Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Sororité des Bad Girls

Pages: [1] 2 3
1
xD.
C'est pas grave, c'est l'intention qui compte :)

Merci ! :D

2
Conclusion :

Personne ne sait au juste comme les Bad Girls se sont rencontrées. Mais elles l'ont fait. Elle se sont unies. Elles forment une organisation qui navigue entre crime et bienfaits. Elles opèrent autant sur Terra que sur Terre. Elles seront fidèles, les unes autres. Elles opèrent souvent en individuel, mais il arrive de les trouver en groupes. Elles se réunissent un peu partout. Dans la pyramide d'Isis, dans les grottes de Kathreen, sur l'île d'Ophélie, etc. Si vous désirez les croiser, il y a plusieurs solutions. Déposer un mot dans une boîte postale spécifique, ou bien invoquer l'une ou l'autre des Bad Girls pour peu que l'on connaisse son nom et qu'on ait son apparence en tête.

3
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Nom/Prénom/Surnom : Lisbeth Connor.

Âge : Vingt-trois ans.

Nationalité : Américaine.

Sexe : Féminin.

Race : Créature (Nymphe).

Orientation sexuelle : Hétérosexuelle.

Description physique :

Lisbeth est une jeune femme à la silhouette délicate. Fragile petite chose, elle ne pèse que quarante kilos pour un mètre cinquante-cinq. Elle a un visage adorable, aux traits fins et doux. Son regard a la clarté de l'eau d'un lac, et sa chevelure semble pareille aux branches d'un saule pleureur. Ondulée, avec la couleur des rayons du soleil, elle retombe souplement sur ses épaules et dans son dos.

Le reste de son visage est aussi doux que son regard. Un petit nez, légèrement aquilin, surmontant une petite bouche pulpeuse aux lèvres couleur framboise, un sourire étincelant, avec des dents parfaitement alignées et immaculées. Un menton volontaire termine le tout, et son cou gracieux supporte sa petite tête bien remplie.

Le haut de son corps, frêle comme le reste, est toutefois très féminin. Notamment avec les jolies rondeurs de sa poitrine juvénile. Elle a l'apparence d'une femme tout juste sortie de l'adolescence. Haute, ferme, et parfaite à prendre en main. Sa taille est fine, marquant ainsi la féminité de ses hanches. Elle se tient debout grâce à de belles jambes, galbées à souhait, qui se montrent très agiles.


Caractère :

Lisbeth est, à l'image de la nature, imprévisible.

Quand elle est de bonne humeur, on la trouve douce, joueuse, amusante. Elle est comme une jeune biche un peu fofolle. Elle adore faire des farces, faire des câlins, se faire aimer et qu'on la trouve jolie. Elle aime faire preuve de légèreté, et se montre attentionnée avec tout le monde.

Mais il arrive qu'elle soit de mauvaise humeur. Tel un cyclone, elle dévaste tout sur son passage. Elle se montre alors rancunière, têtue et de mauvaise fois. Elle se fiche de faire du mal aux gens. Elle cherche juste à extérioriser la rage qui l'anime. Elle peut même se montrer cruelle et sans pitié.

La clé, c'est d'observer son regard. S'il est clair et lumineux, pas de soucis. S'il devient sombre et impénétrable, c'est mauvais.


Histoire :

Lisbeth est une américaine pure souche. A peu de chose près. Sa mère est une nymphe des bois. Elle a rencontré un homme, un chasseur de relique. Elle s'en est éprise, alors qu'il cherchait un objet assez rare. Elle l'a aidé dans sa quête. Pour la remercier, il lui a offert une amulette qui faisait pousser les plantes à une vitesse accrue, trouvée avec sa relique. Ils passèrent aussi la nuit ensemble avant qu'il ne reparte.

Neuf mois plus tard naissait une petite Lisbeth. Elle fut éduquée par sa mère avec le respect pour la nature et les créatures qui l'habite. Elle grandi avec toute sorte de créatures, du genre faune, lutins, fées ou autres nymphes. Elle était heureuse. Innocente. Elle aimait la vie.

Un jour, pourtant, elle voulut voyager. Âgée de dix-huit ans, elle chercha celui qui avait été son géniteur. Elle voulait le connaître, puis elle découvrirait le monde. Elle traversa plusieurs états, apprenant à se conduire en véritable citoyenne américaine. Elle finit par le retrouver, l'espace de quelques secondes. Elle le vit, dans une ruelle, entouré de plusieurs hommes en noir. Leur regards se croisèrent. Et une balle tirée par l'homme derrière lui fut tirée tandis qu'elle lui criait de faire attention. Mais trop tard. La balle perça la tempe de son géniteur, et il mourut sur le coup, sous ses yeux, avant même de toucher le sol.

Elle perdit alors toute maîtrise d'elle-même. Elle perdit toute retenue. Elle explosa de colère. Elle devint déchaînée. Cruelle. Sanguinaire. Elle céda à ses instincts meurtriers. Les quatre hommes furent retrouvés le lendemain. On en parlait dans tout les journaux. Démembrés, déchiquetés, disloqués, désossés, dépecés, etc... Mutilés. C'était un vrai carnage.

Elle se calma par la suite. Elle enterra son père dignement. Elle retourna prévenir sa mère de la mort de son amant. Puis elle partit. Elle quitta le pays. Elle voyagea.


Situation de départ : Vierge.

Autres : A part une longévité accrue et une affinité avec la nature, rien de spécial.

4
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Nom/Prénom/Surnom : Kathreen Sand, "Dragon's Queen".

Âge : Un millénaire, sous la forme d'une femme de trente ans.

Nationalité : Née sur Terra.

Sexe : Féminin.

Race : Créature (Dragon).

Orientation sexuelle : Hétérosexuelle.

Description physique :

Sous forme draconique, Kathreen est très haute et très massive. Personne n'a encore réussi à la mesurer sans mourir avant de finir. Elle est la Reine-Mère des Dragons depuis qu'elle a été choisie par l'ancienne, mourante. Transformée, elle est devenue reptilienne. Elle pouvait toutefois migrer de son apparence de dragon à celle d'humaine.

En tant qu'humaine, d'ailleurs, elle est d'une beauté étrange. Elle possède une abondante chevelure couleur miel. Abondante et ondulée. Retenue par une sorte de filet pour créer une coiffure qui a dû être à la mode en son temps, mais qui ne l'est plus aujourd'hui. Elle possède aussi un visage singulier. Ses traits sont fins, et délicats. Son ossature est fragile. Elle est belle, mais étrange. Et son regard n'aide pas à la rendre commune. Elle a des yeux pareils à une bille de bronze.

Son nez est droit. Mutin. Une des narines est percée d'un anneau d'argent. Son sourire est toujours franc et sincère. Ses lèvres sont gourmandes. Pulpeuses. Leur couleur est pareille aux groseilles. Elles cachent une dentition parfaite. Une mâchoire d'acier, volontaire. Et un menton déterminé termine son visage.

Quant à son corps, il est tout en courbes. Son teint pâle est sans défaut, sa peau est douce, et sa musculature est légère. Sa poitrine, haute et ferme domine son buste au ventre plat et à la taille finement marquée. Ses hanches sont celles d'une femme féconde, encore plus depuis qu'elle est la Reine-Mère de Dragons.


Caractère :

Kathreen n'est pas quelqu'un qui agit au vu et au su de tous. Elle préfère la manipulation. Elle préfère agir dans l'ombre. Que personne ne puisse prouver que c'est elle. Elle aime la discrétion, l'ombre et le sang. Elle aime tuer, mais elle adore ses enfants. Elle a mis au monde tant et tant de dragon en un millénaire.

Mais elle ne dédaigne pas un peu d'attention parfois. Elle aime beaucoup qu'on la complimente. Elle apprécie aussi une étreinte avec un homme, un vrai, et pas seulement un mâle dragon. Elle apprécie la tendresse comme la brutalité. Elle ne tolère pas d'être soumise par contre, tout comme elle ne tolère pas la cruauté des chasseurs de dragons. Pour ceux-là, elle se montre impitoyable et sans remords.


Histoire :

Il était une fois, une jeune femme sans histoire. Trente ans, deux fils, un époux aimant, et une petite-fille. Elle vivait simplement, sans causer de tort à personne.

Mais un jour, un dragon décima le bétail et enleva une jeune femme. Le plus jeune fils de Kathreen, qui avait atteint l'âge de treize ans, pria son père d'aller la chercher. C'était une amie à lui. Son père, ancien mercenaire, accepta. Il fit la chasse au dragon, contre les recommandations de Kathreen.

Il partit quand même. Elle laissa ses enfants à ses voisins, et le suivit en cachette. Elle voulait le trouver à la nuit tombée et le dissuader de son entreprise. Mais elle n'en eut pas le temps. En fin de journée, le dragon croqua l'amant de Kathreen après avoir été mortellement blessée.

Malgré son chagrin, la blonde s'approcha de l'animal agonisant. Elle était pleine de compassion pour les créatures en général, et elle était certaine que la fillette avait été enlevée par des brigands qui profitaient du dragon. Agenouillée près de la bête, Kathreen fut saisie par une soudaine exhalation du dragon. Un nuage de phéromones mêlés à un soupçon de venin. Elle inspira involontairement. Elle tomba alors malade. Une semaines durant, elle vomit. Elle fut fiévreuse. Puis elle se remit. Mais elle eut une surprise lorsqu'elle se transforma pour la première fois en gros dragon.

Elle mit plusieurs mois à maîtriser son nouveau corps et ses nouveaux pouvoirs. Elle ne pouvait plus revenir vers sa famille. Elle s'envola vers les montagnes pour s'y réfugier.

Au fil du temps, elle se reproduisit avec de nombreux mâles. Elle donna naissance à des bébés dragons magnifiques. Elle était la Reine-Mère, et elle adorait ses petits. Aujourd'hui encore, elle vient de pondre une douzaine d'oeufs qui attendent pour éclore.


Situation de départ : Expérimentée.

Autres :

○ Elle se change en dragon ou en humaine comme elle le désire.
○ Elle est liée par télépathie à ses enfants, et à ceux à qui elle laisse une morsure imprégnée de certains phéromones.
○ Elle a une longévité impressionnante.

5
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Nom/Prénom/Surnom : Lara Fox, "Venimeuse".

Âge : Dix-neuf ans depuis une centaine d'année.

Nationalité : Bulgare.

Sexe : Féminin.

Race : Créature (Femme-Serpent).

Orientation sexuelle : Hétérosexuelle.

