Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Aldo and Aloïs

Pages: [1]
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Le quartier de la Toussaint / Re : Il était une fois un Russe. | Pv Sasha | ♥
« le: mercredi 08 janvier 2014, 17:37:28 »
<< Jouer, c'est expérimenter le hasard. >>

Tu soupires et passes une main dans tes cheveux bruns. Bon. Si tu reviens en arrière … Retourner à cet endroit sans se faire voir sera assez compliqué. Donc, tu décides de rester là. Mais tu ne peux pas attendre sans rien faire. Alors, tu te décides à repartir, époussetant d'un geste rapide ton costume verdâtre. Tu passes ton doigt sur tes lèvres pour vérifier si ta bouche est bien propre. Léger tic. Tu hésites encore un peu et tu enfouies tes mains dans tes poches, profondément, Tu fouilles dans les poches, tu cherches, tu hésites, tu en sors avec un mouvement leste et stéréotypé une paire de lunettes noires. Tu les poses sur le bout de ton nez, comme un agent secret et te laisses doucement glisser le long du mur face à la salle principale où louvoient des corps à demi dénudés. Tu essaies de ne pas y penser. Tu réfléchis. Forcer la porte ? Ca ne faisait pas partie du plan, et de toute manière, vous n'avez jamais fait ça. Toi et ton frère, vous entrez et vous sortez comme des gens normaux, vous cambriolez sans faire de dégât, comme de véritables gentlemen, des Arsène Lupin modernes. Tu soupires. De nouveau. Rester là, c'est suspect, aussi. Mais les lunettes ont une seule importance. Si on vient te voir, tu joueras l'aveugle, celui qui ne sait pas ce qu'il fout là, un truc dans l'genre. Oui, certes, ça fait pas très vrai. Mais ça n'a pas d'importance. Tant qu'on te jette en dehors de la boîte et qu'on ne t'amène pas au poste le plus proche, tu ne te plains pas. Et dire que ton frère est en train de profiter !  Tu le retiens, ce fourbe, qui te laisse faire le boulot le plus compliqué.

Puis, illumination dans ton cerveau d'Aldo imbécile. La clef. Il doit être en train de chercher la clef ! Alors, non, il ne faut pas que tu te fasses virer de la boite parce que tu ressembles à un aveugle paumé ! Tu te relèves, mû soudainement par une nouvelle force intelligence et utile. Les loges ! Ca sera l'endroit le plus caché pour rester au chaud. Puis, bon, autant essayer de profiter un minimum tant que tu es dans cette drôle de boîte avec des clients qui fantasment sur des animaux/humains. Après tout, on peut lier travail et plaisir, surtout quand le travail est aussi con. Se cacher, c'est simple, c'est bête, c'est logique. Tu suis doucement le mur du fond, vers d'autres portes desquelles la lumière s'échappe, en légers raies ocres. Tu ne toques pas, tu pousses sur la poignée, tu pousses sur la porte, tu entres, tu refermes la porte et tu regardes enfin devant toi. Un couloir. Les loges des artistes, les coulisses de ce spectacle décadent de luxure, de chaque côté du couloir. Tu avances légèrement dans le couloir, un pas puis un autre, un pied devant l'autre, un souffle après l'autre. Le couloir ne va pas te cacher. Tu choisis une porte non-éclairée. Oui, profiter, profiter, mais bon, hein. Tu es un trouillard après tout ! Et un trouillard qui se respecte se cache dans une loge vide, noire, éteinte, referme la porte derrière lui et ne cherche pas à allumer l'ampoule. Tu te terres dans la pièce, dans le coin le plus éloigné de la loge. Ca sera simple de revenir à la porte qui garde le pactole, ton objectif.

Seul point négatif de cette planque. Si le propriétaire entre … Et bien il découvre un Aldo typé agent secret, assis dans un coin de sa loge, yeux à demi clos, moue mécontente, air inoffensif. Mais tu sais improviser, n'est-ce pas, Aldo ? Quelques charmes par-ci, quelques ironies mordantes par-là, quelques légers et graciles caresses sur le menton, et tu te penses capable de déjouer celui qui te trouvera. Mais c'est encore à prouver, ça, hein. Pour l'instant, fidèle à ta nature de peureux, te voilà à maudire ton frère, caché dans une loge abandonné. Et qui te dit que le proprio' de la loge n'y dort pas ? Mmm ? Tu n'en sais rien. Strictement rien. Tu es dans l'flou complet, tu ne sais pas ce que te réserve la suite des évènements. A l'inverse d'Aloïs. Lui, il sait.

