusu, elle faisait le tout de ses journées entre le lycée où elle avait entamée sa dernière année d’étude, et quelques sorties entre amies, qui avaient toujours été placées sous les meilleures augures. C’est que la jolie petite brune aux airs parfois un peu mutin était une bonne vivante, et elle avait pour seul et unique parent un père qui voyait dans la liberté de sa fille un véritable devoir éducatif. Comprenons par là qu’elle avait atteint l’âge où elle « devait se faire les dents » comme il le disait si bien, et ainsi elle se retrouvait avec un peu d’argent de poche, un pass total pour les transports en commun, et le droit de rentrer aussi tard qu’elle le souhaitait tant qu’elle prenait le temps de prévenir son papa. Mais Mayori n’en abusait pas. Pour être tout à fait honnête, elle prenait même rarement ce droit qui lui était accordée, et si parfois elle pouvait se permettre de rentrer fort tard, après une longue soirée en compagnie de ses amies, ce n’était jamais plus d’une fois par semaine. Le reste du temps, il lui arrivait de traîner, d’aller boire un café en ville, ou de se permettre une sortie shopping relativement longuette, mais rien qui ne soit de l’ordre du déraisonnable. Elle aimait se faire plaisir, mais elle ne vivait pas dans l’abus. Et puis, ces derniers temps, elle s’était prise d’affection pour une autre activité, qui l’amenait assez souvent à saluer ses camarades une fois les cours finit, et de s’éloigner par elle-même dans les rues de la ville, se dirigeant dès lors vers une petite boutique qui avait eut le don de faire son plein bonheur…

Il s’agissait d’un fleuriste. La petite boutique « Terre d’Europa » était de ces établissements qui fleurissaient parfois en Seïkusu, on ne sait trop pourquoi, et dont les origines semblaient quelques part entre l’occidental et l’oriental, avec un certain ‘on-ne-savait-quoi’ qui laissait entendre que quelque-soit l’idée qu’on s’en faisait, on finissait par se méprendre sur les intentions de vente de l’établissement. La première fois que Mayori y était rentrée, c’était à la vue d’un superbe iris se trouvant en vitrine, mais quand elle en avait parlée à la tenancière, une charmante dame dans la cinquantaine avec le teint aussi pâle que la porcelaine de ses vases, elle ne manqua pas d’afficher sa surprise en comprenant que la plante n’avait rien à voir avec ce qu’elle présumait être. En somme, il s’agissait d’un « Ireadea Pisciculta », qu’on lui présenta comme originaire de terres arides, et si elle se sentit bien sotte en se rendant compte de son erreur, elle ne put s’empêcher de découvrir, par la même occasion, qu’elle en connaissait si peu sur les plantes de ce monde qu’elle entama, maladroitement sûrement, à se documenter sur la question. Ainsi, elle fit de ses heures libres deux nouvelles choses : Passer le plus souvent possible dans ce magasin curieux afin de pouvoir parler des magnifiques plantes qui s’y trouvaient et aller à la bibliothèque municipale pour se munir d’un maximum d’ouvrir traitant de biologie végétale ou de botanique. Pourquoi ce second point ? Parce qu’elle n’avait absolument rien trouvée sur les « Ireadea Pisciculta » sur le net, et jugeant qu’il s’agissait sûrement d’un défaut entre connaissances générales et érudition d’expert, elle avait fait l’effort de vouloir s’informer par des moyens plus pointu, ce qui ne commençait qu’à peine à porter ses fruits par ailleurs.

Enfin, Mayori était donc une passionnée de botanique qui allait chez le fleuriste quasiment un jour sur deux, saluait la dame en fond de boutique, puis observait les différentes plantes avec l’intérêt d’une toute nouvelle passionnée, pour ensuite en acheter une et repartir avec, lui offrant soins méticuleux et amour. Mais, il y a un peu moins de trois semaines désormais, elle s’était retrouvée avec une raison supplémentaire de filer, après les cours, jusqu’à ce petit temple de sa curiosité. Lors d’un de ses passages, elle avait rencontrée une nouvelle occupante de ce petit temple botanique, qui avait été employée par la vieille dame pour tenir la boutique quand celle-ci se devait de s’absenter, ou avait besoin de mains supplémentaires lors des horaires de pointes. Cette jeune femme, du nom de Raphtalia, était … Bon, Mayori était sous le charme. Non pas qu’il s’agisse là d’une attirance dépassant tout les ordres et toutes les lois, mais la nouvelle employée était si belle qu’elle avait tout d’abord eut du mal à lui parler. Pourtant, elle ne semblait pas bien plus âgée qu’elle, peut-être même que les deux jeunes filles avaient le même âge, mais elle s’était d’abord sentie… intimidée, pour quelques raisons que ce soit. Alors si de prime abord, elle se permettait juste quelques regards discrets au loin, elle tenta une première approche en voyant la confusion de la belle rousse quand il fallut s’occuper de certaines plantes arides, des cactus qui commençaient à faire une drôle de tête à force d’être trop souvent arrosé. Et par quelques savoureuses décisions du destin … Ce fut là les prémices d’une belle et nouvelle amitié.

L’étudiante ne savait que peu de choses de Raphtalia, cette jeune femme semblant malgré tout assez secrète, autant sur ses origines que sur sa vie à Seïkusu, mais elle n’en prenait pas ombrage, elle pouvait s’imaginer que chacune avait besoin de son petit jardin secret ! En revanche, elles se mirent de plus en plus à échanger à propos de multiples sujets, que ce soit les dernières évaluations de l’une, ou les occupations journalières de l’autre, quand elle ne se trouvait pas à la boutique. Finalement, l’inconfort de Mayori quant à la beauté frappante de son amie finit par lentement disparaître, laissant place à une proximité honnête et attendrie, les heures ayant souvent l’aspect de minutes une fois qu’elles se retrouvaient pour échanger de tout et de rien. Bien sûr, la jeune femme y perdit un peu de ses bonnes habitudes, profitant un maximum de sa nouvelle camarade pour ensuite quitter le « Terre d’Europa » à la fermeture seulement, si bien que ses retours à la maison se firent de plus en plus tardifs. A cette occasion, elle se retrouva à en parler à son cher papa, qui lui-même engagea la conversation par simple sollicitude parentale, souhaitant comprendre pourquoi sa petite fille se mettait soudainement à tirer un peu plus sur la corde de sa ponctualité. Que ce soit dans ses explications et ses éloges, M.Hibikame ne manqua pas de hausser un sourcil, surprit de voir sa fille être aussi dithyrambique à propos d’une seule autre personne, tant et si bien qu’il finit par un ton relativement amusé par proposer à son enfant d’inviter cette jeune femme un soir, qu’elle puisse ainsi lui rendre la pareille pour tout les bons moments qu’elles vivaient ensemble. L’idée ne fut que plus agréable pour Mayori, qui ne manqua pas d’en faire part immédiatement le lendemain à Raphtalia. Puis elle la laissa réfléchir, bien sûr, attendant son prochain passage pour lui demander sa réponse.

