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Messages - La meute de Kraks

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Les contrées du Chaos / Re : Confrontation [La meute de Kraks]
« le: mercredi 31 juillet 2013, 21:15:43 »
Kraks ne put pas le nier : la situation de la jeune humaine, trempée jusqu'aux os et sa combinaison moulant très agréablement aux yeux de tout mâle ses formes, ne le laissèrent pas indifférent... et oui, il était un skaven, mais il n'avait rien contre les mignonnes petites humaines bien à croquer, et la preuve était que tout-au-long de sa vie, il avait couché plus souvent avec ses esclaves terranides ou humaines qu'avec sa propre femelle... peut-être que c'était, aussi, parce que les esclaves étaient moins farouches que la rate, et qu'il se faisait un plaisir de les torturer, de les fouetter, voir de les tuer dans d'atroces souffrances après s'être bien amusé avec leur corps au moindre signe de rébellion. L'important, à ses yeux, c'était que ça ait les fesses rebondis, une belle paire de seins et des orifices à pénétrer... hors il voyait bien que Shaina avait tout ce qu'il aimait, donc l'espèce n'avait pas d'importance. Elle serait devenue l'une de ses favorites, si elle avait été une esclave de la meute... mais il préféra taire cette vérité, songeant qu'elle ne prendrait surement pas cela comme un compliment, et évita le plus possible de loucher sur son derrière, tout en retenant une pointe rouge de sortir de sa fourrure. Il devait se concentrer sur leur survie.

Ankary, elle, observait cette sale et insolente humaine avec la haine la plus pure... elle-aussi aurait aimée s'occuper de la beauty, mais elle, ce n'était pas pour le plaisir de la chaire, c'était pour le simple et unique plaisir de bien l'humilier avant de la tuer. Au bout d'un moment, elle s'impatienta et commença à répliquer :


-On en a rien à foutre, de tes explications à la...
-Ferme-là, Ankary ! Ordonna Kraks, ce qui lui valu un nouveau regard assassin : je ne m'intéresse pas plus que toi à ces explications, mais je crois que si on a perdu autant des nôtres, c'était parce qu'on ne savait pas ce qu'on devait affronter. J'ai décidé, finalement, que le mieux était de l'écouter, et d'en apprendre d'avantage, c'est peut-être notre seule chance de survie... alors tu la boucles et tu la laisses finir !

En effet, Kraks avait tendance à changer facilement d'avis... hors, cette fille avait prouvée plus d'une fois que ses pouvoirs et ses connaissances allaient peut-être pouvoir les aider à survivre, lorsqu'elle avait compris comment le cristal possédait Ankary, par exemple, ou comme lorsque, sous sa forme de machine, elle les avait sauvés... Kraks et la femelle avaient besoin d'elle, et surement de ses connaissances. Alors il décida, pour cette fois-ci, de l'écouter, même si cela l'agaçait, et fit de son mieux pour ignorer son désir pour elle. Ankary, elle, n'écouta rien : elle alla se mettre dans un coin et se mit à jouer avec sa dague, imaginant à chaque coup qu'elle transperçait une partie du corps douloureuse de l'humaine.

Par la suite, ils partirent, et là où la jeune-fille dut baisser la tête pour pouvoir avancer, les skavens se contentèrent de se mettre à marcher à quatre-pattes... ils étaient tout-aussi à-l'aise que debout, et bien plus que si ils devaient avancer penchés. Les deux rats s'amusèrent à penser que cette pauvre fille était vraiment ridicule, ainsi... décidément, la nature n'avait pas gâtée cette espèce. Ils étaient maigres, faibles, sans fourrure pour les protéger du froid, sans crocs, ni griffes, et même pas capable de se déplacer habilement à quatre pattes, ils étaient droits comme des piquets. En fait, si leur esprit et leur grande intelligence ne leur avait pas permis d'inventer tout ce dont ils avaient besoin pour survivre, cela ferait longtemps que cette espèce serait éteinte... comme-quoi, la nature faisait bien les choses. Certes, les skavens n'étaient pas aussi malins que les humains, mais ils rétablissaient l'équilibre en étant d'habiles prédateurs. C'était surement pour ça qu'ils méprisaient cette race : parce qu'elle leur faisait pitié. Il avait été prouvé que les skavens avaient une hiérarchie de groupe, et que les plus faibles étaient maltraités, méprisés par les autre... le petit Qwik en était la preuve, lorsqu'il était encore vivant.

Les deux rats rirent ouvertement lorsque la jeune femme s’étala sur le sol, et aucun d'eux ne fit un geste pour l'aider à se relever... Kraks était solidaire lorsqu'il pensait que son allié était en danger, mais autrement, il la laissait se démerder toute-seule. Puis, à leur tour, ils découvrirent la grotte multicolore... et ils sifflèrent. C'était trop brillant, ici, et ils n'aimaient pas ça ! Les skavens aimaient ce qui été sombre, humide, puant... pour eux, un marécage, c'était la beauté elle-même. Mais cet endroit était... trop brillant, pour eux. Et même lorsque Shaina leur parla des richesses qu'ils pourraient avoir, ici, Kraks poussa un grognement exaspéré et lui répondit :


-Je te l'ai déjà dit : les richesses ne nous intéresse pas, nous obtenons ce que nous voulons par la force, c'est plus amusant. Et pour repeupler ma meute, je n'ai besoin que des hanche de ma rate !

Ankary tourna vers lui un regard luisant... elle réfléchissait encore à comment échapper à se faire engrosser par le rat blanc. Elle avait bien une petite idée, mais c'était dangereux, et sa vie s'en verrait changer radicalement... mais en même-temps, elle avait assez de ressources pour s'en sortir. Elle pourrait devenir assassin, par exemple, ou mercenaire, lever son propre groupe avec des créatures qu'elle trouverait par-ci, par-là.

-Mène-nous simplement à ton démon, continua le rat pendant que la femelle réfléchissait, et vers la sortie ! On verra le reste après...

Les skavens suivirent la Beauty, armes au poing... et Ankary observant bizarrement le dos du mâle qui marchait devant elle. Les skavens ne ressentaient, eux, ni excitation, ni peur... ils se sentaient juste piégés et ils voulaient sortir d'ici !

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One Shot / Re : Il était une fois Mobius [PV]
« le: mercredi 31 juillet 2013, 20:38:24 »
Le rituel prenait du temps, et le dragon noir n'était pas très connu pour sa patience par ceux qui étaient sous ses ordres... allongé près du corps de sa mère et de la flaque de sang qu'il restait de l'ancien plus grand sorcier de tout le royaume... Apsychos s'était fait un plaisir de dévorer ce corps au crâne coupé, après-tout, monter un complot dans le but de prendre le pouvoir pouvait donner faim... il tapotait le sol avec la pointe de l'une de ses griffes, afin de montrer son impatience, et de presser un peu les démons au travail. Trois d'entre-eux marquaient un nouveau pentacle autour de lui avec la pointe de leurs griffes, qui traçaient sur le sol une trace de feu. Ankary, elle, était en-train de préparer le breuvage dans une coupe en or incrustée de pierres précieuses. Elle mélangeait sous les yeux du seigneur-dragon différentes poudres, liquides et flasques de sang en prononçant des formules en une langue incomprise par ceux qui ne la pratiquaient pas. Entre deux formules, elle tenta de calmer l'impatience d'Apsychos :

-Presser les choses serait dangereux, maître : si les choses se passent normalement, vous aurez les souvenirs d'Ankamare, mais si je me trompe, vos deux personnalités se mélangerons et vous ne vous souviendrez plus de qui vous êtes... alors je vous en pris, un peu de patience.

Le dragon-serpent noir grogna... puis arrêta de tapoter le sol avec sa griffe pour laisser à sa future assassin la possibilité de se concentrer... et enfin, les préparations furent terminées, et la démone mit à l'intérieur de la coupe le dernier ingrédient de son maléfique sortilège : le cerveau de l'homme dont Apsychos voulait les souvenirs. Ils durent attendre quelques minutes, afin que le cerveau aspire la potion, et enfin, elle lui tendit le verre... il le prit entre deux griffes, restant bien au centre du pentacle, observant la démone d'un regard suspicieux... puis renifla longuement la boisson. Il savait que désormais, tous, ici, savaient comment il avait tué son père, et il ne tienait pas vraiment à ce qu'on réutilise la même idée contre lui. Et, après avoir longuement vérifié que ce qu'il allait boire ne contenait aucun danger pour lui, il ouvrit grand la gueule et fit glisser dans son gosier la mixture et le cerveau... alors, ses pupilles devinrent rondes, alors que des images se mettait à bouger devant ses yeux, et que sa tête était percée par une horrible migraine...

Mais elle fut de courte durée, seulement le temps que passe devant-lui toute la vie d'Ankamare... le début ne l'intéressa absolument pas. L'enfance du magicien, né dans une famille de fermiers. Son désir, jeune, de s'adonner à la magie, et l'autorisation de ses parents pour qu'il fréquente la grande bibliothèque de la capitale et puisse ainsi apprendre l'art qui l'intéressait... puis le jour où il est allé trop loin : une nuit, poussait par une soif insatiable de savoir, il entra par effraction dans la zone interdite de la bibliothèque, où se trouvait d'anciens ouvrage sur les magies les plus sombres. Il voulait juste en lire un peu, savoir ce que c'était capable de faire... il ignorait que le simple fait de poser l’œil sur de telles formules allait le corrompre. Le lendemain matin, après avoir volé plusieurs de ces ouvrages interdits, il tua ses parents et fuit dans le but d'aller rencontrer les démons. C'est alors que son apprentissage naturel de la magie noire commença, et que tout ce qui intéressait Apsychos passa devant ses yeux. Et, au fur et à mesure qu'il apprenait, son corps se couvrait de sueur, et un sourire ignoble éclairait son museau...

Une foule immense s'était formée devant la tour, des paysans, des habitants du royaume, qui savaient que quelque-chose d'horrible se passait là-dedans, sans savoir ce que c'était, exactement... des chevaliers noirs les empêchaient de s'approcher de trop près, empalant ceux qui refusaient de leur obéir, et devant eux se trouvaient les derniers survivants de la Cavalerie Écailleuse, sans armures, sans armes, enchaînés, à-genoux. Soudainement, il y eut une sorte de grondement, et la tour entière se mit à trembler... puis elle explosa. Des démons s'envolèrent afin d'échapper aux gravats qui tombèrent partout, manquant de peu d'écraser la foule, et à la place de la tour se dressa de toute sa hauteur le puissant dragon noir. Il retomba sur ses quatre pattes, faisant trembler le sol. La foule hurla, terrifiée, et essaya de s'enfuir. Les démons se posèrent devant-eux et bloquèrent le chemin. Apsychos rugit pour réclamer le silence, et la puissance de son cri fut tel que plusieurs personnes tombèrent à-terre en se couvrant les oreilles.


-Votre reine est morte ! Annonça-t-il puissamment, et la Cavalerie est tombée ! Je me proclame roi de ce royaume, a partir de maintenant, vous ne compterais plus que sur mes paroles !
-Tu n'as rien d'un roi, misérable lézard...

Cette voie était faible, mais le grand dragon l'entendit parfaitement. Il baissa les yeux vers l'être attaché qui se trouvait à ses pieds, précédé par cinq de ses soldats. C'était le commandant de la Cavalerie, qui refusait de baisser la tête devant lui... il mourrait en le regardant dans les yeux, ce qui fit rire Apsychos :

-AH AH AH ! La Cavalerie Écailleuse ! Toujours aussi noble, toujours aussi courageuse... vous ne vous rendez jamais, même lorsque vous êtes dos au mur. Dit-moi, commandant : qui se souviendra de votre courage quand je t'aurais dévoré devant tout ces gents ?

Il leva la patte et l'abattit sur les derniers guerriers, brisant la dernière lueur d'espoir des habitants du royaume et asseyant ainsi sa domination sur eux... ainsi prend fin l'histoire de la monté au pouvoir d'Apsychos.

Ankary réaparu dans le harem d'Apsychos, où les esclaves semblaient s'être remises et où celle-ci essayaient de se reposer un peu... mais l'apparition de la démone ramena la terreur sur leur visage. Celle-ci observa ces pitoyable créatures nues, leur lança un simple "bouh !", et toute partirent se mettre contre le mur à l'autre bout de la pièce. La démone rit, et alla s'installer sur une chaise où elle sortit une lime pour se tailler les ongles... son plan était en-train de se mettre en place. Sonic allait parler à son ami à deux-queues de ce qu'elle lui avait donné, et ils allaient surement essayer de l'utiliser pour tuer le dragon... alors, elle pourrait se relever des cendres qu'il resterait de cette île et en prendre le contrôle. Même si il ne restait plus d'habitants, si ils fuyaient, si ils étaient évacués, ou si ils étaient tous tués pendant la bataille qui allait en suivre, elle se contenterait de régner sur une île vierge, sans habitant, où elle serait tranquille, et où elle trouverait bien le moyen de se choper quelques esclaves pour la servir, s'amuser, et pour la libérer de ses pulsions, pour la douleur comme pour le sexe.