Description physique :

Dans son village, Lara était considéré comme la plus belle. Sa chevelure soyeuses et cuivrée tombe en boucles souples sur ses épaules. Elle passe souvent ses doigts dedans, appréciant la texture veloutée et le parfum d'agrumes qui s'en réchapper grâce à son shampoing. Elle possède aussi un teint de pêche, sans défaut, et une peau douce au toucher. Ses yeux sont pareils au bleu de la nuit. Sombres. Avec des paillettes d'argent qui illuminent son regard.

Son nez est droit. Aristocratique. Il surmonte une bouche aux lèvres pulpeuses et aussi rouge que le sang. Ces lèvres gourmandes cachent des dents d'une blancheur impeccable, et deux crocs rétractiles emplis de venin. Elle ne les sort que lorsqu'elle perd le contrôle d'elle-même.

Le reste de son corps est tout aussi attractif que son visage. A commencer par des épaules délicieuses arrondies, un buste sculpté d'une poitrine haute et ferme, un ventre plat qui marque bien sa taille fine et ses hanches évasées. Elle possède, en outre, deux longues jambes athlétiques et galbées. Elle s'habille de drapés, plus ou moins opaques, mais pas très chauds. Lorsque le froid est rude, elle se couvre de fourrure. Personne ne l'a jamais vue nue.

Si ça avait été le cas, ces personnes auraient vu les écailles qui ornent son dos. Des écailles qui donnent un éclat reptilien à son dos. La nuit venue, cette peau reptilienne s'étends. Et Lara devient alors un serpent à part entière. Un gigantesque et sinueux serpent.


Caractère :

Lara est assez calme. Elle ne perd pratiquement jamais son sang froid. Elle reste calculatrice et manipulatrice, adorant plier les gens à sa volonté sans fournir le moindre effort. A vrai dire, qu'elle n'a qu'à les séduire, et ils sont à sa botte. De vrais petits pantins qu'elle hypnotise grâce à son regard.

Elle adore garder le contrôle. Elle n'est pas vraiment dominatrice, mais elle ne se soumet jamais. Question d'égo. D'orgueil. Elle est fière d'être ce qu'elle est. Elle n'a pas un brin d'impulsivité. Tout est calculé. Et si les choses dérapent, elle est perdue. Elle ne sait plus quoi faire. Mais elle s'obstine à garder le contrôle d'elle-même, ne montrant pas son désarroi.

Elle ne montre pas non plus qu'elle a besoin d'être aimée, acceptée. Elle fait la Grande Dame, inaccessible, hautaine, arrogante. Elle laisse tout couler sur sa carapace d'impassibilité, déterminée à ne pas laisser voir ses faiblesses.


Histoire :

Une centaine d'année plus tôt, la fille du Tsar s'échappa et partit avec un manant. Ils se réfugièrent dans un village de Bulgarie pour vivre leur amour. Ils donnèrent naissance à une fille. Une ravissante petite fille. Le manant n'était pas au courant de la particularité de la fille du Tsar. Cette dernière avait en effet un vestiges des gênes de dragon de ses ancêtres. Cette particularité s'était atténuée au fil du temps, réduisant les dragons à de simples serpents. Venimeux, puissants, mais sans possibilité de cracher du feu.

Ainsi donc, cette particularité se transmit à leur fille. Personne n'en savait rien, mis à part les deux concernées. La vie suivait son cours, tranquillement. Lara bénéficia des grandes connaissances de sa mère. Elle avait aussi hériter de sa beauté fascinante. Et du sens des affaires de son père. Elle était la coqueluche du village. Belle, intelligente, elle provoquait l'admiration des foules, et suscitait l'amour des hommes.

Elle ne se lassait pas de la cour assidue que ces hommes lui tenaient. Elle adorait recevoir des cadeaux. Elle appréciait les compliments à leur juste valeur. Elle quitta toutefois son village un soir. Elle gagna la ville la plus proche. Elle ne se méfia pas de l'homme qui l'accosta alors.

Elle eut tort. Il essaya de la prendre de force. Elle se découvrit alors la possibilité se sortir ses crocs et de mordre, propageant son venin dans le système sanguin de son agresseur. Elle s'est alors découvert un certain goût pour les meurtres.

Elle a fini par quitter la Bulgarie, voyageant, se constituant une foule d'admirateurs dans chaque pays qu'elle visitait. Elle laissa aussi des cadavres rigidifiés. Des hommes éperdus d'amour qui se suicidèrent à cause d'elle. Et elle adorait ça.


Situation de départ : Violée une fois, elle n'a pas réitéré l'expérience.

Autres :

○ Elle se change en serpent toutes les nuits.
○ Elle possède des écailles dans son dos.
○ Elle a des crocs emplis de venin et rétractiles.

6
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Nom/Prénom/Surnom : June Paris, "L'Increvable".

Âge : Quelques siècles déjà, en gardant son apparence de jeune fille de vingt-cinq ans.

Nationalité : Née sur Terra.

Sexe : Féminin.

Race : Créature (Goule).

Orientation sexuelle : Hétérosexuelle.

Description physique :

June est une très belle jeune femme. Sa chevelure rousse scintille sous les rayons du soleil ou de la lune. Elle étincelle, comme mille étoiles dans le firmament. Elle semble brûler d'une flamme intense, tel un phare au milieu du désert. Elle encadre un visage de petite poupée de porcelaine. Une peau pâle, douce comme du velours, avec quelques tâches de rousseur au niveau du nez et des pommettes.

Son front est dégagé par la lanière de cuir qui retient ses cheveux. Ses yeux, délicatement dessinés en amande, possèdent la couleur des eaux des mers du sud. Elle fronce souvent le nez quand elle est vexée ou mécontente. Mais ses lèvres, pleines et gourmandes, esquissent pratiquement toujours un petit sourire charmeur.

Outre sa crinière de feu, elle possède une silhouette très féminine. Un mètre soixante de formes. Une poitrine généreuse, ferme, un ventre presque plat, une taille bien marquée, des hanches voluptueuses et des jambes galbées à l'instar des déesses. Elle est très belle. Très attirantes. Pulpeuse. Elle est néanmoins dangereuse. Si on regarde ses pieds, lorsqu'elle ne chausse pas ses chaussures, on se rends compte qu'ils sont fourchus. C'est une goule, sous l'apparence d'une jeune femme désirable. Le parfait appât.


Caractère :

Ce que June aime par-dessus tout ? Les cadavres. Elle s'en nourrit. Elle absorbe leur souvenir, et peut ainsi prendre leur apparence pendant vingt-quatre heure après l'ingestion. Elle aime aussi les endroits lugubres. Cimetières, châteaux hantés, désert dévasté... Elle se plaît à venir sur les champs de bataille encore fumants pour dévorer les morts. Elle ne refuse pas de la chaire fraîche de temps en temps, et mange deux ou trois vivants dans ces moments-là.

Mais June aime aussi la luxure. Elle séduit les hommes avec son apparence féminine très attirantes. Elle les séduit, et elle les laisse lui faire l'amour. Au moment de l'orgasme, elle affectionne tout particulièrement les mordre et leur arracher des lambeaux de chair qu'elle mange. Bien sûr, elle peut se retenir. Mais c'est si amusant !

Par contre, elle déteste se faire avoir. Elle déteste tomber dans un piège. Elle déteste avoir mal. Elle préfère faire mal. Elle est aussi impulsive, et très rancunière. Déterminée, et très facilement agacée. Elle se vexe pour un rien, et s'emporte très vite également. C'est une personnalité changeante, que voulez-vous.


Histoire :

June est née mortelle. Ses parents étaient de riches marchands. Elle avait aussi trois soeurs et deux frères. Elle était heureuse. Elle avait tout ce qu'elle désirait. Elle voyageait partout. Elle avait le meilleur enseignement possible. Bref, elle vivait une vie de rêve.

Mais un jour, un sorcier se présenta. Ses parents refusèrent de lui vendre un objet magique très rare. Alors il maudit la famille. Il maudit plus particulièrement la jeune femme rousse de vingt-cinq ans tenait l'objet en question. Et il partit. Au début, rien ne se passa. Leur vie continua.

Puis, quelques mois après, June remarqua que ses pieds devenaient fourchue. Elle se mettait à dédaigner les repas en famille, et se prenait à errer dans les lieux morbides. Un jour, elle se retrouva même en train de sentir les effluves d'un cadavre tout juste déterré. Elle prit peur. Elle en parla à ses parents. Mais ils ne purent rien pour elle. Ils la trouvaient même folle. Ce fut pourquoi elle quitta la maison, et commença un périple à travers Terra.

La première fois qu'elle mangea de la chair humaine provenant d'un cadavre, ce fut peu après. Elle était tombée sur une vieille dame morte dans son lit depuis plusieurs jours. L'odeur l'avait attirée. Elle s'est nourrie instinctivement, et s'est trouvée repue. Mais quelques minutes après la fin de son repas, elle se mit à posséder les souvenirs de la vieille dame. Elle n'y comprenait rien. Elle paniquait. Et, lorsqu'elle se vit dans le miroir, elle avait l'apparence de la vieille qu'elle venait de manger. Elle a fui. Elle a errer dans le désert deux jours durant, avant de trouver une oasis.

En voyant son reflet, elle a été soulagée. Elle était redevenue elle-même. Après ça, elle s'apprivoisa peu à peu. Elle commença à s'accepter telle qu'elle était devenue. Elle hanta les cimetières et les champs de batailles. Elle goûta à la chaire fraîche et au sexe. Elle devint vite chassée. Mais personne ne réussissait à la tuer. Elle revenait toujours à la vie. Elle acquit le surnom de "L'increvable".


Situation de départ : Expérimentée.

Autres :

○ Elle possède des pieds fourchus.
○ Elle est "Increvable".
○ Elle adore manger les cadavres.
○ Elle peut se changer en hyène.

7
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Nom/Prénom/Surnom : Élina Mae, "La Collectionneuse".

Âge : Vingt-sept ans.

Nationalité : Née sur Terra.

Sexe : Féminin.

Race : Créature (Lycanthrope).

Orientation sexuelle : Hétérosexuelle.

Description physique :

Élina est le genre de fille qui accrochent le regard. Elle est belle. Elle est de taille moyenne (environ un mètre soixante), et bien proportionnée. Sa chevelure est de teinte châtain clair, avec des reflets blonds. Elle est mi-longue, lui arrivant aux épaules. Elle est souple aussi, et lisse. Facile à coiffer, même si elle est le plus souvent emmêlée à cause des combats.

Elle possède un visage aux traits fins, aux angles marqués. Ses sourcils arqués donnent un air aristocratique à son visage. Ses yeux possèdent une couleur entre le vert et le chocolat. Ses iris prennent un aspect lupin quand la pleine lune approche. Son nez, fin et mutin, se retrousse facilement lorsqu'elle est en colère. Ses lèvres gourmandes possèdent une teinte légèrement plus prononcée que son teint doré. Elles ne s'étirent jamais en un sourire complet, franc.

