Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Sweïverys

Pages: [1]
1
Prélude / Re : Jarlinna, prêtresse de Lloth
« le: mercredi 20 août 2014, 12:49:18 »
Je vais t'apprendre la soumission à toi, ça va pas traîner.

Bienvenue o/

2
Prélude / Re : Avez-vous peur des araignées :3 ?
« le: dimanche 21 juillet 2013, 22:14:24 »
Amusante petite chose. Te féconder donnera de beaux enfants à mon trône.

Bienvenue, si j'ose dire.

3
Elle s'inclinait. Bien sûr, qu'elle s'inclinait. Même si elle n'était pas de Ses enfants, la kumo était face à une entité d'un tout autre niveau qu'elle. Elle se tenait face à un des seigneurs arachnides les plus puissants de l'entre-deux mondes, fils de Lloth et détenteur d'un pouvoir que Sang-des-Réprouvés ne pourrait sûrement jamais qu'imaginer. Le seigneur des toiles n'était pas stupide pour autant, ni même assez prétentieux pour penser qu'Il devait la soumission de la métamorphe à sa seule présence : la manifestation violente et visuelle de Sa fille En-Sabah'Nur encore cachée au sous-sol sous leurs pieds -pattes ?- y avait été pour quelque chose. Tout les arachnides craignaient la fille prodigue du Seigneur des Toiles, pour son gabarit comme pour sa redoutable fidélité confinant au fanatisme.
Et, si cela plaisait à Sweïverys de savoir que sa progéniture possédait une part de sa prestance, l'idée qu'elle soit seule à l'origine du revirement de caractère de la kumo lui déplut fortement. Alors que ses sourcils se froncèrent, Son oeil se mit à luire avec plus de vivacité. L'espace d'un instant, l'air de la pièce sembla s'être changé en une pesante chape dont les échos sourdaient de la colère et de la frustration du maître des lieux. Pourtant, le Fils de la Fileuse sembla ne rien en montrer quand il prit la parole.


- N'as tu donc jamais rencontré tes créateurs ? Il est évident que tu n'es pas de Mes enfants, nous le savons tout les deux. Pourtant, tu aurais ta place au sein de Ma cité, tout comme tu l'aurais dans Ma couche.

Tout en parlant, le Seigneur des toiles avait posé une main sur elle, à l'endroit où ce qui restait de son buste humain se fondait dans la partie déjà plus arachnide du bas de son corps. Si elle avait été sous forme humaine, cela aurait sûrement correspondu à la zone située au-dessus de son bas-ventre. A quelques centimètres près, disons.

- Tu étais plus farouche avant que ma fille n'intervienne, Kumo. Moins docile. Tu n'aime pas cela, n'est-ce pas ? Te sentir inférieure à un être que tu ne comprends ni ne redoute réellement sous la forme qu'il présente face à toi.... Je vais donc te soumettre parfaitement, avec le seul langage que tu comprennes. L'instinct.

