Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Warda Ralixar

Pages: [1] 2 3 ... 5
1
Les terres sauvages / Re : La singularité du mage de Locmirail [Warda]
« le: mardi 20 juin 2017, 22:12:06 »
Warda resta immobile, stupéfaite devant la marre de semence qui s'était accumulée devant elle. Le terranide venait de lui prouver qu'il était réellement supérieur aux humains en tous points. Elle n'osait toujours pas bouger, partagée entre la fascination et la terreur pour le spectacle dont elle venait d'être témoin.

Elle se força à avoir un petit rire nerveux à la dernière phrase de son ami. Celui-ci tentait d'agir comme si il ne s'était rien passé d'exceptionnel. Était-ce réellement le cas pour lui ? Peut-être ce genre de comportement était-il quotidien dans ce monde... Ce qui l'inquiétait encore plus pour la suite des événements. Il s'était montré très respectueux envers elle jusqu'à présent, mais si il avait autant de mal que ça à contenir ses désirs, le pire pouvait toujours être envisageable. D'un autre côté, il semblait tout de même assez gêné. Peut-être était-ce vraiment la potion après tout ?

Pas de problème, je... Je comprends... Je ne t'en veux pas...

Elle tentait de trouver des mots rassurants, afin de le calmer, peu importe son état... Mais elle n'arrivait pas à articuler quelque chose de convenable, encore sous le choc.

Sur la pointe des pieds, elle contourna la flaque entre elle et le lit, sans quitter Lemme des yeux. Son regard se portait machinalement sur son entrejambe, et ses deux longues queues qu'il tentait péniblement de dissimuler. Elles étaient toujours raides. Il n'était donc toujours pas rassasié ? Malgré la quantité qu'il avait éjaculé ? Elle contourna le lit, souhaitant mettre un peu de distance entre elle et lui. Tandis qu'il nettoyait, elle s'assit doucement sur le rebord du lit, tentant de reprendre ses esprit en détachant son regard de la scène.

Le lit semblait confortable. Entre ça et son épuisement accumulé de la journée, elle savait qu'elle allait dormir à poings fermés en moins d'une minute de toutes façons.

Un détail pourtant la gênait... Sa tenue. Devait-elle la garder ? Le lit semblait chaud... Mais elle n'avait rien dessous. Et Lemme semblait plus intéressé qu'il ne le laissait paraître. Dans un petit tremblement, elle finit par se résoudre. **Si ça doit arriver, autant que ça arrive dans les meilleures conditions.** Elle retira sa robe, et la laissa tomber à côté du lit. Puis elle s'allongea rapidement sous la couverture. Un peu hésitante, elle se retourna vers Lemme qui semblait avoir finit, pour lui annoncer :

Au fait, je... Je dors nue... J'espère que ça ne te... Dérange pas.

Elle ferma les yeux en même temps que sa phrase, trop effrayée d'observer sa réaction. Elle ne bougea plus, tentant d'apprécier le confort du lit qui semblait l'attirer vers un sommeil tant attendu.

2
Les terres sauvages / Re : La singularité du mage de Locmirail [Warda]
« le: samedi 27 mai 2017, 18:31:24 »
Warda resta silencieuse et passive devant la scène, partagée entre la surprise, la peur et la fascination. Elle ferma la porte derrière elle d'une main, sans quitter son ami du regard. Elle peinait même à cligner des yeux devant ce spectacle. Lemme semblait comme pris d'une folie passagère, se masturbant ses sexes gonflés avec des pulsions qu'il ne semblait même pas contrôler.

Elle s’interrogeait... Était-ce possible qu'elle l'ait excitée à ce point ? Lui affirmait que c'était la potion qu'il l'avait mis dans cet état. La potion... Oui... Bien sûr... Elle n'en croyait pas un mot. Elle voulait rester persuadée que c'était bien elle qui l'as mis dans cet état.

Elle observait silencieusement, ne laissant dans la salle que les bruits des frottements des mains et celle de la respiration saccadée du terranide. Sans s'en rendre compte, sa propre respiration s’accélérait aussi, son excitation grandissante alors que le spectacle se rapprochait de sa fin. Un homme se masturbait là, devant elle, et tout portait à croire que c'était bien pour elle. Est-ce que c'était simplement parce qu'il avait vu ses fesses quelques minutes plus tôt ? Ou simplement l'idée qu'elle n'avait pas de sous-vêtements ?

Dos à la porte, elle plia ses jambes tremblantes pour s’asseoir, effrayée. Elle n'avait jamais vu Lemme avec un tel regard. Plus les secondes passaient, plus elle s'inquiétait de le voir perdre encore plus le contrôle. Il n'en était qu'à se soulager tout seul pour l'instant, mais elle craignait de le voir devenir si enragé qu'il puisse lui sauter dessus. Sentant son corps trembloter, elle n'aurait su dire si cette possibilité l'effrayait plus qu'elle ne l'excitait ou l'inverse. Elle voulut se demander si lui dire quelque chose pouvait l’encourager ou le décourager à le faire, mais elle fut trop absorbée par ce qu'elle voyait pour y réfléchir correctement.

Mais il n'en fut rien : Lemme resta assis du début à la fin. Et quelle fin... Alors que la bouche de Warda était restée légèrement entrouverte en rond, sans émettre le moindre son, du moment où elle s'est assise jusqu'au relâchement final, elle ne put s’empêcher de sourire en voyant et en entendant l'orgasme qui avait lieu juste en face d'elle. Elle lui laissa quelques secondes pour reprendre son souffle, avant de déglutir pour reprendre enfin la parole :

Je... Je suis vraiment désolée... Je ne voulais pas te mettre dans cet état... Il fallait me prévenir, si c'était grave à ce point...