Alors qu'elle s'attaquait à son tout dernier ongle, une voie retentit alors dans sa tête... "Ankary"... mais ce n'était pas la voie qu'elle attendait, qu'elle espérait. La démone connaissait un sympathique petit sortilège qui lui permettait d'entendre l'appel de quelqu'un lorsqu'il disait son nom... il suffisait pour cela qu'elle entre en contact avec la personne, et c'était ce qu'elle avait fait en touchant le nez du hérisson. Mais cet appel ne venait pas du héros, qui l'appellerait après avoir parlé à son camarade de ce qu'elle lui avait proposée, et qui voudrait discuter de cela avec elle, mais directement de la première personne sur qui elle avait utilisée ce pouvoir... alors elle se téléporta, et apparut directement devant Apsychos en personne.

Au côté du seigneur dragon ce tenait un mobien félin noir habillé de façon plutôt chic... que voilà de-quoi plaire à la démone, qui n'eut cependant pas le temps de laisser ses fantasmes aller plus loin dans son imagination. Elle leva les yeux vers son maître, qui avait sur le museau une sourire de satisfaction... visiblement, la proposition du docteur Eggman lui avait plu, et qu'il comptait mettre leur plan en action au plus vite.


-Le docteur Eggman et moi-même avons un plan pour que ma vengeance envers ce hérisson soit totale. Mais pour cela, il nous faut le renard... je veux que tu le trouves. Ne le tue pas, ramène-le ici... il va jouer le rôle de l'appât. Si tout se passe bien, tu pourras ensuite faire tout ce que tu voudra de lui.

Un sourire cruel éclaira les lèvres de la démone, qui sembla particulièrement ravie de cette idée... Apsychos savait qu'elle aimait prendre du bon temps avec des petites bêtes. Mais si elle cachait ses véritables pensés derrière son masque de joie, elle avait à l'esprit des choses plus graves... cela risquait de mettre des bâtons dans les roues de son plan ! Mais si elle désobéissait, ou faisait mine d'avoir échouée, son seigneur trouverait ça suspect et elle mettrait sa vie en danger... alors elle s'inclina devant lui et lui répondit :

-Bien, mon seigneur. Je reviens tout-de-suite...

Et elle se téléporta, ayant en tête l'image du renardeau à deux queues, laissant son maître seul avec son invité et sa garde personnel. Le dragon, de meilleur humeur depuis que leur plan était mis en place, se tourna vers le dénommé Matéo :

-Vous pouvez poser votre vaisseau dans un champ, et préparez-vous à l'arrivée de nos ennemis. Que vous et vos robots ne mettes cependant pas le boxon dans mon royaume...

Puis il se dirigea vers l'ancien camp d'entraînement... il avait une petite idée pour humilier et effrayer le renardeau, et il savait que dès qu'il serait entre ses mains, Ankary viendrait apparaître devant-lui. Tails était en-train de conduire les journalistes vers la chambre du petit blessé, dont l'ami était déjà dans sa chambre, en compagnie de Sonic... il mettait au point les dernières choses importantes au niveau des questions qu'ils avaient le droit de lui poser. Soudainement, un nuage de brume noire les enveloppa... Tails poussa un cri, et lorsque le nuage s'estompa, les caméramans eurent tout le loisir de pouvoir filmer le gamin soulevé de terre, retenu par le cou dans les bras de la démone. Elle sourit à la caméra, lui envoya un baisé, puis se téléporta... entre les deux destinations, le renardeau et sa kidnappeuse se trouvèrent bloquer dans une dimension faite de brouillard. Elle resta là le temps de lui annoncer :

-Changement de programme, bestiole : Apsychos veut que je te capture. J'espère que ton ami bleu saura se servir de la poudre seul...

Elle ignorait qu'ils n'avaient pas encore parlé de cette aventure, pensant que Sonic aurait eu l'intelligence de le lui dire le plus vite possible. Et enfin, ils arrivèrent sur le terrain d'entraînement, devant les pattes du dragon géant. Apsychos baissa les yeux et lui souffla sa chaude haleine au visage :


-Bon retour parmi-nous, renardeau... je suis heureux de te revoir. Jette-le là-dedans !

Ankary le poussa, et Tails tomba dans une sorte de bourbier, fait de sang séché, remplis de mouche, à la puanteur inimaginable, et où on pouvait voir par-ci, par-là, une jambe ou une main, mais où il était impossible de reconnaitre qui que ce soit... toutes ces personnes avaient été broyés, écrasés, décimés avec une grande méticulosité. Apsychos se dressa fièrement et annonça :

-Es-tu fière de ce qu'il est arrivé aux enfants que tu as abandonné derrière-toi en ne sauvant que le petit magicien ? Ma colère a été telle que je les ais tous tués... mais tout cela reste de ta faute, petit mal-formé !

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One Shot / Re : Il était une fois Mobius [PV]
« le: dimanche 28 juillet 2013, 17:54:13 »
La mort de la reine dragon, et l'annonce que c'était le prince Apsychos en personne qui était le coupable dans cet horrible meurtre, fut rapidement annoncée dans tout le royaume, et le mouvement de panique qui en résulta donna le temps au dragon-serpent de se barricader dans sa tour, enfermé dans sa salle du trône... il n'était visiblement pas pressé d'affronter la Cavalerie Écailleuse, qui était en-train de s'organiser. Peu importe qui il était, peu importe son rang, l'acte de cet être maléfique ne pouvait rester impuni. Normalement, assassiner un dragon, surtout si il s'agissait de leur seigneur, était passible de la peine de mort... mais désormais, il était le dernier représentant de son espèce. Les ordres étaient de le capturer, de l'enchaîner, et de le contraindre, par n'importe quel moyen, à se servir de ses pouvoirs pour faire revivre la lumière qui s'était éteinte avec la reine... il était même question de lui trancher les pattes et de lui crever les yeux, afin de s'assurer qu'il ne pourrait jamais s'échapper. Une fois capturé, il ne serait plus jamais libéré.

Il fallut une journée entière aux chevaliers pour réussir à atteindre ce lâche qui se terrait dans la salle du trône... ils défoncèrent la porte, puis durent affronter pièges et chevaliers noirs qui tentaient de leur bloquer la route... mais enfin, ils finirent par arriver là où leur cible se cachait... ils entrèrent dans la pièce, et ce ne fut pas un couard à écailles tremblant qu'ils trouvèrent, comme ils s'y étaient attendus... mais un immense dragon qui les observa de son air suffisant, un sourire de mépris au museau, assis sur le trône qui fut autrefois celui de son père. Le corps de la dragonne gisait là, dans un coin, sans sa tête... celle-ci était plantée sur le petit trône sur lequel s'était assis le jeune Apsychos et dont il ne se servirait plus jamais. Un tel spectacle répugna les hommes... et leur rage ne fit que grandir. Un ordre de leur commandant, et ils chargèrent. Mais ils ignoraient que depuis le début, ils jouaient le jeu de la traitrise d'Apsychos... après-tout, pourquoi se serait-il fatigué à aller les affronter lui-même, alors qu'il pouvait attendre qu'ils viennent à lui, après s'être épuisés à se briser sur ses pièges ?

Alors que ce qu'il restait de la Cavalerie courrait vers le géant d'écailles, leurs épées emplis d'un venin sensé l'endormir pointés en avant, la porte qui s'était ouverte sur leur passage se referma violemment, et la trentaine des soldats noirs qui se trouvaient sous le règne du dragon noir sortirent de l'ombre et vinrent défendre leur maître. Ce n'était que de simple soldats... face à la cavalerie surentraînée, ils n'auraient dû avoir aucune chance, surtout que leur maître ne semblait pas avoir l'intention de lever la griffe pour les aider. Mais soudainement, il donna un ordre... est l'air sembla se déchirer. Plusieurs trous dimensionnels s'ouvrirent, et des être humanoïdes à ailes et à cornes se joignirent au combat, armés de lames venimeuses mortelles et lançant des boules de feu de leurs mains... c'était des démons. La cavalerie, affaiblie et réduite, ne put reprendre le dessus. Tous furent tués, sauf six d'entre-eux, dont le commandant, sur furent ligotés, dépouillés de leurs armures, et agenouillés devant les pattes d'Apsychos. Le seigneur dragon noir avait gagné.

Il se releva et tourna autour de ses ennemis vaincus, jubilant de joie... le roi et la reine morts, et la Cavalerie Écailleuse anéantie, il n'y avait plus personne d'assez puissant pour se mettre en travers de son chemin, maintenant... enfin, presque, mais ce n'était là qu'une gêne qu'il savait comment se débarrasser. Un petit homme barbu et vouté sortit de l'ombre où il était resté caché, marchant en se tenant sur un grand bâton, enjambant les cadavres et observant avec intérêt tout ce qu'il y avait autour de lui. Il s'arrêta devant Apsychos qui lui sourit de toutes ses dents pointues.


-Bonjour, Ankamare, lui dit-il. Alors, ne t'avais-je pas dit que je saurais renverser le royaume grâce à ton savoir.
-Je dois admettre que tout-cela est impressionnant. Il observa longuement les êtres ailés, qui ricanaient dans leur coin : tu as même réussi à rencontrer et à convaincre les démons de te rejoindre.
-Il m'a suffi de leur promettre qu'ils pourraient tourmenter à leur guise mon peuple une fois qu'ils m'auraient aidé à prendre le pouvoir.
-Je vois... en parlant de promesse, tu dois toujours tenir celle tu m'as faite.

En effet, Apsychos avait promis, afin de donner du cœur à l'ouvrage au sorcier, que chacun régnerait sur une moitié du royaume. Mais il n'avait jamais eu l'intention de tenir sa promesse...

-Je regrette, Ankamare, mais dans ce petit monde, il n'y a de la place que pour un seul roi.

Il leva alors une patte et tenta de l'écraser... mais le sorcier leva son bâton, et la patte du dragon cogna sur quelque-chose de dure et d'invisible. Son corps entier fut traversé par une puissante décharge électrique, et sa puissance l'envoya contre un mur. Ankamare continua à envoyer des décharges sur le corps du dragon et s'approcha de lui, augmentant l'intensité à chaque pas. Il était tellement occupé à tenter de le tuer qu'il ne s'étonna même-pas que son armée n'intervienne pas.

-Stupide lézard ! S'exclama-t-il. Tu crois vraiment que je ne m'étais pas douté que tu me trahirais ? J'avais prévu cela, et je suis loin de t'avoir tout enseigné...
-Stupide humain... en fait... je m'en douté, moi aussi...

Soudainement, Ankamare arrêta de tirer son électricité... en fait, il ne pouvait tout-simplement plus bouger. Il restait là, dans sa position de tire, mais incapable de bouger plus que les yeux et la bouche. Il regarda autour de lui, surpris, et terrifié... Apsychos se secoua, afin de reprendre ses esprits, puis observa le sorcier. Il lui arracha son bâton des mains, le brisa en deux, jeta les morceaux par-terre, puis posa une griffe devant les pieds du sorcier... un dessin étrange, fait avec du sang sur le sol, s'illumina alors de vert.

-Un pentacle ! S'exclama Ankamare.
-En effet. Un pentacle paralysant. Je savais que tu ne m'aurais pas tout enseigné, Ankamare, que tu aurais gardé de côté des sorts pour te débarrasser de moi, au cas où je deviendrais une gêne. C'est pourquoi j'ai pris les devants. Lorsque je n'apprenais pas avec toi, j'étudiais dans les ruines. J'ai en outre désormais des connaissances sur la magie des démons et sur l'ancienne magie païenne.

Cette annonce choqua tout-le-monde, même Ankamare, et même les démons... la magie païenne était une magie si puissante qu'elle pouvait détruire le monde, si elle était utilisée à mauvais essian, et elle était si maléfique que personne n'osait l'utiliser... pour s'en servir, il fallait... être fou !

-Maintenant, tu vas finir de m'enseigner ce que je veux savoir.
-Et comment, imbécile ?! Tu as cassé mon bâton !
-Oh, je n'ai pas besoin que tu me l'apprennes toi-même. Vois-tu, on m'a enseigné un vieux rituel démoniaque qui va me permettre de mettre la main sur tous tes souvenirs. Tout ce don j'ai besoin... c'est de ton cerveau.

La démone qui l'on connait aujourd'hui sous le nom d'Ankary sortit alors de l'ombre, tenant à la main une étrange épée à double-lames, à la base ovale, s'adaptant parfaitement à la forme du crâne d'Ankamare. La démone posa la lame sur sa tête...

-Non... non... NNNOOONNN !!!

Encore aujourd'hui, Apsychos trouvait moyen de rire lorsqu'il repensait à la tête qu'avait fait ce vieux sorcier lorsqu'il avait compris ce qu'il allait lui arriver... mais pour le moment, il n'avait pas trop le temps de rire, il devait parler affaires avec le docteur Eggman. Le dragon fut vexé du manque de réaction de cet humain... un simple "intéressant" n'était pas convenable, à ses yeux, face à une telle démonstration. Mais une fois de plus, il décida de ne pas s'en émouvoir... après-tout, il n'avait présenté là qu'un faible pourcentage de ses véritables pouvoirs... le docteur n'était pas le seul à pouvoir détruire une île, par la seule force de sa volonté. En attendant, son potentiel allié voulait savoir si il pouvait attirer Sonic sur son île... il ne fallut pas longtemps au dragon-serpent pour trouver un moyen de le faire, et c'est avec un large sourire qu'il lui annonça :

-Le renard... c'est lui la clé. Si on amène le renard ici, le hérisson viendra le sauvé. Mon meilleur assassin peut se téléporter. Je vais lui ordonner d'aller capturer ce renard et de le ramener ici... une fois que Sonic arrivera, nous pourrons agir. Quel est ton plan, Eggman ?