Cela commença par Sa bouche, qui s'ouvrit démesurément, jusque déchirer le coin de ses lèvres qui laissèrent passer d'impressionnantes et meurtrières chélicères alors que sa mâchoire se brisait en trois morceaux. Le craquement d'os ne cessa pas tandis que son front semblait s'ouvrir et s'élargir, la peau qui se fendait laissant se dévoiler de nouveaux yeux d'un noir sans âme, un peu à l'instar de ceux des requins. Ses cheveux tombèrent, ne restant sur son crâne que par mèches éparses. Le manteau qui couvrait son corps se déchira tandis que son buste gagnait en volume, deux énormes bosses de chair se manifestant au niveau de ses côtes avant qu'elle ne se déchirent finalement pour laisser apparaître deux puissantes pinces de scorpions au bout de bras à l'aspect humanoïdes mais couverts anarchiquement de poils drus évoquant ceux de la Kumo. La main posée sur la métamorphe gagna en articulations, les ongles humains sautant sous la posée de griffes qui raclèrent un instant son corps sans réellement la blesser. Le bas du corps du Seigneur des Toiles ? Il changea également. Son ventre s'était ouvert pour libérer sur le sol ses organes devenus obsolètes, qui tombèrent sur le plancher dans un écoeurant bruit spongieux. De la plaie béante surgirent deux pattes qui se plantèrent férocement sur le sol, maintenant le buste en équilibre le temps que les jambes humaines ne se dérobent, horriblement déformées et contorsionnées tandis qu'elles devenaient elles aussi de puissantes pattes effilées. Le bassin de Sweïverys s'étendit alors vers l'arrière afin que poussent de nouveaux appuis semblables aux quatre premiers. L'arrière-train du Seigneur arachnide s'était dérobé pour laisser naître une effroyable queue segmentée ornée d'un dard de scorpion aussi épais et long qu'un homme. La queue s'enroula sur elle-même pour s'apparenter à un abdomen d'araignée qui laissait béer le barbillon recourber. La peau qui subsistait par endroits glissait par lambeaux ensanglantés sur l'exosquelette qui avait poussé pour couvrir ce corps plus haut et plus large encore que celui de la Kumo, à mi-chemin entre le scorpion et l'araignée, immondice vomies par les cauchemars produits par les esprits les plus torturés.

Sous cette forme, Sweïverys n'était que menace et brutalité, violence et désespoir. Un esprit humain aurait probablement cédé devant cette créature abjecte mais grandiose, dont le dos de l'une des mains laissait apparaître un oeil jaunâtre qui semblait doué de sa propre volonté, remuant dans son "orbite" comme pour apprécier pleinement la totalité de cette situation, les veines épaisses et palpitantes qui partaient de son globe gonflant abominablement un bras déjà bien déformé par sa nouvelle apparence.


"Es tu plus à même de t'incliner, kumo ? A présent, que dois-je faire de toi ? Je n'ai pas pris cette apparence pour que tu sorte indemne de cette situation."

Sa "voix" n'était qu'un murmure auquel se mêlait un gargouillis organique qui formait des mots, des intonations soulignées par le frottement de ses chélicères meurtrières.

4
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: samedi 22 décembre 2012, 11:19:25 »
Ouais, mais elle m'envoyait des textos cochons pendant la séance, cette gourmande !

11h19

5
L'Oeil aux obsédants reflets sanguin ne cilla à aucun moment. Sinistre phare dans cet océan d'ombres étroitement mêlées, il était braqué sur l'inconnue dont à présent Il n'ignorait plus rien des formes et de l'allure qui, Il allait le découvrir, étaient éphémères. La petite messagère avait bien fait son travail et avait quitté rapidement son perchoir cartilagineux lorsque cette drôle d'arachnide avait entreprit de se révéler sans détour à l'homme qui la menaçait d'un simple regard. Sweïverys ne manqua aucune seconde de la saisissante transformation qui s'accomplissait à Sa seule attention. Il apprécia particulièrement les sons que son corps humanoïde produisit en se brisant, se réajustant, se sublimant à sa façon alors qu'il laissait place à une forme bien plus digne de se tenir devant Lui. Les ponctuations spongieuses et écoeurantes de ses organes internes se redisposant Lui furent un délice auditif et la contemplation de la vie nouvellement incarnée le subjugua un instant. Oui, oh oui... Cette créature était splendide. Magnifique sexuée d'une race qui Lui avait jusque là semblé bien inutile et qui s'était dégagée de cette méprisable enveloppe charnelle pour s'épanouir devant Lui. Elle l'ignorait, mais cette étrangère venait d'offrir au Seigneur des Toiles un présent qu'il n'avait de cesse d'apprécier.
Depuis sa position perdue dans le noir, on put entendre le bruit délicat et légèrement humide de chélicères de frottant l'une contre l'autre en signe de contentement. L'impétuosité de la Kumo, en revanche, le séduisit bien moins. Sweïverys la laissa parler, se promettant de lui apprendre sa place dans l'univers et surtout sur les filins de Sa toile avant qu'elle ne reparte... Si il Lui venait l'idée de la relâcher.


