Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Aelfric

Pages: [1] 2
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Les contrées du Chaos / Re : La sauvée devient sauveteuse [Pv]
« le: mercredi 29 janvier 2014, 12:32:08 »
Ce contact, cette joie qu’ils partageaient de se retrouver était quelque chose qui le réconforta. C’était étrange comme context de retrouvaille. Il était lui mais sans l’être vraiment, c’était davantage un contact d’âme à âme qu’une de réelles retrouvailles physiques… il y avait quelque chose de spirituel dans ce lieu, aussi spartiate soit-il. Peut être parce qu’il n’avait pas d’existence physique réelle…

Avec elle à des côtés, le lupin se sentait vraiment en sécurité, une sécurité qui n’était pas sans rappeler celle qu’il  ressentait en ce lieu… mais en, même temps, il avait une peur bleue d’une chose : et si elle était désormais prisonnière de ce lieu au même titre que lui ? Cette idée commençait déjà lui donner mal au ventre… si elle était prisonnière ici aussi, qui pourrait les sauver ? Ils étaient perdus… et malgré toute la joie de la jeune femme. Il était triste car il commençait à comprendre que c’était foutu…

« Alors toi aussi ils t’ont eue… me dis pas que tu t’es faite avoir… et ton corps, qu’en est-il ? Il t’a été pris aussi ? »

Il la serra dans ses bras par compassion alors qu’il disait :

« C’est la dague, elle a capturé mon esprit – et le tien aussi, je suppose -  dans sa lame au moment où elle s’est brisée… »

Il avait un regard infiniment triste. En même temps, il se sentait responsable de ce qui lui arrivait désormais à elle aussi. Il avait l’impression que la jeune femme patissait de ses propres actes… c’était lui qui avait frappé de sa lame Shad, certes on l’y avait forcé, mais il l’avait fait ! Il n’avait pas vraiment pris le temps d’y réfléchir, mais maintenant qu’il y pensait, il se demandait si… il se blottit contre elle, chiot apeuré, quand il se redressa soudain, la bousculant sans s’en rendre compte !

« La dague !  Il suffit que la dague prenne l’âme qu’elle a mise dans mon corps et qui contrôle Sire Loup ! »

Il avait eu  l’impression d’avoir un trait de génie !  Il n’avait pas de meilleure idée à l’heure actuelle et il était sur que ça pouvait marcher, mais comment ? Il n’en avait aucune idée… qu’importe, ils trouveraient !  Ils avaient survécu à tant de choses ! Ils devaient pouvoir trouver comment jouer de ce petit élément… mais comment…

Il se mit à tourner en rond, répétant à voix haute les différentes données du problème, comment blesser Sire Loup avec une dague brisée tout en ayant l’impossibilité e quitter ce lieu…

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Les contrées du Chaos / Re : La sauvée devient sauveteuse [Pv]
« le: lundi 27 janvier 2014, 19:00:42 »
La créature qui était sensée s’être incarnée n’était autre que Sire Loup. Un Sire Loup dénaturé et vicié, corrompu et dont tous les vices semblaient poussés à l’extrême… se faisait très bien à ce genre de situation, en effet, voilà qu’on se chargeait même de lui apporter un plateau de viande… mais  Sire loup n’était pas un chienchien que l’on nourrissait comme cela… il regarda le plateau, regarda l’être qui lui proposait à manger, et finalement, il sauta à la gorge du serviteur, et ses crocs pénétrèrent ses chairs, faisant gicler à gros bouillons un sang noir et malodorant. Et après un grognement qui n’avait rien de lupin et rien d’humain, il se mit à manger…. Très salement. Des morceaux d’entrailles volèrent, entre autres cjoses alors qu’il mangeait, dévorait, se repassait de la chair de l’être sous les yeux scandalisés et terrorisés de ses adorateurs…

Finalement, les  adorateurs qui retenaient Shad la lâchèrent et la poussèrent vers le monstre, comme une nouvelle offrande à dévorer.  Il la renifla, passant ce qui était à mi-chemin entre un nez et une truffe un peu de partout, surtout là où les canidés ont l’habitude de renifler… Il  finit par donner un léger coup de langue  sur le visage avant de refermer sa gueule garnie de crocs autour de sa nuque. Oh, il ne mordit pas la chair, il la saisit avant de, par la seule force de sa machoire, la soulevent légèrement et la trainer sur les tapis et cousins sous le dais qui devait faire office de loge pour lui.

Il émit un grognement relativement fort, assez pour raisonner dans la grotte à l’image d’un long roulement de tonnerre. Puis, sans la moindre gêne, il se coucha contre la lupine, son appendice atrophié qui lui servait de queue venant taper doucement contre sa cuisse à un rythme régulier… Il prit son poignet entre ses crocs, comme pour qu’on ne l’enlève pas dans son sommeil. Elle était à lui !

*
* *

Dans un  autre endroit, dans un autre moment, Aelfric pleurait toujours, à chaudes larmes, quoiqu’elles commençaient à se tarir lentement alors qu’une douce sensation de chaleur. Et de sécurité l’envahissait. Il aurait été dans le ventre de sa mère que cela n’aurait sans doute pas été différent, bien au contraire, il n’y avait que le liquide amniotique qui manquait à l’appelle…. Et sa mère sans doute aussi… toutefois, il se rappelait sans cesse qu’une certaine jeune femme, non dénuée de charmes, était en danger quelque part, et il ne savait pas pourquoi, il se sentait responsable, responsable de la laisser dans ce pétrin, responsable d’en être la cause, pour une partie du moins. Sans vraiment réfléchir, il se mit à prononcer son nom, inconsciemment, il associait ce nom à tout ce qu’il aurait voulu être. A tout ce qu’il y avait de positif dans une vie : abnégation, courage, force, intelligence, bref, si quelqu’un pouvait le sortr de là et trouver une solution générale à tout cela, c’était forcément elle !

Sans vraiment réfléchir, il se mit à parler tout seul…

« Allez, Shad, je suis sur que tu vas nous sortir de là. N’est-ce pas ? Hein Shad ? De toute manière tu ne m’entends pas… alors pourquoi je parle… »

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Les contrées du Chaos / Re : La sauvée devient sauveteuse [Pv]
« le: samedi 25 janvier 2014, 22:01:41 »
Aelfric avait prévu de libérer Shad et de klui donner le couteau, ainsi, elle aurait pu les sortir de là ! Oui, elle était capable de tous les miracles, elle était capable de les sortir de là, forcément, si elle ne le pouvait pas, qui le pourrait ? Sire loup accessoirement, mais il doutait que le loup interviendrait pour sauver quelqu’un de trop faible pour se battre, car c’était apparemment el cas de la lupine, il ne la voyait même pas se battre ou résister. Etait-elle faible à ce point ? Alors si c’était le cas, il la tuerait sans réfléchir, et Aelfric ne pouvait le laisser faire ça…

Les tambours donnaient le rythme, le rythme d’un cœur qu’Aelfric devait transpercer. Il s’approcha davantage et on lui laissa la place de frapper. Il la regarda, le regard empli de tristesse, ne sachant que faire alors que la voix retentissait de nouveau, entre deux coups de tambour, sur ce ton encore une fois sec et puissant, toujours cette litanie. Linguiste confirmé, il commençait à percevoir que ce, ou cette  Gabaratur Vatara devait être une personne, un être, une divinité majeure à leurs yeux, à chaque fois que le nom était prononcé, une sorte de vague de peur et de panique, autant que de déférence et révérence balayait la foule… il était devenu clair comme de l’eau de roche pour lui qu’il n’allait pas avoir d’autre choix que de tenter de survivre ! Et pour cela, il ne pouvait faire qu’une seule chose : tuer Shad. Il ne put s’y résoudre…

On le saisit sans ménagement par les poignets, on lui enserra les mains sur la dague cérémonielle dont la lame cruelle reflétait la malfaisance incarnée. On aurait presque dit qu’elle avait sa propre vie... On le força à lever la lame vers les cieux avant de l’abaisser brutalement dans l’abdomen de la louve. Il y eut sans doute de la douleur, mais le sang de ne coula pas. Au contact de la peau de la jeune femme, la lame se brisa et deux fragments principaux  volèrent dans les airs. Le premier se perdit dans la pénombre. L’autre sembla se suspendre dans  les airs alors qu’Aelfric, comme hypnotisé par le fragment, ne pouvait en éloigner le regard.

