Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Pages: [1]
1
Givitrius, plus qu'intrigué par la demoiselle, ne se retenait pas de montrer son intérêt pour elle. Elle qui était bien méfiante au début du voyage s’était bien adoucie à mesure que le temps passait sur le navire, et qu'elle découvrait les beautés de la mer, le charme des flots et la douceur d'un voyage sur les eaux de l'océan. Elle se montrait fascinée par leur beauté, alors que tous deux admiraient le reflet de la voûte céleste sur les vagues de l'océan. Il n'y avait rien de plus beau et de plus grandiose pour le capitaine qui était entré aux ordres d'un pirate pour sa survie, et qui s'en découvrit une passion, un amour même. Il fallait l'avouer, la vie de pirate changeait de la vie dans les rues à voler les petites bourses et prendre les pommes aux étalages. C'était une vie d'aventure, de violence et de pillage certes, mais de nombreuses et incroyables aventures. La découverte des terres, de paysages exotiques, de plaisirs insoupçonnés au-delà des mers. Il ne connaissait personne à qui cela n'avait pas plu de vivre cet instant magique lorsqu'un terre est en vue et qu'on découvre avec joie la beauté et la richesse de celle-ci.

Les quelques secondes rêveuses de Givitrius, accrocher au garde-corps, le ramenèrent à son propre passé, ses propres sentiments lorsque, dans la nuit, il voyait la lune, sa beauté et sa pureté. Cette même beauté qui l'amenait parfois vers une femme dont les traits et l'éclat lui rappelaient celle de celle que certains peuples nommaient Diane. Son regard glissa de nouveau vers Soledad qui, elle aussi semblait admirer ce spectacle, penchée en avant, ses fesses relevées pour mieux voir. Un spectacle charmant, il fallait le dire. Mais plutôt que de la brusquer, Givitrius voulait la charmer, sans la forcer à quoi que ce soit. De toute manière, rares étaient celles qui résistaient au charme de l'aventure, le charme du pirate qu'il était. Lorsqu'il lui demanda si elle était une sorcière, elle pouffa de rire, niant totalement cette possibilité. Et Givitrius la croyait, gardant son sourire charmeur et net d'intention sur son visage. Finalement, s'appuyant les fesses sur la rambarde du pont, elle déclara qu'elle était une danseuse, et même une grande danseuse, connue dans le monde.

N'importe quel autre forban, entendant ça, songeait à une rançon pour cette icône mondiale, mais il avait vite compris qu'elle n'était pas de ce monde-ci. Car s'il y avait bien une chose qu'il avait appris à son contact, c'était qu'elle ne mentait pas. Soledad était clairement une femme forte, autoritaire et d'une honnêteté claire comme le cristal. Il se disait donc que, comme elle n'était pas connue à bord de ce navire, elle ne devait être connue que dans SON monde. Givitrius acquiesça doucement, avant de dire :


« Hé bien, je vous aurais bien invité à une petite danse au clair de lune, mais vos pieds semblent en assez mauvais état pour cela... »

Il se disait qu'il allait sans doute lui donner un autre aperçu de la vie de marin, et se frotta doucement la barbe du menton. Quand enfin une idée lui traversa l'esprit, il sauta du garde-corps sur le pont et tendit la main vers Soledad, avec un sourire doux :

« Venez, il y a autre chose que j'aimerai vous faire découvrir. »

Si elle hésitait, il aurait pris l'initiative de prendre délicatement sa main, avant de l'attirer dans tous les cas en direction du pont supérieur, où se trouvaient son bras droit et le timonier. Arrivant vers ces derniers, il dit doucement :

« On va prendre le large, les amis. Je vais m'occuper de la barre quelques instants. Royal, tu vas voir si les hommes sont bien calmes en bas. Bigorne, monte à la vigie. Elle doit dormir, un peu de compagnies lui fera du bien. »

Les deux hommes acquiescèrent. Le grand bien bâti à la peau mate descendit doucement sur le pont avant de disparaître dans les profondeurs du bâtiment, rejoignant l'équipage. Le timonier, quant à lui, fonça vers le garde-corps voisin et commença à monter en haut de la vigie. Givitrius prit la barre, puis, se référant aux étoiles et à la boussole, changea doucement de cap. Après quelques secondes, s'assurant qu'il avait le bon cap, il se tourna vers Soledad et lui fit signe de venir près de lui :

« Que diriez-vous de prendre la barre et de nous conduire vous-même à un endroit de rêve ? Vous allez voir, ça sera facile. »

Il restait là, prêt à lâcher la barre lorsqu'elle prendrait l'initiative. Il savait que peu d'hommes et de femmes avaient eu l'occasion de prendre la barre sur un navire si grand, que c'était un honneur et, en même temps, un plaisir. Comme prendre le contrôle d'une vie entière entre ses mains. Alors qu'elle prenait en main la chose, il restait derrière elle, une main assurant les directions, car la barre n'était pas ce qu'il y avait de plus simple à diriger. Il murmurait doucement à l'oreille de la demoiselle :

« Essayez de sentir le bateau vibrer dans vos doigts, d'entendre le bruit du bois grinçant dans votre coeur, et le son de la mer résonner dans votre tête. Vous allez voir, c'est... magique. »

Il restait là, observant l'horizon, ses mains touchant le bois de la barre et la hanche de Soledad, comme pour assurer les deux dans leur première fois respective. C'était la première fois qu'une femme touchait la barre, et sans doute était-ce la première fois que Soledad guidait un aussi grand navire. Il voulait être sûr que cette expérience reste gravée dans la mémoire de la demoiselle qui pour le moment s'en sortait bien.

2
Lorsqu'il entrouvrit la porte, le capitaine du Boléro Bleu s'amusa de voir que la demoiselle avait les cheveux totalement ébouriffés, et le regard encore légèrement endormi. Elle n'avait pas craint d'être surprise dans son sommeil, c'était un progrès. Et au moins, les vagues ne semblaient pas la gêner outre mesure. Certaines personnes avaient vite fait d'avoir le mal de mer une fois à bord d'un navire, et ceux qui résistaient étaient malade dès qu'ils se réveillaient. Mais elle semblait supporter la chose plus facilement que beaucoup d'autres. Cela était un plaisir pour Givitrius, d'autant qu'il n'aimait pas tellement ramasser le vomi dans sa propre cabine.

Elle sortit doucement, scrutant les alentours, constatant qu'il n'y avait de présent que deux personnes outrent elle-même et son hôte. Le grand et fort bras droit, à la peau mâte, observait la demoiselle de manière indicible, sans montrer le moindre intérêt réel pour elle, tandis que le timonier, sourire aux lèvres, au même titre que son capitaine, sifflait en direction de la demoiselle, avant de s'adresser à son supérieur de manière complice. Givitrius la laisse se dégourdir les jambes quelques minutes, remarquant sa démarche étrange. Haussant un sourcil, il se rappelait qu'elle avait les pieds brûlés par le sable de l'île où elle était se trouvait quelque temps auparavant.

Givitrius la laisse profiter du lieu, avant de retourner dans sa cabine, prendre une chaise et l'amener jusqu'à la demoiselle. Il la posa sur le pont, le calme de la mer la laissant ainsi, immobile. En temps normal, les chaises étaient attachées au sol par des cordages, pour éviter qu'elles ne bougent durant les tempêtes. Mais avec le calme plat qui régnait alors, c'était inutile, voire superflu. Il fit un léger sourire à la demoiselle, avant de s'approcher du cordage permettant de rejoindre les hauteurs du grand mât, s'installa sur le garde-corps en bois en observant la femme.


« Alors ? Ce séjour en mer vous sied-il, mademoiselle ? Mis à part la mésaventure de ce matin, j'entends bien. »

Il attendit la réponse, avant d'observer la mer. Avec le calme qui régnait, la lune se reflétait dans l'immensité bleue, ses rayons éclairant parfaitement le ciel étoilé, sans pour autant cacher les petits astres brillants. Il fit signe d'approcher et montra le fond de l'océan : les petits points blancs se reflétaient dans la mer d'huile, donnant la sensation que quelque chose les regardait au fond de l'eau, comme des milliers d'yeux insistants. Sortit de nulle part, il demanda à la demoiselle :

« Votre présence ici est un grand mystère pour moi, Soledad. Vraiment. L'île où nous sommes allés était déserte, aucun signe de naufrage aux environs et, surtout, elle se trouve loin de toute route maritime. J'ai du mal encore à saisir comment vous êtes arrivées là, j'en viendrai même à penser que vous êtes magicienne, ou une sorcière. »

Il se pencha vers elle, gardant ce sourire étrange sur les lèvres, ses yeux la regardant comme s'il tentait de l'hypnotiser, les yeux légèrement entre-ouvert, sa main toujours accrochée au cordage, l'autre main posée sur la rambarde. Le vent faisait légèrement flotter les breloques attachées à son manteau, cliquetant au gré du souffle doux de la soirée.

