Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Pages: [1] 2 3 4
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One Shot / Re : Caligula Warzone [PV]
« le: jeudi 08 juin 2017, 11:02:18 »
Quand la réticule de visée capta le nouveau Mad Dog qui tombait sur Carnabon Street comme la peste sur un village de miséreux, Megagirl pensa d'abord à lui balancer un missile depuis sa position pour attirer son attention et éviter les dommages collatéraux. Mais, le temps qu'elle n'arme son bras-canon de façon à ce qu'il puisse envoyer son projectile explosif, un nouvel acteur était entré en scène pour jouer cette étrange comédie futuriste. Sur l'invitation ferme de Vikka, Meg' se posa sur un toit attenant et se fit spectatrice du combat entre l'humaine en combinaison de latex et le robot meurtrier, rétractant son canon. A vrai dire, le Mad fut très rapidement dépassé par l'étonnante combattante bondissante dont la gynoïde ne put apprécier que les formes et l'efficacité martiale. Dans un coin de son esprit, Vikka préféra relever la puissance de ses 4 flingues (dont deux montés sur ses talons hauts semblait-il) ainsi que l'étrange apparition d'un katana venu de nulle part qui acheva la bataille en tranchant le robot en deux, comme si il n'avait été qu'un assemblage de plastique.

[On dirait de la magie], conclut Vikka. [Cela n'a pas de sens ! Quelle tekhane pourrait bien pratiquer un art aussi archaïque ? Non, ce doit être autre chose. Une nouvelle variété de nano-machines. Mais mise au point par qui, et dans quel but ?]

La question était excellente, admit Megagirl. Qui que fut l'inconnue, elle avait débouté un Mad Dog avec une étonnante facilité. Elle-même ne peinait pas vraiment à cette tâche, mais on l'avait conçue pour ce genre de mission. Là, c'était une étrangère curieuse qui venait de s'en acquitter avec une nonchalance extraordinaire qui confinait au splendide. Comme si exploser le tas de ferraille avait été pour elle une formalité, comme le fait de respirer.
Megagirl sauta de son toit sans mot dire et se réceptionna non loin de l'inconnue en éclatant un peu le macadam sous son poids et sa force d'impact.

- Qui es-tu, toi ? Sa petite-amie ?

La gynoïde n'était pas sûre de trouver l'humour de la femme à lunettes très percutant, mais Vikka sembla pouffer dans un des recoins de son esprit.

- C'est à toi qu'il faut poser la question, étrangère. Aucune femme organique ne vient dans les Caligulas de façon innocente. Elles descendent généralement ici pour le frisson de se retrouver dans les...hmpf...enclos des fauves, pour se faire fourrer dans quelques parties fines avant de retourner dans la cité les joues rouges et les fesses pleines. De temps à autres, des criminelles établissent aussi leur planque dans les parages. Mais jamais elles ne se risqueraient à défendre les bas-fonds.

En y réfléchissant bien, cette inconnue pouvait tout de même correspondre à la description faite des visiteuses des Caligulas. Pour ce que Megagirl en savait, elle pouvait très bien se laisser tourner dans les pires caves pour s'assouvir en vidant des mâles en manque de chattes moites. Grand bien lui fasse. Seulement, il y avait des éléments importants à éclaircir.
Une entrée en scène à un moment aussi critique pouvait difficilement être anodin et sur ce point,  Vikka partageait son avis. Cette femme était peut-être une alliée potentielle, oui... Et une adversaire également, travaillant avec celui ou celle qui envoyait les Dogs ravager les districts mâles. Il fallait s'en assurer afin de vite contrer la menace dans l'oeuf le cas échéant.

- D'où viennent ces pistolets et ce katana, d'où te viennent ces étranges capacités ? Et que fais tu ici, dans les Caligulas, miraculeusement présente au moment de l'arrivée d'un Mad Dog pourfendu avec autant d'aisance ? Je te suggère de répondre.

Autour de son bras droit, ses systèmes s'activèrent et les plaques de blindage se ré-agencèrent à vitesse grand V pour faire naître sa coulevrine high-tech, dont les contours s'illuminèrent tandis qu'une charge d'énergie s'y accumulait dans un bourdonnement caractéristique.

- ...Et je te suggère de répondre vite.

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One Shot / Caligula Warzone [PV]
« le: lundi 29 mai 2017, 23:28:56 »


~ Caligulas, district 05
Tekhos.


Les trois mâles se ruèrent hors de la ruelle en se bousculant, jouant des coudes pour passer les premiers quitte à se marcher dessus. Alors qu'ils avaient été amis jusque là, ça ne comptait plus : seule la peur les poussait à avancer, une peur indicible qui se lisait sur leurs visages blêmes et dans leurs regards affolés. Leurs respirations étaient folles, désordonnées. Leurs actions pour se tirer du mauvais pas dans lequel le sort les avaient plongés n'était pas plus correctement calculées et effectuées. Les voilà qui se comportaient comme des bêtes revenues à un âge primal -une attitude qui aurait ravi les psychologues tekhanes qui défendaient la thèse que les hommes n'étaient jamais que des chiens bipèdes à qui on avait donné une dose supplémentaire d'intelligence par rapport à leurs cousins à quatre pattes.

Si la théorie pouvait être sujette à débat, elle n'était pas vérifiable objectivement dans ce cas de figure. Car ces trois là avaient la mort aux trousses. Une mort implacable et inarrêtable, faite d'acier et de câbles, de circuits imprimés et de fils enchevêtrés, le tout protégé par une couche de blindage efficace.
Ils fuyaient une machine qui tirait à vue et qui avait déjà causé un carnage dans un immeuble des environs. Les mâles étaient parvenus à fuir jusque là, mais se faisaient rattraper. L'ombre du tueur mécanique les englobait déjà malgré leurs efforts et un chuintement hydraulique les fit crier juste un instant avant que l'un des bras du monstre ne libère la puissance de feu de la mitrailleuse qu'il supportait. Dans un vacarme assourdissant qui fit fuir les passants que les fuyards avaient bousculé, la mort s'abattit en une grêle verticale de plomb fondu qui faucha à l'aveugle.

Les corps fauchés se disloquaient sous les impacts des balles. Les entrailles se répandaient sur la chaussée en gerbes éclatantes aux grumeaux épais et fumants alors que les cadavres tombaient lourdement après un léger vol plané. Quelques voitures se retrouvèrent éclaboussées par les geysers morbides et allèrent s'écraser sur un coin d'immeuble ou dans un groupe de badauds tandis que d'autres se retrouvaient explosées par le calibre qui dégueulait son feu d'enfer à une cadence infernale.
Rapidement, la rue se transforma en un charnier. Une hécatombe provoquée par le Mad Dog, le robot fou qui hantait les bas-fonds des Caligulas depuis quelques semaines déjà, ainsi surnommé par les médias du coin pour son comportement ne répondant qu'à une logique de violence.

Le Mad Dog arriva sur la rue moins rapidement que ses balles, déployant ses presque trois mètres au sortir de la ruelle dans laquelle il avait poursuivi les trois premiers lascars qui l'avaient attiré dans leur échappée. Sa mitrailleuse cessa son brouhaha et il la releva le temps que ses mécanismes la rechargent, un petit lance-missile installé sur son flanc prenant le relais pour délivrer son message d'absolution dans un bus qui avait eu le malheur de s'engager trop vite dans une rue parallèle pour espérer éviter les dommages. Le véhicule explosa violemment et ses débris éclatèrent plusieurs façades, ajoutant au chaos.
L'arme automatique rechargée, le Mad l'aligna de nouveau de façon à pouvoir en faire usage, visiblement pour viser un des immeubles à portée dans lequel on pouvait facilement imaginer des hommes apeurés se terrer. Il y eu un déclic pour annoncer le premier tour, puis une déflagration bleutée qui chamboula toute la scène.

L'explosion ne fut nullement le fait du Mad Dog, en vérité, puisqu'elle lui éclata à l'épaule avec assez de force pour faire vaciller sa masse pourtant importante. Le monstre d'acier chercha à reprendre son équilibre mais une seconde explosion le toucha depuis une rue attenante. Il en repéra l'origine et joua du missile à nouveau mais le projectile fusa pour ne détruire qu'un morceau de macadam. La cible du robot dingo avait sauté en l'air avec une fabuleuse détente, armant son bras-canon cylindrique alors même qu'elle tournait sur elle-même. Redressée, la créature couverte de métal étincelant fit jouer son arme une fois encore et une sphère d'énergie bleue en gicla, frappant le Mad Dog qui tomba à la renverse pour de bon.
Avant qu'il ne puisse seulement tenter de se relever, la tireuse retombait sur son buste et pointait la gueule de sa coulevrine high-tech vers la tête de son adversaire. Plutôt qu'une sphère, le canon cracha un rayon continu qui fit fondre l'éminence du Dog avant de se diriger vers son buste qu'il creusa assez profondément pour le priver pour de bon d'animation après quelques spasmes qu'on aurait juré nerveux -des bugs dans les programmes et les circuits qui faisaient sauter quelques servo-moteurs, en fait.

Débarassée du Mad, sa némésis sauta à terre et dévoila tout l'intérêt qu'on pouvait porter à son design. Des lignes féminines agréables et parfaitement rebondies aux endroits stratégiques (son cul était savamment bombé et ses seins aussi arrogants par leur tenue artificielle qu'appréciables pour leurs volumes honorables), même sous un revêtement métallique. Seul son visage semblait naturel -ou alors était-il parfaitement façonné pour donner cette illusion- même si ses yeux étaient pour le moment couverts d'une visière bleuâtre qui disparu après une rapide inspection des restes du Chien Fou.

- C'est le septième en moins d'une semaine. Le rythme d'apparition augmente.
[Oui, assurément.] répondit dans son esprit une voix lointaine qu'elle seule pouvait capter. [Nous devons trouver la manufacture et la personne derrière tout ça avant que les choses ne dégénèrent pour de bon.]

La gynoïde était bien d'accord. Elle hocha la tête pour elle-même, puisque personne ne pouvait suivre l'entièreté de la conversation, et s'aperçut que quelques badauds s'approchaient. Des mâles. Il n'y avait quasiment que ça dans les Caligulas, ces "ghetto phalliques" que la grande Tekhos préférait laisser mourir. Ces mecs adoraient voir des bonnes femmes débarquer, mais il reluquaient leur sauveuse pour autre chose que pour son design attrayant : elle venait de limiter les dégâts, elle venait de se battre pour eux. Impensable. Et pourtant, elle était là...
La robot était aussi connue que les Mad Dog aujourd'hui, parce qu'elle les combattait ouvertement. Elle, une femme (ou assimilée par son apparence, à défaut de savoir si elle en avait le sexe sous sa carapace étincelante), se débarassait des ennemis des hommes. Personne ne savait pourquoi. Mais une chose était sûre : on l'appréciait.
Et on lui avait même donné un nom pour la qualifier.

- Merci de ton intervention, Megagirl !

