Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Fortune

Pages: [1] 2
1
« Bonne épouse ? Je suis pas sûr que ce soit le terme~ ... Mais j'adorerai que tu me prouve le contraire~ »

La grosse main du capitaine attrape indélicatement le visage d’Élise, qui ne peut retenir une grimace de dégoût ; la chaleur, l'odeur de ce mâle la dégoutent

« Qu'est-ce que vous en savez ? »

Elle hausse à peine la voix, desserre à peine les lèvres. Elle ne peut le regarder, sinon elle va pleurer -ou lui cracher au visage, qui sait. Larmes et glaires se bousculent dans sa gorge et font pression, contre la façade de calme qu'elle tente de s'imposer. Elle serre les paupières de toutes ses forces et détourne son visage. Ce sale porc... elle n'a pas fuis son ancien ravisseur pour retomber entre les mains d'un spécimen identique. D'un coup de menton elle se dégage ; elle ne dit rien de plus. Ce qu'elle pense elle le garde pour elle ; elle dépend totalement de cette brute, elle n'y peut pas grand chose.

Elle est soudain distraite de son tumulte intérieur par l'arrivée de la créature ; un petit être effrayant au teint pourpre, trois yeux au milieu du crâne. Elle prend une grande inspiration silencieuse, à deux doigts de hurler, mais le souffle lui manque et sa poitrine reste figée. Et la créature se met à parler. Élise ne comprend rien, la tête lui tourne. Mais elle ne s'évanouit pas, non, elle reste stable sur ses deux pieds à regarder la grosse bête qui lui fait face. Et qui lui rit au nez. C'est la première fois qu'on la regarde avec trois yeux, et ça lui fait tout drôle. On lui avait toujours dit que les fées n'existaient pas, que les magiciens étaient des amuseurs ou des escrocs. C'est comme ça que le monde tournait, pas plus tard que lundi. Depuis trois jours, la réalité semble s'être changée en un horrible délire fiévreux. Elle transpire sans arrêt, son cœur palpite n'importe comment, des frissons glacés la secouent sans cesse.

« T'as l'air pâle. Tu veux manger un truc ? Boire quelque chose ?
- Hein ? Non non... merci... »


Elle remue la tête et fait quelques pas mal assurés au milieu de la pièce. Le capitaine l'invite de la main à s’assoir à ses côtés, mais... non. C'est beaucoup trop près pour elle, à côté de cet inconnu envahissant... non. Elle aurait bien apprécié s’assoir, pourtant. Elle aurait surtout apprécié qu'on la laisse respirer. Réfléchir. Si tout ça est possible, ça veut dire qu'elle même est peut être quelque chose qu'elle a toujours démenti être. Peut être qu'elle se trompe depuis le début. Peut être qu'elle est quelque chose... d'autre... qu'une femme. C'est absurde, elle se connait, elle le saurait ! Mais si c'est vrai, peut être que c'est elle qui a attiré le malheur sur son mari ! C'est elle qui appartient à ce monde fou, c'est de sa faute !

« J'aimerai que tu me racontes ton problème. Pourquoi tu fuyais et qui étaient ces types en cheval ? »

Il lui faut un instant pour décrocher de ses propres pensées et porter attention à la question qu'il vient de lui poser. Pourquoi cette question, elle n'a pas envie de répondre à un telle question !

« J... j'étais euh... mon mari... »

La voix lui manque et sa poitrine se serre violemment. Ses entrailles oppressées refusent qu'elle continue : pas un mot de plus, c'est trop pénible, tais toi. Si elle prononce un mot de plus, elle va fondre en larme sur le champs, alors elle s'arrête, elle essaie de rassembler un peu de force et de calme. Mais c'est vain, sa gorge se noue inexorablement et elle n'ose plus prononcer le moindre mot, de peur de parler avec cette voix chevrotante de petite fille chagrinée, de peur de montrer l'étendue de sa vulnérabilité devant... lui. Elle ne veut pas de la pitié de cette brute. Ses grands yeux bleus soutiennent fixement le regard du marin alors qu'elle reste debout les bras le long du corps, les doigts tremblant au gré de spasmes nerveux.

« Tant que t'es là tu crains rien ok~ ? »

Sa gorge prend une longue inspiration, et soudain ses yeux se retrouvent débordant de larmes qui viennent rouler sur ses joues. Elle a beau lutter pour rester impassible, ses barrières tombent les unes après les autres et son visage se déforme dans une expression de détresse intense ; sa respiration saccade, elle aspire l'air a grande bouffées, le visage tourné à 90 degrés du capitaine, tandis qu'elle essuie avec sa manche les sillons qui se reforment inlassablement sur ses joues.

Elle a perdu la notion du temps, mais c'est certainement deux bonnes dizaines de secondes qu'elle a passé à sangloter. durant tout ce temps elle a conservé la même posture, tenant un quasi garde-à-vous devant le capitaine. Elle renifle bruyamment, se tourne à nouveau vers lui et déglutit, avant que son visage de se crispe dans une expression de dégout. Si son ton sera un peu abrupte et défiant à l'égard de son sauveur, cela sera certainement parce que son amour propre s'insurge. Consciente qu'elle s'est montrée faible, elle tient a remettre les choses en ordre ;

« Je suis poursuivie par un porc. Et si vous craignez de vous faire un ennemi, il est toujours temps de me jeter à la mer. »

2
L'espoir se réanime dans les yeux d'Elise lorsque la jeune fille lui répond par l'affirmative et l'entraine jusqu'au bateau. Elle n'osait y croire mais...  y est, peut être ! La petite interpelle alors un homme sur le pont du navire : un colosse, habillé étrangement, qui n'a pas vraiment un aspect rassurant ; le capitaine certainement. Celui-ci descend du bateau et s'approche. Élise se sent minuscule, soudain.

« Maka, je t'écoute.
- Elle dit qu'elle veut partir loin d'ici et qu'elle peut payer. Perso, j'pense qu'elle a un mari un peu colle-au-cul.
- Monte sur le bateau ma puce. »


La dénommée Maka soulève alors une caisse énorme et la monte sur le navire... apparemment sans effort particulier. La caisse doit être vide. C'est ce qu'en déduit Élise, même si ça ne lui parait pas tellement logique.