« Dîtes-moi, Soledad, qui êtes vous ? »

3
L'équipage du Boléro Bleu est connu dans le Nexus pour être un équipage honorable (autant qu'un pirate peut l'être) et évitant de jouer avec les règles imposés par son capitaine, Givitrius Baltazar. Les règles du navire sont stricts, et tout contrevenant se verrait jeté par dessus bord, ou tiré une balle dans la tête sans autre forme de procés. Cependant, les gains et les aventures que vivent les hommes suffisent à tenir tout le monde à la baguette, ainsi que des officiers compétents et loyaux envers le capitaine. Cette ordre établis au sein du bâtiment aux voiles bleus font de ce navire l'un des seuls navires de pirates où une femme peut monter à bord et espérer ressortir sans trop de dommages. Mais cela n'arrive uniquement que lorsque le capitaine ou un autre officier se trouve à bord.

La majorité des membres de l'équipage restent à bord lors de simples escales d'achat/vente. Une partie d'entre eux vont chercher des provisions et du bois pour réparer le navire, pendant que les officiers et membres importants de l'équipage profite de la terre ferme pour se promener, s'amuser et se requinquer avant de retourner en mer. De ce fait, le navire est alors vide de tout responsable réfléchis. C'est dans ces moments que l'équipage en profite pour s'amuser avec quelques catins, ou si celles-ci sont trop occupés, avec la première demoiselle venue, consentante ou non.

L'un d'entre eux a d'ailleurs fais une prise on ne plus sympathique : alors qu'il se promenait tranquillement dans les quartiers, ayant fais le mur sans que personne ne le remarque, il tomba sur une demoiselle enseulée et très charmante. L'occasion était trop belle pour lui pour la laisser passer. Il la suivit jusqu'à ce qu'il juge le chemin vers le port suffisament cours et attrappa la jeune fille, l'empêchant de bouger ou de parler. Sa force lui permettait de l'entraver sans problème, jusqu'à arriver au navire, où il entra rapidement et amena la demoiselle dans la cale, là où le reste de l'équipage pouvait se reposer. Ayant apperçu leur collègue avec le jeune fille dans les bras, il ne leur fallut pas longtemps avant de prendre la décision de descendre avec lui dans la cale.

Comme des zombies affamés, l'équipage suivait la chaire fraîche qui fut ammené jusqu'à un des poteaux tenant la cale, et fut attachée rapidement par les poignets et mes chevilles. Le moment effrayant pour la demoiselle était un des moments favoris pour les membres de l'équipage. Voir la fille se débattre, vouloir s'éloigner de ses aggresseurs, c'était un plaisir pour eux, avant d'attaquer le plat de résistance. Chacun y allait de son commentaire, s'amusant de la beauté de la petite demoiselle. Caressant sa peau, ses joues, son décoletté, s'attardant sur ses formes généreuse, l'équipage entier touchait le corps de la demoiselle sans se retenir. Au bout de quelques minutes à profiter simplement de la peau de la demoiselle, l'un des membres de l'équipage descendit son décoletté sous les yeux admiratifs de l'équipage. Des petits tétons percés et des percings sertis de joyaux, c'était le jackpot pour eux : une fois leur désir assouvis, piquer les petites pierres précieuses était un bonus non négligeable.

Certains avaient déjà sortis leur membre et entreprit de jouer avec, en regardant certains jouer avec la demoiselle. Pour le moment, seuls les mains avaient touchés la demoiselle. Elle était en mauvaise posture, et l'un des membres de l'équipage approchant, son goudin tendu en main, n'annonçait rien de bien agréable pour la jeune fille qui ne pouvait que crier son désespoir. Mais si on pouvait l'entendre sur le pont du navire, il aurait été difficile pour quiconque à terre de l'entendre crier.

4
La belle demoiselle se laissait approchée, peut-être sans savoir, alors qu'elle parlait de son pays natal. C'était un pays où vivaient les pirates à l'époque de son âge d'or. Il est resté riche, mais les paroles de l'Andalouse laissaient songer qu'il n'y avait plus autant de pirates qu'avant. Elle commença à parler des traditions lorsqu'elle s'interrompit en regardant la main du capitaine se poser sur son épaule. Dans un sursaut, elle écarta la main, ce qui n'enleva pas pour autant le sourire au pirate qui en fit un sourire plus grand encore : elle n'était pas du genre à se laisser séduire facilement, de toute évidence. C'était un défi encore plus grand pour Givitrius.

« Que faites-vous ? »

Ses yeux montraient sa méfiance. Le capitaine du Boléro Bleu lui souriait toujours, écartant ses mains de façon nette, les montrant comme un voleur prouvait son innocence. Un petit rire échappa de ses lèvres alors qu'il répondait :

« Je voulais vous détendre, vous mettre à l'aise. Désolé si je vous ai brusqué, chère demoiselle. On me connait pour mes massages dans tout le port du Nexus et environ. Je me disais que je pouvais vous en faire profiter. Mais je comprends que vous soyez encore choquée de ce qui s'est passé. »

Il se leva hors du lit et s'éloigna avant d'aller vers la porte. Il avait une bonne technique avec les demoiselles comme celle-ci : elle avait beau se méfiait, il lui avait évité un triste sort aux mains de ses hommes. Il voulait la faire se sentir redevable, ou tout du moins coupable de se refuser à lui, surtout après qu'il se soit montré courtois et agréable avec elle. Il ouvrit doucement la porte en se tournant vers elle, tenant une clé dans ses mains.

« Je vais vous laisser profiter du confort de ma chambre. Je fermerai à clé pour éviter qu'un imbécile tente de vous importuner en douce. Rassurez-vous. Je reviendrai un peu plus tard, voire si tout est à votre convenance. »

Aussitôt sorti, le capitaine du navire ferma la porte à clé, mettant celle-ci dans sa poche. La plupart des matelots, sentant leur chef de bonne humeur, n'hésitèrent pas à le charrier bruyamment :

« Alors chef, elle vous a jeté ?

- Vous en faites pas, on arrivera vite au port où vous pourrez vous faire plaisir avec quelques catins dont vous raffolez !

- Cessez vos sornettes et continuez votre travail, bandes de bois sans soif ! Et que ça saute ! »



---- QUELQUES HEURES PLUS TARD ----


Il faisait bien nuit, en pleine mer, et le vent soufflait tranquillement. Pas un signe de nuage. Seul debout, le timonier, le second du capitaine et Givitrius veillaient à la tranquillité des matelots qui dormaient comme des biens heureux. Tapant sur l'épaule de Kibs, sont bras droits et fidèle lieutenant, le capitaine déclara :

« La lune est étincelante, ce soir. Pas un nuage, ni un pet de vent contraire. Je vais aller voir la petite souris et lui proposer de sortir un peu de son trou, le temps que les rufians dorment. Je te charge de la surveillance. »

Le capitaine arriva jusqu'à sa cabine où il toqua à la porte, déclara :

« Mademoiselle ? C'est Givitrius. Je vais rentrer. »

Il lui laissa le temps d'éviter de se retrouver dans une tenue gênante, puis insérera la clé dans la serrure pour ensuite ouvrir la porte, restant dans l'embrasure. Son petit sourire aux lèvres, il déclara à l'andalouse :

« L'équipage dort à point fermé. Et le temps semble clément avec nous. Vous voulez prendre un peu l'air ? Il y a une belle lune brillante ce soir, on peut l'admirer sans retenue. »

Il se décala un peu pour laisser la demoiselle passer, restant dans ses pas, derrière elle, la laissant s'épanouir au gré de l'envie, le pont étant bien grand et le navire lui-même suffisamment spacieux pour qu'elle trouve une place où se dégourdir les jambes.

5
Prélude / Re : L'appel de l'aventure n'attends pas ! (Marinisés !)
« le: mercredi 22 mai 2013, 16:42:07 »
Merci à tous les deux ! :)

6
Demande de revalidation de la fiche, devenu une légion :) Merci !

7
Givitrius était satisfait de voir que la demoiselle se détendait. Elle ne semblez cependant pas connaître les différents noms que Givitrius lui donnait. De toute évidence, la pauvre enfant devait être amnésique. C'était la seule explication logique pour le pirate qui, bien qu'il croyait en la magie, n'imaginait pas un autre monde. Peut-être même venait-elle de contrée plus lointaine, transportée au hasard des flots ? En tout les cas, elle prit rapidement le verre ainsi que quelques fruits. Elle mangea la banane en poussant un gémissement de satisfaction qui fit sourire un peu plus le capitaine du navire. Elle était bel et bien affamée. Heureusement pour elle, Givitrius n'aimait pas que les femmes meurent de faim dans une cale ou tout autre.