Ce que Apsychos ignorait, cependant, c'était que sa charmante petite assassin était déjà partie à la rencontre de leur ennemi commun... et ceux, dans le but de le détruire. Ankary vit que ses charmes ne laissaient pas hérisson indifférents... elle s'en doutait : ce n'était pas le héros au cœur noble et pure que les séries montraient et que dont les enfants chantaient les louanges, mais juste un type avec des pouvoirs qui faisait en sorte de se donner une bonne image, et qui plus est était surement du genre pervers... elle allait pouvoir jouer là-dessus pour la manipuler à sa guise. Mais Sonic n'était pas aussi idiot qu'il voulait bien le faire croire... il voulait tout-de-même s'assurer que tout-cela n'était pas un piège monté de tout-pièce par le dragon. Sa question fit ricaner la démone... puis celle-ci s'agenouilla devant-lui et lui grattouilla le bout du museau avec sa griffe.

-Rien, mon mignon, répondit-elle. Rien ne peut t'assurer que je ne cherche pas à te piéger... après-tout, il est très difficile de faire confiance à un démon, n'est-ce pas. Mais pourquoi serais-je venu ici, me présenter devant-toi, alors qu'il aurait été tellement plus simple de t'attaquer par derrière ? Si j'avais voulu te détruire, je me serais contenté d'attaquer ton compagnon sans pouvoir au moment où il s'y serait attendu le moins, et ainsi j'en aurais mis un coup à ton petit groupe. Dit-toi bien une chose, beau-bleu : t'allier avec moi est peut-être ta seule chance de pouvoir tuer Apsychos... et crois-moi, tu as peut-être tout intérêt à y arriver, car mon maître à décidé de s'allier avec Eggman, et leurs forces combinés pourront faire très mal.

Ankary se redressa et vit, au loins, le renardeau à deux queues qui se dirigeait vers l’hôpital... si elle se sentait capable de convaincre Sonic, elle supposait que ce petit malin serait plus difficile à mettre de son côté. Si il la voyait maintenant, il ne lui ferais pas confiance. Alors elle se tourna vers le hérisson et lui dit :

-Tu n'as cas garder la poudre et l'étudier, pour t'assurer que je ne mens pas. Parles-en avec le renard, et quand vous aurais pris votre décision, prononce mon nom... j'apparaîtrais devant toi et nous pourrons parler affaire.

Elle lui envoya un baisé du bout des doigts, puis disparu dans un nuage de fumée, retournant au harem, sur Amaranth...

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Les contrées du Chaos / Re : Confrontation [La meute de Kraks]
« le: dimanche 28 juillet 2013, 17:39:18 »
L'humaine ne sembla pas apprécier de se faire porter par un rat géant comme Kraks, si bien que, après avoir magiquement récupéré son cristal que tenait toujours Ankary, elle sauta de son dos et atterrit sur la pierre de la parois, s'accrochant aux pierres qui en sortaient, prétextant qu'elle pouvait se débrouiller tout-seule... ce qui était déjà ridicule aux yeux des deux skavens qui eux, étaient accrochés parce qu'ils plantaient leurs griffes dans la roche. Ils observèrent un instant leur alliée de fortune descendre le long de la parois en faisant bien attention à où elle posait les pieds, en prenant son temps, en assurant ses prises... que de perte de temps pour les skavens. Kraks fit une grimace de mépris devant cette piètre alpiniste... peut-être que pour une humaine, elle était impressionnante, mais à ses yeux, elle était ridicule ! Mais bon, qui était-il pour l'empêcher de descendre avec ses mains aux ongles ronds, pour l'empêcher de se mettre en danger, si elle le désirait... tout ce qu'elle arrivait à faire, c'était de le faire rire.

-Comme tu voudras, dit-il finalement, faisant mine de faire un signe d'impuissance de la main. Mais ne viens pas te plaindre si tu tombes.

Et ils se mit donc, comme sa femelle l'avait fait, la tête à-l'envers... au moins, avec cette tête de mule d'humaine qui refusait son aide, il pouvait descendre normalement... normalement pour un membre de sa race... et rapidement. Les skavens devançaient la beauty et s'arrêtaient toujours un peu plus bas pour lui laisser le temps de les rattraper... et ils ne se privaient pas de rire de sa piètre démonstration. Mais durant la descente, Ankary demanda quand-même, ne se fatiguant pas à baisser le ton et ne s’inquiétant pas à se faire entendre :

-Je peux savoir ce qu'elle fait là, la primate à peau-nue ?
-Crois-moi, Ankary, il vaut mieux qu'elle soit là, répondit Kraks. On est les deux derniers survivants de la meute, et tu as manqué quelques épisodes à l'aventure... elle est plus puissant qu'elle n'en a l'air, et nous avons fait une alliance : on s'aide mutuellement, et après, on se quitte sans se faire de mal. Alors ne la touche pas, contente-toi de combattre à ses côtés.

L'idée répugna visiblement la rate, qui jeta un coup d’œil à Shaina et siffla de dégoût... elle, se battre aux-côtés de cette race inférieur ? Mais un regard de la part de son mâle lui fit comprendre qu'elle avait intérêt à obéir. Alors elle oublia cette histoire et continua à descendre... pour le moment. Puis le démon passa finalement à l'attaque, et Shaina tomba... Kraks essaya de la rattraper, bien qu'Ankary ne bougea pas le petit doigts pour l'aider, mais il se rendit bien compte qu'elle n'avait pas besoin de lui : elle se transforma tout simplement en sa fameuse machine et se laissa tomber en ralentissant sa chute en sautant de mur en mur, esquivant ou détruisant les obstacles que leur ennemi dressait devant-elle. Kraks la suivit en lâchant la parois et en se laissant tomber, et sa femelle, bien que surprise par ce qu'elle venait de découvrir, le suivit. Aucune main, aucune tentacule ne s'attaqua à eux... visiblement, le démon avait décidé de ne s'en prendre à l'humaine, et il considérait les skavens comme une menace négligeable... sauf que les rats allaient lui montrer qu'ils pouvaient être très gênant quand ils venaient grignoter vos orteils.

Finalement, les skavens arrivèrent au fond du gouffre, peu de temps après Shaina... il y avait un lac, au fond, et les rats, créatures sales comme ils en pouvaient, détestaient l'eau pure ! Alors ils réussirent à se raccrocher à la parois et marchèrent en se tenant au-plafond. La grotte dans laquelle ils se trouvaient était éclairée par des cristaux luminescents... heureusement, car vu la profondeur à laquelle ils se trouvaient, même eux n'auraient rien pus voir. Les deux rats se laissèrent tomber sur la berge, et regardèrent en direction du lac... le corps de la beauty flottait là, et elle semblait inconsciente... ou pire. Temps-pis pour l'eau pure et propre : Kraks plongea, polluant grandement le lac de sa saleté, attrapa son alliée par le col et la ramena sur la berge. Il l'allongea sur le sol de pierre... son visage était agité, elle devait faire un rêve des plus désagréable. Il y eut un sifflement dans l'air... le chef-blanc rattrapa le poignet d'Ankary avant qu'elle ne la poignarde.


-Qu'est-ce que tu fais ! Rugit-elle. Tu as bien vu, comme moi ! Cette fille est la machine que nous pourchassions, et qui nous a menée ici !
-Je sais ! Mais nous avons besoin d'elle...
-Pourquoi ?!
-Parce qu'elle est plus puissante que toi et moi réunis, et parce qu'elle sait des choses sur ce qu'il se passe ici ! Alors je t'interdis de la toucher !

Il bouscula Ankary et celle-ci tomba sur la pierre. Elle le regarda d'un air assassin... puis, finalement, elle s'éloigna, coléreuse, bouder dans son coin. Kraks s'intéressa à-nouveau à la fille... elle était évanouie, mais au moins, elle vivait... tant-mieux pour elle, car elle n'aurait certainement pas aimée qu'il lui fasse du bouche-à-bouche. A-peine eut-il eut cette pensée qui le fit rire que la fille se réveilla en sursaut. Il lui laissa une seconde pour reprendre ses esprits, puis l'attrapa par les épaules et la releva de force.

-Ça va ? s'enquit-il savoir. T'as l'air d'avoir fait un sacré cauchemar.
-Tu devrais être contente, sale chienne, dit Ankary : il semblerait que ce gros rat blanc ait craqué pour toi. Il t'a sauvé de la noyade... il n'aurait même pas agi comme-ça envers un autre membre de la meute.

Kraks lui jeta un regard assassin... il agissait ainsi parce qu'il avait besoin d'elle, rien de plus.

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Les contrées du Chaos / Re : Confrontation [La meute de Kraks]
« le: jeudi 25 juillet 2013, 15:58:40 »
Les skavens, eux, n'avaient pas sur le poil de combinaison alliant à elle-seule la magie et la technologie, qui les protégerait contre ces flammes dévorantes... et si ils étaient plus gros, plus dangereux et peut-être même légèrement plus intelligents que leurs cousins, les rats normaux, pour ça, en revanche, ils gardaient un instinct qui était très strict : les skavens avaient peur du feu, comme tous les rats, et même comme tous les animaux en générale. Alors qu'ils faisaient de leur mieux pour repousser les asseaux incessants des fantôme, Kraks et Ankary sentirent que la chaleur montait... ils furent un instant paralysés devant les flammes qui dévoraient le papier et le bois autour d'eux et qui les menaçaient. Leurs moustaches tremblotaient, leurs oreilles étaient baissées, et leurs yeux étaient grands ouvert. Autour d'eux, tout brillait d'une lueur fantomatique, le bois craquait, leurs pieds tremblaient, et il y avait toujours ces spectres qui les menaçaient. Enfin, ils retrouvèrent l'usage de leurs membres, et ils allèrent se mettre à-l'abri en sautant sur les murs et en s'accrochant avec leurs griffes... ils étaient en pierre, et donc le feu ne pouvait s'accrocher sur ces murs.

La fille hurla de douleur... visiblement, elle était en difficulté, attaquée par les fantômes, et entourait par les flammes... Ankary la regarda, surprise. Comment se faisait-il que le feu ne la dévorait pas ? Et surtout : qu'est-ce qu'elle faisait ici, celle-là ? Et où étaient-ils ? Et où étaient passés les deux derniers sales rats de la meute qui les accompagnaient ? Elle ne se souvenait plus de quand elle s'était endormie... elle se rappelait juste être entrée dans l'étrange pièce ovale... et puis c'était le trou noir, elle s'était réveillée sur une table, avec un horrible mal de crâne, et entourée par des espèces d'épouvantails qui pouvaient lancer du feu avec leurs mains. Ce qu'il se passait dans ce temple était vraiment de plus en plus étrange ! Par chance, Kraks était toujours là... si elle avait du mal, elle savait qu'elle pouvait compter sur lui pour la faire survivre... contrairement aux autres mâles de la meute, elle, elle était précieuse. Effectivement, la rate brune avait perdue la mémoire entre le moment où elle avait trouvée la pierre et où celle-ci s'était faite détruire, au moment où elle avait commencée à la posséder. C'était comme si Ankary se réveillait d'un profond sommeil.

La situation, déjà assez critique pour les deux rats, coincés sur les murs afin d'échapper à cette mer de feu qui s'étendait sous-eux et leur brûlait le postérieur, et obligé de ne se défendre qu'avec une main, se précipita soudainement... Shaina se décida enfin à utiliser son pouvoir, et fit exploser un fantôme grâce à son cristal blanc. Kraks en fut impressionner, mais il n'eut pas le temps de le montrer... lui ne pouvait compter que sur son épée pour repousser ses ennemis. Mais les fantômes finirent soudainement par se stopper... suspicieux, les deux skavens les observèrent, puis, d'un même mouvement, sautèrent à-côté de l'humaine. Ankary était sur le point de lui demander ce qu'il se passait, ici... quand une vois profonde et effrayante retentit, la coupant net avant qu'elle ne puisse commencer à parler... et le sol se brisa soudainement sous leurs pieds.

Pendant un instant, aux yeux des deux créatures-rats, le temps sembla s'arrêter... autour d'eux, du bois noirci, des livres en flammes, et des morceaux de meubles chutaient, eux-aussi. Kraks repéra l'humaine, tout près de lui, et Ankary vit son cristal luire dans le noir, qu'elle avait lâché. La rate était libérée du charme, ce diamant ne l'intéressait pas... mais pourtant, elle savait que leur ennemi commun le voulait, il devait donc être important. Elle envoya un coup de sa queue qui claqua comme un fouet et s'entoura autour de la pierre, puis se laissa glisser dans l'air vers le mur et s'y accrocha. Kraks fit de-même, mais d'abord, il attrapa la fille et la mit sur son dos, les bras autour de ses épaules et le nez dans sa fourrure crade, tout en lui disant :


-Je t'interdis de mourir ! Tu peux encore nous être utile...