Et tu comptes sur Aldo pour que tes efforts ne soient pas vains. Ca s'rait con. En plus, c'est toi, qui craint pour ta peau, là. Mais des deux, tu es le plus futé. C'est bien vrai, quoi ! Une chance que tu es eu le temps de dire quelques mots à Aldo, et ce avant que ton but ne s'approche de toi et te parle. Tu appuies sur l'oreillette, un mouvement discret alors que tu tires sur la cigarette et t'entoures d'un écran de fumée. Ow..

<< - Ecoute moi bien, Aldo. Tu fais ce que tu veux, mais dès que j'ai les clefs, tu te débrouilles pour v'nir les chercher et r'partir. T'es où, là ?
   - Planqué. Bien planqué, en plus. Pourquoi c'est pas toi qui irait, quand tu les as les clefs.
   - J'pense que j's'rais occupé. Mais genre, bien.
   - Tu comptes pas profiter, quand même ? T'es sûr que je te hairais jusqu'à la fin de ma vie sexuelle, si toi tu profites et pas moi. Genre, jusqu'à ce que ma libido cesse t'vois.
   - Putain, ferme-lààà. C'était pas prévu, mais on va faire avec. Alors, une fois que je te le dirais, tu viendras chercher les clefs, tu prendras le blé, et tu dégages.
   - T'as un plan ?
   - Cible en vue, Al'. >>
   
Tu coupes la communication. Ce jaloux de frère. Tu souffles la fumée et écrase nonchalamment la cigarette sur la table. Tu l'as juste vu entré, et tu fais comme si de rien n'était, comme si ta présence en lieu était justifiée. C'est l'grand boss de cette boîte. Un homme jeune. Cheveux pétroles, allure mafieuse, nom russe, regard perçant, maintien charmant, visage à croquer. Tu gardes tout ça en tête. Ca avait été ta première réaction quand tu avais trouvé la photo sur l'net de ce Sasha. Un putain de mec que tout l'monde devait s'arracher, un putain d'homme avec qui tu n'avais qu'une envie, coucher, baiser. Cette réaction, elle réapparait là, tout de suite, dans ton torse, dans ton bas-ventre, dans ta tête, quand tu te retournes en entendant une voix murmurer dans ton oreille, une main placée sur ton épaule. Le geste te fait frémir, frissonner, rougir mais tu restes calme. Une devanture d'une froideur intelligente. Tu dois faire attention, tu dois la jouer fin, tu dois la jouer comme un vrai agent secret. Sourire en coin qui se dessine sur tes lèvres, tu te surélèves un peu pour atteindre l'oreille de ton interlocuteur, chatouiller son pavillon de ton souffle chaud. Tu ne veux pas t'enfuir, surtout pas ! Laisser passer cette occasion en or de trouver les clefs, laisser passer cette occasion de le voler bien comme il faut, de lui faire les poches de sa boîte … Non, tu ne veux pas partir ! Tes lèvres frôlent le lobe de l'oreille de l'homme aux cheveux bleus sales.

<< - On parle beaucoup de ton club. Certains étudiants du lycée le recommandent aux professeurs, qui le recommandent à des élèves entreprenants pour qu'ils laissent parler leurs pulsions auprès de ton club. C'est le lieu de toutes les débauches, d'après les adultes … >>  Tu souris doucement et te laisse retomber sur la banquette. Bon, ça c'est fait. Maintenant, pour les clefs … La musique couvre un peu le son de ta voix tranquille alors que ton cerveau marche à toute vitesse. Ca s'rait si amusant … De l'prendre à ton jeu ... << Je suis v'nu vérifier ça par moi-même, tu vois. >> Crée-toi un titre ! L'idée te paraît merveilleuse. Il est sûr que par rapport à Aldo, tu fais plus sérieux, plus mature, plus fragile, plus discret … Pour la soirée … << Mon père m'a envoyé vérifier ce qu'il s'passe ici. Il est russe, comme toi. Et il aime bien régner sur les affaires de cette ville. >> On peut toujours t'envoyer vérifier des choses. Tu fais assez professionnel pour ça, après tout. Puis, c'est la seule bonne raison pour être ici. Tu vas pas lui dire que t'es v'nu le voler, non ? Tu t'approches de nouveau du bel homme, non sans un regard qui englobe la totalité de l'établissement. Jouer un fils de mafieux pour la soirée, ça s'ra une bonne couverture pour lui voler les clefs. Juste le temps de le  mettre en confiance, de s'approcher, de toucher, de voler, d'embrasser, de laisser, de dire, de voler, de baiser et de repartir.