« Écoutez miss', ça me ferai super plaisir de vous aider mais je pense pas que vous puissiez payer votre voyage. Vous allez me coûter plus que vous me rapporterez.
- Que... non attendez ! J'ai deux bijoux sur moi, ils ont une certaine valeur, et puis je... »


Elle a commencé à plonger la main à travers le col de sa cape pour en sortir son médaillon, quand un tumulte derrière elle, ainsi que le regard de son interlocuteur dirigé dans cette direction lui fait jeter un œil par dessus son épaule : il est là. A la tête d'un petite troupe, sur son cheval. La simple vu du monstre glace les sangs de la jeune femme ; elle se tourne brusquement vers le capitaine, la mine décomposée par la terreur. Elle va se jeter à genoux devant lui pour le supplier, mais le bras puissant du mâle l'intercepte alors qu'elle commence à tomber et la soulève pour la poser sur son épaule comme un vulgaire sac, lui arrachant un cri de surprise. Tandis qu'il l'emporte, elle, le souffle coupé, contemple la troupe de cavaliers qui se disperse dans le port pour partir à sa recherche. Sans l'avoir vue ni entendue.

Le colosse traverse calmement le pont en la portant. La pauvre est toujours paralysée, ne sait que dire et n'est pas vraiment certaine de comprendre ce qui lui arrive, ce qui l'attend. Il la dépose finalement sur ses pieds, au milieu d'une salle à l'aspect étrange, pour la rabrouer directement.

« BON ! Si tu me pose le moindre problème, si tu me désobéis ou si tu me gonfles, j'te jettes par dessus bord ok ?
- Oui monsieur ! »


Elle hocha vigoureusement la tête, soucieuse de se conformer à toutes les exigences de son sauveur, quelles qu'elles soient. A vrai dire, vu la vitesse à laquelle celui-ci change d'avis, elle ne se sent pas encore vraiment tirée d'affaire. Mieux vaut ne pas contrarier ce type.

« Maintenant, t'es à mon service. Bienvenue sur le navire du Capitaine Crochet. Et avant toute choses, j'apprécierai que tu te présentes et que tu me dises en quoi tu peux m'être utile. Quel que soit le domaine. »

C'est pour le moins une question à laquelle elle ne s'attendait pas, et qui la laisse un instant hésitante. Il faut dire qu'elle ne sais pas faire grand chose, à part des tâches de femme. En fait, elle ne sait rien faire d'autre.

« Euh ... je m'appelle Estelle Landevin, et ... je peux faire les tâches ménagères... enfin, dans une maison, en tout cas... Nettoyer les sols, cuisiner, laver les linges, rapiécer les vêtements, nourrir les animaux, traire les va... enfin ça ne sera sûrement pas... je veux dire que... je sais travailler à la ferme et ... et être une bonne épouse. Mais je peux apprendre à faire, mh... ce que vous jugerez utile, bien sûr... »

Plus elle parle plus elle a l'impression de raconter des âneries, c'est pourquoi son monologue s'achève par la lente diminution de son intensité vocale. Elle espère qu'il ne s'attend pas à ce qu'elle sache grimper à un mat ou ce genre de choses, ça serait vraiment saugrenu. Un coup d'œil à l'homme lui fait remarquer quelques bandages et marques récentes, qui ne l'aident pas spécialement à se sentir à l'aise. Elle a donc affaire à un guerrier. Elle le suit pourtant, marchant à ses côtés, légèrement en retrait. Ça n'est pas comme si elle avait le choix.

3
Assise sur une caisse de marchandises, le corps suant dans sa robe à corset et sa cape de voyage, sous le soleil d'un début de matinée de fin de printemps, Élise pleure d'impuissance. Elle a plaqué sa main sur ses yeux pour ne plus voir les marins qui passent près d'elle en lui jetant des regards apitoyés. Personne ne veut l'aider. Le démon va la retrouver, et personne ne veut l'aider. Les navires marchands ne prennent pas de femme à bord. Les navires de transport ne prennent pas de femmes seules ; surtout celles qui proposent leur alliance en paiement, acceptant de voyager vers n'importe où "du moment qu'elle quitte cette ville au plus vite". Personne ne veut l'emmener, et pourtant elle a frappé à tout les portes. Toutes les portes, sauf cet énorme navire recouvert d'acier, qui ressemble à une titanesque machine de guerre. Celui-ci, elle n'a même pas osé essayer, ça aurait été ridicule. Elle renifle et s'essuie le visage du revers de la main, toute énergie évanouie. Elle regarde le pavé du port d'un air absent. Les mèches blondes échappées de son chignon lui collent au visage, imbibées de sueur ; elle doit avoir l'air d'un folle. Elle retire les baguettes de ses cheveux et refait machinalement sa coiffure, dégageant son visage.

La voilà perdue au milieu de la ville de Nexus, dont elle ne connait rien. Son mari est mort, sa maison est en ruine. Son ancienne vie est partie en fumée l'espace d'un jour, son raison apparente. Sur le simple coup de tête d'un inconnu. Le démon a massacré tous ceux qui voulaient s'opposer à lui, il l'a emmenée avec lui de force. "Sa putain", voilà ce qu'il projetait de faire d'elle. Il était complètement fou, mais nul n'avait su l'arrêter. Elle avait du fuir alors qu'ils étaient sur la route de Nexus, pendant qu'il était endormi. Elle avait rogné ses liens sur l'arrête d'une pierre qui dépassait du sol, et s'était enfuie à pieds à travers la nuit. A l'aube elle était arrivée devant la ville de Nexus. Elle avait mis plusieurs heures à y arriver, mais le démon, à cheval, en prendrait sans doute bien moins. C'est miraculeux qu'elle ait pu se libérer et arriver ici sans être rattrapée. Mais bientôt elle le verrait arriver. Le port, c'est le premier endroit qu'il irait vérifier : il n'est pas bête.

« 'scusez moi mad'moiselle...  »

Un marin d'un quarantaine d'année lui indique d'un air gêné qu'il s'apprête à chargé la caisse sur laquelle elle est assise.

« Oh... pardon. »

Elle se relève en hochant la tête et se force à sourire au vieux mâle, qui fait de même, avant de s'éloigner.

Et puis une chose étrange attire son attention, alors que son regard se perdait au hasard sur l'étrange bateau de fer ; une jeune femme, une adolescente, même, vient d'en sortir. Une femme ? Sur ce bateau qui ressemble à une machine de guerre ? Ça alors. Son cœur accélère, pris d'un élan d'espoir. Et pourquoi pas, hein ? Elle n'a rien à perdre à essayer... Elle se précipite à petite foulées rapides vers l'inconnue ;

« HEY ! Jeune fille ! Excuse moi ! »

Elle rattrape celle-ci qui marchait en s'éloignant et lui touche brièvement le bras.