*
*   *

Il s’agissait d’un vendredi soir, et elle sortait tout juste de ses activités de club extra-scolaires pour pouvoir enfin retourner en direction de son petit lieu favori. Une fois le portail du lycée passé, elle salua ses camarades qui se dirigeaient vers le point de métro le plus proche, et s’éloigna en prenant la tangente, traversant le long boulevard qui longeait les grilles de l’établissement scolaire, pour ensuite prendre à gauche et s’enfoncer dans des rues plus modestes. Une nouvelle fois à gauche, puis une dernière à droite, et elle atteignait la petite voie descendante au bout de laquelle se trouvait le « Terre d’Europa ». Point d’hésitation pour elle, elle fit la marche à pas tranquille mais une fois arrivé devant la jolie porte vitrée de l’entrée, elle l’ouvrit avec le tintement délicat de la petite cloche fixée à la porte, puis se glissa dans ce temple de curiosité. Pour l’instant, il n’y avait personne, peut-être que les deux femmes se trouvaient dans l’arrière-boutique ? En tout cas, faisant fi de cette absence qui serait sûrement bientôt résolue, étant donnée qu’il était évident que quelqu’un était entrée dans le magasin, elle prit plutôt le temps d’aller voir l’une des plantes qui la fascinait le plus, et de l’observer sous toute ses coutures, cherchant à en définir les origines et la nature. L’achilée des ambres, comme elle était nommée, était une énorme fleur en pot qui se trouvait à droite de l’entrée de la boutique. Haute d’un petit mètre et aux pétales d’un bleu roi quasiment uniforme, la pointe de ces dernières se raidissaient assez souvent pour ensuite se mettre à vriller, donnant à cette plante un air tout à fait … exotique. Elle ricana doucement, Raphtalia lui faisant finalement le même effet : Comme si elle provenait d’un autre monde tant elle était jolie.

Et en parlant d’elle, Mayori entendit quelques pas délicats sur les lattes du plancher, aussi leva-t-elle les yeux de son objets de questionnements pour mirer le comptoir, et voir apparaître dans l’encadrement de l’arrière-boutique le charmant visage de son amie. Ni une ni deux, l’étudiante se relève tout de go, et s’approche prestement du comptoir, le sourire aux lèvres :

« Raphtalia ! Bonsoir, comment vas-tu ? Ça n’a pas été trop dur aujourd’hui ? J’espère que tu ne m’as pas attendue, je finissais un peu plus tard aujourd’hui. »

Elle n’avait qu’une hâte, lui demander si elle acceptait son invitation… Mais elle avait le temps avant de lui poser cette question fatidique, et voulait d’abord profiter un peu de sa présence.

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Le coin du chalant / Re : Walk like an egyptian
« le: mardi 16 mars 2021, 14:58:37 »
Bonjour à tous, et encore un up, pardon :

Reprise et remise en fonction du duo "Lestrange/Lafol". Une nouvelle apparence, mais toujours les même, ce compte est pour les amateurs de n'importe quoi et du pire. N'hésitez pas à aller les chercher si vous souhaitez vivre une expérience ... haute en couleur.

Et promis, devrait pas y avoir d'autre up sauvage d'ici à la fiche de Belphégor.

5
Prison Eternum / Re : Visite de courtoisie ? [Lestrange]
« le: jeudi 19 mars 2015, 14:58:52 »
Il y avait parfois des comportements qu'il ne se comprenait absolument pas. Le fait de proposer à la jeune femme de faire quelques courses pour sa tenue en étais une, notamment parce qu'il s'avait que dés lors qu'il avait ouvert cette brèche dans son caractère, c'était l'occasion pour cette femme d'y plonger et de faire ce qu'il lui plairait après, ce qui était, faut-il l'avouer, une idée bien sotte étant donné le type de demoiselle qu'il avait en face de lui. Enfin bon c'était aussi le moment d'apprendre un peu plus à propos de Superbia, de voir comment elle fonctionnait, ce qu'elle aimait aussi, et du coup l'homme ne se plaignit pas trop intérieurement de devoir supporter la folie des magasins qu'elle allait lui faire subir, considérant que si du moins il allait connaître l'extrême ennui de l'attente au bords des étals, il allait aussi pouvoir en profiter autant qu'il le fallait pour observer sa nouvelle suivante. Même si il devait l'avouer bien malgré lui, ce qu'elle lui disait était loin de le réconforter sur le comportement dépensier de sa camarade.

 - Un ensemble qui ravivera ma splendeur.
 -  Je vois que l'orgueil ne vas pas en chutant ...

Et cela commençait, tout les deux le long des marchandises, l'un en train de regarder distraitement ce qui était vendu, et trouvant d'ailleurs une bonne partie des ventes comme de très mauvais goût, et l'autre en train d'inspecter les étals avec une vigueur d'experte, comme si elle avait cela dans le sang, et que c'était d'ailleurs de son devoir de vérifier la qualité des marchandises, sans oublier de tailler de ses propos acerbes tout ceux qui se risquait à l'embêter de trop durant ses réflexions. Le démon était bien obliger de réparer les pots cassés par moment, et se contentant de rajouter une petite couche sur les menace de son amie généralement, il avait tendance à faire connaître quelques cauchemars de son crû aux plus récalcitrant, histoire qu'ils comprennent bien qu'il était temps pour eux de cesser d'insister. Finalement c'était devenu un jeu, et il avait tendance à faire des paris avec lui-même pour juger en combien de temps les marchants allait craquer et les laisser en paix, et il était plutôt fier d'arborer un bon 75% de réussite pour le moment.

