Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Cindy et Lola Ashford

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Lorsque vous vous livrez de la sorte, vous vous attendez à de la compassion, à de la gentillesse de la part d'une personne que vous ne connaissez pas. Pour Cindy, qui n'existait même pas, avoir droit à un peu de compassion c'était déjà beaucoup. Et en plus on lui disait qu'elle était séduisante, qu'elle s'en sortirait bien seule. Elle le savait déjà au fond d'elle-même mais, elle était dépendante de Lola, elle ne pouvait pas simplement s'en aller. Elle avait pris l'habitude de la suivre, de ne pas penser par elle-même et elle ne pouvait pas résister à tout ça. Lorsque Lola faisait une connerie, c'était la connerie de Lola, lorsque Lola rendait quelqu'un triste, c'était de sa faute. En fait, le vrai problème de Cindy, c'est qu'elle n'assume rien et sa sœur assume tout à sa place.

Puis, la loueuse de barque m'a proposée de rattraper le temps perdu, sur un ton qui interdisait toute mauvaise interprétation. Mon cœur s'est littéralement emballé tandis que mon visage virait à l'écarlate. C'était la toute première fois qu'une fille tentait de m'embrasser et j'étais comme une gamine sans défense face à elle. Après un bref mouvement de recul, je me suis immobilisée, j'ai fermé les yeux et j'ai attendu. Je pouvais sentir son souffle chaud sur mes lèvres et je me disais : "Enfin ...". Enfin rien ... Lyli se retira brusquement et la seule phrase que j'ai retenue c'est cet horrible "ta sœur m'attire plus que toi". Le subir implicitement tout les jours est une chose, se le prendre en pleine tronche sans y être préparée et dans de telles conditions en est une autre.

Mais l'autre ne comptais pas me laisser le temps d'encaisser, elle enchainait maintenant sur une envie soudaine de vouloir me jeter à l'eau. Je me suis cramponnée à la barque, morte de trouille. Si je tombais c'était fini, je savais que je ne pourrais pas remonter sans aide et je n'avais aucune confiance en cette femme. Sous l'effet de la panique et de la tristesse je me suis mise à supplier en pleurant :

"Arrête ! Je ferais tout ce que tu voudras mais arrête ça ! Pitié !"

Trop tard, je me suis retrouvée à l'eau. Je cherchais désespérément à me maintenir à la surface, gesticulant dans tout les sens. Il fallait que j'agrippe le bateau, il était quelque part, pas loin. Mais rien à faire, je ne voyais rien avec toute cette eau dans les yeux. J'ai gesticulé quelques longues secondes avant de couler à pic, persuadée que j'allais crever comme ça. J'avais réussi à aspirer in-extremis un grand bol d'air avant de couler mais, je me disais que ça ne ferait que rallonger l'agonie. Foutu instinct de survie.

L'espoir revint lorsque j'ai vu la loueuse de barques plonger vers moi. Elle ne pouvait pas me laisser crever après tout, elle aurait des problèmes sinon. C'est ce que je croyais avant de constater, une fois de plus, qu'elle se foutait éperdument de ma gueule. J'aurai voulu lui crier qu'elle n'était qu'une salope, que je la haïssais mais, mon oxygène était désormais trop précieux pour ça. J'étais sur le point de crever comme j'avais toujours vécut, comme une minable. Et le pire c'est que, même si je m'en sortais par miracle j'étais persuadée de continuer à mener cette vie de merde, malgré tout. Dans ce cas, crever serait peut être mieux finalement, de toute façon je ne manquerais à personne.

Malheureusement, je n'ai eu ce genre de pensées qu'avant de manquer réellement d'air. Mes poumons se contractaient désespérément, espérant capter un peu d'air et je mourrais d'envie d'inspirer un grand coup. J'ai dû me mettre les mains devant ma bouche et mon nez pour me retenir. Le peu d'air qu'il me restait s'échappait lentement de mes poumons, le contour de mon champ de vision virait au noir. Puis ma sœur est apparue et a collée ses lèvres aux miennes avant de m’insuffler une bonne bouffée d'air. Mais c'était insuffisant, je me suis cramponnée à elle, l'entrainant vers le fond avec moi, cherchant à aspirer son air pour survivre. Je crois que l'espace d'un instant j'ai réellement voulu la tuer.