Et à son tour, il s'accrocha au mur, face à celui d'Ankary. Les objets continuèrent à tomber autour d'eux, mais les rats réussirent à les esquiver habilement... personne ne fut blesser, à par quelques cloques nées à-cause de la chaleur. Enfin, tout redevint calme... plus ou moins. Les deux skavens regardèrent vers le haut... la pièce dans laquelle ils se trouvaient un instant auparavant était envahie par les flammes, impossible de repartir par-là... ils ne pouvaient que descendre, bien qu'en regardant vers le fond, même la vue perçante des skavens ne leur permettait pas de voir la fin de ce gouffre... c'était à-croire qu'il était infini.

-Ça va nous prendre du temps pour descendre jusqu'en bas, marmonna Kraks. Toi, accroche-toi bien... je ne voudrais pas te voir tomber.

Ankary, afin d'avoir la queue libre, car elle jouait un rôle important dans son équilibre, mit le cristal entre ses dents, puis, la tête en-bas, commença à descendre vers le fond du temple... ou au-delà ? Kraks, lui, avait plus de difficultés, car il était contraint de rester droit pour ne pas faire tomber sa passagère... donc il descendit plus lentement à reculons, forcé de tâter le chemin pour trouver ses prises.

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One Shot / Re : Il était une fois Mobius [PV]
« le: jeudi 25 juillet 2013, 15:49:19 »
Durant les années qui suivirent la sois-disant "mort" d'Ankamare, le jeune Apsychos partagea sa vie entre ses devoirs royaux, le besoin qu'il avait de sauver la face auprès du peuple et de sa mère qui, désormais, régnait seule sur le royaume, et les études qu'il mena auprès du sorcier. La faculté naturelle des dragons pour se servir de la magie fit qu'il fut capable de s'adapter à tous les sorts que son maître lui enseigna, et il ne lésina pas sur le côté horrible de certains. Les dragons avaient depuis longtemps banni la magie obscure de leur royaume, mais il était dit d'elle qu'elle était l'une des formes les plus puissantes, car elle se concentrait surtout sur la destruction et le pouvoir... et le pouvoir, Apsychos en voulait, il voulait avoir plus de pouvoirs qu'aucun dragon n'en avait jamais eu, et il se donna toutes les cartes en main pour y parvenir. La nuit, il arpentait les bibliothèque, piochant dans des livres les plus anciens où il pouvait trouver quelques magies disparus. Il voyager à travers son royaume, trouva des ruines où des écritures lui apprirent certains sorts fort utiles... sa mère avait vent de ses voyages, mais elle ne fit pas attention... c'était un jeune dragon, elle pensait qu'il ne faisait que découvrir son futur royaume. Elle ne pensait pas qu'il ne serait pas capable d'attendre pour devenir roi...

Un matin, elle entra dans la salle du trône de sa tour... Apsychos était là, installé sur le trône de son ancien compagnon qu'elle avait fait déplacer ici. Affalé, il était entouré par une vingtaine d'hommes en armure noire, une sordide caricature de la Cavalerie Écailleuse, des hommes qu'il avait convaincu de rejoindre sa cause, les futurs fondateurs du Culte en son honneur. La dragonne s'avança, surprise et méfiante, observant son fils et sa petite armée, et elle ne s’aperçut pas que derrière-elle, la porte se refermait. Elle regarda Apsychos et déclara, droite et digne telle la reine qu'elle était :


-Mais enfin, mon fils, as-tu perdu la tête ? Faire entrer des hommes armés ici, dans la salle du trône... et-puis que fais-tu sur le trône de ton père ? Tu ne pourras t'asseoir dessus que lorsque tu seras...
-Silence, vieille chose ! La coupa Apsychos.

La reine n'aurait pas obéi à son fils, normalement... mais elle était tellement abasourdi qu'il lui parle de cette façon qu'elle en eut le sifflé coupé. Lui, son enfant, qu'elle avait si bien élevé, qu'elle avait rendu si poli... comment pouvait-il lui parler ainsi ? Apsychos avait caché son jeu durant toutes ces années... il était temps pour lui de se montrer sous sa véritable nature.


-Il est maintenant temps pour ce royaume de changer de souverain... je vous destitue de votre statu, mère, et je m'auto-proclame seigneur de ce royaume. J'ai désormais récolté assez de pouvoir pour écraser tout-ceux qui se mettrons en travers de mon chemin.
-Je... ne comprend pas...
-Évidemment, stupide femelle. Tu n'as jamais compris grand-chose, quand tu observais ma petite bouille écailleuse, si mignonne, si innocente... même lorsque j'ai brisé l’œuf de ma sœur, tu n'as rien compris. Il a été si facile de te manipuler... en fait, depuis que je me suis débarrassé du vieux, tout est devenu très simple.
-C'est toi le responsable de la mort de ton père ?! Mais comment... ?

Apsychos ricana d'un air méprisable, avant de s'expliquer :

-J'ai fait déterrer un dragon terrassé par la maladie, j'ai fait réduire l'un de ses os en poussière, et j'ai fait versé ce qui en a résulté dans le vin de père. Il n'y a vu que du feu. Cette maladie est exceptionnelle, il faut l'avouer... elle reste active des années, même après la mort de l'hôte.
-Misérable créature ! Tu ne mérites plus d'être nommé dragon ! On aurait dû te noyer à la naissance !
-Vous auriez dû... mais maintenant, c'est trop-tard.
-Tu oublis une chose, dragonneau : peu importe ton âge, je suis plus vieille et plus expérimentée que toi... ma magie est plus puissante que la tienne.

Le dragon ricana, puis se leva du trône de son père... de SON trône, désormais. Il s'avança vers sa mère, et tendis qu'il marchait, il se mit à grandir, grandir, grandir, jusqu'à ce que ses cornes raclent contre le toit de la tour. De là, il regarda sa mère d'un air de mépris... et elle, elle lui rendit en échange un regard de terreur.

-Je ne me suis pas lancé dans un complot sans savoir où je mettais les pattes, mère. Vois-tu, j'ai fait quelques recherches sur la magie, et j'ai suivit l'enseignement d'Ankamare... je connais maintenant plus de choses sur la magie que tu ne peux l'imaginer. Personne ne pourra se mettre en travers de mon chemin... et il ne me reste qu'un obstacle à briser pour pouvoir accéder au trône.

Le hurlement d'agonie de la dragonne retentit avec une telle puissance que le royaume entier l'entendit, et lorsque le dernier dragon bénéfique mourut, la lumière magique qu'elle faisait vivre mourut avec elle, plongeant le monde dans une nuit éternelle, une nuit aussi noire que les écailles d'Apsychos.

Ankary ne s'était pas attendu à un accueil chaleureux de la part des héros... c'était la raison pour laquelle elle avait choisi d'apparaître directement devant les muscles du duo, la tête, Tails, ne lui aurait surement pas laissé le temps d'en placer une. Avant de répondre à Sonic, elle prit le temps de regarder autour d'elle... mh, des fleurs, des routes propres faites de graviers, une blancheur à couper le souffle... cette hôpital était dégoutant aux yeux de la démone ! Le seul point positif, c'était l'autoroute, qui laissait échapper ses délicieuses fumée et la mélodie des moteurs pétaradants et des klaxons. Elle observa un peu l'autoroute... puis s'intéressa à-nouveau au hérisson. Elle avait un sourire mielleux sur les lèvres, en parfait contraste avec ses yeux de rapace.


-Du calme, beau-bleu, lui dit-elle, en se baissant vers lui et en lui caressant le bout du nez de son doigts... dans cette position, Sonic avait toute l'occasion qu'il voulait d'observer son décolleté. Je ne suis pas venu pour me battre. Et puis, je n'aurais pas fait de mal au mignon rouquin... je voulais juste lui faire peur, le temps de pouvoir avoir l'honneur de te rencontrer.

C'était un mensonge : si elle en avait eue l'occasion, elle aurait tué Tails... mais elle n'allait quand-même pas le lui avouer. Elle jouait envers Sonic la carte de la flatterie, et du charme, espérant que cela l'aiderait à avoir son attention. Elle alla s'asseoir sur un banc, d'une position assez aguicheuse... les jambes croisées, une main posée sur sa cuisse. Et garda son regard charmeur sur Sonic, et lui dit :

-Vois-tu, trésor, tu n'es pas le seul à qui la mort du dragon profiterait... j'ai aussi mon compte à y trouver. Je suis fatiguée d'être aux ordres de cette bêtes écailleuse, et je veux prendre sa place. Et il se trouve que je possède sur moi la seule arme capable de le tuer... ses écailles et ses champs de force le protègent, et ses plaies guérisses rapidement. Vos armes peuvent le blesser, mais pas le tuer. Mais il ne pourra rien contre ça...

Elle sortit le sac en toile de sa poche et le secoua un peu, avant de le lancer à Sonic... si il l'ouvrait, il n'y trouverait qu'une poignée de poudre blanche... non, ce n'était pas de la cocaïne.

-Ce sont des os de dragon, réduits en poussière. Dans le monde d'où nous venons, leur race à été décimée par une étrange maladie, sauf un couple et leur petit. C'est comme-ça qu'Apsychos a prit le pouvoir : il a assassiné son père, l'ancien roi, en réduisant en poussière les os d'un dragon mort par la maladie et en le versant dans sa boisson. Un dragon contaminé tombe dans le coma et meurt en trois heures. Même Apsychos n'y résisterait pas. Voilà le deale : toi et ton copain, vous utilisez cette poudre sur vos armes, vous tuez Apsychos, vous obtenez la gloire médiatique et l'honneur d'avoir renversé le tyran... et moi, vous me laissez tranquillement régner sur ce qu'il restera d'Amaranth.

Et sur l'île d'Amaranth, justement, Apsychos restait couard devant l’insolence du docteur Eggman... refusait de le rencontrer en personne, et l'observer avec un tel dédain, le tutoyer, ne pas s'incliner devant sa grandeur... n'importe lequel de ses soldats qui ferait tout-cela serait depuis longtemps plongé dans les pires des tortures, jusqu'à ce qu'il en meurt. Mais Apsychos ne pouvait pas se permettre de se vexer, il avait besoin de cet humain... il laissa donc passé, pour cette fois. En réalité, l'homme et le dragon s'étaient bien trouvés... ils étaient tout-les-deux des êtres maléfiques qui ne désiraient que régner, et méprisaient les autres vie. Une alliance entre ces deux êtres si puissants, l'un par sa magie, et l'autre par sa technologie, serait à-même de détruire un univers en entier. Ils étaient différents... mais ils se ressemblaient beaucoup.

-Mes subordonnés, siffla Apsychos en faisant passer une langue fourchue entre ses dents. Ils ne sont rien. Ils sont la pour faire bonne figure et pour m'amuser un peu. Certain ont des dons magiques, mais ce n'est rien par-rapport à moi... ce ne sont que des pantins avec des épées. La véritable force de frappe, ici, c'est moi. Regarde...

Il se sortit de devant hologramme pour que Eggman puisse avoir tout le loisir de voir ce qu'il allait faire, leva une patte qui se mit à luire d'un étrange éclat vert fantomatique, et il frappa violemment le sol... et, sous son coup, la terre se mit à se craqueler, et une longue fissure courut le long de la terre jusqu'à disparaître au milieu des arbres. Alors, au loin, soudainement, dans un bruit sourd, la terre se déchaîna : des montagnes faites de piques de roche brune sortirent soudainement de sous la terre, détruisant tout ce qu'il se trouvait à la surface, les habitations du village visé, et des habitants. D'ici, il était possible d'entendre les cris d'agonie des amaranthiens. Le dragon se tourna à nouveau vers Eggman...

-Vois-tu ? Je suis capable de contrôler la nature et de modifier le monde selon mon désir, et mon pouvoir reste le même en dehors de mon royaume. Avec ma magie associée à ta technologie, je pense que Sonic n'aura aucune chance. Et comme précisé, tu pourras garder le reste de Mobius, je me contenterais de mon île et de ma vengeance. Alors, intéressé ?

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Les contrées du Chaos / Re : Confrontation [La meute de Kraks]
« le: dimanche 21 juillet 2013, 20:44:05 »
L'être disparu et la main du skaven blanc se referma dans le vide, de la fumée blanche s'échappant d'entre ses doigts. Puis il réapparu un peu plus loin. Kraks avait compris que contre un fantôme, s'emporter ne servirait à rien, il ne pouvait pas plus lui faire de mal qu'il ne pouvait lui faire peur... alors il n'insista pas, il ne retenta pas l'expérience. D'autres spectres apparaissaient à intervalle régulier autour d'eux. Le chef de l'ancienne meute aujourd'hui décimée montrait les dents et observait tout ce qui passait un peu trop près de lui à son goût. Il serrait son épée, prêt à se défendre... même si cela ne ferait que les ralentir, il comptait bien se défendre. Le rat vendrait chèrement sa peau ! Son regard tomba sur la femelle, toujours couchée sur la table de lecture, visiblement en proie à des visions désagréables... il garderait un œil sur Ankary et s'énerverait à-nouveau si il voyait un fantôme s'approcher trop près d'elle à son goût.