 - Je ne suis pas intéressée par des produits n'ayant aucune valeur.
 -  Comment-ça aucune valeur. Cette robe a des brodures en or ...
 -  La valeur de cette pièce ne doit pas dépasser 20 pièces d'or au vue du manque de raffinement des bordures, même un aveugle pourrait faire mieux que ça. Il s'agit bien là d'une robe de l'Ordre Immaculée, comme quoi hormis se battre ils ne savent rien faire d'autres.  Maintenant si tu souhaites revoir la lumière du jours, je t'ordonne d'arrêter de vouloir me faire acheter une de tes robes de seconde main.
 -  Mon poussin est si mignon quand il se met en colère.

Ouais il jouait un peu les père gâteau par moment, ça l'amusait et il adorait voir le visage des gens quand il prononçait ce genre d'horreur égocentriques, la majorité ayant bien sur une envie folle de trancher la gorge de cette demoiselle qui venait ouvertement de se moquer de leur travail, et qui du coup ne savaient même plus quoi faire en voyant le sourire et le bonheur d'un père satisfait par son adorable fillette. Ils avancèrent donc encore une fois et finir sur l'étal de droite, la femme observant d'abord l'ensemble des marchandises comme à chaque fois avant de se mettre à pratiquer sa minutieuse inspection, cherchant la perle rare, à la fois pour s'habiller, ou pour se moquer du vendeur, dans le cas présent, la vendeuse. Sauf que là sa réaction ne fut clairement pas la même, et l'homme fronça un peu les sourcils en la voyant se jeter comme une furie pour loger ses mains et son visage dans la tenue qui venait de capter toute son attention. Avait-elle enfin trouver le vêtement qu'elle avait tant cherché ? Ça en avait tout l'air.

 -  Qui serais-je pour ne pas reconnaître les plumes de mes servantes les plus fidèles, les joyaux des dragonnet que j'ai personnellement élevé, du fer des nains que j'ai soumis à mon autorité, du fil des terranide araignée que je gardais dans mes donjon et de la teinture à base de sang de traître. Cette robe m'appartient bel et bien et le vendre dans un tel dépotoir mériterais que je tue quiconque à porté ses yeux dessus.  Je ne vois pas où est le collier, les bas et les bottes.
 -  Ils ont été vendu à un collègue ...
 -  Donne moi les noms et les adresses. TOUT DE SUITE !
 -  Allons ne t'énerve pas comme ça poussin, nous allons les retrouver.

La voir s'emballer autant la faisait encore mieux passés pour une jeune femme de la haute, avec tout ce que ça avait d'enfantin et de caprice, Lestrange se complaisant du coup énormément à son jeu de mauvais père d'une fille pourrie gâtée, se moquant ainsi de pas mal de monde, à commencer par Superbia qui n'avait pas encore réagit à sa taquinerie, surement bien trop obnubilée par ses achats pour dénoter le ton cynique avec lequel "papa" parlait de sa fille de manière détournée. En tout cas sa petite fille avait en effet trouver la tenue qui lui plaisait, et souhaitait du coup avoir la collection complète pour être certaine de ne pas avoir des affaires dépareillées lorsque qu'elle paraîtra à nouveau devant ces grandes dames et leurs réunions tricot des plus simples et idiotes. C'est bien avec quelques peurs que la femme alla marquer la position des autres marchands dans la rue, dessinant un plan malheureusement bien maladroit, mais que ce cher Archibald récupéra d'une main légère pour commencer la longue recherche de Superbia, en tant que guide.

 -  Bien. J'aime les fourmis obéissante. Lestrange paie le 50 pièce d'or pour les informations et pas une pièce de plus.
 -  Mais bien sur sucre d'orge, tout de suite.

Pièces déboursées, marche débutée, et voilà que le moment de dépenser arrivait, avec son lot de soucis et de discussions, parce que les marchants ne semblait pas vraiment accepter le ton impétueux de Superbia, ni sa tendance à regarder de bien haut les autres membre en sa présence, même si cela ne marchait pas très bien avec le démon faisant trois têtes de plus qu'elle. Ainsi, ils durent argumenter de long moment pour finalement réussir à obtenir la pièce manquante de l'assortiment qu'ils étaient venus chercher, et ce à chaque fois qu'il changeaient de stand, commençant pour le coup à vraiment déranger le démon qui avait vraiment l'impression de se fatiguer pour peu, malgré le fait qu'il avait déjà considéré cette éventualité au début de leur petit tour de commerce. Mais quand même il ne s'était pas préparer à un tel festival d'emmerdes, promis la prochaine fois il laisse Lafol s'en préoccuper avec Superbia, au moins les deux devraient s'entendre en termes de marchandages et de visites de magasins. Enfin, le tout finit, Lestrange laissa la demoiselle aller se changer, et attendit de la voir paraître à nouveau, dans la merveilleuse tenue qui en effet, soulignait avec élégance la beauté déjà vive de l'homonculus.

 -  Me voilà bien mieux habillé. J'espère que ses vermisseaux n'iront pas voir la milice, sinon je ferais un carnage.
 -  Très honnêtement j'en doute, même moi ça m'a fatigué tout ça, comment peux-tu supporter autant de tension aussi longtemps dans un petit corps tel que le tien, mon poussin ?

Et la demoiselle après lui en voulait de la taquiner un peu sexuellement, mais franchement entre son comportement et ses tenues, il n'avait un peu que l'embarras du choix pour venir la taquiner sur ce point, il était de toutes manières sure de faire mouche avec elle et son orgueil mal placé. En tout cas de voir le résultat rendait la tâche un peu moins dure à vivre, car il était clair que la femme était décidément bien embellie par sa tenue désormais, les drapés de celui-ci ainsi que les accessoires semblant clairement être fait pour cette prisonnière tout juste sortie de derrière les barreaux, et qui avait déjà récupérer tout de ses attributs de reine. Reprenant la route, mais dans le cas présent pour atteindre l'auberge, l'homme ne put s'empêcher de l'observer encore une fois, puis deux, puis trois, se disant que si il l'avait d'abord choisie pour son efficacité, il avait par contre un peu plus de mal à se croire capable de ne pas avoir été influencée par ses goûts esthétiques, l'apparence de l'homonculus étant à même capable de souligner tout les arguments. Encore une pensée qu'elle conspuerait allègrement tiens !

