Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Peter Parker

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1
Peter avait peut-être un peu dégusté, il n'en restait par moins en forme. Et reprendre son échange de coup de poing avec le Scorpion ne l'aurait pas vraiment dérangé. D'autant que son adversaire était visiblement affaibli par le choc électrique et son armure connaissait quelques défaillances. Bien entendu, il restait un adversaire dangereux, qu'il ne fallait surtout pas sous-estimer. La preuve en est, alors que Peter s'apprêter à retourner l'attaquer pour le mettre hors d'état de nuire, il attaqua l'hélicoptère de police qui volait en stationnaire au-dessus d'eux. Le véhicule fut touché au rotor arrière, et le pilote perdit rapidement le contrôle de son appareil qui finit par s'écraser, par chance sans blesser personne dans son crash.
Spiderman avait à présent deux choix. Poursuivre son adversaire l'empêcher définitivement de blesser d'autres personnes en le mettant derrière les verrous, ou sauver l'équipage de l'hélicoptère qui venait de s'écraser. Avant même que Félicia ne lui dise quoi faire, l'Homme Araignée avait déjà choisi, tirant un fil pour se tracter le plus vite possible à côté de l'épave, tout en observant les lieux.

Le tireur d'élite est tombé dans la rue durant le crash. Il rampe pour s'éloigner et se met à couvert derrière une benne à ordure en geignant de douleur. Visiblement, il a au moins une jambe cassée. Mais ça en fait un de moins à sauver. Il sera à l'abri en cas d'explosion. Le reste de l'équipage est encore coincé. Le pilote, le copilote, et le navigateur sont inconscients à l'avant, tandis que la petite équipe d'intervention présente à bord, ils sont en sale état, mais visiblement vivants.

Sous son masque, une grimace déforma le visage du photographe. L'odeur du kérosène était forte, malgré les fibres de sa cagoule bleue et rouge. Il n'avait pas une seconde à perdre. Usant de sa force surhumaine, il arracha la portière du cockpit, et chercha les attaches des sangles de sécurité qu'il ne trouva qu'après de longues secondes de recherche. Il extrait le pilote de l'habitacle, et agit de la même manière pour le copilote. Aussi vif qu'il peut l'être, il les traîne un peu à l'écart et repart vers la carcasse qui fumait de plus en plus. Rien qui ne peut le rassurer. À son retour, le navigateur, et l'un des membres de l'équipe d'intervention ont disparu. Il suppose tout simplement que Félicia s'est aussi penchée sur la question du sauvetage.
Entrant dans l'épave, Peter nota que l'un des membres de l'unité d'intervention était dans une situation très fâcheuse. Sa jambe était coincée sous plusieurs tonnes d'acier plié, et pour achever le tout, il perdait énormément de sang. Il fallait agir vite, d'autant que l'odeur de carburant se faisait de plus en plus forte.
Aussi vite qu'il le pouvait, Parker retira les débris les plus légers. Ceux qu'il pouvait déplacer sans problèmes. Mais ça ne change rien. Un morceau de la carlingue écrase toujours la cuisse du flic.

Allez mon petit Spidy... c'est l'occasion de faire chauffer tes biceps !

D'un bond, il se glissa aux côtés du blessé inconscient, et glissa ses mains de part et d'autre de sa jambe, sous la plaque d'acier qui comprimait le membre blessé. Il prit une petite bouffée d'air, pour se donner confiance plus qu'autre chose, et en tirant vers le haut aussi fort que possible, il tenta de surélever les débris extrêmement lourds. Au prix d'un effort colossal, il parvint à lever ce poids, parvenant ainsi à dégager la jambe, en grognant temps l'effort à fournir était difficile. Totalement épuisé, il parvint à faire glisser le policier inconscient hors des décombres qu'il retenait, l'espace d'un instant, d'une seule main.

Pourquoi j'ai pas de symbiote quand elle est vraiment nécessaire, hein ?

Dans un ultime effort, il bondit loin de l'épave, entraînant la victime avec lui, qu'il finit par déposer au sol non loin d'un groupe de flics qui braquent leurs armes sur lui afin de l'arrêter.
Le Tisseur se contente d'abord de lever les bras, en signe d'obéissance.

« Il reste dans gens dans l'hélicoptère il faut que j'aille les aider. »

Seulement il ne parlait pas un mot de Japonnais, et les flics eux galéraient pas mal avec l'anglais. Ils comprenaient toutefois qu'il était question de sauvetage. Le hic c'est qu'ils devaient choisir entre laisser un bouffon bizarre en costume moulant, qui avait quelque chose à voir avec une fusillade, ou bien l'arrêter.
Et puis, bravant finalement les dangers, ignorant soigneusement les flingues braqués sur lui, Peter tourne finalement les talons, et lance une nouvelle toile pour revenir vers l'épave le plus rapidement possible.
Hélas, il a n'a même pas posé le pied au sol que son sens d'Araignée s'affole. L'instant d'après, l'hélicoptère explose, projetant des débris métalliques et brûlants dans tous les sens.

*

Quelques minutes plus tard, la main gantée de Spiderman jailli d'un tas de carton. En grognant, il s'extrait du tas d'ordures dans lequel il se trouve, et regarde autour de lui en chancelant un peu. L'explosion l'avait fait voltiger à plusieurs mètres de l'endroit du crash. Il avait atterri simplement dans un tas de poubelles, amortissant ainsi le choc, et après quelques secondes d'inconscience dû au choc, il avait fini par revenir à lui. Le hurlement des sirènes de police lui vrillait les tympans. Il s'empressa de disparaître vers les hauteurs en escaladant une gouttière. Une fois le sommet de l'immeuble atteint, il se tapit derrière une grosse conduite d'évacuation, afin de faire un rapide check-up.
Déjà, pour commencer, il ne souffrait d'aucune blessure sévère. Pas de côtes fêlées ou cassées. Ses articulations tenaient le coup, bien qu'une légère douleur à l'épaule lui rappelait avec quelle force le Scorpion l'avait balancé dans la remorque. Côté heurts plus superficiels, il remarqua une estafilade sous son bras. Son costume avait été déchiré et une plaie peu profonde de quelques centimètres s'étendait sur son flanc. Rien d'autre à noter, il était décidément chanceux.