« Euh, bonjour... »

Elle ouvre la bouche, à la recherche de ses mots, pendant deux bonnes secondes, le souffle un peu court

« Tu étais passagère sur le bateau, là ?... Ahem, pardon, je ne me suis même pas présentée ; je m'appelle Élise Landevin. Je cherche un bateau pour... pour quitter cet endroit. Tu penses que... ça serait possible ? J'ai de quoi payer. Pas des masses, mais... »

4
Peu après qu'elle ait jouit, le monstre déverse sa semence en elle ; il reste quelques instants dans son intimités avant de se retirer. Cependant, il est en quelque sorte encore en elle. L'idée est plus que désagréable pour Élise, bien qu'elle ne soit pas dans une période à risque, fécondativement parlant. Et puis, elle n'est même pas sûre d'être en état d'avoir des enfants...

« Tu vois que ce n’étais pas si terrible que ça. Je dois reconnaitre que j’ai bien aimé la fougue avec laquelle tu m’as chevauché, tu sais être adorable quand tu veux ma mignonne et ça mérite un bon massage pour te détendre. Tu n’as pas à avoir honte de t’être fait du bien, tu sais.»


... pardon ? La situation vire presque au grotesque. Lui, lui faire un massage ? Après tout il est le maitre, et elle se pliera à sa sa décision, même si celle-ci est d'agir comme un subalterne. Car il n'existe que deux types de personnes pour offrir des massages : les amis proches et les serviteurs. Or cet homme n'est pas un ami, même si visiblement il souhaite le devenir. Il semble que son but, au delà de profiter du corps de sa nouvelle esclave, soit de la rendre docile et consentante. Afin d'infliger une humiliation plus grande à Ozelius ? Ou peut être par caprice d'égo ? En tout cas, il semble persuadé d'être capable de se faire apprécier, à l'usure. Après tout, il aura autant de temps qu'il le souhaite pour arriver à ses fins... mais elle ne se laissera pas acheter comme une pute. Peu importe qu'il la masse et qu'il lui propose de dormir dans des draps de soie. Il est son ennemi et ça ne changera pas. Jamais.

Tandis qu'il fait glisser ses doigts sur le dos de sa prisonnière - avec un certain talent, elle doigt1 le reconnaitre, elle laisse son esprit vagabonder ; est-ce qu'il est possible pour une humaine de tomber enceinte d'un démon ? Quel genre de monstruosité sortirait d'une telle union ? Est-ce qu'elle devrait élever cet enfant ou s'en débarrasser ? Est-ce qu'elle peut, au moins, avoir des enfants ? Est-ce que c'est elle, ou bien son mari, qui est à l'origine de la fertilité de leur couple ? Elle s'est déjà posé cette question avant, bien qu'à l'époque la réponse n'avait pas vraiment d'implication. Aujourd'hui elle espère sincèrement que le problème vient d'elle. Au moins, elle serait débarrassée du risque de tomber enceinte d'une créature des enfers... elle n'a plus qu'à remettre ses idées en place, et décider de la manière dont elle va passer les prochains mois. Est-ce qu'elle doit se montrer docile ou bien résister ? Faire semblant d'aimer le traitement qu'on lui inflige ? Peut être la relâchera-t-il plus vite ainsi... Est-ce qu'elle pourrait, à force de le fréquenter apprendre à l'influencer ? Elle ne voit pas, en fait, d'autre manière d'agir que de tenter d'attirer sa compassion.

Elle laisse échapper un soupir d'aise et se force à détendre ses muscles. Pour l'instant elle se plie à sa volonté, elle fait semblant de trouver du plaisir à la situation. Mais rira bien qui rira le dernier, se dit-elle pour se donner du courage.

« Merci... »



(1) Ohohoh

5
Les coups de reins du démons retentissent dans la pièce dans un bruit de claquement moite et régulier auquel se mêlent les soupirs rauques de Mme Landevin. Pourquoi est-ce que son corps s'enflamme ainsi ? Alors qu'elle le hait de tout son cœur, elle ne désir rien de plus que de sentir encore ce monstre s'insinuer en elle. Pourquoi est-ce si bon ?... Elle gémit sans retenue à présent : elle l'appelle de ses cris, en quelque sorte, pour qu'il la prenne encore, que leur sexes s'étreignent avec toujours plus d'ardeur.

« Han ça fait du bien, laisses-toi aller ma jolie, n’aies pas peur de crier et d’en redemander ! »

Les paroles du démon ont un arrière goût désagréable pour sa soumise, lui rappelant qu'elle est en train, finalement, d'abandonner et de lui donner raison... mais il est trop tard pour que cela change quoi que ce soit. Pendant ces dernières secondes, elle est prête à accepter n'importe quoi, pourvu qu'il lui offre enfin la jouissance qu'elle avait mis tant d'énergie à esquiver il y a quelques minutes. Elle continue à geindre de plaisir, fichée sur sa hampe, tout son corps tendu vers l'orgasme à venir.

Et enfin, une décharge de plaisir délirant s'empare d'elle pour la seconde fois, et son corps de cambre avec violence, au point que sa tête heurte le tapis dans un bruit sourd : elle resserre les cuisse autour des hanches du mâle, comme si elle cherchait à le broyer, comme s'il la brûlait. Pendant plusieurs secondes, elle reste ainsi, ses belles fesses rondes décollées du sol, le moindre muscle tendu, immobile à l’exception des tremblements et des spasmes qui l'agitent toute entière, sans qu'aucun son ne sorte de sa bouche.

Puis, comme si le courant qui la traversait s'atténuait, elle retombe en poussant un long râle de félicité et de soulagement mêlés. Les paupières mi closes, des mèches blondes collées sur son visage délicat de jeune bourgeoise trop protégée, elle tente de reprendre son souffle ; sa poitrine et son ventre harmonieux se soulèvent maintenant dans une ondulation irrégulière, qui se fait de plus en plus lente, décroissant à mesure que les battements de son cœur se calment eux aussi.

Deuxième retour à la réalité, deuxième moment de honte et de dégoût envers elle-même : Élise garde les yeux fermés. Elle sait que lorsqu'elle les ouvrira, ce sera pour voir son violeur la dévisager avec un sourire narquois. Le sourire du vainqueur qui aime faire sentir sa supériorité à ses victimes, et leur rappeler à chaque instant combien il est plus fort. Et aujourd'hui, la victime c'est elle.

6
La douleur est partie, mais la fatigue et la honte sont toujours là. Elle fait des efforts pour rester aussi indifférente qu'elle peut, mais la chose est difficile, allongée nue sur le sol, un pénis moite glissant entre les seins. Ce sexe qui semble vouloir rester impassible malgré tous ses efforts. Plus qu'une torture, ce viol devient un labeur...