Puis, il se sentit partir, il se sentit s’éloigner de toute réalité. Le corps se convulsa et tomba au sol sous ses yeux, mais il ne voyait plus par ses yeux, puisqu’il se voyait tomber. Il voulu hurler, mais il n’y eut qu’un écho lointain, comme s’il n’avait plus de prise sur la réalité… Et dans le silence de ce monde de l’autre côté du miroir, il se mit à pleurer, sans comprendre ce qui lui arrivait.

Le fragment retomba doucement, comme amorti par un coussin d’air, sur le ventre de la jeune femme, là où aurait dû se trouver la blessure de la lame. Et sans blessure, il s’enfonça dans ses chairs, sans disparaitre, restant en surface, s’encastrant dans son corps, offrant comme son ventre à une vie prisonnière de son couffin de sable chauffé à blanc.

Le corps de ce qui avait été aelfric se convulsa encore alors qu’il prenait des traits lupins sans poil et avec une apparence relativement humanoïde. Il avait des pattes disproportionnées, simalies à celle d’un loup, mais adaptées en taille pour l’homme, et au bout de ses bras osseux se trouvaient de longues griffes. Ses crocs dépassaient de sa gueule qui bavait abondamment. Il leva la tête vers les cieux et hurla alors qu’on relâchait Shad et qu’on lui retirait ses liens pour hurler. Il ne s’agissait pas vraiment d’un hurlement lupin, mais d’autre chose.

Tout le monde s’inclinait à s’en toucher le front par terre, dans la peur de ce qu’ils avaient réveillés. Sire loup était devenu maitre d’un corps perverti par cette lame sombre. Et dans la foule un nom surgit, puis le même prononcé à nouveau, et encore une fois, et encore une, encore une, encore une. Et bientôt dans une cacophonie grandissante, un nom s’éleva :

Gabaratur Vatara foulait de nouveau cette terre…

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Les contrées du Chaos / Re : La sauvée devient sauveteuse [Pv]
« le: vendredi 24 janvier 2014, 15:40:40 »
Aelfric baignait dans un liquide étrange quand  il ouvrit les jeux… Sa tête reposait sur quelque chose d’anguleux. Pas désagréable, en effet, il sentait que le contact avec sa nuque avait été adouci par un tissu ou quelque chose  plié en plusieurs épaisseurs. Bon dieu qu’il était bien, ce devait être ainsi que l’on se sentait dans le ventre de sa mère, non ? Oui, ce devait être cela. Il se sentait au chaud, en sécurité. L’odeur ambiante était délicieuse… un mélange de thym, de lavande, et un il ne savait quoi de légèrement épicé. Il n’aurait rien senti s’il n’avait pas eu des sens aussi développés…

Peu enclin à ouvrir les yeux, il passa un moment ainsi, paupières closes, dans la sécurité d’un rêve qui n’avait de réel que la douce illusion d’un rêve dont on ne veut pas sortir. Il y serait resté des jours, des mois, des années tant ses peurs disparaissaient, tant de la mort il se riait. Et finalement, quand il ouvrit les yeux, quand il remit les pieds sur terre il ne reconnut rien, et en même temps reconnu une odeur de fauve qui n’était pas sans éveiller des réminiscences inconnues de lui pourtant…

Il regarda autour de lui et frissonna. Il était nu, il avait froid, et le sol sur lequel il reposait était un peu trop pointu à son goût. Il gémit de désagrément alors qu’il se redressait. Il n’était pas  ligoté. Etrange, non ? Après tout, il n’était pas tombé pour rien… il se redressa et regarda alentour, il n’y avait aucune lumière qui puisse lui indiquer où il se trouvait, mais il s’agissait d’une grotte, il en était sur, à l’ambiance oppressante, et humide. Pire, autour de lui, il entendait des pas, des échos de murmures, comme si un groupe de personne se trouvait à proximité. D’un seul coup, de part et d’autres, sur les parois, il y eut un claquement, des étincelles et des langues de flammes qui coururent sur les parois, du pétrole sans doute… il en fut aveuglé quelques instants avant de voir où il était... il s’agissait d’une sorte de pavillon dans une grande salle souterraine. Il était allongé à même le sol, ou plutôt assis une fois redressé, recouvert d’une sorte de grossier tissu en lin qui le grattait. Ses cheveux étaient peignés, son corps avait été lavé et parfumé, et il sentait un contact familier sur ses bras et ses chevilles… Il regarda, il s’agissait de bracelets en cuivre qui avaient une ressemblance incroyable avec les siens sans que ce soit pour autant ceux là : ils étaient vides...

Il regarda la foule. Ils étaient tous petits, grossiers et peu engageants physiquement. On aurait dit un mélange de gobelins, de hobbits, et de champignons humains… oui, peu engageants, certes.  Mais ils s’étaient séparés en deux pour révélé une sorte de tapis de crasse qui remontait vers la surface, au loin, voyait désormais la lune… et dans ce chemin, il reconnu la personne qui était transportée, sur le dos d’une sorte de singe grossier, disproportionnée. Elle était assise et ligotée sur le dos de cette chose. Il sentit son cœur faire un petit bond dans la poitrine. Il se disait que vu qu’elle était là, elle pourrait tout arranger, n’est-ce pas ?

Une voix gutturale s’exclama alors qu’Aelfric se relevait, le plus passivement possible, il ne voulait pas se faire trouer la peau par une flèche ou un projectile quelconque.

« A Flibi goba Gabaratur Vatara ! »

Et de l’ombre sortit une créature portant tant de bracelets de cuivre qu’il avait l’impression qu’elle en était recouverte. C’en était grotesque alors qu’on faisait descendre de force la louve du dos de la bête et la forçait à s’allonger sur le sol, et tout sembla s’immbiliser alors que le mâle okami voyait une  lame incurvée qui s’élevait au dessus d’elle.

« Arrêtez ! »

Il avait crié. Et tout le monde s’était tourné vers lui. E faisant cela, il avait fait tombé le drap qui le couvrait, révélant une peau qui avait été enduit d’une sorte de pâte la faisant passer pour comme forgée dans le cuivre le plus pur. Il ressemblait à une statue ou à un automate vivant. Il regarda la jeune femme, regarda le couteau.

« Et klett’inga Gabatur Vatara ! Na ma erto flebuo tarel ! Sin ma zo tou anna Gabatur Vatara ey te Narima Gabatur Vatar…  Telema kri ! »

On apporta la lame à Aelfric , avec déférence et admiration… en lui indiquant la jeune femme de la main. Il prit la lame avec crainte alors qu’il se mettait à sentir la soif de sang de celle-ci, s’approcha de sa vompagne de galère, pour rompre les liens.