« Espérons que Felicia aille bien. »

Quelqu'un lui avait donné un coup de main pour évacuer l'équipage de l'hélicoptère. Il supposait que c'était elle, sans en être certain.

« Reste à s'en assurer. »

Il se releva, faisant quelques moulinets avec son bras pour réchauffer son épaule qui grinçait un peu, avant de tenter de se rapprocher un peu des lieux de l'explosion, qui grouillaient de flics et de pompiers. Un peu plus loin, c'était le grand bal. Des ambulances pour charger les blessés, des camions de police pour arrêter les Yakuzas au tapis, et malheureusement, le camion d'un médecin légiste. Il y avait au moins un mort. Peter soupira, et ferma les yeux un instant. Le Japon ne lui réussissait pas, visiblement. Bref, il secoua un peu la tête, se penchant dans le vide pour observer plus en détail ce qui se passait en contrebas. Le défunt était visiblement l'un des Hommes en Noir, criblé de balles. Aussi bien équipé qu'il fût, les balles avaient fini par l'atteindre mortellement.

« L'occasion d'essayer de savoir pour qui il travaille exactement... cette cargaison devait avoir beaucoup de valeur, pour que le Scorpion tente une attaque de cette envergure... »

Il resta songeur un petit instant.

« Et il faut surtout que je comprenne comment, en étant à l'autre bout de la planète, je tombe le même jour sur Felicia et ce psychopathe colérique... »

Dans son dos, ses sens de l'araignée lui permirent de sentir une infime vibration. Quelqu'un venait de bondir. Au hasard, Félicia justement ?

Quand on parle du chat, on en voit les griffes.

2
« On est un peu comme de très vieux amis, en fait... Même après plusieurs mois de silence radio, quand on se retrouve, on se rend compte que rien n'a changé, hein ? » lança Peter d'une voix suintante de moquerie. Au vu de la haine qu'éprouvait son adversaire à son égard, Spiderman préférait cultiver sa colère. C'est en général ainsi qu'il parvenait à le vaincre, en le mettant hors de lui, ce qui le poussait à faire des erreurs. Sans doute aurait-il mieux fallut corriger le tir et adopter une autre technique pour le coup. Son ennemi portait aujourd'hui une nouvelle combinaison, qui en plus de décupler ses pouvoirs lui donnait la possibilité d'être diablement plus précis. Ainsi l'agilité du Tisseur suffisait à peine à le tirer des attaques de son adversaire, et son fil, bien qu'utile en général, suffisait à peine à le gêner un peu. Et à ce train, les réserves de ses lanceurs tomberaient en rade avant que son adversaire ne soit mis au tapis. Bondissant, cabriolant, roulant tel un bouffon rouge et bleu, l'Araignée parvint à éloigner la Bête de la zone d'affrontement principale, dans un endroit relativement paisible où quelques bennes à ordure et une carcasse de vieille voiture cohabitaient harmonieusement dans la crasse et les vieux cartons. Ici au moins, le cinglé fou furieux qui fouettait l'air de sa queue ne pouvait pas tuer qui que ce soit – sauf Spiderman, en fait.

« Nous y voilà... »

La place étant plus apte à affronter le Scorpion furibond, l'Araignée cessa un peu ses bouffonneries, et se mit en tête de l'attaquer pour de bon. Une esquive aérienne pour esquiver le tranchant du dard qui cherchait à le couper en deux. Quelques jets de toiles pour bloquer l'appendice ne seraient-ce que quelques dixièmes de secondes, ainsi fut-il en mesure de se rapprocher au corps à corps. Esquiver les bras puissants du Monstre est relativement aisé, quelques nouveaux jets de toiles pour lui cacher les yeux, et une petite glissade sous les jambes pour lui passer dans le dos. Spiderman tenta alors une sorte de couronnée de Gymnastique, tournant au sol en envoyant sa jambe aussi fortement que possible dans l'arrière des mollets de son adversaire. Un coup de pied fouetté extrêmement violent qui se conclut par un...

Bong !

Bong ? Pourquoi Bong ?


Le Scorpion était toujours debout. Et à dire vrai, c'est à peine si le coup l'avait fait bouger. Son genou était tout juste vaguement plié, par la force de frappe du Tisseur qui n'en revenait pas de inefficacité de son attaque. Il est indéniable qu'habituellement, il portait des combinaisons résistantes et conçues pour affronter un bon nombre de menaces. Cependant, jamais il n'avait porté d'attirail aussi solide.
Le temps pour Spiderman de ramener sa jambe – un peu endolorie suite à ce coup – le Scorpion contre-attaquait déjà. Une sorte de talonnade de footballeur. Il envoya sa semelle droit dans le thorax de Peter, qui fut projeté à une dizaine de mètres plus loin, est arrêté net par le mur couvert de poussière de pollution. Il secoua la tête pour se remettre les idées en place, et chasser les trente-six chandelles qui tournoyaient.
Son adversaire avait déjà relancé une nouvelle attaque, sautant pour attaquer Spidy en retombant. Mais quand le dard frappa, seules quelques briques éclatèrent. Parker avait déjà mis les voiles. En se retournant, le véhément arachnide vert trouva le Tisseur suspendu à l'un de ses fils, la tête vers le bas, le tout en agitant la main comme si de rien était. 