En tout cas ils étaient sur le chemin de retour et désormais elle ne laissait pas les passants si indifférent que cela, la coquetterie dépensière de Superbia ayant clairement nourri sa capacité à se faire remarquer au milieu de la foule, et donc à amuser le démon qui se doutait que la femme devait surtout trouver tout cela bien dégradant et profondément immonde de la part de l'espèce humaine. Lui ne fit que profiter du spectacle quand enfin il vit l'auberge se profiler au bout de la rue, un lieu de grande réputation pour les voyageurs qui traversaient le désert, connu comme étant le meilleur des lieux tout en ne cherchant pas à arnaquer le client, ce qui toutefois pouvait être compris comme étant : n'arnaque pas le client de manière visible, ou toujours capable d'invoquer les pires histoires pour s'en sortir auprès de la loi dorée de ce lieu éloigné. Ceci étant, il rentrèrent à l'intérieur du bâtiment, et l'home soupira un petit coup de contentement avant de se diriger au guichet, et de demander deux chambre simples à son nom.

 -  Monsieur nous n'avons plus de simple...
 -  Comment ...?
 -  Non Monsieur, une caravane est arrivée il y a peu avec de nombreux voyageurs, ils ont tous prit des simples et nous n'avons désormais que des chambres doubles !

Oups, mauvaise nouvelle.

6
Très intéressante comme petite demoiselle ^^ cette malchance me fait penser à une autre criminelle étrangement ^^

Enfin bienvenue à toi, éclates toi bien ici, et... bon courage avec la flicaille !

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Prélude / Re : Envie d'une grosse carotte [Validémonisée]
« le: lundi 16 mars 2015, 19:08:18 »
Pas besoin de remercier, tiens si tu as besoin voici un conseil pour trouver facilement des carottes dans ce monde de brute.
"tend un petit papier"

Spoiler (cliquer pour montrer/cacher)

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Prélude / Re : Envie d'une grosse carotte [Validémonisée]
« le: lundi 16 mars 2015, 19:03:42 »
Eh bien, je crois en effet qu'il y a une sacré finesse dans tout cela !
Re-bienvenue petite miss, et profite bien des carottes que tu trouveras sur le chemin.

9
Prison Eternum / Re : Visite de courtoisie ? [Lestrange]
« le: lundi 02 mars 2015, 10:31:23 »
 -  Tu seras le premier à être aveugle si cela se passe ainsi.

Il ricana doucement, remarquant la fatigue qui venait d'envahir la jeune femme à force de taquineries de plus en plus insupportable à encaisser. Enfin, elle avait surement atteint le craquage nerveux un peu plus tôt, quand elle avait finit par le réduire en morceau pendant une bonne dizaine de minutes, et ce sans pitié, donc il pouvait bien accepter qu'elle ait finalement un petit coup de mou désormais. Il allait surement cesser de la taquiner pour un moment, cela fera du bien à tout les deux et honnêtement l'homme souhaitait franchement pouvoir s'adonner à une sieste bien méritée, et qui ce coup-ci ne se voit pas entre-coupée par un coup de talon énergique de la part de l'homonculus. L'observant un court instant, ses plumes gigotants avec les courants d'airs chauds du désert, avivés par la vitesse de la diligence, il se laisse aller à un léger sourire et une derrière petite pique innocente envers sa belle suivante, avant de redescendre lentement dans son moyen de locomotion afin d'y retourner dormir.

 -  Je ne me plaindrais pas si cela arrivait, ayant surement eut l'occasion de voir l'un des plus ravissant tableau de mon existence.

- - -

Kariïs est une de ces petites villes du désert tellement prospère que l'on se demande si il n'y aurait pas les voeux de quelques génies impliqués dans une telle fortune. Perdue dans le désert, et d'apparence somme toute assez rustique, elle se trouve être un bien joli berceau des plus rares denrées que le désert recèle, ainsi qu'un passage quasiment obligatoire pour qui cherche un peu de réconfort bien mérité au coeur de cette fournaise si intense qu'est l'enfer sablonneux. Bien sur, rien ne dit vraiment si tout ce qui se trouve en cette ville est légal, et l'on peut supposer que plus d'un bijou ou d'un sac d'épice n'ont pas été obtenu par le dur labeur et le sain travail, mais il faut être honnête, que cela change-t'il pour l'acheteur, car objet volé ou racketté ne veut pas dire que celui-ci soit de mauvaise facture. Typiquement le genre d'endroit que Lestrange peut apprécier, ici le chaos est à la fois tout aussi permanent qu'il est accepter et maîtrisé. Les dualités sont présentes et en harmonie, un véritable plaisir.

Le cocher arrête les bêtes tirant la diligence d'un petit geste de harnais et lentement ils se retrouvent au point mort, Archibald descendant ainsi tranquillement de l'intérieur de son moyen de transport tandis que l'homonculus semble avoir quitter son perchoir pour prendre place à coté des chevaux pour les récompenser par quelques douces caresses, comme quoi elle n'était pas toujours une petite boule de rage prête à exploser. Le démon parla d'ailleurs rapidement au cocher pour le moment, puis lui donna une direction en particulier pour qu'il puisse prendre des chambres pour lui et Superbia tout en allant faire reposer ses chevaux dans une écurie digne de ce nom. Eh oui, l'homme savait déjà où ils allaient se reposer, étant déjà passer par ici pour aller à la prison eternum, et comptait donc bien réitérer son passage dans ce qu'il considérait comme la meilleur auberge de la ville, que ce soit pour l'excellent service qu'il y avait connu, comme la fameuse source chaude mixte qu'il avait ironiquement mentionné plus tôt. Enfin, avant de penser à cela, il avait quelque chose à faire avec Superbia.

 -  Bon, je te proposes de commencer par te chercher de nouveaux vêtements, Su-chan. Le marché ne se trouves pas bien loin d'ici, nous n'aurons pas à marcher bien longtemps.