« C’est bien ma douce, je m’en vais te culbuter et te remplir comme la belle coquine que tu es. »

Enfin... tout ça allait prendre fin... pour un temps. Lorsqu'il pose ses mains sur ses formes, elle arrête se mouvements pour lui laisser en profiter comme bon lui semble. Obéissante et docile... c'est exactement ce qu'il attend d'elle après tout. Elle se laisse tomber mollement sur le dos ; le démon lui écarte les cuisses. Le souvenir de la pénétration précédente lui fait serrer les dents par anticipation : cette fois pourtant, l'imposante verge glisse en elle sans difficulté : le sortilège de Kabraxis a soigné les dommages causés par son passage précédent, et c'est dans une scandaleuse volupté que ses petites lèvres s'écartent sous la pression de son gland. Comme si son intimité se souvenait du passage du démon elle et de l'orgasme tonitruant qui s'en était suivi, chaque mouvement lui procure un plaisir immédiat, bien plus grand qu'elle n'aurait pu l'imaginer alors qu'il la plaquait pour la première fois contre la table de la cuisine. Elle ferme les yeux, elle ne veux pas y penser... mais comment ne pas y penser, alors
que tout son corps le réclame avidement ? Elle agite la tête, ses mord la lèvre, en proie à son schisme intérieur. Elle resiste du mieux qu'elle peut, mais les minutes passent et le mâle continue de remuer vigoureusement en elle. Cette fois encore, peut à peu, elle cède du terrain, finissant par même par désirer que se moment se prolonge encore, jusqu'à ce que qu'il lui fasse rendre totalement les armes.

"Hm...n...uhh"


L'obscénité de ses propres grognements l'offusque ; Tais-toi ! Ne lui fais pas ce plaisir... Et pourtant une partie d'elle même n'espère qu'une seule chose : qu'il la baise avec plus d'ardeur encore. Son visage, de toute façon, parle pour elle, de sa bouche grande ouverte à ses sourcils suppliants, et sa poitrine luisante de sueur se soulevant sous les coups de sa respiration fiévreuse ne fait que confirmer l'évidence. Ses deux mains agrippent déséspérement le tapis sur lequel elle est allongée, tandis que son bassin, déjà, refuse d'obéir à la voix de la raison et se redresse dans une position indécente, pour que le monstre la labourre plus aisément, pour que son organe atteigne les zones les plus sensibles, celles là même qui font tant de bien et poussent la blonde à se renier encore, l'espace de quelques instants, juste pour connaitre une seconde fois l'extase.

7
« Hum tu es mignonne quand tu fais ça, ça mérite une petite récompense. Je vais soigner tes fesses en feu. »

Le démon pose la main sur son épaule, et Élise sent soudain comme si "quelque chose" parcourait son corps. Quelque chose de bienfaisant... Un doux picotement nait sous la peau de ses fesses, et sa douleur disparait peu à peu... c'est ensuite au tour de sa cuisse, et de son intimité ; les tiraillements sourds, les brulures, les raideurs... tout ça disparait, laissant ses chairs apaisées, comme si elle n'avait jamais été brutalisée... Salaud de démon... il veut encore se faire passer pour un ami... Elle n'a pas pu s'empêcher de savourer cette caresse provoquée par le sortilège du chevalier, et maintenant qu'elle est soignée de ses blessures... elle se sent plus à même se supporter la suite. Salaud...

Elle est toujours en position humiliante, forcée d'effectuer un acte dégradant, mais au moins elle n'a plus mal, et tout devient plus facile à accepter. Elle ferme les yeux ; elle pourrait presque oublier sa condition : où elle est, ce qu'elle fait... mais une odeur de sueur et de sexe d'homme mélangée à celle de sa propre intimité lui monte sans cesse aux narines. Pourtant, habituellement elle aime cette odeur... C'est l'odeur de l'amour, de la copulation, des soirées de passion qu'elle finit en s'endormant dans les bras de son mari... mais à cet instant, c'est pire que tout. Aussi écœurant que le serait du sucre dans un mauvais plat de légumes. C'est bon, respire par la bouche... oublie l'instant présent... pourvu qu'il finisse par jouir....

*Tchic tchic tchic*

8
Élise s'effondre, vidée de ses forces, collant son front luisant de sueur contre l'épaule du démon ; un instant, elle oublie avec et sur qui elle se trouve. Elle reprend aussitôt ses esprit et se redresse vivement, voulant s'éloigner le plus possible de cet être répugnant. Ce salaud... comme si la prendre pour son propre plaisir ne lui avait pas suffit, il a en plus fallu qu'il s'acharne à lui en donner, à elle. Et elle... elle vient de jouir en s'empalant elle même sur sa verge.

« Alors on dirait que tu as vraiment aimé ma pouliche, ça n’était pas si terrible que ça et ce n’est que le début, je n’ai pas encore goûté à ton joli cul huhuhu ! »

Par tous les dieux, faites qu'il se taise... Ses paroles sont presque pires que ses actes ; jamais de sa vie elle n'a rencontré d'homme si vulgaire, dont les propos la salissent à ce point. Et dire que c'est sur lui qu'elle s'est tordue d'extase à l'instant... La honte l'étreint de son gant de fer, et elle ferme les yeux en baissant la tête, reprenant à contre-cœur ses mouvements de bassin ; ça n'est pas fini, elle doit encore le satisfaire.

Il l'arrête pourtant, lui ordonnant de le masturber à l'aide de ses seins... une idée étonnante, mais qui en vaut bien une autre, après tout. Ce monstre a déjà montré qu'il est capable de pire. Sans un mot, elle se relève et vient s'étendre sans enthousiasme entre les cuisses de son maitre, prenant appuie sur les coudes de part et d'autres de ses hanches, et forçant sa poitrine à se resserrer autour du membre en érection à l'aide de ses mains. Celui-ci est encore dégoulinant de cyprine et glisse sans difficulté; du moins au début, entre ses deux globes de chair. Elle effectue sa tâche sans jeter un regard à Kabraxis, dont elle redoute plus que jamais le regard malsain et le sourire suffisant. Il va encore l'insulter, la rabaisser, lui démontrer de sa langue de vipère qu'elle n'est qu'une trainée... mais c'est injuste... tout ça n'est pas arrivé par sa faute... elle n'a fait que ce qu'elle devait... comment aurait-elle du agir ?... elle n'aurait pas du prendre ce plaisir coupable... est-ce que sa nature est viciée ? C'est injuste... elle voulait seulement être une bonne épouse...

*Tchic tchic tchic*... la bite entre ses seins produit un petit bruit humide et régulier tandis qu'elle s'en occupe avec répugnance.