Après qu'il lui ait observé les pieds, il la regarda, remarquant les petites joues roses de l'hispanique. Son charme naturel marchait, comme à son habitude. Comme il n'aimait pas forcer les femmes, il préférait les séduire. Certaines restaient à bord du navire quelque temps, même après avoir débarqué, jusqu'à ce que Givitrius juge qu'il fut trop dangereux pour elles de rester à bord. Le capitaine se leva et s'installa à côté d'elle, avec une certaine proximité, sans la bousculer pour autant, l'observant toujours :


« Soledad... c'est un nom magnifique pour une jeune fleur des îles comme vous. »

Elle sembla partir dans ses pensées, soupirant par deux fois avant de s'adresser à lui. Elle lui avoua qu'elle n'imaginait pas que les pirates existaient toujours. Givitrius fit une mine surprise, avant de lui répondre :

« Pourtant, nous sommes encore nombreux à voguer sur les mers. Nous sommes même régulièrement attaqués par les navires de guerre du Nexus. Si vous avez oublié notre existence, je peux vous affirmer qu'il n'en est rien de la couronne qui tente désespérément de nous voir couler par le fond. Mais rassurez-vous : nous voguons actuellement sur des routes neutres, rarement surveillées. Aucune chance que notre navire subisse une attaque. »

Il prit lui-même une pomme dans laquelle il croqua. Les fruits n'étaient pas forcement frais, mais le sucré et les vitamines restaient préservés par un procédé magique, seul moyen connu de conserver les aliments en pleine mer, sans avoir la technologie de Tekhos. Et puis, la magie avait d'autres avantages, surtout sur un navire pirate et contre des armadas de bâtiments blindées, dignes de la technologie du pays. En tous les cas, la préservation de la nourriture était la première utilisation de la magie en pleine mer, ce qui faisait que les fruits étaient bons, malgré le temps passé en mer.

« Mais si vous ne connaissez pas le continent Terranide ou le Nexus, de quelle contrée venez-vous ? Les mers réservent encore des surprises, peut-être pourrez-vous me parler de votre pays. Est-ce un royaume prospère ? Riche ? »

Givitrius était un pirate, après tout. L'or et les femmes étaient ce qui l'intéressait le plus. Actuellement, il avait la demoiselle dans sa chambre, dans son lit, et s'il pouvait en apprendre sur l'endroit d'où elle venait, cela serait un avantage pour le forban qui aurait, par delà les mers, un territoire à lui. En tout cas, c'était un moyen de faire la conversation. En même temps qu'il lui parlait, il passait sa main dans les cheveux de la demoiselle, la fixant droit dans ses magnifiques yeux, son autre main derrière elle pour s'approcher davantage et la passer sur son épaule une fois qu'il se serait bien rapproché d'elle.

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Ville-Etat de Nexus / Une nouvelle demoiselle à bord ! [PV Castel R]
« le: lundi 22 avril 2013, 13:38:16 »
« Aller, tas de boit-sans-soif ! Assez cuver votre alcool ! On aborde, on récolte, on pille et on met à sac cette coque de noix ! Je veux du butin cette fois-ci, ou vous allez tous boire les fonds marins à grande louche ! »

Nous avions levé le pavillon noir, fonçant vive allure, les voiles gonflés. Je regardai les hommes s'exciter à l'idée d'arriver sur le point du navire marchand, apparemment du Nexus. C'était souvent le genre de navire légèrement gardé, mais pas assez pour tenir face à mon équipage. La raison pour laquelle nous foncions droit dans leur direction. En plus de la nourriture, il pouvait parfois y avoir de quoi s'offrir de nouveaux plaisirs une fois de retour au port. Le timonier tenait le cap en direction du navire qui au loin avait ouvert toutes ses voiles pour profiter du vent pour nous tenir à distance. Malheureusement pour eux, nous étions plus rapides et nous les rattrapions sans grand mal. Le navire se plaça à bâbord, alors que les hommes brayaient leur envie de piller ce navire.

« Allez, sales chiens de mer ! Apportez-moi les trésors de ce navire ! Tuer tous ceux qui se mettraient sur votre route ! »

Je me tournai vers mon second et lui dis, en souriant :

« Va avec. Assure-toi qu'ils ne touchent pas aux femmes non consentantes. Et apporte-moi la plus belle de toutes celles que tu pourras trouver. J'ai envie d'un peu de compagnies. »

Je regardai les hommes foncer sur le navire, mon bras droit, un grand homme noir bien battit, les accompagnant pour les assister au combat, et surtout s'assurer de la bonne tenue de l'équipage. Arrivés sur le navire, mes hommes rencontrèrent une résistance de la part des gardes, mais les civils et les marchands n'en montrèrent que très peu. Rapidement, le navire était maîtrisé. Satisfait, je m'en retournai dans ma cabine, entendant un tire, quelques cris, puis plus rien. Assurément, il ne devait pas y avoir de rébellion de la part de l'équipage sabordé, mais sans doute de l'un de mes hommes. Je haussai les épaules et passai dans mes quartiers privés. Je pris dans la réserve du vin de groseille et deux coupe en or travaillé et orné d'un diamant chacun, les posant sur la table. La cabine contenait un bureau avec une carte maritime, un grand lit deux places en bois brut, une table avec une coupe de fruits, la bouteille et les deux coupes, trois chaises autour, et deux grandes armoires contenant vêtements, livres et accommodations. Le cadre était généralement idéal pour plaire aux demoiselles qui y entraient.

J'attendis quelques instants, rangeant quelques livres posés sur le bureau, lorsque la porte de ma cabine s'ouvrit. Je ne regardai pas dans la direction alors que mon bras droit m'annonçait :


« Voici la demoiselle que vous avez demandée, capitaine. Je tiens à vous dire que nous avons perdu trois hommes dans la bataille et un autre après celle-ci.

- Faîtes les funérailles qu'il se doit à ceux qui sont morts au combat. Pour le dernier, je me doute de la raison de sa mort : vous dégagez une odeur de poudre d'ici, Mr Kibs. Jetez-le par-dessus bord : ce rat de cale ne mérite pas de voir son âme offerte aux dieux. Qu'il rejoigne les poissons. »


L'homme grogna, confirmant qu'il allait accomplir sa tâche, avant de sortir en fermant la porte. Je finis de ranger les livres avant de me tourner vers la demoiselle en souriant. Elle était très jolie, avec sa belle robe, ses longs cheveux bruns et ses bijoux ornant son corps :

« Bienvenu à bord du Boléro Bleu, mademoiselle. Soyez rassuré : en ce lieu, il vous arriver nul mal. Tout du moins, si vous restez courtoise et polie avec votre hôte. Inutile de vous dire que toute tentative de fuite serait stupide et dangereuse, en l'état. »

Je m'approchai de la table, prenant la bouteille que j'ouvris et dont je versai le contenu dans les deux coupes. Je tendis l'une d'entre elles à la demoiselle, toujours le sourire aux lèvres :

« Cela fait longtemps que je n'avais point eu aussi plaisante compagnie. J'espère que vous ne voyez pas d'inconvénient à discuter avec un pirate, très chère. Quel est votre nom, délicieuse enfant ? »

9
La demoiselle était restée passive, tout le long où je m'étais chargé de remettre mon équipage à sa place. Lorsque je l'amenais à ma cabine, elle ne se montra pas effrayée, ni choquée, mais au contraire, elle semblait être un peu rassurée. De même, le fait que je retire certaines de ses affaires la rassura davantage. Elle était toujours méfiante à mon égard. Rien de plus normal, face à un pirate. Nous voguions sous pavillon noir, mes camarades étaient des forbans de pure race, et mis à part quelques-uns, tous présentaient le désagréable visage d'un homme ne prenant pas soin de lui. Elle avait dû comprendre sur quel bâtiment elle se trouvait, donc même face au capitaine, elle se gardait de toute imprudence. Je m'installais près d'elle, soupirant en me voyant rester hors du lit. Elle devait avoir alors compris que je n'avais aucune mauvaise intention à son égard. Après tout, si j'avais eu l'envie, vu sa frêle carrure, j'aurais pu aisément profiter d'elle. Mon sourire était toujours là, pour la rassurer, alors qu'elle me répondait, d'abord dans une langue étrange qu'elle avait utilisée une fois à bord, puis dans une langue que je comprenais.