Tu approches un peu tes lèvres de celles de Sasha, sans vraiment apposer un baiser, juste en soufflant légèrement, ta main se dirigeant vers le dos du bleuté pour caresser d'un mouvement la colonne vertébrale. Ton choix n'est pas anodin, le frisson aura un effet sur l'mental. Tu veux lui faire un peu peur. Peut-être même pour aller en privé, et faire ton p'tit travail de cambrioleur changeur de peau qui s'fait passer pour un fils de mafieux qui surveille. S'il peut avoir un peu peur, ça sera encore plus simple. Toi, tu le tutoies sans l'avoir vouvoyer. Il aura l'impression que tu es vraiment ce que tu dis être. Tu lui souris doucement, te rasseyant avec une légère once d'interrogation. Alors, il va l'prendre comment, on interlocuteur ? S'ils s'rend compte que tu te fous de sa gueule, ça risque d'être plus serré.


Note que ta main s'aventure sur ses fesses, mais non pas pour les toucher, mais pour chercher les clefs. Mmm...Mais au toucher, elles sont bien fermes. Ses fesses. Pas les clefs.

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Le quartier de la Toussaint / Il était une fois un Russe. | Pv Sasha | ♥
« le: samedi 04 janvier 2014, 21:45:29 »
<< Il n'est oiseau qui sût voler Si haut comme un coeur peut aller.>>

Il est une fois, un cambriolage.

<< - Tu es certain qu'on peut y aller sans rien crainte ?
- Tu es un trouillard, Aldo. C'est terrible ça ! Tu viens pas, si tu veux. Mais tout l'fric est pour moi. Et tu dégages de l'appart, parce que je ne paierai pas pour toi.
- Tu peux pas vivre, sans moi. Tu te sentirais perdu sans ton frère adoré. Puis qui te comblerait ...
-Ferme la. Tout de suite. Sinon, je vais combler le vide par mon poing dans ta gueule. Je pense que ça va tout combler, tu vois.
- M'étonnerait que ça te comble, Aloïs. >>

Tu vois le poing de ton frère se lever. Ok, ok ! Tu riais ! Il doit pas le prendre comme ça, ce fou ! Tu fronces tes sourcils bruns en soupirant longuement. Il est trop rapide à tout prendre mal, Aloïs. Une minute plus tard, te voilà en train de suivre ton frère dans une ruelle mal éclairée qui sent la pisse et la bière. Bonté Divine, ou t'amène-t-il ? Tu fronces de nouveau tes sourcils, reniflant d'un air nonchalant alors que sa lèvre supérieure se retrousse, découvrant ses dents parfaitement blanches. Tu es dégouté par ces odeurs nauséabondes et tu accélères la cadence pour sortir plus rapidement de cette rue interminable. Attrapant la main de ton frère qui se retourne avec un grognement mécontent, tu te mets à ses côtés. Aloïs déteste montrer au grand jour votre relation. C'est vrai qu'au lycée, ça passerait que peu, des jumeaux incestueux. Puis, vous n'êtes pas fidèles, ni l'un ni l'autre. C'est un peu compliqué, en fait. Mais tu aimes bien avoir ton frère, c'est un amour fraternel et .. sexuel ? On peut dire ça. Mais tu n'es pas sûr.