Elle se présenta comme étant Sang-des-Réprouvés après avoir esquissé une parodie de révérence. Elle avait donc assez d'assurance pour oser se jouer ouvertement de lui. Autour d'eux, le temple sembla crisser sous une nuée de bruissements discrets : les araignées massées là, dans les plinthes et la charpente, manifestaient leur outrage. Son audace sembla convoquer alors d'autres créatures, qui dans ce tableau soyeux semblaient déplacées. Des scorpions, d'abord peu nombreux puis rapidement innombrables, qui agitaient leurs pinces et leurs barbillons gorgés de poison. Pourtant, bien que mêlés aux autres araignées, ils semblaient se tenir à distance respectable de la kumo. La belle arachnide leur inspirait certainement une crainte toute légitime, mais leur allégeance à la forme cyclopéenne toujours plongée dans le noir restait la plus forte.
Sang-des-Réprouvés parla, évoquant un Tisseur que Sweïverys savait ne pas être Lui. Il ne cilla pas, mais lorsqu'elle lui ordonna de se montrer, le temple sembla trembler sur ses fondations. Quelque chose grondait sous le sol, comme une bête excédée d'être retenue en cage. A cet évènement, les scorpions disparurent finalement et le concert des rumeurs mandibulaires se tut pour de bon.


"Tes rangs et origines m'importent effectivement peu, Sang-des-Réprouvés. Et pour ton audace sans bornes, je devrais arracher moi-même chacune de tes chélicères." Sa voix sourdait d'une colère contenue. "Mais au moins t'es tu apprêtée pour me faire face loin de cette apparence disgracieuse, aussi ne te défigurerais-je pas. Pas encore."

L'Oeil sembla légèrement prendre de la hauteur. Il venait de se lever pour avancer d'un pas lent et mesuré qui frappait sèchement à chacun de Ses pas, grignotant l'espace qui Le séparait d'elle. Et après d'interminables secondes, le Seigneur arachnéen se dressa face à elle, qui pouvait le détailler à la faveur d'un rayon de lune. Il n'avait que Sa forme humaine, mais elle suffisait, pour l'heure. Certes, cet homme drapé dans ce grand manteau noir devait lever la tête pour la regarder, mais quelque chose en lui était écrasant de domination, de suprématie. La Kumo pouvait mieux voir cet oeil balafré, dont la lueur malsaine s'était faite vaguement plus ténue.

"On me nomme le Seigneur des Toiles, Fils de la Fileuse et maître de Zurr-En-Arrh. Incline toi, Kumo, car tu fais face à Sweïverys."

"INCLINE TOI, CHIENNE INSOLENTE, OU JE JURE SUR LE COEUR DE LLOTH QUE JE TE BRISERAI CHAQUE PATTE DE MES PROPRES MAINS."

La voix tonnante était montée du sous-sol après que le temple eut tremblé une fois encore. Dans un bruit assourdissant, le sol derrière l'araignée avait littéralement explosé sous le coup qu'avait produit un énorme barbillon de Scorpide pour s'extraire de sous le plancher, se dressant sur quelques segments d'une queue qu'on devinait colossale. La pointe recourbée suintait déjà d'un liquide poisseux, s'agitant nerveusement de gauche à droite et coupant toute retraite à l'arachnide.

"Silence, En-Sabah'Nur. Elle peut encore choisir son destin car j'en ai décidé ainsi." Son regard, qui s'était clôt un instant, revint plonger dans celui de Sang-des-Réprouvés. "Ta beauté est pour l'heure la seule chose que j'apprécie chez toi. Alors ne me force pas à laisser Mes enfants se repaître de ta chair avant que je n'ai pu te consommer. Que viens tu faire dans Ma toile, Kumo ?"

Il la toisa. Il attendait qu'elle bouge, qu'elle parle. Qu'elle scelle son destin, qui selon sa réponse, se verrait certainement écourté.

6


"Une bien piètre prédatrice que celle qui vient se perdre dans une toile tissée pour le gibier."