Elle parla de magie. Cela ne m'étonnait qu'à moitié. Elle sembla triste, alors qu'elle fixait le sol. Je plissai les lèvres : amnésique, peut-être ? Elle devait avoir été une esclave en route pour un port où elle aurait été revendue, mais le navire devait avoir fait naufrage non loin. C'était sans doute cela, l'explication la plus plausible. Je ne croyais qu'à moitié à ces histoires de magie, bien que je doive reconnaître l'existence de créatures légendaires, tels les sirènes, les hydres des mers et autres monstres de la nature. Elle me demanda à elle se trouvait, je repris mon sourire rassurant  et déclara :


« Vous êtes à bord du Boléro Bleu, fier navire voguant sous pavillon noir. Nous voguons actuellement... hum. »

Je me levai et me dirigeai vers ma carte maritime, cherchant notre emplacement approximatif. Après un rapide silence dû à plusieurs calculs, je m'en retournai à ma place en continuant :

« À quelques mille des côtes Terranide. Nous allons au port de Kartogua, à quelques lieux de la ville-état de Nexus. »

J'ignorai encore ce qu'il allait se passer une fois sur place. Après tout, j'ignorai même si elle n’était pas d'un autre territoire. Je me tournai vers une coupe de fruits, la lui montrant :

« Vous pouvez vous régaler avec ces quelques fruits. Nous n'avons malheureusement pas d'eau, mais nous avons un peu de vin, cela vous désaltérera sans trop vous faire monter les folies à l'esprit. »

Je me levai et prit une coupe avec une bouteille de ma réserve personnelle, normalement utilisée lorsque j'accueille des femmes à bord, pour les courtiser et profiter de la nuit en leur compagnie. Je tendis la coupe et déboucher la bouteille de vin, remplissant son verre.

« Pour votre sécurité, vous allez sans doute rester dans mes quartiers jusqu'à ce que nous arrivions. Cela prendra sans doute pas mal de temps, sans doute une semaine, voire deux. Je pourrai vous proposer de sortir en ma compagnie la nuit venue, mais sinon, cela serait risquer de vous montrer à mes hommes. »

Je constatai qu'elle avait les pieds abîmés par la plage de sable fin, sans doute. Je me mis à genou devant elle, prit l'un de ses pieds et les observa quelques secondes :

« Ma pauvre, vous devez avoir souffert longtemps sur cette plage, toute seule. Mais rassurez-vous : Givitrius va s'occuper de votre confort. Et vous, quelle est votre nom, mademoiselle ? »

10
Prélude / L'appel de l'aventure n'attends pas ! (Marinisés !)
« le: mercredi 27 février 2013, 22:55:40 »
Le Boléro Bleu

Il est des légendes qui existent par delà les côtes du Nexus, dépassant le cap des Trois Têtes, dévalant les falaises de glaces Terranides et subjuguant l'immensité des mers de Terra. Parmi ces légendes existerait un équipage de forbans, d'assassins et de voleurs, traquant les richesses de l'océan à bord d'un immense navire aux voiles bleus, arborant un immense pavillon noir. C'est ainsi qu'est décrit l'équipage du Boléro Bleu.

Le Navire

Le Boléro Bleu est un trois-mâts, fleuron du savoir-faire nexusien. L'immenses bâtiments est en bois d'artobos, un arbre dit être magique, capable de traverser la mer sans encombre, et est poussé par le vent pas d'immenses voiles bleus azuré. À première vue, le navire ne semble pas être exceptionnel, mais cela serait s'y tromper : pouvant accueillir pas moins d'une centaine d'hommes, une grande quantité de trésors et parcourir les mers à au moins 25 noeuds (environ 46 km/h) avec un chargement léger, il fait parties des navires les plus rapides venus des chantiers navals du Nexus. Il ne rivalise pas avec les navires tekhosien, mais pour autant, jamais navire plus rapide n'avait quitté le port de la Ville-Etat. Armé de plus de 20 canons pour chaque bord et d'un canon avant, le Boléro Bleu est armé et dangereux. Les réserves de poudre, protégée de l'humidité par procédé magique, garantissent une capacité de tir exceptionnelle pour un simple trois mâts. Ajoutons qu'en plus de la soute où dors normalement l'équipage, le Boléro Bleu dispose de quatre cabines sur le pont : la plus grande sert bien entendu au capitaine, s'en suit la cabine du second officier, celle du maître d'équipage et d'une cabine pour les otages prestigieux, comme les lords, diplomates et autres personnalités importantes pouvant rapporter une certaine somme une fois vendue comme esclave.

L'équipage n'a rien à envier aux navires-pirate concurrents : près de quatre-vingts hommes, tueurs de sang-froid et voleurs, recruté ça et là durant les pillages ou lors des attaques, il s'agit d'un équipage violent, mais maintenu sous contrôle par un capitaine strict, avec un grand sens moral (pour un pirate). Généralement, l'équipage tâche de préserver le bâtiment intact, propre et entretient les armes et munitions. Autrement, ils s'occupent durant les grandes traversées par des jeux de dés et des discussions d'ivrognes. Quelques règles à bord permettent de maintenir l'ordre au sein de cet équipage :

  • 1. Lors de pillages, seuls les hommes armés peuvent être exécutés.
  • 2. Aucune femme et aucun enfant ne peuvent être forcés à monter à bord, à moins que le capitaine ne le demande. Aucune femme n'a le droit de monter à bord, à moins que celle-ci en ait présenté le réel désir, en sachant le traitement qui lui sera potentiellement infligé par les membres d'équipages.
  • 3. Lors de pillages, le capitaine est le premier à disposer de la part du butin. Viennent ensuite le second et le maître d'équipage. Le reste du butin sera attribué au reste de l'équipage par le second ou à défaut, par le maître d'équipage. Chaque homme recevra sa part en fonction de sa participation au pillage.
  • 4. Tout contrevenant aux règles ci-dessus sera : exécuté sur le champ et jeté à la mer ; abandonné sur une île déserte avec un simple pistolet à silex et une seule munition ; mis au fer. Le choix de la punition reviendra au capitaine ou à défaut, au second.


Givitrius Baltazar
Capitaine du Boléro Bleu


Âge : 34 ans
Sexe : Homme
Race : Humain
Orientation : Bisexuel
Expérience : nombreuses

Description physique :
Givitrius est à l'âge où un homme est généralement le plus beau. Et vu ce à quoi il ressemblait plus jeune, on peut dire qu'il a tout pour attirer les regards, ne serait-ce que cela. Ses cheveux courts noirs et sa barbiche noir son accentués par une barbe de trois jours qui lui donne un côté légèrement sauvage. On peut dire qu'il ressemble bien à un boucanier, en ajoutant les cernes autour de ses yeux et des boucles d'oreilles dorées à chacune des oreilles. Ses pupilles grises lui donnent un air mystérieux et malicieux, bien que son sourire charmeur rattrape souvent cette impression.
Giv' adore les habits bien larges, bien amples, et surtout typés de la renaissance, telle que les chemises à jabot, bien qu'il n'en porte qu'une fois à terre, gardant une chemise de boucanier classique lorsqu'il est à bord du navire. Par-dessus sa chemise, on peut le voir se vêtir d'une veste à épaulettes qui symbolise son rang de capitaine. Il porte généralement un pantalon en tissu léger, noir de préférence, et une ceinture en cuir dont il se sert pour mater les membres de son équipage qui se montrerait récalcitrant. Il aime surtout les bottes de cuir à lacet, capable de résister aux assauts du temps. À sa ceinture se trouvent un sabre courbé, une dague courte et un pistolet à silex, classique, mais efficace.
Il porte un tatouage sur l'épaule droite, représentant son ancienne appartenance à un groupe de voleur connu. Il a fait modifier ce tatouage par la suite afin de dissimuler son passé. À présent, son tatouage représente un aigle avec une bourse à l'intérieur du ventre. Il porte aussi quelques cicatrices dans le dos, dû à ses séjours réguliers au trou.

Description morale :
Givitrius est un homme honnête, malgré son statut de pirate : il tient toujours parole, respecte ses hommes et aime que les règles à bord de son navire soient appliquées par tous à bord du navire. Il est plutôt sympathique, lorsqu'on le regarde : un sourire charmeur, une attitude désinvolte, assez libérée dans ses paroles, il ne se laisse pas facilement défaire, son moral restant au beau fixe en quasi-permanence. C'est un gai luron, un dragueur invétéré, ayant pour réputation, dans certains ports, d'avoir eu dans son lit autant de femmes qu'il a reçu de râteaux. Il aime aussi beaucoup l'alcool de miel et supporte assez mal le rhume, raison pour laquelle il dispose de sa réserve personnelle à bord : plutôt que de boire dans les réserves du navire, il garde des bouteilles d'hydronings et d'hydromels de côté lors des départs, dans sa cabine.
En temps de crise, il se révèle être un meneur d'hommes hors pair : prenant rapidement des décisions dans les cas désespérés, remettant au pas les plus rebelles en un claquement de ceinture, sa voix grave et douce se change en un hurlement autoritaire, capable d'être entendu même lorsque le tonnerre gronde. C'est aussi quelqu'un pour qui l'équitabilité est à l'ordre : après un assaut, chacun reçoit sa part, selon son jugement, après qu'il ait pris la sienne, bien entendu. Ayant un oeil partout, il sait qui mérite le plus et qui ne mérite rien. Jusqu'à maintenant, les quelques tentatives de mutineries, dues aux règles strictes et parfois désagréables pour la majorité des forbans naviguant sur les mers, ont été désamorcées par ses soins sans qu'il n'y eût un réel problème. En général en laissant sur une île déserte les leaders des mutins, ou si aucune île ne se trouvait à proximité, en les envoyant par-dessus bord. N'oublions pas que c'est tout de même un pirate.
Pour finir, ajoutons qu'en tant qu'homme, Givitrius n'aime pas qu'on soumette quelqu'un aux plaisirs charnels sous ses yeux. De ce fait, s'il apprend qu'une femme est violée à bord de son navire, il n'hésitera pas à égorger la personne qui aurait osé agir de la sorte. Il préfère de loin attirer la femme vers le plaisir charnel en parlant de l'aventure et de liberté que vit un pirate, avant de demander une rançon ou de la vendre comme esclave. Bien entendu, il accepte les femmes à bord du navire, mais les traite comme tout membre d'équipage qui a décidé de s'engager.