« Ben alors, je croyais qu'on devait se battre moi... je commence à me lasser. »

Rugissant de colère, son adversaire lance un jet d'acide dans sa direction, mais Peter avait prévu le coup. D'une cabriole aérienne il évite et envoie un fil sur la queue de son adversaire, afin de la faire bouger, déviant le jet d'acide qui se projette sur le mur, et vient éclabousser l'armure verte au niveau de la cuisse, et sur le côté de l'abdomen du Scorpion, armure qui commençait à fumer, signe que l'acide rongeait un peu le métal... à moins que ce ne soit uniquement la peinture chromée ?
Qui vit par l'épée, périt par l'épée... ou un truc du genre, songe le Tisseur qui s'éloigne rapidos en comprenant qu'il va payer pour ce qu'il vient de faire.

Loin de faire dans la dentelle, voila le Scorpion qui arrache la carcasse de voiture du sol avec une facilité déconcertante, et qui la lance. Non pas en direction de Spiderman, non. Mais droit vers les Yakuzas et les Hommes en Noir occupés à s'affronter. Le Tisseur est obligé d'intervenir, balançant des fils de toiles dans tous les sens, entre la voiture et ses cibles, afin de faire ralentir la carcasse qui se stoppe finalement, coincée dans les filaments solides de l'Homme Araignée. Le problème c'est que ce sauvetage avait monopolisé toute son attention, et que le Scorpion n'était pas resté oisif. Loin de là. Sitôt la carcasse fut-elle immobilisée qu'il envoya un nouveau coup de queue. Lequel percutant le tisseur avec une violence inouïe, le catapultant dans les airs.
Il se rattrapa de nouveau à l'aide de ses fils, un dans la chaque main. L'élasticité des filaments qui se tendent renvoie alors le tisseur d'où il était venu, à la manière d'un carreau d'arbalète. Droit comme un I, il fut projeté droit vers son ennemi, qu'il percuta de plein fouet et en plein visage. Cette fois, armure ou pas, le Scorpion tomba à la renverse, sonné mais loin d'être vaincu.
Et le problème c'est qu'il ne tarde pas à se relever, et que lorsqu'il attaque, il fait mouche, balançant Peter dans le camion des Yakuza. Le dos de l'homme-Araignée déformant même l'acier de la remorque tant le lancer avait été puissant. Inutile de dire que ce fut aussi très douloureux pour lui. Il retomba lourdement au sol, sous les yeux des quelques Yakuzas qui avaient observé les scènes, les autres étant en train de se faire casser minutieusement la tronche par...

« Félicia ? »

Sous son masque, il arqua un sourcil, déformant ainsi les grands yeux blancs de son costume, signalant clairement la surprise et l'incompréhension complète dont il était la victime. Et il serait bien resté pour tailler un peu une bavette, mais ce maudit sens de l'Araignée l'alerta de nouveau, l'obligeant à rouler sur le côté pour éviter de finir embroché. Décidément, Gargan était très en forme. Et le Tisseur perché à présent sur la remorque s'adressa à lui avec son timbre badin habituel.

« L'air du Japon te réussit plutôt bien. Mais entre nous, les scorpions sont plus adaptés au désert sablonneux. Mais c'est que mon avis, hein... »

« Je vais te broyer, vermine ! Viens te b... »

Un jet de toile pile dans la zone laissée à l'air libre dans son masque suffit à le faire taire – et à le faire enrager un peu plus. Il n'avait forcément pas aimé qu'une boule de toile collante vienne lui obstruer la bouche.

« Pourquoi le Japon ? Sérieusement... t'as mieux à faire, non ? »

Pas de réponse, si ce n'est un nouveau jet d'acide. Juste retour des choses. Spiderman lui aurait bien expliqué que ce n'était pas sportif de balancer des trucs verts visqueux et dangereux sur les gens mais avouons-le... vu l'état du Scorpion il serait difficile de lui faire entendre raison. Et même si Peter est un fervent défenseur des causes perdues, essayer de faire comprendre de choses à un psychopathe colérique en armure verte ne le tente absolument pas.
Bref, il fallait tout de même aviser, se débarrasser de lui, et faire en sorte que cette fusillade s'arrête au plus vite. Pourquoi pas en trouvant un moyen de dégager le camion. Si les Hommes en Noir avaient une solution d'évasion, peut-être qu'ils en profiteraient pour mettre les voiles.

« Le camion ! » lance-t-il d'une voix un peu plus forte pour être sûr que Félicia pourrait l'entendre. Elle comprendrait l'idée, songeait-il. Qu'importe ce que pouvait contenir ce convoi. Même s'il s'agissait d'une nouvelle drogue à la mode. D'abord éviter le bain de sang, ensuite se pencher sur la nature de la cargaison.

La mission d'abord, les discussions ensuite.

Cependant, cette saleté de Vilain n'avait visiblement aucunement envie de lui laisser du répit. Nouvelles attaques, et Peter doit faire des efforts considérables pour éviter de finir tailladé, broyé, ou fondu. Il avise, un peu plus loin, un relais électrique qui devait alimenter la téléphonie et les télévisions du quartier ainsi que l'alimentation électrique d'un des bâtiments. En quelques pirouettes, et  tirs de toiles, il se retrouve sur le toit, suivi de prés par son adversaire qui ne se laisse pas distancer.