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Aller ! Je vais rattraper ma sœur ! Putain elle est loin ! Putain il fait chaud ! Putain j'ai mal aux bras ! J'en ai marre, stop ! Voici les quelques états par lesquels est passé Cindy depuis qu'elle est montée dans la barque, c'est à dire quelques secondes. Fatiguée et démotivée, je n'avais plus envie de continuer, surtout que je savais que je ne rattraperai jamais Lola, dans tout les domaines. Je me suis penchée en arrière, m'appuyant sur mes bras pour regarder le ciel en prenant une grande bouffée d'oxygène.

Dis donc t'aurais pu dire merci en partant. On t'as pas très bien élevé toi.

AAAH !!!

Sur le coup j'ai cru que j'allais avoir une crise cardiaque. En temps normal personne ne s'occupe de moi, alors quelqu'un qui vient me parler au milieu d'un lac, ça m'a fait un sacré choc. C'est un peu comme si tu passais trois mois dans le noir complet et qu'un abruti te collait tout à coup une lampe en plein dans les yeux en gueulant BOUH ! Elle en profita au passage pour réduire les ruines de mon ego à néant en me rappelant que, de toute façon, je ne la rattraperai jamais. J'ai écouté l'inconnue sans parler, pensive. Est ce que Lola se préoccupait de moi ? Bien sûr que non, je suis invisible après tout, l'éternelle seconde. Si le sport m'emballe ? J'ai l'air de m'amuser là ? Je ne suis là que parce qu'elle y est.

La jeune loueuse de bateau tapait directement là où ça faisait mal, abordant en quelques secondes tout les sujets que j'évitais ou presque. Alors, peut être à cause de la fatigue, peut être à cause de la lassitude, peut être à cause du fait que je ne la connaissait pas, j'ai dis sans réfléchir :

Je veux prendre sa place …

Quelques secondes après, j'ai réalisé ce que je venais de dire et j'ai pensé à me rattraper mais, l'inconnue avait eut droit au fond de ma pensée. Est ce que ma vie aurait été mieux sans Lola ? Oui, aucun doute. Est ce que je l'aimai vraiment ? Pas sûr. En fait, je crois que je voulais seulement sa place, prendre la première place et qu'elle se retrouve à la mienne. Oui, c'était mon seul et unique désir mais, le fossé entre nous deux était trop large pour que je la rattrape un jour. J'étais totalement jalouse de ma sœur, jalouse de son aisance, de sa beauté, de son charme, de son optimisme, de son insouciance.

Je n'ai donc pas cherché à me rattraper, au contraire, j'étais sensible au fait que quelqu'un se préoccupe enfin de moi. C'était l'occasion ou jamais de dire ce que j'avais sur le cœur, même si je ne savais pas qui elle était. Je me suis repliée sur moi-même, la tête contre mes genoux et j'ai simplement dis :

Je la déteste. Elle se sert de moi, elle sait que je ne peux pas me passer d'elle et que je l'admire. Je veux juste prendre sa place, pour exister.

Je n'ai pas bougé d'un pouce, j'attendais que l'inconnue réponde ou fasse quelque chose. J’espérais qu'elle me dise qu'elle comprenait, qu'elle me donne un conseil ou qu'elle se taise, qu'elle ne remue pas le couteau dans la plaie. Oui, pourvu qu'elle dise quelque chose, n'importe quoi, après avoir dis quelque chose d'aussi gênant, je ne voulais pas de silence ! Je n'avais plus envie de parler mais, c'était plus fort que moi :

À cause d'elle je n'ai jamais rien eu à moi ! J'avais ses anciens jouets, ses anciens vêtements, ses anciens livres d'école. Elle m'a toujours empêchée d'avoir des amis, des petits-amis, même les animaux la préfèrent. Alors oui, je veux prendre sa place, avoir tout ce qu'elle m'a volé et je veux qu'elle se retrouve à la mienne, seule.