Histoire :
Dans sa jeunesse, Givitrius était un enfant des rues, voleurs d'une bande importante vivant au centre de la ville du Nexus. Chaque membre de cet ordre portait un tatouage, représentant une bourse, quelque part sur le corps. Pendant les premières années de sa vie, il vivait de ce qu'il volait, avec sa bande, jusqu'à ses 19ans où il tenta un coup d'éclat : piller un navire de la flotte du Nexus. Autant dire qu'il aurait pu toucher le pactole s'il avait quitté le navire plus tôt. En effet, lorsqu'il ressortit hors de la réserve, il ne put que constater qu'il était en pleine mer, entouré d'un équipage qui le trouva rapidement. Pour son acte et sa vie de voleur, il fut enfermé à bord du navire, sans eau ni nourriture, pour finir par être envoyé au territoire du Chaos exploité les mines. Un destin peu enviable, connaissant les créatures attaquant les mineurs.
Cependant, la traversée lui réserva une grande surprise : un navire de pirate attaqua le bâtiment où il était enfermé. Profitant de la débandade, il s'échappa de sa prison et monta à bord de l'autre navire, espérant passez inaperçu. C'était sans compter l'intelligence, précaire, mais présente, de l'équipage qui l'amena rapidement au capitaine. Il raconta comment il s'était retrouvé à bord du navire de forban. Le capitaine décida de le garder à bord comme mousse, où il allait servir le navire aussi longtemps que le capitaine le déciderait.
En quelques mois, il intégra l'équipage. Il travaillait dur et montrait de la bonne volonté. Il obtint l'admiration de l'équipage lorsqu'il apporta au capitaine un objet précieux caché dans la cabine du chef d'équipage durant un pillage. Cette reconnaissance s'entendit au capitaine qui l'accueillait souvent dans sa cabine pour lui apprendre les bases du savoir nautique, mais également son savoir sur l'art de la séduction des femmes. Entre le capitaine et le mousse se créa une relation de confiance semblable à une relation parentale. Pour le petit orphelin des rues, c'était plus qu'il n'en aurait rêvé.
Deux ans après qu'il arriva à bord, une dispute éclata entre le second officier et le capitaine. S'en résultat l'abandon de l'officier en question sur une île déserte. Le capitaine n'avait pas apprécié que ce dernier pille impunément les réserves d'or dans la soute, destiné au navire. L'équipage demanda qui allait être son second, et bien que les esprits se dirigeaient vers Givitrius, son père adoptif ne répondit pas, et ce, pendant plusieurs semaines. Jusqu'à ce terrible drame.
Le voleur laissé à l'abandon les rattrapa, à bord d'un navire de la marine. Une bataille fit rage entre les deux bâtiments, mais alors que la victoire était presque acquise, le capitaine fut soudainement poignardé dans le dos par son ancien second. Givitrius, dans un élan de rage, tua à son tour le traitre, ainsi que le commandant de la marine, provoquant l'arrêt des hostilités. Le capitaine mort, il fallait un nouveau capitaine. Aussi, Givitrius décida de prendre les rênes du navire aux voiles bleus. Les quelques forbans qui désirèrent la place furent remis en place dans un duel et laissée à bord de la dépouille du navire de la marine.
Après quinze ans passés à bord du navire, donc treize ans comme capitaine, Givitrius est devenu l'homme le plus craint en mer, mais le plus respect de ses hommes et, sans doute, le plus aimé des femmes des ports où ils desservent. C'est par une poigne de fer qu'il traite ses membres d'équipage, mais par un gant de velours qu'il profite des femmes qui passent dans sa vie. C'est, pour lui, la meilleure des vies : la vie de pirate.


Anthony "Royal" Kibs
Officier en second du Boléro Bleu


Âge : 31 ans
Sexe : Homme
Race : Humain
Orientation : Hétérosexuel
Expérience : Assez peu

Description physique :
Anthony est un grand homme à la peau mate, métisse d'une native et d'un tekhosien. Il a de longs cheveux noirs en dread, de grands yeux bruns et un visage dessiné à la plume. C'est une force de la nature, puisqu'il est assez musclé, destiné normalement aux travaux difficiles. Il est très endurance et extrêmement fort, c'est peu dire. Il ne s'exprime que très peu de manière faciale, ce qui fait qu'il n'est pas très ridé, avec une peau ambrée très significative de son origine au sein des Landes Dévastées.
Anthony est le genre de force de la nature qui n'a pas besoin de se cacher ou de se préserver du froid par des vêtements. Aussi, même une fois au port, il ne porte aucun haut, dévoilant son corps au premier venu comme si de rien n'était. Il porte cependant des pantalons larges et des bottes en cuir animal qu'il a lui-même tuées. Il porte peu d'armes, si ce n'est des gants en cuir clouté. C'est le genre d'homme à foncer tête baissée dans la bataille, frapper tout ceux qui se mettent sur son passage. Il garde cependant un pistolet à silex à portée de main, au cas où il devrait supprimer un membre d'équipage sur le champ de bataille.
Dans son dos est tatouée une grande épée saignant au bout. Il s'agit d'un tatouage qu'il s'est infligé lorsqu'il est passé second officier afin de prouver sa loyauté envers le capitaine Givitrius. Sur le côté gauche de son visage se trouve une légère cicatrice, légèrement cachée par ses cheveux, qui part de son temps jusqu'au niveau de ses pommettes.

Description morale :
Athony est à première vue froid et distant. Son regard neutre et son attitude quelque peu taciturne font qu'on pense qu'il n'aime pas les gens, ou qu'il a quelque chose contre ces personnes. Ce n'est cependant pas le cas, puisqu'il s'agit d'une attitude générale, qu'il a l'habitude de prendre. Il n'aime pas particulièrement montrer ses sentiments ou ses pensées. Cela viendrait de ses années d'esclavages, un moyen de se protéger des coups de fouet, ou de lasser ses tortionnaires, savourant habituellement les cris et les grimaces de douleurs de leurs prisonniers.
En tant que second du capitaine, il se doit d'être dur et brutal, plus que ce dernier, dans certains cas. Il est en charge de la bonne communication et de la bonne application des règles imposées par Givitrius. C'est donc sans états d'âme qu'il accomplit son devoir. Dans cette idée, il ne voit pas ses subalternes comme des hommes, mais comme des outils pour accomplir la volonté de son capitaine, une machinerie complexe qui, si elle se rouille ou se déboîte, peu rapidement mener le navire à sa perte. De plus, toutes les pièces de cette machinerie, à l'exception du capitaine, peuvent être remplacées. Mais contrairement à l'équipage du Boléro Bleu, il a une loyauté sans faille envers le capitaine, faisant qu'il ne se joindrait jamais à aucune mutinerie, réglant d'ailleurs immédiatement le compte du chef des mutins, ainsi que ses plus fidèles suivants. Peu importe le lien qui unit les deux hommes, les intérêts du capitaine, et donc du navire, passera avant tout le monde.
Ce n'est pas vraiment un homme à femmes. Il prend rarement plaisir à partager sa couche avec une autre femme. Mais quand c'est le cas, c'est un dominateur, agressif et quelque peu violent avec les demoiselles. Bien entendu, il ne désobéira pas aux ordres du capitaine en prenant une femme de force, même une fois à terre, mais n'hésitera pas à faire savoir à son amante qu'il mène le jeu et qu'il ne permettra pas qu'elle prenne le contrôle à son tour. Il n'est pas non plus du genre à hésiter lorsqu'il désire une femme, allant droit vers elle pour la séduire et l'attirer dans son lit.
Notons qu'il a une sainte horreur de la marine et des officiers tekhosiens. De ce fait, généralement, pour éviter que sa colère ne déborde, le capitaine autorisé les attaque sur les flottes de la ville technologique. Cela est dû à sa férocité, un côté sauvage qui ne se révèle uniquement en présence de soldats de Tekhos.