La jeune femme possède aussi un corps de rêve, sculpté par les combats et par dame nature. Elle est athlétique, oui, mais elle possède la grâce d'une louve. Sa poitrine est généreuse, ferme. Attirante. Sa taille est bien marquée, et ses hanches sont celles d'une femme féconde. Son ventre plat est parcouru de griffures et d'une trace de morsure. Quant à ses jambes, athlétiques et galbées, il n'y a rien à redire.


Caractère :

Élina est farouche. C'est une fille de guerrier. Elle ne se laisse pas faire facilement. Elle attaque toujours la première Elle est aussi arrogante. Sûre d'elle, de ses capacités extraordinaires. Fière également. Orgueilleuse. Elle n'admet jamais avoir tort. Elle n'aime pas ça. Elle ne reconnaît jamais ses torts non plus. Elle a une réputation à défendre.Mais sous la carapace fière et sauvage qu'elle montre, elle a un coeur d'or.

Elle peut se montrer avenante, et même aimante, si la personne en face en vaut le coup. Elle peut même être tendre. Oui, véridique. Même si elle ne le montre pas, elle n'est pas si méchante que ça. D'accord, elle aime les carnages. D'accord, elle adore chasser sous sa forme lupine. D'accord, elle aime le goût du sang et de la chair fraîche. D'accord, elle collectionne les oreilles de ses adversaires vaincus. Mais elle n'est pas foncièrement mauvaise. Elle est née guerrière, elle ne va tout de même pas ressembler à une princesse avec des tas de manières et d'airs affectés.

Par contre, elle tient vraiment à son image de femme sauvage et sans pitié. Elle déteste qu'on dise d'elle qu'elle est gentille au fond. Elle a tué pour ça. Sous le coup de la colère. Car elle est très impulsive. Elle n'admettra jamais qu'elle a eu des remords. Jamais. Mais ça ne veut pas dire qu'elle n'en a pas. Si l'on veut découvrir la vraie Élina, il faut se montrer patient. Et à la hauteur.


Histoire :

C'est une fille de guerrier. Elle est née pendant que son père rasait un village. Elle était déjà puissante à la naissance. Sa mère en est morte. Son père en a été attristé. Mais c'est la vie. Et il avait une fille en bonne forme. Alors ça lui suffisait.

Elle a été élevé au milieu des autres hommes. Elle a grandi, sans réellement se soucier de sa féminité. Elle adorait courir, chasser, apprendre à se battre et jurer. Elle adorait boire avec les autres jusqu'à l'ivresse. Elle adorait être brutale et s'amusait à tuer les prisonniers avec son père.

Et puis elle a commencé à devenir une femme. Les règles, d'abord. Puis la poitrine. Elle s'est féminisé alors même qu'elle ne voulait pas changer. Les garçons avec qui elle jouait ont commencé à la regarder d'un autre oeil. Ils ne voulaient plus se battre avec elle. Plus à la verticale du moins. Heureusement que son père était respecté. Aucun n'osa la forcer. Mais elle se sentait mise à l'écart.

A quinze ans, donc, elle arrêta de fréquenter les jeunes du village. Elle s'entraînait seule, dans la lande, et abattait les monstres qu'elle croisait pour évacuer sa colère. Elle se montrait cruelle et sans pitié. Elle faisait la fierté de son père.

Un jour, alors qu'elle venait de fêter son dix-huitième anniversaire, elle tomba sur un loup-garou en plein coeur des terres sauvages. La lune était pleine et à son apogée. Elle combattit longtemps. Férocement. Elle récolta de nombreuses griffures, et puis le loup la mordit à l'abdomen. Ce fut à cet instant qu'elle réussit à abattre sa lame sur l'encolure de la bête, le décapitant sur le coup.

Elle s'est faite soignée. Elle ne croyait pas avoir d'autres séquelles que quelques cicatrices. Mais le mois suivant, elle s'est transformée. Elle a couru dans la lande. Elle a dévasté un village de terranides. Elle s'est gorgée de sang et de chair. Au matin, on l'a retrouvée baignant dans le sang, aux portes du village.

Chaque mois, depuis, elle va faire un carnage dans la lande. Elle va détruire et massacrer des innocents. Et elle ne se souvient de rien au réveil, lorsqu'elle émerge au centre d'une mare de sang et de chair.

Aujourd'hui encore, elle continue. Elle a quitté son village, mais ses carnages les nuits de pleine lune ne cessent pas.


Situation de départ : Vierge.

Autres :

○  Se change en louve à chaque pleine lune.
○ Possède une force hors du commun.
○ Collectionne les oreilles de ses ennemis vaincus et s'en fait un collier.
○ Est vulnérable à la verveine et à l'argent.

8
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Nom/Prénom/Surnom : Katell Lowblood, "La Sanglante".

Âge : Vingt-trois ans depuis près de six siècles.

Nationalité : Irlandaise.

Sexe : Féminin.

Race : Créature (Vampire).

Orientation sexuelle : Hétérosexuelle.

Description physique :

Katell, haute d'un mètre soixante-dix, est flamboyante. Elle possède une chevelure d'un rouge profond, à l'instar du sang dont elle se nourrit, et des yeux pareils à des rubis. Sa crinière sanguine retombe avec souplesse sur ses épaules et dans son dos, lui arrivant au creux des reins. Elle possède aussi une carnation parfaite. D'un blanc crémeux, douce au toucher, et dans défauts apparents. Son nez, droit, aristocrate, surmonte deux lèvres pleines, de la teinte d'une cerise, qui cachent deux rangées de perles blanches. Ses dents sont parfaites. Et ses crocs de vampire, légèrement proéminents.

Son menton volontaire laisse place à un cou gracieux, et des épaules déliées. Fines. Fragiles. Si l'on descend encore un peu, on tombe sur deux monts de chair généreux. Sa poitrine, haute et ferme, engoncée dans un bustier qui la rehausse et la fait ressortir. Suit ensuite son ventre plat, délicatement sculpté, puis sa taille fine et ses hanches sensuelles. Enfin, de longues jambes galbées terminent cette esquisse de son personnage.

Habituellement, elle préfère porter bustier et jean. Sans soutien-gorge, mais avec un tanga en dentelle rouge. Elle privilégie d'ailleurs les teintes rouges et noires pour ses vêtements. Si elle porte un sous-vêtement rouge, elle mettra des vêtements noirs. Et inversement. Elle aime les contrastes. Et si elle paraît fragile, ce n'est qu'une apparence. C'est une vampire, ne l'oublions pas.

Dernier point, les tatouages. Elle possède une myriade d'étoiles sur sa tempe droite, et le faciès d'un vampire déchaîné, montrant les crocs, entouré d'ailes de chauve-souris, sur l'épaule droite. Les ailes viennent d'ailleurs finir leur course sur la naissance de sa poitrine et sur son omoplate.


Caractère :

Contrastes. Ce mot à lui seul résume Katell. Ou, s'il en fallait un second, ce serait Flamboyante. Elle aime se faire voir. Elle aime sentir sur elle le regard des autres. Plaire, c'est un de ses péchés mignons. Elle se met en valeur exprès. Elle arbore des tenues provocantes exprès. Elle use des contrastes vestimentaires à desseins afin qu'on ne la confonde avec nulle autre.

Mais elle est aussi cruelle que n'importe quel autre vampire. Elle adore la souffrance d'autrui, et faire couler le sang (pour le boire ou non) la fait jouir (j'exagère, mais l'idée est là). Elle se repaît de la crainte qu'elle inspire à ses victimes. Elle se repaît de leur sang aussi. Tuer lui provoque des frissons agréables. Mais gare à qui la blesse, parce que ça, elle n'aime pas du tout. Sauf peut-être si c'est en jouant.

On peut dire aussi qu'elle est un peu lunatique. Un peu instable. D'un moment à l'autre, elle peut passer du rire aux larmes. De la haine au désir. Elle est aussi très tête en l'air. Parfois, elle plonge dans ses pensées alors qu'elle discute avec quelqu'un, puis en émerge et parle de tout à fait autre chose. Mais c'est ce qui fait son charme, non ?


Histoire :

Dans les années 1400, un couple d'irlandais mit au monde une petite fille. Ils n'avaient pas d'autres enfants. Le père mourut quelques jours après, abattu lors d'une chasse dans les bois. Ce couple était noble. La femme se remaria (protocole oblige), et donna un fils à son nouvel époux. Puis elle rendit l'âme elle-aussi, des suites de l'accouchement. Katell avait quatre ans, et elle était orpheline. Le nouvel époux de sa mère se montra d'abord gentil avec elle. Elle eut la meilleure éducation possible, tout ce qu'elle voulait pour jouer, des petits chats ou chiens en cadeaux, etc...

Quand elle eut treize ans, il la fiança à son fils. Son demi-frère. Il avait une idée en tête, mais Katell l'ignorait. Elle ne l'apprit que la veille de son mariage, lorsqu'elle eut dix-neuf ans. Sa mère avait un testament. Et sa fortune reviendrait à Katell uniquement. Et à son époux. Evidemment. Fulminante, la rousse se sauva le jour où elle devait épouser son demi-frère de deux ans de moins qu'elle. Elle se sauva, et alla réclamer la fortune de sa mère. Elle l'emporta, et partit du pays. Elle prit un bateau pour la France.

Durant la traversée, ils se firent accoster par des drakkars vikings. C'était la nuit. La lune brillait dans le ciel. Les matelots, prit au dépourvu, ne purent rien faire. Tout le monde fut exécuté. Tout le monde, sauf Katell et sa richesse. Le capitaine s'éprit d'elle. Il embarqua sa fortune et la rousse, et ils retournèrent chez eux.

Katell trouvait un certain charme à cet homme du nord, mais elle ne digérait pas le fait d'être traitée comme un simple objet qui ne pouvait donner son avis. Elle se montra donc farouche et rétive. Bien sûr, la frêle jeune femme ne pouvait rien contre un géant nordique. Mariée contre son gré, elle dû pourtant s'y résoudre. Heureusement, dans l'intimité, son nouvel époux n'était pas ainsi qu'il le paraissait en public. Il était tendre. Aimant. Il la prenait en considération. Il fit même amende honorable pour l'avoir forcée de la sorte devant ses hommes.

Katell lui pardonna. Elle s'intégra à la communauté. Elle devint même respectée. Fière. Elle retrouvait la joie de vivre. Elle donna même un fils à son mari.

