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Prélude / Re : Un einherjar au service de Hvida [Valimuté]

« le: mardi 06 janvier 2015, 15:30:58 »

S'incline

Graouh merci, c'est très rare que je passe du premier coup (d'ailleurs techniquement c'est le deuxième coup la quand même)

Longue vie à vous >< Déesse Hvida !

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Prélude / Re : Un einherjar au service de Hvida [Nora]

« le: lundi 05 janvier 2015, 20:45:28 »

Voila, il était dans le dépoussiérer tout cela !
J'avais lâché ça sans trop y croire, j'ai retravaillé la fiche sans trop l'étoffer. Il ne s'agit la que d'un pauvre homme amoureux de sa légende mortelle, je n'ai pas jugé utile d'aller plus loin au risque de brasser de l'air.

Mais je suis prêt à effectuer des modification. !

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Prélude / Un einherjar au service de Hvida [Valimuté]

« le: samedi 02 août 2014, 12:38:22 »

La mort… pour un viking !

Pas une fin en soit, juste le début d’une guerre bien plus grande qu’une vie d’homme ne pourra jamais mener.
Odin dans sa grande autorité, sa sagesse et sa puissance, fait revenir l’âme des braves tombés au combat par ses valkyries, afin qu’ils s’entraînent et se préparent dans le champ d'Idavoll où ils guerroient le jour et se relèvent la nuit pour festoyer à son banquet.
Les einherjars sont les guerriers, les soldats de l’armée divine, accompagnant les dieux des Ases dans leur lutte de la fin du monde.

Un scénario idéal pour celui qui passa sa vie au cœur des batailles… maculé par le sang chaud de ses ennemis et bercé par les lamentations des mourants.
Nörn était de ceux-là… Agressif, belliqueux et rustre. Comme un guerrier, un vrai.
Une raclure sans nom, sans foi ni loi, qui tuait par plaisir lors des rapines et abusant sans compter des bonnes choses de la vie. Loin de l’image du preux et valeureux chevalier scandinave.
Lorsqu’il ne combattait pas sur les plages européennes ou dans les terres glacées du grand nord, il était ivre où rendait cocu l’un de ses frères d’armes.
Nörn était de ceux que dont le talent était haït, injustement offert par les puissances divines. Celui qu'on jalousait non pour son savoir faire mais pour l'épouvantable arrogance dont il faisait preuve, mettant en avant ce que l'humble guerrier n'aurait dit. Se ventant d'être le plus fort, le plus brave, le roi parmi les rois.

Il s'attira sans peine la haine et la méfiance de ses pairs. On cracha sans retenu sur son nom, maudissant son existence et lui souhaitant les pires maux. Mais nul n'osait le défier... lui ce géant, ce guerrier robuste dont les mains pouvaient écraser le crâne d'un homme. Haut de sept pied de haut et large comme un ours, il avait dû faire tailler sur mesures une imposante cuirasse de maille ainsi qu'un casque évoquant l'aspect reptilien du dragon qu'il se ventait d'être. Son corps marqué par la guerre au teint halé n'était qu'une impressionnante machine de muscle et de nerf, dont les os semblaient aussi dur que l'acier. Certain disait même l'avoir vu assommer un cheval d'un coup de tête... d'autre affirme que son casque n'était que décoration et que même lorsque celui-ci s'arrachait lors des batailles, il ne ressentait pas les coups qu'on pouvait lui porter à la tête. Nörn, le dragon à la tête dur. C'est ainsi qu'il clamait son nom... mais il n'était que Nörn l'enfant de putain... Nörn le félon... Nörn le vaniteux fils de la guerre...

Vaniteux oui, cela aurait très bien pu le résumer ! Mais pire que cela. Issu d'une famille de noble importante, il tomba en disgrâce après avoir dépucelé sa cousine promise à un puissant d'un clan voisin ! En exil il vagabonda dans les régions plus au nord où il trouva domicile dans un nouveau clan. Accepté pour sa force et son apparente bravoure, il s'avéra rapidement n'être qu'un poison empoisonné. Certes le clan grandit par se présence, craint par le géant dragon qu'il avait accueillit mais également soumis à sa gourmandise et son arrogance sans limite. Si bien que même le chef de clan n'osait rien lui dire... mais tout dragon aussi haut qu'il soit était capable de tomber, et la chute n'en était souvent que plus douloureuse.