Histoire :
Né dans un camp d'esclave minier des Landes Dévastés, Anthony était l'enfant d'un viol sur une native par des officiers de Tekhos. Il vécut dans la peur et la douleur constante, souffrant des sévices et des fouets, alors qu'il passait ses journées à acheminer les métaux précieux vers la surface. Il ne voyait que rarement le soleil, et ne mangeait que très peu. Son corps s'habitua vite à la chaleur des tréfonds et aux efforts à fournir pour pousser les chariots jusqu'à la surface, formant des muscles puissants et un moral d'acier. Son désir de vivre, plus puissant que tout, lui permit de survivre là où d'autres natifs trépassaient. Pendant plusieurs années, sa vie se résuma à "creuser" et "monter les chariots jusqu'à la surface". Jusqu'au jour où, par manque d'esclave, il fut choisit pour amener les métaux jusqu'au navire de transport. Le hasard fit que, ce jour-là, plusieurs pirates infiltrèrent les rangs des soldats et pillèrent les métaux en questions. Pris en otage par les pirates qui souhaitait la cargaison d'or qu'il amenait avec lui, il fut emmené en même temps à bord du navire, où siégeait l'ancien capitaine.
Jugeant qu'il était fort et qu'il ferait une bonne recrue, le capitaine fit de lui un mousse. Il apprit à user de sa force pour autre chose que creuser et mener les chariots à destination. Une telle force lui permettait de briser la nuque de ses ennemis sans effort, de torde les bras et de prendre possession des plus grands trésors. Il monta rapidement en grade, passant de simple forban à maître d'équipage. C'est durant ce temps qu'il rencontra le jeune Givitrius, un garçon plein d'entrain et favoris du capitaine. Loin d'être jaloux, Anthony se fichait bien de voir le garçon se rapprocher ainsi du maître du navire. Il continua sa besogne, prévenant les discordes au sein de l'équipage au second pour qu'il les amène au capitaine. Jusqu'au jour maudit où le second trahit le capitaine et lui perça le dos d'une dague. Il fut proposé par certains pour être capitaine, mais refusa nettement, ne voulait pas être en charge sans quelqu'un au-dessus de lui. Givitrius, favoris du capitaine, prit les rênes du navire et il nomma aussitôt Anthony au poste de second, ayant vu sa loyauté envers ses supérieurs. Afin de prouver celle-ci, il décida de se faire tatouer dans le dos le symbole que son capitaine décida.
Pendant les quinze années qui suivirent, Anthony servit son capitaine et maître dans le plus grand respect. On lui attribua le surnom de "Royale" à cause des tonnes d'or qu'il ramenait à bord du navire, portant un jour une couronne d'or et de diamant sur la tête. Au départ simple plaisanterie, cela devint son surnom, attribué même par son capitaine qui s'amuse de ce genre de surnom.


~~ HRP ~~

Comment avez vous connu le forum :
Personnage de Jad Kyotsuke

Avez vous des moyens de faire connaître le site autour de vous ? Si oui lesquels:
Toujours pareil qu'avant : quand j'aurai fini mon projet de forum ^^

Autres : D'autres membres d'équipages seront ajoutés par la suite, tels que le maître d'équipage, le timonier et une sorcière.

11
La tempête qu'avait essuyé le Boléro Bleu avait bien faillis nous faire chavirer. C'était bien là le plus grand danger des océans, après le kraken et le scorbute : les tempêtes déchaînés par tous les diables. Elle avait surgit comme une catin attiré par l'argent : sournoisement, sans qu'on le voit arriver, surgissant soudainement lorsque tout était en place pour nous déposseder de nos biens. Nous étions en train de fêter une belle prise en pleine mer : un navire marchand, plusieurs trésors, bijoux et de quoi nous rassasier dans un banquet. Mais à cause de la tempête, une grande partie de la cargaison était passée par dessus bord. Les hommes étaient encore sous l'effet de l'alcool, bien qu'après les remous, certains se soient allongés dans la cale pour extirper les dernières goutes de rhum qu'ils avaient ingurgité. Nous avions établis un plan de route avec notre cartographe, avant de prendre le cap vers une île abandonnée, où on pouvait trouver fruits et de l'eau douce. Je mettais réfugier dans mes quartiers afin de décuver, j'avais un peu abusé de l'hydromel pour être en forme et commander les hommes correctement. Le maître d'équipage était mieux placé que moi.

Finalement, après quelques heures, nous avions rejoins la plage de l'île. Elle n'était pas très grand, même loin d'être une véritable île, comme on l'entendait : c'était une petite coque de noix posée en pleine mern, avec juste de quoi survivre. Bref, lorsque la plage fut à l'horizon, je donnai mes dernières instructions à l'équipage et retournai dans mes quartiers. Je pris le temps d'étudier seul un nouvel itinéraire pour débarquer sur l'île sans aucune juridiction la plus proche et permettre ainsi aux hommes d'aller se détendre. Après quelques minutes de réflexion, je pris le temps de remplir tranquillement ma gourde d'hydromel, avant d'entendre de l'agitation sur le pont. Curieux, je remontais après avoir finis.

Je retrouvai sur le pont les hommes attroupés autour d'une demoiselle habillée comme une bohémienne. Ils ricanaient et semblaient se délécter de la vue de cette femme qui semblait être pour eux un cadeau du ciel, pour les reconforter d'avoir essuyé la tempête la plus vigoureuse qu'on ait vu alors. Je voyais certains mettre les mains où ils ne devaient pas, mais la tigresse se défendait à coup de claque dans la figure. Je retenai un rire, jusqu'à ce que je vois l'un des hommes d'équipage tenir la demoiselle par les joues. Aussitôt, je hurlai à celui qui la tenait encore :


« Je ne croyais pas avoir parler de prendre des captives, monsieur Rokta ! J'avais parlé d'eau douce et de noix de coco ! »

Les hommes s'arrêtèrent aussitôt de rire, se tournant vers moi comme si j'allais leur trancher la tête à tout instant. Les bras croisés, je les observai avec attention, avant d'avancer vers eux. Le forband auquel je m'étais adressé relâcha la demoiselle en bredouillant :

« C'est... c'est une indigène, capitaine... Elle a exprimé l'envie de faire plasair à l'équipage, éreinté par la tempête, après que je lui ai conté notre histoire. »

Je regardai attentivement l'homme en question : ce n'était pas la première fois qu'il racontait ce genre d'histoire pour se protéger. Cela me déplaisait, surtout qu'il allait clairement à l'encontre de mes ordres en agissant ainsi avec une captive. Je lui souriais et dis doucement :

« Messieurs, quel est la règle numéro un de tout bon équipage ?
- L'honnêteté entre chacun des membres du bâtiment, capitaine !
»

Ils avaient dis cela tous en coeur. Pour des pirates, ils étaient disciplinés, car ils avaient vite compris que c'était indispensable à la survie en pleine mer que d'obéir à son supérieur. Je repris ensuite :

« Est-ce que le mensonge est un signe d'honnêteté, messieurs ?
- Non, capitaine !
»

Je passai entre les différents membres d'équipage, jusqu'à atteindre la demoiselle ainsi que son kidnappeur. L'ensemble de l'équipage s'écartait sur mon passage, sachant ce qui allait arriver dans quelques minutes.

« Alors, dîtes-moi, monsieur Rokta : quel est la punition pour les menteurs à bord d'un navire ? Hein ?
- M... mais, capitaine Baltazar... je ne voulais pas...
»

Je sortis une de mes dagues cachées dans ma chemise et l'enfonçait dans la hanche du membre d'équipage. Il grogna de douleur, les autres membres reculant, sentant la moutarde me monter au nez. Cela n'était arrivé que deux fois, depuis que j'étais le capitaine. Et cela avait tellement marqué les esprits que chacun, en me voyant sortir cette dague, tremblait de frayeur. Je retirai la lame de son ventre, il s'écroula à terre, à genou, tandis que je répétais :

« Quel est la punition pour les menteurs à bord d'un navire de pirate, Rokta ? Vous avez encore deux chances...
- On... le largue par dessus bord... en pleine mer.
- Et si on a accosté sur une île ?
- On le lâche sur l'île avec un pistolet et une seul balle.
»

Je claquai des doigts : l'ensemble de l'équipage attrapa le blessé, lui retira son épée, ses dagues et tout autre objet utile à la survie. Un autre arriva et me donna le pistolet, chargé d'une seule balle. Pas de poudre, pas de munitions, rien d'autre.