Elle failli ajouter "j'aurais pu faire quelque chose pour t'aider", mais se retint au dernier moment. Après ce qu'elle venait d'assister, elle préféra ne pas le tenter davantage. Du moins pas tout de suite. Elle restait encore silencieuse et immobile, contemplait la traînée de liquide qui avait été expulsé sur le plancher, juste en face d'elle. Après une courte attente, elle finit tout de même par extérioriser son inquiétude :

Est-ce que tu te sens mieux maintenant ?

3
Après son attente insupportable de la journée, elle était prête à se mettre à quatre pattes devant lui et de soulever sa jupe pour accélérer les choses. Mais elle avait toujours sa façade de timide lycéenne vierge, et se devait de la garder. Elle s'assit donc lentement, tout en l'écoutant. Elle se retint de toutes ses forces pour ne pas sourire. Il avait bien précisé "sans parler d'argent". Difficile d'être plus clair sur ses intentions sans les énoncer carrèment. Son excitation difficilement dissimulée dans sa voix, elle répondit :

Je comprends tout à fait que ce que j'ai fait est grave... Et que je mérite une punition... Elle avala sa salive, tentant de trouver les mots juste pour lui faire comprendre qu'il pouvait faire ce qu'il voulait d'elle, mais sans pour autant faire passer le message qu'elle le désire réellement. Ne prévenez juste personne, d'accord ? Je... Je sais que c'était mal mais... Enfin... Je ne mérite quand même pas d'être renvoyée pour ça ? J'ai bien droit à... Une autre chance ? Son ton avait presque viré sur le suppliant sur ces derniers mots.

Cacher son excitation était une tâche difficile, mais à laquelle elle était entraînée. Elle concernait une part de honte sincère au fond d’elle, ce qui la fit légèrement rougir, renforçant un peu son masque de fillette timide. Elle se releva pour se mettre en face de son bureau, se serrant les mains l’une contre l’autre de nervosité, et baissa un peu la tête en signe de soumission.

Je serai prête à tout pour votre pardon… demandez-moi ce que vous voulez… Tant que tout restera entre nous. Je… J’accepterai n’importe quelle tâche.

Elle ne pût s’empêcher de visualiser tout ce qu’elle souhaitait qu’il lui demande : A genoux devant lui, à quatre pattes par terre, allongée sur le bureau… Il n'avait pas l'air méchant d'ailleurs, il essaiera sans doute de la ménager... Surtout si il pense qu'elle est théoriquement vierge. Elle se questionna : devrait-elle le lui dire ? Non... Après tout, si il ne le demande pas, il doit s'en désintéresser.

Il n'y avait plus qu'à espérer que les photos qu'il a eu en sa possession toute l'après-midi l'avait influencé sur la façon de la punir. Celle-ci avait l'air d'être claire dans son ton et son attitude, mais elle se demandait au fond d'elle si elle ne s'était pas emballée sur ses envies...

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Les terres sauvages / Re : La singularité du mage de Locmirail [Warda]
« le: vendredi 05 mai 2017, 21:34:28 »
Warda resta immobile quelques secondes sous l'effet de l’incompréhension. Quelle mouche avait bien pu piquer Lemme ? Elle lâcha sa fourchette. Et si c'était la nourriture ? Il avait une mine assez gênée au moment de se relever... Et si le sanglier lui avait noué les intestins ? Alors son tour viendrait bientôt... Elle en avait mangé presque autant que lui. Mais son ventre ne lui envoya aucun signal, sinon le fait qu'il était rassasié de ce repas. Alors pourquoi Lemme était-il partit si soudainement ?

Elle regarda timidement autour d'elle. L'absence de son protecteur lui procura une désagréable sensation de malaise. Il n'y avait plus beaucoup de personnes dans la salle, mais toutes la troublait. Non pas que l'un d'entre eux semblait l'observer, bien au contraire : aucun ne semblait lui prêtait la moindre attention. Mais à quelles apparences pouvait-elle se fier, dans ce monde qu'elle comprenait si peu ? La dernière fois qu'elle s'était retrouvée seule dans cette salle, ça s'était très mal fini. Elle guetta les autres clients, s'attendant à ce que l'un d'entre eux lui saute dessus à tout instant. Dans l'angle de la pièce, elle avait une vue assez dégagée, mais se sentait aussi bien plus isolée... Et vulnérable. Elle regretta amèrement de ne pas porter de sous-vêtement en l'instant.

Un des clients posa un instant son regard sur elle, entre deux bouchées, avant de recentrer son attention sur son assiette. Ce fut suffisant pour lui donner un frisson. Elle souhaitait retrouver Lemme au plus vite. Mais est-ce que c'était vraiment réciproque ? Il avait vraiment eu l'air gêné. Peut-être souhaitait-il juste rester seul un instant ? Elle ne l'avait pratiquement pas quitté de la journée après tout. Ça ne devait pas être dans son habitude de rester si longtemps en la compagnie d'une humaine. Alors que c'est ce dont elle tentait de se convaincre, la pesante présence des autres clients l'angoissait de plus en plus. Non, il lui serait impossible de rester plus longtemps ainsi toute seule.

Elle se releva, laissant la moitié de son repas dans son assiette. Qu'importe, elle en avait fini de toutes façons. Elle marcha timidement et silencieusement entre les tables pour suivre son ami, s'attendant à tout moment qu'un client l'attrape ou lui claque une main sur ses fesses. Mais il n'en fut rien, elle parvint à l'escalier sans le moindre encombre. Elle le grimpa rapidement, et vit les portes menant aux chambres se succéder dans un couloir. Elle se mit à marcher timidement et doucement, apeurée de réveiller qui que ce soit. Le bruit de la salle principale, qui s'était progressivement calmer tout au long de la soirée, se faisait presque inaudible ici. Elle jeta un œil discret à l'intérieur de la chambre ayant une porte ouverte la plus proche, pour y découvrir enfin son ami, de dos, immobile.

Lemme ?