<< - Alors, on va où ? T'as tout prévu, déjà ?
- On va dans un club .. particulier. Y'a du fric à s'faire. Par contre, calme tes hormones, on vza croiser les danseurs, ok ?
- Club de strip-tease ? Shit. T'es fou, non ? Y'a toujours plein de monde, on va pas passer inaperçu ! Comment on va rentrer ? Et sortir ?
- Justement. On va passer inaperçu, comme tout l'monde. Mais on va entrer par une fenêtre, dans l'entrée. J'ai fait un peu des recherches. On s'ra comme des clients. Mais on aura pas payer et on ressortira par la porte d'entrée.  Comme de bons gentlemen qu'on est, Aldo. Par contre ... Il va falloir la jouer serré. Tu partiras seul. Je fais le guet dans la boite, comme d'hab. Tu fais plus fou que moi, t'avancer dans la boite fera assez normal.
- Je ne sais pas où je dois aller ! Non, vas-y toi ...
- Aldo. Utilise tes couilles pour une fois.
- C'est toi qui en profite de mes bijoux ...
- Ferme là. Tu agis comme j'ai dit. >>

Fin de la conversation. Tu tournes ton regard rouge vers Aldo. Il fait la gueule. Tu soupires. Tu vois la fenêtre. Ah. Tout est là. Les poubelles, non loin, que tu pousses vers la fenêtre. Tu montes, tu pousses la fenêtre ouverte. Plus une parole. Aldo monte à côté de toi et respire lentement avant de passer une première jambe par la fenêtre. Il passe la deuxième, s'assoit sur le rebord et se laisse glisser. Il passe toujours en premier, il est le plus grand, c'est logique. Tu le suis et époussète ton costume d'un mouvement rapide alors que tu fixes Aldo. Vous entendez le brouhaha, la musique. Il n'a plus peur. Il a hate d'entrer dans la boite. Tu le fais avancer pour ne pas rester trop longtemps dans le couloir de l'entrée. Vous allez vous faire remarquer. Tu lui murmures quelques mots à l'oreille. Il sait où il doit aller. Toi, tu attends. Dans ta main, un p'tit micro, acheté depuis à peine un mois, qui te relie à une oreillette de ton jumeau. Technologie ! Bon, acheté ... Certes. Ils l'avaient malencontreusement dérobé dans un magasin d'électronique.

Tu pousses Aldo. Vous entrez. Tu t'assois avec un léger rougissement sur une des banquettes, dans un coin sombre, assez éloigné des groupes, très proche de la sortie. Tu t'enfonces dans le divan et zieute autour de toi, rougissant plus encore à la vue des hommes se trémoussant sur les scènes. Mais. Mais ? Tu n'as jamais vu ça. Des hommes avec des attributs d'animaux ? C'est glauque, comme fantasme, ça ! Tu fronces les sourcils et cherche ton briquet, allumant une cigarette sans regarder si tu peux ou ne peux pas le faire. La fumée commence à t'entourer alors que tu tires sur la cigarette.

Tu l'retiens. Cet idiot t'envoies te débrouiller tout seul. En plus, lui profite de la belle vue alors que toi, tu risques tes fesses. Mordillant ta lèvre inférieure, légèrement stressé, tu inspires longuement de l'air, et avance vers l'arrière de la boite. Tu zigzagues entre les danseurs et les clients alors que l'excitation se meut dans ton bas-ventre. C'est cruel, c'boulot, là ! Tu t'arrêtes. Bon. Tu es dans le fond de la boite. Ok. La porte. Ok. Tu avales difficilement ta salive, tu respires. Tu poses ta main -gantée, bien sûr !- sur la poignée de la porte et laisse tomber tout ton poids sur ledit poignée qui n'ouvre pas la porte. Fermé à clef. Bien sûr.

Et qui c'est, qui a la clef ? Tu l'demandes à Aloïs.

Tu sais. Aldo a raison,tu avais oublié ce léger détail.

Le boss. La clef, c'est le boss qui l'a.

3
Le coin du chalant / Voulez-vous vous faire cambrioler ? ♥
« le: samedi 04 janvier 2014, 16:40:15 »
Parce que dans c'cas, on peut s'arranger !

Aldo et Aloïs sont à vot' service pour vous cambrioler quand vous voulez ! Où vous voulez, qui plus est ! Et avec qui vous voulez. Que ça soit le sérieux Aloïs ou notre Aldo national, un petit Mp et ils sont à vous !

Je vous laisse choisir ce qui vous intéresse et ne donne pas de trames parce que je préfère parler directement avec les intéressés.