« Dans votre prochaine vie, Rokta, j'aimerai que vous soyez plus honnête avec vos semblabez. Je vous ai laissé trois chances, vous m'avez mentis par trois fois. A présent, il est temps de vous faire comprendre le sens du mot "honnêteté". Pour faire simple, vous allez mourrir à petit feu sur cette île infesté de bestioles qui se feront un plaisir de décortiquer votre vil carcasse une fois que vous vous serez tiré une balle en pleine tête avec ce pistolet. Vous voyez, ça ne coûte rien de plus, d'être honnête. »

L'équipage, loin d'être gêné par l'idée de se débarasser de lui, jeta l'homme par dessus bord, sur le plage. Nous avions eu le temps de faire le plein, nous laissions donc le navire prendre le large. Au loin, le mécréant nous regardait partir, à genou. Il ne valait guère qu'on ne s'attarde sur son cas, il ferait son propre examen de confiance. Je me tournai les autres membres d'équipage et hurlai, férocement :

« Et le prochain que je surprends encore à obliger une ou un captif se verra recevoir une balle entre les deux yeux, ou si je suis généreux, perdre juste un de ses yeux, est-ce que c'est clair, bande de molusque !
- Très clair, capitaine !
- Retournez à vos poste, cap nord/nord-ouest ! On rentre à la maison les gars !
»

L'équipage hurla son contentement et se mit à nouveau au travail : ranger les provisions, délaisser la grand voile et nettoyer les traces de notre fête improvisée qui aurait échappées à la tempête. Pour ma part, je détachais mon atout large pour lui poser sur les épaules et la couvrir. Je lui sourais doucement :

« Venez, je vais vous conduire dans mes quartiers, mademoiselle : vous y serez à l'abri jusqu'à ce qu'on arrive au prochain port. »

Je la guidai, les mains sur les épaules, à l'intérieur du pont. Mes quartiers étaient spacieux, en comparaison de la cale des équipages : la salle contenait un grand lit suffisant pour deux personnes, une table pour les repas, une autre pour la carte maritime, une bibliothèque avec quelques livres volés à certains marchands, une lampe à huile au plafond et pleins d'objets de décoration, comme des peau de bête ou des bijoux accrochés aux murs. Je l'invitai à s'installer sur le lit, puis je pris la peine de me débarasser de quelques objets : ma dague, mon pistolet entre autre, afin qu'elle se rassure. Finalement, je m'installais sur une chaise devant elle. Continuant à lui sourire, je lui dis :

« Excusez mes hommes : ceux sont des brutes, mais ils ne sont pas mauvais garçons, au fond. A passez du temps sur un tel bâtiment sans avoir une femme à caresser, un homme peu vite devenir fou. Mais rassurez-vous : ils ne viendront jamais ici. Maintenant, dîtes-moi ce que vous faisiez sur cette île abandonnée au milieu de l'océan. Je me doute que l'histoire de mon ancien camarade soit loin d'être la vérité, mh ? »

Je me penchai vers elle, l'écoutant attentivement. Il fallait déjà qu'elle se détende, après autant d'émotion, autrement, elle causerait un zizanie en pleine mer, je voulais éviter cela.

12
Territoire de Tekhos / A l'abordage ! Pas de quartier ! [Libre]
« le: mercredi 06 février 2013, 11:43:09 »
Je surveillais l'horizon aux côtés du timonier, tandis que l'équipage semblait profiter d'un moment de paix bien mérité. La tempête que nous avions traversée nous avait bien secoués et deux ou trois hommes avaient failli tomber par-dessus bord. Heureusement, nous avions réussi à sortir de cet enfer maritime et nous poser sur une zone de calme plat. Les hommes étaient cependant bien sur les nerfs après un tel moment intense qui ne récompensait que leur égo. Et tout le monde sait qu'un pirate souhaite avoir les poches pleines plutôt que son égo flatté avant tout.

Bref, le Bolero Bleu savourait le calme, réarrangeant les cordages pour être correct, nettoyant le pont en utilisant l'eau de pluie récoltée durant la tempête, tandis que les plus méritants jouaient aux cartes en pariant leurs parts de butin. Un jeu amusant, mais qui amenait parfois des tensions entre les joueurs, donc quelques dissidences entre pirates. Il nous fallait trouver un village à piller ou alors au moins un bon gros navire. Les hommes ne tiendrai pas longtemps. Prenant une gorgée d'hydromel, je me tournai vers la boussole : nous faisions route vers notre port favori, mais nous n'arriverions pas avant quelques jours. Je me tournai vers le timonier et lui ordonna :


« Tiens le cap, à moins que je te donne l'ordre de changer. Essayons d'aller le plus vite possible jusqu'au port.
- Bien, capitaine.
»

Je descendis sur le pont et montait sur les haubans pour rejoindre la vigie, un petit nouveau qui avait l'oeil vif comme moi à l'époque où j'étais un voleur. J'allais en profiter pour me détendre un peu de mon côté. Arrivant à ses côtés, je lui fis un sourire :

« Alors, gamin, cette tempête ne t’a pas trop secoué ?
- Oh, non pas du tout, capitaine.
- Appelle-moi Baltazar, ou Giv', comme tu veux. Lorsqu'on est seul, on peut se détendre. Ça se passe bien ? Rien à l'horizon ?
- Non, toujours rien... Baltazar.
- Continue, je reste avec toi pour t'assister et voir comment tu te débrouilles : surveiller l'horizon est un art.
»

J'avais confiance en ce petit gars, mais rien ne valait mieux que de partager le travail du nouveau pour qu'il vous apprécie. On scruta donc ensemble l'horizon. Le soleil était en chute, mais encore loin de se cacher derrière l'océan. C'est alors qu'en scrutant à bâbord, j'aperçus quelque chose. Je pris la longue-vue du gosse et le portant à mon oeil droit, dirigé vers cette chose. Un bâtiment ! Enfin ! Je regardai quelle était sa signalétique : un navire de marchandise du Nexus. Mais à bord, je remarquai des militaires. C'était de bon augure. Je rendis sa longue-vue à la vigie en lui précisant :

« On va peut-être ressortir de cette tempête avec un peu d'or, mon garçon. »

Le garçon fit un sourire éclatant de bonheur : son premier abordage, durant sa première virée en mer. Autant dire qu'il était verni. Je pris le cordage central et me laissa glisser, avant de hurler mes instructions aux membres d'équipage. L'annonce d'un abordage les enchantés. Notre navire était rapide et rattrapa le navire marchand en un rien de temps. Il n'était pas armé de canon, mais les soldats nous ayant repérés se mirent à nous tirer dessus. Les idiots, comme si nous allions avoir peur de quelques balles.

« Aller, espèce de chiens galeux ! A l'abordage ! Rapportez-moi les plus beaux trésors qu'un pirate puisse rêver !!! »

La bataille fit rage, mais se termina rapidement : très peu de soldat, à peine une douzaine. Ils pensaient vraiment s'en sortir ? Une fois le carnage terminé, les hommes rapportèrent les trésors et les prisonniers. Les quelques femmes à bord furent envoyées en cale sécurisée, je leur garantissais leur sécurité jusqu'à ce qu'ils soient vendus comme esclaves. Je n'autorisai aucun homme à forcer une femme. Mais alors que le magot s'entassait, je remarquai quelque chose : j'avais l'impression qu'un membre d'équipage était de trop...

13
Prélude / Re : Allez, tout le monde à bord ! Le Second n'attend pas !
« le: samedi 02 février 2013, 12:35:54 »
Merci merci !

14
Prélude / Allez, tout le monde à bord ! Le Second n'attend pas ! - { Validé }
« le: vendredi 01 février 2013, 12:21:37 »
Givitrius Baltazar

Surnom :
Giv', Face-de-Beau

Âge :
34 ans

Sexe :
Homme

Race :
Humain de Terra

Orientation sexuelle:
Bisexuel

Occupation/Métier :
Second du capitaine Anabeth Tyohl

Description physique :
Givitrius est à l'âge où un homme est généralement le plus beau. Et vu ce à quoi il ressemblait plus jeune, on peut dire qu'il a tout pour attirer les regards, ne serait-ce que cela. Ses cheveux courts noirs et sa barbiche noir son accentués par une barbe de trois jours qui lui donne un côté légèrement sauvage. On peut dire qu'il ressemble bien à un boucanier, en ajoutant les cernes autour de ses yeux et des boucles d'oreilles dorées à chacune des oreilles. Ses pupilles grises lui donnent un air mystérieux et malicieux, bien que son sourire charmeur rattrape souvent cette impression.
Giv' adore les habits bien larges, bien amples, et surtout typés de la renaissance, telle que les chemises à jabot, bien qu'il n'en porte qu'une fois à terre, gardant une chemise de boucanier classique lorsqu'il est à bord du navire. Il porte généralement un pantalon en tissu léger, noir de préférence, et une ceinture en cuir dont il se sert pour mater les hommes et femmes récalcitrantes. Il aime surtout les bottes de cuir à lacet, capable de résister aux assauts du temps. À sa ceinture se trouvent un sabre courbé, une dague courte et un pistolet à silex, classique, mais efficace.
Il porte un tatouage sur l'épaule droite, représentant son ancienne appartenance à un groupe de voleur connu. Il a fait modifier ce tatouage par la suite afin de dissimuler son passé. À présent, son tatouage représente un aigle avec une bourse à l'intérieur du ventre. Il porte aussi quelques cicatrices dans le dos, dû à ses séjours réguliers au trou.