9
« Qu’est-ce qui t’arrive ma jolie ? Tu es surprise que je ne jouisse pas rapidement comme un vulgaire humain ? Je ne pense pas que tu puisses te mesurer à moi à ce jeux là mais ça ne fait rien j’aime quand une fille me supplie de la remplir héhé.»

Ses gémissements voluptueux s'éteignent, laissant place à une respiration paniquée. Ça ne fonctionne pas... elle ne peut pas gagner. Ce sexe reste en elle, imperturbable, et son propriétaire semble capable de rester stoïque aussi longtemps qu'il le souhaite : il continue à la narguer, il se délecte visiblement de la situation mais ne perd pas une seule seconde la maitrise de lui-même, la poinçonnant toujours avec froideur. Il s'amuse, alors qu'elle... elle lutte, empalée sur son mât, pour ne pas s'abandonner. Mais plus le claquement de leurs bassins agresse ses muqueuses, plus son esprit cède du terrain, se laissant dévorer par les sensations qui l'assaillent avec de plus en plus de férocité. Bientôt toute pensée logique disparait : elle n'a plus conscience que de son corps, son corps engourdi par l'effort et les coups, son corps transpercé par la lance du chevalier et prêt à succomber.

Il lui administre une claque sur le derrière, et elle pousse un petit cri de surprise. Ses fesses rebondies sont déjà douloureuses d'avoir été battues sauvagement, et leur couleur rouge commence à tirer sur le violet par endroit, laissant sur son corps pâle et soyeux, et maintenant luisant de sueur, une marque étrange et quelque peu disgracieuse pour qui observerait la scène de derrière.

« C’est bien ma belle, jouis comme une folle ! Dis-le combien tu aimes ça te faire tringler par un vrai mâle ! »


Non, elle ne veut pas dire ça... ce n'est pas elle qui aime, c'est... quelque chose en elle. Mais les ordres sont les ordres : quoi qu'il décide, elle doit s'y plier.

« J'adore ... me ... faire tringler... »

Chaque mot met plusieurs secondes à franchir le seuil de ses lèvres écarlates. La gorge serrée par la honte, elle continue à réciter sa tirade obscène entrecoupée de souffles rauques. Me faire tringler... par un vrai mâle... oh non, Ozelius... je suis désolée, ça n'est pas vrai !...

« ...par un vrai... mâle... »

Soudain, elle le sent monter en elle, ce délice crescendo qui finit toujours par...

« N-non !... N-aaah »

Elle colle son front contre la poitrine du démon et cesse de bouger, la dos vouté et les seins remuant au rythme de sa respiration effrénée, tentant de contenir cette vague qui menace de tout submerger. Le monstre continue à bouger en elle, immense, ferme, inflexible. Il s'impose, impitoyable et régulier, au fond de son intimité. Une fois, deux fois...

« N-aaah...aaah... AAh !! »

Cette fois c'est elle qui tamponne ses lèvres gluantes contre la garde du sexe de Kabraxis dans des assauts désespérés, se redressant sur lui pour onduler sauvagement des hanches autour de son pieu, la bouche grande ouverte, les yeux fermés et les sourcils distordus par cette extase forcée. Son vagin se tord, tout son corps se tord, il lui semble que chaque parcelle de son être jouit à l'unisson avec sa grotte. Est-ce que c'est ses cris qu'elle distingue, dans le tonnerre qui entoure sa tête et résonne à ses oreilles ? Elle s'en fiche, car pendant une poignée de secondes, plus rien n'a d'importance. Elle n'est plus rien qu'un corps, un corps qui hurle de bonheur.

10
« Tu vois ce n’étais pas si difficile, soit une bonne fille et tout se passera pour le mieux. Tu verras comme les démons ont une endurance et un talent exceptionnel au lit, regardes-moi dans les yeux quand je te baise. Je veux que tu sois chaude et fougueuse comme une pouliche en chaleur qui va se faire saillir pendant des heures jusqu’à ce qu’elle soit en sueur avec la croupe couverte de foutre ! »

Elle obéit, et plonge ses yeux - des yeux rouges et larmoyants - dans ceux du démon. Son regard la transperce et la salit, ces deux yeux jaunes qui ornent un visage au sourire prédateur... Elle ne peut s'empêcher de ciller, malgré sa volonté de suivre scrupuleusement les ordres de son nouveau maitre, mais ne tarde pas à revenir à ces iris à la couleur surnaturelle.

Le démon se met à bouger de lui même, retirant le contrôle de la situation à son esclave ; celle-ci, continue à sauter sur son sexe tendu à un rythme soutenu ; ces coups de reins doivent signifier que l'excitation du mâle gagne en intensité, autant en finir le plus vite possible. Elle s'empale donc de plus belle sur sa verge, sans lâcher ses prunelles délavées du regard tandis que le bas de leurs corps se tamponnent à un rythme crescendo.

« Je te promets qu’avec moi tu vas découvrir le monde et des tas de choses dont tu n’aurais jamais pu rêver, tu dormiras dans des draps de soie et tu seras choyée comme une princesse. Chaque nuit sera un vrai fantasme éveillé pour la petite campagnarde que tu es et lorsque tu retrouveras ton mari, il sera surement ravis de la femme sensuelle et intelligente que tu seras devenue. »


S'il croit pouvoir l'amadouer ainsi il se trompe. Comme si un quelconque luxe pouvait racheter les douleurs et les humiliations qu'il lui avait fait subir, à elle et à son mari. Elle prête à peine attention à son discourt, décidée à ne pas se laisser manipuler. Pour l'heure elle est concentrée sur la fornication, dans laquelle elle met toute son énergie. Elle agite le bassin avec tact et conviction, sans jamais s'arrêter, pour satisfaire le démon du mieux qu'elle peut. Il faut en finir...

Mais malgré ses efforts le monstre ne semble pas vouloir relâcher sa semence : alors elle persévère encore, pendant plusieurs minutes, dans un état proche de la rage. Pourquoi est-ce qu'il ne jouit pas ?... Sa chevauchée furieuse fait naitre dans son bas ventre de douces sensations qu'elle préfère ignorer. Elle grimace, elle sert les dents, elle s’essouffle à coulisser frénétiquement sur cet énorme sexe, grognant parfois lorsqu'elle s'énerve, désespérée de le sentir toujours aussi inébranlable en elle. Quand va-t-il se décider à cracher, bon sang ?

Le visage de la blonde, écarlate, perlé de sueur, est penché en direction de la poitrine du chevalier. Le regard dans le vague, comme un coureur qui oublierait le monde autour de lui, obnubilé par sa propre respiration, elle se concentre sur son partenaire, sur ses mouvement, sur son souffle et ses râles. Elle a conscience de participer à un jeu d’endurance, où le premier à laisser son plaisir exploser sera perdant... et il est inacceptable qu'elle lui abandonne la victoire. Plutôt mourir que se laisser aller à l'extase, les cuisses écartées sur lui.