« Ou t'as trouvé cette nouvelle armure, Scorpion ? »

Devant sa solidité, Spiderman fit aisément un parallèle avec les armures de Stark. Tout aussi solides. Bien que le Stark qu'il connaissait ne se risquerait pas à fabriquer ce genre d'engin adapté à un cinglé comme le Scorpion. À moins qu'ici, Ironman ne soit pas du côté des gentils ? Manquerait plus que ça, tient.
Bref, le voilà à se battre avec le Scorpion. Cette fois, une tactique bien moins basée sur l'esquive. Du corps à corps, qui sert de poudre aux yeux. De quoi rendre le Scorpion dingue. Même s'il ne souffre pas vraiment des coups infligés par l'Araignée, sa colère grandit avec sa frustration. Se faire taper dessus sans être capable de mettre la main sur le nuisible qui esquive tout... forcément. Finalement, Peter recula par un joli saut, et quelques vrilles pour esquiver la queue de son adversaire. Hélas, la rapidité de son adversaire le surprend une fois de plus, et il se retrouve coincé entre les anneaux métalliques de l'appendice tranchant qui se ressert doucement autour de sa taille à la manière d'un boa.

« Fallait le dire si tu voulais un câlin » trouve-t-il le moyen de grogner en essayant de se dégager. Chose impossible. Alors, renonçant à sa règle numéro un : essayer d'éviter de faire des trucs complètement débiles, il envoie un fil de toile afin de se tirer le plus possible vers le boîtier électrique, qu'il perfore d'un coup de poing
« Le coup de foudre, hein ? » lance-t-il en plongeant plus généreusement sa main dans le boîtier pour saisir les câbles. La suite et bien... Des arcs électriques, de la fumée, beaucoup de fumée, et finalement quand les plombs, ils ne le font pas qu'à moitié, projetant les deux mutants du toit. Par chance... c'est le Scorpion qui est visiblement le plus secoué. Après tout, il était le seul à avoir les pieds sur terre. Peter lui, n'a servi que de conducteur, même s'il est sacrément secoué. Les voilà à retomber dans la ruelle. Le Scorpion lui, s'écrase lourdement sur le toit d'une des voitures. L'Araignée, moins touchée, parvint à retomber sur ses pattes, mais avec un petit grognement douloureux. Peter doit d'ailleurs se tenir au mur pour ne pas vaciller, tandis qu'il cherche une couverture pour éviter de se faire mitrailler.

3
Les alentours de la ville / Chap I : Retrouvailles Mouvementées.
« le: lundi 24 mars 2014, 01:03:54 »
21h13 - Seikusu

Face à son reflet, l'Araignée fixait le blanc des yeux de son masque. Tête en bas et suspendu à l'un de ses fils de toile qui le tenait cinquante mètres au dessus de l'une des avenues les plus fréquentées de Seikusu. D'un geste lent, il s'arrache à sa contemplation de sa propre tête, remontant son fil pour se percher sur une corniche, dans le bon sens cette fois. D'un petit bond, il se contente de s'asseoir, et de laisser ses pieds pendre dans le vide, tandis qu'en se penchant un peu en arrière, il attrape un sachet en papier d'un restaurateur de rue.  Et à peine a-t-il relevé le bas de son masque pour découvrir sa bouche, qu'il enfourne l'un après l'autre les divers sushis qu'il avait – avouons-le – volé sur le comptoir du snack. Peter n'étant pas ici de son plein gré – une longue histoire de portails dimensionnels, de réalité alternative et de mondes parallèles – il n'avait pas un sous en poche. En fait... il n'avait même pas de poche, sa seule tenue étant le costume rouge et bleu qu'il portait actuellement.
Son repas terminé, il tapota un instant son estomac, avant de se jeter dans le vide, avec un cri victorieux et ravi. Plongeant sur quelques mètres, il envoie un fil qui le balance à toute vitesse. D'un coup de poignet habile, le tout en se balançant de fil en fil, il lance les restes de son repas, méticuleusement compactés en une boule de papier, qui après un petit rebond sur le rebord d'une poubelle, finit par tomber dans le sac avec les autres déchets.

Votre bon et dévoué Spiderman, prêt à sauver l'environnement !

Ignorant les pauvres Japonnais médusés de le voir passer en se balançant au dessus de leur tête, le Tisseur se percha au sommet d'un énorme panneau publicitaire pour une marque de soda très connu. Au moins, perché sur ce genre d'affiche lumineuse, il se sentait un peu chez lui, dans le capitalisme excessif New Yorkais. Un peu d'Amérique au pays du soleil levant. Accroupi au bord, il laissa son regard vadrouiller autour de lui, mais son attention est rapidement captée par une scène assez intrigante. Six véhicules qui se collaient de prêt. Un camion noir, semblable à un véhicule de transport de prisonnier, mais un peu plus long, escorté par des SUV sombres aux vitres teintées. Et le convoi semblait au dessus du code de la route, puisque les feux rouges ne suffisaient pas pour arrêter les véhicules.

Hey ben les gars, c'est la teinte de vos vitres que vous rend daltonnien ?


Sans parler des limitations de vitesse. Bref, inutile d'être doté d'un Sens de l'Araignée pour comprendre que les choses allaient forcément déraper. Un enfant qui traverse la route, un autre camion qui n'a pas le temps de freiner ? Et bien non. Tout commence par un engin de chantier, quelques dizaines de mètres plus loin. Une grue accidentée, visiblement qui oblige le convoi à s'éloigner de l'artère principale de la ville. Un détour qui guide la file de voitures noires vers un passage plus étroit. Un peu plus loin, c'est un camion de chargement qui leur bloque la route, les obligeant à prendre une rue moins large encore.
Et finalement, un autre camion surprit le convoi en surgissant d'un carrefour, broyant le véhicule de tête, et empêchant la progression des autres. Le second SUV de l'escorte vint d'ailleurs s'emplafonner dans la remorque du véhicule servant de barrage. Le piège se referme alors, quelques voitures viennent interdire la marche arrière du convoi.

Si ça, c'est pas une mission pour le bon et dévoué Spiderman...