Elle soupira d'agacement. Ce n'était pas son indicatif, ni même un surnom qu'elle appréciait. Mais comme elle n'avait jamais daigné donner plus adapté, Megagirl devait composer avec ce nom débile qui lui collait à la carrosserie.
Hochant la tête pour toute réponse, elle rétracta son bras-canon pour qu'il reprenne une apparence de membre ordinaire et plia les jambes pour sauter. Megagirl paru s'envoler, aidée en cela des petits réacteurs qui se dévoilaient quand ses pieds s'ouvraient pour les laisser rugir. C'était là qu'on remarquait que son dessin industriel l'avait doté de talons aiguilles, d'ailleurs... Un ajout étrange, mais qui donnait à Mega une ligne terriblement racée qui ajoutait une touche de sex-appeal à son image.

Se retrouvant sur un toit, Megagirl fit de nouveau apparaître sa visière et se remit en communication avec son lointain partenaire.

- Les victimes sont de plus en plus nombreuses, Vikka. On doit trouver le moyen d'anticiper les prestations des Mad Dogs.
[Je suis dessus, Maggie. Pour le moment, mes algorithmes cherchent... Va vers Carnabon street, j'ai un signal. Peut-être une piste ? Je ne connais pas cette signature.]

Étrange, en effet. Vekka avait accès à une belle banque de données et ne connaissait pas ce qu'elle captait ? De quoi pousser la curiosité. Espérant découvrir là quelque chose qui l'aiderait dans sa lutte contre les maudits Dogs, Megagirl se mit à sauter de toits en toits, planant parfois grâce à de petits réacteurs dorsaux, pour rejoindre Carnabon street. A quatre pâtés de maison de sa position, la gynoïde serait rapidement sur place.

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One Shot / Re : A Rhapsody of War and Fate [PV]
« le: vendredi 07 octobre 2016, 21:41:51 »
Indécente autant qu'innocente, Tasha fit les yeux ronds et feignit habilement la surprise quand sa soeur lui saisit le poignet pour ôter sa main de l'emplacement vers lequel elle s'était faufilée sans mal. Plutôt que de s'en émouvoir, l'étrange shaman préféra sucoter pensivement le bout de ses doigts imbibé du suc amoureux pour le goûter comme d'autres auraient donné un coup de langue sur une crème glacée. C'était une maigre récompense pour la gentille illuminée tout en étant largement suffisant vu les circonstances particulières dans lesquelles les soeurs baignaient après ce sauvetage improvisé. La discussion entre Natalya et le vieil homme était passé à des années-lumière de l'intérêt de la chamane qui avait préféré s'amuser de la gêne du petit groupe devant ses attouchements incestueux ; peu importait ce qui se disait puisque de toutes façons la peinturlurée se contenterait toujours d'emboîter le pas de sa sœur, quand bien même celle-çi aurait eu dans l'idée d'aller tirer la queue du Diable au fond des Enfers.

Le coup de langue, en revanche, l'intéressa fortement. Comme un gros chat satisfait, Tasha sembla ronronner et frotta sa joue contre sa sœur dans un geste d'affection sincère avant que Natalya n'entame une de ses menaces. Fâchée, l'aînée ? A d'autres ! Tasha savait très bien que ce n'était là qu'un prétexte qu'elle trouvait pour s'offrir un petit extra tout à fait satisfaisant. Natalya retourna ses propres armes contre sa sœur et bientôt le ronronnement de la chaman se fit plus guttural à mesure que ses pulsations sanguines éveillaient son appendices entre les doigts fermes de la guerrière. Aux propos de la tortionnaire, Tasha ne répondit rien d'autre qu'une morsure délicate du bout des dents infligée au bas de la mâchoire de Natalya, son bassin ondulant lascivement comme pour réclamer davantage d'action.
...Ce qu'elle n'eut pas. L'aînée se retira (non sans s'excuser mollement d'un baiser) et Tasha exprima sa frustration en gonflant les joues comme un hamster. Contrariée, elle fit mine de s'essuyer la joue embrassée et hocha vaguement la tête en guise d'assertion aux propos que sa partenaire lui adressait.
Le dernier baiser échangé, Natalya s'en fut et Tasha préféra faire quelques bonds en avant pour rejoindre la caravane après avoir levé le nez pour sentir l'air une nouvelle fois.


- *** -


L'allumée, féline, n'eut pas de mal à se hisser sur le haut de la chariotte principale en quelques sautillements prestes et agiles, s'asseyant en tailleur sur le toit du véhicule. Une fois placée là, Tasha ne bougea plus et cela alimenta les bavardages des plus jeunes de la troupes -des recrues qui cherchaient à gagner leur pain et qui faisaient leurs armes sur des convois "faciles" comme celui-là. On se demanda ce qu'elle fichait à rester immobile le nez dans le vent et les tétons à l'air, on se mit à glousser ici et là mais on parlait surtout de sa façon de se battre. Après avoir vu Tasha, aucun des jeunes n'aurait eu l'idée d'aller l'embêter... Surtout que tout le monde avait plus ou moins compris que Natalya et son gros flingue n'apprécieraient pas qu'on viennent chasser un gibier qui avait déjà trouvé preneur.

- J'aurai pu dézinguer les mutos moi-même, t'sais, fit une voix goguenarde derrière Natalya. Tu savais que l'avant-poste 15 ne donnait plus de nouvelles ?

Un sourire, une main sur l'épaule. Gregor salua Natalya. C'était un homme que les soeurs connaissaient bien, avec qui elles avaient déjà travaillé par le passé. Il assurait l'acheminement de certains convois et voulait se tourner vers quelque chose de plus tranquille maintenant que l'âge le forçait à se lever 3 fois la nuit pour aller pisser. Gregor aimait dire qu'il était au bout de la route, même si il était toujours plus vaillant que n'importe quel puceau qui prenait la route avec lui. A la différence de beaucoup, Gregor n'avait aucune vue sur l'une des deux soeurs. Il était marié avec une femme qu'il aimait sincèrement et n'avait plus la libido délirante de ses vingt ans. Il appréciait le duo pour ce qu'il accomplissait et pas pour la forme agréable de leurs culs -qu'il matait discrètement de temps en temps, pour le sport.

- Ils ne veulent pas envoyer de patrouilles de reco', ces cons là. Mais je me disais qu'on pourrait aller jeter un coup d'oeil une fois le convoi en sécurité derrière le Filet, mes gars et moi. Et p'têt bien que ta soeur et toi pourraient être utiles. T'en dis quoi, championne ?

Le Filet. La délimitation de la périphérie du Réseau, soit un champ de mines dans lequel seules certaines personnes pouvaient trouver les chemins sûrs. Souvent les conducteurs de caravanes assermentés par les têtes du Réseau, mais beaucoup de personnes comme Natalya et Tasha également, qui avaient bien sûr fait leurs preuves. Le Filet était constellés ça et là de perchoirs à snipers, même si la plupart étaient vides aujourd'hui. Le matériel se faisait rare...
Quant aux avant-postes, ils faisaient office de guet et de frontière pour accéder aux abords du Filet. Ils défendaient le territoire du Réseau et servaient également de refuges aux vagabonds et autres rabatteurs de matos comme les soeurettes. Les hommes et femmes qui y étaient stationnés étaient tous très bien entraînés et il était difficile de les mettre en défaut. Alors, savoir qu'un avant-poste ne donnait plus de signe de vie était foutrement inquiétant. Le 15 n'était pas dans la zone la plus calme non plus, mais avait la chance de ne pas être trop éloigné de la position de la caravane.

Gregor se gratta la barbe et lança quelques ordres à ses recrues pour prendre correctement leurs positions, puis se tourna vers Natalya.

- J'avoue que j's'rai plus rassuré de vous avoir. J'ai des bons p'tits avec moi, mais ils n'ont pas vraiment d'expérience et ont manqué de se pisser d'ssus à l'arrivée des skavens. Pis, hé, y'aura bien une piaule de libre pour toi et Tasha. Vu votre numéro de tout à l'heure, ça ne vous ferait sûrement pas de mal de baiser un peu !

Le vieux baroudeur s'amusait de tout ça. Il se moquait à peine. Petite vengeance après qu'on lui ait collé sous le nez deux sœurs se tripotant joyeusement les parties comme d'autres se serraient la main. Gregor ricana un instant, avant d'interroger Natalya du regard le plus sérieusement du monde. Il fallait que les sœurs viennent.
Ca l'aiderait, au moins un peu, à combattre ce pressentiment poisseux d'inquiétude qui lui collait à la peau depuis qu'il avait entreprit de monter sa petite expédition.

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One Shot / Re : A Final Fantasy [Pv]
« le: vendredi 12 février 2016, 10:32:47 »
Le hurlement odieux du Zolom avait résonné dans les boyaux de la mine, forçant Sieg à accélérer le pas. Au début, il avait pensé à un cri d'intimidation mais avait fini par se raviser : ça ressemblait tout à fait à ce qu'aurait fait une bête blessée et acculée. Sayana était-elle en plein combat ? Il n'avait pas semblé à Warheit qu'elle soit tout à fait au niveau pour inquiéter le reptile, alors que la platine l'affrontait dans les marais, quelques minutes auparavant... Difficile d'imaginer quiconque acculer seul un Zolom alors même qu'un Première Classe peinait à l'affronter. Ceci étant, la platine n'était pas n'importe qui. Pour elle, pour ses gênes, l'évaluation de puissance qui courait au sein du SOLDAT n'avait aucune équivalence. A cette pensée, l'inquiétude étreignit le coeur du tireur, qui cavalait toujours dans les mines et se repérait au son et aux traces de passage du corps écailleux. Si Sayana... avait... perdu le contrôle ? Il risquait de se retrouver face à un adversaire sans commune mesure avec un vulgaire Zolom, qu'il n'avait même pas été capable de blesser. Sieg blêmit, avalant douloureusement sa salive avant de serrer le pendentif qui battait sous sa tenue de combat.
Il espérait ne pas avoir besoin d'utiliser "ça".

Un dernier coude dans une galerie élargie par le serpent colossal et voilà qu'il se retrouve dans une grande salle de la mine de Mithril. Une caverne souterraine qui vient de résonner du bruit de ce qui devait être la chute d'un poids conséquent, dont il découvre l'origine sans peine en arrivant sur les lieux le souffle court et le coeur battant : le Zolom git à terre, baignant dans le sang qui coule tranquillement de son crâne fendu en deux. Sieg ouvre de grands yeux devant le spectacle, avant de réaliser la seconde présence. Sayana est là, oui... Katana relevé en position d'attaque, pupille fendue rivée sur lui alors que les yeux scintillants de l'injection de Mako se dardent sur lui. Instinctivement, Warheit pose ses mains sur les crosses de ses flingues. Le sentiment de danger l'oppresse, l'écrase. Au moindre signal, la platine passera à l'attaque et Sieg le sait très bien ; comme il sait que ses balles ont très peu de chance de la touche, même en comptant sur sa rapidité d'action.

- T-tout doux, Sayana... c'est moi, Sieg... tu... te souviens ? Nous ne sommes pas adversaires....