Elle entra et referma la porte derrière elle, achevant de tuer le bruit de l'auberge, ne laissant plus que ses paroles pour seul son dans la pièce :

Lemme... Ça va ? Pourquoi est-ce que tu es parti si vite ? Tu sais, si ta blessure te fait mal, tu n'as pas à t'en cacher...

Puis elle écarquilla grand les yeux. Elle venait de comprendre.

5
La vue du sanglier rôti rappela à Warda une information importante : elle n'avait pas simplement faim, elle était affamée. À peine son ami eut le temps de poser les couverts à son assiette et de s’asseoir en face d'elle qu'elle attaqua son assiette pour remplir son estomac grondant.

Une fois les premières bouchées passées, elle se retourna vers Lemme, pour lui répondre en s'essuyant la bouche avec sa serviette :

En fait, oui... J'aimerais bien parler d'un sujet en particulier... J'aimerais bien... Savoir si tu connais un moyen de rentrer chez moi ? Ne le prends pas mal, mais... Entre le marais, les sangliers, et... Certains gens... Elle tenta de cacher le frisson qui lui parcouru l'échine en repensant à ce à quoi elle venait d'échapper. Enfin... J'aimerais juste rentrer dans ma dimension.

Elle reprit une autre bouchée, tentant de trouver également une solution de son côté.

Tu as dit que j'étais rentré par un portail ? Dans ce cas, est-ce qu'il n'y a pas simplement des portails qui fonctionnent dans l'autre sens ? Et un moyen d'en trouver ?

Elle tenta de faire un point sur le peu d'informations qu'elle avait compris de ce monde... Nexus, les terranides, les créatures... Les humains ? Après-tout, les personnes en mesure de l'aider le plus sont peut-être simplement ceux qui lui ressemblent le plus ? Peut-être même que certains viennent de la Terre, et savent peut-être comment y retourner. Mais Lemme ne semblait pas très attiré par le fait de se rapprocher de Nexus... Et c'était amplement légitime, si cela pouvait le réduire en esclave.

Ou sinon... Est-ce que tu saurais où trouver des gens qui pourraient savoir ? Nexus par exemple... Je sais que tu n'as pas l'air pressé d'y aller, mais si c'est un tel rassemblement d'humains... Ils doivent bien y en avoir quelques-uns là-bas qui doivent savoir ? Est-ce qu'il n'y aurait pas moyen de... De justifier la présence d'un terranide là-bas, pour y chercher quelqu'un ?

Elle parlait presque la bouche pleine, trop heureuse de savourer ce sanglier qui avait manqué de peu de la tuer quelques heures avant.

6
Blabla / Re : Tu sais que t'es de LGJ quand...
« le: mardi 18 novembre 2014, 19:45:07 »
Tu sais que t'es de LGJ quand un millier d'idées te viennent en tête dès que tu lis quelque part "Le Grand Journal".

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Prélude / Re : Haruna, une élève qui se veut discrète
« le: dimanche 19 octobre 2014, 12:53:37 »
Une fille de mon âge ! On sera peut-être dans la même classe ? <3

Et oui, comme dit Nausi, fais bien attention... Au quartier de la Toussaint, à tout ce qui vient de Terra, aux sorciers, aux vampires, aux surveillants peu scrupuleux, aux professeurs peu compatissants, à certains élèves... Y'en a des dangers, dans notre monde :)

8
Le quartier de la Toussaint / Re : Sécurité zélée [PV Gabriel Valmy]
« le: samedi 18 octobre 2014, 14:35:53 »
Elle avait obéi scrupuleusement à tous ses ordres. Sans avoir eu aucun besoin de se faire pousser, elle était partit à quatre pattes vers le tas d'affaire, avait glissé la cravache dans sa bouche et était revenue avec elle entre les dents, ses lèvres dressée en sourire, heureuse qu'on obéisse à ses fantasmes.

La suite a rapidement tourné en cauchemar. A la seconde où l'objet a effleuré sa peau, elle a commencé à regretter de s'être installée comme ça, néanmoins décidée à dire ce qu'elle avait à dire.
Sans crier garde, le premier coup vint sur sa fesse, lui arrachant un cri mêlé de surprise et de douleur, et laissant une petite marque rouge à l'endroit où elle avait frappé. Une petite pause d'action se marqua, Warda commença par penser qu'elle était destinée à la laisser se préparer à la prochaine frappe, puis se souvint des règles et se dépêcha de s'exécuter :

Un ! Allez-y maitre, l'autre est jalouse.

Aussitôt, un autre coup vint, sur l'autre fesse. Warda parvint à garder son cri pour elle et ne laisser sortir qu'un gémissement.

Deux ! Continuez maitre, s'il vous plait !

Les coups s'enchainèrent, alternant une fesse, puis l'autre, et parfois une cuisse. Docilement, elle comptait haut et fort les coups, accompagnant chacun d'un gémissement et d'un encouragement. Pour une rare fois dans sa vie, elle se laissait complétement aller, ne montrant plus qu'elle-même, sans cacher son plaisir ou ses envies. La douleur était là, mais elle éprouvait aussi un grand plaisir à la fois physique et nerveux : la simple pensée qu'un homme était en train d'adorer utiliser son corps suffisait pour faire monter la chaleur en elle.

MMmmmh... Douze. Continuez maitre ! MMmmmh... Treize. C'est bon... MMmmmh... Quatorze. Pupute est heureuse. AIIIIE !

Brutalement, la cravache venait de fouetter son intimité, lui infligeant une brulure bien au-delà de ce qu'elle espérait. Voyant qu'elle criait beaucoup plus fort, il ne se mit à frapper rien d'autre.

AIE ! Seize. J'avais dit mes fesses ! AIE ! Dix-sept. Arrétez, ça brûle ! AIE ! Dix-huit. J'ai mal ! AIE ! Dix-neuf. Arrêtez... AIEUH ! Vingt. Pitié, stop...