Un soir, alors que son époux et son équipage étaient parti voyager, un homme se présenta au village. Avenante, et alors que son fils dormait chez l'un de ses amis, Katell lui offrit le gîte et le couvert. Elle eut tort. Profitant de ce qu'elle se soit endormie, l'homme se jeta sur elle et dévoila des crocs proéminents. Il les planta dans son artère fémorale. La rousse se débattit. Violemment. Mais le vampire était fort. Elle le mordit toutefois assez durement au bras pour faire couler son sang. Elle en avala quelques gouttes par inadvertance.

Le vampire la vida presque de son sang avant de fuir. Katell convulsa longtemps. Le sang ingéré modifiait son métabolisme. Durant deux jours, elle parut morte. Puis, à la nuit tombée lors du second jour, elle s'éveilla. Elle s'éveilla en tant que vampire. Elle eut beaucoup de mal à gérer la situation. Elle fuit le village après avoir vidé de leur sang la majorité de ses occupants. Dont son fils. Sa soif avait été la plus forte. Elle mit longtemps à se maîtriser. Mais elle réussit. Elle devint alors crainte. Autant des siens, les autres vampires qu'elle rencontrait, que des humains. Mais elle se fichait d'eux comme d'une guigne. Elle cherchait celui qui l'avait transformée.

Et après six siècles à errer, elle le cherche toujours.


Situation de départ : Expérimentée.

Autres :

○ Katell est immortelle. Sauf si un pieu en bois lui transperce le coeur, qu'on lui coupe la tête, et qu'on brûle ses restes.
○ Katell craint l'eau bénite, les objets sains, le feu et le soleil. L'ail n'est qu'incommodant à cause de sa forte odeur.
○ Katell possède une vision, une ouïe, un odorat, un goût et un toucher accru. Elle court aussi très vite, et possède la faculté de se métamorphoser en chauve-souris, en louve, en araignée ou en chat.
○ Katell est obligée de se nourrir de sang chaque nuit. Qu'il soit humain ou animal. Et le jour, elle dors dans une pièce où aucun rayon du soleil ne pénètre, mais paraît morte.

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Nom/Prénom/Surnom : Calie Hawthorne, "Harpie Acariâtre".

Âge : cent trente-deux ans.

Nationalité : Née sur Terra.

Sexe : Féminin.

Race : Créature (Harpie).

Orientation sexuelle : Hétérosexuelle.

Description physique :

Une stature haute (un mètre soixante-quinze), élégante et racée. Calie est belle, et elle le sait. Elle en joue. Elle fait son battement de cil, comme une biche, pour attendrir les hommes. Son regard noisette sait prendre des expressions telles que l'amour, la pitié, la colère ou encore le désir même si elle ne les ressent pas. Son petit nez droit se plisse lorsqu'elle joue les mécontentes (ou qu'elle l'est) et ses lèvres pleines font la moue ou se pincent pour ne former qu'une ligne rosée lorsqu'elle le désire. Quand à ses pommettes hautes, elle se colorent facilement de rose lorsqu'une émotion forte saisit Calie.

Elle est souple, également. Quand elle danse, sa silhouette déliée captive les regards. Surtout ceux des hommes (c'est ce qu'elle recherche), mais parfois aussi ceux des femmes. La vision de sa taille fine, de ses hanches pleines et de ses longes jambes galbées qui tourbillonnent est fascinante. Voir sa poitrine ferme, enserrée dans un carcan de tissu qui la rehausse et la maintient, qui toise avec arrogance les spectateurs est un délice aussi.

Elle se meut avec grâce et élégance. Personne ne pourrait deviner que, lorsqu'elle le souhaite, elle se change en une créature effrayante et repoussante. Qui donc irait faire le lien entre cette femme ravissante à la longue et souple chevelure auburn, et la harpie démoniaque qui sème le chaos et la destruction autour d'elle ?


Caractère :

Elle est belle et séduisante, mais ce n'est qu'une façade pour tromper son monde. Pour masquer que, ce qui l'anime, c'est l'amour de la destruction. L'amour du chaos. La jouissance que lui provoque le malheur d'autrui. Elle aime réduire à néant les efforts de toute une vie. Elle adore détruire les espérances des gens. Elle se nourrit de la peur et de la crainte. Elle se nourrit du malheur des gens. Elle se nourrit de la mort.

Bien sûr, il peut arriver qu'elle aime véritablement quelqu'un. Son coeur n'est pas non plus fermé. Mais elle abhorre l'amour. Elle ne saurait que faire. Elle préférerait souffrir et détruire celui qu'elle aime que d'éprouver ces sentiments qui la bouleversent. Elle n'a jamais pu être aimée elle. Ni dans son enfance, ni dans son présent. Elle se venge donc, en quelque sorte.

Par contre, ce à quoi elle ne ferait pas de mal, ce sont les animaux, ou bien les autres créatures. Elle les tolère. Peut-être même les aime-t-elle. Elle n'est jamais cruelle envers les bêtes, ou envers les siens. Elle reporte sa haine sur le genre humain, ou divin. Elle se nourrit d'eux, de leurs émotions négatives, et les draine jusqu'à ce qu'ils meurent.


Histoire :

Il y a près d'une centaine d'année, la guerre éclata dans une petite patrie de Terra. Cette guerre détruisit tout. La faune, la flore, les innocents et les criminels, les habitations, les attaquants et les défenseurs. Elle détruisit tout, jusqu'au dernier brin d'herbe, jusqu'au dernier nourrisson. Puis une déesse se pencha sur ce massacre. Une mauvaise déesse. Une déesse qui honorait la destruction et le chaos. Une larme de joie coula de son oeil, et elle laissa la place à une enfant quand elle toucha le sol. Une enfant d'une dizaine d'année. Nue. Perdue. Seule.

Cette enfant, en se réveillant, eut peur. Elle eut peur, et elle eut froid. Personne n'était aux alentours. Elle trouva refuge dans les ruines fumantes d'une habitation. Elle y resta prostrée deux longs jours. La peur qui avait hanté ces lieux, le chaos qui y régnait, et la destruction presque totale la nourrissait, sans qu'elle ne s'en rende compte.

Et puis un homme, un cavalier, est arrivé. Il venait constater les dégâts. Il venait de loin, et le spectacle qu'il vit le rendit triste. Il s'avança pour chercher d'éventuels survivants, sans guère d'espoir d'en trouver. Mais, à sa grande surprise, il en trouva une. Ou plutôt, il le croyait. Il prit la jeune fille terrifiée dans ses bras, et l'emmena avec lui, sur son cheval blanc.

Loin d'être un Prince Charmant, il abusa de la jeune enfant traumatisée. Puis, en rentrant chez lui avec elle, il la confia à sa soeur qui cherchait quelqu'un pour s'occuper de la maison. Le ménage, et ce genre de choses. Régulièrement il passait la voir. Régulièrement, il prenait son plaisir avec elle.

Mais Calie, qui s'était auto-nommée, prenait peu à peu conscience de son pouvoir. Une nuit, elle se changea en harpie alors que la colère s'emparait d'elle comme elle refusait de se laisser à nouveau faire par l'homme. Elle se changea en harpie, et se nourrit de la peur subite de l'homme. Elle comprit ainsi pourquoi elle était tout le temps affamée Elle su ce qu'elle devait faire pour ne pas mourir de faim.

Bien vite, elle terrorisa tout le château. Elle possédait le don de faire voir aux gens leur plus grande peur. Elle se nourrissait ainsi, à satiété. Elle provoqua la fuite des plus forts, et la mort des faibles. Et cet homme qui l'avait abusée, elle le tortura pour se venger.

Quand elle s'apaisa, qu'il n'y avait plus de nourriture pour elle, elle retrouva sa forme de jeune femme. Passant dans la penderie de son ancienne "maîtresse", elle s'habilla élégamment. Elle se coiffa, dénouant le chignon de ses cheveux auburn. Elle enfila bagues et bracelets, colliers et boucles d'oreilles. Elle devenait une femme noble, élégante. Elle mit le feu partout aussi. Et elle quitta l'enceinte du château et du village, laissant les flammes ravager ce lieu.

Elle joua ensuite la pauvre innocente perdue pour charmer les gens. Elle joua à la femme traumatisée. Puis, quand elle avait gagné la confiance des gens, elle rejouait la scène de sa libération. Et elle répéta la scène, encore et encore, jusqu'à aujourd'hui.


Situation de départ : Peu expérimentée.

Autres :

○ Se change en harpie quand la peur, la haine et la destruction sont à leur apogée.
○ Se nourrit du chaos, de la peur, de la destruction, de la colère et de toutes ces émotions négatives.
○ Gardera l'apparence d'une jeune femme de vingt ans tout au long de sa très longue vie. Peut-être même éternelle, sa vie, étant donné son origine divine.

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Nom/Prénom/Surnom : Marianne Dawson, "Lady Pirate".

Âge : Trois siècles et demi, en gardant l'apparence de ses vingt-cinq ans.

Nationalité : Britannique.

Sexe : Féminin

Race : Créature (Sirène).

Orientation sexuelle : Hétérosexuelle.

Description physique :

Quand elle n'est pas sur la terre ferme ou sur le pont de son navire, Marianne possède un appendice caudale qui remplace ses jambes. Oui, une queue de poisson. Ses écailles sont alors de la couleur du feu. Un dégradé partant du jaune à partir de sa taille jusqu'au rouge pour les nageoires.

Mais quand elle est sur le pont de son navire, elle retrouve ses jambes de jeune femme. Longues, athlétiques, avec des cuisses fermes. Elle possède une démarche chaloupé, se déhanchant de manière naturelle et pas pour aguicher les hommes. Malgré cette séduction naturelle qu'elle exsude par tout les pores de sa peau, elle reste inaccessible. Même sa poitrine semble narguer les hommes avec arrogance. Elle reste impassible. Son visage reste fermé, ne dévoilant aucune de ses émotions.

Ses lèvres généreuses ont la couleur incarnat du sang. Aucun sourire ne les troublent lorsqu'elle est en public. Son menton triangulaire possède néanmoins un angle assez doux. Ses pommettes sont hautes. Aristocratiques. Une légère rougeur les ornent en tout temps. Son petit nez, fin et droit, se fronce quand une odeur l'incommode. Mais ses yeux au bleuté assez foncé ne laissent passer aucune émotion. Si ce n'est la tranquillité qui émane d'elle en tout temps. Et sa chevelure d'ébène est lisse et souple. Elle descend jusqu'au creux de ses reins. Souvent, on voit un bandana rouge maintenir les mèches rebelles loin de son visage.