"Nous sommes juste rivaux", voulu t'il ajouter. C'était faux. Des rivaux sont d'un niveau relativement égal, mais ici la différence de force était flagrante. Il le ressentait jusque dans sa chair, qui se dressait et qui laissait couler la sueur froide de l'inquiétude. Sieg n'était pas sûr que la platine eu perdu tout à fait le contrôle, en vérité. Seulement, un SOLDAT ne pouvait pas risquer la remise en liberté d'une force démesurée et incontrôlable comme celle de Sephiroth et Warheit le savait bien. D'une façon ou d'une autre, il allait devoir maîtriser la clone ici et maintenant. Plus tard, ce serait probablement impossible : si elle recouvrait tous les pouvoirs du légendaire guerrier, personne ne serait plus en mesure de lui barrer la route. Qui sait les ravages qu'elle causerait alors ?

"A mon niveau actuel, je ne vais pas vraiment l'inquiéter. Même mon état de limite ne va pas lui faire grand-chose... je vais devoir y aller à fond dès le début. Bon sang... je ne veux pas l'utiliser, non..."

D'un geste vif comme l'éclair, Sieg tira sur Sayana. Il n'espérait pas la toucher mais seulement la surprendre. Concentrant sa force dans ses muscles inférieurs, le Seconde Classe sauta de côté pour se mettre à courir tout en tirant, faisant couler sur la poitrinée une pluie de plomb. Dans un déclenchement d'aura inattendu, le jeune homme déclencha sa limite de niveau deux, "Shadow Gun" : trois clones temporaires de lui apparurent dans son sillage pour attaquer Sayana alors que lui se mettait à couvert derrière le corps du Zolom, sauta dans les anneaux du cadavre tout en ôtant le pendentif qu'il portait à son cou. C'était une balle de revolver, au corps luisant de ce qui semblait être un éclat de Mako traité spécialement. Il la chargea dans l'un de ses flingues avec habilité et tourna le canon... vers son propre ventre.

"Faites que ça fonctionne..."

Et il tira. La détonation retentit à l'instant même où s'achevait le Shadow Gun, avant que le silence ne plane. Puis, dans un bruit spongieux, une partie du corps du Zolom vola en éclats de viande qui allèrent s'écraser un peu partout dans la caverne dans une gerbe épaisse de sang, dont la retombée dévoila aux yeux de la platine la forme d'un homme dressé mais encore indistinct. Des deux revolvers qu'il tenait en mains, il les combina grâce à un système spécial qui les allongea et en fit sortir une lame, les armes à feu devenant épée improvisée.

- On aurait dû te prévenir...

La voix était plus grave et posée que celle de Sieg, dont la silhouette se reconnaissait à peine. C'était une autre personne qui faisait maintenant face à Sayana, qui devait le ressentir jusque dans ses cellules les plus profondes. La coiffure était presque similaire, mais plus touffue. La musculature était plus prononcée aussi, les yeux makos luisants maintenant d'un éclat presque surréel. Devant la platine se trouvait le seul homme à avoir jamais vaincu par deux fois Sephiroth lui-même... Cloud Strife.

- ...tu n'es pas le seul clone que la Shinra aie créé.

Et, sans un mot de plus, l'homme se mit en garde.


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One Shot / Re : A Rhapsody of War and Fate [PV]
« le: mercredi 27 janvier 2016, 15:48:07 »
Un signe de tête et le duo se mit en ordre de bataille. Tandis que Natalya fonçait en ligne droite comme le char de muscles et de colère qu'elle pouvait être dans ses moments là, Tasha parti d'un saut de cabri vers la droite, complètement à l'opposé de la situation dans laquelle son aînée plongeait, fusil à pompe à la main. Inutile pour Natalya de s'en faire : sa cadette avait sa façon de procéder en toute chose et il était tout bonnement inconcevable qu'elle la laisse tomber. La chamane ferait ce qu'elle avait à faire de la façon qu'elle estimait la meilleure et la mieux calculée selon elle, mais serait toujours là pour couvrir les arrières de son amante et partenaire.

Les skavens furent surpris de l'arrivée de Natalya dans le jeu, qui cassa le dos de l'un des leurs avant d'en dégommer un autre à l'aide de son arme à feu. Les caravaniers furent soulagés et profitèrent du flottement dans la harde poilue et baveuse pour reprendre la bataille, s'engageant à la machette et à la hache improvisée contre les gourdins métalliques et autres coutelas de fer rouillé et crottés. Leur nombre étant encore tout à fait supérieur, les rats continuèrent la mêlée sans reculer : deux se ruèrent sur Natalya alors qu'un troisième était parvenu miraculeusement à saisir le corps de son fusil pour tirer dessus et l'empêcher de faire feu correctement. Les agresseurs tentèrent de fondre sur elle en profitant de l'ouverture ainsi créée pendant que le gros de leur troupe acculait une nouvelle fois les caravaniers, une lance faite d'un vieux tuyau tuant l'un d'eux, son corps s'écrasant bruyamment contre la vieille camionnette que l'attaque Skaven avait renversé sur le côté. Cris et pleurs se joignirent aux gargouillis de victoires des rats mutants, jusqu'à ce qu'un autre cri venu de nulle part ne surprenne tout le monde !

- OUHWAOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUH !

Tasha venait de bondir avec son couteau de chasse d'une main, fourrant la gueule du revolver dans la bouche du rat le plus proche de l'autre. La balle lui explosa la boîte crânienne dans une gerbe de matière cérébrale et d'esquilles d'os mais déjà la chamane continuait son assaut, faisant face à deux skavens qui tenaient à lui régler son compte. Trop lents pour la chamane. Elle plongea au moment où les rats essayèrent de l'éventrer et se retrouva derrière eux, sa lame filant dans la nuque de l'un des rongeurs pour en sortir dans un arc de cercle afin d'égorger le second, la chamane tournant sur elle-même comme une ballerine. Un nouveau coup de feu vint à rugir, débarassant Natalya de l'un de ses assaillants, achevant ainsi la chorégraphie sanglante de l'allumée dont les yeux étaient écarquillés et la langue pendante pendant qu'elle regardait les rats humanoïdes restants. Elle n'était pas debout, mais dans une curieuse position à semi-accroupie, le tout donnant à sa dégaine destroy et ses peintures de guerre à l'huile de moteur une étrange aura malsaine.

- Natalya dire que vous... MOURIR ! HAAAAAAAAAAAAAAR !

Détendant ses belles jambes galbées, elle fit semblant d'attaquer... Ce qui sembla suffisant aux Skavens pour détaler en couinant. Leur nombre avait été drastiquement réduit par les deux femmes en un éclair et ils n'étaient pas assez courageux pour continuer l'assaut, même si leurs chances étaient encore loin d'être tout à fait nulles. Les ravitailleurs se précipitèrent sur le cadavre de leur ami mort, un d'eux trouvant toutefois la force d'approcher Natalya pour la remercier. L'homme (les soeurs le connaissaient un peu, un brocanteur âgé mais relativement sympathique) semblait se méfier de Tasha, qui avait déjà rejoint son aînée. Collée à elle, la chamane écrasait le moelleux de ses seins nus sur l'un de ses bras, sa main glissant déjà sous la ceinture de Natalya pendant qu'elle lui léchait la joue avec application. Sa façon de s'assurer qu'elle allait bien, le public éventuel n'ayant jamais empêché Tasha d'être aussi incestueuse qu'indécente.
Ainsi, ses doigts caressaient déjà l'orée du sexe de l'aînée quant l'homme s'adressa à elle, feignant de ne pas voir ce spectacle déplacé.

- M-merci, Natalya... vous... vous retournez au Réseau ?

Une jeune fille et un garçon vinrent rejoindre le vieil homme, ne sachant pas trop quoi penser du numéro de Tasha. Visiblement, l'ado n'était pas sans apprécier, le feu aux joues et le regard fuyants. Ils adressèrent leurs remerciements un peu évasif aussi, le vieillard continuant.

- F-faites attention... y'a plein de Skavens en ce moment... la milice dit qu'ils préparent quelque chose... La route n'est pas sûre du tout, on a eu de la chance d'arriver là...
- Il faut que vous nous aidiez
, enchaîna la jeune fille qui semblait presque indifférente à la scène, malgré les tétons qui pointaient sous son haut débraillé. On a de la bouffe à ramener, on a trouvé des rations sèches de l'armée !

6
One Shot / Re : L'initiation de Ren Kekô [PV]
« le: mardi 19 janvier 2016, 13:22:34 »
Fuir, fuir vite et loin pour laisser ce repaire de tarés et le souvenir de cette désastreuse soirée. Ren n'avait que cette pensée en tête alors qu'Honey s'éloignait et que Belinda revenait lui tenir la jambe. Comment pouvait-on apprécier cet univers sordide, ces écoeurantes odeurs de pisse, de foutre et de sueurs mêlées aux parfums capiteux et bon marché qui à eux seuls suffisaient à dégoûter n'importe quelle personne normalement constituée ? L'Assmazing était... était... Ren n'arrivait pas à trouver de qualificatif assez cru pour qualifier ce putain de trou à rats, où il lui semblait voir une vieille pute mal fringuée se faire pisser sur la jambe en ricanant. A la rigueur, Belinda et sa gentillesse (factice certes, mais lui commençait à la percevoir comme un peu authentique) lui semblaient être les choses les plus classes du coin. C'était dire à quel point l'endroit relevait du dégueulis social mâtiné d'une belle couche de merde grasse.
Il se concentra sur elle qui le recoiffait, retenant un hoquet de dégoût devant son aisselle luisante de sueur. Elle le recoiffa et l'invita à venir. Où ? Ren n'eut pas le temps de poser la question que déjà il quittait avec elle le comptoir pour s'engager dans le corridor des chiottes.

Kekô n'aurait jamais pu répondre, si on lui avait demandé à ce moment là ce qui était le pire. Les putes ? L'odeur immonde de vieille urine ? Les bruits de succion infâmes digne d'un porno amateur ? Le dealer qui proposait sa came comme un boulanger ses croissants ? Ou le baiser goulu et forcé que lui infligea Belinda, langue à l'appui ? Il ne partagea rien avec elle, sa langue restant inerte et ses yeux écarquillés sous la surprise. La gangurô se retira, calant sa main sur sa queue comme si elle venait d'acquérir un nouveau jouet. Ren resta là à ne pas bouger, tiraillé par l'envie de cracher à terre. Il n'en fit rien, de justesse.

- Ok mon chéri... Je t'aime bien tu sais ?... Je pourrais même te revoir en dehors de ce trou à merde... Ce sera 300 yens la pipe, 500 yens on baise... Et si tu as des trucs bizarres on verras. Je suis clean, mais si tu veux...
- Des trucs... bizarres ? A-attendez, il y a méprise, je ne veux p-pas coucher ou...ou...payer !


Trop tard. Le petit pigeon ne s'étant pas tiré assez vite, la chatte de gouttière lui asséna le coup fatal dans un nouveau baiser vicieux, faisant glisser sur sa langue ce qu'il senti vaguement être comme une petite pilule. Ren protesta et repoussa violemment Belinda en arrière mais la presque bonne connaissait son affaire ; il se retrouva contraint d'avaler le cachet qui lui collait au palais et en blêmit avant de tousser en espérant sûrement que cela l'aiderait à évacuer.