Nouveau bond dans le vide, quelques tirs de toiles, pour se tracter vers la scène. Scène qui évolue. Des camions et des véhicules noirs sortent des types contre qui on n’aimerait pas se frotter. Des Rambos dans la carrure, parés de cuirasse militaire, et armés jusqu'aux dents. De l'autre côté, il y a une foule de gangsters des rues. Et même s'ils sont équipés de battes, d'armes de poings et de vieux AK, le Tisseur sait qu'il faut intervenir, et vite. Cette situation-là va finir en bain de sang. Lorsqu'il arrive sur les lieux, les échanges de tirs ont déjà commencé. D'abord, l'idée est de calmer les premiers tireurs. Quelques boules de toiles au visage, un ou deux coups de poing, un  gugusse suspendu à un lampadaire, et un dernier collé au mur par une grosse quantité de toile collante.
Le problème, c'est que les Men In Black en ont après Spiderman aussi, qu'ils prennent pour un ennemi. Enfin... est-il seulement un réel allié, hein ? Bref, la situation est plus tendue à présent, obligeant Peter à être plus prudent. Agir rapidement, en restant à couvert. Rester sur les hauteurs s'avère plus utile.
Allez mon petit Spidy, comme au bon vieux temps !

La bataille continue. Les armes à feu ne suffisent plus, on se bat maintenant au corps à corps. Les matraques électriques contre les battes et les tuyaux métalliques. Bondissant dans la mêlée pour essayer de bloquer le plus de monde possible dans ses toiles, le Tisseur est assailli par une sensation qu'il connait bien à présent. Son Sens d'Araignée s'affole. Il a tout juste le temps de bondir en arrière, dans une roue sur une main, esquivant ainsi de juste le dard tranchant qui s'écrase au sol et creuse dans le goudron un sillon de plusieurs dizaines de centimètres de profondeur.
En quelques cabrioles, Spiderman s'arrête sur la rambarde d'un escalier d'urgence. Face à lui, un ennemi qu'il a souvent affronté : Le Scorpion. Furieux comme à son habitude, il tonne un flot de menaces et d'injures, en battant l'air avec sa queue meurtrière.

« Ben alors... c'est quoi le sushi ? » Lance Peter avec sa voix railleuse habituelle, accompagnant le tout de quelques jets de toiles pour bloquer l'appendice dangereux de son adversaire et se donner un peu plus de facilité d'esquive. 
Et le Scorpion n'aime visiblement pas les blagues de l'Araignée. C'est d'un triste... Avec sa vivacité habituelle, il retourne à l'attaque, fouettant l'air de son arme la plus redoutable, sans jamais faire mouche. Tout au plus, il force le Tisseur à garder ses distances. Et ce jeu-là l'ennuie rapidement, si bien qu'il envoie finalement ses hommes s'occuper du clown en collants rouges et bleus. Lui, il avait plus important à faire. Balayer quelques hommes en noirs d'un coup de queue, et utiliser le tranchant de son dard pour éventrer le camion blindé.

4
Prélude / Re : The Amazing Spiderman. [valucidée]
« le: lundi 09 septembre 2013, 15:56:53 »
Je viens de passer un coup de bon Patron et d'Antidote HD avec une relecture et tout le tralala pour gommer ce qui était à gommer. ;)

Merci o/


5
Prélude / Re : The Amazing Spiderman.
« le: samedi 07 septembre 2013, 11:45:37 »
Silence> Ah, désolé si je t'ai coupé l'herbe sous le pied^^'

* Signe un autographe pour Arashi, et songe à louer un stand à côté de Bob Lennon et du JDG ;D *

Félicia> Un boulet... Là, tu me fends le coeur, Chaton :P

Cassidy> Gonzales c'est mon frère Mexicain qui a été mordu par une souris mutante... mais je peux aussi courir très très très vite et crier Ariba sans perdre mon sombrero si ça peut te faire plaisir  :P

Smile> Hey, je suis pas cinglé moi. Enfin je crois...
Joli sourire en tous cas :D

Merci vous tous ;)

6
Prélude / Re : The Amazing Spiderman.
« le: vendredi 06 septembre 2013, 22:06:39 »
Oh mais non mon chaton, je t'ai plaqué pour ne pas te briser le coeur, rien de plus  ;D Comment ça mauvaise foi ? :D
Et vi, je connais ce Cross Over ouep, mais je l'ai pas lu. Faudra que je remédie à ça.

Yeah ! J'ai déjà un fan ici !
* Signe l’autographe demandé *

Merci à vous deux ;)

Deadpool... c'est un membre d'un Boys Band à la mode c'est ça ? :D




7
Prélude / Re : The Amazing Spiderman.
« le: vendredi 06 septembre 2013, 21:40:39 »
Tu devrais rejoindre un groupe de parole pour lutter contre l'arachnophobie, Arillë :P

Avant de casser la gueule à une araignée avec ton maillet, occupe toi de la chauve-souris. D'ailleurs elle t'avait pas fait enfermer à Arkham ? 

Merci à toutes les deux ;)

8
Prélude / Re : The Amazing Spiderman.
« le: vendredi 06 septembre 2013, 21:11:50 »
Bravo X-SMYLE, j'ai le générique de la pub dans la tête.  :P
Merci à toi.

Merci Lionne

Anéa... peut-être qu'en chaussant des savates démesurées...
Merci à toi aussi ;)


9
Prélude / The Amazing Spiderman. [valucidée]
« le: vendredi 06 septembre 2013, 20:51:36 »
Nom/Prenom/Surnom : Peter Benjamin Parker. Pete, Parker... Binoclard ?

Âge : 24 ans

Sexe : Masculin

Race : Officiellement Humain.