Caractère :

A l'instar de l'océan qu'elle écume, Marianne est imprévisible. Survoltée un instant, calme et tranquille l'instant suivant. Elle passe du rire aux larmes en quelques secondes. On la trouverait instable, si elle se laissait examiner par un psychologue. On la trouverait dangereuse aussi. Elle adore les risques, ne craignant pas la mort. Elle aime se battre. Elle aime tuer. Elle aime faire souffrir. Née en plein coeur de l'âge d'or de la piraterie, elle a eu pour modèles les plus grands forbans.

Malgré une première impression de violence, elle sait être douce pour ceux qu'elle aime. Elle sait être aimable, attentive. Elle peut aimer profondément. Un vrai coeur d'artichaut. Car elle s'attache très facilement, mais s'en détache tout aussi facilement. Elle a été l'amante des plus grand pirates de ce monde. Elle les aime fort et sans pitié. Elle les aime dominateur, même si elle ne se soumet que rarement, et jamais totalement. Elle les aime libre et pas seulement guidé par leur envie d'or et de sang, mais par leurs idées.

Révolutionnaire dans l'âme, elle ne peut supporter les lois trop strictes. Elle a fui l'Angleterre pour ça. Elle a instauré quelques règles sur son navire. Immuables. Mais elle ne sont pas privatrice de liberté.


Histoire :

Marianne est fille de Duc. Le Duc du Suffolk. Mais elle n'a jamais aimé toutes ces contraintes liées à son rang. Toute petite déjà, elle enviait les Marins de Sa Majesté. Elle était fille de Sirène aussi, même si le Duc ne s'en doutait pas. Elle adore se baigner, même si sa queue de poisson ne s'est pas encore manifestée.

Elle a eu toutefois une très bonne éducation. Malgré l'horreur que lui inspirait la perspective de rester enfermée, elle est très cultivée aujourd'hui. Elle a été fiancée dès son plus jeune âge au fils de Sa Majesté. Elle n'a pas eu le droit de donner son avis. Elle était contre, évidemment. Surtout quand sa gouvernante lui apprit à être une jeune fille convenable. Elle haïssait ces conventions.

Lors de son premier bal, elle créa le scandale en embrassant un fils d'un noble désargenté. Elle s'est vu faire la leçon après avoir été forcée de quitter la fête. Sa réputation était ruinée, disait-on. Elle s'en fichait. Le bal suivant, elle s'est éclipsée en compagnie d'un soldat de la Marine Royale dans les jardins. Elle s'est donnée à lui. Quand ça c'est su, le prince a renié leur fiançailles. Son père l'a reniée. Elle n'en a eu cure. Elle a dit au revoir à sa mère, et elle a prit la mer.

Elle se travestit en homme au départ. Mais sa ruse fut découverte.Elle tint tête au capitaine. Elle lutta pour être acceptée en tant que membre d'équipage. Sa rage de vaincre et sa détermination portèrent leurs fruits. Ensuite, seulement, elle se laissa séduire par le capitaine.

Elle gagna vite en renommée. Elle a été nommée Second du Navire. Le Flamboyant devint l'étoile de la Marine de Sa Majesté. Quand le capitaine périt, elle prit sa place. Mais, lasse d'obéir aux ordres, elle réussit à convaincre ses marins de devenir hors la loi. Ils pillèrent, tuèrent, violèrent. Ils y prirent goût. Elle aussi. Le Flamboyant devint L'Ecumeur. Et leur réputation gagna les sept mers.

Aujourd'hui, ils se sont modernisés, à l'instar des époques qu'ils ont traversé. Le Capitaine de L'Ecumeur était immuable. Ses marins, non. Ainsi, Marianne a mené ses différents équipages jusque dans les eaux du Japon.


Situation de départ : Expérimentée.

Autres :

○ Hérite d'une queue de poisson lorsqu'elle plonge dans l'eau de mer.
○ Possède une longévité accrue.

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Nom/Prénom/Surnom : Éva Turner, "Treasure Huntress".

Âge : 27 ans.

Nationalité : Américaine.

Sexe : Féminin.

Race : ESPer.

Orientation sexuelle : Hétérosexuelle.

Description physique :

Armée jusqu'aux dents. Telle est la description que l'on pourrait faire d'elle au premier abord. Deux flingues dans des holsters sur ses cuisses, un holster d'épaule plein lui aussi, une ceinture contenant trois fourreaux pour des couteaux (cran d'arrêt, dague et couteau suisse), et un sac contenant grenades, matériel archéologique, etc...

Sinon, elle possède une splendide chevelure brune. Brune, ondulée, souple. Elle lui descend jusqu'au milieu du dos, sous ses omoplates, lorsqu'elle l'attache en queue de cheval. Sinon, elle atteint le bas de son dos. Son visage, encadré par quelques mèches rebelles, est souvent dur ou inexpressif. Elle s'est forgée un masque pour ne pas laisser voir ses émotions. Son regard chocolat prend alors l'allure sombre de l'orage. Ses yeux en amandes, bordés de longs cils, peuvent néanmoins être doux, parfois. Ses sourcils, alors, ne sont plus froncés mais détendus. Et son nez, droit, surmonte une bouche aux lèvres gourmandes qui est bordée de deux fossettes lorsqu'elle sourit.

Hormis ça, elle est considérée comme belle. Elle mesure un mètre soixante-dix, pour soixante kilos. Si son visage n'est pas très avenant, elle est malgré tout séduisante. Comme sculptée par les dieux. Sa poitrine est généreuse, haute et ferme. Son ventre plat est finement musclé, et sa taille est fine et souple. Ses hanches féminines lui donne un déhanché séduisant et naturel lorsqu'elle marche. Ses longues jambes athlétiques lui permette de grimper, de sauter, de courir ou de nager avec brio. Et, toujours vêtue de façon pratique pour ses fouilles archéologiques à la recherche d'une relique, on la voit ainsi souvent en short et débardeur moulant. Mais ça n'empêche qu'elle sait être élégante lorsqu'il le faut.


Caractère :

Emporté. Si un mot devait décrire son caractère, c'est emporté. Elle marche à l'instinct, et réfléchit ensuite. Elle agit sur des coups de tête, quitte à le regretter ensuite. C'est son mode de fonctionnement. Elle est également tenace. Même si elle sait que c'est périlleux, elle continuera. Elle n'est par contre pas très rancunière. Mais ça ne veut pas dire qu'elle ne va pas vous bouder pour un oui ou pour un nom.

Parce qu'elle est aussi susceptible. Elle se vexe pour un rien, et maintient donc un masque perpétuellement fermé pour ne pas qu'on l'emmerde. Elle reste sûre d'elle en toute occasion, et garde assez facilement son sang froid en situation dangereuse. Elle n'a pas peur de la mort, et l'affronte sans cesse.

Par contre, là où elle a le sang chaud, c'est quand il s'agit d'être avec des hommes. Des vrais hommes. Un peu macho sur les bords, costauds, sûrs d'eux... Elle ne tolère pas les lavettes, et n'apprécie pas les gringalets. Elle se sent frémir d'envie quand son regard se pose sur les images des guerriers d'autrefois. Conan le Barbare, Attila le Hun... Vous voyez le genre.


Histoire :

Éva est née d'un père écrivain, et d'une mère inconnue. Certains disent que c'était une prostituée qui aurait ensuite laissé l'enfant sur le palier de M. Turner. Mais une chose est sûre. Elle est bien sa fille. Les tests A.D.N le confirme.

Ainsi donc, elle a un peu été élevée à la garçonne. Prendre des risques était naturel. Déjà enfant, elle adorait grimper aux arbres, sauter de la falaise jusque dans la mer, explorer les grottes, et ce genre de choses. Elle n'a pas eu une éducation négligée, malgré tout. Son père a dû sévir, mais elle a apprit à lire, à écrire, le calcul, les sciences, l'histoire, la géographie et tout un tas de connaissances comme ça.

Elle a grandi en fille unique. Pas très gâtée cela dit, parce que son père était écrivain, mais il n'avait qu'un best-seller à son actif, et quelques autres livres pas très vendus. Ils vivaient au-dessus de leur moyens, dans une somptueuse propriété. Un jour, les créanciers sont venus. Ils sont dû déménager, sans rien emporter que ce qu'ils avaient sur le dos. Elle avait alors dix-sept ans. Elle se passionnait pour l'histoire des anciennes civilisations. Elle a fait des études dans une petite université de campagne, puis a obtenu un doctorat en histoire ancienne. Elle a commencé à travaillé dans un musée, avant de partir voyager pour trouver des reliques.

Grâce à l'argent gagné, elle a racheter leur propriété. Son père y vit aujourd'hui continuant à écrire pour le plaisir. Elle, elle voyage un peu partout, trouve des reliques, les revends, se bat (ou autre) avec des concurrents, etc.


Situation de départ : Un peu expérimentée.

Autres :

○ Elle possède la capacité de trouver n'importe quel trésor. Elle a comme un radar. Elle se renseigne dessus, et elle sait ensuite instinctivement où aller.

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Nom/Prénom/Surnom : Sylvia Toma, "Fille des Dragons".

Âge : Cinquante-cinq ans, mais son apparence est resté celle de ses vingt ans.

Nationalité : Née sur Terra.

Sexe : Féminin.

Race : Créature (Demi-dragon).

Orientation sexuelle : Hétérosexuelle.

Description physique :

Grande. C'est l'impression qui se dégage d'elle au premier abord. Grande, et dangereuse. Grande, et séduisante. Grande, et forte. Sylvia est une très belle femme d'un mètre quatre-vingt-quinze. Elle est forte d'un poids proportionnel. Quatre-vingt kilos. Pas un gramme de graisse inutile, mis à part pour sa poitrine haute et ferme. Son ventre, lui, est plat et l'on voit ses fins abdominaux travaillés. Sa taille reste néanmoins fines, et ses hanches féminines.

Suivent ses cuisses fermes. Athlétiques. Elle brise des nuques entre ses cuisses. Puis ses genoux. Délicatement bosselés. Et ses mollets. Athlétiques. Elle peut courir vite et longtemps. Elle est entraînée. (Certains diraient qu'elle a bon souffle grâce à ses "poumons" développés.) Elle masque ses jambes grâce à ce qui a autrefois été une belle jupe, fendu jusqu'à la taille du côté gauche. Verte, couleur émeraude, et brodée de fils d'argent. La ceinture, sur ses hanches, et cousues avec des arceaux métalliques. Le tissu y est indigo. Pareil à l'améthyste qui orne la garde de son épée.

En haut ce qui la couvre, c'est une sorte de bustier. Mais il s'arrête bien au-dessus de son nombril. On peut appeler ça un soutien-gorge avec des voiles accrochés. Mais le plus important, ce n'est pas ça. Ce n'est pas non plus son teint cuivré. Presque chocolaté. Tanné par le soleil. Non, le plus important, le plus marquant, c'est son visage.