- T'es qu'une pute, tu m'as drogué ! Salope ! Sale pute ! Je vais prévenir les flics, t'es dans la merde !

Ren cracha, molarda même. Les gens autour semblaient s'amuser de sa réaction plus que de le plaindre, ricana à ses malheurs tandis qu'il avait l'impression que la tête lui tournait. Vomir. L'idée lui vint comme un flash et il se rua sur les chiottes les plus proches -celles d'Honey, qui était agenouillée sur de vielles capotes qui collaient à ses collants déchirés pendant qu'elle pompait comme une affamée la queue qui sortait d'un trou dans le mur. Le spectacle, étrangement, excita Ren qui se rendit bien vite compte qu'il bandait si fort que l'étroitesse de son jean lui faisait mal.
Sortant de la cabine de WC sous l'oeil intéressé d'Honey, Kekô ne trouva rien de mieux que de sortir sa queue (sacré morceau en plus) sous les sifflets approbateurs. Il avait chaud, il avait envie... Tellement envie de baiser que même la vieille pute sans âge aux nichons flasques lui semblait envisageable. Heureusement pour lui, son esprit était encore un peu rationnel. Assez pour foncer pine à l'air sur Belinda, la collant contre le mur alors que son gland frottait son ventre.

Il attrapa les seins gonflés à deux mains et se mit à les pétrir durement tout en s'excitant de plus en plus, promettant à cette petite pute de Belinda de lui faire regretter tout ça, précisant qu'elle était une chienne qui allait morfler au bout de sa bite.

L'initiation de Ren Kekô pouvait commencer.

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One Shot / Re : Par deux toujours ils vont [PV]
« le: mardi 19 janvier 2016, 12:44:54 »
L'Onslaught, Kaelhula l'avait repéré du coin de l'oeil tandis qu'elle manoeuvrait le Ravenclaw dans la nuée de chasseurs individuels qui tentaient de les abattre, constatant non sans soulagement que Talon tenait ses promesses quant aux frappes d'artillerie. Il fallait bien le dire, la sith leur sauvait autant la vie en faisant rugir ses canons qu'elle ne le faisait en tirant sur le manche de direction ! Sangwiss s'étonna un peu de l'étonnante efficacité de leur duo nouveau-né mais finit par s'en féliciter ; grâce à cela elles restaient en vie en plus d'infliger des dégâts au camp adverse. Certes, le nez menaçant de L'Onslaught lui avait fait perdre un moment son petit sourire en coin. Toutefois, l'état général de l'Uramettria n'avait rien pour l'encourager à se féliciter de leur défense acharnée. Le cargo encaissait les assauts et perdait par morceaux entiers des pans de sa coque, chaque minute de conflit écoulée ne l'en rendant que plus vulnérable à un abordage.

Elle resta quinze secondes de trop focalisée sur le cargo mis en pièce et son radar cria trop tard la détection de la salve de missiles qu'avait craché le gros porteur ork. Kael revint brutalement à ses instruments mais n'eut que le temps de cracher un "PUTAIN !" entre ses dents... Avant que les missiles ne soient détournés ! Comme manipulés par un drôle de marionnettiste qui tirait des ficelles invisibles, les cylindres explosifs allèrent régler leur compte à des Rapineurs non loin, libérant deux fronts pour le Ravenclaw qui ne perdit pas l'occasion de reprendre la danse. Alors que leur petit vaisseau bi-place était toujours sous la menace d'un Onslaught qui ne serait pas détruit par leur pauvres armes embarquées, Talon commença à parler. La Force, le talent inexploité qu'elle disait avoir senti chez Kael'. Des conneries que la belle mercenaire prenait pour quasiment religieuses, pour ne rien cacher. Elle ricana en esquivant une salve de laser.


- Regarde…

- Vas-y chérie, j'ai les deux yeux sur le spectacle.

Un bip répétitif lui indiqua alors que Talon avait désactivé son système de visée. Elle s'apprêta à l'insulter copieusement de les mettre autant dans la merde quand une torpille à photons quitta le Ravenclaw pour prendre la direction de l'Onslaught. Le missile esquiva tous les Rapineurs qui auraient put la faire exploser prématurément et... et... incroyable ! Filant avec une adresse inconcevable pour un simple tir, la torpille vint se faufiler dans la gueule cracheuse de feu du mastodonte qu'elle fit exploser violemment, entraînant une destruction aussi brutale que jouissive du mastodonte.


- Tu es une guerrière qui a la Force en elle, Kaelhula… Et, outre la forme agréable de ton cul, c’est pour ça que je tenais à sortir avec toi. Avec ton énergie, ta passion, tu seras une magnifique guerrière.

- C'est toi qui...? elle n'acheva pas, sentant que c'était parfaitement inutile. Elle s'humecta les lèvres, se retrouvant piquée au jeu de la révélation. Ok. Disons que je suis intéressée. Tu connais quelqu'un capable de me former, Talon ?

Son sourire s'étendit légèrement comme sa voix adoptait un ton provocateur. Autour d'elles, les Rapineurs s'affolaient. Les chasseurs se dispersaient, leurs têtes coupées avec la perte de l'Onslaught. Entre ça et le Warboss tué un peu avant, les deux femmes enchaînaient les succès et Kael les acrobaties, permettant à Talon de tirer tout son soûl sur les chasseurs ennemis pendant qu'elles discutaient presque tranquillement. La scène était irréaliste, même pour Kaelhula... Qui, toute aussi bravache et fanfaronne qu'elle fut, était attirée par les manieurs de Force depuis toujours. Ce n'était pas pour rien qu'elle affichait un sabre façonné dans une matière qu'on prétendait apte à résister à leur sabre. Si elle n'avait jamais sû comment suivre un de leur enseignement, l'idée de défier à l'épée Sith comme Jedi était loin de lui déplaire. Et voilà qu'aujourd'hui, une sith dont elle avait pu considérer de visu les talents la reconnaissait comme ayant du potentiel à exploiter ? Ca lui plaisait. Mieux, elle en mouillait.
Frottant ses cuisses l'une contre l'autre sous l'envie, elle reprit la parole.

- Sauvons ce qu'il y a encore à sauver sur le cargo. Ensemble. Disons que je vais suivre tes ordres par curiosité et que je me ferai ton cul par intérêt. Toi, tu verras si tu as raison sur mon compte. De là, nous parlerons. Deal ?


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One Shot / Re : A Rhapsody of War and Fate [PV]
« le: mardi 19 janvier 2016, 12:04:49 »
Il n'était rien que Tasha appréciait plus que les promesses de Natalya, qu'elle mettait un point d'honneur à tenir. Et la chaman appréciait les paroles données et respectées, même si elle donnait l'air de ne pas y toucher. Quant aux promesses de baises sauvages, assurément ses préférées, l'allumée mettait tout en oeuvre pour les rappeler à son aînée... ou pour lui en faire contracter toujours plus pour être sûre de pouvoir la grimper, bien qu'elle n'avait pas à user de stratagèmes particulier pour donner envie à sa soeur de lui ouvrir ses cuisses. Avec le temps, les deux savaient attiser le foyer de l'autre. Tasha, particulièrement espiègle, ne manquait pas d'ingéniosité pour pousser Natalya à la faute. Combien de fois l'avait-elle provoquée dans des lieux incongrus, même peuplés ?
A voir la rude Natalya, on aurait jamais pensé qu'elle puisse ainsi succomber à des avances. Elle toujours si stricte, si effrayante quand elle dressait ses épaules carrées ou jouait de ses muscles... On entendait beaucoup de personne la critiquer, dans le Réseau. C'était maintenant Tasha qui la défendait des mauvaises langues (sans qu'elle ne le sache, parfois), jouant des poings comme l'aurait fait sa soeur pour elle. Parfois, plus joueuse, elle se contentait d'attraper la combattante pour un long baiser sulfureux, qui ne manquait pas de faire taire les bavards impénitents qui pensaient que Natalya "l'Ours" ne savait pas s'amuser.

Du baiser que Natalya lui imposa là, Tasha fit mine de se retirer et de protester. Idéal pour agacer sa soeur et la forcer à l'accepter, la chaman ouvrant les lèvres pour partager le ballet lingual et vicieux, la faisant "payer son outrage" en plaquant une main sur le ventre de Natalya avant de la glisser par-dessous la ceinture et la bordure de son pantalon, venant presser le delta de son sexe du bout de ses doigts, marquant le replis de son abricot tandis que l'aînée s'étouffait à l'embrasser. Elle faisait filer dans son con tendre la première phalange de son majeur quand Natalya se retira dans un soupir, Tasha lui mordant la lèvre inférieure par provocation avant de reculer la tête, leurs bouches liées par un léger filet de salive qui s'estompa de lui-même.
La chaman se sentait toute disposée à continuer leur petit jeu pour débuter la journée, mais le contact froid du revolver dans sa paume libre la poussa à abandonner la culotte de Natalya en grognant de frustration et d'agacement.

- Pas bang-bang ! N'aime pas ça et toi, tu sais !

Elle bougonna sans chercher à protester davantage. Quand Natalya lui imposait quelque chose, Tasha savait que ce n'était jamais sans une bonne raison. Et que ça lui plaise ou non, elle écoutait sa grande soeur. Prenant le flingue en éloignant son doigt de la gâchette, elle fit presser le canon contre le sexe de la guerrière à travers le pantalon, caressant assez fort pour qu'elle ressente le contact malgré les couches de tissu, la regardant d'un oeil pétillant de malice.

- Bang-bang se payer... cher...

Elle poussa un peu plus l'arme tout en approchant les lèvres, avant de retirer soudainement le tout et de lécher la joue de Natalya. D'un bond en arrière, Tasha la priva de tout contact et prit la tête de la route, remontant le petit chemin de terre puis l'ornière de buissons que les soeurs avaient traversé la veille quand elles avaient eu à penser à la nuit qui allait tomber. Si proche du Réseau, les routes principales étaient relativement sûres, surtout en début de journée. La chaman attendit patiemment sa soeur avant de marcher à ses côtés sur le goudron défoncé par le temps et couvert d'une fine pellicule de neige -tout ne fondait pas encore.

Durant deux bonnes heures, les complices purent évoluer sans mal. Comme toujours, Tasha parlait pour deux. Elle évoquait la décoration de leur cabane dans le Réseau (elle voulait, avec l'argent que la récup' allait leur faire gagner, acheter de nouveaux bougeoirs) et passait sur Vlad', un gentil garçon qui avait des vues sur Natalya et qui espérait rien de moins que se la faire avant d'intégrer leur équipe de récupération. Le petit malin avait pour ça approché Tasha pour se la mettre dans la poche avec force chocolat, ration aussi rare que précieuse. Et Tasha, en bonne amie intéréssée par le cacao promis, tentait de pousser sa soeur à assouvir les fantasmes de Vlad... Tout en sachant qu'elle ne risquait pas d'accepter et qu'elle en aurait été jalouse. Elles en plaisantaient quand Tasha se figea soudainement, attrapant d'un coup sec le poignet de son aînée pour la forcer à s'arrêter. Nez en l'air, elle reniflait bruyamment, son beau visage maintenant fermé.
Quelque chose clochait, mais il fallait d'abord la laisser faire. Toujours.

