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Prélude / Re : Someone Call the police ? [Valimercenarisée !]
« le: jeudi 07 août 2014, 13:46:15 »Prélude / Re : Someone Call the police ?
« le: jeudi 07 août 2014, 00:40:19 »Prélude / Someone Call the police ? [Valimercenarisée !]
« le: mercredi 06 août 2014, 18:58:05 »- CAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAALL !
Jusque là assise à son bureau et les pieds d'ailleurs dessus pendant qu'elle s'enfilait un donut's gros comme le poing, Annalee Call poussa un long soupir en se levant de sa chaise tout en achevant son gâteau. Autour d'elle, les regards s'étaient échangés et certaines flics pouffaient tandis que d'autres la plaignaient à l'avance. Call les ignora et attrapa son indécrottable veste de cuir tout en réajustant le chemisier largement ouvert sur ses seins aussi généreux que fermes. La tekhane fit quelques mouvements de cuisses pour que le micro-short en jeans qu'elle portait revienne lui mouler agréablement les fesses et s'assura en dernier lieu que son arme de service était bien dans son holster d'épaule. Pas qu'elle était sensée en avoir besoin pour un entretien avec sa supérieure, mais... Enfin, au trentième étage du TPHQ, il fallait s'attendre à tout.
Tout en pestant, la belle balafrée (une zébrure claire passait sur son nez et sous ses yeux, souvenir indélébile de son accident) se décida à lancer son mètre soixante-cinq à travers les bureaux en open-space tout en passant une main agacée dans sa chevelure d'argent pour la remuer. Call arriva en quelques pas prestes devant le bureau fermé de Leone et y pénétra, refermant sèchement la porte derrière elle avant d'aller s'asseoir pendant que la commissaire dardait son regard sur elle. Si les yeux de la gradée avaient été capable de lancer des éclairs, nul doute qu'elle aurait surpassé Zeus dans ce domaine, au moins ce jour-là.
- Quoi ?
- ...VOUS VOUS FOUTEZ DE MA PUTAIN DE GUEULE, CALL ? VOUS VOUS POINTEZ ICI EN ME DISANT "QUOI" ? J'AI LES PUTAINS DE MAIRIE DES 8, 9 ET 10EME DISTRICTS QUI ME JOUENT LA SYMPHONIE DES EMMERDEURS EN LA MAJEUR DANS LA BOITE A CHOCOLAT PARCE QUE VOUS AVEZ ENCORE FAIT VOTRE NUMÉRO DE DÉMOLISSEUR ! ET VOUS, VOUS ME DEMANDEZ "QUOI" ? J'AI LA SÉNATRICE DUNWALL QUI MENACE DE COUPER MES PUTAINS DE BURNES ARTIFICIELLES PARCE QUE VOUS AVEZ ENVOYÉ SON FOUTU SKYCAR DANS LE DECOR ET VOUS ME DEMANDEZ "QUOI" ? J’ESPÈRE QUE VOUS AVEZ UNE BONNE RAISON D'AVOIR FOUTU LE BORDEL A METROPOLIS, CALL !
- J'ai failli mettre la main sur la Baronne, ça valait quand même le coup de faire un peu de dégâts, non ?
- Un peu ? UN PEU ? BORDEL DE MERDE, CALL, BORDEL DE MEEEEEEEEEEEEEEERDE !
Call porta ses yeux dorés sur Arguetti, qui se mit à faire les cent pas en fulgurant. Elle ne put réprimer le léger sourire en coin qui vint étendre ses lèvres tandis qu'elle détaillait la commissaire : elle la connaissait assez pour savoir que si elle avait placé deux fois le même juron en si peu de mots, c'était qu'elle était d'accord avec ce qu'on venait de lui dire. Tout de même, la flic était admirative de sa boss. Qui d'autre que Leona Arguetti pouvait gueuler aussi fort et si longtemps sans reprendre sa respiration ? D'aucun disaient qu'Arguetti était possiblement une formienne déguisée, Call préférait penser qu'elle s'était fait poser deux poumons supplémentaires le jour où on l'avait opérée pour lui rajouter des couilles en plus de ses ovaires.
D'habitude, Annalee tenait tête à sa supérieure, quitte à l'envoyer chier au risque d'y laisser sa chère plaque. Cependant, elle avait conscience que sa dernière course-poursuite à travers trois districts de Tekhos Metropolis allait laisser de sacrées traces. La première voiture volante qu'elle avait trouvé pour se faire avait en plus été celle de cette chieuse de Dunwall, qui ne l'appréciait pas d'origine. L'avoir dégagée de sa caisse sous prétexte de réquisition n'allait pas aider le Sénat à "oublier" les milliers de crédits qui allaient devoir être débloqués pour réparer les dégâts faits en ville. Même en mettant la Baronne sur le tapis. Si encore elle l'avait chopée !