L'homme-mort au corps rapiécé ne répondit pas à sa question, mais il se lança dans une discussion avec son alliée... décidant que cette discussion serait peut-être la clé qui leur permettrait de sortir d'ici, Kraks ne protesta pas devant tout ce temps perdu, ce coup-ci... il n'écoutait cependant que d'un air distrait, ne comprenait pas tout ce qu'ils se disaient, peut-être tout-simplement parce qu'il n'essayait pas, parce que la conversation ne l'intéressait pas, et il surveilla les apparitions, mais il ne dit rien et se montra patient... jusqu'à ce que cette apparition explose, et que l'humaine ne le pousse pour éviter la chute d'un lourd lustre qui lui aurait sans-doute brisée la nuque. Kraks observa l'humaine avec une étrange lueur dans le regard... au moins, maintenant, elle ne lui devait plus rien, ils étaient quittes, mais se faire sauver par une humaine, une "créature inférieure", selon-lui, n'était pas pour lui plaire. Mais il n'eut pas le temps de se plaindre... les fantômes armés arrivèrent, chassant les visions venus du passé qui hantaient la bibliothèque, sans-doute prés à faire de celle-ci un champ de bataille. Avec cette étrange façon de flotter qu'ils avaient et cette croix en bois dans leur dos, ils n'étaient pas sans lui rappeler des épouvantails.

Une boule de feu fut lancer dans sa direction, et manqua de peu de lui friser les moustaches... il esquiva grâce à un habile saut-périeux sur le côté, et il se retrouva juste devant la table où se trouvait Ankary... la rate brune commençait doucement à se réveiller, redressée sur ses coudes, observant autour d'elle, surprise... elle avait presque l'air d'avoir oubliée ce qu'il s'était passé. Elle ne réagit pas, alors que les spectres s'avançaient vers elle. Ankary était la seule créature en qui il tenait... pour une simple raison de reproduction, pas pour un véritable amour, mais il tenait quand-même à elle... alors il courut en poussant un cris sauvage, et faucha deux spectres d'un seul coup d'épée... ils disparurent et réapparurent derrière lui. Alors qu'il se mettait devant la femelle pour la protéger, celle-ci sembla enfin réaliser que ce n'était pas un rêve... elle attrapa alors ses dagues et se plaça à ses côtés. Des boules de feu furent lancées... Ankary était moins forte, mais plus agile que la plupart des skavens... elle fit un tour sur elle-même, fouettant l'air avec sa queue, et stoppa les sphères enflammés en les tranchant dans l'air avec ses lames. Aux côtés du musclé Kraks, tout-deux semblaient bien se compléter.

Elle ne réclama, ne parla pas de sa sphère noire... elle était peut-être trop occupée à se battre contre ces fantômes pour penser à elle... ou alors, tout-simplement, maintenant qu'elle avait été détruite, la sphère n'avait plus de pouvoir sur elle, et elle l'avait littéralement oubliée, tout ce qu'il lui était arrivé, elle ne s'en souvenait plus. Et bien tant-mieux, ainsi elle était prête à se défendre. Kraks et Ankary restaient dos-à-dos, de protégeant mutuellement... et au bout d'un moment, le mâle lança à le Beauty :


-Eh, la machine, toi qui est si forte : fait quelque-chose !

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One Shot / Re : Il était une fois Mobius [PV]
« le: dimanche 21 juillet 2013, 20:17:43 »
L'annonce de la destruction de second œuf et de la mort de la future dragonnette se trouvant à l'intérieur fut un déchirement pour le peuple et pour les deux dragons... mais personne porta préjudice au petit dragonneau qui avait accompli ce geste. Ces temps étaient si anciens qu'il n'y avait que les livres dans les bibliothèques pour se souvenir de cela, mais avant de se civiliser, les dragons étaient des créatures sauvages qui ne vivaient que pour chasser les hommes et pour réunir des richesses. Il n'était pas rare, à cette époque, qu'une femelle abandonne ses œufs, ou que le premier né d'une couvée dévore les autres oeufs, poussé par sa faim de bébé dragon... les parents le laissaient alors faire, ça faisait des gueules en moins à nourrir. A l'époque où se passait notre histoire, ce genre de pratiques avaient totalement disparus... mais à la naissance, un jeune dragon pouvait encore être poussé par son instinct à tuer ses frères et soeurs... c'était la raison pour laquelle les parents séparés les éclos des œufs encore entiers. Mais avec les malheurs de la maladie, le dernier couple de dragons avaient oubliés ce détail. Ils se considérèrent comme les seuls responsables de ce drame, et il ne fut plus jamais fit mention de cette mésaventure. Les dragons étaient immortels temps qu'on ne les tuait pas ou qu'ils ne tombaient pas malades... le fait que d'autres dragons ne puissent pas naître ne mettrait pas fin à l'harmonie de leur monde, et le petit Apsychos avait encore des milliers d'années devant-lui avant que ses pouvoirs ne réduisent à-cause de l'âge. Mais personne ne savait encore que la germe du mal avait été plantée en lui... Apsychos n'avait pas tué sa sœur parce qu'il avait été poussé par la faim : il avait déjà en lui le désir du pouvoir, et à son âge, il lui était déjà inadmissible l'idée de partager son nid et ses parents avec un autre dragonneau.

Apsychos fut donc élevé, seul, par ses deux parents, et par des humains qui le vénéraient comme un véritable petit dieu... on disait de lui qu'il était l'espoir du royaume, et qu'un jour, il régnerait sur les hommes, lorsque ses parents ne pourraient plus acquitter de cette tâche, afin de faire perpétuer l'harmonie entre les deux espèces. Mais cette façon d'être traité fit que le désir de pouvoir, de domination, et que le mépris qu'il avait pour les autres vies ne fit que grandir dans l'esprit du dragonneau. Il réussit durant des années à cacher son jeu, se faisant passer pour un honorable petit dragon... mais son esprit maléfique grandissait en même-temps que lui, et dans sa tête, un complot se formait. Le début de la fin arriva lorsque le roi-dragon mourut, contractant la mystérieuse maladie foudroyante que tous croyaient disparue avec les derniers dragons. Afin d'éviter le risque que la reine et le prince ne la contracte à leur tour, le grand dragon fut enterré, et leur château entièrement brûlé, tendis qu'ils étaient relogé dans une tour. Apsychos était alors à l'âge de l'adolescence, et si il ne pouvait régner, il pouvait au moins commander la Cavalerie Écailleuse. Il mena son enquête et découvrit que le responsable de cette maladie et de la mort de son père n'était autre que le sorcier Ankamare, le manipulateur de magie noir le plus puissant du royaume... il avait été banni avec les démons, mais sans que personne ne s'en aperçoit, il s'était échappé du royaume souterrain des années plus tôt, et avait continué à pratiquer son art, cherchant à dominer le royaume en détruisant les dragons... mais son plan avait échoué par la survie de deux d'entre-eux.

Apsychos prit le commandement d'un commando de la Cavalerie, et partit le traquer dans une sombre forêt. Lorsqu'ils réussirent à le débusquer, le sorcier fut ligoté et jeté aux pattes du prince... il n'opposa que peu de résistance, car les écailles magiques du dragon lui permirent d'être protégé contre sa sombre magie. L'homme allait être jugé, et probablement condamné à mort pour ses méfaits... mais Apsychos ne le voyait pas de cet oeil, il avait d'autres projets pour lui...


-Il a tué mon père, annonça-t-il, et je réclame le droit le venger. Je le tuerais moi-même.
-Votre altesse... commença par protester son second...
-Laissez-moi !

Les soldats hésitèrent... puis finalement, ils obéirent, quittant la scène pour laisser leur prince tuer tranquillement... après-tout, ce n'était que justice. Apsychos se dirigea vers Ankamare, leva une griffe... et, à la grande surprise du sorcier, trancha les liens qui le retenait.

-Je ne vais pas te tuer, Ankamare, mais je vais dire que je l'ais fait. Ainsi, tu pourras vivre cacher ici, tranquillement, sans que personne ne vienne te chercher, et continuer à faire ce que tu voudras, ça m'est égal. Mais je veux une chose de toi, en échange : je veux que tu m'enseignes tout ce que tu sais sur la magie noire.

Apsychos passa tout le reste de la journée dans son harem, avec ses femelles. Le harem était une grande salle de forme ovale, avec une grande piscine d'eau chaude et parfumée au milieu où les femmes pouvaient passer la journée à se rafraichir. Des couchettes étaient disséminés par-ci, par-là. La pièce était très bien éclairé grâce à de nombreuses fenêtres à barreaux. Celles qu'il avait choisie la veille n'était pas si mal logis que ça... cependant, elles étaient tout-de-même enfermées dans une cage dorée, et elles devaient obéissance et soumission au seigneur-dragon. Un grand trône, représentant deux dragons portés par des humains agenouillés, était posé contre le mur du fond... c'était là qu'était installé leur maître, avachi sur le dos. Guidés par les enseignement d'Ankary, elles avaient sue le détendre. Il n'avait pas fallu bien longtemps pour les briser, et elles avaient bien compris qu'il était dans leur intérêt d'obéir... après-tout, il était finalement si rare qu'Apsychos copule avec une esclave.

En effet, ce que le dragon-serpent aimait, c'était se plonger dans leur odeur, les toucher, et qu'elles le massent. Les filles étaient éparpillés sur son corps reptilien, à différentes zones... quatre d'entre-elles s'occupaient de ses pattes, massant et léchant chaque écaille et chaque griffe au point qu'elles avaient été nettoyée de toute leur saleté, et les autres étaient allongés sur le corps du maître et massaient, léchaient un muscle en particulier pour le détendre. Ankary, elle, se trouvait près de son museau, nue, entourant son cou de ses bras. Apsychos ronronnait, et lui donnait régulièrement un coup de langue sur les zones intimes de son anatomie. Quelque-fois, les plus mal-lotis devait masser et lécher ses propres parties intimes, et il lui arrivait même, lorsqu'il était au comble de l’excitation, de réduire sa taille et de prendre violemment l'une de ses esclaves sous les yeux des autres... mais aujourd'hui, tout ce qu'il voulait, c'était détendre ses muscles endolories et calmer son stress du combat qu'il venait de mener. Il était maintenant beaucoup plus calme.

Quelqu'un frappa à la porte, mais n'osa pas entrer... il était interdit à tout autre homme que lui de voir ses esclaves. Malheur à celui qui oserait braver cet interdit, et cela serait encore pire si il osait en toucher une... elles étaient à lui, corps et âmes, à tout-jamais. Apsychos ouvrit ses yeux dorés et cessa de ronronner...


-Quoi !? Demanda-t-il d'un ton abrupt.
-Seigneur, votre invité est arrivé. Le vaisseau d'Eggman est à l'entrée de votre royaume.

A contre-coeur, Apsychos tortilla son corps et chassa ses esclaves en les bousculant... certaines furent seulement poussés en arrière, et d'autres tombèrent sur les fesses... mais toutes se mirent à quatre pattes devant lui tendis qu'il passait entre-elle pour quitter la pièce, profitant une dernière fois de leurs odeurs. Lorsque la porte furent refermés, la plupart des femmes rejoignirent les bains dans le but de se nettoyer... certaines préférèrent aller se coucher, et quelques-unes se recroquevillèrent dans un coin, choquées. Toutes avaient le regard vide et personne n'osait parler... elles se sentaient toutes si humiliées, si terrifiées. Mais comme le leur avait dit Apsychos, "vous finirez par vous habituer à moi". Au moins, il n'était... que rarement violent envers elles.

De son côté, tendis que ses vêtements se rematérialisés sur son corps, Ankary alla se mettre dans un coin pour que personne ne vienne la déranger... de toute-façon, lorsqu'elle ne leur faisait pas la leçon, les esclaves l'évitaient... et elle sortit de sa poche un petit sac en toile qu'elle observa longuement... il y avait, là-dedans, l'unique arme capable de tuer le dragon. Mais elle n'avait jamais osée l'utiliser. Apsychos avait un oeil sur tout ce qu'il se passait sur cette île, il savait tout, et il découvrait tout... c'était un miracle qu'elle ait pu conserver cela sans se faire remarquer. Et si le seigneur-dragon avait découvert ses intentions, il l'aurait tuée sans hésitation. Mais elle voyait maintenant une porte s'ouvrir devant-elle... elle voulait prendre la place d'Apsychos. Si elle donnait cette fameuse arme à Sonic et Tails pour qu'ils la mélangent à leurs armes à eux, ils pourraient le détruire pour elle... et elle, elle n'aurait cas récupérer les miettes de son royaume. Soudainement, elle disparut, se téléportant. Elle n'eut pas besoin de savoir où elle allait... simplement à penser à Sonic pour apparaitre devant lui.

Apsychos arriva sur la plage de son île, accompagnée de ses propres gardes du corps. Le vaisseau de Eggman se trouvait en vol stationnaire au-dessus de lui. Finalement, quelque-chose en sorti, et par la volonté du dragon, le champ de force s'ouvrit pour les laisser passer... mais il fut grandement déçu lorsqu'il vit devant-lui un félin noir en costume chic, accompagné par une clic de quelques robots. Apsychos avait pris une grande taille pour déjà en imposer devant son visiteur... et il regarda celui-ci avec mépris, en montrant les dents.


-Ce n'est pas toi que j'ai demandé de voir ! Grogna-t-il.

Le félin lui transmit alors ses salutations, et lui expliqua qu'il était l'émissaire d'Eggman... le docteur avait des choses plus importantes à faire que de le rencontrer. Apsychos grogna... mais il accepta la brimade, bien qu'il ne l’oublierait pas.