Mon ton n'était pas triste, c'était de la colère, une colère refoulée, froide, qui s'était accumulée depuis des années. Il ne faudrait pas grand chose pour qu'elle éclate. Ou pour qu'elle soit détournée à d'autres fins.

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Comme tout les matins depuis quelques années, Cindy s'est levée en même temps que Lola, elle a mangé les mêmes saloperies végétariennes que sa sœur au petit dej' et a mis les mêmes vêtements. Sa sœur était heureuse que la petite dernière prenne exemple sur elle et la petite dernière ne comprenait toujours pas pourquoi elle était toujours totalement invisible alors qu'elle faisait exactement les mêmes choses que son encombrante sœur. Mais Cindy était de plus mauvaise humeur que d'habitude, car aujourd'hui c'était le week-end et le week-end c'est sport. Pas le footing normal que font la plupart des gens hein, un putain de parcours du combattant digne des commandos les plus bourrins de la planète. Lola portait un jogging trop petit pour elle, ce qui avait pour effet de le rendre excessivement moulant et … court. Comme sa sœur qui, de toute façon, faisait tout comme elle. À la différence près que la rouquine était la seule des deux à être gênée de s'exhiber ainsi dans la rue tout les week-end.

Tu pourrais racheter un survêtement quand même ...

Flemeuuuuuh ! Et il est très bien celui là, les garçons me disent qu'ils me va à merveille.

T'es désespérante ...

Après quelques échauffements nous sommes parties vers les bois, l'une ravie que toutes les têtes se tournent vers elle et l'autre déprimée en constatant que personne ne la voyait. Bien qu'elle aurait honte d'être aperçue dans cette tenue, ça reste mieux que d'être un fantôme.

Elle commencèrent par un petit parcours hors sentier, Lola sautant joyeusement par dessus les pierres et les troncs d'arbres, tandis que sa suiveuse faisait comme elle pouvait pour ne pas s'étaler par terre. Puis elles coupèrent à travers champs, Lola s'amusant à zigzaguer entre les animaux et à sauter par dessus les clôtures électriques. Pendant ce temps Cindy essayait de suivre en se mangeant toutes les clôtures et en se faisant courser par des troupeaux entiers. Puis elles refirent le chemin en sens inverse mais, en sprint cette fois. Lorsqu'elles arrivèrent devant le lac, Cindy supplia sa sœur :

Pitié … Stop … je vais … pas … tenir … plus de … souffle ...

La rouquine suait à grosses gouttes, haletante et totalement crevée, elle voulait juste une petite pause. La brune, elle, n'était pas du tout fatiguée et commençait à peine à suer, sautillant sur place en attendant sa sœur. Finalement elle déclara sans réfléchir :

Suit moi Cindy ! On va traverser le lac à la nage pour te refroidir !

Et Lola plongea avant que sa sœur n'ait pu lui répondre :

Mais … je sais … pas nager … bordel … attends ...

Cindy ne pouvait pas faire le tour du lac, ce dernier était tout en longueur, le contourner prendrait un temps fou et elle perdrait Lola de vue à coup sûr. Mais si elle plongeait elle savait qu'elle coulerait et qu'elle ne pourrait pas compter sur l'autre pour venir l'aider. En voyant les barques alignées le long du rivage, elle comprit comment elle allait traverser. Il ne lui vint pas immédiatement à l'esprit qu'un stand de location avec une simple inscription sur un arbre était particulièrement louche, elle était pressée et son cerveau ne répondait plus. Elle tendit les 900 yens demandés en articulant difficilement :

Une … place … s'vous plait ...

Et enfin elle se rua vers la barque pour rattraper sa sœur qui était déjà à vingt bons mètres du bord. Ramant de toutes ses forces, elle n'avait même pas remarqué qu'il n'y avait pas de gilet de sauvetage, chose pourtant obligatoire lorsqu'on loue des embarcations. Elle ne remarquait plus les détails qui auraient pu lui sauver les fesses par la suite. Elle ne pensait qu'à rattraper son inconsciente de sœur, il ne fallait pas qu'elle se fasse distancer !