- Rester là.

C'était un ordre sec qu'elle donna à Natalya en la lâchant, allant courir jusqu'à une petite bordure de terre non loin dans laquelle elle s'accroupit pour passer les doigts avant de renifler et de parler seule. Finalement, d'un grand mouvement de bras, elle fit venir vers elle sa soeur.

- Skaven, dit la terre. Sang dans l'air. Eux pas loin, peut-être cachés. Peut-être attaqué caravane. Elle tendit le bras vers la petite forêt décharnée, au loin. Odeur de fumée.

La situation était compliquée. Les Skavens, ces hommes rats issus des pires mutations n'étaient certes pas très forts mais tout à fait vicieux, en plus d'être lâches et fourbes. Tasha ne les ayant pas cernés avec précision, il y avait une bonne chance de les éviter et de s'éviter les soucis. Seulement, la chamane avait parlé d'une caravane... Et les caravanes qui allaient et partaient du Réseau étaient souvent dédiées au ravitaillement, donc d'une importance capitale pour ceux qui vivaient là. Tasha leva son regard vers sa soeur, attendant qu'elle décide. Fuir et avancer en s'évitant des complications mais en laissant une caravane dans la détresse, ou aller voir pour donner un coup de main et aller au-devant d'ennuis ?
Malheureusement pour Natalya, c'était invariablement à elle qu'échouaient les décisions cruciales de leur petit groupe.

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One Shot / Re : A Rhapsody of War and Fate [PV]
« le: lundi 11 janvier 2016, 01:45:36 »
Tasha aimait bien dormir. Non pas qu'elle soit sérieusement flemmarde, mais elle appréciait bien peu de choses autant que le repos qui délassait ses membres alourdis par les heures de marche. Elle adorait se rouler en boule dans les peaux de bête épaisses et se pelotonner contre le corps puissant de Natalya, laissant sa gorge rouler le ronronnement d'appréciation qu'elle ne manquait jamais de pousser avant de tomber dans le sommeil réparateur. Souvent, elle passait les mains sur les formes de son aînée et finissait par en loger une sur l'un de ses seins, l'apposant sagement. Une sorte de doudou infantile et moelleux, qu'elle maltraitait parfois quand une envie des plus indécentes enflammait son bas-ventre. Le moment du coucher était sacré pour Tasha, qui mettait un point d'honneur à s'assurer qu'elles pourraient s'allonger et le rester. Dans le cas contraire, la jeune femme préférait ne pas dormir et veiller. Etre dérangée après le coucher la plongeait dans une humeur noire.

Plus que le repos, Tasha aimait Natalya. Dans ce monde chaotique et froid, sa solide aînée était son phare, son point de repère, son refuge, le brasier qui la réchauffait du coeur à l'âme. Il n'était rien que Tasha ne pouvait faire si c'était sa Natalya qui le lui demandait, même si elle la boudait parfois pour une bêtise oubliée une heure après. Envers sa soeur, Tasha ne concevait pas une once de rancune qui n'aurait finit par s'envoler au moindre prétexte.
Natalya avait toujours été là pour sa soeur, ce qui n'avait pas été facile. On disait Tasha un peu perchée, perdue dans un monde à la lisière de celui-là et d'un autre nommé folie. Elle faisait parfois des choses qui n'avaient de sens que pour elle, semblait savoir lire dans les os et autres moyens de divination, évoquait des entités que personne d'autre ne savait citer... Tasha était une sorte de chaman déglinguée, que la vie avait privée d'une partie de la raison en échange d'une habilité effrayante à survivre ainsi que d'une prédisposition à des colères particulièrement violentes. La mystique était ravagée mais aimante, attachante quand on arrivait à l'appréhender un peu. Séduisante aussi, malgré ses peintures tribales faites à l'huile de moteur et ses cheveux emmêlés, ornés de petits ossements et même quelques fois de restes d'animaux morts. Elle ne se vêtissait que peu malgré le froid, gardant un vieil imperméable doublé de fourrure et décoré de tout un tas de saloperies glânées au fil du temps, recouvert d'une peau d'ours. Chaud et confortable. De quoi la laisser nue sous cette carapace, simplement couverte d'un pauvre pagne "pour le principe".

Le principe tenait en une mutation. Une verge ordinaire, appendice ingrat et déplacé sur un corps harmonieux et excitant. Une pine qui lui avait valu des brimades orales et des passages à tabac que Natalya avait achevé avec brutalité, défendant Tasha envers et contre tout. Et si maintenant la chaman savait jouer à merveille du couteau de chasse pour se défendre, elle n'en gardait pas moins l'amour sans bornes que sa faiblesse d'antan avait fait croître en guise de reconnaissance envers l'aînée. Le temps s'était écoulé, la puberté les avaient saisies et leurs corps s'étaient unis le plus naturellement du monde dans la continuité de leur relation. Elles n'en avaient été que plus inséparables, faisant de leur duo de ramasseurs le plus fonctionnel du Réseau.

Remuée à l'épaule par sa grande soeur, Tasha se ramassa un peu plus sur elle-même en grognant, donnant un petit coup de rein pour échapper à la torture du réveil. Elle y céda pourtant une minute après, se redressant dans la brume du matin pour s'étirer en baîllant la bouche grande ouverte dans un ballotement de poitrine. Une fois debout, elle déposa un baiser sonore sur la joue de Natalya et récupéra sa tenue pour s'en couvrir, attachant à sa taille nue le ceinturon qui supportait le fourreau de son fidèle couteau. Elle avala un guignon de pain glâné comme une voleuse dans leur réserve et fit passer le tout avec un peu de neige fondue, se tapant le ventre dans un sourire satisfait comme si elle venait de faire un festin de roi.

- Tasha n'en peut plus, bidon touuuuut plein !

Sans hésiter, l'allumée passa la porte de la petite cabane et se livra au rituel qui rythmait invariablement leurs mâtinées tandis que les soeurs étaient en exploration : elle se dressa sur la pointe des pieds et sortit le bout de la langue en levant la tête vers le ciel, restant ainsi une poignée de seconde. Puis retomba lourdement sur ses talons, se tournant vers Natalya les poings sur les hanches et les tétons en avant.

- Vent dire que nous pouvoir y aller ! Route bonne, aujourd'hui. Se méfier des lapins, dire le vent.

D'un hochement de tête sec, elle mit fin à la prédiction et vint sautiller gaiement vers Natalya pour lui saisir le bras, lui volant un baiser.
L'aînée le savait bien ; les prophéties éphémères de sa sœur n'étaient pas sans avoir une certaine valeur. Elle l'avait constaté à plusieurs reprises déjà, même si il arrivait à Tasha de se tromper de temps en temps. Que cela tienne d'une communion réelle avec le vent ou simplement d'un instinct très aiguisé conjugué à une bonne dose de chance, la chaman avait quand même un don que l'explorateur avisé jugeait bon de ne pas négliger !

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One Shot / Re : Par deux toujours ils vont [PV]
« le: dimanche 10 janvier 2016, 00:57:29 »
- Tu es douée.
- On ne fait pas mon métier aussi longtemps sans un minimum de talent.

D'un mouvement sec du poignet, Kaelhula chassa le sang qui tâchait sa lame, laissant sur le sol métallique une traînée rougeâtre. Autour des guerrières, les BoyZ désorganisés tentaient pour certains de fuir, pour d'autres de combattre quand même. Ceux là se frottaient aux mercenaires à qui Talon et la mercenaire avaient offert l'avantage du nombre et du moral en massacrant les troupes adverses et peu-à-peu, les reliquats de cette première tentatives d'abordage se résumèrent à des corps fumants des coups de blasters parmis les membres tranchés qui versaient encore quelques litres d'hémoglobine sur le plancher. Une bonne chose de faite, mais qui n'était jamais qu'une pause dans le rythme infernal de la bataille, qu'une secousse puissante ramena à leurs esprits. L'Uramettria était toujours assaillit et la précieuse cargaison en danger, malgré la présence de Talon parmi les défenseurs.

- Je pilote mieux que je ne joue les artilleurs. Tu me dis où aller et je t'y amène. Tu canarderas, je me chargerai de nous garder en vie.

Elle observa la main tendue de son étrange regard noir constellé d'éclats d'or, avant que ses jolies lèvres n'étendent un fin sourire sur ses lèvres pulpeuses. Si Kael' ne redoutait pas spécialement les sith, elle appréciait les capacités martiales. Et cette Talon avait l'air d'avoir un état d'esprit qui ne manquait pas de la séduire.... Aussi serra t-elle sa main bien volontiers après avoir rengainé son sabre de kolto dans le fourreau dorsal qui se trouvait sur sa combinaison.


- Kaelhula Sangwiss, lui dit-elle en rangeant son blaster dans le holster de cuisse. Allons-y.

S'étant arrogé la place de pilote, la mercenaire mena sa partenaire improvisée vers l'engin qui lui semblait le plus adapté et c'est en quelques foulées que les femmes se retrouvèrent devant un vieil Ravenclaw corellien, une bête au design grossier que le Cartel Khan affectionnait pour sa maniabilité étonnante malgré son gros cul blindé. La présence de plusieurs types de canons blasters actionnés par un artilleur indépendant rendait ce modèle redoutable pour une équipe rôdée et Kael le savait parfaitement. Si elle ne doutait pas de ses propres capacités derrière le manche, il lui faudrait compter sur Talon pour assurer leur défense. Vu la nuée de Rapineurs qui s'excitaient là-dehors, il allait falloir un peu plus que du talent de pilotage pour s'en sortir vivant.

Faisant signe à la twi'lek de s'installer à son poste de tir -une petite cabine un peu surélevée par rapport au cockpit de vol, les deux étant de toutes façons reliées par une petite échelle et un sas ouvert- Kael' attrapa quelques mercenaires pour les invectiver et donner quelques ordres afin de leur ouvrir les portes. Désignant Talon comme étant l'ordonnatrice directe, la mercenaire s'épargna les soucis d'organisation hiérarchique ; personne dans cette troupe de glandus n'irait penser à discuter les ordres d'une Sith qui avait ramassé la moité de l'invasion ork à elle seule. Quelques minutes plus tard, Kael était prête à quitter le quai, reliée par radio aux contrôles de l'Uramettria. En diverses manœuvres rapidement accomplies, la belle fit vrombir les réacteurs du Ravenclaw. En extérieur, les défenses du convoyeur située au niveau de la gueule de la baie se mirent en branle et ouvrir un passage de lasers lourd pour le chasseur, que Sangwiss poussa. Comme une flèche, le bi-place fonça vers les étoiles après un rapide avertissement oral de la pilote à son tireur.

D'entre ses dents, Kael' poussa un sifflement admiratif presque malgré elle. Les chasseurs Rapineurs constellaient les alentours de l'Uramettria et il fallut qu'elle manœuvre presque à la première seconde de la sortie pour éviter une salve de tir en piquant violemment vers le haut, utilisant ses commandes de tir pour jouer des canons placés sur le nez de son engin, pulvérisant une navette ennemie dans l'acrobatie. Concentrée, la mercenaire se mit à jouer sur les manettes de vols pour naviguer entre les assauts adversaires que Talon avait pour mission de repousser.