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Les contrées du Chaos / Re : La sauvée devient sauveteuse [Pv]
« le: mercredi 22 janvier 2014, 12:03:49 »
Etre désolée ne changeait rien à sa trouille !  Pourquoi devrait-il être moins trouillard ? Il l’avait vue changer de cette manière ! Alors il était difficile de croire qu’elle ne puisse pas le tuer sans même faire attention… il soupira avant d’accepter le fruit que lui tendait Shad. Il mordit dedans et le trouva amer, mais tout gout valant mieux que le sang et les tripes… si vous n’y croyez pas, vous n’en avez jamais mangé… et il ne souhaitait à personne d’en manger…. Et d’ailleurs son estomac criait au scandale pour avoir ingurgité de telles choses. La constitution de son estomac variait énormément selon la forme, ainsi, frère loup pouvait manger presque n’importe quoi. Pas Aelfric, au contraire. C’était une sorte de dualité à l’extrême, lui et Sire Loup se complétant avec une perfection relevant du miracle. Sire loup était noir et lui blanc, et la limite grise était à trouver, car ni le gros clair ni l’anthracite n’étaient envisageable… trouver un juste milieu qui tempèrerait les deux. Ce n’était pas gagné…

Malgré le fruit qu’il venait de manger, son estomac protesta de nouveau, il se pencha, et vomit sur le côté, les relents avaient la couleur du sang qu’il avait ingurgité, entre autres… il redressa, un peu pâlichon alors qu’elle énonçait la possibilité de trouver un village de terranides… mais pourquoi lui en trouver un ? Le pensait-elle incapable de se débrouiller ? ertes, il ne saurait pas aussi bien survivre qu’elle ! Mais il n’avait pas besoin de cela juste lui, elle aussi, n’avait-elle pas besoin de se reposer ? Qu’est-ce qu’elle était ? Elle était si forte et si jolie Elle était à des années lumières de lui ! Elle était tout ce qu’il admirait, et qu’il ne serait jamais – à l’exception de l’esclavage, cela va sans dire.  Il releva les yeux vers elle avait timidité, crainte, respect, et admiration, tout cela était non feint…

Finalement, il décida qu’elle avait peut être raison. Aller vers un village terranide lui permettrait de refaire le plein de provisions et de repos. Il n’avait plus rien après tout… Donc il fallait se diriger plein nord… direction les villages terranides !  Il  se redressa, et mit un pas devant l’autre. Le premier était le plus difficile. Et il voulait vite partir d’ici. Sait-on jamais qu’une autre bête du même calibre soit dans le coin ou une habituée des lieux. Il y avait trop d’odeurs pour qu’il les reconnaisse toutes. Mais pourquoi était-ce si familier ? Cela continuait de le travailler. Mais contre la sécurité, il passerait volontiers outre sa curiosité…

« Oui, on ferait mieux d’y aller, oui  ce serait plus prudent. »

Il la laissa ouvrir la marche, quoiqu’il se portan presque à son niveau, juste un peu en retrait. Il lui jetait des coups d’œil furtifs.

« Dis-moi, Shad…. Comment tu fais ? Pour tout ça… »

Le tout ça était une façon de présenter les choses de manière un peu floue, mais qu’importe. Il était sur qu’elle comprendrait ce qu’il voulait dire. Elle n’était pas le premier quidam venu, le premier trouillard comme lui venu…

« Comment tu fais pour tenir devant le danger ? Moi je peux pas… j’aimerai pouvoir, mais je peux pas… »

On sentait une belle pointe d’envie mêlée à l’admiration… peut être cela la mettrait mal à l’aise… mais siur le coup il était trop empreint par cette manière de penser pour y songer à l’avance. Non, il préférait marcher à ses côtés, se taisant désormais. Si elle ne souhaitait pas répondre, libre à elle, il resterait silencieux et ne poserait pas d’autre question. Elle était l’alpha, et si Sire Loup était alpha, lui, il était bêta, voir gamma. Non, en fait il était juste soumis, tout simplement. Dans la meute, il était tout en bas de la hiérarchie   .

Il marcha un moment en silence avant de sentir sur sa nuque une piqure. Une petite piqure très légère. Il ne l’aurait pas senti s’il avait été aussi sensible. Il se frappa la nuque. Satanés moustiques… il marcha quelques mètres encore sans difficulté avant que sa vue ne commence à se troubler, il eut des vertiges, et tomba au sol, évanoui…

Il avait une petite maque sur la nuque, une piqure sans doute due à l’homme… bientôt, une autre petite fléchette fusa vers Shad, dans son dos... dans l’ombre, une troupe de petites gens se léchaient les babines, ils avaient un repas tout trouvé… ils avaient entendu une langue inconnue crier, et, curieux, loin de s’en aller, ils avaient avancé pour voir les deux êtres étranges… ils semblaient être faits de chair, ils ne semblaient pas être des démons, ni des esprits maléfiques… alors à table !  Et remerciée soit la déesse Vatara !

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Les contrées du Chaos / Re : La sauvée devient sauveteuse [Pv]
« le: lundi 20 janvier 2014, 19:53:32 »
Deux grands moments de courage en moins de 48 heures, attention, ça allait devenir une habitude que de se montrer courageux ! Non pas que ce soit une mauvaise chose, mais c’était bien trop dangereux à son gout. C’était, ce qu’il appelait, une sale manie. Non pas qu’aider les autres soit une mauvaise chose en soi. Il était ravi de pouvoir aider les autres à vivre mieux, à vivre différemment. Le tout, était de le faire sans trop se mettre en danger, ce qui était pourtant le cas ici. Oui, il se mettait ouvertement en danger en aidant la jeune femme, et alentour, à deux reprises en si peu de temps… il aurait mieux fait de partir à toute vitesse ! ça aurait été clairement moins dangereux… parce que là du coup, il partait à toutes vitesse pour tenter d’éviter que l’autre Okami, devenue ce monstre hideux, ne le mange au lieu de manger ls autres arrivants… il aurait du s’enfuir en douce. Il était tellement doué pour ça. Un vrai goupil…

Il courut à en perdre haleine au point qu’i se demandait si Sire Loup ne faisait pas exprès de déserter les lieux dans ce genre de cas pour l’endurcir, et arrivcer dans le pire des cas, comme une fleur, une fois qu’il est en réel danger de mort, pas avant pour lui sauver la mise et lui faire comprendre que sans lui, il n’était rien. Mais ça, c’était quelque chose de clair : sans lui, il n’était rien. Il ne voulait pas de Sire Loup, mais sans lui, il serait encore esclave… et ça, plus jamais. Même si il le détestait et en avait peur, il le supportait plus facilement en pensant à cela… sans lui, il n’aurait jamais connu la liberté. Il et il avait presque envie de se battre pour celle des autres, y compris celle de la terranides qui l’accompagnait et qui ne faisait que lui attirer des ennuis…. Certes, elle l’avait aidé, mais depuis, c’tait galère sur galère… il aurait bien ronchonné, mais il gardait son souffle pour courir. Il en avait besoin…

Quoique non en fait, d’un bond prodigieux et avec une force colossale, elle venait de le plaquer au sol. Okay, là, il était bon pour la casse… il eut au moins la pensée que sa tombe jamais ne serait profanée puisqu’il ‘en aurait pas, et finirait comme repas pour la Bête. Tremblant de tous ses membres, il  voyait la gueule ouverte et écumante de bave approcher de sa gorge, alors qu’elle était ouverte, ses crocs encore marqués du sang de l’ennemi (et de ses tripes, alors je ne vous raconte pas l’haleine. Il ferma les yeux, tout son corps se crispa. Si elle pouvait frapper avec vbitesse et précision au moins ce serait vite fini…. Les yeux définitivement fermés, il refusait obstinément de les ouvrir. Il déglutit, avant de sentir quelque chose de chaud et humide qui vint caresser son cou, et une partie de son visage avant de relâcher la pression… Premier réflexe d’Aelfric ? Battre en retraite évidemment ! Vous ne pensiz pas qu’il resterait à proximité de tout cet attirail de mort !  Si ? Non, il ne fallait pas rêver… Il ne sortit même pas de derrière son tronc d’arbre quand il entendit la voix étrange lui parler. A peine jeta-t-il nouveau coup d’œil furtif… Ouf, c’était bon, c’était à nouveau elle…