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Coucou ! o/

Merci pour la validation.

Et "superREbienv'nue" serait plus juste. :3

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Les convictions du père

Lorsque vous avez des responsabilités étouffantes, lorsque vous avez passé toute votre vie à travailler dur, vous souhaitez que vos enfants aient droit à autre chose. Tel était le souhait d’Édouard Ashford, vice-président d'une grande banque Anglaise. Hors de question que ses filles connaissent les mêmes épreuves que lui, elles devaient profiter de la vie qu'il n'avait pas pu avoir. Telles étaient ses convictions, malheureusement pour lui les choses sont moins simples en réalité. L'être humain a cette fâcheuse tendance à se focaliser sur le négatif, oubliant toutes les bonnes choses qu'apportent ces épreuves de la vie. Sans en avoir conscience, c'est en voulant leur donner une belle vie qu'il l'a totalement vidée de sens. Comment penser aux choses essentielles si l'argent tombe du ciel ? Comment évoluer si aucune raison ne nous y pousse ? C'est bien là le plus gros travers des experts, surdoués dans un domaine et nuls dans les autres. Surdoué des chiffres et père aimant mais, inconscient, voila qui était Édouard Ashford.

Une mère "charmante"

Alicia Ashford était une femme très séduisante, elle savait faire baver les hommes et surtout, elle éprouvait le besoin d'attirer l'attention. Ne plus être regardée, être ignorée était la pire des choses pour elle. Lorsqu'elle est tombée enceinte de Lola, elle avait déjà 36 ans, puis deux ans plus tard ce fut le tour de Cindy. Cela ne posait aucun problème tant que les filles étaient petites mais, lorsque Lola fut plus grande son instinct de séductrice pris le pas sur son instinct de mère. Elle avait héritée de son charme, de son aisance à séduire, maintenant c'était elle qu'on regardait et non plus la vieille femme qu'Alicia était devenue. Bien que mariée, elle aimait collectionner les amants dans le dos de son mari, sauf qu'ils se détournaient systématiquement d'elle dès qu'ils rencontraient sa fille, Lola.

Lola l'artiste

Depuis qu'elle a appris à écrire, Lola ne fait quasiment que ça, écrire mais, à sa façon. Elle n'écrit pas sur des choses importantes ou profondes mais, elle sait mieux que personne comment faire passer une émotion par des mots. Elle trouve toujours la bonne phrase, le bon ton, le bon rythme et écrit des textes dénués de sens mais, envoutants. Oui, quand elle chante, quand elle danse, quand elle dort et même quand elle ne fait rien d'ailleurs, Lola envoute, Lola attire, Lola brille. À force d'éclipser tout le monde, la jeune femme se sent seule et elle ne comprends pas pourquoi les garçons sont intimidés, pourquoi les autres filles l'évitent. Donc elle fait les premiers pas, se montre séduisante mais, lorsqu'elle parvient à ses fins elle se désintéresse aussitôt de ses conquêtes et s'en va. Elle éprouve le besoin de séduire, de dominer, de consommer, puis de fuir avant de s'attacher. Son caractère ? Elle n'en a pas vraiment, il s'adapte aux personnes et peu à peu elle ne sait plus vraiment qui elle est. Tantôt brutale, tantôt douce, un jour coquine, un autre timide, elle change de caractère comme elle change de string, lorsqu'elle en porte un.