- Alors, beauté, je te dépose où ?

La sith avait proposé la sortie et Kael' avait accepté bille en tête. Maintenant, il s'agissait de savoir ce que la Twi'lek envisageait de faire, tout en s'assurant de ne pas se faire descendre bêtement. Au vu du nombre de Rapineurs, la survie des combattantes n'était absolument pas assurée, mais cette donnée conférait à la situation un piment qui excita Kael. Enivrée par l'adrénaline, elle entreprit de foncer sur une première vague d'opposants, calculant ses esquives au dernier instant.

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One Shot / Re : Par deux toujours ils vont [PV]
« le: jeudi 07 janvier 2016, 14:34:18 »
"WAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAGGGGHHH !!!"

Le hurlement grondant roula sur les murs du quai d'embarquement, reprit en écho par les Orks qui l'entonnèrent avec une férocité guerrière renouvellée. Kael' marqua un temps d'arrêt sous la surprise, ce qui manqua de lui faire perdre la tête alors qu'une hache courte lui était lancée, passant à un cheveux de son joli minois pour aller se loger violemment dans le corps d'un mercenaire anonyme qui fit un bond sous le choc, avant d'aller rouler dans les pieds des assaillants avant d'y être piétinés. La guerrière répondit au lanceur par un tir de blaster, ce qui lui donna le temps de contempler quelque chose qu'elle espérait secrètement ne pas avoir arriver si tôt dans le jeu...
Le Warboss de cette phalange de Rapineurs, dont les Boyz avaient été rejoins par des MadboyZ gavés de dynamites et autres explosifs. Là, même l'acharnée bretteuse devait reconnaître que la situation se corsait rudement. Et ses compagnons d'infortune n'en pensaient pas moins, certains reculant ouvertement devant le regain d'agressivité des troupes vertes qui s'étaient gonflées avec l'arrivée de nouvelles navettes d'abordage.

Kaelhula serra les dents et crispa la main sur la poignée de ses armes. La situation était perdue pour les défenseurs mais la belle en combinaison moulante ne se livrerait pas sans combattre. Elle allait réduire le nombre des Orks non pas pour la mission mais par simple orgueuil, quitte à tomber sous leurs coups. Elle ajusta sa position de garde et le vinyl de sa tenue se tendit sur le galbe parfait de ses jambes, arrondissant le volume généreux de ses seins dans le même temps. Se ramassant sur elle-même, la féline bretteuse s'apprêtait à s'élancer quand quelque chose se passa. Une forme rouge et noire atterit devant elle, relevant le magnifique cul qu'elle laissait reposer dans le cuir sombre de ses chausses. Kael n'eut que le temps de laisser filer un sifflement appréciateur et de repérer les lekkus tatoués que l'inconnue repoussait l'assaut kamikaze d'un MadboyZ, l'envoyant s'exploser sur l'un des siens... sans même le toucher ! Cela l'étonna durant la demie-seconde qui précéda la naissance de la lame d'énergie, qui expliqua les capacités de la Twi'lek qui s'était déployée devant elle. Sith. Voilà qui serait un renfort bienvenue.

L'écarlate aboya ses ordres en s'adressant directement à elle et Kael lui répondit en soupirant avant de rejeter ses cheveux en arrière, ouvrant ensuite le haut de sa combinaison pour se sentir plus à l'aise. Le renflement ferme de ses seins ainsi exposé, on y apercevait la sueur qui y perlait et roulait, disparaissant dans le vallon étroit qui se meuvait au fil de sa respiration accélérée part l'agitation de la bataille.



- Ton sabre et ton cul, dit-elle dans un sourire carnassier. Il va me falloir au moins ça pour me calmer. Les chefaillons improvisés ont tendance à me foutre en boule.

Pas le temps d'aller plus loin dans l'échange de civilités. Talon s'était lancée à l'assaut sans attendre et les Orks avaient reprit leur attaque, empêchant Kael' de se concentrer sur autre chose. D'un coup, la guerrière se détendit pour fondre sur la première ligne qui lui tombait dessus. Son coup de lame ouvrit la gorge du plus proche des BoyZ, le sang verdâtre giclant sur son assassin qui déjà faisait rugir le blaster pour allumer deux autres cibles qui tombèrent à terre, le front et l'orbite creusés par le laser bleu craché par le Petterku. Elle avait de la chance : l'attention Ork se rivait bien plus volontiers sur la Sith, que la Force soutenait tandis qu'elle ravageait leurs rangs compacts. La mercenaire s'accorda le temps d'un regard sur la furie écarlate alors qu'elle avait plongé sa lame dans l'estomac d'un MadboyZ égaré, répandant ses entrailles visqueuses sur le sol en se retirant. <Joli>, pensa t'elle en se détournant du spectacle d'une rare efficacité pour remonter vers le Warboss qui se séparait d'une bonne partie de ce qui lui servait de garde pour l'envoyer abattre Talon. Des ouvertures vers le gros tas aux implants cyber, qui n'en restait pas moins dangereux pour autant.

Son avancée fut relativement facile, mais l'arrivée au niveau du Warboss s'accompagna de quelques complications. Le colosse était retors et relativement futé : alors que deux BoyZ s'interposaient entre lui et Kael, il lança sa pince mécanique à travers eux, les déchirant alors qu'il visait la taille de la combattante qu'il n'aurait pas tardé à séparer en deux si elle n'avait pas eu la présence d'esprit de bondir. Prenant appui sur la main modifiée, elle sauta une nouvelle fois en armant son bras au sabre pour porter un coup qu'elle espérait d'entrée de jeu fatal, visant le cou du boss. Ce dernier se protégea dans un réflexe d'une rapidité étonnante pour sa masse et la lame de kolto ne rencontra rien de plus que la cognée d'une hache, qui la repoussa en arrière.
Kael parvint à se rétablir au terme du saut, faisant crisser le vinyle qui l'habillait alors que son bassin remontait en moulant exagérément la courbe de son cul, qu'on devinait nu sous la combinaison.


Ce fut à l'Ork de charger, poussant Kael à adopter rapidement une position de garde alors que l'autre chargeait comme un boeuf gavé aux hormones, bousculant ses troupes en donnant de l'épaule et en hurlant. La mercenaire ne put que noter la démarche curieuse qu'il avait, avant de le scruter et de comprendre ce qui le poussait à courir si curieusement.
<Il bande>, constata t'elle avec amusement. <Et regardez moi cette queue énorme...> Le bout fin de sa langue passa légèrement sur la pulpe de ses lèvres alors que naissait en elle une idée cruelle mais jouissif. Ce crétin de Warboss ne protégeait pas sa pine, qu'il avait de vraiment massive. A tel point que son érection puissante le gênait dans ses mouvements, exposant un point faible aussi sordide qu'inattendu. Il n'en fallut pas plus à Kael' pour courir à la rencontre de l'Ork, courant avant de se laisser glisser sur les genoux, à même le sol. Sa glissade poussa le Warboss à ralentir, sa verge comme une lance frôlant le visage de la mercenaire qui se retrouva nez-à-nez avec son bas ventre et l'odeur écoeurante qu'il exsudait. La position de la femme le fit arrêter son assaut. Comprenez, sa bite était juste à portée de cette bonne petite bouche... Il hurla son contentement et Kael vint en élargit son sourire en se relevant, lascive, contre le colosse qui n'en bandait que de plus belle à sentir les seins fermes rouler sur lui.

- BAISEEEEEEEER, BAAISEEEEEEEEEEEER !
- Oui, j'espère que tu l'as fais avant l'assaut et que c'était bon, pour une dernière fois.


Il ne comprit que trop tard. Vive et puissante, Kael changea de position après avoir rengainé son Petterku pour pouvoir saisir le manche de son sabre de Kolto à deux mains pour livrer le plus de puissance possible dans une frappe ascendante. L'acier gris trancha la queue à la base et lui entailla violemment la mâchoire et l'oeil dans le même mouvement, qui se solda par un coup de genou que Kael lui porta en pleine estomac avant de bondir en arrière.
Le Warboss gueulait assez fort à présent pour couvrir tous les bruits qu'on entendait sur le quai, malgré la férocité des combats. Et bien qu'il se tenait le moignon de queue de sa seule main organique, la violente érection dont il était si fier quelques minutes auparavant le saignait à présent à blanc.

Plantant la pointe de son arme dans la pine tranchée qui dégorgeait l'hémoglobine qu'elle contenait encore, Kael l'envoya aux pieds de Talon. Trophée ou avertissement, peu importait la signification profonde : l'ordre avait été exécuté et la Horde, voyait que le Warboss agonisait, s'en désorganisait progressivement.

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One Shot / Re : Par deux toujours ils vont [PV]
« le: mardi 05 janvier 2016, 04:43:35 »
Les Rapineurs, à l'image de n'importe lequel des gangs orks qui ratissaient cette galaxie et ses voisines, n'avaient rien de bons pilotes. Ils manœuvraient grossièrement, ne donnaient d'importance qu'aux acrobaties qui se couronnaient généralement par un crash contre l'adversaire ou même ceux des leurs incapables de dévier au bon moment de la trajectoire des kamikazes. Ils tiraient à tort et à travers, faisant cracher leurs canons pour le simple plaisir de les entendre rugir et de se foutre plein les naseaux des odeurs inévitables de surchauffe auxquelles certains étaient tout bonnement accrocs.

Bref, d'apparence comme de manières, les agresseurs de l'Uramettria étaient particulièrement primitifs mais avaient pour eux cette redoutable technique de la surenchère vulgaire et grasse qui les rendaient particulièrement dangereux. Cette fois là, ça n'avait pas manqué : quand la sith rejoignit les étoiles, elle se retrouva aux prises avec une véritable nuée furieuse qui transformait, grâce aux gueules de ses phasers en bout de course, un morceau de vide sidéral en une scène pyrotechnique brouillonne et meurtrière. Talon avait la Force avec elle, oui... Les Rapineurs, eux, avaient l'excès et la folie en plus du nombre.

Dès lors que les talents de la Rouge furent lancés dans la bataille, elle devint comme l'attraction du jour pour les lourdeaux qui hurlaient joyeusement dans leurs cockpits vieillissant et déglingués et bientôt, son petit chasseur fut pris en chasse par une phalange complète des attaquants. De quoi l'occuper un petit moment, assurément.


*
*      *

Dès les premières minutes de l'attaque, la sirène avait hurlé dans les corridors de l'Uramettria et tout le personnel s'était mis en état d'alerte. Les mercenaires engagés pour l'occasion s'étaient vu attribuer des postes avant le départ et se retrouvèrent contraints de les rejoindre au plus vite : désordonnés et désobéissants, beaucoup peinèrent à rallier l'emplacement qui leur avait été attribué. Kael ne fut pas de ceux là. Vive et agile, la combattante en combinaison moulante avait bondit hors de sa chaise dès le début de l'alarme pour se rendre au point qu'on lui avait assigné. Le voyage avait été long, trop calme même en comptant l'incident et elle brûlait de dégourdir un peu ses muscles reposés qui dessinaient les courbes sensuelles de son corps dans le vinyl sombre de sa tenue. D'affrontement, elle savait d'ors et déjà ne pas pouvoir y échapper. C'était l'un des sas d'une baie d'embarquement qu'on la payait pour défendre et c'était probablement là que les Orks s'infiltreraient à bord ; car ils le feraient assurément.