Il sortit tiidement de sa cachette qui n’en était pas une pour finalement se retrouver face à face avec celle qui avait – sciemment lui semblait-il – rivalisé avec Sire Loup en dangerosité. Sa compagnie était-elle une bonne idée ? Il ne pouvait que remettre en doute cela. Oh, certes, il y eut un bond dans sa poitrine, Sire Loup qui estimait que oui, cette compagne de route était parfaitement ce qu’il fallait pour perpétuier leur espèce, mais Aelfric enfouit cette idée aux confins de l’univers de son esprit. C’était une idée stupide !

« C’est bon ? Je risque plus d’être bouffé par la personne que j’ai essayé de protéger ? »

Non, il n’était pas en train de plaisanter en disant cela, avec cete nouvelle transformation, elle avait rendu l’Okami mâle plus craintif d’elle qu’avant, et pourtant il la craignait déjà avant ! Il la regarda timidement, les oreilles en arrière, l’échine légèrement courbée, et comme si c’était la seule chose à faire devant elle, il se laissa couler sur le sol, et roula sur le dos, exposant gorge et abdomen quelques instants avant de se redresser, sans pour autant se lever, restant au sol…

« Et maintenant, on fait quoi ? Et où peut-on aller ? »

Il gardait la tête basse  et queue entre les jambes quand même, il ne voulait surtout pas risquer sa peau, aussi avait-il adopté le comportement d’un loup soumis à une alpha sans la moindre hésitation… il savait reconnaitre plus fort et plus autoritaire que lui. Ce n’était pas difficile…

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Les contrées du Chaos / Re : La sauvée devient sauveteuse [Pv]
« le: lundi 13 janvier 2014, 20:57:31 »
Quel était le monstre le plus terrible au juste parmi les trois présents, quoiqu’au final, le loup qu’était devenu l’Okami mâle était le moins monstrueux des trois. Il n’avait que la taille d’un peu trop grosse, tout simplement. Pourtant le classer comme moins dangereux que les autres était une erreur monumentale… en effet vicieux et mauvais, il attaquait toujours à l’endroit que l’adversaire ne protégeait pas, il attaquait toujours là où ça faisait mal. Et toujours là o l’on ne regardait pas. S’il avait été un chien, on l’aurait abattu sans le moindre scrupule. Il agaçait, il fatiguait bien plus qu’il n’endommageait la chimère, et à cause de ses assauts, celle-ci avait du mal à se concentrer sur les coups que lui portaient la monstruosité.

Et sans soutenir pleinement le comportement sauvage de son alter ego, Aelfric refusait d’aller contre lui pour une fois qu’i faisait quelque chose d’utile et d’efficace. Même s’il réprouvait la violence quelle que soit son expression. Il n’allait pas empêcher que Sire Loup lui sauve la vie ! Mais nul doute qu’il faisait bien peu de dégâts par rapport à sa comparse… et quant enfin ils la mirent sur le dos, il la regarda plonger ses griffes dans la chair tendre qui s’offrait à elle, répandant les entrailles sur le sol autour d’elle. Il émit un petit grognement d’envie. Mais elle avait vaincu la bête, elle avait droit au premier morceau… le pire là dedans ? La bête était encore vivante. Et pendant ce temps, elle se débattait…

Elle lui lança un morceau de tripe qu’il mangea sans même y penser, qu’il gloutonna serait même plus justement dit. Et dès qu’il en vit l’opportunité, il s’immisça avec une joie morbide dans le repas pour prélever sa part, se jetant sur les organe, sur les intestins, l’estomac, ou mieux encore, le cœur :  quand il referma ses crocs acérés dessus et sectionna d’un coup sec  celui-ci, l’abomination rendit son dernier soupir dans un dernier spasme de défense, venant heurter avec violence le loup qui décolla les patte du sol, redonnant alors le contrôle à Aelfric alors qu’il reprenait lentement forme humaine, pas assez vite pour qu’il ne sente pas l’air emprunt de peur et de sang, et surtout de l’odeur caractéristique qui suivait te précédait partout des êtres  qu’Aelfric évitait autant que possible : des humains…. Et à l’odeur, ils n’avaient pas eu le droit de se laver depuis plusieurs siècles – façon de parler. Il comprit alors que si il n’arrivait pas à stopper Shad dans son état actuel, elle ferait un massacre pire encore que celui que Sire Loup s’apprêtait à commettre ! Il la regarda, regarda la direction d’où venaient les humains alors qu’il se redressait, nu comme un ver et barbouillé de sang.

« FUYEZ !!! »

Il avait crié ça à pleins poumons, comme en espérant que les humains, non content de l’entendre lui obéissent en tout et pour tout dans cette histoire… puis, prenant son courage à deux mains, il se mordit jusqu’au sang le bras et l’agita sous le nez du monstre. Il était en train de faire une bêtise, il le savait, mais à quel point c’était une bêtise, il se le demandait furieusement… Il continua à le lui agiter sous le nez jusqu’à ce qu’elle s’y intéresse avant de faire un bon en arrière.

« Allez, viens par ici !  Viens pas ici !  Oublie-les et viens, regarde !  Je suis un gros gigot sur pattes ! Allez, viens me manger sale bête ! »

Il ramassa même un petit galet qu’il envoya dans la truffe de la Shad transformée pour être sur qu’elle se lance à sa poursuite et se mit à courir comme un dératé, faisant perler du sang sur le sol à chaque pas. Il espérait juste qu’il réussirait à l’écarter assez de ces nouvelles proies. Il avait encore de vomir en sentant le restes de tripes et d’entrailles dans sa bouche, mais il n’avait pas le droit de freiner, à aucun moment. Sinon, nul doute que ce serait lui qui serait tué !et encore, même en courant, il n’était pas sur de ne pas être tué…. Mais au moins il aurait fait ce qu’il fallait… enfin, il espérait… et mieux valait qu’elle le poursuivre plutôt qu’elle échoue à tuer un groupe qui, potentiellement, pouvaient très bien être des esclavagistes, et donc qu’elle soit capturée, non ?

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Les contrées du Chaos / Re : La sauvée devient sauveteuse [Pv]
« le: mercredi 08 janvier 2014, 11:46:19 »
Aelfric n’était pas le plus courageux des êtres, il était craintif, facilement apeuré et pourtant il recelait des trésoirs. Certes, il ne serait jamais le chéri de ces dames, mais que voulez-vous, ce n’état pas non plus son but. Il ne serait jamais le valeureux okami particulièrement bien charpenté à tout point de vue dont ses congénères du sexe opposé aurait pu tomber ivre de désir. Il n’était pas un génie militaire, il n’était pas un combattant, il n’tait que lui, Aelfric, le couard, mais qui restait en vie… mieux ne valait-il pas vivre en lâche que de mourir en héros ?