Sa première larme coula lorsqu'elle prononça ce dernier mot. Mais ce cauchemar prit fin, pour laisser place à un autre : le premier œuf s'enfonça brutalement dans son intimité, attisant les brulures de ses parois, mais sans réelle difficulté. Puis elle sentit quelque chose se presser entre ses fesses. Elle tenta du mieux qu'elle pouvait de se détendre, mais après ce qu'elle venait de subir, tous ses muscles étaient contractés au maximum, ce qui empêcha l'insertion dans son orifice encore presque vierge.

La pression monta, mais elle avait l'impression qu'on forçait à même sa peau. Elle serra les dents, décidée à ne pas laisser paraitre sa souffrance cette fois-ci. Mais elle poussa malgré elle un gémissement, qui se transforma en cri, puis en hurlement au fur et à mesure que la pression et la douleur s'intensifiait. Alors qu'elle n'y croyait plus, son corps céda et l'œuf rentra d'un coup profondément en elle, en même temps que ses jambes lâchèrent et qu'elle s'affala à plat ventre sur le lit, immobile. Ses fesses et le haut de ses cuisses étaient devenus rouge vif.

Elle restait immobile, brisée. Elle sentait bien les deux masses en elle, mais était plus préoccupé par la brulure qui la lançait sur son intimité. Elle ne se sentait plus la force de bouger le moindre muscle, et n'avait plus qu'une envie : sombrer dans le sommeil. Alors qu'elle commençait lentement à s'y glisser, elle se força à prononcer, sans savoir très bien à qui elle s'adressait :

Pourquoi... J'avais le choix... J'ai choisis mon cul... Pourquoi... Pourquoi faire souffrir ma chatte... Pourquoi...

9
Blabla / Re : Si votre personnage...
« le: jeudi 16 octobre 2014, 16:33:03 »
Warda remarqua ce nouveau dispositif en passant devant par hasard. Un analyseur de personnalité entièrement automatisé. Il semblait suffire de remplir un questionnaire et de le donner à cette machine pour avoir une réponse. D'ordinaire, elle serait simplement passé devant, n'aimant que guère les tests, mais aujourd'hui, elle n'avait pas grand-chose à faire. Elle prit donc une fiche, s'assit dos à un mur et commença.

1) Si vous aviez un légume préféré, ce serait quoi ?
La pomme de terre. Les légumes c’est dégueu !
2) Si vous aviez un fruit préféré, ce serait quoi ?
Une pomme, bien rouge et bien juteuse.
3) Si vous aviez une couleur préférée, ce serait laquelle ?
Le rouge !
4) Si vous portiez des sous-vêtements, ce serait quoi ?
Elle jette un coup d’œil autour d’elle pour vérifie que personne ne lit par-dessus son épaule, puis se penche sur la feuille pour la cacher pendant qu’elle écrit. Quelque chose de confortable, pas bien chaud et bien serré.
5) Si vous aviez un animal de compagnie, ce serait quoi ?
Un chat. C’est mignon, pas encombrant et pas difficile de s’en occuper.
6) Si vous jouait d'un instrument, ce serait quoi ?
De la harpe, j’aurais l’air d’une nymphe.
7) Si vous aviez un genre d'écriture, ce serait quoi ?
Mauvais, je suis nulle en japonais.
8) Si vous aviez un avis sur votre narrateur, ce serait quoi ?
Soit elle me ressemble beaucoup, soit pas du tout…
9) Si vous aviez un style musical préféré, ce serait quoi ?
Quelque chose qui donne envie de bouger !
10) Si vous aviez un talent insolite, ce serait quoi ?
Elle réfléchit un moment, avant d’écrire en souriant : Me faire passer pour quelqu’un d’autre !
11) Si vous aviez une sale habitude, ce serait quoi ?
M’imaginer en plein ébat avec quiconque dont je croise le regard.
12) Si vous aviez une insulte à donner, ce serait quoi ?
Pas besoin d’insulte, un bon doigt bien dressé suffit.
13) Si vous saviez conduire, ce serait quoi comme véhicule ?
Une moto, sinon personne ne me voit.
14) Si vous aviez un téléphone portable, ce serait quoi ?
Le dernier à la mode !
15) Si vous aviez une émission de télé favorite, ce serait quoi ?
Quelque chose qui ne passe pas à la télé publique, justement.
16) Si vous étiez politicien, ce serait quoi votre parti ?
Plus de tolérance, surtout aux égards de l’homosexualité, de la prostitution et du libertinage.
17) Si vous aviez un stylo, ce serait quoi ?
On s’en fout ?
18) Si vous dormiez, ce serait quoi sa position habituelle ?
Sur le dos, bien étalée.
19) Si vous aviez un ordinateur, ce serait quoi ?
J’aime pas trop les ordis, y’a trop de boutons…
20) Si vous aviez un sport préféré, ce serait quoi ?
Le sport de chambre. Elle tente de ne pas pouffer de rire.
21) Si vous aviez un film préféré, ce serait quoi ?
Un film déconseillé pour mon âge…
22) Si vous vous endormiez, de quoi rêveriez-vous ?
Du film en question, justement.
23) Si vous participiez à un concours, ce serait quoi ?
Miss tee-shirt mouillée ! Elle repouffa de rire.
24) Si vous aviez un objet vous représentant, ce serait quoi ?
Elle réfléchissa, tentant de trouver quelque chose qui donne envie, mais qui est invincible. Aucune idée.
25) Si vous renversiez un animal sur la route, ce serait quoi votre réaction ?
Question suivante, veux pas y penser !
26) Si vous aviez des chewing-gums, ce serait quoi le parfum ?
Fraise. Flûte, c’était ça mon fruit préféré en fait !
27) Si vous aviez une odeur favorite, ce serait quoi ?
La mienne.
28) Si vous alliez à la plage, ce serait quoi votre maillot ?
Si il y a des gens que je connais, je n’y vas même pas. Sinon, quelque chose de très sexy !
29) Si vous étiez diplômé(e), ce serait quoi ?
Si je termine le lycée, ça serait déjà bien.
30) Si vous voyiez ce questionnaire, vous diriez quoi ?
Elle resta stupéfaite devant la question. Et laissa blanc.
31) Si vous rencontriez un extra-terrestre, vous feriez quoi ?
Bah tout dépend de ce qui lui fait tiens !
32) Si vous fréquentiez un bar, ce serait quel thème ?
Gratuit pour les filles.
33) Si vous aviez internet, quel genre de site iriez-vous visiter ?
Ceux où les filles hurlent fort… Ceux où elles ressentent des choses inimaginables. Elle marque une pause, des images et des sons lui revenant en tête. Elle se mord la lèvre et continue.
34) Si vous aviez une idole, ce serait qui ou quoi ?
Moi-même.
35) Si vous tombiez sur une pépite d'or, ce serait quoi votre réaction ?
Comme tout le monde… Génial, je vais faire les soldes.
36) Si vous alliez dans un parc d'attraction, que feriez-vous comme manège ?
Un calme, j’aime pas ceux qui font vomir.
37) Si vous vous achetiez une boisson, ce serait quoi ?
En été ou en hiver ?
38) Si vous alliez en vacances, ce serait où ?
Loin, pour être sûre de ne croiser personne que je connaisse et pouvoir être moi-même.
39) Si vous aviez une marque commerciale préférée, ce serait quoi ?
Question de merde : ça change tous les mois !
40) Si vous cuisineriez seul(le), que feriez-vous ?
Un truc très rapide à faire.
41) Si vous aviez une collection, ce serait quoi ?
Des photos de moi.
42) Si vous aviez une passion insolite, ce serait quoi ?
Elle s’apprétait à répondre le sexe, mais c’était loin d’être insolite. Elle marqua donc trouver des moyens de me faire plaisir avec tous types d’objets.
43) Si vous aviez un anime préféré, ce serait quoi ?
Encore un truc qui ne passe pas tout public : Bible Black.
44) Si vous portiez un bijou, ce serait quoi ?
Un truc bien grand, qui montre que je suis riche. Enfin, si je l’étais.
45) Si vous vous mettiez à dessiner, vous feriez quoi ?
Du hentai. Me représentant. Elle jeta encore un œil autour d’elle pour vérifier que personne ne la regardait.
46) Si vous arriviez dans notre monde, vous réagiriez comment ?
Elle resta encore stupéfaite, et passa.
47) Si vous alliez dans une association ou un club, ce serait quoi ?
Aucune idée.
48) Si vous pestiez contre quelque chose, ce serait quoi ?
Les conventions sociales qui interdisent aux femmes d’aimer la meilleure chose au monde.
49) Si vous aviez une coupure de courant, vous vous éclaireriez avec quoi ?
N’importe quoi qui éclaire, tiens !
50) Si vous portiez quelque chose sur la tête, ce serait quoi ?
Un serre-tête avec des oreilles de chats.