La méthode des Rapineurs était simple et diablement efficace. Pendant qu'ils débordaient les défenses extérieures des bâtiments de leur nombre (qu'il s'agisse indifféremment de la canonnerie ou de la chasse lancée depuis leur cible), d'autres estafettes plus modestes se frayaient un chemin vers les docks de décollage et d'accès pour les enfoncer avant d'y déverser leurs BoyZ, piétaille sacrifiable et déterminée à faire le plus de dégâts possible avant de mourir. Bien sûr, repousser les EsKouad' de BoyZ était possible mais entraînait généralement de lourds sacrifices en personnel. Les mercenaires engagés sur l'Uramettria n'ignoraient rien de tout ça, bien sûr... Et maintenant que l'attaque Ork se faisait concrète et que la supériorité numérique écrasante des peaux-vertes était connue de tous, on entendait dans les murmures échangés les premiers plans de fuite entrain d'être échafaudés.

Pour Kaelhula, partir lâchement était purement et simplement  inenvisageable. Quel guerrier fuirait devant des primates pareils, qui puaient la sueur rance et la vieille huile de moteur ? Certainement pas elle ! Lame de kolto dans une main et Petterku prêt à rugir dans l'autre, la belle mercenaire n'attendait plus que l'ouverture de la porte qui la mènerait dans l'arène. Et les premières explosions contre la coque du vieux transporteur lui procurèrent un frisson de plaisir ; les premiers Orks étaient sûrement parvenus à mettre un pied à bord de l'Uramettria alors que les préliminaires incursifs avaient éventrés les quais, permettant aux barbares de s'emparer sans trop de mal des baies de chargement. Les premières dizaines de beuglards verdâtres furent cueillies par les défenses automatisées du bord et tombèrent sans combattre, faisant gagner juste assez de temps aux leurs pour qu'ils anéantissent les pauvres tourelles d'auto-défense en dépassant leur capacité de tuerie. Ce fut le signal, qui entraîna l'ouverture des trois sas derrière lesquels se tenaient mercenaires et sbires du Cartel Khan prêts à en découdre, qui se lancèrent à l'assaut contre la marée verte.

Fer de lance du petit groupe qui s'était tant bien que mal formé derrière elle, Kaelhula s'enfonça dans la mêlée sans une once d'hésitation. A peine les portes furent-elles ouvertes que les Orks firent rugir leurs blasters, abattant deux hommes à ses côtés. La belle ne fut pas spécialement inquiétée : comme depuis toujours, elle avait cette intuition terriblement aiguisée qui confinait presque à la préscience et qui lui permettait de réagir toujours au mieux dans les situations les plus critiques. Vive, elle sauta sur le côté pour éviter un tir qui la frôla à l'instant même où elle ripostait avant de s'élancer pour glisser de ses genoux sur le sol, évitant la hache de récupération d'un BoyZ qui voulu la trancher en deux. Kael fut incomparablement plus rapide et sépara d'un coup d'épée son tibia du reste de sa jambe, ce qui mit l'adversaire juste au niveau du canon de son Petterku. Le laser bleuté fit jaillir la cervelle du rapineur dans un geyser grisâtre, l'amazone spatiale déjà relevée pour engager un autre échange tout aussi vif. Un coup de poing massif lui fut épargné par l'un des fouettés du pied qu'elle lui opposa pour le stopper avant de jouer de la lame une nouvelle fois, tranchant la gueule de l'ork qui s'effondrait pour laisser place à un autre de ses congénères tout aussi excités que lui. Sangwiss ne s'en laissa pas impressionner et, un sourire carnassier étirant ses lèvres pulpeuses, elle continua à donner aux Rapineurs présent leur comptant de boucherie implacable.

Derrière elle, les hommes se sentaient un peu revigorés malgré le nombre impressionnant des colosses sales et pouilleux qui se serraient les coudes en hurlant de plus belle. Il fallait stopper là l'avancée des pirates de l'espace, afin d'aller aider ensuite les autres poches de résistance. Si leurs gros doigts crades venaient à se poser sur la mystérieuse cargaison, leurs primes s'envoleraient. Et ça, aucun des mercenaires ne pouvait l'accepter.

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One Shot / Re : L'initiation de Ren Kekô [PV]
« le: mercredi 16 décembre 2015, 15:28:13 »
Qu'est-ce qu'il foutait là, sérieusement ? Ren se donnait l'impression d'être un cosmonaute débarqué de sa fusée sur un monde complètement inconnu, aux moeurs inédites et sérieusement handicapantes pour la vie sociale telle que les esprits sains se devaient de l'envisager. Plus qu'un bar, l'Assmazing lui semblait être un zoo. Il était là, seul humain marchant dans un marécages où s'ébattaient les créatures les plus déglinguées du règne animal. Depuis le petit couloir qui marquait l'entrée et cachait le vestiaire, le jeune homme s'était engouffré dans une salle pas encore pleine en ce début de soirée, ce qui laissait voir l'état du club. Les putes s'alignaient sur le mur opposé à celui contre lequel courait le bar, certaines occupées à se galocher à côté d'autres qui en étaient à se trémousser suggestivement en mettant en valeur leurs corps cintrés dans des habits aussi moulants que courts. Une d'elle était d'ailleurs à genou, affairée à sucer violemment un étudiant qui était entouré de deux potes dont la travailleuse du sexe branlait les queues.

L'espace central était occupé par de vieux canapés qui se trouvaient face à des tables basses, où discutaient les clients en sirotant bières, cocktails et champagne de mauvaise qualité. Certains alignaient le plus naturellement un rail de poudre blanche pour le sniffer entre deux échanges, sifflant une fille au passage qui répondait soit par un geste obscène soit par un bon vieux doigt d'honneur. Ca niquait sur les banquettes du fond, ou un type se faisait pomper par un autre tout à côté d'un couple probablement illégitime qui se galochait comme des morts de faim. Putes et mac naviguaient ça et là, comme les serveuse en tenue de soubrette qui n'avaient rien à envier aux quatre filles qui se déshabillaient sur la piste, baisant les barres de strip collantes de sueur, de salive et de fluides diverses.

Ren en vint à déglutir difficilement. Extrêmement mal à l'aise dans cet univers de macaques débiles et dégueulasses, il baissa la tête et fila vers le bar en espérant que ce dernier fut un îlot sûr... Ce en quoi il n'avait pas tout à fait tort, si on excluait le dealer qui revendait quelques sachets de poudre et le gars qui venait de vomir son cocktail sous l'hilarité de deux ou trois filles, qui avaient vu les chaussures d'une de leur comparse se faire recouvrir de dégueulis. Charmant. A vous soulever le coeur.
Le jeune homme commanda timidement un gin-tonic -le genre de truc que Giorgio n'avait jamais entendu à la réclame depuis qu'il des lustres et servit le minet en affichant un sourire tout à fait odieux. Ce gamin n'avait rien à foutre là et il avait plutôt intérêt à déguerpir avant qu'une des prédatrices du coin ne lui tombe dessus... Comme Belinda, qui venait d'arriver et ne tard pas à jeter son dévolu sur Ren.

- Salut mon Loulou ! Je m'appelle Belinda. Ca te dirait de me payer un coup à boire ? J'adore le Label 5... Et les jolis garçons comme toi !

...Qu'est-ce que c'était que ça ? Son esprit lui souffla que c'était une gangurô -en bon japonais, Ren n'ignorait pas l'existence de cette caste sociale- mais en resta en mode bug. Naviguant en eaux troubles entre la pute de ruelle et la jolie fille plutôt bien foutue sous les fringues cradingues et le maquillage plus qu'abusif, la nana était à l'exact opposé de ce qui faisait une femme bien selon les critères de Ren.
Trop poli pour l'envoyer se faire foutre d'une punchline bien sentie et bien trop coincé pour lui proposer de se faire baiser en échange d'un shot de Jack Daniel's (l'idée ne lui vint même pas une seule seconde à l'idée), Kekô se retrouva à bafouiller. Peut-être qu'elle lui ficherait la paix si il se montrait gentil ? Poli et racé, Ren ne lorgna pas sur le décolleté gonflé au plastique. Ou peut-être juste une fois, l'espace d'une seconde.

- Je...euh...oui, oui...pourquoi pas ? Il fit signe au barman et demanda à ce qu'on serve Belinda, posant quelques billets sur le comptoir. V-vous... vous venez souvent par ici ?

Il se voyait mal ne pas faire preuve d'un peu de politesse, allant même tendre la main à la gangurô dans un sourire mal assuré, qu'il noya dans une gorgée de son gin-tonic. Une amie de Belinda arriva derrière elle dans l'entremise et lui attrapa violemment les seins pour lui glisser à l'oreille que "cette salope de Sayaka venait de gerber sur la bite qu'elle suçait, cette conne" tout en partant d'un rire goguenard empuanti par l'alcool et la queue qu'elle venait probablement de se foutre au fond de la gorge. Ren détourna le regard, espérant que l'intervention suffirait à Belinda pour l'oublier. C'était sans compter Honey, l'amie qui lui palpait les nibards comme d'autres se serraient la main.

- Il est mignon, l'minet... Y'a des mecs des bureaux d'à côté dans les chiottes Belinda, ils lâchent un peu de thunes pour une langue dans l'glory des chiottes du fond. On va s'chercher un petit billet ?

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One Shot / L'initiation de Ren Kekô [PV]
« le: mercredi 16 décembre 2015, 04:42:00 »
L'Assmazing puait le plan glauque à des kilomètres. Situé en bordure de la Toussaint, ce night-club avait été pendant un temps une adresse plutôt flatteuse pour les strip-teaseuses qui s'y effeuillaient sur la piste, proposant parfois des numéros plutôt élaborés qui avaient fait la renommée de l'établissement. Puis les temps avaient changé. Seikusu avait compté sur de nouveaux coins où s'encanailler dans une meilleure ambiance et un meilleur cadre, plus "touristique" et moins crado.
En effet, le quartier de l'Assmazing s'était détérioré peu à peu avec le temps. Délabrement urbain et guerre des gangs avaient scellé le standing du club, le réduisant à simple petit coin de baise évité par la police et les gens considérés comme bien. Facile de se trouver une pute d'un soir dans la salle vieillotte, de la pro défraîchie à l'étudiante paumée qui se payait sa dose de fix en vendant sa chatte ou simplement à la recherche d'un petit frisson vicieux qui se terminait assez régulièrement en orgie d'inconnus dans une des arrières-salles où les culs tournaient aussi généreusement que les joints... Et assez régulièrement contre la volonté des délurés qui se retrouvaient embarqués dans des plans foireux.