- Dunwall réclame votre putain de plaque, Call. Comme les maires de district et la sénatrice Fregatta, à la fille de laquelle vous avez cassé trois dents le mois dernier.
- Y'avait outrage à agent, pour les dents. Annalee haussa les yeux au ciel.
- ET DU COUP CA FAIT OUTRAGE A SÉNATRICE ! VOUS ETES ABRUTIE DE NATURE, CALL, OU VOUS APPRENEZ SUR LE WEB ? BORDEL DE MERDE !
- Et ma plaque, alors ?
- Vous la gardez. Mais ça ne durera pas si vous continuez comme ça. Va falloir vous faire un peu oublier. Quitte à lâcher la Baronne et à refiler le bébé à Ortiz et Sixx.
Ce fut à Call de réagir brutalement, cette fois. Son poing s'abattit sur le bureau de sa supérieure et le bois craqua douloureusement, quelques fissures se dévoilant à partir de l'impact. Leona baissa les yeux mais ne sembla pas y prêter une réelle attention, préférant revenir les planter dans ceux de son agent qui se mettait à vociférer.
- La Baronne, c'est MON dossier ! Ça fait deux ans que je lui colle au cul, c'est pas pour lâcher maintenant et laisser Pif et Paf me reprendre l'affaire !
- Si vous vous faites dégager des rangs, Call, vous n'aurez plus AUCUN DOSSIER à suivre. Vous voulez rester flic pour faire respecter l'ordre, la loi et mon cul sur la commode ou juste pour aligner une pétasse en latex noir ?
- Je...
- Réfléchissez bien avant de me répondre, Call. RÉFLÉCHISSEZ BIEEEEEEEEN !
La flic préféra la boucler, retombant contre le dossier de son fauteuil. Elle fulminait en gardant les bras croisés sous ses gros seins, les mettant ainsi un peu plus en avant sous les yeux de Leona. Cette dernière se calma vaguement, retournant à son propre fauteuil, de l'autre côté du bureau. Fouillant parmi les dossiers qui étaient étalés là, elle saisit une feuille qu'elle parcouru rapidement du regard.
- Vous avez une bonne quinzaine de jours de vacances à prendre. Posez les pendant que je m'occupe de calmer Dunwall et vos autres amies.
- J'suis sur la touche, alors ?
- Il me semble pas vous avoir demandé de me laisser votre plaque et votre flingue, abrutie. Foutez moi le camp, maintenant.
Si Annalee n'adressa aucun remerciement à Leona (qui lui autorisait l'air de rien de continuer à bosser pendant ses vacances on-ne-peut-plus forcées), le fait qu'elle ouvrit et referma la porte du bureau calmement en le quittant était des plus éloquents pour qui connaissait les deux femmes. La dernière fois qu'elles s'étaient quittées sur un désaccord, la poignée était restée dans la main de Call et la vitre brouillée sur laquelle se trouvait le nom de la commissaire avait été répandue par terre sous la force du choc.
La flic quitta l'étage en saluant vaguement à la ronde avant de se rendre à sa propre bagnole volante, un vieux modèle à la carrosserie enfoncée qui la conduirait vers un bar tranquille dans lequel elle avait ses habitudes... Et de bons indics. Boire un putain de cappucino en écoutant les dernières rumeurs de la grouillante Tekhos n'était pas interdit, pas vrai ? Par contre, aller se défouler sur quelques dealers -ce qu'elle ferait sûrement dans la soirée- lui rapporterait très probablement une couche d'emmerdes supplémentaires.
Annalee Call avait l'habitude de charger son dossier, de toute façon.
••••
Leona avait l'avait saisit, ce dossier. Comme depuis les deux années qui avaient suivies l'accident de Call, elle gardait la chemise cartonnée à portée de main et y rajoutait presque tous les jours de nouvelles notes. Parfois, il s'agissait des procès-verbaux issues des plus hautes instances de la police tekhanne, qui encensaient Annalee. D'autres étaient tout le contraire : de lourdes charges retenues contre elle pour punir ses méthodes certes efficaces mais bien trop expéditives. Néanmoins, même si il était brûlant des fautes et écarts de loi que Call n'avait de cesse de commettre, son dossier restait des plus flatteurs. La flic était un bon élément de terrain qui connaissait son boulot et qui avait envoyé en taule bon nombre d'emmerdeurs. Certains avaient d'ailleurs été de gros poissons qui avaient valu les félicitations à Call et qui aujourd'hui encore permettaient à Leona de la défendre contre les personnes qui voulaient sa peau, judiciairement parlant.