Elle ne connait qu'une seule manière d'amener le démon à la jouissance plus rapidement, et bien que l'idée la répugne profondément, elle s'y soumet finalement : se cambrant sur lui, comme soudain emportée par son plaisir, elle plante ses ongles dans les pectoraux de la brute et laisse les gémissements qu'elle retenait jusqu'à présent retentir dans la pièce, les accentuant même afin de simuler un orgasme imminent.

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« Arrêtes de mentir, j’ai juste promis de ne pas te violer devant ton mari en échange de ta coopération. Pour ce qui est du reste je veux bien épargner ce minable pour qu’il vive dans la honte de s’être fait piquer sa jolie femme par un démon qu’il avait été assez idiot pour arnaquer. Je compte bien t’emmener avec moi afin de te faire sortir de ton ignorance. Je veux faire de toi une vraie coquine qui finira par venir me provoquer en se frottant contre moi et qui sera heureuse d’avoir un démon attentionné comme amant. »

Le visage d’Élise se décompose à ces mots, et elle reste pétrifiée d'angoisse. C'est impossible, c'est injuste... elle ne peut pas partir avec lui... elle a son mari qui attend en haut, elle a... elle a tellement de choses à faire ici... il ne peut pas balayer tout ça, cet homme qu'elle ne connait même pas, simplement parce qu'il l'a décidé ?... et puis elle s'imagine être son esclave à jamais, devoir subir cette humiliation et ces douleurs encore et encore... ce doit être une erreur. Sa vie ne peut pas juste finir ainsi... quel est le sens de tout ça ?... Plutôt mourir après tout. S'il croit qu'elle va rester docile ! Elle se battra bec et ongles.

Elle s’apprête à lui envoyer son pied au visage, de toutes ses forces : elle sait que derrière elle se trouve une chaise, à moins de deux mètres... si elle est assez rapide pour s'en saisir, qui sait... elle a des doutes sur l’efficacité de la moindre attaque qu'elle pourrait porter, mais elle n'a pas d'autre choix. Le cœur battant, en quasi-apnée, elle le fixe, le vise, répète le mouvement dans son esprit, encore et encore, sans passer à l'action. La montée du pied, le talon dans son nez... elle doit être vive et précise...

Il lui caresse le derrière et lui administre une claque : c'est le moment, sa garde est baissée, la voie est libre. Élise est pétrifiée. Et c'est trop tard pour le coup de pied, maintenant qu'il est sur le dos. Elle pourrait viser directement les testicules ? Elle n'ose pas. Il va se mettre en rage à coup sûr, il va la torturer, la tuer... mais tant pis, elle doit le faire. Dans un mouvement qui pourrait passer pour une tentative de reprendre son équilibre avant de se lever, elle commence à armer son pied gauche...

« Je vois que tu n’as pas l’air très motivée à respecter ta part du marché, viens me chevaucher ma petite esclave et saches que si tu y mets vraiment du tiens durant les mois qu’on passera ensemble, je pourrais avoir la bonté de te laisser rentrer chez toi après six mois. »

La rebelle se ravise - il faut dire qu'elle ne se sentait pas très vaillante à l'idée de se battre contre ce monstre. Six mois ?... Est-ce que c'est un nouveau mensonge ? Elle rabaisse sa jambe. Six mois... elle pense à son mari, et les larmes lui montent à nouveau aux yeux. Elle n'a pas le choix... six mois, c'est bien peu comparé à ce qui lui reste à vivre si elle coopère... elle se redresse péniblement sur ses genoux, et s'approche à quatre pattes du démon qui se prélasse sur le dos. Elle l'enjambe sans le regarder et saisit d'une main son large sexe, qu'elle guide jusqu'à l'entrée de sa caverne. Celle-ci s'est à nouveau humidifiée son l'action des coups de langues reçus les minutes précédentes, et cette fois la pénétration s'effectue sans mal. Réprimant une grimace, elle s'assoit lentement sur la verge, jusqu'à ce que celle-ci atteigne le fond de son intimité, et elle commence à faire aller et venir son bassin, les mains posées sur les pectoraux du chevalier pour se maintenir en équilibre ; elle effectue la corvée qu'elle aura à effectuer pendant six mois.

Six mois. Six mois ou plus... cette pensée la sape, et le découragement l'emplit comme l'eau dans un bateau en plein naufrage : elle se met à pleurer , silencieusement, tandis qu'elle continue sa besogne avec docilité, seuls ses brefs reniflements se faisant entendre. Elle n'adresse pas un regard à son nouveau maitre, et finit même par fermer les yeux. Elle bat la cadence à un rythme soutenu, espérant ainsi qu'il jouisse plus rapidement. Dès que les allées et venues de ce large membre sur ses muqueuses commencent à lui donner un plaisir malvenu, elle modifie l'inclinaison de ses hanches, tentant de rester dans une indifférence relative pendant qu'elle accompli sa tâche. Encore un effort Élise, soulage le, tu seras tranquille jusqu'à la prochaine fois...

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« Je vois que tu n’as pas vraiment envie de faire des efforts pour tenir ta promesse ma belle, si tu préfères avoir mal que d’être gentille avec moi c’est ton problème. Résistes-moi j’adore ça, si tu t’y prends comme il faut je te montrerais qui est le véritable maitre. Punir les vilaines filles m’amuse alors continues comme ça, donnes-moi une raison de vous emmenez en enfer ton mari et toi. Un coin sympa ou vous aurez chacun le loisir de voir l’autre se faire violer par une bande de démons … Je connais des succubes qui seraient contentes que je leur offre un humain comme soumis et là on pourra vraiment dire que tu me détestes ! »

Une poussée d'anxiété s'empare d’Élise ; si vraiment ce n'était pas qu'une provocation et qu'il décidait de les enlever tous les deux... elle ne pourrait rien faire pour l'en empêcher. Ce marché pourrait bien n'avoir été qu'un jeu pour cet envoyé des enfers. Après tout il n'a jamais eu besoin du consentement des deux époux pour quoi que ce soit : il a le pouvoir de prendre ce qu'il désire quand il le désire. Cette perspective fait trembler sa voix alors qu'elle lui répond :

« Vous avez promis ! Vous devez nous laisser tranquille ! Je fais tout ce que vous m'ordonnez ! »

Elle pousse malgré tout un faible râle de soulagement après que son violeur se soit retiré ; ce n'est pas fini, bien sur, il va certainement tenter de la conquérir à nouveau, ou bien la frapper encore... elle ne sait exactement lequel de ces cas de figure elle préfère, laquelle de ces deux situations est la pire ; qu'un ennemi vous fasse du mal, ou bien qu'il tente de vous faire du bien alors que vous employez toute votre énergie à le détester ?