Orientation sexuelle: Hétéro

Description physique :
Peter est un jeune homme assez banal, qu'on remarque peu, et qu'on oublie vite. Il est trop normal. D'une taille commune, il n'attire pas l'attention parce qu'il n'est ni géant, ni petit. Il se fond parfaitement de la masse. Un Caméléon. Drôle d'idée pour une araignée hein ? Le véritable problème du jeune homme reste une apparent manque de confiance en lui. Son côté commun et banal ne veut pas dire qu'il est laid et inapte à plaire. Seulement, contrairement aux gens qui savent se mettre en avant, Peter est incapable de savoir se vendre, pas étonnant qu'il passe inaperçu.
Des pieds à la tête, on sait de suite qu'on a à faire à une sorte de geek fan de science et un peu ailleurs. On commence par ses cheveux, en pagaille totale. Le genre de tignasse qui n'a jamais vu un peigne depuis des années et qu'il ne cherche même pas à ordonner ne serait-ce qu'un peu. Question lunettes... pour prendre une monture ordinaire quand on peut prendre les grosses binocles épaisses et lourdes pour achever le côté geek ? On peut aussi ajouter le fait qu'il s'habille comme un éternel adolescent. Chemises à carreaux trente fois trop larges et t-shirt de groupe de rock pour le haut. Pantalon trop large en bas, avec le plus souvent des chaussures de toiles, ou de skate.

Coté prestance aussi, on est loin d'un mannequin. Le look débraillé pourrait encore passer s'il avait su se tenir. Mais ce n'est pas le cas. Il semble constamment dans la lune, perdu, paumé, en retard, ailleurs. Difficile de capter l'attention de quelqu'un quand on donne l'impression d'être déconnecté. D'un point de vue extérieur, on pourrait penser voir un jeune adulte en galère, pas spécialement bien dans sa peau, en transition entre l'adolescence et le monde des gens matures. Les plus attentifs et les plus curieux prendront son léger retrait pour autre chose qu'une apparente timidité. Non, Peter cache un secret. Le plus souvent, on s'arrête lorsqu'on sait qu'il a perdu ses parents. Sûrement que c'est ça, qui le renferme sur lui même.
Il est rare de ne pas croiser Peter sans son appareil photo. Depuis le lycée il le traine et capture tout ou presque sur ses pellicules. Aujourd'hui c'est d'ailleurs son gagne-pain. Et il n'est pas rare de trouver son nom dans les journaux. Personne ne fait d'aussi belles photos de Spiderman que lui.


Caractère :

Fondamentalement, Peter est quelqu'un de bon, et de bienveillant. Depuis tout jeune, il a été éduqué par un oncle et une tante aimants qui lui ont enseigné à être une bonne personne. Peter vit avec des notions de justice, de courage et de respect. Des règles qu'il s'évertue à suivre dans la mesure du possible. Jeune homme bon vivant et plutôt sympathique aux yeux de ses voisins, Peter s'est créé une réputation de jeune plein de bonne volonté qui aide quand il peut. Poli en plus d'être serviable, il est en général très apprécié des voisins de sa tante, et l'était déjà quand son oncle était encore en vie pour les mêmes raisons. À l'université, Peter se traine une réputation de petit génie. Un geek qu'on aime bien charrier, mais qui cache quelque chose d'autre. Flash l'a découvert à ses dépens soit dit en passant.

Malgré ses dons qu'il cache très bien jusqu'ici, Peter n'a pas sombré aux tentations du crime. Au contraire, plus que jamais, il sert les intérêts des autres avant les siens, n'hésitant aucunement à pénaliser sa propre existence pour défendre la veuve et l'orphelin. Son oncle lui a inculqué ce côté presque chevaleresque qu'il est fier d'avoir, et avec lequel il fait jour après jour. Ce n'est pas spécialement facile, mais il tient bon. Pour ça, le jeune homme peut en impressionner plus d'un. Il vit avec une doctrine enseignée par Ben « Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités ». Doctrine qu'il comprend un peu mieux de jour en jour.

Sa vie de Spiderman l'oblige a bien des sacrifices. Être l'homme-araignée et Peter Parker à la fois s'avère être très délicat pour lui – ce qui justifie son côté aussi secret et distant, justement – et il n'y a pas un jour ou il ne peine pas à concilier les deux. Et malgré les difficultés éprouvées, jamais il ne céderait sa place pour quelqu'un d'autre. Encore une fois parce qu'il a été éduqué comme ça. C'est sa tâche, son fardeau, ses responsabilités.
Bien entendu, peint ainsi, le tableau de sa vie est bien triste, et pourtant Peter est quelqu'un qui a beaucoup d'humour quand on le connait. Seulement les gens qui lui causent réellement ne sont pas très nombreux, et la plupart de ses vannes ne sont entendues que par les gens qu'il affronte, pour leur plus grand déplaisir. L'humour et le cynisme dont il fait preuve sont des armes redoutables sur ses ennemis les plus colériques, et un moyen pour lui de dédramatiser la situation, parvenant ainsi à garder lui même son calme. Car on ne le sait peut-être pas, mais il est sujet à la colère. Peter a commencé sa carrière de Spiderman en jouant les Vengeurs. Et il lui arrive encore parfois de manquer de discernement lorsqu'il n'est plus maître de lui même, agissant avec une violence et une véhémence surprenante.  Toucher à ses proches par exemple, suffit à le mettre hors de lui. Bien entendu, ces piques colériques sont rares, et le dévoué Spiderman s'efforce d'avoir une image aussi positive que possible... histoire de clouer le bec à Johnson.
Enfin, fait notable, Peter est un grand adepte des conversations mentales avec lui même. Il se parle régulièrement, se raconte des blagues, commente lui même ses propres actes, un autre moyen de se tempérer, de se motiver, et de garder le contrôle.