Encore une fois, sa fuite en avait été la preuve, jusqu’à ce que l’être le plus sanguinaire des deux qui habitait son corps avait pris le dessus, et pour une fois, Aelfric était presque prêt à le laisser faire sans broncher tant il était prêt à tout pour ne pas mourir. M^me laisser Sire loup tuer quelques personnes dans le lot. Il tenait trop à la vie et avait déjà bien assez riqué de la perdre comme ça en quelques heures…

Une chose était sure : Sire Loup compensait avec une dextérité digne d’un maitre d’arme, seul ou avec un compagnon d’arme, il semblait avoir le rôle parfait de l’alpha par excellence. Il était celui qu’Aelfric aurait du être peut-être… il était difficile de l’avouer, mais peut être qu’en effet, il enviait Sire Loup sur quelques points biens ciblés. Il regarda la jeune femme qui était en arrière et ne lui prêta plus attention, se contenta de tourner autour de la bête, feinter et retenter de mordre ou de griffer – surtout mordre . Il ne faisait pas mouche, leur cuir était épais, autant que leur fourrure. Le gros avantage, c’était que le loup avait l’air prêt à faire cela toute la journée.

Se jetant sur le côté, il évita les deux boules de feu et voyant la créature occupée, il en profita pour tenter d’attraper à la gorge, mais le monstre reprit rapidement le dessus. Et, d’un violent coup de rein, envoyant le loup contre un arbre, il en eut un couinement de douleur avant de se redresser, non sans douleur, pour recommencer à lui tourner autour.

Et là, l’aide vint, il s’agissait de Shad, évidemment, mais exactement comme Aelfric et Sire loup la connaissait. Non. Le frisson d’excitation sauvage qui courut le long du dos de Sire Loup lui fit bien comprendre une chose. Un Shad comme ça était aussi mortelle que lui pour un ennemi conventionnel. Dans ces conditions, comment ne pas croire qu’ils allaient réussir ? Il jeta un œil à la lycane avant de se mettre à tourner en fonction de ses déplacements. Puis, de tout son poids, il se jeta sur la bête pour tenter de la déstabiliser afin de révéler un point vulnérable sous son corps, peine perdue, la chimère ne broncha pas… et une violente douleur se répandit dans l’épaule du Loup. Il en eut un couinement de douleur, retombant au sol.

Il se redressa péniblement, et comprenant qu’il n’arriverait probablement à rien ainsi, il se jeta dans les pattes de la  bête, plus bas, pour la faire tomber et ainsi exposer son ventre. Il espérait juste que cela fonctionnerait.  Cette fois ci cela marché, alors qu’il plantait ses crocs adns la chair plus tendre de l’intérieur de sa patte avant droite… La créature perdit l’équilibre, offrant enfin un point qui semblait être vulnérable…

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Les contrées du Chaos / Re : La sauvée devient sauveteuse [Pv]
« le: dimanche 05 janvier 2014, 00:30:43 »
L’Okami n’aimait pas du tout ça ! Non, ça sentait pas bon du tout ! Il n’avait pas envie de rire, il avait même plutôt envie de s’enfuir fissa ! Il n’aimait pas l’ambiance, il n’aimait pas les odeurs, et il n’aimait pas ce qu’il voyait bouger dans la pénombre. En effet, on voyait parfois même des yeux jaunes qui semblaient avoir leur propre lumière…

« Et… et si on s’en allait ? »

Oui, il avait la trouille ! Il n’avait qu’une envie, creuser un terrier et s’y terrer comme un valeureux (ahem) goupil ! Oui, pour un loup, c’était un peu insultant !  Mais merde, il avait dépassé sa dose de courage annuel en quelques heures ! il ne fallait pas trop en demande non plus ! Il avait fait fort et il n’était pas prêt à recommencer ! Il avait la queue entre les jambes… pitié, qu’elle ne le force pas à se montrer brave, s’il vous plait ! Doucement, il attrapa la louve  par le bras, et reculant, il commença à l’entrainer avec lui…

« Je propose qu’on retourne dans le lac…. Au moins, là bas, on ne risquait que de se noyer, pas de finir mangé… »

Courageux, mais pas téméraire, surtout qu’en plus, non content d’être trempé, il n’avait pas d’arme… elle non plus d’ailleurs… la situation était beaucoup trop désavantageuse pour espérer s’en sortir sans dommage !  Alors autant employer la plus ancestrale de toutes les techniques : courage fuyons ! Mais pas  assez vite apparemment, il y eut une sorte de rugissement et un être étrange sortir des sous bois, on aurait dit un lion, s’il n’avait pas eu de part et d’autres de la tête une tête de chèvre…. Pire… ces chèvres avaient des crocs qui dépassaient de leur gueule…

« Ça te dit on court ? »

Question purement rhétorique, car lui, il s’y mettait, et tant pis pour le reste de l’équipe, si tant est qu’on puisse parler d’équipe dans ce « partenariat » plus ou moins forcé par la situation… il se mit à courir…. Et là, ce fut le drame…. Malgré lui, il changea, et Sire loup se stoppa net pour sauter sur la bête ! Dans quel guêpier les fourrait-il ? L’avide, le cruel Sire Loup, semblait avoir envie de sang et de mort…. Il avait sauté sur la bête, avait tenté de mordre sans succès, la fourrure était épaisse, avant de se dégager et de se mettre à lui tourner autour pour trouver le point faible.

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Les contrées du Chaos / Re : La sauvée devient sauveteuse [Pv]
« le: mercredi 18 décembre 2013, 11:25:55 »
Trouver un endroit où descendre sans heurt… ben oui, il suffisait de forcer l’animal à descendre jusqu’à rejoindre la terre ferme !  Facile, n’est-ce pas ? Il suffisait de la forcer à faire ce qu’elle ne voulait pas. Re-facile ! Peu enclin à se laisser faire elle semblait vouloir, au contraire, se débarrasser d’eu le plus vite possible, mais c’était apparemment peine perdue… les rase-cale s’accrochaient fortement ! En effet, ni Aelfric, ni sa congénère ne souhaitaient lâcher le morceau !  Il était hors de question de chuter d’une telle hauteur, ce serait mortelle ! Alors autant éviter, dans la mesure du possible !  Il faisait confiance à l’esclave consentante qu’elle était, aussi triste et déroutante que soit sa situation personnelle -  qui ne le regardait au fond pas tant que ça pour peu qu’il ne soit pas capturé par sa faute ! C’était un bon compromis, non ?

Rester en selle était un véritable parcours du combattant que de rester en selle ! Il se demandait comment il faisait pour être capable de continuer à se tenir. N’avoir pas déjà chuté tenait presque du miracle, surtout qu’étant donné son état physique, se tenir  était déjà problématique en soit, il ne pourrait pas dessiner pendant un bon moment ! La vitesse et l’attitude lui avait engourdi les doigts tant et si bien qu’il avait du mal à les bouger, non sen fait il ne les bougeait plus, ne les sentait plus vraiment… il avait encore mal, le mal provoqué par le froid, mais c’est tout ! Donc ça irait tant qu’il ne bougerait pas de là…. Et il aurait besoin de son aide pour descendre tant ses doigts ne lui répondaient plus, crochetés autour de sa taille.