Le démon décide alors de changer de pièce à nouveau, et l'emporte jusque sur le tapis du salon ; drôle de manie, que de varier sans cesse l'emplacement... comme si, au final, il ne pouvait se contenter de la baiser simplement. Tout ça sent un peu la mise en scène, mais après tout ce viol n'était à l'origine qu'une démonstration de force à l'intention d'Ozelius Landevin...

Il la dépose sur un tapis et lui écarte les cuisses ; elle ne résiste aucunement, ses jambes n'obéissant de toute façon plus vraiment à se volonté. Il se penche sur elle et elle devine ce qu'il a en tête ; elle ferme les yeux, le visage crispé, espérant peut être être capable d'ignorer la présence de cette langue de serpent entre ses lèvres endolories... peine perdue. Le monstre lui lèche l'entre-jambes avec conviction, laissant ses sillons à l'entrée de sa caverne et sur son mont de Venus. Mme Landevin, elle, ne peut détacher son esprit de son angoisse. Ses dernières forces sont là, focalisées sur la seule chose qui a encore une réelle importance : la créature va-t-elle les épargner, elle et son mari ? Elle essaie à nouveau, à coup d’intonation suppliantes, de lui arracher une promesse, puisque c'est la meilleure garantie qu'elle puisse obtenir.

« Je vous obéis ! Promettez moi que vous nous laisserez ! »

Pendant ce temps, le démon, qui n'a pas cessé ses caresses buccales, cajole avec insistance son clitoris qui commence à gonfler sous ces assauts. Cependant la frimousse de la blonde ne laisse toujours deviner que de la peur et de la gêne. Elle le regarde fixement, appuyée sur ses coudes, le visage trempé de larmes, espérant qu'il daigne interrompre sa baveuse besogne pour lui répondre. Seule sa crainte que le démon ne tienne pas parole la pousse encore à lutter de quelque manière que ce soit. Engourdie par la lassitude et l'impuissance, elle n'a qu'une envie : laisser retomber mollement sa tête sur le tapis et laisser son agresseur faire ce qui lui plait, quoi que ce puisse être.

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Chaque coup de bassin, si lent soit-il et bien qu'elle soit parvenu à se détendre quelque peu, arrache à Élise des grognements de douleur. Son violeur quant à lui semble amusé de la situation. Il finit par amener sa main sur la joue de la victime pour la caresser. Celle-ci, dans une grimace de dégout, secoue la tête comme une enfant devant une vieillard qui voudrait lui pincer le nez ; elle ne veut pas de ces mains sur son visage, encore moins sur sa poitrine ! Elle pousse une sorte de gémissement bestial, venu du fond de la gorge, lorsqu'il commence à titiller ses seins avec douceur. Elle se tortille sans pouvoir s'échapper, retenue par sa promesse et sachant que le démon pourrait la maitriser à son aise, et elle se contracte à nouveau de toutes ses forces, rendant la chevauchée plus pénible que jamais.

« Laisses-toi aller ma belle, si tu ne luttes pas et que tu y mets du tien, je saurais te récompenser à la hauteur de tes fantasmes les plus fous. Si tu me trouves trop gros, tu as le droit de te caresser pour te faire mouiller beauté, ça va aller.  »

Comment peut-il s'imaginer une une chose pareille ? Après qu'il ait déplacé la main de sa captive vers son intimité, la blonde la ramène immédiatement à sa position initiale : fermement agrippée au bord de la table. Hors de question qu'elle tente quoi que ce soit pour prendre du plaisir avec lui. Elle n'a jamais éprouvé un tel dégoût auparavant. Comment peut-il lui parler d'une voix douce et la caresser alors qu'il vient de la torturer une minute plus tôt ? Non ça ne va pas aller. C'est un supplice, c'est injuste et il es le seul à aimer ça. Pauvre con. Elle a simplement envie de lui cracher au visage.

« Je ne veux pas de vos récompenses ! Je vous déteste !! »

Elle crie le tout d'une voix étranglée,  sans même se soucier des conséquences. Elle ne pouvait pas le retenir de tout manière, et puis son tortionnaire devrait déjà avoir envisagé l'idée que son jouet n'apprécie pas d'être supplicié ainsi et lui en veuille personnellement du traitement reçu.

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« De la pitié ? Alors que tu as toi-même sous-entendu que tu que tu préférais que je te traite comme une trainée plutôt qu’essayer de te plaire ? Je t’ai déjà fait une faveur de ne pas le faire devant ton mari mais toi tu continues de faire la mijaurée me prenant de haut pour ensuite promettre de faire tout ce que je veux, tu ne serais pas en train de te ficher de moi par hasard ?
- Non je vous promet, je... »


Elle se tait soudainement : une femme vient de s'arrêter devant la fenêtre et leur jette un regard assassin. La honte écrase brutalement l'épouse modèle, pour qui le temps semble s'étirer jusqu'à la déchirure, pendant qu'une suée glaciale part de sa nuque pour envahir tout son corps. Elle sait trop bien ce que doit penser cette inconnue, à l'instant. Elle cache son visage derrière sa main et ferme les yeux pour tenter en vain d'échapper à l'humiliation, mais malgré ses efforts elle ne peut cesser d'avoir conscience de sa position ; piégée entre deux présences hostiles qui la jugent, chacune à leur manière.

Mais de quel droit elle reste ici à regarder, l'autre ? Cette connasse, qu'est-ce qui l'autorise à se planter là et à la mépriser ? Élise, rabaissée à moins que rien, voudrait rabrouer cette mégère et la remettre à sa place, mais dans sa position tous les mots qui pourraient sortir de sa bouche lui semblent par avance sonner faux. Le monde entier semble s'être injustement ligué contre elle. Elle leur en veut à tous ; le démon, la voyeuse, son mari à cause de qui tout ça arrive. Dire qu'on se permet de penser du mal d'elle, alors qu'elle a toujours agit du mieux qu'il était possible... elle n'y est pour rien, qu'on la laisse tranquille !

Elle ne peut plus raisonner ; son esprit et son corps en sont réduits à un champ de bataille où la colère et la honte se livrent une bataille sauvage... avant que la honte ne l'emporte finalement, repoussant la colère jusqu'au fond de sa gorge. Elle pleure alors amèrement dans sa paume. Un vrai sanglot d'impuissance, dégueulasse, de ceux qui vous martyrisent les muscles du visage et vous font montrer les dents.