Elle se releva et mis ses réponses dans la machine. Après une minute de bourdonnement mécanique, celle-ci fit ressortir une petite fiche sur laquelle elle put lire :

Vous êtes jeune, mais pas innocente. Vous avez une très haute opinion de vous-même et vous adorez telle que vous êtes. Vous adorez le sexe, mais vous vous faites passer pour quelqu'un d'autre auprès de votre entourage. Jusqu'ici, ça a plutôt bien marché. Mais lorsque vous êtes avec des personnes que vous êtes sûre de ne plus revoir, vous réveillez votre vraie personnalité et vous comportez comme une trainée, bien que vous préférez le mot "libérée".

C’est tout ? Tout ça pour lui apprendre ce qu’elle savait déjà ? Son opinion sur les tests se confirmait : ça ne servait à rien. Elle roula la fiche en boule et la glissa dans sa poche, puis reprit sa route.

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Les terres sauvages / Re : La singularité du mage de Locmirail [Warda]
« le: mercredi 15 octobre 2014, 20:10:39 »
Tout en patientant, Warda avait longuement pensé au regard qu'elle venait d'échanger avec Lemme lorsqu'il l'a aperçue nue. Un regard intéressé mais géné. Après ce qu'elle venait de subir, c'était exactement ce qu'elle souhaitait : qu'on lui prouve qu'on puisse s'intéresser à elle tout en la respectant.

L'aubergiste arriva tandis que Lemme était encore dans son bain, tenant sous chacun de ses bras une tenue complète. Il lui tendit l'une d'entre elle, une robe verte ni neuve ni usée, accompagnant le cadeau d'un simple "tenez, elle vous accompagnera mieux que votre toge". Elle lui offrit un remerciement muet de la tête, et presque aussitôt, la porte se rouvrit, pour faire ressortir son ami, torse nu et parfaitement indemne.

Lorsqu'il lui montra fièrement son bras, une idée lui tiqua la tête. Plutôt que de simplement le regarder, elle prit son bras d'une main et frotta doucement de son doigt sur l'endroit où était autrefois la plaie.

Vraiment impressionnant... Heureuse de voir que tu vas bien en tout cas. Ah et... Oui, on m'a bien apporté des vêtements. A toi aussi d'ailleurs. Tu permets que je rerentre pour me changer ?

Sans vraiment attendre de réponse, elle retourna dans la salle, refermant la porte derrière elle et obtenant un léger haut-le-cœur à la vue de ce qu'était devenu l'eau du bain. Il avait sans aucun doute était très utile.

Sans raison, elle se déplaça au centre de la pièce, et défit rapidement sa toge, la plia proprement et la déposa sur une chaise. Elle déplia ensuite la robe qu'on lui avait offerte pour y découvrir un soutien-gorge et une culotte en tissu, épais et rêches. Elle hésita un instant avant de décider de les poser sur sa toge, bien en évidence, afin que Lemme comprenne qu'elle n'aura rien dessous.

