Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Watchtower

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One Shot / Find Me
« le: samedi 13 juillet 2013, 14:48:46 »
DISCLAIMER :

Ce compte et ce RP ont l'accord de l'administration.
Ce RP contient des anachronismes à ne pas relever. Après réflexion, ils ont été laissés dans le but de permettre au joueur de ne pas avoir à trop s'inscrire dans l'époque du récit, mais de rester dans le présent. Exemple : Si l'un des joueurs dans ma narration devait parler du Seigneur des Anneaux, écrit des décennies plus tard, faites comme si de rien n'était.

CE RP EST UN RP DE RESOLUTION D'ENIGMES DANS UN BUT LUDIQUE ET NE SE PREND QU'À MOITIE AU SERIEUX.

Ce RP ne demande pas de longs posts. L'important est la résolution des mystères et votre sens de l'enquête.

Si vous avez besoin de précisions, des questions, ou si vous n'avez pas compris quelque chose : N'hésitez pas à m'envoyer un message !


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       « Dans la guerre contre le crime à Londres (...) »
          ~ Célèbre phrase d'intro.

Londres, 1912. La haute société est bien peu au fait de l'ébranlement du monde. Les assauts italiens contre les turques, l'échec des négociations avec les conservateurs et les socialistes dans le jeune empire allemand et les menaces de violences provenant d'Irlande, tout cela glisse sur les vieux oisifs (et les plus jeunes) en queue de pie et en robe de bal, qui s'affairent dans des mondanités et futilités qui les rendent indifférents aux réels problèmes. Diplomates, hommes d'affaires, négociateurs, nobles et politiques se confondent, avec leurs compagnes, dans ces soirées où la haute bourgeoisie se frottent à l'aristocratie.

C'est là, en une chaude soirée d'août, que prend place l'action. À une fête donnée par un éminent membre du Parti Conservateur, on trouvait des lords de province, non moins éminents, tels que Salvidge, Derby, Cole, mais aussi du tout-Londres, proches de l'opposition gouvernementale. Le manoir était luxueux, et faisait la joie des enfants rieurs qui pouvaient s'y adonner en toute liberté, avec le consentement éclairé de Sir Bishop, le propriétaire, un membre du Parlement lui aussi. Ils couraient dans les couloirs, passaient entre les jambes des nombreux cuisiniers, devaient être esquivés par les serviteurs portant manteaux, vaisselles et plateaux, tentaient de se cacher dans la labyrinthique cave, où les larbins devaient les chasser pour éviter qu'il n'y restent trop longtemps, n'attrapent une maladie à cause de l'humidité, ou cassent l'une des bouteilles hors-de-prix disposées dans les trous creusés à même la pierre. Une fois hors du sous-sol, ils grimpaient les escaliers en troupeaux, endimanchés dans leurs costumes sur-mesures, faisant trembler toute la maison sur ses solides fondations. Une fois parvenus au troisième étage, ils se heurtaient à une lourde porte, close à double tour, celle du grenier en sous-pente. Ils redescendaient en courant, fantasmant sur ce qui pouvait se trouver dans ce grenier ; puis l'oubliait bien vite, tandis qu'ils se faisaient souris, appliqués dans une discrétion relative pour tenter de voir dans les chambres un éventuel couple adultérin – en vain, mes enfants !

Passé 23h, Sir Hall, membre du Parlement, voit tomber sur son impeccable smoking noir une goutte rouge. Après remarque de sa femme à ce sujet, il la tâte de son doigt, constatant l'épaisseur du liquide. Puis il lève les yeux. Le plafond en bois est teinté d'un écarlate bien singulier. Tous l'imitent, regardent vers le Seigneur. Tous comprennent.

On monte, dubitatif, vers les étages. Un majordome s'apprête à frapper à la porte malgré l'interdiction donnée de déranger les hauts pontes pendant leurs petites « réunions privées ». Il n'a pas le temps de toquer que l'entrée se dévoile vivement, un majordome de l'autre côté s'extrayant de la pièce où repose un cadavre en son centre, entouré des huiles débraillées.