-Je vois, continua-t-il. Et bien, dans ce cas, tu vas transmettre ce message à ton maître : nous avons un ennemi en commun. Le hérisson met à sac chacun de ses plans, quand à moi, il m'a humilié. Je désire le tuer tout autant que lui. Avec ma magie et vos machines de guerre, je pense qu'il n'a aucune chance. Je propose donc une alliance... mais je n'en discuterais des termes exact qu'en présence d'Eggman.

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Les contrées du Chaos / Re : Confrontation [La meute de Kraks]
« le: jeudi 18 juillet 2013, 16:04:23 »
Un match nul ? Mh... si cette jeune humaine-machine était un peu plus bavarde avec le skaven et qu'elle lui avait dit cela, il aurait dit que la victoire était quand-même un peu plus grande pour elle que pour ses semblables... à elle-seule, elle avait quand-même tués trois rats de la meute, dont un chevaucheur de warg, l'un des meilleurs assassins de Kraks, et elle était responsable de la mort du reste de la meute, autrement-dit pas moins de vingt-deux hommes-rats différents. Selon le chef blanc, la victoire allait plus en direction de la Beauty et la défaite en direction de la meute... mais au fond, pour Kraks, ce n'était pas une défaite. A ses yeux, les perdants étaient ceux qui étaient morts, maintenant, ceux qui n'avaient pas été capable de se battre pour garder leur vie... oui, même ceux qui étaient morts parce qu'il les avait jetés dans les bras des fantômes, c'était pour lui leur faute, si ils étaient morts... alors que lui et Ankary, ils avaient survécus. Eux avaient gagnés... les autres avaient perdus. C'était la lois de la vie des skavens. Après-tout, ils aimaient la violence, la saleté, la cruauté... il était normale qu'ils meurent de la même façon.

Tendis qu'il marchait derrière l'humaine, Kraks en était venu à la décision qu'il ne la tuerait pas... tout-du-moins, qu'il n'essayerait pas de le faire sans être certain que cela ne le mettrait pas en danger, ou la vie de sa compagne. Le plus simple, ce serait de la tuer maintenant, temps qu'elle avait sa forme normale... il avait sa dague, et frapper dans le dos serait simple, et si "digne" du rat qu'il était... mais il avait encore besoin d'elle, alors il décida de ne pas agir. De plus, il n'était pas encore certain qu'elle n'avait pas un moyen de détecter son mouvement avant qu'il ne la poignarde. Ainsi donc, il finit par décider qu'une fois que l'aventure serait terminée, pour la survie, il la laisserait partir de son côté et ne tenterait rien contre elle... à moins que ce soit elle qui tente quelque-chose contre lui. Alors soit il fuirait, soit il se défendrait si il n'avait pas d'autre solution.

Durant leur voyage en direction de la bibliothèque, Kraks fut surpris qu'ils ne soient pas à-nouveau pris en chasse par des spectres, qu'ils aient ou non un lien avec eux... sans-doute que quelque-chose, ici, bloquait le fantôme, ou qu'il ne voulait pas attaquer à un tel endroit... ou encore, il voulait les laisser découvrir quelque-chose. Pour ce genre de détails, il en laissa la déduction à son alliée, préférant se concentrer sur sa survie et celle de sa femelle. Quand aux pièges, il se contenta de marcher dans les pas de la fille, et il les évita ainsi lui-aussi. Une fois dans la bibliothèque, Kraks jeta un regard de mépris aux rayonnages de livres... que de choses inutiles, à-peine capables d'allumer un bon feu pour faire rôtir de la viande. Le seul bon côté de cette pièce, c'était l'humidité et l'odeur de moisi... qu'un endroit merveilleux où pouvaient vivre des rats qui aimaient grignoter du papier. D'ailleurs, il était certain que cette pièce aurait été rempli de ses cousins... si ils n'avaient pas été exterminés, ou qu'ils n'avaient pas fuis le fantôme.

Kraks posa sans ménagement la rate sur une table de lecture et assista à la déformation magique de la réalité par le cristal... il ne savait pas ce qu'il voyait sous ses yeux, mais il réussit au-moins à comprendre que c'était une vision du passé, et un début d'explication sur ce qu'il s'était passé ici. Kraks assista à tout-cela, silencieux, et attendant de voir quelque-chose d'intéressant pour lui... il s'impatienta rapidement. Aussi, lorsque le fantôme du vieux moine barbu se matérialisa et les accusa de ce qu'il se passait ici, il s'emporta... encore une fois, la faute venait des autres, pas de lui.


-Ne nous remet pas la faute de tes échecs sur le dos, le mort, répondit-il avec un sourire de mépris qui dévoilait la moitié de ses dents. Nous n'avons fais qu'entrer... et visiblement, ton fantôme en a profité pour sortir. Si tu voulais que personne ne le libère, tu n'avais cas le cacher mieux que ça. Un bébé rat aurait pu rentrer ici. Bien, maintenant...

Le skaven albinos semblait avoir oublié que le temple se trouvait caché au milieu d'une montagne couverte de neige, gardait pas une horde de manticores, et qu'il était remplis de piège... mais il considérait que puisqu'il était arrivé jusqu'ici, alors il disait qu'il avait échoué. Kraks se croyait toujours plus malin et plus fort que les autres, au point même de s'en prendre à un esprit... cela risquait de lui retomber sur le coin de museau, comment le non-vivant allait-il réagir ? En tout-les-cas, il attrapa l'homme par le col de sa robe rongeait pas mes mites et le souleva, lavant les griffes de sa main libre, menaçant :

-... tu vas me dire comment on sort d'ici, ou je vais arracher le peu de peaux qu'il te reste sur les os, l'ancien.

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One Shot / Re : Il était une fois Mobius [PV]
« le: jeudi 18 juillet 2013, 15:44:31 »
Le dernier couple de dragons de l'ancien monde D'Apsychos furent vite nommés roi et reine du royaume, car même si ils n'étaient plus que deux et qu'ils étaient désormais trop vieux pour espérer pouvoir se reproduire à-nouveau, ils avaient encore assez de pouvoirs pour rendre le peuple heureux, et ils avaient encore au moins un millénaire d'espérance de vie devant-eux si leur peuple s'occupaient bien de leur nutrition. Ensemble, ils réussirent à réorganiser ce monde que la perte des dragons avait plongé dans un certain chaos, et à remettre en place l'harmonie qui permettait à leurs deux espèces de cohabiter. Ils créèrent une nouvelle société autour d'un palais d'où ils ne sortaient jamais, afin de ne pas risquer de s'affaiblir ou de contracter l'étrange maladie, et pour élever leurs petits. La paix était garantie dans le royaume par la Cavalerie Écailleuse, des chevaliers portant des armures imitant les écailles des dragons, dont le but de leur vie était la justice et la protection du couple royal. La femelle finit alors par mettre au mon deux œufs, un œuf noir et un œuf blanc... la magie leur permis de savoir à l'avance que c'était un mâle et une femelle.

Cette annonce eut pour effet de déclencher une grande fête dans le royaume... le frère et la sœur pourraient, si la nature le voulait, s'accoupler, et faire revivre la race des dragons. Les dragons n'étaient pas très féconds, et ils devenaient stériles avec l'âge... mais ils vivaient des milliers d'années, et une seule dragonne pouvait faire naître deux à six œufs en une seule portée. Ils voyaient donc un nouvel espoir en ces deux vie. Deux années après la ponte, le premier petit naquit... un dragonneau noir aux yeux d'or, le mâle... les dragons pouvaient éclore parfois à une semaine d'intervalle l'un de l'autre, et donc ils n'étaient pas inquiets... mais dès le lendemain de la naissance de leur premier petit, le royaume fut réveillé par un rugissement d'effroi sortant de leur château. Le premier né avait éventré l’œuf de sa sœur et dévoré ce qu'il avait trouvé à l'intérieur.

L'Apsychos d'aujourd'hui sentait la rage bouillir dans son sang, tendis qu'il courrait après le hérisson qui tenait le petit magicien dans ses bras. Si il n'arrivait pas à le rattraper, Sonic n'arrivait pas à le distancer... il mit ça sur le fait qu'il faisait de plus grands pas que lui, et eut l'espoir de peut-être réussir à le rattraper par la fatigue. La rage du dragon ne faisait que monter par les griffades de l'animal bleu, et par la chanson que les enfants n'arrêtaient pas de clamer "Nous l'aimons, nous le suivons ! Il va de l'avant ! Il est Sonic le sympathique ! Il est Sonic le romantique ! Cour par-ci ! Cour par-là ! Tu ne l'auras paaas !". Il l'encourageait à cracher son feu... mais Apsychos n'était pas stupide. Il se fichait de son peuple, mais il ne voulait pas détruire les belles terres sur lequel il régnait. Il préférait tenter de le dévorer, et ne cracher son feu que si il était certain de ne pas pouvoir le rattraper.

Sonic et son passager fuirent en montant sur une falaise rocheuse... l'idiot ! Apsychos allait pouvoir sauter par-dessus la montagne et les croquer au vol. C'est ce qu'il fit, et alors que le fuyard sautait, il fit de même, ouvrant grand la gueule, prêt à les attraper tout-les-deux en même-temps. Mais l'avion qui l'avait mené ici se plaça soudainement devant-eux, et les deux mobiens réussirent à entrer à l'intérieur... ça aurait été un moment où il aurait craché ses flammes, mais il réagit trop-tard : la machine de guerre s'ouvrit soudainement, et des missiles furent tirés. Il n'eut que le temps de fermer la gueule pour éviter une blessure mortelle à l'intérieur de son corps... et plusieurs des missiles le touchèrent, lui arrachant un rugissement sauvage et douloureux, tendis que la déflagration le jetait violemment sur le sol. La taille se son corps et son poids pulvérisèrent la montagne sur laquelle Sonic avait pris appuie. Apsychos resta quelques secondes assommé... mais il se releva bien vite, son corps ne présenta aucune véritable blessure, car il avait été protégé par ses solides écailles et sa magie, et poussa un rugissement de rage en regardant l'avion fuir au loin, dans le ciel... il ne pouvait plus rien faire, maintenant.

Respirant très fort, les crocs à découvert et de la fumée échappant de ses naseaux, le dragon-serpent fulminait de rage. Un gémissement, près de lui, attira son attention... Ankary avait réussie, avant d'être éjecté de l'avion, à accrocher l'un de ses fouets autour d'une main-courante... mais celui-ci s'était fait tranché lorsque la porte s'était refermé et elle était tombé vers le sol, tournant sur elle-même, incapable d'utiliser ses ailes dans une telle situation. Dans le cockpit, les trois petits personnages pourront trouver la moitié du fouet, qui aura fondu et aura laissé échapper une odeur de souffre. Ankary se releva... et fut soudainement saisit par Apsychos, qui la serra très fort, et qui la monta devant son museau.


-Tu as échouée, Ankary, lui dit-il avec un air féroce, une pure menace dans ses iris.
-Pitié, maître. Je...
-SILENCE !!! Ordonna Apsychos en la jetant violemment sur le sol.

Un tel choc aurait tué n'importe quel être normal... mais heureusement pour Ankary, elle était une démone, et ses os brisés se ressoudèrent rapidement. Apsychos baissa la tête vers elle.


-Retourne au manoir, et prépare les esclaves. J'ai besoin de me détendre... et tu n'y échapperas, pas toi non-plus !

Et, laissant sa concubine à la douloureuse réparation de ses os, il se dirigea vers le camp d'entraînement. Les enfants ne chantaient plus, ils regardaient le ciel avec une expression étrange sur le visage... pourquoi Sonic n'avait-il emmené qu'un seul d'entre-eux ? Pourquoi était-il parti en les laissant ici ? Pourquoi n'était-il pas resté pour donner une leçon au dragon ? Certains sanglotaient, et tous cherchèrent à fuir lorsqu'ils virent Apsychos arriver, mais ils se heurtèrent à un mur de chevaliers noirs.

-Ça fait mal, n'est-ce pas ? Demanda le seigneur noir d'un air sadique, lorsque votre "héros" montre qu'il n'est rien de plus qu'un couard. Il vous a tous abandonné ici, entre mes griffes, ne sauvant qu'un seul d'entre vous pour s'assurer de faire vivre son image de marque.

Le dragon devait calmer ses nerfs... et c'était les enfants qui allaient en pâtir. Tant-pis, il n'y aurait pas nouvelle recrue dans son armée... de toute-façon, en acclamant Sonic, ils avaient clairement choisis leur camp et leur destin. Il ne fallut pas très longtemps à Apsychos pour en finir avec eux-tous... durant une minute, il garda sa patte rougie de sang devant ses yeux, pensif. Ce massacre l'avait un peu calmé, il avait les idées plus claires... et maintenant qu'il n'était plus en colère, il se sentait terriblement humilié !

-Que fait-on, maintenant, mon seigneur ? Voulu savoir timidement son Grand Prêtre au nez pointu.
-Rien, grogna Apsychos. Nous ne faisons rien. Je ne vais pas attaquer le reste de ce monde pour ce maudit hérisson, j'ai assez à faire avec mon royaume. Mais je veux que l'île soit entouré d'un champ de force magique, qu'aucune machine volante ni aucun bateau ne puisse y entrer sans mon accord. Connectez ce champ de force à mon esprit, il ne s'ouvrira que si je le veux. Si ce pseudo-héros ose revenir ici, je le tuerais...
-Bien, mon roi, et il partit préparer le sort adéquate.