La spectatrice se mue alors en une petite créature humanoïde, écarlate et grotesque. La pauvre bourgeoise pousse un cri de frayeur en protégeant son visage avec ses bras ; le petit monstre s'agite un peu, puis disparait. Tout ceci n'a aucun sens... elle se penserait dans un cauchemar si les douleurs réparties à divers points de son corps ne donnaient pas à cette scène délirante un côté terriblement tangible.

« Huhuhu si tu avais vu ta tête ma jolie … Maintenant calmes-toi, j’ai placé des sorts d’illusions sur ta maison pour que tes voisins ne puissent pas nous voir ou nous entendre. Je n’aime pas être interrompu par des bouseux pendant que je m’amuse vois-tu. Et là je vais te baiser ma jument car j’en peux plus d’attendre !  »


Ce démon... elle le déteste et elle le craint. Il a tout pouvoir sur elle : celui de l'humilier, de la tuer, de la torturer en lui faisant voir ce que bon lui semble... elle pleure de plus belle, comme pour implorer sa pitié. Cela ne le touche pas, et elle ne s'attendait pas vraiment à ce qu'il se radoucisse mais... peut être qu'elle continue de l'espérer, au fond. Son insensibilité est surement ce qui rend ce monstre terriblement effrayant ; il est capable de tout. Pourquoi un être pareil doit-il exister ? Comment une injustice pareille peut-elle arriver ? Ce n'est pas un criminel sans moral qui s'apprête à abuser d'elle, c'est une sorte d'erreur, une bête qui prend plaisir à faire le mal, invincible, qui peut se permettre d'entrer dans les demeures des hommes comme bon lui semble... Contre lui elle ne peut même plus se fier à ce qu'elle voit, alors qu'elle ne disposait de rien d'autre. Et bien qu'il lui ait assuré que l'intérieur de la maison soit invisible pour les passants, elle ne peut s'empêcher de fixer la fenêtre avec inquiétude.

Finalement, comme annoncé, il la pénètre, sans égard pour elle que son passage dans le bain a asséchée, ouvrant dans la douleur le passage à travers le seuil de son intimité, écartant de force son vagin contracté par l'angoisse. Elle pousse un cri étranglé, alors que cette poutre la tiraille un peu plus à chaque centimètre dont elle progresse impitoyablement, puis plante les ongles dans les avants bras de son violeur, cherchant à supporter cette brûlure atroce et à étouffer la peur que quelque chose en elle ne finisse par se déchirer sous ces frottements insupportables. Elle a sans cesse l'impression que ses chairs s'apprêtent à craquer tandis qu'il avance sans se soucier des conséquences pour son corps à elle.

Il n'a encore effectué qu'une seule allée dans son sexe, et c'est déjà plus qu'elle n'en peut subir, ou du moins qu'elle ne croyait pouvoir en subir. Dans un regain de lucidité qui la surprend elle même, elle tente de se détendre pour faciliter les va-et-vients  de la brute. Si elle cherche à se fermer, elle ne peut que se blesser elle même, et toute résistance est de toute façon inutile face à la puissance malsaine de cette créature. La pauvre femme, réduite à l'état d’ustensile sans pouvoir de décision, ne peut que se plier aux désirs de son tortionnaire en espérant qu'à la fin il l'épargne, comme il l'a promis.

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« Mais c’est que madame la bourgeoise est habituée à son petit confort et aurait voulu que je lui coule un bain. Hélas je ne suis pas un pauvre soumis te passant tous tes petits caprices comme ton crétin de mari. Il va falloir sortir de ta petite vie tranquille et dorée pour affronter la réalité, pendant qu’ici tu ne manques de rien des milliers gens crèvent de faim mais ça n’a pas l’air de t’inquiéter. Oh mais j’oubliais, tu es une gourdasse de catégorie A qui n’a jamais voyagé ou ouvert un livre, une bécasse qui serait incapable de se débrouiller si je l’abandonnait la nuit en pleine forêt. »
 
Intérieurement, elle commence à bouillir de ne pas pouvoir lui répondre. Non seulement il ne sait rien sur elle, mais en plus il se permet de lui faire la morale, comme si lui se souciait du sort des miséreux. Son mari a fait fortune honnêtement, et elle doute que ça soit le cas de cet envoyé des enfers. En plus il se permet de l'insulter. Lui qui n'est finalement qu'un voyou sans envergure et sans intelligence...

« Je crois qu’une petite leçon d’humilité te fera le plus grand bien, je m’en vais te baiser sur la table de ta cuisine comme une vulgaire servante forcée d’écarter les cuisses devant son seigneur !
- Q-quoi ?!  »


Il ne peut pas faire ça ! Tout le monde va les voir par la fenêtre grande ouverte ! Elle sait qu'elle devrait obéir, mais la panique la saisit et c'est plus fort qu'elle, elle résiste de toute ses forces, se débattant comme une furie, projetant de l'eau partout autour du bac, avant que celui-ci ne se renverse et qu'elle ne glisse, impuissante, sur le sol de pierre, trainée sans effort apparent par le démon  qui l'amène, implacable, jusque devant le plan de travail de la cuisine. Ses battements de jambes paniqués ne servent à brasser de l'air ; elle pousse des petits gémissements suppliants à peine audibles, bridée par la peur que quelqu'un dans la rue l'entende et ne regarde à l'intérieur...

« Non !... S'il vous plait ! Pas ça, pitié !  »

Il la décolle du sol et la dépose sur la table, encore recouverte d'épluchures de pommes, avec une aisance effrayante, avant de lui écarter les cuisses de force. et de commencer de nouveaux attouchements, auxquels elle prête à peine attention ; elle ne peux quitter des yeux l'ouverture béante qui donne sur la rue. Elle ne détecte personne à l'extérieur pour l'instant, mais quelqu'un va finir par passer en jetant un œil distrait, c'est une fatalité. A ce moment il la verra, cuisses écartées, offerte comme une pute à un étranger... elle ne pourrait plus regarder personne dans les yeux, son mari serait humilié. Son cœur bat plus fort que jamais et un sanglot de détresse monte de sa gorge, déformant son visage. Elle attrape les poignets du démon dans ses petites mains, tentant de les repousser de toute ses forces, bien que connaissant la futilité de cet affrontement physique, tandis qu'elle le supplie à voix basse avec l'énergie du désespoir, les mots s’échappant de sa bouche dans un flot ininterrompu :

« S'il vous plait arrêtez, je vous en supplie ! Ils vont nous voir, il vont... vous avez gagné ! Je suis à vous, pitié ! Je vous obéirais ! Arrêtez, je serais... je ferais comme désirez ! Pas ça !... »

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