Cindy la frustrée

"Lola par ci. Lola par là. Elle est gentille ta sœur. Comment elle va ta sœur ? Ah tu es la sœur de Lola ? Tu t'appelle comment déjà toi ?" STOOOOP !!! Cindy en a marre d'entendre parler de sa sœur à longueur de journée ! Elle aimerait bien qu'on s'occupe un peu d'elle pour changer ! Elle est invisible, quand Lola est à ses côtés c'est comme si elle devenait un élément du décors. Pourtant elle n'a pas l'impression d'être repoussante, loin de là. Alors pourquoi toujours sa sœur ? POURQUOI ? À 18 ans, alors que sa sœur multiplie les aventures, Cindy est vierge et n'a jamais eut de petit ami. Elle a tenté de se rabattre sur les filles mais, pareil, toutes celles qui sont attirées par les femmes en pincent pour sa sœur ! Lorsqu'elle était désespérée, elle allait même consoler les ex de sa sœur, sauf qu'ils espéraient tous la reconquérir et voyaient Cindy comme une très bonne amie ... À l'heure d'aujourd'hui, Cindy a perdu tout espoir d'avoir un jour des relations sexuelles et se contente de ses doigts. Cindy c'est la fille gentille dont tu te rappelle lorsque tu as des ennuis et que tu oublie totalement le reste du temps. C'est une fille timide mais, prête à tout pour tenter d'exister un peu. Un tout petit peu.


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Physique

Sulfureuse, envoutante, Lola a un corps taillé pour la séduction et le sexe. Indécente, elle aime s'habiller légèrement, s'exhiber devant les autres, elle exagère chacun de ses gestes et fait semblant de "ne pas faire exprès". Des qu'un coup de vent arrive, elle se place de façon à ce que sa jupe se lève, elle le fait naturellement, sans réfléchir. Si un homme qu'elle trouve séduisant va tomber, elle s'arrange pour tomber avec lui et se retrouver dans une position osée. Elle aime se cambrer lubriquement pour montrer ses petites fesses bien rebondies et pour gonfler son opulente poitrine. Ses longs cheveux bruns descendent jusqu'à ses reins et sa démarche pleine d'assurance les fait voler derrière elle. Ses lèvres sont pulpeuses, son sourire radieux et son regard est avide, gourmand.

Ah et, elle a des yeux verts aussi !

Cindy n'a pas été gâtée par la nature à la base. Petite poitrine, fesses plates, appareil dentaire. C'était un peu le vilain petit canard de l'histoire. Elle a acheté son corps, d'opération en opération, la chirurgie esthétique lui a offert un corps semblable à celui de sa sœur. Mais, peu importe ses efforts, elle reste une pâle copie de l'original. Elle est gauche, mal à l'aise, gênée par son propre corps, son nouveau corps. Elle se trouve obscène, vulgaire et elle a bien raison quelque part. Mais tout plutôt que de rester dans l'ombre de sa sœur. Elle s'habille comme sa sœur, se coiffe comme sa sœur, essaye de se comporter comme sa sœur et surtout fini dans les mêmes aventures improbables que son inconsciente de sœur. Rousse aux yeux bleus et éternelle seconde, le parfait faire-valoir.


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Les trucs que personne ne regarde de toute façon