En effet, malgré son apparence immortalité, le dragon ne voulait risquer de s'humilier d'avantage en attaquant Sonic dans ce monde dont il ne connaissait pas grand-chose, au final... mais un énorme désir de se venger germait dans son cœur. Il songea soudain à une chose : Sonic avait également un ennemi tout aussi célèbre que lui, dans ce monde, un être puissant qui voulait surement le tuer autant que lui. L'ébauche d'une idée germa dans son cerveau... le dragon leva alors la tête vers le ciel, chargea son souffle de feu, et cracha une grosse boule verte qui monta haut, très haut... et lorsqu'elle explosa comme dans un feu d'artifice, les étincelles formèrent les mots de son invitation :


Eggman. Je souhaite de rencontrer. Viens sur mon île.

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Les contrées du Chaos / Re : Confrontation [La meute de Kraks]
« le: mardi 16 juillet 2013, 19:59:06 »
-Mais qu'est-ce que tu fais ! S'exclama Kraks en voyant le corps de sa femelle s'afécer sur le sol, assommée par celle qui se disait être son alliée, et qui pourtant venait d'assommer Ankary dans le but de lui voler le cristal noir... avait-elle elle-aussi était envoutée ? Avait-elle le désir de le posséder au point de les mettre en danger de mort ?

L'humaine ne répondit pas à sa question, elle se contenta de lui ordonner de continuer à retenir les murs... et malgré le dégoût que cela lui faisait ressentir, il se contenta d'obéir, se jurant cependant qu'un tel geste ne resterait pas impuni ! Les murs qui se rapprochaient lui faisaient subir une horrible pression, mettaient à rude épreuve chacun de ses muscles et chacun de ses os. Très vite, la fourrure déjà immonde du rat blanc fut couverte de sueur, ce qui emplit le petit espace d'une odeur acre et acide. Il avait l'impression que sa peau se froissée, il sentait ses muscles craquer comme de vieilles poutres sur le point de se briser... si l'humaine ne trouvait pas rapidement un moyen de les sortir de là, les membres d'Apsychos allaient craquer comme des allumettes, et ils allaient mourir tout-les-trois dans les plus horribles douleurs. C'est alors que la vive lumière, mélangeant en elle celle du cristal blanc et celle du cristal noir, éclaira leur petit espace...

Et Kraks fut surpris de voir à ses côtés la fameuse machine qui était responsable de tout-cela... après-tout, si elle ne les avait pas attaqué, les skavens ne se seraient pas lancés à sa poursuite et ne se seraient pas retrouvés dans ce temple. Kraks n'ignorait pas le rôle que eux-même avaient joués dans cela... mais il préférait se dire que c'était la faute des autres, pas de la sienne. Avec forces de bruits de ferrailles et de rugissement, la machine frappa le mur à plusieurs reprises et réussit à le traverser... et, une fois à l'extérieur, elle pointa son canon sur la poitrine du chef-skaven... ce serait d'une grande simplicité, en effet. Elle n'avait cas tirer dans la poitrine de Kraks pour la tuer, et laisser les murs qui se rapprochaient toujours écraser la rate évanouie... mais visiblement, leur alliance tenait toujours, car la machine reprit forme humaine sans les toucher. Kraks attrapa alors sa femelle par la peau du cou et la jeta par l'ouverture, avant d'y foncer à son tour... les murs finirent par se rassembler, manquant de peu de lui faire perdre le bout de sa queue.

Se disant que c'était le meilleur moyen de se débarrasser de ce danger, le rat avait laissé le cristal noir derrière-lui. Lorsque les murs se refermèrent sur lui, il y eut un bruit de verre brisé... et une explosion, une onde de choc noire qui jeta le rat au sol, près du corps de sa fiancée. Mais heureusement, si l'onde lézarda les murs, elle ne les blessa pas. Shaina avait due prendre trop de sa magie pour qu'il soit encore vraiment dangereux... bah, bon débarrât ! Kraks se redressa... et fit un moment face à l'humaine... ses yeux étaient rétrécis, ayant désormais la finesse de deux cure-dents.


-Alors c'était toi, dit-il doucement... la machine qui a tués les meilleurs guerriers de ma meute...

Sa voie était étrangement profonde, et il était alors difficile de comprendre comment il allait réagir... contre tout-attente, finalement, il se mit à rire. Il leva haut la tête et rit au larme, montrant ainsi que la perte de ses semblables ne l'alarmait pas du tout... du moment qu'il avait toujours sa femelle pour copuler, il pouvait donc refaire sa meute, et que l'ancienne génération soit morte lui était égale. Il trouvait en réalité amusante que sa meute se soit faite décimé par... une simple humaine, du genre de celles qu'ils violaient presque tous les soirs.

-Et bien, je te félicite ! Tu as accompli en une seule nuit ce que des années de guerres et de chasses acharnées n'ont réussies à faire... tu as détruite la meute de Kraks ! Je dois avouer que c'est la première fois qu'une simple humaine m'impressionne.

Et, sans plus de parole et plus de cérémonie, il attrapa sa femelle par le cou, la chargea sur son épaule alors qu'elle était toujours inconsciente, et suivit l'humaine-machine toujours en ayant quelques fous rires... l'esprit d'un skaven pouvait parfois vraiment être étrange.

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One Shot / Re : Il était une fois Mobius [PV]
« le: mardi 16 juillet 2013, 19:48:45 »
Apsychos ne s'était pas attendu à ce que ce vieux tas de ferrailles possède de telles armes à son bord, et se retrouva propulser vers le sol sans rien pouvoir faire. Il tourna un instant dans l'air, mais il était maintenant si énorme que le chute ne dura pas très longtemps... et, lorsqu'il s'écrasa, toute l'île en ressentit le choc. Le sol trembla et les enfants cessèrent quelques secondes de chanter... mais, voyant que Tails avait réussi à se débarrasser de ce gros serpent noir et moche qui essayait de l'écraser, ils recommencèrent avec plus d'entrain, modifiant légèrement les paroles pour parler des deux ennemis : "Coupant comme une lame, rapide comme l'éclair ! Même si tu veux le suivre, tu resteras loin derrière ! Il est Sonic l'électronic ! Il est Sonic supersonic ! Cours par-ci, cour par-là, tu ne l'auras pas !".

Apsychos se redressa rapidement, les écailles hérissés par la colère et la douleur... il observa l'avion tourner à grande vitesse dans la zone aérienne d'Amaranth. Il tira deux nouveau missiles... mais Apsychos avait la vue perçante, et c'était une faculté naturelle, non une capacité magique. Il se dressa et dansa sur place... les missiles passèrent chacun d'un côté de son corps et partirent s'écraser plus loin derrière-lui, sans lui faire le moindre mal. Le seigneur dragon noir avait peut-être sous-estimer ses adversaires... lorsqu'il avait pris le pouvoir dans son ancien royaume, il n'avait pas rencontré une telle résistance... le monde où il était né était depuis longtemps un monde en paix, où les démons avaient été chassés dans les souterrains où ils ne pouvaient plus faire de mal à personne, et la criminalité avait disparue avec eux...

En réalité, Apsychos était né dans un monde où les hommes et les dragons de son genre avaient toujours vécus en harmonie... les écailleux régnaient sur les humains, mais de façon harmonieuse où chaque espèce trouvait son compte. Les dragons étaient de nature des êtres magiques, ils pouvaient agir sur le temps et sur la nature. Ils offraient cette magie aux hommes pour que leurs terres soient fertiles, pour soigner les maladies des enfants et des bêtes. Le monde d'où il venait n'avait pas de soleil, mais temps que les dragons bénéfiques vivaient, une chaude lumière avait toujours éclairée ce monde depuis le ciel, offrant la chaleur nécessaire pour que puisse naître la vie des plantes et des animaux. Si l'eau venait à manquer, ils faisaient pleuvoir, et si la viande se faisait rare, ils rendaient les femelles fertiles pour qu'elles puissent mettre au monde deux fois plus de petits. Et, en échange, les hommes faisaient poussés, élevaient et offraient de la nourriture aux dragons, et ils protégeaient les nids. L'entente des deux espèces était parfaite et nécessaire à la survie de ce monde... jusqu'à ce que débute la fin.

La première étape de cette fin fut la mort des dragons... un étrange mal, une maladie inconnue et qui agissait trop vite pour que les médecins n'aient le temps de l'étudier et de trouver un remède, frappa les dragons. Elle était foudroyante, et celui qui la contractait mourrait en trois heures, après une période de coma. Ce mal était tellement contagieux qu'il suffisait d'un simple contact entre la peau et de la salive pour qu'un dragon la contracte... les uns après les autres, les écailleux moururent... sauf deux vieux dragons, qui s'étaient éloignés des autres pour vivre cachés dans une caverne, en solitaire... la femelle était enceinte, et ils craignaient que la maladie ne tue leurs petits. Lorsqu'ils ressortirent, ils étaient les derniers représentants de leur espèce... et le peuple humain se réjouit de les avoir avec eux, car cela signifiait que la race des dragons n'était pas encore totalement éteinte, et que leur bonne entente allait continué à vivre. De plus, la femelle portait la vie, et il se pouvait que de la naquissent des mâles et des femelles qui offriraient une chance à l'espèce de survivre... mais ce qu'ils ignoraient, c'était qu'en son ventre se trouvait un œuf blanc, et un œuf noir.

Apsychos réfléchit un instant... il ne pouvait plus se lancer la tête la première dans cette bataille, ses ennemis avaient plus de moyens qu'il l'avait cru... il ne doutait pas de pouvoir les vaincre, mais il devait d'abord faire les choses avec ruses, et il lui fallait un plan. Son esprit se connecta alors à ses guerriers... il décida qu'il lui fallait mettre Gauthier hors d'état de nuire. Ce gamin ne semblait pas en avoir encore eut l'idée, mais si il décidait de se servir de ses pouvoirs pour aider son héros, alors les difficultés seraient plus grandes pour Apsychos. Il contacta alors d'abord le prêtre changé en enfant qu'il avait envoyé pour combattre et mourir face au souriceau...


"Loup !"
"Est... est-ce vous, mon seigneur ?" demanda le membre de son Culte, grandement surpris. "C'est un si grand honneur de vous avoir dans ma tête"
"Tais-toi, idiot ! Je change mes plans : si l'enfant décide d'aider nos ennemis, ses pouvoirs pourraient me poser des problèmes. Je veux que tu le tienne sous ta coupe, et si il esquisse le moindre geste pour jeter un sort, tues-le. J'avais des projets pour lui, mais tant-pis... il pourrait s'avérer trop dangereux"

Alors qu'il avait entendu cet ordre, le prêtre se mit lentement à grandir, et à reprendre sa forme de loup adulte, ayant toujours sa significatrice oreille coupée. Ses habits prirent la forme de la robe noire des membres du Culte. Les choses ne se passait pas comme le désirait son seigneur, mais il était heureux de pouvoir se montrer au grand jour. Il attrapa alors le gamin par le cou et le souleva, le plaquant contre son torse de son bras, et se servant de son autre main pour poser la pointe de sa lance sur sa gorge.

-Surprise, gamin, fanfaronna-t-il. Mon seigneur m'a demandé de m'assurer que tu ne nous causerais pas de problème... alors je te préviens : si je vois le moindre geste, si j'ai le moindre doute que tu es sur le point d'utiliser tes pouvoirs, je te transperce la gorge !

"Ankary !" Appela ensuite mentalement Apsychos.
"Oui, mon roi ?"
"Entre dans cet avion et arrête-le !"
"Comment voulez-vous que je procède ?"
"Comme tu le désireras ! Trouve le pilote, et tues-le, si tu veux ! Mais je veux voir cette chose volante s'écraser !
"Bien, mon roi..."

Le Tornado pouvait peut-être échapper à un autre objet volant... mais pas à la magie, car celle-ci était ciblée, elle se dirigeait vers un endroit sans tenir compte de la distance ou de la vitesse... et c'est alors que, juste derrière le petit pilote, il y eut une lumière vive, et que l'ombre de la démone se leva derrière lui... Ankary s'était téléportée, et elle tenait à la main ses fouets venimeux.

-Viens ici, petit... j'ai besoin d'une nouvelle écharpe de fourrure pour cet hiver.

Ses ordres donnés, le dragon pensa alors qu'il s'était arrangé pour s'occuper des deux problèmes secondaire... maintenant, c'était à lui de s'occuper de Sonic. Apsychos, qui n'avait pas réduit sa taille exceptionnelle, partit donc à sa rencontre...

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Les contrées du Chaos / Re : Confrontation [La meute de Kraks]
« le: lundi 15 juillet 2013, 19:52:41 »
Après la course-poursuite à travers le temple... enfin, pas vraiment, car après qu'il ait sacrifié son dernier soldat, les vivants avaient été les seuls à courir, les non-vivants se contentant déjà de cette première victime. De tout-façon, si ils s'en étaient sortis vivant, Kraks l'aurait tué, afin de ne pas avoir de rivale dans le but de copuler avec d'Ankary et être le seule père de la nouvelle meute qu'il comptait former avec elle... les deux derniers skavens restèrent un instant silencieux, au bas de l'escalier, le temps de reprendre leur souffle. La femelle tenait toujours son cristal contre sa poitrine, sous les yeux suspicieux de son fiancé... il fallait absolument qu'il la force à lâcher cet objet avant qu'il ne la rende complètement folle, mais il trouva plus sage de ne pas tenter cela maintenant... il fallait qu'ils affrontent un grand danger, et pousser Ankary à se mettre en colère ne ferait que leur faire prendre plus de risques. Si il voyait que cela la mettait vraiment en danger, ou une fois qu'ils auraient quittés le temple, il détruirait cet objet, et la rate n'aurait rien à dire... de tout-façon, il avait des projets pour elle, qui ferait qu'elle n'aurait plus jamais rien à dire.