Sans heurts, il s’en foutait, tant qu’ils descendaient de cette bête et qu’il pouvait à nouveau sentir sous ses pieds  le plancher des vaches !  Il ne demandait que cela ! Ce n’était pas trop demandé, si ?  Pour le moment apparemment, la Xywern ne semblait pas décidée à reposer pied à terre, donc soit autre et se tuer, soit attendre qu’elle les fasse tomber. Glorieuses possibilités, non ? Il eut le malheur de regarder en bas et se raidit, fermant les yeux, serrant sa comparse plus fort avant de croiser les doigts en se disant que ce n’était peut être qu’un cauchemar…. Il maudit sire loup d’avoir eu assez de testostérone pour le forcer à aller sauver la louve, àaprès réflexion, il se serait quand même bien abstenu… quitte à passer pour le gros lâche de base. Le courage, c’était fait pour les hommes forts et ceux ui pouvaient aider les faibles, pas pour les faibles. Pas pour lui…   

Et là, elle dit ce qu’il ne voulait pas entendre !  Non, il ne voulait pas sauter, non, non, non, non et non ! C’était hors de question ! Il tenait à la vie… de toute manière, vu comme il était vissé elle, il ne put s’empêcher de suivre sa trajectoire, se désolidarisant dans les airs de la louve alors que d’un battemùent furieux des ailes de la Wywern, il heurtait la fine membrane de la bête, le sonnant légèrement et accélérant sa chute.

Il se sentit tomber, et il se sentit percuter la surface de l’eau. Même si ça ne le tuait pas, ça lui faisait un mal de chien ! pas de quoi briser les os, mais il sentit la douleur dans tout son être au point qu’il en eut le souffle coupé ! Et sans l’aide de la lupine pour sortir de l’eau, il se serait sans doute noyé ! Et si elle se marrait une fois à la surface, lui, il n’avait qu’une envie, sentir le sol sous ses pieds… il se dépêcha avant de finalement s’écrouler sur le dos et souffler à répétition, comme si il n’avait jamais rien fait de plus important que de respirer en cet instant !    Et quand elle le rejoignit, il ne put retenir quelques mots.

« T‘es complètement cinglée ! Sauter d’une wywern en plein vol… dangereux !  Plus jamais ça ! »

Puis, à son tour, il éclata de rire, il était vivant, le froid, la douleur et la terre, voilà tout ce qu’il avait besoin de sentir pour se savoir vivant. Oh bon sang, depuis combien de temps avait-il perdu toute volonté d’aventure pour la prudence extrême ? C’était grisant et effrayant en même temps ! Il egarda la jeune femme du coin de l’eoil avant de sentir une drôle d’odeur alentours, ce n’était pas une odeur désagréable, c’était une odeur qui îquait les naseaux et qui semblait faire pour attirer l’attention, un fond de musc, c’était certain ! Mais en même temps, il était sur de connaitre cette odeur qui lui était en même temps inconnue….

« On est où ? »
 

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Les contrées du Chaos / Re : La sauvée devient sauveteuse [Pv]
« le: jeudi 05 décembre 2013, 13:43:49 »
Grâce à Shad, il  fut possible de confectionner une sorte de bride qui retint le museau fermer, et la bestiole avait beau se débattre cela ne changeait rien au fait qu’ils étaient sur son dos et solidement arrimés à ses rênes improvisées. Il regarda  partout sauf en bas alors qu’en se débattant, la bête s’approchait du précipice. Il avait renoncé à tenir la corde avec ses mains, trop abimées, et se contenta de s’accrocher à ce qu’il pouvait quand la bête réussit à dégager ses puissantes ailes musculeuses pour s’élancer vers le vide. De fait, il passa ses bras autour de la taille de Shad, coinça ses pieds à la base des ailes, et  serra autant qu’il pouvait, au risque de lui faire mal, peut être, mais il ne voulait pas voir le suite. D’ailleurs, il ferma les yeux.

Il sentit la créature commencer par chuter avant de s’élever davantage. Il en cria. Son estomac jouait au yoyo et il avait des petites guilis dans le cœur….

Décidément, ce plan était complètement dément, mais vous savez quoi ? Cela marchait !  Ou du moins, c’était bien parti ! Il n’en revenait pas ! Ils l’avaient fait !  Ils avaient tenté de descendre à dos de wyverne ! C’était incroyable. Et plus encore, il avait du et su se montrer courageux. Il n’avait pas eu le choix, le courage ou la mort !  Et il l’avait fait !  Certes, il était trop loin du sol à son gout, mais tout de même ! Il l’avait fait ! Il avait un sourire jubilatoire sur les lèvres alors que le vent lui giflait le visage. Il en avait presque envie de lâcher sa poigne pour savourer ce vent glacial qui rappelait qu’il était vivant. Mais non seulement si il lâchait, il risquait de tomber, mais en plus, s’il le faisait, il n’aurait ni la force ni assez de contrôle dans ses doigts pour se raccrocher…

Par contre, prendre les rênes ? Hors de question, et comme pour rappeler cette vérité il leva sous son nez une main qui était bien abîmée par l’ascension et la corde. Peu de chances qu’il parvienne à la tenir comme il faut pour la guider… il préférait que Shad guide. Son courage avait des limites tout de même ! Il espérait peu à peu que le vol ne durerait pas une éternité, d’autant qu’il n’avait plus ce courage et cette force que lui offrait Sire Loup, qui semblait aussi mal à l’aise que lui dans cette situation…

« Y a moyen de la faire descendre cette bête ? Qu’on puisse se poser et arrêter ça ! »

Elle devait le sentir, mais il se cramponnait de plus en plus fort sur elle, comme si sa vie en dépendait ! Il crispait ses yeux fermés pour ne rien voir, sa tête appuyée sur le dos de la louve… Pitié, que ça s’arrête… ça allait bien cinq minutes, d’autant qu’il avait envie de rendre son déjeuner !

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Les contrées du Chaos / Re : La sauvée devient sauveteuse [Pv]
« le: mercredi 04 décembre 2013, 13:48:23 »
Merci d’être venu…. Il ne serait pas venu d’habitude, et sincèrement, ce n’était pas l’envie qui lui avait manqué de l’abandonner à son sort. C’était simple comme pensée, et il l’aurait fait si il n’avait pas senti Sire Loup s’agiter pour qu’il y aille, d’une part, et d’autre part parce qu’elle lui avait sauvé la vie… l’un dans l’autre, il avait eu des choix relativement réduits en la matière… mais sinon, il n’était ni assez courageux, ni assez fort pour oser aller contre une wyverne : c’était du suicide…

Il ne trouvait pas la blessure de l’okami trop vilaine, mais elle était sérieuse, car même si il arrivait à la faire descendre, et à descendre lui-même, ils seraient vite pris en chasse à cause de l’odeur du sang qui emplissait l’air autour d’eux pour tous les prédateurs, que ce soit ses griffures ou les écorchures du mâle. Il regarda alentour, espérant sincèrement trouver une autre solution mais à première vue, il n’y en avait pas. Ils étaient sur le point d’être dans la merde…. Et maintenant ils étaient en plein dedans…

Soucieux, Aelfric se mit à tourner en rond le plus loin possible de précipice en réfléchissant aussi vite qu’il était possible de le faire. Il observait un peu tout  ce qui se trouvait autour, cherchant une solution viable, sans en voir vraiment une. Il ne pouvait pas menacer de briser l’œuf pour la simple et bonne raison qu’une wyverne était bête comme choux, c’était bête et méchant, contrairement aux dragons, suprêmement intelligents…

Et inutile de trop rester sur des si, parce qu’avec des « si » on mettrait fin à l’esclavage… et au fond, toute méthode ne fonctionnant pas ne méritait pas d’être énoncée, ça embrouillait les esprits, et trop entendre de « non » ou de « impossible », ça démotivait grandement… et franchement, ils n’avaient pas besoin d’une opinion défaitiste, la situation était assez difficile comme ça !

Son idée suivante, aussi peu réalisable soit-elle, elle avait raison sur un point : c’était fou et insensé, et en plus c’était carrément cinglé, c’était fort dangereux si l’on voulait partir dans l’euphémisme. Il nia de la tête. Ça allait les tuer, mais ils n’avaient pas de meilleure solution. Mais comme si il ne voulait pas y adhérer, il ne put s’empêcher d’émettre une remarque.