Par habitude et sans vraiment lire, Arguetti consulta quelques pages.
_MATRICULE ::[/size]
TPD#17742
_GRADE ::
Lieutenant
_NOM ET PRENOM ::
Call, Annalee
_AGE ::
27a
_SEXE (ORIGINAL) ::
Féminin
_SEXE OPERE (SI APPLICABLE) ::
Masculin, sans perte de l'original
Le reste ne concernait que des informations inutiles, comme l'adresse de Call (un petit appart' dans le 12ème district, rien de bien particulier) et son numéro de sécurité sociale. Leona passa quelques pages pour arriver à une brève description physique qui donnait les mensurations précises de sa subordonnée ainsi que son état de santé régulièrement contrôlé. Excellent, comme toujours. La lieutenante pêtait la forme et ce surtout depuis l'accident. Ce qui était plus "dérangeant", surtout au vu de son grade et de son passif de démolisseuse urbaine, c'était le portrait mental qui avait été dressé lors de son intégration puis régulièrement changé au fil des visites réglementaires, pour arriver à la dernière mouture que la commissaire avait par ailleurs entre les mains.
_ETAT MENTAL [TPD#17742]
La lieutenante Annalee Call présente un caractère assez agité, dû à un esprit très vif. Bien qu'elle présente près de 80% du temps une bonne humeur qui ne semble pas être seulement de façade, Annalee Call s'avère capable de changer d'état d'esprit assez rapidement. Rire cordialement avec la personne qui se trouve en face d'elle dans la minute qui précédera le direct du droit qu'elle lui balancera sans état d'âme est une bonne illustration de sa façon de penser : elle est un peu extrême et comme montée sur ressorts, ce qui lui offre par ailleurs une excellente capacité d'adaptation aux situations changeantes, même si c'est "à sa façon".
On pourrait la trouver difficile à surprendre et ce n'est pas tout à fait faux, bien qu'elle s'assure surtout de garder la tête froide même lorsque les évènements tournent brutalement en sa défaveur. L'agent Call se contente souvent d'accepter la nouvelle donne en balançant une punchline plus ou moins appropriée et percutante, quand ce n'est pas un juron à l'imagerie très explicite.
On peut qualifier la lieutenante de nerveuse, offrant une réponse très réflexe à certaines stimulations de son environnement : cela explique assurément sa forte tendance à agir de façon très expéditive (et abusive selon les cas), caractéristique très controversée de sa façon de porter l'insigne. Annalee Call ne prend que rarement de gants (la finesse semble être une chose dont elle se dispense bien volontiers) et agit selon des standards qu'on peut qualifier sans peine de parfaitement masculins.
Cet état de fait sert pourtant son travail au quotidien, ce qui lui permet de travailler principalement dans les quartiers à risques et sur des affaires concernant de dangereux ennemis du matriarcat.
Il est toutefois évident que l'agent Call est une personne sympathique qui sait se faire apprécier, bien qu'elle soit forte en gueule et très peu disposée à accepter qu'on lui marche sur les pieds ou qu'on la gêne. Ceci entraîne des frictions avec toute forme d'autorité, mais Annalee est suffisamment intelligente pour donner le change lorsque la situation l'exige pour elle. Son dossier tendrait toutefois à prouver qu'elle est revancharde et qu'elle ne laisse passer les humiliations que pour les rendre plus tard de façon "percutante".
Elle possède un sens de l'humour bien à elle et un appétit sexuel classé comme courant +.
Arguetti se fendit d'un sourire en lisant les lignes quant à la mentalité de son flic. D'après elle, le vocabulaire trop politiquement correct ne convenait pas à Call, dont elle aurait plutôt mérité d'être qualifiée de superbe emmerdeuse à la grande gueule. Une véritable héroïne de film d'action à gros budget, l'Annalee. Toujours sur les dents et une connerie à balancer en travers de la gueule de ses détracteurs, quand ce n'était pas un de des poings.