La fille se mit à parler toute-seule, et à dire des choses qui n'avaient absolument aucune signification pour les hommes-rats... était-elle en-train de devenir folle, craquait-elle sous la pression ? Si c'était le cas, alors elle ne leur était d'aucune utilité, et Kraks commençait à penser qu'il valait mieux qu'il lui fasse subir le même sort qu'aux autres dès maintenant... mais il comprit vite que son jargon scientifico-magique n'était pour elle qu'une façon de chercher un moyen de se sortir de ce pétrin, alors il accepta de l'écouter... elle voulait retourner à la bibliothèque, et visiblement, il suffisait de suivre la lumière de son diamant magique pour pouvoir la trouver. Kraks se demanda ce qui pouvait bien les aider dans une bibliothèque... mais il décida de la suivre sans poser de question, trop occupé à surveiller les alentours au cas où les fantômes de sa meute reviendraient.

Ankary, elle, alternait son regard entre son propre cristal noir et le cristal blanc de Shaina... peut-être était-ce la perverse magie de l'objet qui tenait qui la rendait aussi désireuse de ces objets brillants, car généralement cela ne lui plaisait pas, mais elle le voulait aussi. Elle était en-train de réfléchir à comment elle pourrait le récupérer... lorsqu'on son pied droit s'afféça sur le sol et qu'elle faillit tomber. Elle venait de marcher sur une pierre escamotable qui laissa entendre le bruit d'un mécanisme caché dans les murs. Kraks se retourna vers elle, les moustaches vibrantes avec inquiétude, et lui demanda :


-Qu'est-ce que tu as fait ?!

La réponse s'imposa d'elle-même : elle venait de déclencher un piège. Installé par les moines ou par le fantôme ? Ça, il ne le savait pas, mais il pencherait plutôt pour les moines qui devaient vouloir protéger cet endroit... les fantômes ne se servaient pas de pièges. En tout-cas, deux murs tombèrent violemment au-milieu du couloir, les emprisonnant dans une cellule illuminée par quatre chandelles, et qui faisant cinq mètres de long. Mais ce ne fut pas tout : de chaque côté, les murs du couloir se mirent à se rapprocher très lentement, condamnant les prisonnier à l'une des morts les plus horribles. Kraks siffla, et posa ses deux mains contre l'un des murs, tendis que son pied était sur l'autre... rassemblant toutes ses forces, il poussa. Mais si il était assez fort pour ralentir le mécanisme, il ne l'était pas pour totalement l'arrêter...

-NON ! Rugit-il. Je ne mourrais pas comme dans un piège à rat !

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One Shot / Re : Il était une fois Mobius [PV]
« le: lundi 15 juillet 2013, 19:41:03 »
Avant même que le combat épique entre le dragon magique et le hérisson super-rapide ne débute, celui-ci commençait déjà à foutre un sacré bordel dans le royaume d'Apsychos. Sur le terrain d'entraînement, pour le moment, seul trois des enfants avaient finis par prendre sur eux et avaient tués leur adversaire, poussés par un instinct de survie qu'ils ne s'étaient pas connu jusqu'à ce jour. Chaque cadavre gisait près de son assassin assis, chacun étant choqué par ce qu'il venait de faire. Les combats stoppèrent dès que l'échange d'explosion fut fait, et ce fut la débandade lorsque Sonic se montra enfin... tous les enfants jetèrent alors leurs armes et leurs boucliers et se mirent à sauter, à danser, à acclamer leur héros venu leur sauver la vie. Certains entonnèrent la chanson du générique de son dessin-anime en son honneur, et d'autres se prenaient dans les bras et dansaient, sous les regard incrédules des chevaliers noirs qui ne savaient que faire. Les enfants semblaient se moquer que le Sonic qu'ils connaissaient à travers la fiction ne ressemble pas à celui qu'ils voyaient... ils se moquaient qu'il se balade dans un avion de guerre, ou qu'il ne soit pas habillé comme celui des jeux... l'important, c'était qu'il était là, et qu'il allait les sauver ! Seul l'homme déguisé en louveteau montra clairement son inquiétude... il ne doutait pas des pouvoirs de son seigneur, mais cela risquait de le mettre en retard et de le mettre en colère.

Apsychos, lui, regardait avec colère les zones où les missiles tirés par le Tornado avaient été détruites, et d'où s'échappait maintenant une épaisse fumée. Comment osait-il toucher à SON île, ce misérable !? Il entendit le hérisson le narguer, l'insulter... tout-cela ne resterait pas impuni, et ce serait Apsychos qui se chargerait de lui. Ainsi, il montrerait sa puissance au monde de Mobius, dont les nacions unis le laisseraient désormais en paix, et plus personnes n'oserait défier son autorité... ces enfants chantant joyeusement n'auraient plus d'espoir, plus de héros, et se soumettrait à son autorité sans plus une larme. Alors il donna l'ordre à ses chevaliers de rester où ils étaient, ce serait lui qui s'occuperait de cette créature... et il sauta de sa falaise, se laissant tomber en direction de Sonic... et, tendis qu'il tombait, il commença à grandir, également. Son pouvoir le rendit plus haut que la plus haute cime des arbres lorsqu'il atterrit devant le héros bleu, faisant trembler la terre sous ses pattes. Il le regarda avec mépris et lui répondit :


-Je suis là, misérable créature. Alors c'est toi, je "grand Sonic" ? Je n'arrive pas à comprendre comment un être comme toi peut déclencher autant d'admiration... tu es pitoyable, héros de pacotilles. Je vais te montrer ce qu'il en coûte de défier un dieu, et tu ne pourras t'en prendre qu'à toi-même : si tu m'avais laissé tranquille, je ne me serais jamais attaqué au reste de ce monde et nous ne nous serions jamais rencontrés.. Il leva le museau en direction du Tornado qui repassait au-dessus d'eux, et un sourire mauvais couvrit son visage : dit-moi, où est ce bébé renard difforme dont on m'a vanté les exploits ? Fait-il la sieste à la maison, ou est-ce lui qui pilote ton avion ?

Il ne laissa pas le temps à Sonic de répondre : il fit un énorme bond et traversa le ciel en direction de l'avion de guerre... et tendis qu'il s'envolait au lieu de réduire sa taille avec la distance, il se mit à grandir, grandir et grandir encore, jusqu'à atteindre une telle taille qu'il était presque aussi long que l'île d'Amaranth elle-même. Il arriva au-niveau de l'avion et s'enroula autour de celui-ci, le serrant si fort que le métal se mit à grincer. Quelque-chose le retenait, cependant... il y avait un champ de force, ce devait être pour ça que ses flèches magiques ne l'avaient pas détruit. Mais il ne s'inquiétait pas, se demandant seulement combien de temps ce bouclier pourrait résister à la pression de son corps puissant, tendis qu'il continuait à grandir, continuant à le contracté comme un anaconda étouffe sa proie. Son visage passa devant la vitre de l'avion et son énorme œil doré se posa sur le renardeau à deux queues... il comptait affaiblir le hérisson bleu en se débarrassant déjà de son aide-terrain. Après, il ne serait que plus facile à tuer. Apsychos pensait ne rien avoir à craindre de Sonic... il avait beau être rapide, il ne pouvait pas voler.

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One Shot / Re : Il était une fois Mobius [PV]
« le: dimanche 14 juillet 2013, 15:05:55 »
Le frère du culte voué à Apsychos était un loup, et il avait donc pris l'apparence d'un louveteau pour accomplir sa mission, se servant de sa magie pour rajeunir et donc pour contraindre ce souriceau à le tuer en tant qu'enfant, et ainsi avancer d'un pas de plus vers la perversion du dragon noir... il était plus qu'honoré de pouvoir mourir pour la gloire de son seigneur. Il était juste un peu plus grand que Gauthier, le corps mince couvert d'une fourrure brune un peu mitée, visiblement pas très fort mais très rapide et agile. Il avait les yeux vairons, l'un était bleu et l'autre était marron, et l'une de ses oreilles était déchirée. Lors des épreuves ? Ou la veille, pendant qu'il se faisait capturer ? C'était possible, tout du moins c'était ce qu'il essayait de faire croire... mais cela datait en réalité d'il y a trois ans, lorsqu'il était rentré dans le Culte, il avait fait offrande de son sang en coupant son oreille. Pour le reste, il était habillé d'un pantalon en laine blanche et un tee-shirt marron déchiré, les pieds nus, et continuant à brandir sa lance en métal, gardant son bouclier en bois derrière le dos. Les ordres du Grand Prêtre étaient clairs : il devait mourir, donc il ne comptait pas s'en servir.

Gauthier attendait un coup de lance mortel de sa part... mais au lieu de ça, l'homme changé en louveteau lui donna un bon coup-de-pied dans le nez, l'envoyant valdinguer dans la boue, et posa ce même pied sur sa tête en l'y enfonçant, comme si il cherchait à le noyer. Un rire glacial et une voie étrangement adulte pour un enfant de son âge vinrent chatouiller les oreilles du souriceau :


-Quoi, c'est tout ? Et c'est toi le meilleur espoir du grand dragon ? Pouah, laisse-moi rire ! Je me demande même comment tu as pu passer les épreuves. Lorsque je t'aurais tuer, je pourrais aller fièrement rejoindre l'armée d'Apsychos et devenir l'un de ses chevaliers... je crois que je garderais ton crane comme pot-de-chambre !

Le loup se faisait passer pour un malade sanguinaire qui ne désirait que rejoindre l'armée du grand dragon noir, afin de tuer et d'assouvir ses fantasmes morbides... c'était ce qu'il était, en réalité, sauf qu'il faisait à la base déjà parti des sujets d'Apsychos. En tout-cas, il espérait qu'ainsi, le souriceau aurait moins de scrupules à prendre sa vie... et lorsqu'on tué une fois, on ne pouvait ensuite plus s'arrêter, surtout dans ce royaume où c'était encouragé. Il relâcha la tête de son adversaire tout en l'arrosant d'un bon chapeler d'injures toutes plus vulgaire les unes que les autres, allant jusqu'à insulter les parents et l'espèce du souriceau. Et en même-temps, il fit pleuvoir sur lui ses coups de lance, le frappant parfois avec la pointe, et d'autre fois avec la hampe. Le corps du petit fut vite couvert de bleus et de petites coupures douloureux, mais pas mortel. Les archers observaient la scène, mais personne ne tua personne... tous connaissaient les ordres, et ils pouvaient facilement ne pas faire passer cela pour un complot en faisant mine d'aimer voir le gamin se faire torturer et humilier par un enfant qui promettait un grand avenir, chez-eux.

Sur sa colline, Apsychos s'impatientait, tapotant le sol d'une griffe... il espérait que le gamin allait se décider à bouger, que son serviteurs jouerait assez bien son rôle pour le pousser à le tuer... mais si cela ne marchait pas, il avait toujours un plan B dans son esprit... après-tout, peu importait comment le loup mourrait, l'important était que le souriceau croit que c'était lui qui l'avait tué...


-Euh... mon seigneur...

Apsychos poussa un profond grognement et se tourna vers le prêtre... celui-ci se recroquevilla légèrement. Le dragon avait horreur qu'on interrompe pendant qu'il était en-train de réfléchir... il avait intéré à avoir une bonne excuse.

-Je... pardon de vous déranger, mon seigneur, mais un avion survole votre espace aérien.

Apsychos leva les yeux vers le ciel en montrant les dents... en effet, un avion gris, dont-il n'arrivait pas à voir les détail depuis là où il était, passait au-dessus d'eux. Cette vision rendit le dragon fort mécontent.

-Que fait-on, mon seigneur ?
-J'ai été clair : tout ceux qui entrerons dans mon royaume sans mon autorisation seront considérés comme des intrus et éliminés. Ce ciel fait parti de mon royaume. Abattez cet avion !

Le Grand Prêtre fit un signe affirmatif de la tête, puis donna l'ordre par télépathie... alors les archers décimés sur les tours de guais grossièrement contrite durant la nuit un peu partout sur l'île encochèrent leurs flèches, visèrent et tirèrent... et oui, ils attaquaient un avion avec des flèches. Mais si Apsychos préférait le style moyenâgeux aux machines... peut-être était-il tout-simple plus doué avec la magie qu'avec la technologie... il n'en était pas pour autant stupide et sans défense : les flèches étaient ensorcelés. Elle montèrent droite et ne ralentirent pas, malgré la distance, et à mi-chemin, elle se mirent à crépiter, s'enflammant d'un feu d'une lueur verte. Une visée magique poussa ces flèches à foncer droit sur les zones sensibles, comme sur les ailes ou les réacteurs. Et, au contact d'une surface solide, elles explosèrent avec la force de missiles...

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