Nom : Ashford
Prénoms : Lola et Cindy
Age : 18 et 20 ans
Race : Filles à papa
Sexe : Imberbe  :D
Orientation sexuelle : Tout mais, surtout n'importe quoi
Signes particuliers : Boobs !  :D
Situation de départ : T'avais qu'à lire plus attentivement !


~~~~ Déjà fini ~~~~


"Il était une fois [...]"

Édouard Ashford, digne héritier d'une prestigieuse lignée de notables Anglais avait plutôt bien réussi sa vie. Il avait lentement gravit les échelons d'une grande banque Anglaise pour se hisser au poste de vice-directeur. Le seul inconvénient étant qu'il avait dû quitter sa patrie natale pour se rendre au Japon. De toute façon rien ne le retenait dans son pays d'origine. C'est au travail qu'il fit la connaissance d'une jeune secrétaire Allemande, réputée pour être la "croqueuse d'hommes" de service. Ambitieuse, elle s'occupa avec une attention particulière de son patron, ne reculant devant aucune audace pour le séduire. Puis, curieux hasard des choses, elle fut prise à son propre jeu en tombant amoureuse de cet homme dont elle voulait juste profiter à l'origine. Alicia n'est pas le genre de femmes qu'on présente à ses parents, vulgaire, provocante, exhibitionniste et plutôt stupide. Elle représente un désir d'une nuit, une friandise interdite, ce n'est pas le genre de femmes avec qui l'on souhaite passer le restant de ses jours. Et pourtant Édouard la demanda en mariage quelques mois plus tard, cette femme l'envoutait et il avait un contrôle total sur elle. C'est ainsi qu'ils profitèrent allègrement de leur jeunesse ensemble.

Puis Alicia tomba enceinte de Lola, elle ne l'avoua jamais à son mari mais, il était fort possible qu'elle ne soit pas sa fille biologique. La belle Allemande collectionnait déjà les amants à l'époque et elle ne prenait aucune précaution. Ce qu'elle ignorait en revanche c'est que son mari le savait et que ça ne le gênait pas. Édouard savait aussi depuis quelques années qu'il était stérile et que c'était probablement sa seule chance d'avoir des enfants "à lui".  Il ne dira jamais à sa femme qu'il savait et qu'il n'y avait aucune chance qu'il soit le père, ça ne ferait que créer des problèmes inutiles. Il aima Lola comme sa propre fille et pareillement pour sa sœur Cindy, qui arriva deux ans plus tard dans les mêmes conditions.

Les deux jeunes filles ont grandies dans cette grande maison, avec un père absent et une mère infidèle. Probablement nymphomane, elle invitait ses amants dans la chambre mitoyenne à celle de Lola. Et la jeune Lola ne se priva jamais d'observer ce que faisait sa mère par le trou de la serrure. Elle a d'ailleurs beaucoup appris sur le sexe de cette façon, en observant sa mère qui était un excellent modèle pour ces choses là. Alicia vieillissait et Lola commençait à ressembler à une femme. Très mature pour son age, elle séduisit l'un des amants de sa mère et eut son premier rapport à l'age de 14 ans. Petit à petit, elle s'appropria tout les amants de sa mère, qui prirent un malin plaisir à enseigner leurs "savoirs" à la nouvelle génération. La jeune fille aimait être le centre de l'attention, elle aimait aussi qu'on s'occupe d'elle. Plus que le sexe en lui-même, c'était de plaire, de séduire qui lui plaisait, de se rendre indispensable. Très vite ces soirées torrides devinrent une drogue dont elle ne pourra plus jamais se passer par la suite. Ses camarades de classes, ses profs, ses amis, l'appétit de Lola n'avait aucune limite et il faisait des victimes innocentes.

Cindy aime sa sœur mais, elle la déteste tout autant. Elle l'aime parce qu'elles ont grandies ensemble, parce qu'elle a toujours été très gentille avec elle. Mais elle a toujours vécut dans son ombre. Lola était trop étincelante pour qu'une autre femme puisse se tenir à côté d'elle. Les garçons qui l'abordaient le faisaient toujours pour en savoir plus sur Lola, jamais pour en savoir plus sur elle. Peu importe comment elle s'y prenait, elle était l'éternelle seconde, un élément du décors. Alors Cindy s'est mise dans la tête qu'elle devait devenir Lola pour exister. C'est ainsi qu'elle a entreprit de nombreuses opérations de chirurgie esthétique pour que son corps soit la copie conforme du corps de Lola. Aujourd'hui le résultat est bluffant, hormis la tête on dirait des jumelles. Mais Lola est Lola et Cindy sait que le corps ne suffi pas, elle sait parfaitement qu'elle n'arrivera jamais à la cheville de Lola niveau séduction et "langage corporel". Elle sait qu'elle est condamnée à être la seconde, le faire-valoir, la bonne copine et "celle qui peut t'arranger un coup avec sa sœur".

Aujourd'hui Cindy s'inquiète beaucoup, car sa sœur commencent à fréquenter des gens particulièrement louches. Elle sait que tout ce qui arrive à Lola lui arrivera aussi, vu qu'elle est totalement dépendante de sa grande sœur. Et surtout, elle sait que si Lola fait n'importe quoi ce sera à elle, la sage petite sœur, de réparer les dégâts.

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