Son comportement la faisait pouffer d'elle-même. Il y a encore une heure, elle se sentait intimidée par cet environnement nouveau et sauvage, mais avoir frôlé le pire semblait l'avoir maintenant fait reprendre confiance en elle, et réveillé quelque peu sa vraie nature. Le simple fait que Lemme comprenne qu'elle serait sans sous-vêtements la faisait frissonner.

Une pensée vint soudainement, l'excitant davantage : et si Lemme était en train de regarder par la serrure ? Se forçant à ne pas regarder en sa direction, elle se tourna néanmoins vers la porte, offrant une vue dégagée sur ses seins et son entrejambe nu à quiconque serait en train de tenter de l'observer. Etant donné le caractère respectueux de son ami, il était peu probable qu'il soit effectivement en train de l'espionner, mais la simple idée de son regard sur elle faisait monter en elle une vague de chaleur.

Toujours face à la porte fermée, elle commença à passer doucement ses mains sur son corps. Elle ferma les yeux, imaginant le terranide installé confortablement sur une chaise devant elle, son regard dévorant la moindre de ses courbes. Sans qu'elle s'en rende compte, ses mains lui caressaient les seins, les fesses, un doigt s'aventurant parfois à la surface de ses lèvres, ou taquinant le bout d'un de ses tétons.

Après plusieurs minutes de pensées érotiques, elle réalisa soudainement que rester aussi longtemps juste pour enfiler une robe risquait de paraitre suspect. Elle se stoppa net, enfilant rapidement et assez maladroitement sa nouvelle robe. Elle flottait en elle, ne laissant ressortir aucune de ses formes, et étant longue et haute, elle cachait le moindre grain de peau qui n'appartenait pas à son cou, ses mains ou ses pieds. Ce n'était pas vraiment le style qu'elle préférait, mais il fallait bien admettre qu'un vêtement plus chaud semblait plus adapté à la région.

Elle ressortit un sourire aux lèvres.

Voilà, je suis prête ! Et je commence à avoir faim... Tu te changes aussi, qu'on attaque ce sanglier ?

Sou sourire s'accentua lorsque l'image de ses sous-vêtements encore dans la salle lui revint à l'esprit.

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Warda le voyais repartir, emportant avec lui un moyen d'obtenir d'elle ce qu'il voulait. Elle redescendit du toit derrière lui, le séparant au rez-de-chaussée, partant pour son premier cours de l'après-midi.

Elle qui avait déjà du mal à se concentrer en cours d'ordinaire, elle n'écouta pas un mot du reste de la journée, les pensées rivées sur ce qui l'attendait. Plus les heures passaient, plus sa peur qui l'avait envahie sur le moment se transformait en intérêt, puis en excitation.
En fin de journée, elle trouvait la situation presque idéale : il était jeune, il était mignon à son goût, et il la tenait en son pouvoir... En usant un peu de ses charmes, il devrait pouvoir de lui-même vouloir profiter d'elle.
Et cerise sur le gâteau : il était ici à titre temporaire ! Si c'était un membre permanent du staff du lycée, elle aurait été dépité de devoir devenir une esclave sexuelle pour le reste de sa scolarité, mais lui sera probablement partit dans un moins d'un mois ! Elle aurait le temps de profiter de lui sans craindre de s'en lasser, et les risques de fuites étaient alors minimes. A son départ, il emportera probablement le secret de Warda avec lui.

Sa pire crainte était de tomber sur quelqu'un d'insensible à ses charmes... Et si il exigeait autre chose que du sexe ? Ou si il ne voulait pas d'elle ? Et si il était gai ? Warda tenta de chasser ces idées sombres de la tête, tentant de rester positive. Pour l'instant, il ne savait rien d'elle. Aucun étudiant ou adulte ne connaissait sa vraie nature, et elle avait su cacher sa face cachée des réseaux sociaux dans le passé. Nul doute : elle gardait un petit effet de surprise sur ses intentions, bien qu'il en ait eu un avant-goût sur le toit.

20 heures. Ses cours étaient finis, elle se trouvait devant le bureau où elle avait rendez-vous. Beaucoup d'élèves étaient encore dans le lycée, autant les internes que ceux qui souhaitaient rester après les cours pour réviser, mais plus personne n'était dans cette aile du bâtiment. Prenant une grande inspiration, elle dégrafa un bouton de son chemisier, laissant une vue plus ouverte sur sa poitrine, et tourna la poignée.

Bon... Bonsoir...

Elle referma la porte derrière elle. Elle vit que celle-ci était dotée d'un verrou, et le ferma.
C'était le moment d'être convaincante.

Ecoutez... Je sais que j'ai commis des erreurs... Mais je... Je suis prête à tout pour me racheter... Je... Je n'ai pas d'argent mais... On... On peut bien trouver un arrangement, non ?

Elle tentait tant bien que mal de ne pas trembler, mais elle parvenait à faire passer ça pour de la crainte.

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Le quartier de la Toussaint / Re : Sécurité zélée [PV Gabriel Valmy]
« le: samedi 20 septembre 2014, 21:38:31 »
Tandis que son nouveau maitre lui expliquait ce qui l’attendait, elle fut sans cesse touchée, effleurée, caressée, embrassée ou tapotée une partie du corps par celui-ci, ses mains ne pouvant rester en place. Elle se laissa faire, agréablement surprise qu’il ne lui en veuille pas de ne pas avoir crié ce qu’elle devait crier.

