Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Len Takahashi

Pages: [1]
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Avec le recul, je me dis que j'aurais du le voir venir, qu'elle en avait après moi, elle aussi. En l'invitant, il me semblait évident qu'elle connaisse Blade Runner, au moins de réputation. Même si, à la base, j'avais évoqué ce film seulement parce qu'on discutait d'Harisson Ford. Bref. Si elle avait accepté ça n'était pas pour le film ; chose que je ne relevai pas à ce moment là, trop hypnotisé par le spectacle qu'elle m'offrait avec sa cuillère. Et puis j'avais la forte impression qu'elle me faisait de l’œil ; mais comme d'habitude, je craignais de me faire des films. Alors je répondais à ce qu'elle me racontait, en plaisantant vaguement, mais je dois avouer que j'avais de plus en plus de mal à rester concentré sur la conversation.

"Blade runner c'est... de la SF. Un peu noire, et plus centré sur les personnages et leurs problèmes existentiels que sur des histoires d'empires galactiques."

Je ne sais pas si j'étais très convaincant. Pour être honnête, j'étais complètement ailleurs. Je la regardais caresser la surface polie de la cuillère avec ses lèvres. Le métal devait être tiède, légèrement moite... Je me prenais à rêver qu'elle me la colle sur le visage, qu'elle me tapote les joues avec, laissant une sensation humide sur mon épiderme. "Tu as été un vilain garçon ?" "Oui j'ai été un vilain garçon..." (les dialogues de mes fantasmes sont d'une rare banalité). Si elle avait su à quel point, avec cette cuillère entre les mains, elle aurait pu me mener à la baguette. Pendant qu'elle me dévisageait avec le couvert entre les lèvre, je sentais que mon corps était sur le point de faire sécession : renverser la table, prendre la femelle en sandwich contre n'importe quelle surface plane, telles étaient ses revendications. Heureusement, ma rationalité résistait, mais les négociations la captivaient toute entière, me laissant passif et muet pendant plusieurs secondes, la bouche entrouverte. Nous avions tous les deux fini nos pâtes, et je sautai soudain sur l'occasion pour me dérober. Et filer à la cuisine.

"J'espère que t'as encore faim pour la glace, parce que j'ai de grosses coupes à remplir !", lançai-je d'une voix enjouée, un peu plus à l'aise maintenant que j'avais rompu le contact visuel.

J'essayais de retrouver mon calme, tandis que je sortais les pots du bac de congélation et remplissais ma propre coupe de boules et fraise et pistache.

"Une, deux, trois boules ? Quatre ? Fraise pistache nougat citron chocolat vanille ? Crème chantilly ? Salade tomate ognon ?"

Mon humour n'était peut être pas au meilleur de sa forme à cet instant, mais je surnageais comme je pouvais. J'essayais de sauver l'apparence de la désinvolture. Et puis le silence m'aurait certainement mis mal à l'aise. Je remplis sa coupe en suivant ses instructions, plantai une cuillère à long manche dans chaque dessert et rangeai les pots au congélateur, pour enfin retourner dans la sale à manger d'un pas vif, une coupe dans chaque main. Je croisai son regard à nouveau, qui m'envoya comme une décharge dans tout le corps, et me fit naître un immense sourire... euh carnassier ? Ça n'était pas mon intention, mais j'ai bien peur d'avoir produit cet effet. Je commençais à penser qu'elle voulait peut être la même chose que moi... et je devint soudain un peu plus téméraire. Je me plantai à côté d'elle et posai sa glace sur la table, toujours avec ce même sourire.

"On peut commencer à regarder le film en mangeant nos glaces, si tu veux."

Tout en parlant, je commençais à attaquer ma chantilly, ce qui avait le mérite de me donner une contenance, et de distraire mon corps de ses désirs de chair pendant un court instant. Tant que j'avais quelque chose de sucré dans la bouche, l'envie de m'approprier ses lèvres était tout à fait supportable.