Il est anguleux. Mais harmonieux. Son menton est volontaire. Son nez, droit. Ses yeux, délicatement dessinés en amande, ont la couleur de l'améthyste. Pas la pupille est verticale. Reptilienne. Et sur son front, un dragon est tatoué. Les ailes déployées, de chaque coté, finissent leur course sous ses yeux. Sur ses pommettes. Le tatouage est exécuté avec maestria, et empli d'indigo et de noir. Ses lèvres ont la teinte du grenat, et sont un appel au baiser. Sur son menton, quatre petits points noirs. Comme si c'était le prolongement de la queue du dragon qui pointe entre ses yeux, vers son nez, vers le bas de son visage. Quand elle sourit, elle dévoile ses dents blanches. Alignées. Avec des canines légèrement proéminentes, pareilles à des crocs. Sa langue est reptilienne aussi, fendue en deux sur le bout.

Et pour terminer, il y a sa chevelure. Brune, chocolatée. Avec des reflets dorés au soleil. Elle est opulente. Souple néanmoins. Mais c'est une vraie crinière, accentuant l'allure sauvage qui se dégage d'elle. Ils masquent sa colonne vertébrale. Si on les soulèvent, on remarque qu'il y a une rangée d'écailles solides sur les os de sa colonne vertébrale. Et que, sous ses omoplates, il y a comme des cicatrices. De quoi laisser sortir des ailes dirait-on. Vestige de son ascendance de dragon.


Caractère :

Sylvia est dangereuse. Grande, pour une femme, elle est aussi subtile et acérée. Elle connaît toutes les façons de tuer. Proprement. Salement. Sans douleur. Avec. Discrètement. Ou pas. Elle peut briser des nuques entre ses cuisses, émasculer avec ses doigts, égorger avec ses dents. Elle aime ça, le sang, les combats, la douleur. Un peu pour elle-même, beaucoup pour les autres. Elle aime la franche douleur des blessures récoltées au combat. Mais elle déteste la douleur de la torture. Elle préfère laisser à son adversaire la chance de résister.

Passé son amour du combat et du sang, on trouve aussi de l'égoïsme. Elle pense à elle, avant tout. Elle aime les objets brillants. Elle aime l'or. Les gemmes. Elle a hérité ça de son parent dragon. Elle déteste que l'on touche à ses affaires, et encore plus à son trésor. Elle vit perpétuellement armée. "Sanguinaire" est le nom de son épée. Et si elle est tirée, la lame réclame du sang. Elle ne peut être remise au fourreau sans avoir goûté au sang. Innocent ou non. Pour ça, Sylvia ne fait pas de différence.

Elle aime tuer, oui. Elle aime les trésors, aussi. Mais ce qu'elle aime par-dessus tout, c'est le plaisir des danses à l'horizontales. La bataille des corps. La passion, elle la ressent bouillir dans ses veines. C'est comme lorsqu'elle s'apprête à cracher des flammes. Car oui, elle en crache vraiment. Mais, donc, elle aime le sexe. Peu importe la situation, elle ne dira pas non si l'homme lui plaît. Si c'est un vrai et vaillant guerrier.


Histoire :

Sylvia est née au coeur d'une bataille. Son père, dragon sous forme humaine, venait de mourir. Sa mère, enceinte jusqu'aux yeux, combattait férocement pour sauver sa vie et son enfant. Les hommes qui venaient de tuer son époux étaient des prêcheurs contre ces unions hybrides. Pour eux, c'était un sacrilège et ils éliminaient soigneusement tout les pécheurs.

Mais la femme était tenace. Elle leur tint tête, jusqu'à ce qu'elle perde les eaux. Une épée transperça son sein. Une autre manqua de peu de lui couper le bras. Elle s'effondra en hurlant. Le bébé n'attendit pas pour arriver. L'enfant fut mis au monde en quelques secondes. Mais ce n'est pas un cri qu'il poussa. C'est un véritable rugissement, pareil aux dragons. Et des flammes sortirent. Elles brûlèrent les fanatiques, et sauvèrent sa mère.

L'enfant était une petite fille. Elle avait dévastée la moitié de la forêt lors de son premier jet de flamme. Quand sa mère se fut remise de ses blessures, elle la nommé Sylvia. Comme pour tenter de réparer les dégâts. Elle prit soin de sa fille autant de temps qu'elle le put. Mais la blessure avait tranché l'un de ses poumons. Elle mourut après la seconde année de son enfant. La guérisseuse avait prolongé sa vie de deux ans, et elle lui en était reconnaissante. Elle lui laissa la garde de son enfant à demi-reptilienne. La vieille promit de l'éduquer correctement.

Et c'est ce qu'elle fit. Elle lui enseigna la culture générale, la géographie de Terra, le calcul, la lecture, quelques dialectes de Terra et une langue très répandue. Elle la laissa aux mains d'un guerriers pour l'entraîner à se battre, à se défendre. Et la jeune Sylvia faisait des merveilles.

Un jour, alors qu'elle venait d'avoir trente ans, elle partit. Elle voulait voyager. Elle rencontra pleins de fanatiques pareils à ceux qui avaient tué son père. Elle les élimina. Elle élimina aussi les marchands d'esclaves qui se trouvaient sur son chemin, et les chevaliers qui voulaient la tuer sous prétexte qu'elle était à demi-dragon.


Situation de départ : Un peu expérimentée.

Autres :

○ Posséderait la capacité de se changer en dragon. Mais pas encore expérimentée.
○ Crache des flammes.
○ Est dotée d'une grande force.
○ Très endurante.
○ Sa peau est aussi solide que le cuir des dragons.

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Nom/Prénom/Surnom : Ophélie, "Maîtresse des Enchantements".

Âge : Mille trois cents ans, mais n'en paraît que vingt-cinq.

Nationalité : Née sur Terra.

Sexe : Féminin.

Race : Créature (Elfe).

Orientation sexuelle : Hétérosexuelle.

Description physique :

Ophélie est d'une constitution fragile. Haute d'un mètre soixante-quinze, elle ne pèse que soixante-dix kilos. Ses os sont fins et fragiles. Sa silhouette est frêle, mais pourvue de formes attirantes où il le faut. Sa poitrine par exemple, enserrée dans un carcan de tissu, donne envie d' goûter. Sa taille est néanmoins fine, laissant par la suite ses hanches s'évaser et laisser place à deux longues jambes masquée par des cuissardes de cuir et ornées de fil d'or et de motifs abstraits. Elle porte toujours des jupes longues, à volants, fendue sur le côté droit et laissant apercevoir l'une de ses cuisses fermes, le bas du bustier qui la maintient droite et un bout de son sous-vêtement en dentelle fine.

Outre sa silhouette fragile mais avenante, on trouve à son visage un charme certain. Portée sur un cou gracieux, sa tête est de celles que l'on oublie pas, qui hante les rêves et les désirs pendant un long moment. Son menton volontaire donne un aperçu de son caractère. Ses lèvres rosées sont toujours délicatement étirées en un sourire avenant, découvrant ses dents blanches et parfaites. Mais ce qui interpelle le plus, c'est le masque qu'elle porte en permanence et qui masque le haut de son visage. Ce masque couvre une portion de peau qui garde les stigmates de graves brûlures. Son teint, habituellement pâle, y est plus rosé. Sa peau, sans défaut sur le reste de son corps, y est flétrie, brûlée, cicatrisée. Il n'y a que son regard donc, et son front, qui sont visibles.

Ses yeux sont deux perles noisettes, captivantes, où brillent des paillettes dorées. Son front est dégagé, sa chevelure de teinte blond foncé étant souvent ramenée en arrière, sur sa tête, en un épais mais distingué chignon. On peut aussi voir, du même coup, ses oreilles délicates dont le haut se termine en pointe.


Caractère :

Malgré sa silhouette délicate, Ophélie ne l'est pas tant que ça. Maîtrisant les enchantements, son petit plaisir est de tromper les humains. Les hommes surtout. Et en particulier, ceux qui ont déjà une femme dans leur vie. Elle peut lire en eux, et donc tout connaître de leur âme-soeur. Elle adore prendre ensuite leur apparence pour les séduire, et les amener à tromper leur moitié. Ce n'est qu'après les ébats qu'elle reprend son apparence. Ou plutôt, qu'elle fait cesser l'illusion.

Outre ce petit plaisir mesquin, elle adore rabaisser les femmes dont elle n'apprécie pas l'apparence. Elle aime se sentir au-dessus de tout, belle et désirée. Elle aime qu'on l'adule, et déteste la laideur. Elle déteste aussi la partie brûlée de son visage, et le cache en permanence sous un masque plein d'élégance.

Si on creuse plus loin, cependant, on découvre une femme qui a été blessée. Une femme qui ne veut plus se faire avoir et qui, par conséquent, prend les devants et trompe son monde. Cette femme-là est pleine de générosité, mais il faut apprendre à la connaître, à l'aimer. Elle est aussi très exigeante avec elle-même, et veut être la meilleure. Elle ne se pardonne pas ses faiblesses.


Histoire :

Ophélie vient d'un village elfique à l'orée d'une grande forêt. Elle est née grâce à la sève d'un arbre, et la poussière d'une fée. Elle a grandi entourée des siens et des animaux. L'endroit était paisible et elle s'y épanouissait. Elle soignait les licornes, calmait les fées, réconfortaient les sirènes sur le rivage non loin. Elle était délicieuse et avenante.

Elle a aimé, aussi. Un homme. Un vrai. Un étranger qui venait de Nexus. Elle l'a aimé. Profondément. Elle avait alors dix-neuf ans. Elle s'est donnée à lui, au coeur d'une clairière. Elle s'est livrée, corps et âme. La nuit a été magique. Et féconde. Mais au matin, l'homme s'est vu rejoint par un régiment entier de ses semblables. Des guerriers. Ils ont brûlé la forêt, capturé les créatures telles que les licornes, les fées, les centaures, les sirènes, etc... Ils ont asservi les elfes, les frères et soeurs d'Ophélie. Mais elle a résisté. Trahie, blessée au plus profond de son coeur, elle a résisté. Elle s'est battue, avec la force du désespoir. L'homme, son homme, celui à qui elle s'était donnée, lui a balancé des braises rougeoyantes pour la blesser. Pour la rendre vulnérable.

Mais ça n'a fait qu'attiser sa colère. Hurlant sous la brûlure de son visage, elle a usé de son pouvoir pour créer des illusions. Des copies d'elle-même qui étaient un peu partout. Et elle s'est enfuie. Elle a plongé dans la mer, libérant sans le vouloir une sirène. Celle-ci, reconnaissante, l'aida à se maintenir à flot et à trouver refuge sur une île perdue dans l'océan.