En ce sens, il lui montre la direction la plus rapide pour atteindre le lieu où se trouves quasiment toutes les marchandises achetables de la ville, se moquant d'avoir à esquiver les petites rues et les sombres ruelles, étant donné que Superbia, comme lui, avaient largement de quoi se défendre contre de tels minables, puis se met même en route tout en souriant à la jeune femme pour qu'elle le suive. D'ailleurs, pour son petit surnom, il venait tout juste de le trouver, car quand bien même le prénom de l'homonculus était une évidente référence à son orgueil (il en aurait surement touché deux mots à son créateur si il en connaissait l'identité), il trouvait que celui-ci laissait un peu de coté la tendance un peu infantile de la femme à se mettre en colère tout en étant ... incroyablement adorable du point de vue de Lestrange. Et puis c'était plus rapide à dire. Ainsi, ils allèrent tout deux droit vers le marché, et il se permit une rapide question avant d'atteindre celui-ci, souhaitant se mettre un peu au courant des goûts de se toute nouvelle servante.

 -  As-tu déjà une idée de ce que tu comptes chercher ? Comme je te l'ai dis, je payes, donc n'hésites pas à prendre ce que tu désires pour l'instant.

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Prison Eternum / Re : Visite de courtoisie ? [Lestrange]
« le: lundi 16 février 2015, 12:07:10 »
 - Tu n'as qu'à te régénérer plus vite espèce de dégénéré mou du bulbe.

Il se permit un rire franc quand elle lui dit cela, c'est vrai qu'il pourrait se régénérer plus vite, mais il fallait aussi avouer que vu l'état dans lequel elle venait de mettre le démon, c'était déjà bien miraculeux qu'il puisse se régénérer aussi rapidement, n'importe qui d'autre ayant rendu son dernier souffle sitôt la jeune femme ayant fait la moitié de ce qu'elle avait produit sur Lestrange. Reconstituer ses muscles était long, le faire aussi avec ses os prenait bien du temps, et si l'on rajoutait enfin les nerfs nécessaire au bon fonctionnement de ses doigts, la régénération prenait un temps fou, mais il allait falloir qu'elle soit patiente à ce propos si elle voulait récupérer sa liberté, le démon ne comptant pas du tout forcer sa récupération en se fatiguant, il en était parfaitement hors de question. Enfin, une fois cela fait, il lui ôta doucement le collier, et fut ravi de voir le changement d'état instantané de l'homonculus.

Sans attendre, elle sauta de la diligence avec un sourire qui en aurait surement fait craquer plus d'un, et la voilà qui batifole dans les airs, joue des vents et de sa propre vitesse pour vivre avec passion la liberté qu'elle pouvait enfin goûtée, loin de toutes limitations ou de toutes cages. Sur le coup, Archibald la regarda depuis la porte ouverte, commençant par rassurer le chauffeur qui avait dut avoir une sacré crise cardiaque en voyant soudainement une jeune femme sauter de son véhicule pour commencer à faire des pirouettes auprès de ses bêtes, et le démon se prit sur le coup à la comparer à un de ces rossignols au chant si prisé, petit oiseau en cage fidèle mais triste, et une fois sortie de sa prison, rare et arrogant, mais toujours aussi attirant. Ce fut amusant dans le fond de la voir ainsi profiter des airs, et il retint même de rire franchement quand il observa qu'elle avait totalement oubliée qu'elle portait une jupe, lui offrant par instants une  vue des plus intéressantes.

Il la regarda se poser après une bonne demi-heure de virevoltage intense, et souriant, il se mit à observer la belle et fine forme de la demoiselle à son service, son corps léger et tendu, légèrement en sueur, sa poitrine qui se soulevait doucement avec son souffle qui se pressait à cause de l'effort, ou encore son air béat et ravi suite à son agréable vol. Il n'était pas habitué à regarder les femmes, ce n'était pas vraiment le genre de chose qui savait l'émoustiller ou l'affecter, mais il ne pouvait pas dire que Superbia n'était pas de celles qui savaient éveiller en lui ce sentiment de possession parfaitement humain, et de la voir ainsi ne faisait que confirmer cette impression. Pour l'instant à moitié sortit de la diligence, se tenant doucement dans le vide grâce à sa main fermement accrochée au bord de la porte, il la dévore du regard, et quand il l'entend parler, il boit ses paroles, son sourire amusé toujours étiré sur ses lèvres.

 -  Quand je serais reine d'un pays, je t'inviterais par simple politesse de m'avoir sortie de ce trou. Je m'ennuyais de ne pas goûter au vrai vent et au vrai rayon du soleil. Par contre on a intérêt à vite arrivé pour que je prenne un bain et soit plus présentable. J'espère que tu as des tenues plus adaptées.

Il rit doucement, puis sans un mot pour l'instant, lance sa jambe dans le vide et se lâche de la diligence pour partir un peu de coté, avant qu'un pylône de terre et de sable tout récent ne vienne se dresser sous le pas du démon, le rattrapant dans sa chute tandis qu'il se redresse et tend l'autre jambe, une autre colonne apparaissant pour l'aider à monter graduellement vers le toit où se trouve Superbia. Finalement après quelques-unes de ces enjambées agiles, il pose le pied à l'arrière du toit de la diligence, un petit mètre derrière la belle création divine, et amène son autre jambe pour finalement se tenir droit, dans son dos, inégalable démon observant sa ravissante compagnon de voyage, se demandant si il devait encore la taquiner ou, ce coup-ci, agir avec un peu plus de considération et de douceur envers elle. Enfin, il devait au moins lui donner une réponse :

 -  Je te remercie pour cette invitation anticipée, j'ai hâte de voir comment tu dirigerais un pays. En dehors de cela, je pense que nous trouverons surement des vêtements qui te plairont plus quand nous serons en ville, je te trouvais juste tellement mignonne dans une telle tenue que je n'ai pas pu m'empêcher de te la passer.

Il sourit, se retient du mieux qu'il peux pour ne pas provoquer vainement la jeune femme, juste par plaisir de pouvoir la taquiner, mais c'est impossible, elle réagit si bien, avec tant de vie et de force qu'il ne peut pas s'empêcher de venir lui offrir une nouvelle petite pique :

 -  Quand au bain, je n'ai plus qu'à prier que ce soit une source chaude mixte.