Histoire :
Peter est né à New York dans un cocon familial économiquement très fiable. En effet, il est le fils de Mary et Richard Parker, deux scientifiques travaillant pour une organisation secrète, et qui par conséquent savait payer ses employés pour acheter leur silence et les remercier de ne pas trop la ramener. Le hic, c'est que ce genre de métier s'avère relativement dangereux. Il suffit de faire la mauvaise trouvaille au mauvais moment, et on vous éjecte... et quand on éjecte quelqu'un dans ce genre de service, ce n'est pas avec une lettre de licenciement et une prime de rupture de contrat, non. C'est par une jolie fusillade comme on en fait que dans les films d'action. Pete avait cinq ans lorsqu'il se retrouva Orphelin. Par chance à cet age là, on a assez peu de souvenirs. Dans un sens, il était plutôt chanceux.

Il fut placé dans sa famille, chez Ben et May son oncle et sa tante qui l’élevèrent comme un fils. Ben était un homme très droit, doté d'un sens de la morale et d'une philosophie de la vie qui donna à Peter les repères qu'il a encore aujourd'hui. Quant à May, elle lui offrait tout l'amour dont avait besoin un gosse de son âge. L'enfant n'était donc pas tant à plaindre que ça, malgré la mort de ses parents il s'en tirait bien. Le foyer dans lequel il évoluerait était on ne peut plus stable, et son oncle et sa tante furent des parents parfaits. Peut-être un peu trop protecteur ceci dit. Mais qui pourrait s'en plaindre ?

Déjà jeune, le futur Tisseur semblait terriblement attiré par les sciences. Il faut dire que comparé aux enfants de son âge, il était un peu chétif. Exit le football américain. Quant à ses réflexes... pitoyables. Adios le Baseball. Il passait donc le plus clair de son temps à la maison, à regarder les chaînes de scientifiques, à pianoter sur son ordinateur, ou encore à observer Ben bricoler tout en écoutant ses cours d'éthique qui jalonnent encore l'existence de Pete. Au final, il est brillant à l'école, mais tout le monde s'accorde à dire qu'il gagnerait sûrement à se sociabiliser un peu. Mais on a beau le lui dire, il opine du chef et corrige pas le tir. May s'inquiète régulièrement pour lui, notant son léger retrait et son côté rêveur.
Avec les années, il finit par se lier d'une amitié profonde avec Harry Osborn. Les deux finissent comment deux inséparables, toujours fourré l'un chez l'autre ou inversement. Harry est un peu l'opposé de Peter. Fringant, éloquent, populaire et issu d'une famille immensément riche, il n'a toutefois pas la chance d'avoir le confort familial qu'à le jeune Parker. Les deux se complètent en quelque sort. Au lycée, c'est à Harry que Peter doit certaines de ses réussites. C'est lui, par exemple qui le poussera à participer à la rédaction du journal de l'établissement. Parce qu'au-delà de ses capacités claires et nettes dans le domaine scientifique, le jeune homme est aussi un bon photographe.

La photographie et son amour de la science sont d'ailleurs responsables de ce qu'il est actuellement. Il fallait un photographe pour assister à une expérience sur les mutations dues aux radiations. Et qui de mieux que Peter ? L'un des élèves les plus brillants en science pour couvrir l’événement. Le hic c'est qu'il aime fouiner, curieux qu'il est lorsqu'il s'agit de découverte de ce genre-là. Il erre un temps dans les locaux plutôt que de rester avec les invités, et se retrouve piqué malencontreusement par une araignée cobaye. Il n'en dira rien à personne, trop craintif à l'idée d'avoir des ennuis, et retournera rejoindre les gens pour faire quelques photos et rentrer chez lui.

Les choses se compliquent, et pas qu'un peu lorsque son environnement commence à l'agresser. Trop de bruits, trop d'odeurs, trop de vibrations et cette vilaine fièvre qui le prend subitement. Il mettra plusieurs heures pour rentrer chez lui, et ira se réfugier dans sa chambre. Le lendemain, surprise !  Entre la force surhumaine, l'agilité accrue, les sens terriblement développés et quelques capacités hors normes... oui c'était définitivement une surprise. Dans un premier temps, il s'en servira pour se venger un peu des brutes du lycée. Flash en particulier. Puis, c'est pour des raisons budgétaires qu'il use de ses nouveaux dons en participant à des combats clandestins pour se faire de l'argent et ainsi mettre assez d'argent de côté pour ses études, pour du matériel, pour une voiture, pour aider May et Ben aussi.

Vint un jour où on refuse de le payer. Le hasard fait de drôle de chose, puisque le propriétaire est braqué le jour même, et Peter laissera filer le voleur, trouvant que c'était une vengeance des plus adaptées. En retournant dans la rue pour retrouver Ben et rentrer, il tombe sur une foule encerclant un homme agonisant. Son oncle. Fou de chagrin et de colère, l'adolescent se lançant à la poursuite de l'assassin qu'il finit par rattraper. Sa colère redouble d'intensité lorsqu'il se rend compte que l'assassin de son oncle n'est autre que le braqueur qu'il avait laissé s'échapper. Peter n'eut aucun scrupule à le mettre en pièces, le laissant pour mort aux policiers qui n'avaient plus qu'à ramasser les miettes de l'individu.

S'en suivent de longues semaines de douleur, ou le jeune homme rongé par la culpabilité s'enferme un peu plus et s'éloigne de ses proches. Il lui arrive alors régulièrement de sortir, pour aller s'en prendre aux truands avec une férocité des plus impressionnantes. Et puis, quand la colère finit par s'estomper, et que la raison revient, il se décide à honorer les paroles de ben. Ses dons ne doivent pas servir à des fins vengeresses. Il devait les utiliser pour le bien commun. Ainsi naissait Spiderman.


Le Héros




Nom/Prenom/Surnom : Spiderman, Spidy, L'Araignée, le Tisseur...