« On peut aussi se jeter dans le vide et prier…. Ce serait moins risqué… enfin bon… pas le choix…  pas mieux à proposer…. Ou alors on prépare un bon repas et on parlemente ? »

Idée débile et irréalisable mais qui avait au moins l’avantage d’une mort rapide. Car la chute dans le vide, ce n’était pas franchement une option enviable, de toute manière il n’y aurait guère de choix. Les battements d’aile de la mère augmentaient en volume, preuve de sa proximité croissante… Il prit l’autre extrémité de la corde improvisée et s’allongea  un bout du nid, dans les broussailles qui en formaient le tour, faisant signe à Shad de se mettre à l’autre bout, comme lui, en silence. Ses mains abimées tenaient la corde faiblement. Il ne fallait pas espérer grand-chose, mais il n’avait pas le choix.

« Tiens toi prête et dès qu’elle se pose, on tente le coup. »

L’okami mâle attendit, voyant désormais l’ombre de la mère obscurcir le peu de lumière restante pour finalement se poser avec force et fracas dans un cri particulièrement strident.  Et là, il bondit sur elle, sautant à la base de son cou pour commencer à l’attacher. Monter une wyverne, si quelqu’un avait dit qu’un jour il ferait quelque chose du genre… personne ne l’aurait cru, et surtout pas Aelfric. D’ailleurs, il était sans doute le dernier à penser que cela marcherait.

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Les contrées du Chaos / Re : La sauvée devient sauveteuse [Pv]
« le: mardi 03 décembre 2013, 20:57:14 »
Aelfric était particulièrement peiné pour elle. Ce n’était pas une question de bon sens, juste une question de compassion. Cela ne justifiait pas tout mais au fur et à mesure que la vie de la jeune femme était déballée, son visage se peignait d’horreur, de consternation, de pitié. Mais raison de plus pour ne jamais se soumettre. Selon lui ça rendait la chose tout aussi incompréhensible  qu’avant si ce n’est plus. Il la plaignait énormément, mais justement avec son vécu, elle n’aurait jamais du se laisser aller à une telle situation. Au fond, si il n’avait pas eu autant de respect pour elle, il l’aurait traitée de catin sans la moindre vergogne. Là il se tut, mais hélas il n’en pensait pas moins… oui, il aurait du ne rien penser de cela, que de la plaindre, d’autant plus qu’il lui devait la vie… il aurait du se montrer assez reconnaissant pour la juger, mais c’était plus fort que lui.

Le jeune loup l’écouta néanmoins attentivement, pour ne pas l’interrompre, par politesse te aussi parce qu’elle s’avait comment coter une belle histoire… enfin, ça ‘était jusqu’à ce qu’elle s’interrompt… maintenant qu’elle se stoppait, il entendait. Ou du moins, il entendait un silence pesat où même la nature avait déserté de ses bruits l’ambiance, et, finalement, il entendit une pression sur l’air, puis un autre, et encore un autre. C’était gros, c’était puissant et donc c’était dangereusement près vu le silence… Il s’aplatît au sol, et ce réflexe lui permis de réchapper au rapt. Elle, elle n’eut pas cette chance. Elle avait toujours voulu vivre libre, mais elle finirait par mourir en esclave de sa propre volonté. Au fond, il trouvait cela pitoyable…

Paralysé, il n’osait pas bouger, à plat ventre sur le sol. Il eut une pensée pour elle. En générale, les bestiaux mangeaient en plein vol, donc elle ne survivrait pas au trajet. Il eut une petite larme, puis une autre, puis autre, et se mit à pleurer vraiment… il la plaignait et s’en voulait d’avoir pensé cela d’elle avant qu’elle ne meurt, il aurait du se montrer particulièrement compatissant et moins, beaucoup moins, critique… même juste en pensée. Il s’en voulait énormément.

Il resta prostré un certain temps avant de finalement se redresser, les yeux dans le vide et rougis… il regarda alentour à la recherche d’un peu de réconfort. Du fond de son sac, ou de ce qui en restait, il sortit un briquet à amadoue il fit un petit feu. La chaleur lui fit du bien. Il se roula en boule et  se coucha pour finalement tenter de dormir. Il n’y parvint pas, surtout quand il entendit un loup hurler au loin. Un cri plein de détresse, et il y mêla le sien malgré la distance. Ailleurs un autre cri, puis un autre, chargés de colère tous les deux, et, comme mû par quelque chose de plus fort que lui – Sire loup – il savait qu’il devait aller jeter un œil à tout cela. Il voulait voir d’où venait le cri de détresse. Il se dirigea -  au cas où, vers les cadavres, où il prit une arme, il dut pour cela les fouiller, dégouté mais il trouva deux dagues de tailles très modestes qu’il garda comme armes avant de se mettre en route. Il était persuadé que Sire loup l’aidait, ce qui était très rare. L’appel du sang et surtout l’appel des siens, voilà quelque chose auquel même lui semblait se soumettre. Animé d’une énergie nouvelle il se rendit dans la direction indiquée par le hurlement. Et il lui fallut une bonne heure pour arriver en bas n d’une immense falaise. Il regarda en haut pour voir à quel point ele était haute et escarpée. Il n’y avait aucun chemin possible, le seul moyen était d’escalader…

Qu’est-ce qu’il ne fallait pas faire pour rendre la monnaie de sa pièce à quelqu’un. Il se saisit d’une prise, et puisnt dans son cerveau de cuivre, il se mit en route vers les hauteurs, le plus silencieusement possible, le plus discrètement possible ( aussi discret qu’une chevelure de cuivre et une queue de la même couleur pouvait être sur une paroi rocheuse…

Plus il montait, plus il faisait froid et plus il faisait froid, plus il avait de mal à agripper les prises une à une. Il commençait lentement, sous le coup de l’effort à s’arracher des lambeaux de peau pour garder les brises actives et avait renoncé depuis longtemps à garder ses chaussures pour priviligier le contact des pieds nus sur la pierrer froide, ce qui le sauva plus d’une fois, ses mains commençant à glisser.

Malgré les quelques dérapages, il parvint, lentement, à se hisser jusqu’à l’endroit voulu, restant tapi le long de la paroi pour guetter avant de se hisser. Il guettait le moindre, comme pour voir si la bête était là ou pas. Mais avec ce vent, c’était sans doute trop difficile d’entende quoique ce soit, car si la corniche &était protégée, quand on était pas dedans, on sentait le vent vous raidir le corps et balayer votre énergie aussi surement qu’une blessure mortelle…

N’entendant rien, il fit fi de son habituelle prudence et se hissa enfin. La première chose qu’il vit fut de débris de coquille d’œufs, avant d’entendre des sifflements aigus. De la taille d’un gros chien, un des reptiles ailés étaient déjà en train de savourer son premier repas :  son propre frangin qu’il mangeait allègrement sans lâcher du regard un autre recoin de la corniche. Shad ! C’était elle ! Il s’approcha subrepticement en lui faisant signe que c’était lui… s’approchant en douce de reptile qui se repaissait, il l’observa de plus près  ses ailes semblaient encore atrophiées… alors il se jeta sur la bestiole les deux pieds en avant. Il sentit quelque chose craquer, la bête reculer, et tomber dans le vide comme une pierre. Un de moins Le dernier était encore dans l’œuf, s’en débarrasser serait facile…

Il fouilla dans ses cerveaux métalliques à al recherche d’informations, mais comme par hasard , les wyvern étaient sous-étudiées…. Il penserait à rémédier en l matière plus tard. Il regarda alentour alors qu’il s’approchait de Shad pour être sur que la mère était pas dans le coin. Nulle trace… il s’agenouilla près de Shad.