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Prison Eternum / Re : Visite de courtoisie ? [Lestrange]
« le: jeudi 12 février 2015, 17:44:33 »
Elle hurle de colère, et sur l'instant le démon ne peut plus s'empêcher d'imaginer les mille-et-unes tortures que le femme compte lui faire subir, le simple fait de savoir qu'il venait, en quelques minutes, d'atteindre chez cette femme des seuils de rage encore inexploré étant pour lui un véritable accomplissement en soi. Si il était un peu plus honnête d'ailleurs, il aurait surement offert à la jeune femme une petite taquinerie bien plus flatteuse, à savoir que l'agréable douceur de ses lèvres lui laissait sur les siennes cette impression un peu embarrassante de vide désormais, le démon ayant encore envie de reprendre d'elle quelques délicats baisers avec ou contre son gré. Malheureusement, il n'en eut pas vraiment l'occasion, le doux contact ayant surement créé une telle haine chez Superbia envers son maître et compagnon qu'elle sortit l'intégralité de son attirail de combat à courte distance pour entamer de réduire peu à peu son corps à l'état de cadavre sanguinolent, chaque coup n'étant que les prémices de deux autres encore plus violents.

 - Je vais te buter ! Bâtard ! Sous-merde ! Crève ! Crève ! Et crève !

Pauvre Superbia qui par son arrogance ne pouvait même pas se rendre compte de tout l'intérêt qu'elle pouvait susciter chez autrui, mais en tout cas l'homme profitait de chacun des instants de sa "punition" avec délectation, car après tout il fallait être honnête, il l'avait vraiment bien cherché depuis le début, il fallait bien qu'en retour il paye un peu pour toutes ses bouffonneries. Réduit peu à peu à l'état de pauvre morceau de chair en piteuse forme, un truc qui normalement ne devrait même pas pouvoir encore vivre étant donné que sans parler du sang qui tapissait le moindre recoin de la diligence, une grandes partie de son corps avait été taillé en fines allumettes rougeoyantes, c'est uniquement quand elle se calma lentement que le corps s'effondra au sol et qu'il se mit à se régénérer progressivement, obtenant peu à peu une nouvelle forme, même si celle-ci se trouva être parfaitement nue aux endroits que Superbia avait déchiquettée.

 -  Putain d'immortel ! Retire moi ça ! Tout de suite !
 -  Bien sur Superbia, attends juste que mes phalanges aient repoussées...

Il se relevait doucement, sa fine forme masculine commençant par relier son pantalon par le biais des miettes de son haut pour que celui-ci tienne place, l'homme ne voulant quand même pas finir complètement nu devant sa belle demoiselle, et il vint dés lors se retourner avec une certaine lenteur vers Superbia, dont la colère la rendait si belle et impérieuse qu'il en serait surement tomber amoureux s'il n'était pas une ignominie démoniaque dans l'âme. Avec un geste d'une extrême douceur, bien en inéquation avec son caractère taquin, porteur de mille précautions, il décala la chevelure noir de jais de l'homonculus et tendit ses doigts sur les capteurs se trouvant à l'arrière du collier de contrôle. Une lecture d'empreintes et une impulsion plus tard, le collier se désactiva de lui même pour finalement tomber au sol avec un bruit métallique distinct, alors que le démon aux airs humains vint replacer avec considération la longue chevelure de la femme dans son dos, avant de lui offrir un léger sourire.

 -  Voilà, plus de limitateurs !

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Prison Eternum / Re : Visite de courtoisie ? [Lestrange]
« le: mardi 10 février 2015, 18:34:22 »
Oh bon dieu il venait de la mettre dans un état, même lui n'avait pas eut l'occasion d'imaginer autant de haine transparaître si soudainement du charmant et délicat corps de Superbia, la femme n'ayant apparemment plus envie que d'une seule chose : la haché menue afin qu'il ne reste de lui que quelques grains de poussières. Comment dire qu'il n'était pas heureux, lui le taquin, lui le fourbe qui à chaque fois qu'il élève la voix cherche avant tout à provoquer autrui à rentrer dans son petit manège d'auto-destruction, ou même dans des cas plus jouissifs, à sortir de leurs gonds pour les remettre à leurs places ? Non dans le fond, voir Superbia dans cet état était déjà pour lui une très, très belle récompense, et cela l'amusait follement de voir à quel point la jeune femme était crédule quand à ses dires. Bien sur, son sourire habituel s'afficha sur ses lèvres, et c'est bien installé dans sa moelleuse partie de siège qu'il observa les multiples lacérations que l'homoncule avait pratiqué sur le cuir de sa propre assise.

 -  Je dois avouer que tu mérites une récompense, pour être le premier à autant me donner envie de tuer et à m'empêcher de te transformer en viande froide. Je trouverais bien une façon ou une autre d'atteindre mon but, jusqu'à là je t'obéirais, mais sache que tu n'auras jamais mon corps. Après tout les mâles sont tous des obsédés du sexe, aussi tendre peuvent-ils paraître de l'extérieur. Je parle des mâles, mais les femelles ne sont guère mieux.
 -  Je m'amuses à me dire que tu ne sais même pourquoi les hommes et les femmes sont aussi portée sur le sexe, un petit manque de connaissance dans le domaine ?

Elle ne lui répondit pas, préférant s'avancer vers lui comme si elle s'était résignée à lui offrir cette douce bise afin de se retrouvée libérée du collier qui lui entourait le cou comme une bonne esclave, et tandis qu'elle s'approchait délicatement, quelque chose de particulièrement audacieux passa dans la tête du démon, quelque chose de si vil et méprisable du point de vue de Superbia que cela en devenait jouissif. Allez, risquait-il de la mettre tellement en pétard qu'elle irait lacérer son corps de multiples manières jusqu'à n'avoir devant elle qu'un tas de chairs fulminantes, et ce jusqu'à ce qu'il se régénère de manière extrêmement rageante pour lui offrir encore une fois son sourire insupportable de vainqueur ? Très honnêtement l'idée lui faisait tellement plaisir qu'il était au bord de la jouissance, et quand elle se mit à approcher de sa joue avec lenteur, il n'hésita pas un instant...