Au centre : Sir Alexander. Mort. Nu. Déchiqueté. Ancien haut militaire, il s'était reconverti en tant que fonctionnaire pour le ministère de la défense. On le disait proche des négociations avec les allemands et les autrichiens. Autour, horrifiés, le gratin de Londres. Parmi eux :

     -Sir Bishop.
     -Sir Ross, industriel, et sa femme, Lady Ross.
     -Sir Atticus, baron et ambassadeur pour l'Italie.
     -Sir Victor, juge, et sa femme, Lady Victor.
     -Lady Daniel, veuve du Lord Daniel, ancien ministre.
     -Le majordome, Mr Caine, au service privé de Lord Bishop.
     -Miss Silk, prostituée de luxe.

Le meurtre a surtout révélé un scandale sexuel : En effet, au moment du meurtre, tous, dans ces quartiers privés, s'adonnaient à leur vice, dans des petites alcôves séparées. Bishop et Ross se disputaient Lady Daniel, qui en redemandait volontiers ; le majordome lutinait Lady Ross, tandis que miss Silk offrait ses services onéreux au couple Victor. Personne ne savait qui était avec Sir Alexander au moment du crime.

C'est tout un réseau qui semblait se démanteler : Après enquête de la police, il s'est révélé que ces soirées de gala étaient l'occasion pour tout un cercle privé de s'abandonner à la luxure la plus totale. La dizaine de personnes présente ce jour-là (en comptant le mort) ne sont apparemment pas les seuls à être dans ce cercle. Ils sont tout un groupe, qu'on estime à une trentaine. Trente gens de la haute société, dont le stupre dépasse la vertu, et qui, tous ensemble, régulièrement, partagent leurs envies perverses.

Les neuf accusés clament leur innocence. Ils prétendent que n'importe qui aurait pu se faufiler dans l'aile privée du manoir au premier étage où a eu lieu le méfait (et les orgies), pour assassiner sauvagement Sir Alexander. Problème : Le majordome, premier à être sorti, affirme s'être servi de la clé pour déverrouiller l'entrée. Or, les seuls personnes ayant cette clé sont justement ceux qui font partie du « cercle ». Problème numéro deux : Les accusés refusent de donner le nom des autres membres. Secret défense. Quitte à aller en prison à leur place. On dit même que le premier ministre libéral, Lord Asquith, est lié... et, qui sait, peut-être un membre de la famille royale ? Le secret demeure, l'obscurité se fait. L'enquête piétine. L'empreinte sur le couteau ne mène à personne. Les empreintes de pas ne sont pas concluantes.


En cet après-midi du 25 août, le juge Victor rend visite à la police, anxieux, de son plein gré. Alors qu'il pose un pied sur le trottoir de Scotland Yard, un homme en uniforme de policier avec un foulard sur le visage surgit de la foule, pointe un pistolet sur lui, et l'abat, avant de disparaître dans les rues en sprintant.


Quelques minutes plus tard. L'un de vos indics vient vous annoncer la nouvelle à votre bureau. Personne ne vous a engagé sur l'affaire, et, à vrai dire, vous ne savez pas si vous feriez mieux que la police, pour le coup, puisque ses services déploient des effectifs et des moyens considérables.

Pas de contrat, on ne vous engage pas. Pourtant, une fois l'indic' sorti, en allant vous rasseoir sur votre bureau, un petit papier y traîne, plié en 4. La fenêtre est ouverte, à cause de la chaleur. Une personne se serait-elle glissée ici dans le court intervalle où vous raccompagniez votre « employé » à la porte ?


COME AND FIND ME
BEFORE THEY ARE ALL DEAD

VIII – V
II – II
VI
IX – II
I – VI

TRANSLATION MUST BE
DONE TWICE MY FRIEND

Vous regardez par la fenêtre, personne. Vous rattrapez l'indic' pour savoir si il a vu quelqu'un, ou si ça vient de lui : Niet.

Vous relisez le papier. Vos empreintes sont partout dessus, désormais. Peu de chance d'y trouver quoique ce soit de concluant pouvant relier au tueur.

Comptez-vous vous embarquer dans son jeu ?

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