Rp hentai gays avec Aloïs et avec Aldo, même s'il est bi. On sait jamais, demoiselles, vous pouvez tentez votre chance avec lui.. :3

Pour informations, nos jumeaux sont étudiants au lycée et cambrioleurs pour survivre. Voui,voui, si vous avez pas lu la fiche, sales méchants mal-élevés !

4
Prélude / Re : Gentlemen. Cambrioleurs ? Certes. [Valimercenarisés !]
« le: samedi 04 janvier 2014, 13:17:34 »
Merci beaucoup belle modo ! :3

5
Prélude / Re : Gentlemen. Cambrioleurs ? Certes.
« le: samedi 04 janvier 2014, 11:22:41 »
Merci jolie jeune femme ! << Le votre n'a pas d'égal <3 >>

6
Prélude / Re : Gentlemen. Cambrioleurs ? Certes.
« le: samedi 04 janvier 2014, 10:02:25 »
Tu t'demandes vraaaaiment ? :3

Merci, en tout cas. <3

7
Prélude / Re : Gentlemen. Cambrioleurs ? Certes.
« le: samedi 04 janvier 2014, 09:28:22 »
Merci, jeune Terranide. :3

Merci, Saaaaasha <333

<< Oh le beeeau garçooon ! >> Merci Käre <3

Merci, toiii ! <3

Felicia, nous sommes tout-à-fait d'accord. Peut-être nous croiserons-nous, jolie cambrioleuse. :3

Merci, Mister Paladin. :3

Oh, Cassidy, un message différent du "Bienvenue ^^", habituel ! Je suis touchée <3

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Prélude / Gentlemen. Cambrioleurs ? Certes. [Valimercenarisés !]
« le: vendredi 03 janvier 2014, 22:48:41 »
 
GENTLEMEN CAMBRIOLEUR
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Aloïs [tout est sage et savant] et Aldo [noble]

<< Like leaves that drift away, So softly, they tell me, I'll walk without you, Your name inside me, No wind will hide me,
Like a song
No regrets >>
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17 ans. Cigarettes sur Cigarettes, t'essaies de te rappeler ce nombre. 17. 17 putain d'années que tu supportes ce putain de carnaval, cette putain de mascarade.  Tu jettes un regard sur Aldo.  Tu soupires. Putain de merde, 17 ans. Vous avez 17 ans. 'Fais chier.

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Aloïs : Tu es plus petit qu'Aldo. Tu écrases la cigarette roulée. Un peu de tabac s'échappe sur tes doigts fins. Longs et minces, des ongles de femme légèrement effilés. Tu souffles. Une bouche finement dessinée, petite, aux plis calmes et sympathiques. La fumée s'échappe de tes lèvres. Elles sont gercées, tes lèvres.  Tu relèves les yeux vers Aldo. Tes yeux sont sans charme. Alors tu y as posé des lentilles rouges, assorties à ta cravate andrinople. Tu t'en laves les mains, de ce con. Tes cheveux noirs sont presque trop longs pour un jeune homme. Ta frange joue avec tes cils, les mèches de tes cheveux s'entortillent parfois autour de tes oreilles. Ton menton, un peu pointu, se relève. Aldo approche.  Tu te relèves.  Taille d'un mètre 75, poids plume de tout au plus 65 kilos après un repas chargé. Tes mains viennent se cacher dans les poches de ton pantalon aux tons bordeaux. Ton col est blanc, ta chemise est beige, ta veste est bordeaux. Tu souris. Moqueur ? Même pas. Tu souris, juste. Peut-être un peu inquiet. C'est reparti pour la mascarade.

Aldo : Tu fais un doigt d'honneur à Aloïs. Comme lui, tu as des doigts de femme, blancs et parfaits. Toi non plus, tu ne veux pas que ça reprenne. Tu lui ressembles. On vous dit frères jumeaux. Vous vous ressemblez comme deux gouttes d'eau. Tu es juste plus grand. 1 mètre 80. Tout aussi mince qu'Aloïs, tes yeux sont d'un vert affriolant. Deux émeraudes terriblement charmantes qui fixent le ciel azur d'un regard moqueur.  Ton costume est assorti à tes iris, verdâtre, une cravate verte.  Tes cheveux sont légèrement plus clairs que ceux d'Aloïs, bruns. Moins longs, mieux coiffés, finement ondulés. Ton sourire est plus menaçant dans son charme, moins sympathique et plus prédateur.  Tu essaies encore de desserrer ton nœud de cravate. Décidément.