Et tourna son visage pour l'embrasser, comme l'aurait fait un collégien un peu trop amoureux et qui aurait ainsi chercher à prendre par surprise l'élue de son coeur... Bon bien entendu il n'en était pas à l'amour envers Superbia, mais il l'appréciait assez pour ne pas se limiter à une douce petite bise avec, et en plus la simple idée de la voir fulminer de rage après cela l'envoyait presque au bord de l'extase. Comme si il voulait en rajouter, il l'empêcha de s'éloigner en plaçant innocemment sa main derrière la tête de la jeune homonculus, prolongeant un court instant le baiser avant de la relâcher tranquillement, s'attendant déjà à recevoir deux ailes dans l'estomac et ses griffes en sus dans le reste de son corps. Mais ça... Il n'y a que les quelques secondes qui allaient suivre qui le lui diront.

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Prison Eternum / Re : Visite de courtoisie ? [Lestrange]
« le: jeudi 05 février 2015, 13:49:25 »
Comment dire qu'il était plus qu'évident pour le démon que la femme en face de lui n'aimait pas du tout son actuelle situation, et que si elle avait eut l'occasion de s'enfuir elle l'aurait déjà fait depuis longtemps ? Il se demandait même si la première chose qu'elle avait faite en se réveillant n'avait pas été de chercher à s'enfuir loin de son acquéreur, le plus rapidement possible afin de se trouver bien loin dans les prochaines heures qui allaient suivre d'ici au réveil d'Archibald. Mais finalement elle l'avait frappé pour le ramener au pays des vivants, si bien que le démon avait très bien put constater l'apparente inimitié de la femme vis-à-vis de sa personne, ce qui était compréhensible après qu'il lui ai fait connaître sa véritable première défaite en combat singulier. Du moins, maintenant qu'il lui avait à peu près tout dit, elle devait au moins comprendre les raisons pour lesquelles elle avait perdue, étant donné que nul n'est sans savoir que si les démons sont déjà puissants, rien n'égal les plus anciens d'entre eux, généralement synonyme de carnage et d'agonie...

Ce qui était d'ailleurs bien différent que ce que dégageait l'homme, et pour cause, sous cette forme il n'avait pas la moindre de ses réelles capacités, se laissant porter au gré des effets de son aura et de quelques manipulations toutes simples faites pour surprendre ou amuser la galerie, autrement dit il était très loin des véritables pouvoir du démon du non-sens, ceux ci ne se révélant que sous deux petites conditions bien précises : Qu'il soit en présence de Lafol, et qu'il se décide à quitter son apparence de jeune dandy humain à la peau mat. Bien sur, dans le cas présent, il n'était pas possible qu'il y arrive, mais ses pouvoirs restaient largement supérieur à qui que ce soit sur Terra, à l'exception surement de quelques très puissants démons, et des divinités qui devraient surement être capable de passer outre sa défense naturelle d'illogisme. Tout ça pour dire que la pauvre Superbia n'avait pas encore pleinement conscience de l'identité de l'homme face à elle, mais toutefois ce qu'elle avait appris devait être un bon support de départ.

 -  En gros tu veux que je sois une assistante, c'est bien ça ? Ok, mais j'exige que tu retires ce collier et que j'ai le droit à ma chambre quand on s'arrêtera dans une taverne.

Il sourit doucement en l'entendant accepter sa condition, il pensait que l'argumentation allait durer plus longtemps pour ce genre de chose. Peut-être qu'apprendre qu'il faisait partis des êtres supérieurs de ce monde avait fait comprendre à la femme qu'il n'y avait pas trop de mal à ce qu'il la considère comme son égal, et qu'elle avait ainsi choisis de ne pas faire trop d'histoire en voyant elle même des avantages à servir un peu sous le commandement du démon, mais en tout cas Lestrange était ravi de voir que les échanges entre eux ne finissaient pas tous dans le mur d'orgueil et de supériorité de Superbia. S'étant rassise, il l'observa avec un de ses regards relativement doux, et du coup il avait presque envie de nouveau d'aller vers un peu de taquinerie, de provocations envers cette demoiselle encore un peu enfantine dans sa façon de voir les choses. En tout cas elle méritait bien une réponse, toute légère et provocatrice qu'elle soit :

 -  Eh bien écoutes, je crois que j'ai malheureusement mis un dispositif un peu particulier pour t'enlever le collier, pensant que ce serait un bon test pour voir si oui ou non je peux te faire confiance. Oh ce n'est rien de grave, juste une bise sincère sur ma joue.

Il s'empêche de rire pour paraître le plus sérieux possible, mais intérieurement, l'hilarité du démon se fait bien sentir, l'homme n'ayant bien sur rien mis de tel pour déverrouiller le système de protection du collier. En faite il lui suffirait juste de taper le bon code sur le bord de celui-ci, mais ce n'est pas comme si c'était vraiment amusant de faire cela, il fallait bien qu'il y ai un petit autre chose pour affecter sa nouvelle suivante, pour l'éprouver un peu ou lui faire accepter le contact avec autrui. Comme pour souligner sa phrase, il lève une de ses mains gantés et viens tapoter de l'index sa joue gauche dans un geste tout aussi théâtrale que taquin, imaginant déjà les pensées bouillonnantes de Superbia et l'envie graduelle qu'elle devait ressentir à l'idée de l'écorcher vif. Oh bon sang, si ce n'était pas aussi contraignant à mettre en exécution, cela ferait un moment qu'il se jetterait des fleurs juste pour le plaisir de paraître encore plus insupportable et cliché aux yeux de sa compagne de voyage.

 -  Alors, aurais-je le droit à mon bisou ? Je le mérites en plus après t'avoir sortie de prison et prise sous mon aile. En plus mes plumes coupent bien moins que les tiennes !

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Prison Eternum / Re : Visite de courtoisie ? [Lestrange]
« le: vendredi 30 janvier 2015, 15:46:56 »
-  Tu veux mourir ?