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La mort… pour un viking !

Bienvenu lorsqu’elle est brutale, attendu et porter à coup d’épée ou de hache… mais pour le reste.

Nörn fut saisi par la douleur, une douleur vive et intense… qui lui aurait arraché un cri s’il avait pu. Mais rien, rien d’autre qu’une sensation d’aspiration, comme avalé vers les fonds d’un océan froid et sombre.
Il ouvrit les yeux en hurlant, en sueur, tremblant et meurtri par le froid. Il était dans sa chambre, dans son lit… mais pas dans son monde. Il était seul alors qu’il c’était endormi avec deux femmes… une brume noir et épaisse flottait et remplaçait les murs de la masure, et une grand silhouette sombre se tenait devant lui.

- Je…

- Tu as trépassé !

- Qu… comment ?

- Il ne faut pas culbuter n’importe qui ! Les femmes sont les filles, les sœurs ou les épouses de gens parfois plus fort que toi.

- Tu te moques ?

- Cette lame dans ta nuque devrait te prouver que nom…

Une main tremblante vient donc inspecter l’arrière de la nuque et constatera avec effroi une dague, fermement enfoncé et ressortant par l’avant de sa gorge. Il était donc bel et bien mort… Nörn paniqua, mort dans son lit, par la traitrise d’un homme qu’il aurait courroucé !
Il se dépêcha de demander, comme si feindre l’ignorance lui apportait une autre réponse.

- Tu es une valkyrie ?

La silhouette éclata d’un rire surnaturelle, provenant du très fond de la terre et faisant frémir les murs de brumes qui semblaient danser comme des flammes.

- Une putain des cieux ? Et bien… je devrais m’inquiéter de tes goûts si tu me trouves assez bonne…

- Mais qui es-tu pour te moquer de moi ainsi… je suis le plus fort guerrier que cette troupe ait jamais eux et il est normal qu’on vienne me chercher pour Asgard.

- Je suis Loki, et crois-moi bien que nul ne viendra te chercher !

Nörn se tut, entre stupeur et admiration. Une partie de lui souhaitait se rebeller contre cette injustice. Lui qui était le plus brave n’avait droit à une mort digne et au regard d’Odin… Mais la présence de Loki ne devait pas être hasardeuse, aussi resta-t-il silencieux, trop malin pour s’insurger d’avantage, espérant un dernière espoir provenant du dieu rusé.

- Je viens te faire une offre… que tu ne pourras refuser ! Je viens faire de toi un einherjar…

- Vrai ?

- Putain mais laisse-moi finir sombre rustre… je te sais vivace et bondissant, mais tu apprendras à te taire lorsque moi ou ma fille te l’ordonneront.

- Ta fille, puissant Loki ?

- Oui… et c’est grâce à elle que tu pourras éviter ton triste trépas… tu seras son gardien, son ombre, tu la suivras jusqu’à ce que j’estime ta tâche accompli, et une fois cela fait, tu deviendras einherjar ! Des questions ?

- Où et quand mon cher maître ?

- Non… Maîtresse ! Si si j’insiste, c’est à elle que tu devras rendre des comptes… Et pas de fausse note ! Ou je te fais avaler ce qu’il te reste de couille…

Nörn arbora son plu large sourire, voilà un échappatoire qui lui plaisait bien… Quitte à rester serviteur, serviteur d’une déesse, ce n’était pas si mal.

Et le dieu de la ruse arma Nörn d’un lourd glaive se maniant à deux mains, d’une armure aux teintes bleutés (sans doute pour avoir beaucoup plus de style et ne pas être confondu avec un garde du corps de merde) et lui rendit sa coiffe hérissé de pique, il était Nörn et restera dragon... Dragon parmi les hommes, dragon parmi les dieux.