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L'un des deux est particulièrement chiant. Aldo, est d'un naturel prédateur, charmeur et légèrement casse-cou. Il connaît toutes les manières pour énerver quelqu'un. Un langage courant assez noble, il tient à ses origines bourgeoises. Il se sent souvent supérieur aux gens, il ne prend pas le temps de réfléchir et met tous ses défauts sur le dos de sa soi-disant noblesse. Moqueur, il n'essaie pas de ménager ses interlocuteurs. Mais il n'est pas réellement méchant, seulement aigre et ironique. Aldo est tout de même quelqu'un qu'on aime à connaître, joueur et extrêmement rieur.

Phrase : << Non fais pas çaaaa, je me sacrifierai pour toi, faut pas que le mauvais côté de la force envahisse le monde ! J'suis prêt à mourir pour l'moooonde. Enfin. Pas trop, en fait. Ouais, vas-y, ouvre la porte aux mondes des Ténèbres, j'ai pas envie de souffrir pour ta gueule. >>

L'autre est un jeune homme assez froid. Timide ? C'est sans doute ça qui caractérise le mieux Aloïs. D'un calme à toute épreuve, il est le cerveau du duo. Peu entreprenant pour les relations sociales, il est pourtant celui qui pousse Aldo lors de leurs cambriolages. Très ouvert d'esprit malgré ce que son caractère pour le peu renfermé pourrait laisser croire, il est quelqu'un de sérieux. Pourtant, il n'est pas un jeune homme strict et s'ouvre facilement à la plaisanterie dès qu'on le connait. Mais qu'à la plaisanterie. Très buté, Aloïs ne se laisse pas faire changer d'avis comme ça et reste toujours sur son idée première, même si celle-ci peut paraître très bête. Il n'est pas du genre à passer des heures sans rien faire, et aussi étonnant que cela puisse paraître, il est le plus sportif des deux. Légèrement agoraphobe, il préfère la compagnie des hommes à celle des femmes. Comme Aldo.

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Aloïs est seulement homosexuel.  Aldo est bisexuel sans préférence aucune.

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Il est une fois une femme qui crie. Elle hurle. Mais toi, tu n'entends rien. Elle, elle hurle à s'en péter la gorge, elle hurle comme si on lui enlevait les trippes et la vie avec les mains, comme si on était en train de fouiller dans ses intestins pour en faire sortir son foie et ses ovaires.  Toi, tu cherches à crier, tu cherches à hurler comme cette femme pour dire que tu existes. Mais tu n'es pas le seul. Pendant que tu cries à t'en faire mourir la voix, un autre crie à côté de toi, arrachant de nouveaux hurlements à la femme. Vous êtes nés. Tous les deux, deux petits bébés presque identiques, tous les deux, vous êtes nés.

Il est une fois, votre enfance. Papa est un homme rougeau qui travaille dans une banque de 8h à 17h30. Maman est une mère au foyer qui vous choie de tout son cœur. Vous avez 8 ans. Demain, c'est l'anniversaire de Papa.  Il fait noir dans votre chambre. Toi, Aloïs, tu colles ton corps frêle contre celui, fragile, de ton frère Aldo. Tu as froid. C'est normal, nous sommes le 11 décembre.  Vous respirez en chœur, doucement et calmement.  Ton souffle, Aldo, se perd avec celui d'Aloïs. Tu tiens sa petite main dans la tienne. Vous avez peur. Il fait trop sombre, trop froid. Papa et Maman dorment dans leur chambre. Pour arriver à leur chambre, il faut traverser le couloir.  Vous avez trop peur pour traverser le couloir. Vous n'avez pourtant pas fait de cauchemars. Mais vous êtes terrifiés. Et vous n'avez pas tort. Il se passe des choses dans la maison.
Il est une fois, un cambriolage, alors que vous vous collaient l'un à l'autre, vous tenant chaud sous la couette. Tu ne dors pas pourtant. Tu sens le souffle chaud d'Aldo contre la peau nue de ton cou. Tu es encore plus effrayé par le silence lourd qui plane dans votre maison. Tu colles ton corps contre celui de ton jumeau qui gémit sous la pression de vos deux corps enfantin.  Tu entends des bruits plus loin, dans la maison. Tu entends la porte de tes parents qui s'ouvre. Tu te relèves un peu, mais Aldo grogne quand il sent sa bouillote personnelle s'éloigner de lui.  Tu as juste le temps de voir un rayon de lumière qui traverse la chambre. Ton père s'éloigne, la lumière avec lui. Mais pas les bruits. Tu as peur.  Tu sens ton cœur qui bat dans ta poitrine. Tu fermes les yeux. Tu ne sauras pas ce qu'il se passe.