Âge : Inconnu

Sexe : Masculin

Race : Mutant

Orientation sexuelle: Hétéro

Description physique :
Pendue au bout de son fil de soie, l'Araignée joue les Tarzans dans les rues. Nuit ou jour, il n'a pas vraiment de préférence quant à ses horaires d'apparition. Ainsi, il est assez simple de le reconnaître et de le décrire. Ce qu'on mentionne en premier, c'est son costume. Moulant qu'elles disent les filles. Carrément Gay ajoutent les types jaloux. Mais là encore, il y a des variantes. Certains disent l'avoir vu avec une cuirasse. D'autre parlent d'une simple cagoule, et d'une tenue de jeune. Tomber d'accord s'avère donc assez difficile. Question couleur... même combat. Les avis divergent, bien que tout le monde ou presque avoue l'avoir vu drapé de bleu et de rouge. Il paraît toutefois qu'il est déjà apparu intégralement noir. D'autres parlent d'une tenue noire et grise. Enfin, on parle aussi de rouge intégral, de note jaune. On est même pas d'accord sur la disposition des couleurs. Les plus cassants se contenteront de dire que certaines personnes ont des hallus. D'autres, plus aimables, émettront l'hypothèse que l'homme-Araignée possède plusieurs costumes. Enfin, les autres se contenteront de dire qu'il y a en réalité plusieurs Spiderman, et qu'ils font tous partie d'une secte étrange... mais ces types-là ont une araignée au plafond. * Tudum Tchi !*
Bref, personne n'est réellement fixé sur l'apparence de Spiderman. C'est un type bizarre qui se balance de fils en fils, et qui cherche à aider visiblement.

Caractère :
Si l'on en croit le Daily Bugle de New York, c'est un fou dangereux psychotique sous acide et sous stéroïde qui se prend pour un héros alors qu'il n'est qu'un parasite misérable et dangereux. Sa véritable place étant non pas en prison, mais dans un asile peut-on lire ici et là dans les divers articles. À croire que Johnatan Jonah Johnson a une dent contre l'homme-araignée.
L'opinion publique tend toutefois à dire qu'il est quelqu'un de bien, parfois un peu gaffeur. Mais dans l'ensemble il cherche à aider, et à New York, tout le monde a déjà entendu parler de quelqu'un qui a été sauvé par le bon et dévoué Spiderman. C'est tout ce qu'on lui demande, d'aider des gens. Il faut bien que quelqu'un arrête les tarés qui s'en prennent à la population ?
Ceux qui ont à faire avec lui mettent souvent en avant un côté ironique, et une capacité à blaguer parfois au mauvais moment. En général, il agace ses adversaires. De l'esbroufe pour attirer la sympathie, ou un réel sens de la stratégie ? Personne ne le sait vraiment. En même temps, personne ne sait jamais rien des Supers Héros... À part Tony Stark. Mais les armures robotisées, c'est quand même de la triche, nan ?

Histoire :

L'histoire de Spiderman ? Hey, les gens ne sont déjà pas foutus de se mettre d'accord sur la couleur de son costume, et tout le monde n'est pas certain qu'il soit fondamentalement bienveillant alors parler de son histoire...
La seule chose qu'on sait, c'est qu'il a fait quelques apparitions dans des clubs de Combat Clandestin où il gagnait de l'argent dans un costume minable. On parle aussi de plusieurs cas où des voyous ont été passés à tabac par ses soins. On parle d'ailleurs d'une violence certaine et d'un côté clairement colérique. Mais avec le temps, il semble avoir mis de l'eau dans son vin. Jour après jour, on l'aperçoit encore en train de se balancer pour aller sauver le monde.
Depuis son apparition, il a, à de très nombreuses reprises fait parler de lui pour ses sauvetages en tout genre. Petits braqueurs mis en cage, Super Vilain défait, invasion d'on ne sait quel symbiote alien repoussée. Ses domaines de compétences et d'action semblent larges. Pour le reste... on ne sait pas grand-chose d'autre.
Sa dernière intervention en date touchait aux portails dimensionnels et autres bizarreries du style Trou de Vers et tout le tutti étrange qu'on ne maitrise pas sur terre. Pauvre Tisseur qui se trouvait à New York, et d'un claquement de doigts, le voilà dans une autre réalité visiblement. Et pour achever le tout, il ne se trouvait même pas sur son continent, mais au beau milieu du soleil levant... m'enfin, à New York ou à Seikusu, rien ne l'empêche d'être le bon et dévoué Spiderman, hein ?


Pouvoir :

Speedy est doté d'une force surhumaine, qui lui permet de soulever plusieurs tonnes à l'image des araignées, capables de soulever des charges importantes sans la moindre difficulté. Comment certains arachnides, il est capable de faire des bonds incroyables, et possède une résistance hors du commun doublée de capacités régénératrices.

Ses sens sont tous terriblement boostés, lui permettant d'entendre, de voir, et de ressentir les choses très facilement. Un sixième sens s'ajoute à tout ceci. Le Sens de l'Araignée, qui lui permet de sentir les dangers, et de prévoir les choses. Cumulé à ses réflexes, ce don le rend extrêmement difficile à toucher.

Comme la plupart des araignées, il est capable de coller à presque n'importe quelle paroi. Très utile pour l'escalade d'immeuble et autres acrobaties en tout genre.

Pour achever le tout, il tisse des toiles par les poignets. De la soie de Nephile améliorée. Il ne la sécrète pas naturellement toutefois, et s'aide de lanceurs fabriqués par ses propres soin. Des lanceurs de toile qu'il fixe à ses avant-bras. Il utilise aussi divers autres gadgets qu'il se construit lorsqu'il a le temps. Des émetteurs, des brouilleurs, tout ce qui peut lui être utile.
 

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