Encore une fois l'homme ricana doucement, après tout il n'y avait rien en ce monde qui était capable de le toucher réellement, et seule l'essence divine de la femme avait sut le mettre un tant soit peu en danger, même si l'esquiver fut d'une facilité déconcertante. Dans le fond, il faisait partit de ces gens dont la nature même les empêchait de mourir, comme les plus puissants des démons ou les divinités. Ils étaient, en somme, des êtres créés par des idées, des concepts, une volonté qui les obligeaient de ne jamais mourir, car leur fin signifierait la fin de ce qui les a produit. Dans le cas de ce cher Lestrange, l'élément qui le caractérisait était le non-sens, l'illogisme, et tant que rien ne saurait se prouver dénué de tout manque de sens, il existerait, à sa manière. Du moins était-ce ce qu'il avait cru comprendre tandis qu'il fut emprisonner par son père adoptif dans les tréfonds Ashnardiens.

 -  Même sans tes soins j'aurais régénéré complètement, je suis bien plus puissante qu'une homonculus classique, car après tout j'ai de l'essence divine en moi, ce qui me dresse d'office au-dessus des autres mortels. Tu pourrais me mettre en charpies, je régénérerais. Au pire demande des infos aux gardes, ils n'ont jamais réussi à me sectionner définitivement un membre.
 -  Oh cela est bien possible, mais j'ai préféré faire attention pour éviter infections et autres petites souffrances inutiles...

L'on venait au cas de Superbia. Si Archibald avait naturellement une capacité à se défendre contre la mort, l'homonculus quand à elle semblait posséder un corps qui ne voulait pas la laisser mourir autant que faire se peut. La différence se faisait réellement dans le comportement de leur être, Lestrange ne laisse rien le toucher et peut absorber des assauts parfois phénoménaux, tandis que la femme se fait blesser mais retrouve finalement une vitalité excellente au bout d'un long repos. En gros, tout était dans les termes immortels et éternels. L'on pouvait considérer que la jeune femme, si l'on ne dépassait pas son facteur de régénération, était "immortelle", tandis que le démon était par sa nature même "éternel". La différence pratique s'était vu durant l'affrontement, où l'homme aurait largement put achever la femme si il en avait eut l'envie, mais qui as bien sur préféré veiller sur elle à la place.

 -  Si je suis vraiment dans ta "famille" sache que je serais le mouton noir et que tu vas en baver. D'autant que je peux m'occuper de moi-même toute seule pas besoin de "maître" pour me dicter ma conduite. Cependant ...
 -  Ouiiiiii ?

Toujours jovial, les élans d'orgueil et de supériorité de la jeune femme n'avait clairement pas d'effet sur le nouveau maître, qui lui observait sa servante avec le savant regard de celui qui contemple un sujet d'expérimentations pour en comprendre tout les secrets. Dans le fond il connaissait déjà pas mal de la façade externe de cette jeune femme, mais il souhaitait chercher à la connaître plus en détail, de manière à pouvoir s'occuper d'elle de la meilleure des manières possible. Avait-elle des goûts particuliers, des envies ? Avait-elle des préférences en matières de vêtements ou encore de repas ? Plus encore, il voulait savoir si la jeune femme possédait une sorte d'affection pour certaines choses, ce que d'autres appelleraient des faiblesses, mais ce qui permettrait à Archibald de lui faire un cadeau de temps à autres, par pure et simple bonté. Il ne pouvait pas le nier, pour un démon, il avait largement récupéré de sa famille adoptive et de leur regard particulier sur les êtres vivants.

 -  Cependant, tu m'as sortie de ce trou à rat donc je veux bien concéder d'agir, pendant un temps, de manière plus modeste. Mais n'abuse pas de ma générosité, sinon je promets de détruire ta famille avant de te tuer.
 -  Je n'en abuserais pas, n'ai nulle crainte à ce propos. Comme je l'ai dit, et ce même si je t'ai battue à mort pour pouvoir y parvenir, je compte veiller désormais sur toi comme un père, un frère, ou un amant.

Il parlait naturellement sans pour autant appuyer sur les mots, ne voulant pas forcer une réaction qu'il voulait naturelle chez la jeune femme, cherchant à situer le genre de relation que cette homonculus pouvait fuir ou rechercher. Bien sur il y avait aussi un peu de taquinerie dans ses mots, comme toujours, Superbia étant tellement facile à faire tourner en bourrique qu'il serait dommage de ne pas en profiter, mais avant tout ce qu'il disait était fait pour chercher les petites failles dans les défenses de cette charmante enfant, qu'elle soit ou non d'origine divine. Après tout il serait malhonnête de dire qu'il ne l'appréciait pas beaucoup, avec sa mine toujours en colère, son orgueil très mal placé, ou encore ses habitudes rebelles de jeune noble Ashnardienne en pleine crise d'adolescence. Oserait-il dire qu'il la trouvait presque attendrissante ?

 - Le collier que tu portes au coup n'est qu'un symbole, et si je peux être sur que tu respecteras notre marché, je l'enlèverais sans soucis. Tu as d'ailleurs due remarquer que je te fais assez confiance pour ne pas t'avoir restreinte au niveau de tes actions envers moi, pour la simple et bonne raison qu'à mes yeux, tu n'es pas une pauvre servante asservie, mais bien une personne qui compte au même titre que ma personne.

La regardant avec une certaine douceur, il fait un mouvement de main pour désigner les canapés molletonnés de la cabine et sourit délicatement avant de reprendre la discussion :

 -  Enfin assis-toi, je pense qu'il est de bonne usage de refaire de vrais présentations... Je suis Archibald Lestrange, démon du non-sens et de l'illogisme, je fais désormais surement partis des plus anciens de mon espèce, et cela va de pair avec mes capacités. J'ai atteint ce monde il y a quelques mois et m'est venue l'idée d'y voyager mais pour cela je voulais quelqu'un à mes cotés pour échanger et profiter de ce petit tour des lieux. Bien sur il me fallait quelqu'un compétent, capable de se défendre, et je t'ai ainsi remarquée, ce qui justifie mes quelques provocations et le duel. Voilà pour moi, et toi donc ?

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Le coin du chalant / Re : Antilope qui court
« le: vendredi 30 janvier 2015, 12:38:24 »
Point de problèmes.

Passes une bonne journée, et prends soin de toi.
Bon courage pour trouver un partenaire :)

Tchussy

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