D'accord, ça n'avait pas toujours été comme ça. Les premiers mois qui avaient suivi l'accident et les lourdes opérations de reconstruction, Call avait manqué de plonger dans une sévère déprime qui ne lui ressemblait pas. Si elle avait tenu le choc et relevé la tête, ça avait été grâce à la haine visérale qu'elle entretenait pour un personnage qui lui collait à la peau : la tristement célèbre Baronne. La criminelle avait toujours filé entre les doigts de Call, qui l'avait vue monter en puissance au fil des années. Responsable de l'accident qui avait manqué de lui coûter la vie, la Baronne pesait lourd dans la vie de Call.
Pour tout dire, la Baronne commençait à peser lourd sur l'ensemble des réseaux criminels de Tekhos et ça, ça ne présageait rien de bon.
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Toute la carrière de Call ne s'était pas faite avec la Baronne, loin de là.
Fille de deux ouvrières tout à fait ordinaires de Tekhos, Annalee avait toujours été attirée par l'uniforme. Par les héroïnes dont elle lisait les BD et regardait les dessins animés quand elle était gosse, puis par défaut par celui des flics qui passaient parfois dans sa rue. Elle qui avait des pouvoirs (elle avait rapidement était fichée à l'enfance comme ESPer de catégorie 4, soit "puissante mais contrôlable") se voyait souvent en super-flic faisant régner l'ordre et la loi dans son beau costume moulant. Devenir policière fut donc son leitmotiv pour obtenir des résultats corrects lors de son parcours scolaire, son niveau lui permettant ainsi d'entrer à l'école de police à ses 17 ans, après une adolescence passée à faire l'imbécile avec ses amies.
Annalee se montra une élève assidue et passionnée, arrivant en tête de sa promotion côté résultats. Elle qui n'avait jamais brillé par son passif scolaire étonna ses parents et fit leur fierté par ses notes, qui plafonnaient toutes au minimum à l'annotation "Correct" voire "Excellent", même en étude de la loi... Chose qui lui ferait pourtant grandement défaut lorsqu'elle serait devenue Lieutenant, quelques années plus tard. Call ne lâchait rien, comme toujours : elle étudiait encore pendant ses jours de repos et suivi à titre personnel des cours d'appoint de tir et d'arts martiaux (particulièrement le Systema, mixé à d'autres écoles) afin d'être au top, comme elle le disait elle-même.
Son diplôme et son incorporation aux forces de police tekhanes furent deux moments forts pour Annalee, récompensée par ses parents sous forme d'une opération de greffe phallique (chose courante à Tekhos, après tout).
Call ne tarda pas à faire ses preuves sur le terrain, bien que la formation scolaire avait inclu de nombreux stages en situation réelle dans différents districts de Metropolis. Sportive et du genre entêtée, le simple agent qu'elle était d'abord parvint à faire ses preuves au fil des affaires auxquelles elle s'avéra mêlée, bien que c'était parti de peu. Annalee ne supportait pas le passéïsme de ses collègues plus gradée et s'était évertuée à donner de grands coups de pied dans les fourmillières de revente de dope et de petite délinquance à son petit niveau, ce qui lui avait valu de se tailler un nom d'emmerdeuse et de démolisseuse au fil de ses exploits bientôt très controversés.
Les galons vinrent pourtant, comme la protection d'une flic déjà gradée et très en phase avec la mentalité de Call, soit Leona Arguetti. Pas encore commissaire à l'époque, elle et Annalee formèrent un excellent binôme et elles se retrouvèrent bientôt à occuper des postes plus importants.
Quand Leona devint commissaire, Call devint inspecteur et continua de travailler sous ses ordres, les deux comparses prêtes à tout pour s'aider l'une l'autre, bien qu'elles auraient cassé la figure de quiconque aurait prétendu qu'elles étaient amies.
La Baronne était arrivée dans le jeu comme n'importe quelle petite frappe qu'il avait été donné à Annalee de coffrer. Elle avait commis un braquage audacieux qui avait merdé par la faute de ses mauvais complices, mais elle avait échappé à Call après lui avoir collé une sévère râclée -la première de la carrière de la flic, en vérité. Dès lors, Annalee en fit une affaire personnelle mais ne parvint pas pour autant à arrêter la Baronne, qui avait fini par monter son propre petit gang et en avait annexé de nombreux autres au fil du temps. D'abord femme de main pour diverses pointures criminelles de la ville (la Baronne savait aussi bien tirer que se battre à mains nues et obéir à d'autres), elle avait entamé une progression qu'Annalee s'acharnait à ralentir à défaut de jamais pouvoir l'arrêter totalement.
Et comme Call parvenait quand même à entacher sa réputation, la Baronne se décida une fois pour toute à s'en débarasser.