« ça va ? – il regarda ses blessures -  oui, pas tant que ça…. Et j’ai laissé mes herbes en, bas…. »

Il tâta les plaies pour voir l’étendue des dégats. Elles étaient profondes, mais superficielles, ce qui était déjà une bonne chose. Puis, il  sortit l’un des deux dagues te lui la donna, sait-on ajamis que cela serve.

« Heureusement qu’elle t’a pas mordu, on dit que les crocs des adultes sont empoisonnés…  enfin bon, va falloir trouver un moyen de descendre, et je crois que je ne serai pas assez fort pour te porter sans nous faire chuter tous les deux dans le vide… »

Il dévoila l’étendu des dégâts de ses mains. Il ne pourrait sans doute pas dessiner comme il faut pendant au moins un bon mois. Heureusement qu’il avait d’autres choses à penser, car sinon, il aurait pu  tomber en dépression juste pour cela…

« Bon, comment descendre ? »

Vaste sujet !

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Les contrées du Chaos / Re : La sauvée devient sauveteuse [Pv]
« le: mercredi 27 novembre 2013, 21:47:54 »
Même s’il ne savait pas pourquoi, il la sentait réticente à accepter les excuse, elle le fit, de sa haute stature elle donnait l’impression de l’avoir fait sèchement et il en fut mal à l’aise.  Il l’avait sans doute mérité, mais malgré tout il ne se sentait pas à l’aise. Il y avait comme un mal être dans l’air, sans doute du à sa réaction qui était un peu disproportionnée. Ses oreilles continuaient de trahir sa méfiance, mais de manière moins ouverte, de manière plus discrète et plus amicale, d’une certaine manière !

Il sourit timidement à la jeune femme qui, même si elle le rassurait avec ses propos, semblait bien plus loin qu’avant, était-ce à cause de la dispute ou juste de la prise de conscience qui d monde qui séparait les deux congénères. Certes ils étaient de la même race, mais elle avait vendu son âme, chose que n’avait pas fait Aelfric. Elle avait beau avoir ses raisons, mais jamais il ne l’accepterait donc il faisait comme si de rien était, c’était peut être le seul moyen de garder une conversation sur un terrain plutôt callme. Quoique sa concentration, pour le dessin rendrait de toute manière toute conversation impossible !

Elle refusa de rallumer de feu, mais ses raisons auraient pu paraitre légitimes si elle avait été concernée, elle appartenait à quelqu’un, alors elle faisait cela uniquement pour lui ? Pourquoi encore une fois ? Tant de choses qui tourbillonnaient dans sa tête et qui, en même temps s’en échappaient, car il avait son fusain, sa feuille de papier, et son sous main, et en plus, pour la première fois, il pouvait croquer une de ses pairs. Il n’avait jamais croqué d’okami. Ils étaient rares et savoir que certains acceptaient la servitude le gênait. Mais il devait faire abstraction alors qu’il laissait aller ses doigts sur le papier, des gestes surs et précis, emprunts toutefois, vu la rapidité des mouvements d’une certaine forme de mysticisme, c’était comme si le dessin se révélait peu à peu, par magie, et Aelfric passait plus de temps à observer l’okami qu’à  regarder son fusain, comme si il n’en avait pas besoin pour dessiner.

Bien sur, en tant qu’artiste il ne se contentait pas de sobrement représenter shad à la lumière de la lune, non, il imaginait et faisait abstraction de la réalité sur de nombreux points pour arriver à un résulta qui était assez bluffant. Il était tellement dans ses pensées qu’il n’entendit même pas sa question. Son art l’absorbait, mais en une vingtaine de minutes, il avait un croquis en noir et blanc ! Que n’aurait-il pas donné en cet instant pour de la peinture et une toile qui soit plus grande que son morceau de papier ! Il ne cherchait même pas à réfléchir au reste.

« Voilà, c’est fini ! »

Il s’apprêtait à lui tendre la feuille quand il se ravisa et finalement lui demanda ce qui lui restait en tête alors, la question du moment :

« Comment ? Comment fais-tu pour supporter ce statut alors que tu pourrais être libre ? »

Il lui tendit la feuille. Il n’y avait pas que shad sur l’image. Il s’agissait d’une clairière avec Shad au milieu, assise de trois quart. Au lieu de la queue sur ses jenoux, un loup était autour d’elle venant poser son museau sur son giron.


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Les contrées du Chaos / Re : La sauvée devient sauveteuse [Pv]
« le: mercredi 27 novembre 2013, 09:30:42 »
Comment vouliez-vous qu’il réagisse autrement, sincèrement ? Il était après tout face à une esclave ravie de son sort et donc sans doute capable de tout faire pour plaire à son maitre, quitte à lui ramener une nouvelle proie. Il n’avait aucune intention que cela n’arrive !  Jamais ! Bon, d’un autre côté, si elle avait voulu le livrer, ne l’aurait-elle pas fait alors qu’il était inconscient ? Et pourquoi lui aurait-elle ôté ces liens ? Ces idées ne venaient que maintenant effleurer son esprit. Il aurait du y penser plutôt, mais sous la peur, il n’avait pas réfléchis, poussant sa paranoïa à l’extrême. Cela ne collait pas avec sa réaction à bien y penser. Mais il l’avait sans doute vexée.

D’un autre côté, comment pouvait-il lui faire confiance d’une manière ou d’une autre sachant qu’elle était esclave et qu’elle n’avait, semblait-il, aucune envie de se libérer ? Il ne pouvait lui accorder aucun crédit, même si sa réaction était plus qu’excessive… d’ailleurs, même en se méfiant, ne devrait-il pas s’excuser  de son comportement ? Si, sans doute, d’autant que, même si elle avait éteint le feu, elle lui avait rendu ses dessins. C’était un bon point des plus positifs. Il se décida alors à faire ce qu’il devait faire depuis le début de cette dérive de la conversation.

« Merci… je … je suis désolé, Shad, vous avez été bonne avec moi et je vous ai mal traité. Je vous prie d’accepter toutes mes excuses les plus sincères… »

Cela ne voulait pas dire qu’il ne se méfiait pas, mais disons juste qu’elle avait mérité ces excuses. Il restait néanmoins sur ses gardes, préférant éviter la moindre surprise. Il eut même d’ailleurs une idée qui pourrait peut être détendre l’atmosphère, et qui n’était pas moins vrai pour autant. Il se saisit d’un morceau de fusain qui faisait office de crayon et chercha dans ses esquisses une feuille qui soit vierge au moins d’un côté.

« Tenez, pour vous faire pardonner de ma réaction et si vous rallumez le feu je vais vous croquer. Les jeux d’ombres du feu qui danse devant un visage sont merveilleux ! »

Il était parfaitement sincère, d’autant que cette louve était loin d’être vilaine, et que des femmes de son espèce, il n’en voyait pas à tous les coins de rue ! Alors autant la coquer. Oh, ce ne serait pas une esquisse digne d’être exposée, mais en général, cette manière de se faire pardonner était toujours bien peçue par les gens. Et vous faire faire le portait par un artiste renommé coutait abominablement cher… alors il lui était déjà arrivé de payer ses repas avec des croquis et des esquisses. Sa juste notion des proportions faisait de lui un artiste aux modestes talents très polyvalents, en effet, il avait déjà été sollicité par un tavernier qui voulait augùenter la surface de sa salle commune.

« A moins que vous vouliez que j’utilise la lumière naturelle bien sur ! »

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