Ophélie s'y est échouée, vidée. Elle n'avait plus envie de vivre. Elle voulait se laisser mourir. Mais la sirène ne s'est pas laissée abattre. Elle l'a remise d'aplomb. Elle l'a aidée à bâtir une résidence magnifique. Elles étaient seules sur l'île, mais ça ne les gênaient pas. Les fruits étaient comestibles. Et la sirène pêchait pour les nourrir. Parfois, Ophélie abattait un oiseau avec un arc confectionné par elle-même. L'oiseau tombait alors dans l'eau, et la sirène allait le récupérer. Elles faisaient de ces jours-là une fête.

Hors de l'eau, la sirène retrouvait des jambes grâce à un enchantement d'Ophélie. Elle s'appelait Lilac. Elle était devenue comme une soeur pour Ophélie. Une soeur, une mère, une amie. Ensembles, elles passaient leur journées à s'entraîner à tirer à l'arc, à lancer des couteaux ou à nager. Ophélie apprenait à rester en apnée longtemps.

Et puis un jour, alors qu'Ophélie dormait, Lilac est partie nager plus loin, retrouver des compatriotes à elle. Elle n'est rentrée que le lendemain soir. Et cette scène se reproduisait de plus en plus souvent, jusqu'à ce qu'elle ne rentre plus du tout. Inquiète, Ophélie a appelé à elle quelques sirènes que Lilac lui avait présentée. Mais elle n'eut pas des nouvelles rassurantes. Lilac s'était trop approchée d'un navire humain, et elle s'était faite capturée. De loin, les sirènes l'ont vue se faire violer. Elles ne pouvaient rien faire pour lui venir en aide. Les humains ont ensuite vendu Lilac en tant qu'esclave.

Ophélie s'est décidée à quitter provisoirement son île. Elle avait apprit à se transporter d'un lieu à un autre en quelques secondes. Elle parcourut les terres, à la recherche de la sirène.

Aujourd'hui, près de mille ans après, elle la cherche encore. Lilac est liée à elle. Elle vivra, tant qu'Ophélie vivra. Elle ne pourra mourir. Alors l'elfe continue sa recherche tout en ne négligeant pas de se venger des hommes en les trompant.


Situation de départ : Expérimentée

Autres :

○ Elle a une durée de vie moyenne de trois mille ans, mais sa magie lui a permit de tromper le cours du temps, et elle pourra sans doute vivre éternellement.
○ Elle est à la recherche d'une sirène liée à elle, Lilac.
○ Elle a eu un enfant de l'homme qui l'a violée, et cet enfant est mort-né, lui causant chagrin et soulagement en même temps. Depuis, elle n'aime plus les enfants.

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Nom/Prénom/Surnom : Isis Henet, "Sorcière Égyptienne".

Âge : Elle a près de trois mille ans, mais n'en paraît qu'une vingtaine.

Nationalité : Égyptienne.

Sexe : Féminin.

Race : Créature (Sorcière).

Orientation sexuelle : Hétérosexuelle.

Description physique :

Isis est une femme que l'on remarque tout de suite. Que ce soit à cause de son teint clair (alors même qu'elle vient d'un pays où le soleil brille en permanence), de sa chevelure d'ébène qui tranche avec, de ses yeux entièrement ambré (et pas que l'iris) ou bien des tenues légères qu'elle arbore.

Elle est exotique, c'est un fait clairement établi. Pas très grande (elle culmine autour d'un mètre cinquante), elle est toutefois très belle et très bien proportionnée. Sa chevelure est souvent tressée, et des attaches d'or maintiennent ses tresses. Une sorte de serre-tête en or, avec un uraeus (le cobra royal sur les coiffes pharaoniques) dressé, orne parfois sa tête lors des cérémonies. Son visage est fin, et légèrement triangulaire. Sur son front dégagé, on trouve un tatouage en pigment d'or représentant un point entre deux arcs de cercle. Il s'agit d'une représentation du soleil, et de deux croissants de lune. Certains disent que le point est en même temps la lune pleine et le soleil. Isis ne le dément pas.

Ses yeux, entièrement de teinte ambrée et foncée sur les contours, sont entourés de khôl noir. Le plus souvent, il y a aussi un trait en dessous, qui s'étire ensuite sur ses tempes. Le khôl protège ses yeux du sable du désert. Le soulignement, lui, donne de la profondeur à son regard déjà peu commun. Sa peau pâle est couverte d'une fine couche de crème qui lui donne une allure pailletée. Son nez, légèrement épatée, surmonte deux lèvres gourmandes peintes en or. Elles cachent deux rangées de dents parfaitement alignées et d'une blancheur immaculée.

Le reste de son corps, vêtus de pièces de lins le plus souvent presque transparentes et ornée d'or ou de gemmes, est très attirant. Sa poitrine est de taille moyenne, ferme et agréable à prendre en main. Son ventre est plat, sa taille fine, ses hanches féminines... Elle est très agiles aussi, et souple. Ses jambes, athlétiques, peuvent la porter pour une course à grande vitesse. Elle est souvent pieds nus, avec des bijoux ornant ses chevilles, ses poignets ou ses bras.


Caractère :

D'apparence calme et douce, Isis cache un véritable coeur de lionne. Elle sait jouer la comédie à la perfection, et feint les émotions avec un réalisme surprenant. Si on ne la connaît pas, on y croirait vraiment. Elle est tenace et élégante, rancunière et cultivée, impétueuse et avenante. Elle n'est pas généreuse. Ce n'est pas dans sa nature d'avoir le coeur sur la main. Ou plutôt, si coeur sur la main il y a, ce n'est certainement pas le sien.

Car Isis est cruelle aussi. Cruelle et décadente. Elle aime tuer. Elle aime le sang. Elle aime le sexe. Et ce qu'elle préfère par-dessus tout, c'est de faire l'amour dans un bain de sang, d'entrailles et de morts. Elle a beau être une sorcière, elle n'en sait pas moins se battre à mains nues, avec des armes blanches ou bien des armes à feu de cette nouvelle époque. Elle n'est complètement heureuse qu'après avoir rassasié son besoin d'être une très vilaine fille.

Malgré son penchant pour le sanguinolent et la violence, Isis est dévouée à ses dieux. Seth, Anubis, Horus, Sekhmet, Bastet, Apophis, Nephtys ou encore Neith. Elle ne tolère pas qu'on bafoue leur culte. Un peu prêtresse sur les bords, elle connaît toutes les incantations magiques du livre des morts, des prières aux dieux et des malédictions.


Histoire :

Née en plein âge d'or des Pharaons, dans l'Ancien Empire, Isis  perdu sa mère très tôt. La femme, concubine du frère de Pharaon, est morte en mettant son enfant au monde. L'homme, qui aimait très sincèrement sa concubine, décida d'élever lui-même l'enfant pour rendre hommage à la défunte dont il fit porter la momie dans son tombeau à lui. Il l'a même faite momifier par les embaumeurs royaux.

Il a choyée la gamine, l'a instruite et l'a aimée. Il lui offrait ce qu'elle désirait. Jouets, nourritures, esclaves, animaux... Il lui apprenait l'art de la politique, de la musique, des sciences, de l'écriture, de la diplomatie, etc... Il lui fit apprendre aussi la danse, la religion, les prières sacrées et toutes ces formules divines. Il la laissait venir avec lui dans ses déplacements, à la chasse ou encore lorsqu'il partait à l'étranger pour exercer la diplomatie. Il lui avait aussi enseigné l'art des armes et du combat à mains nues.

En grandissant, elle est devenue très belle. A treize ans, alors qu'elle venait de devenir féconde, il lui offrit un esclave masculin pour qu'elle apprenne l'art de l'érotisme. Cet esclave, son favoris durant trois années, finit par périr en tant que sacrifice à Apophis. Isis effectua ainsi son premier meurtre. Elle en tua d'autres, par la suite, mais aucun ne fut aussi fort que ce premier.

Elle aimait à s'entourer d'animaux. Chiens, chats, lionceaux, oiseaux rares... Elle avait une espèce de ménagerie pour elle. Chaque animal était dressé par ses soins. Tous lui étaient dévoués. Autant les chats, les chiens, que les crocodiles ou les lions. Un beau soir, entourée de tout ce beau monde, elle effectua un rituel sacré dédié à Neith. Elle y sacrifia Norit, son amie d'enfance. En retour, elle reçut des pouvoirs magiques. Non, en fait, elle devint magique. Son sang n'était que magie pure. Son regard devint totalement ambré. Elle était devenue le réceptacle d'une très grande puissance magique.

Le Pharaon prit peur. Et, contre l'avis du père d'Isis, il la fit arrêter. Il la fit momifiée vivante, et emmurée dans une petite pyramide avec toute sa ménagerie. Parce que les animaux aussi étaient devenus magiques. Ils étaient liés à Isis.

Un millénaire passa ainsi. Puis un pilleur de tombe trouva intéressant d'aller visiter cette petite pyramide encore scellée, perdue en plein désert. Il y vit mille et une richesse. Il toucha un coffre empli d'or. Et il mourut. Un scorpion, encore empêtré dans des bandelettes de lin, venait de le piquer. Mortel scorpion.

Peu à peu, les animaux -endormis par la magie des prêtres qui avaient scellé la pyramide- s'éveillèrent. Isis aussi s'éveilla. Le sable autour de la pyramide fut soufflé, et une oasis naquit. Verdoyante, et fraîche. L'eau coulait à flot. Les fleurs s'épanouissaient. L'ombre y était à profusion. La pyramide elle-même retrouva son parement de calcaire immaculé qui brillait au soleil, ainsi que son pyramidion en or. Ce domaine fut abreuvé de magie. Isis en fit sa maison.

Pleinement réveillée, elle exerça sa vengeance. Elle décima des garnisons entières de soldats de Pharaon. Elle décima la famille du Pharaon régnant, avant de le tuer également. Ce n'était pas lui qui l'avait faite emmurée, mais peu importe. Elle trouva la momie de son père, et la fit porter dans sa pyramide à elle, son sanctuaire, avec toutes ses richesses. Elle érigea aussi un temple monumentale près de sa pyramide et de son oasis. Ses familiers et elle s'y retirèrent ensuite pendant des siècles et des siècles. Ils tuèrent les gens qui venaient s'égarer dans l'oasis. Ils se repaissaient de leur sang, de leur chair, de leur eau.