Les chiottes de l'Assmazing étaient une véritable fosse. Taguées et mal entretenues, les années les avaient rendues mixes. Pisser dans une cuvette était une civilité rare, les gens préférant uriner à côté ou même dans les éviers sur le bord desquels des filles (ou des mecs) se faisaient démonter le cul par les plus pressés. On marchait sur du PQ et des capotes usagées et on se faisait refiler pour rien un peu de drogue si on venait au bon moment. Les cabines isolantes comptaient des trous pour les glory-holes qui donnaient lieu à des jeux sexuels dignes d'une version ultra hard d'Intervilles et ne servaient qu'à cloisonner sommairement certaines relations intimes.

Bref, le club était tout sauf un endroit pour un jeune homme comme REN KEKÔ, garçon bcbg et bien éduqué qui était descendu jusqu'à l'Assmazing après une blague de bizutage. La confrérie de garçons qu'il escomptait rejoindre pour son entrée à l'université lui avait proposé une soirée en lui donnant l'adresse d'un prétendu restaurant ordinaire, ce qui l'avait envoyé jusqu'au night club où un sms l'avait averti d'un petit défi : y passer la soirée et en ramener un ticket d'entrée tamponné à l'heure d'entrée et de sortie.

Une blague bien cruelle, en vérité. Ren était un garçon très peu porté sur le sexe et le vice, éduqué par des parents stricts et soucieux de l'avenir de leur charmant chérubin. Vierge et tout à fait disposé à ne se donner qu'à la femme qu'il épouserait, Kekô était un défaut dans le paysage de l'Assmazing. Bien sûr, il avait la possibilité de refuser... Ce qui signifierait qu'il ne serait pas intégré à la confrérie et qu'il serait hué, moqué et humilié toute sa scolarité. Impensable ! Alors, réunissant ses maigres forces et sa petite volonté motivée par la perspective de sa réussite, Ren et son style de jeune bourgeois passèrent les portes de l'enfer...

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One Shot / Par deux toujours ils vont [PV]
« le: mercredi 16 décembre 2015, 04:14:13 »
Elle lui avait brisé, avec un talent certain, l'avant-bras.
Le chasseur de prime n'avait pas été très malin, non plus. Il l'avait repérée dans la salle de conférence où ils avaient été tous réunis et n'avait depuis pas cesser de l'asticoter. D'abord avec une approche lourde mais relativement correcte, puis à la suite de son refus sec et net avec une insistance tendancieuse qui l'avait agacée. Ses lèvres pulpeuses s'étaient pincées alors qu'elle prenait sur elle les petites piques et autres remarques sexistes jusqu'à ce que le rodian ne se retrouve à lui coller une formidable main au cul, déclenchant les rires hilares des autres mâles présents dans la cafétéria du bord. Le rodian avait également rit, jusqu'à ce qu'elle lui attrape le poignet pour lui retourner violemment le bras avant d'en casser nettement une partie contre son genou alors qu'elle n'avait fait qu'amplifier la torsion. Le bruit avait presque été perceptible à travers les tissus organiques et avait suffit à faire taire les plus hilares d'un coup -à moins que ce ne fut plutôt l'effet des hurlements terribles du rodian, qui partit en courant pour trouver de quoi se soigner, ses cris d'effroi et de douleur mêlés rebondissant quelques secondes à travers les coursives qu'il avait empruntées.

Le problème du boulet collant sommairement réglé et les vues sur ses belles courbes devenues soudainement bien moins hardies,
KAELHULA SANGWISS prit sur elle d'aller siroter une tasse de café dans l'un des coins les plus à l'écart de la pièce. Inutile de faire davantage de vagues, son employeur n'apprécierait pas. Comme tous les chasseurs de primes qui étaient réunis depuis 12 longues heures déjà sur le convoyeur Uramettria, elle avait reçu des ordres clairs : rester en alerte, défendre la cargaison et éviter les débordements. Mais, entre bandits plus ou moins avoués, on ne pouvait logiquement pas éviter les petites frictions... La belle espérait simplement que l'accrochage avec le rodian n'impacterait pas sa solde finale, qu'elle toucherait normalement dans moins de cinq heures à présent. Une mission d'une simplicité enfantine.

C'était le Cartel Khan qui avait lancé l'appel dans les cantinas les plus appropriées, pour une mission qui avait attiré pas mal de monde. Le but recherché, comme l'avait annoncé clairement l'envoyé du Cartel qui faisait office de tête sur l'Uramettria. La cargaison était précieuse et devait être remise à un mystérieux mais puissant destinataire et le Cartel avait lancé à travers la galaxie une campagne de désinformation bien rôdée afin de brouiller les pistes. Normalement, ça aurait dû suffire à assurer un voyage sans encombres au convoyeur, mais un peu de sécurité supplémentaire avait semblé être un rouage important de l'affaire pour les Khan, qui avaient truffé l'Uramettria de mercenaires et autres bandits à louer de tous poils. Comme Kael', ils n'avaient qu'une mission : s'assurer que la cargaison (dont ils ignoraient tout) arrive à bon port et ce quoi qu'il puisse advenir. Si l'affaire n'en devenait qu'une croisère, tant mieux ! Les crédits en seraient d'autant plus appréciés. Et si les soucis se mettaient à pleuvoir, tant pis. Tous ici appréciaient la castagne et étaient prêts à en découdre.

Du pouce, dans un vieux réflexe tranquille, Kaelhula caressa la crosse de son
Petterku, joli blaster dernier cri qui lui tenait lieu de trésor. Sagement rangé dans le holster de cuisse attaché à la combinaison noire intégrale en simili-vinyl de la belle, l'arme n'attendait qu'un signal pour être dégainée. Elle et l'épée qui reposait dans le dos de Kael', une superbe lame en Kolto dont la densité particulière du métal lui permettait même de livrer un duel contre des sabres laser. La mercenaire était prête. Sa combinaison gardait encore au chaud quelques petits gadgets qui avaient déjà souvent assuré sa survie mais pour une fois, il semblait qu'elle n'en aurait pas besoin.

Néanmoins, avec sagesse, la délicieuse non-humaine avait fait le choix de rester en alerte jusqu'à la livraison de la cargaison à son propriétaire. Si certains à bord faisaient preuve d'un peu trop de relaxation alors que les heures étaient encore longues, ce n'était nullement son problème.


*
*     *

Des problèmes, Lak'aar Krii en avait, lui. Rien qu'il ne s'était pas attiré lui-même, toutefois.
Administrateur de la mission Uramettria pour le compte du Cartel Khan, il avait en charge la bonne livraison du précieux colis qui dormait quelque part sur le convoyeur et en connaissait tout autant le destinataire que la nature, ce qui n'avait fait que rendre ce lâche de plus en plus nerveux au fil du temps. Alors, un peu avant que l'Uramettria ne quitte une des lunes de Corellia pour entamer son périple et malgré les deux dizaines de mercenaires qui grouillaient dans les couloirs par simple appât du gain, le nautolan avait insisté auprès de ses puissants supérieurs de lui adjoindre une sécurité supplémentaire. Sa requête avait été accepté sans trop de mal et on lui avait promis un "as de qualité" dans son jeu. Et effectivement, les Khan n'avaient pas menti.

C'était carrément une sith qui était montée à bord de l'Uramettria juste avant la mission et à la dérobée des regards, empruntant un accès qui lui avait permis d'éviter la plupart des mercenaires. Comment le Cartel était-il parvenu à contacter et convaincre une sith de se mêler à une mission pareille ? Mystère. Lak'aar n'en saurait jamais rien et savait qu'il n'avait certainement pas à poser la question à moins d'en payer les conséquences. Il travaillait pour les Khan depuis des années et avait depuis le début intégré le fait que la curiosité était une cause de décès assez courante pour qui travaillait sur les marchés parallèles.
Restait que la sith était pour lui un sérieux problème. Parce qu'elle était effroyablement séduisante pour les gros yeux noirs de l'Administrateur, qui était aussi porté sur la fesse qu'il pouvait se montrer couard -et ce n'était pas peu dire.

Comment convaincre une sith d'ouvrir les cuisses sans risquer son courroux ? Lak'aar avait tenté de répondre à cette épineuse question dès le début de la traversée, en commençant par une tactique mielleuse. Compliments distillés toutes les deux phrases, allusions plus ou moins subtiles à la plastique écarlate de la twi'lek tatouée de noir, petites attentions diverses. D'après lui, il touchait au but. Et au moment où Kaelhula cassait le poignet du rodian douze niveaux plus bas, lui osait glisser ses doigts sur la cuisse de la sith qui était "bien évidemment" tombée dans ses filets. Décidé à remonter l'air de rien vers l'aine de la désirable écarlate, il fut interrompu dans sa course par l'ouverture de la porte du petit salon dans lequel lui et son garde du corps avaient passé une partie du voyage.
Le secrétaire de Krii, qui avait un talent assez incroyable pour toujours débarquer au moment le moins opportun, hocha révérencieusement la tête devant la sith avant d'entamer son petit rapport.


- Pardonnez moi, Administrateur, Dame. Les pilotes nous signalent que nous entrons dans la zone des Rapineurs et tenaient à ce que vous le sachiez.

Lak'aar soupira, ses doigts se crispant légèrement sur la cuisse de son invitée. Les Rapineurs ? On le dérangeait pour quelque chose d'aussi insignifiant que ce gang Ork qui volait de petits vaisseaux pour en récupérer les pièces et faire un commerce parallèle risible sur les planètes les plus écartées ? On l'emmerdait alors qu'il était sur lui point de conclure avec une sith, le couronnement de sa carrière de séducteur (pour peu qu'on puisse considérer un incapable peu doué au lit et contraint de payer pour coucher comme tel) pour de vulgaires ferrailleurs spatiaux ? Krii jura dans sa langue natale avant d'aboyer quelques mots.

- Je m'en fous, Lobb ! Ces pouilleux ne s'en prendront jamais au Cartel Khan ! Ouste, maintenant, tu importunes notre invitée !

Lobb bafouilla quelques mots en s'inclinant de nouveau avant de disparaitre, laissant son boss avec ses problèmes. Lak'aar adressa à la sith un sourire qu'il voulu enjôleur tandis qu'il revenait à ses affaires de doigts baladeurs entre deux mots doux, remisant les Rapineurs loin derrière les idées salaces que faisait naître en lui le début d'érection qui pointait dans son pantalon.
Si la twi'lek risquait de devenir son problème le plus immédiat selon son humeur et son degré de tolérance devant le comportement de son employeur, le nautolan ignorait encore qu'il prêtait le flanc à des problèmes plus lents à se déclarer mais autrement plus porteurs de conséquences.

Parce que les Rapineurs avaient eux aussi été engagés et organisés en une milice puissante bien que grossière, qu'on avait motivé par la meilleure paie possible pour eux : le droit de démonter pièces par pièces l'Uramettria dès qu'il serait tombé entre leurs mains et que sa cargaison -dont les peaux vertes se moquaient éperdument- aurait été transportée en lieu sûr. Ce qui sous-entendait un carnage violent une fois l'abordage livré, ce qui constituait pour les orks une source de satisfaction supplémentaire.
C'est ainsi qu'une dizaine de
vaisseaux Rapineurs se retrouvèrent à fondre sur l'Uramettria au détour d'une lune, prêts à en découdre.

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