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Les alentours de la ville / Un dîner parfait, ou presque. [Deanna Campbell]
« le: vendredi 25 juillet 2014, 20:15:48 »
J'ai envie de vous parler de Deanna. Et si mes histoires de cœur ne vous intéresse pas, eh bien partez, parce que c'est de ça qu'il s'agit. Je pense que vous la trouverez assez particulière, et... vous n'aurez certainement pas tort. Enfin, ça vaut peut être la peine que vous restiez un peu pour m'écouter, non ?

Elle était surveillante dans le lycée où j'enseignais. Et la première fois que je l'ai vue... ne parlons pas de coup de foudre s'il vous plait, je ne crois pas à ça. Non, simplement, quelque chose a remué, dans mes entrailles. Elle me tournait le dos, elle se rendait au bureau du directeur de crois, et moi je marchais derrière elle. Déjà, à ce moment, elle m'avait à moitié dans sa poche. En fait, j'ai même abandonné provisoirement ma direction originelle pour rester un peu plus longtemps dans son sillage ; ça n'était pas comme si j'étais particulièrement pressé d'arriver en salle des professeurs. Et il y a des choses que j'aime détailler longtemps. Elle s'est tournée vers moi, au moment d'entrer dans le bureau, et -je ne sais pas si c'était à cause de moi, ou si elle pensait à autre chose, mais... bref, elle m'a sourit, pendant une demi seconde, en me lançant un regard en coin sous sa frange. Paf ! Ça m'a fait quelque chose de bizarre, comme un coup dans la poitrine, et j'avoue que sur le coup je n'ai pas osé soutenir son regard. J'ai regardé droit devant moi et je suis parti, comme si j'avais quelque chose d'important à faire. Pfiou.

Pendant plusieurs mois je n'ai fait que la regarder de loin, sans tenter de lui adresser la parole. Je dois dire qu'elle me captivais un peu, et, dans ces cas là, c'est toujours plus compliqué d'engager la conversation. J'ai sans cesse l'impression que mes intentions sont transparentes, et ça me rend un peu maladroit. J'aime mieux avoir un prétexte. Donc, de peur de passer pour un dragueur lourdingue, je me suis retenu de tenter quoi que ce soit, et j'ai attendu mon heure.

Mon occasion s'est enfin présentée lors d'une sortie scolaire dans un musée, pour laquelle elle avait été désignée comme accompagnatrice. L'occasion rêvée pour engager de petites conversations successives. Je me demande comment j'ai pu garder un air détaché à chacune de nos discussions, mais je l'ai fait. Cette fille avait tellement de chien. Je l'imaginais déjà, les cheveux ébouriffés, en train de me provoquer du regard, à faire claquer nos hanches l'une sur l'autre dans une ambiance no futur. Enfin, j'en rêvais, du moins.

Enfin, abrégeons ; j'avais réussi à créer des liens pendant l'excursion, ce qui m'a donné l'occasion de lui parler à nouveau, le plus naturellement du monde. Elle m'aimait bien, ça je le voyais. Par, avais-je une chance d'entrer en corps à corps avec elle ? Je n'en avais aucune idée. Parfois elle avait des attitudes qui me laissaient penser que. Et parfois non. Alors je profitais simplement de quelques moments de plaisanterie avec elle, puis je retournais à mes activités d'enseignant. Et puis, un beau jour, je tentai ma chance. Je l'invitai à passer une soirée chez moi ; "Comment ça... t'as jamais vu BLADE RUNNER ?! Faut absolument réparer ça !". Un truc assez simple donc. Mais moi ça me plaisait ; même dans le cas où elle se montrerait indifférente à mes charmes, ça pourrait difficilement être une mauvaise soirée.

Et donc, voilà comment nous nous sommes retrouvés dans mon appartement, à manger des spaghettis bolognaise, dont je ne vous permet pas de dire qu'ils sont un plat d'étudiant fainéant, car je fais moi même ma sauce.