Les siècles passèrent. L'oasis étaient entourée d'un charme qui faisait qu'elle n'était repérable sur aucune carte. Chaque année, des tas de personnes disparaissaient dans le désert. Rien d'étrange à cela. Du moins, si l'on ignorait qu'ils ne se perdaient pas, mais qu'ils se faisaient tuer dans cette mystérieuse oasis. Certaines rumeurs, toutefois, en parle. On y trouverait, dit-on, des richesses à pertes de vue et une profusion de végétation. On y trouverait aussi une très belle femme qui prendrait pour maître et époux celui qui en serait digne.

Rien de tel qu'une rumeur pareille pour attirer les victimes...


Situation de départ : Expérimentée.

Autres :

○ Le sang qui coule dans ses veine n'est pas du sang. C'est de la magie pure.
○ Elle est immortelle.
○ Elle possède toute une ménagerie d'animaux. Ses Familiers. Ils ont le même regard totalement ambré.
○ Elle possède de grands pouvoirs magiques, et l'oreille des dieux.

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Prélude / Sororité des Bad Girls ; 13 femmes d'exception. ( Validhéra ! )
« le: jeudi 10 janvier 2013, 14:29:00 »
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Nom/Prénom/Surnom : Juliette d'Orléans, "Vamp'Aristo".

Âge : Vingt-et-un ans depuis trois siècles.

Nationalité : Française.

Sexe : Féminin.

Race : Créature (Vampire).

Orientation sexuelle : Hétérosexuelle.

Description physique :

Juliette, haute d'un mètre soixante pour cinquante kilos, est belle et fraîche depuis trois siècle. Son teint de porcelaine n'a pas été abîmé par les rayons du soleil, et il est sans défaut visible. Elle masque ses joues délicatement rosées par de la poudre de riz, à la mode de son époque. Elle rajoute parfois une mouche, au-dessus de ses lèvres carmines d'où les crocs d'émail immaculé dépassent légèrement ou sous les yeux. Ses yeux, d'ailleurs, sont d'un bleu électrique frappant. Ils contrastent à merveille avec sa chevelure d'un blond si pâle qu'on dirait de la neige. Ses cheveux sont soyeux et souples. Elle les retient le plus souvent par les coiffures hautes et compliquées qui étaient à la mode lors de sa vie humaine.

Outre le sang, elle adore aussi les bijoux et s'en pare régulièrement. Des boucles d'oreilles en or, des colliers au multiples rangs en perle, des bagues avec des pierres précieuses, etc... Elle privilégie aussi les tenues en vogue dans les années 1700. Des robes aux décolletés carré, montrant sa poitrine de taille raisonnable, haute et ferme, portée par-dessus un corset pour rehausser encore la finesse de sa taille et le balancement de ses hanches fécondes. Le plus souvent, ces robes sont plus amples sur la jupe grâce à des arceaux de fer ou de plastique. Pour masquer ses longues jambes galbées et ses petits pieds menus.


Caractère :

Ce n'est pas un hasard si Juliette a été transformée en vampire. La gamine était excentrique. Elle ne tenait pas en place. Elle faisait toujours ce qu'elle voulait, quand elle le voulait, sans se soucier de l'avis des autres. Elle n'en faisait qu'à sa tête, ignorant délibérément les ordres de son père ou de sa mère, et fricotait avec les jeunes hommes du voisinage sans pudeur. Elle était punie pour sa témérité, bien sûr. Il n'était pas rare de la voir avec un bleu au visage, ou la lèvre fendue. Son père la corrigeait durement. Il était noble, mais sanguin. Il a légué une partie de son tempérament à sa fille. Elle lui tenait tête effrontément, n'ayant cure des coups qui pleuvaient. Elle se défendait. Et elle arborait fièrement les traces des coups qui restaient ensuite. Elle était fouettée aussi, par sa mère. Car lorsque son père était absent, c'est sa mère qui devait se charger de la punir. Mais cela non plus elle n'en avait cure. Au contraire, ça la confortait dans son attitude.

Après sa transformation, l'insolente jeune femme est restée telle qu'elle était. Ses traits de caractères s'étaient même accentués. Et, ne sortant que la nuit, elle satisfaisait son besoin de sang en même temps que son besoin de sexe. Elle quitta le domaine familial sans remords après avoir déchiré la gorge de ses parents et de cinq  de ses frères. Seul l'aîné en a réchappé, parce que c'était le seul qui lui témoignait de l'affection, et qui l'encourageait à être elle-même.

Néanmoins, l'éducation qu'elle a reçu est restée ancrée en elle pour certaines choses. Les bonnes manières à tables, la conversation élégante, la diction soignée et distinguée... L'élégance de sa tenue aussi, bien qu'elle soit souvent transformée pour devenir presque indécente.


Histoire :

En l'an 1691, Juliette d'Orléans a vu le jour. Troisième enfant d'un couple de nobles proches du roi, elle a grandi avec tout le luxe et le confort possible. Elle a encore eu quatre autres frères, en plus des deux aînés. Et si le premier de tous, le plus âgé, la chérissait et la gâtait, les cinq autre lui témoignait du mépris et s'amusait à lui faire des blagues de mauvais goût. Heureusement, l'aîné l'encourageait à être elle-même, à se défendre et à riposter. Il poussa même jusqu'à lui apprendre à se battre à mains nues (tenant ça lui-même de ses nombreuses expériences de batailles en tavernes et de son entraînement dans l'armée du roi) et à tirer au pistolet.

Mais ses parents désapprouvaient l'attitude désinvolte de leur fille. Ce n'était pas rare d'assister à une dispute entre la jeune enfant et ses géniteurs. Ce n'était pas rare non plus de voir son père la frapper. Forte des enseignements de son frère aîné, elle ripostait, et ne s'assagit pas le moins du monde.

Quand elle fut adolescente, elle commença à découvrir le plaisir de plaire et de flirter. Elle séduisait sans vergogne les fils des voisins. Flirts innocents à cette époque, mais qui se transformèrent vite en saillies dans les bois lorsqu'elle atteint l'âge fécond de quinze ans. Elle n'est jamais tombée enceinte cependant. Son frère, à qui elle s'était confiée après son premier rapport, lui avait conseillé d'aller voir une vieille dame au coeur de la forêt. C'est elle qui fournissait les catins et les courtisanes pour les empêcher de tomber enceinte. Une sorte de vieille sorcière.

Malgré son attitude décadente, elle savait se tenir en société. Près du roi, elle était la perfection incarnée. Aimable, avenante, distinguée, cultivée... Elle était aussi la plus courtisée lors des bals donnés. Que ce soit en son honneur ou non. Elle était la plus séduisante du voisinage, et avait reçu un grand nombre de demandes en mariage. Elle n'en avait jamais accepté une seule. Et même si ses parents tentèrent de la forcer à se marier deux ou trois fois, elle s'était montrée si rétive et si indécente que les partis qui avaient été choisis se sont bien vite retirés. Elle gagna ainsi le droit de décider de sa vie.

Une fois qu'elle eu vingt ans, ses parents finirent par abandonner la lutte. Il n'était alors pas rare de la croiser dans les tavernes, avec son officier de frère aîné. Ou le soir, dans la rue, au bras de beaux jeunes hommes. Elle fut la maîtresse du roi pendant quelques mois, avant qu'elle ne se lasse et lui fasse comprendre qu'il pouvait en choisir une autre.

Un soir, tandis qu'elle rentrait d'une escapade, elle a croisé le chemin d'un homme au regard ténébreux, mais tellement séduisant qu'elle ne lui résista pas. Elle se laissa aimée. Elle se montra sauvage et passionnée. Puis, alors qu'elle s'endormait au petit matin, il la mordit. Il la vida presque de son sang. Le regret le prit alors. Elle était vraiment belle. Si pâle, aux portes de la mort. Mais si désirable... Il voulut l'avoir avec lui pour l'éternité. Il s'entailla alors le poignet, et fit couler son sang entre ses lèvres presque exsangues. Elle refusa, d'abord. Puis, comme il insistait, elle avala, et but ensuite quelques gorgées avant qu'il retire son bras. Toute la journée durant, elle fut prise de convulsion. Lorsque la nuit tomba, elle s'apaisa. Elle gardait cette immobilité mortuaire toute la nuit et la journée suivante. Et puis elle s'éveilla lorsque le soleil se coucha.

Elle était devenue vampire. D'abord perdue, elle suivit les instructions de son amant. Elle se nourrit de sang. Elle apprit à maîtriser ses nouveaux dons. Et elle rentra chez elle. Là, elle fit un carnage. Son père, sa mère, cinq de ses frères, les serviteurs... Elle ne laissa que des cadavres exsangues. Seul son frère aîné échappa à sa fureur vengeresse. Il a pourtant failli y passer, alors que la frénésie du sang aveuglait Juliette. Mais elle l'a reconnu. Et, juste avant de planter ses crocs dans sa jugulaire, elle s'apaisa.

Il combattit la peur qu'elle lui inspirait. Il la serra dans ses bras. Elle pleura des larmes de sang. Au matin, alors que le soleil se levait, elle s'endormit d'un sommeil pareil à la mort. Son frère la cacha dans une chambre dont il condamna toute issue permettant de laisser passer le soleil. Il la laissa là toute la journée durant, nettoyant le carnage, enterrant les cadavres de sa famille. Les villageois, au courant de la mort brutale de la presque totalité de la famille, le consolèrent. Il leur dit que Juliette aussi était morte, tuée par un vampire sans pitié. Il n'avait dû sa survie qu'au lever du soleil, a-t-il dit. Les villageois l'ont cru. Ils l'ont aidé à tout nettoyer. Quand la nuit est venue, ils sont rentrés, laissant le jeune noble reprendre le domaine en main. Juliette s'est éveillée. Elle a longtemps parlé avec son frère. Ils ont également couché ensemble, et il lui a offert son sang pour qu'elle se nourrisse. Puis elle lui a conseillé de prendre une épouse, pour perpétuer leur lignée. Et elle est partie, définitivement. Elle a quitté sa demeure, son village, et même son pays. Elle était morte pour eux.


Situation de départ : Expérimentée.

Autres :

○ Juliette est immortelle. Sauf si un pieu en bois lui transperce le coeur, qu'on lui coupe la tête, et qu'on brûle ses restes.
○ Juliette craint l'eau bénite, les objets sains, le feu et le soleil. L'ail n'est qu'incommodant à cause de sa forte odeur.
○ Juliette possède une vision, une ouïe, un odorat, un goût et un toucher accru. Elle court aussi très vite, et possède la faculté de se métamorphoser en chauve-souris, en louve, en araignée ou en chat.
○ Juliette est obligée de se nourrir de sang chaque nuit. Qu'il soit humain ou animal. Et le jour, elle dors dans une pièce où aucun rayon du soleil ne pénètre, mais paraît morte.

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