Un soir que Call quittait l'immeuble du Tekhos Police HeadQuarters, un skycar s'arrêta à son niveau. Sans lui laisser le temps de réaliser, la flic fut criblée de balles et laissée pour morte sur le trottoir tandis que les tueurs envoyés par la Baronne disparaissaient dans la nuit.
Annalee frôlait l'arrêt cérébral quand on l'amena à l'hôpital général pour y être opérée. Les dégâts avaient été terribles et les médecins lui pronostiquaient une mort assurée si elle n'était prise en charge par les services de biomécanique, ce que les parents de Call acceptèrent.
Sur le billard pendant douze heures d'affilée, l'agent de police répondant au matricule TPD#17742 se retrouva mêlée à près de 40% à des organes artificiels, os d'acier et muscles hydrauliques et se réveilla dans la douleur près de deux semaines plus tard pour apprendre qu'elle était partiellement une machine.
Bien que cet état n'était pas spécialement une exclusivité en Tekhos, Annalee s'en retrouva choquée. L'opération, même si elle avait été largement prise en charge par l'état grâce à Leona qui avait fait jouer ses nombreux contacts, avait été un coup très lourds pour ses parents. Et elle peinait à se voir en tant qu'amalgame de chair et de métal, chose qu'elle n'avait jamais envisagée. La dépression dans laquelle Call avait commencé à sombrer suite à son réveil ne fut évitée que par les exploits de la Baronne, qui lui redonna paradoxalement le goût de vivre qu'elle lui avait fait perdre.
Annalee se remit d'aplomb et s'entraina à user de son presque nouveau corps, à le coupler avec son pouvoir. Après quelques mois d'entraînement, les médecins la jugèrent apte à reprendre le service, ce qu'elle fit avec empressement pour se lancer sur la trace de sa pire ennemie.
Depuis lors, la déjà expéditive Annalee Call devint un véritable bâton de dynamite, explosant à la gueule de tous ceux qui envisageaient de lui mettre la main dessus. Les rues de Tekhos devinrent son terrain de jeu et elle se fit connaitre pour ses méthodes de plus radicales et sa proportions à se faire des ennemis... Même au sein de ses alliés.
••••
L'opération subie par Annalee à la suite de sa tentative de meurtre l'a dotée de nouvelle capacités, conférées par les nouveaux éléments aujourd'hui mêlés à son corps de chair, sur 40% de sa totalité. La partie mécanique de son corps est mue par une batterie au Tricellium appauvri (soit une source d'énergie des plus ordinaires, pouvant toutefois être rechargée / améliorée).
Voici les détail de ces attributs et changements.
_Son bras gauche, l'épaule et la clavicule correspondante sont mécanisées :: sa force physique s'en trouve grandement accrue, en compensation d'une perte notable de sensibilité sur ces zones. Son bras s'avère poly-adaptable, c'est à dire capable d’accueillir de nouveaux éléments et divers upgrades mécaniques en se réorganisant et en s'y adaptant (bien qu'Annalee n'en possède aucun à l'heure actuelle).
_La main gauche de Call est dotée d'une lentille laser pouvait tirer d'importants rayons de diverses densités et puissances. Néanmoins, cette capacité est grandement limitée par le potentiel énergétique de la cellule d'énergie intégrée au corps d'Annalee. La lentille est la plupart du temps dissimulée dans la paume de la main, sous un replis de la peau artificielle.
_L'oeil gauche d'Annalee est articiel, capable de lui offrir plusieurs types de vision (X, thermique, de nuit, zoom...). Là encore, ces fonctions utiles sont limitées dans leur usage par la capacité de la batterie au Tricellium.
_Son poumon droit est artificiel, comme une partie de sa gorge : cela lui offre une plus importante capacité respiratoire et une certaine résistance à des environnements aériens nocifs sans toutefois l'en prémunir tout à fait.
_Son estomac a été remplacé par un organe factice, comme un bon mètre au moins de ses intestins.
_Du pied à l'articulation de la hanche, la jambe droit de la lieutenante est artificielle : là encore, cela lui permet de délivrer une force plus importante.
Il est bon de rappeler (même si ce n'est pas la bonne section, mais je fais ce que je veux) qu'Annalee est une ESPer à l'origine : son pouvoir lui permet un contrôle correct de la gravité, mais seulement autour d'elle-même. Elle peut par exemple s'alourdir ou s'alléger mais ne peut pas faire mieux, faute d'avoir cherché à pousser davantage ses capacités malgré son potentiel latent.