Mon appartement est un endroit plutôt sympa, bien éclairé en journée -à ce moment il l'était un peu moins, car le soir commençait à tomber-, avec un petit vestibule, donnant sur ma chambre, la salle de bain et mon bureau d'un côté, la cuisine et la salle à manger de l'autre. Nous nous trouvions dans cette dernière, assis à une petite table : à côté, un écran de télé et un petit canapé de cuir noir, qui n'attendait que d'accueillir nos deux derrières. Dans la cuisine se trouvait entre autre un frigo, contenant un compartiment de congélation, dans lequel reposait la glace que j'avais annoncée à en temps que dessert à Deanna.

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Prélude / Re : Monsieur Parfait, ou presque. [Valisexyspoon]
« le: vendredi 25 juillet 2014, 19:48:28 »
Ptdr mademoiselle.

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Prélude / Re : Monsieur Parfait, ou presque. [Valisexyspoon]
« le: vendredi 25 juillet 2014, 18:19:11 »
Merci, bel homme à la tignasse négligée.

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Prélude / Re : Monsieur Parfait, ou presque.
« le: jeudi 24 juillet 2014, 22:06:38 »
C'est bien gentil à vous mesdemoiselles. Se pourrait-il que l'une d'entre vous soit compréhensive vis à vis de l'obsession qui m'affecte ?

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Prélude / Monsieur Parfait, ou presque. [Valisexyspoon]
« le: jeudi 24 juillet 2014, 20:49:47 »
Hm hm... bonjour. Je m'appelle Len Takahashi, j'ai 28 ans, enseignant au lycée Mishima, en tant que professeur d'anglais... et, hm... voilà voilà.

"Allons , décrivez nous un peu qui vous êtes !"

Eh je pense que je suis euh... plutôt beau, en fait. Assez banal, mais beau. Le japonais type, quoi qu'on me dit parfois que j'ai des airs d'européen... hm. Je suis plutôt grand, plutôt mince. C'est parce que je fais un peu de sport, et hm, voilà. Quel sport ? Du badminton, principalement.

Ah, c'est compliqué de parler de soi... sinon, ma pigmentation est celle de n'importe quel asiatique, vous savez. Je porte les cheveux mi long, et je les coiffe en arrière, parce que j'ai un visage assez euh... fin, harmonieux ? Oui voilà, je pense qu'on peut dire que je suis beau. Et je me met en valeur de manière assez sobre, simplement. La chemise, c'est mon dada. Oui, j'aime bien être élégant, et je suis toujours très propre sur moi. Bon, j'ai mon petit succès auprès des femmes, je ne vais pas m'en cacher. Je pense que c'est en partie grâce à mon physique, en partie parce que, euh, je suis quelqu'un de distingué et intéressant, je crois.

"Bien bien, mais je pensais à un portrait plus psychologique..."

Ah ? Bien sûr... euh, bon : alors pour commencer, je ne suis pas du genre timide, même si là... hm, vous me voyez un peu gêné. Vous comprendrez aisément, je pense, vu que je suis venu parler de... mon problème. Hm bon. Je crois être un type intelligent. En même temps, je suis professeur d'anglais, donc j'ai fait des études. Mais d'une manière générale, j'ai l'impression d'être un peu au dessus du lot, toujours, quand je discute avec les gens... hm, c'est peut être un peu prétentieux de dire ça. Enfin, c'est comme ça que je le ressens. Sinon, j'aime la langue et les arts. Oui, d'une manière générale. Je ne suis un expert en rien mais... j'y prend plaisir. Voilà. Si on devait résumer mes centres d'intérêt, dans la vie, ça serait : la poésie et les femmes. Enfin, j'imagine que ce second point est commun à tous les hommes. Ou presque. M'enfin, voilà.