Elle rougissait alors qu’il lui montrait les œufs qu’elle allait devoir garder en elle. Maintenant qu’il se montrait plus doux dans son toucher et qu’il lui montrait ce qu’il attendait d’elle, elle sentait plus d’excitation monter en elle que de peur. Elle y réfléchissait, se demandant si son plan était au moins réalisable. Caller un objet dans son vagin pour que son hymen s’y fixe… Elle ne l’avait jamais tenté, mais c’était à essayer.

Elle hésita de longs instants lorsqu’on lui offrit le choix de la suite. Ce qu’elle souhaitait faire ? Une partie d’elle voulait se faire fesser, une autre dormir et ne plus rien faire d’autre pendant deux jours, une autre tester certains jouets qu’elle avait vu, une autre encore s’enfuir nue dans les rues pour sortir de cette soumission… Mais elle tint bon.

Après avoir pesé chaque envie, elle se dit qu’étant donné la dureté probable de la journée du lendemain, une préparation serait sans doute préférable. Elle répondit donc d’une voix toujours légèrement hésitante et tremblante :

Je pense… Vu ce que vous risquez de faire demain, je pense qu’il serait préférable que je sois assez frustrée… Alors pourquoi… Pourquoi ne pas juste tester vos œufs ?

Elle se posa à quatre pattes devant lui, la tête et le haut du corps couchés contre le sol, faisant bien ressortir son fessier exhibé en évidence.

Rentrez-les complétement… Tous les deux… Et surtout n’hésitez pas à…

Elle se coupa en plein milieu, surprise elle-même par ce qu’elle s’apprêtait à dire. Il allait sans doute lui faire très mal, mais elle se trouvait trop de justifications : **Il veut que je demande quelque chose de toutes façons. Et il doit bien se défouler sur quelque chose, alors pourquoi pas comme ça ? Et puis t’en a envie !**

Elle prit donc une grande inspiration avant de lui demander d’une voix ferme :

Maitre, je crois que j’ai une idée pour la suite. En fait j’en ai envie depuis un moment… Depuis que vous l’avez fait. Alors je me fiche de passer pour ce que vous voulez mais…

Elle déglutit péniblement avant de parvenir à se lancer en se penchant un peu plus :

Frappez-moi les fesses. Claquez-les. Je le v… Je veux dire, Pupute le veux.

Son cœur s’accéléra, anticipant l’imminent. Elle serra les dents et ferma les yeux, se préparant au pire.

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Warda pâlit comme la mort. Sa pire crainte s’était réalisée en quelques secondes : un surveillant venait de découvrir sa vraie nature. Voyeurisme, atteinte à la dignité… C’était largement suffisant pour la renvoyer, en prévenant bien entendu au passage ses parents. Toute sa vie serait alors effondrée.

Elle tenta de se reprendre, analysant ses issues. Impossible de récupérer ni son appareil, ni ses chances de passer inaperçue.

Mon nom… Mon nom est Warda. Warda Ralixar.

Non, pas de doute, sa seule solution était de s’assurer que ce surveillant ne parle pas. Et pour ça, une seule solution : se montrer persuasive. Pour chance dans son malheur, c’était la seule chose qu’elle savait bien faire : se montrer persuasive envers les hommes. Et à la manière dont celui-ci ne pouvait s’empêcher de regarder son corps, elle avait toujours sa chance.

Après avoir fait quelques pas pour se rapprocher, elle tomba à genoux, et baissa la tête en signe de supplice pour l’implorer :

Pitié… Pitié, ne dites rien… A personne, ni à la direction ni à mes parents… Si vous faites ça, ma vie est fichue ! Je vous assure, je n’y suis pour rien pour votre lapin ! C’est lui qui est venu fouiller dans mon sac !

Elle releva la tête, afin de mettre en évidence son visage larmoyant, et bomba le torse, pour mettre en évidence sa poitrine non négligeable.

Pardonnez-moi… S’il vous plait… Je ferais n’importe quoi pour votre silence.

Elle essayait toujours de jouer la jeune fille innocente qui par « n’importe quoi » n’entendait pas forcément quelque chose de pervers, mais qui le permettait. Malheureusement, son ton entre le suppliant et le pervers ainsi que ses tétons pointant à travers son chemisier la trahissaient fortement sur ses réelles intentions.

Elle avait déjà tenté de jouer les suppliantes abusées auprès des surveillants. Mais jamais encore, elle n’en a eu autant besoin. Elle suppliait intérieurement qu’il accepte : un refus serait synonyme de renvoi du lycée.

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Les terres sauvages / Re : La singularité du mage de Locmirail [Warda]
« le: samedi 20 septembre 2014, 12:43:47 »
Elle resta un moment contre lui, savourant chaque seconde de ce moment de répit. Elle tremblait encore un peu de ce qu'elle venait de subir. Son ami lui rendit son étreinte alors qu’elle se serrait contre lui, ce qu’elle apprécia fortement. Une marque de reconnaissance et d’amitié, c’était la seule chose qu’elle désirait en l’instant.

Certes elle se salissait, mais c’était le dernier de ses soucis. Elle sentit son stress la quitter peu à peu alors que sa peau restait collée contre celle de son ami. Ses inquiétudes et ses angoisses laissaient peu à peu place aux sentiments de sécurité, de confort. Puis de gêne. Elle ne commençait qu’alors à réaliser qu’elle se collait nue sur un homme qu’elle connaissait depuis moins d’une journée.

Ses paroles atteignirent tardivement son esprit, qui commença à les juger avec plusieurs secondes de latence. Un bain… Pourquoi pas après tout ? Tant que l’eau était chaude, ça ne pouvait lui faire que du bien.

Euh… Oui… Passer avant toi… Bonne idée, oui…

Elle dit ça sans bouger, n’ayant pas vraiment la volonté de rompre leur étreinte. Mais plus le temps passait, plus la situation devint gênante. Elle se força finalement à rouvrir ses bras, et posa machinalement une main entre ses jambes, pour économiser un semblant de pudeur.

Tu… Peux m’attendre à l’entrée si tu veux… Je ne serais pas longue.