Caractère :
Givitrius est un homme honnête, malgré son statut de pirate : il tient toujours parole, respecte ses hommes ainsi que son capitaine, suit les règles et aime que les règles soient appliquées par tous à bord du navire. Il est plutôt sympathique, lorsqu'on le regarde : un sourire charmeur, une attitude désinvolte, assez libérée dans ses paroles, il ne se laisse pas facilement défaire, son moral restant au beau fixe en quasi-permanence. C'est un gai luron, un dragueur invétéré, ayant pour réputation, dans certains ports, d'avoir eu dans son lit autant de femmes qu'il a reçu de râteaux. La seule femme qu'il ne se permet par de séduire est son capitaine, pour des raisons évidentes. Il aime aussi beaucoup l'alcool de miel, et paradoxalement, il supporte assez mal le rhume. De ce fait, plutôt que de boire dans les réserves du navire, il garde des bouteilles d'hydronings et d'hydromels de côté lors des départs.
En temps de crise, il se révèle être un meneur d'hommes hors pair : prenant rapidement des décisions dans les cas désespérés, remettant au pas les plus rebelles en un claquement de ceinture, sa voix grave et douce se change en un hurlement autoritaire, capable d'être entendu même lorsque le tonnerre gronde. C'est aussi quelqu'un pour qui l'équitabilité est à l'ordre : après un assaut, chacun reçoit sa part, après le capitaine et lui-même, selon son jugement. Ayant un oeil partout, il sait qui mérite le plus et qui ne mérite rien. Jusqu'à maintenant, les quelques tentatives de mutinerie, due à la féminité du capitaine, ont été désamorcées par ses soins sans qu'elle fût au courant. Bien entendu, elle dut noter la disparition d'hommes en pleine mer, mais ne lui posa jamais de question sur le sujet. N'oublions pas que c'est tout de même un pirate.
Pour finir, ajoutons qu'en tant qu'homme, Givitrius n'aime pas qu'on soumette quelqu'un aux plaisirs charnels sous ses yeux. De ce fait, s'il apprend qu'une femme est violée à bord de son navire, il n'hésitera pas à égorger la personne qui aurait osé agir de la sorte, à l'exception de son capitaine. Il préfère de loin attirer la femme vers le plaisir charnel en parlant de l'aventure et de liberté que vit un pirate, avant de demander une rançon ou de la vendre comme esclave.


Histoire :
Alors que je dormais tranquillement dans mes quartiers, quelqu'un frappa à répétition à ma porte.

« Giv' ! Giv' ! Réveille-toi, les hommes veulent te parler ! »

Je me réveillai en grognant, prenant ma petite gourde d'hydromel dont j'ingérai une partie du contenu. J'étais assoiffé par la nuit que j'avais passé. On avait passé la nuit à terre, dans un bar accueillant les forbans, loin de toute juridiction. Autant dire que j'avais un pie-vert dans la tête, et qu'il avait invité ses potes à taper les bords de mon crâne. Je demandai, la voix agacée et menaçante :

« Qu'est-ce qu'ils veulent ? »

Pas de réponse. Il devait avoir rejoint le reste des hommes. Je me levai donc, poussant un peu la demoiselle que j'avais réussi à faire venir à bord pour la soirée, avant d'enfiler des bottes et un pantalon. Prenant ma ceinture dans la main, je m'attendais à devoir donner des coups aux récalcitrants. Je sortais et me dirigeai vers le dortoir de l'équipage, une cale remplie de hamac suffisamment confortable pour leur permettre de se reposer. Une fois arrivé, je voyais avec surprise les hommes en compagnie de femme, hurlante, un verre à la main :

« Surprise, Givitrius ! »

Chacun des membres de l'équipage s'approcha de moi en me témoignant leur amitié par une tape dans le dos ou une poignée de main. Je les regardai, incrédule, alors qu'ils m'observaient en riant aux éclats :

« Tu ne te souviens pas ? Voilà quinze années que tu es à bord du navire ! On a appris ça par le capitaine ! Alors, on s'est dit qu'on allait fêter ça ! »

Quinze ans, déjà. Quinze ans que je parcours les mers à bord d'un navire. Cela me rappelait des souvenirs. Mon enfance, je l'avais passé dans les rues, avec un groupe de malandrins qui pillaient ville après ville les richesses des nobles, avant de passer à la suivante. J'étais un de ses malandrins, une fine fleur au sein d'un groupe de brutes sanguinaires qui tranchaient les gorges comme je tranchais les cordes de bourses. De nombreuses fois, je goûtais à la chaleur réconfortante des geôles et je savourais le son doux et délicat du fouet sur ma peau, mais je m'en sortis toujours par un petit tour de clef. Un os de poulet était parfait pour ouvrir les cellules.
Et puis, un beau jour, j'entrepris de piller un bâtiment de la marine de Tekhos. J'avais raflé le pactole en dérobant le trésor du commandant de la flotte, mais avant de pouvoir en profiter, j'étais en pleine mer avec un équipage de marins qui me repéra très vite. On m'enferma au trou, sans eau ni nourriture, et je devais être amené à la mine du territoire du Chaos, pour travailler dans les mines. Mais durant le voyage qui parut durer des décennies, un navire pirate nous attaqua. Profitant de la débandade, j'arrivai à sortir de ma cage, mais fut vite rattrapé par les forbans. Au départ, je devais leur servir d'exutoire pour leurs pulsions charnelles, mais le capitaine décida autrement : on me nourrit, m'habilla et me plaça en mousse. J'avais dix-neuf ans, le capitaine devait en voir quatre de plus que moi.
Rapidement, l'équipage était devenu ma nouvelle famille. J'étais apprécié de presque tous, mais surtout du capitaine qui me voyait sans doute comme le fils qu'il n'avait jamais eu. Lorsque j'atteins mes vingt-trois ans, il fit de moi le maître d'équipage, ayant remarqué mon sens des priorités et ma capacité d'analyse. Avec moi à se poste, il avait un homme de confiance reconnaissant pour commander son équipage. Un an plus tard, une dispute violente éclata entre le capitaine et son second, finissant par l'abandon du second sur une île déserte, sans qu'on puisse comprendre quoi que ce soit. J'espérai devenir le second du capitaine, mais il me laissa à mon poste, choisissant la raison de cette dispute : une femme. Cette femme, Anabeth, avait mis du temps avant d'être acceptée, mais fidèle à mon capitaine, je fis mon possible pour que les autres hommes acceptent d'être sous les ordres d'une femme, à coup de ceinture en général.
Lorsque le capitaine mourut, quelque temps plus tard, ce dernier me demanda de faire que son second, son amante, devienne capitaine. Comprenant qu'elle ne serait plus respectée autrement, j'incitai l'équipage à faire d'elle leur capitaine. Ce fut long et difficile, mais au final, elle devint la capitaine le plus respectée du monde des forbans. Elle me choisit immédiatement en tant que seconde après son temps d'adaptation.

Et me voilà, second du capitaine, avec derrière moi quinze années de services à bord de cette coque qui j'adore comme ma propre maison. Le capitaine n'a plus besoin de moi pour être respecté et c'est avec fierté de voir qu'elle a ainsi accédé à ce poste de manière définitive, sans mutineries et sans plaintes aucunes. Cela me ramène à l'équipage qui rit encore et toujours, m'invitant à manger les denrées que ces hommes avaient prises pour l'occasion. Je souriais, entouré de jolie demoiselle, un fruit exotique à la bouche et une chope d'alcool dans la main. Et l'ensemble de l'équipage qui chante avec moi :


« Hissez ho, l'âme des pirates jamais ne mourra ! »


Situation de départ :
Givitrius est un homme expérimenté. Pour faire simple, tout jeune homme et toute femme qui a croisé sa route ont eu l'occasion d'aller dans son lit et une bonne majorité ne refusait pas les avances du pirate.

Comment avez vous connu le forum :
Personnage de Jad Kyotsuke

Avez vous des moyens de faire connaître le site autour de vous ? Si oui lesquels:
Toujours pareil qu'avant : quand j'aurai fini mon projet de forum ^^

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