Je suis un homme calme, je crois. Je m'énerve rarement, je panique rarement. Il m'arrive d'être stressé, oui, bien sûr, mais jamais en excès. J'ai naturellement de la sympathie pour les gens ; pour les jeunes, surtout. Enfin, ceux qui aiment apprendre. C'est toujours très agréable de les voir se construire petit à petit, et de se dire qu'on pose les pierres de leur future grandeur. Oula pardon, je m'emporte, c'est parce que j'aime les jolies phrases. J'aime m'écouter parler, aussi, ça doit être un gros défaut chez moi, haha. Ne vous demandez plus pourquoi je suis professeur.

"Allons parlez nous un peu de votre problème maintenant."

Euh, eh bien... je crois que pour ça, il faudrait que je vous raconte un peu mon enfance. J'étais un enfant plutôt sage, vous savez ? Ma mère m'a éduqué toute seule, parce que mon père... hm, je ne sais pas qui il est, en fait. Bref. J'étais plutôt sage, donc, mais comme tout les enfants, il m'arrivait de faire des bêtises. Un jour que j'avais fait tomber et cassé une assiette, à table, en gigotant pour je ne sais plus trop quelle raison -quand on est môme, vous savez...- et enfin, ma mère était plutôt de mauvaise humeur. J'vais 8 ans je crois. Elle m'a attrapé, m'a mis en position de recevoir une fessée... vous savez, allongé sur ses cuisses, le pantalon baissé ?... et elle m'a fessé avec sa cuillère. A ce moment là j'ai ressenti... des choses. Et je ne sais pas trop pourquoi mais... enfin, c'était nouveau pour moi. Et les années qui suivirent, je passais souvent du temps tout seul à me frapper moi même avec... avec des cuillères à soupe, oui. Je ressentais quelque chose que j'aurais qualifié de... d'érotique, oui. Si j'avais connu le mot. A cette époque, je ne connaissais pas la masturbation, et il a fallu attendre l'adolescence pour que... enfin, que ça devienne quelque chose de vraiment... vraiment... grandiose. Aujourd'hui encore, vous savez, seul, je me frappe moi même les cuisses et le ventre avec des cuillères à soupe, jusqu'à ce que ma peau en change de teinte, et... uuh. Excusez moi, hm.

Enfin, cette obsession m'a suivi toute ma vie de jeune adulte. Du lycée jusqu'aux concours pour devenir moi-même professeur, en passant par les études supérieures... Au début, j'étais parfois vraiment gêné, de manger avec des cuillères à soupe, en publique. Comme si j'avais peur que, d'un quelconque manière, les gens découvrent qu'il existait un lien charnel entre moi et cet objet.

Enfin, ça ne m'a pas spécialement empêché de devenir qui je suis, car pendant mes études, j'écrivais avec un stylo, et pas une cuillère. Pas de problème de ce point de vue donc, je suis devenu professeur avec une certaine aisance. en revanche, ce qui est de ma vie sentimentale... Ça n'a pas toujours été facile, c'est vrai. Ça n'est pas que je ne peux pas faire l'amour à une femme et y prendre du plaisir si mon fétichisme n'est pas impliqué, mais... il me manque quelque chose. Cette envie est puissante et... il arrive toujours un point où il FAUT que je la partage. Malheureusement, hm... il faut croire que tout le monde n'est pas compréhensif vis à vis de ce fantasme. En fait, la plupart de mes petites amies m'ont rejeté après que je leur ai avoué ma petite... déviance. Je ne peux pas leur en vouloir je crois.

Enfin, je pense que j'ai rencontré quelqu'un... enfin, une quelqu'unE, vous savez... hm. Elle a l'air très, ouverte, comment dire. Rien n'est sûr encore mais... je préfère ne rien dire pour l'instant, mais j'espère avoir trouvé enfin une femme qui pourra m'aimer malgré mes... mes penchants.

"Et bien merci pour votre témoignage !"

De rien ! A bientôt !

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