Après avoir laissé Lemme sortir, elle gouta l’eau d’une jambe. tiède, mais pas chaude : l’idéal. Elle rentra la deuxième jambe, puis le reste de son corps suivit promptement. Elle ferma les yeux, s’abandonnait à cette chaleur qui l’enveloppait comme un cocon.

A présent détendue, elle fit un point en son for intérieur sur ce qui lui était arrivé. Elle était à présent dans un monde inconnu, rempli de créatures ses films et livres préférés de fantastique n’avaient rien à envier. Un point. Elle venait de manquer de peu de se faire violer par un monstre et avait été sauvé par son nouvel ami, qui avait par la même occasion été blessé. Elle s’en mordit la lèvre, se jurant de ne plus jamais avoir à le forcer de faire ce genre de choses, même si ça devait impliquer d’offrir son corps à une bête sauvage.

Ses pensées restaient focalisées sur Lemme. Aucun doute : elle l’appréciait de plus en plus. Sa timidité et sa maladresse avec les femmes était attachante, sa fougue pour la défendre attirante. Et son avantage anatomique très intriguant.
Lorsqu’elle sentit qu’un nouveau type de chaleur l’envahissait, elle réalisa subitement qu’elle provenait de l’une de ses mains qui était en train de s’aventurer sur ses lèvres intimes. Elle la ressortit hors de l’eau, légèrement déboussolée par elle-même.

**Mais je suis folle ou quoi ? Il n’est même pas humain, et je fantasme sur lui ? C’est définitivement pas le moment de penser à ça !**

Elle commença à se frotter le corps, gardant à l’esprit que Lemme attendait son tour, et tentant tant bien que mal de chasser ses idées lubriques de son esprit. **Deux verges… Moi qui aie toujours rêvée d’un plan à trois avec deux mecs… Je pourrais l’avoir avec un seul !**

Soupirant en comprenant qu’elle ne pourra jamais se convaincre complétement qu’y penser serait une mauvaise idée, elle sortit du bain pour attraper l’unique serviette qui s’y trouvait près. Après s’être séchée, elle renfila la toge que Mixedec lui avait confié.

Marquant une pause après l’avoir attachée, elle la défit légèrement, laissant le devant de son corps – en particulier ses seins et sa fleur – nu pour quiconque viendrait.

Lemme ? J’ai finis, tu peux venir.

Elle encercla le reste de son corps avec son vêtement à la seconde où son ami entra, s’assurant qu’il l’ait vu nue une fois de plus. Elle rougissait malgré elle, s’étonnant de jouer ainsi avec ses désirs, mais qu’est-ce que qu’elle aimait ça !

Elle sortit en tentant de ne pas croiser son regard, les joues toujours rouges d’excitation et honte.

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Warda fit brutalement volte-face, voyant alors le surveillant surgissant derrière elle. **Rah zut ! D'abord le lapin, maintenant lui... Pourquoi pour une fois que je vais sur les toits, il y a plus de monde que dans une maison close un vendredi soir ?**

Mon uniforme de lycéenne prouve que je fais partie de l'école. Mais elle n'est pas très pratique ici : le vent présent sur le toit me soulève légèrement ma jupe, laissant entrevoir mes cuisses. Mon sac toujours secoué par les soubresauts du lapin à l'intérieur, je tente rapidement de trouver une explication à ma présence ici.

Ah ! Vous tombez bien vous ! Elle prit un ton suppliant. Je suis ici parce que j'ai peur ! J'ai été poursuivie par une bande d'élèves... De sales pervers... Qui voulaient obtenir des choses de moi... Aidez-moi !

Elle était fière d'elle et de son petit stratagème improvisée. Elle qui se faisait toujours passer pour une jeune fille bien élevée, persécutée par des pervers, alors que l'inverse était le plus souvent la vérité, elle se retenait de sourire d'avoir tenu le jeu une fois de plus. Toutefois, ce serait sans doute mieux passé si le voyager clandestin de son sac n'avait pas choisi ce moment pour se décider de sortir, emportant entre les dents la bandoulière de l'appareil photo de Warda, ainsi que le dit-appareil qui y était relié.

Il sauta sur le sol, l'appareil toujours entre les dents. Tombant sur la pierre du toit, l'appareil tomba avec lui, mais rebondit sur le sol dans la moindre éraflure. Coriace l'appareil. L'animal se mit à courir, la bandoulière toujours entre les dents, en la direction de celui qui le recherchait, mais la bandoulière se cassa alors qu'il était à quelques mètres de son maitre. Pas coriace la bandoulière.

Le lapin s'arrêta brusquement, regardant derrière lui pour voir avec déception que le petit bout de plastique et de métal avait cessé de le suivre. Déçu, il laissa ses oreilles tomber sur son dos et retourna calmement vers son maitre en trainant les pieds.

Warda déglutit péniblement. Elle espérait de tout cœur à présent pour que ses photos soient inaccessibles, que l'appareil soit brisé, que nul ne puisse voir ce qu'il y avait dessus. En plus des cinquante clichés qu'elle venait de prendre de verges, bourses et fessiers masculins de deux équipes de basket, on pourrait y trouver en cherchant plus loin dans l'historique des photos, la séance qu'elle s'était faite seule dans sa chambre la semaine passée : elle, devant un miroir, se prenant en photo dans des tenues très difficiles à porter en hiver - voir sans tenue du tout - et prenant des poses les plus explicites possibles. Aucune partie de son corps n'avait été épargnée, chacune ayant eu droit à au moins un gros plan.

Euh... Monsieur ? Pourriez-vous me rendre mon appareil, celui à vos pieds ?

Le ramasser elle-même, alors qu'il était à 10 mètres d'elle et 2 de lui, aurait pu paraitre suspect. Elle espérait juste qu'il ne tenterait pas de regarder les photos avant de lui rendre.

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