Il est une fois, la police. Maman pleure. Aloïs est dans les bras de Maman. Toi, tu ne pleures pas. Tu ne comprends pas. Tu regardes les gens habillés, si bien habillés dans leur beaux costumes bleus. Papa. Ils sont venus à cause de Papa. Puis, il vous manque pleins de choses dans la maison. Et ton dessin qui représentait Papa est tout déchiré. Il git sur le sol, en petits morceaux. Maman ne t'a pas dit, mais on a aussi volé un de tes jouets préféré, un camion de pompier rutilant. Tu ne comprends pas. La police parle.

<< - Ils vous ont volés toutes vos économies ?! Mais pourquoi ne pas les garder à la banque, comme tous les gens normaux ? Ils ont volés le coffre ? Personne ne pourra vous aider, vous savez, Madame. Les assurances ne vous rembourseront que les objets volés, vous savez …
   - Je sais .. Mon mari ?
   - Les pompiers n'ont rien pus faire pour lui. Je suis vraiment désolé. >>
   
Tu ne comprends pas. Mais tant pis.

Il est une fois, votre adolescente.  Aldo s'avance vers toi. Maman est partie travailler. Vous vivez dans un petit T1 de bonne. Il vient doucement mordiller ton oreille. Tu respires plus rapidement, tu halètes presque alors que les doigts fins d'Aldo se perdent sur ton torse imberbe. Il joue un instant avec un de tes tétons alors qu'il te fait basculer sur la couchette que vous partagez. Il t'embrasse. Vos langues s'enlacent, vos souffles se mélangent, vos yeux se ferment alors qu'il commence à laisser descendre sa main vers ton bas-ventre. Ton bas-ventre. Il est en feu. Ce n'est pas la première fois que vous le faîtes. Tu aimes quand il te retourne avec ce sourire supérieur et moqueur qui se dessine toujours sur ses lèvres. Tu soupires de plaisir.
   Mais il est une fois, votre mère. Elle arrive. Elle vous voit. Elle crie. Elle est en colère, elle a honte de ses rejetons qui couchent ensembles. Inceste, honte, 15 ans, trop jeune, la honte de la famille, Sodome, Gomorrhe.  Tu pleures, mais Aldo te prend la main, pour te dire de te taire.  Tu tournes tes yeux rouges vers lui. Il se relève. Il dit que vous avez le droit. Ta mère le baffe. Il souffle une insulte contre ta mère. Tu te relèves, tu te mets entre eux. Ta mère te baffe. Tu souffles une insulte contre ta mère. Aldo peste. Sa faute, si vous vivez dans cet appartement pourri. Pas d'argent, rien. Ta mère pleure. Tu soupires. Ta mère montre la porte de l'appartement. Vous lui faîtes si honte ! Elle ne veut plus vous voir. Qu'aurait-dit votre père ? Aldo hurle. Il attrape vos quelques affaires. Il prend l'argent qui traîne sur le buffet. Ta mère crie au vol. Mais vous partez.

Il est une fois, le présent. Vous êtes des frères jumeaux. Mais vous êtes des cambrioleurs, aussi. Humains, vous êtes agiles. Vous êtes rapides. Vous faîtes comme ceux qui ont réduits vos vies à se réfugier dans une ville nouvelle. Sans tuteurs, sans personne. Un appartement payé par vos cambriolages, payé au noir, le loyer.  Vous allez au lycée. Vous y trouvez vos victimes par l'intermédiaire de vos camarades. Vous aimez votre métier. Vous y êtes à l'aise. Leste, rapide, agile. A vous deux, vous dérobez ce qui vous arrange, vous repartez. Tu es fier de ton frère. Il agit bien. Vous êtes amants.

Il est une fois, des gentlemen cambrioleurs.

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