Face à l'intruse, à quelques mètres devant elle et derrière de fins rideaux soyeux à peine soulevés par le vent froid qui passait durant de longs souffles sinistres entre les murs délabrés, un rougeoiement apparut. Léger, éloigné. Mais oppressant et dardé sur elle, toute Sa malignité suintant de ce qu'il convenait d'appeler un regard pesant et impérieux. La voix qui venait de résonner dans le temple laissé à l'abandon provenait indéniablement de la même direction et, même bien qu'elle fut calme, s'avérait empreinte d'une menace sourde qui n'attendait qu'un signal pour se manifester. Il n'en fut pourtant rien et seul le silence brisé parfois par le feulement du zéphyr hivernal combla la scène. La petite araignée n'était certainement pas stupide et savait qu'elle était face à un mal qu'elle ne pourrait jamais espérer vaincre ni même totalement appréhender... Pourtant, elle n'avait pas fuit. Le Seigneur des Toiles ne l'avait repérée que lors de son entrée dans les bois, informé de sa présence non pas grâce à son aura mais par les murmures que Ses filles étaient venues lui rapporter. Et elle l'avait intrigué, Lui qui pensait être le seul toileur de cette cité loin de la sienne, loin de son monde des profondeurs. Alors, Sweïverys l'avait attirée en dispersant dans l'air Sa force et Sa présence. Peut-être l'aurait il ignorée si elle avait tourné les talons, mais à aucun moment cela n'avait été le cas.

Doucement, contre la jambe droite de la Kumo, une araignée se manifesta. Tranquillement, elle grimpa contre le membre de celle qui paraissait être une jeune femme et se permit même de passer sous sa jupe. Son intimité dut accueillir les mouvements légers des pattes qui continuaient leur ascension, remontant de l'aine vers le ventre pour filer entre les rondeurs modestes et fermes de ses seins avant de passer contre son cou pour disparaître dans ses cheveux. Quand elle décida d'arrêter sa course, l'arachnide vint se loger contre le lobe d'une des oreilles de l'inconnue.
"Approche", sembla t'elle lui susurrer très distinctement dans un soupir presque immonde à entendre tant il ne semblait pas naturel. "Approche et présente toi à Lui. Notre Seigneur veut te voir et nulle des nôtres ne peut se permettre de lui désobéir. Tu le sais, n'est ce pas ? Tu le sens... Alors, approche".

Ce n'était nullement une proposition et il était presque certain que la petite araignée sur deux pattes le comprendrait avec aisance. Celui qui lui faisait face depuis les ombres à peine percée par Son oeil rougeoyant n'était pas de ceux à qui on pouvait refuser quelque chose. D'ailleurs, les ténèbres furent brièvement illuminées par Son regard, dont le sanguin devint un instant si fort qu'il révela Sa silhouette drapée de noir et assise dans un trône de soie. Puis la nuit reprit ses droits, replongeant le patient prédateur dans son linceul.

7
Prélude / Re : Le Seigneur des Toiles
« le: dimanche 14 octobre 2012, 18:43:06 »
Merci, futurs incubateurs.

Et une remontée de toile, puisque je suis passé au travers :'

8
Prélude / Re : Le Seigneur des Toiles
« le: mercredi 10 octobre 2012, 13:59:09 »
@ Edean : tu serviras d'incubateur pour quelques milliers d'oeufs. Ça te fera bizarre de te sentir utile, l'emplumé. Ça doit pas t'arriver souvent.

@ Kyo : Un bon civet de lapin, ça nous changera un peu. Viens donc... On te tue, on te vide, on te bouffe. Ça va te plaire, ça à un côté jouissif.
Pour moi, surtout.

@ Smoker & Animal : *les entoile et les balance dans la fosse aux scorpions* ...je préfère les sauterelles, double andouille. Mais j'apprécie le geste, du coup vos morts seront rapides ! Douloureuses, aussi.

@ SP : Quand on a un goût vestimentaire aussi douteux que son humour, on évite d'exposer les deux ensemble.

(*tousse* merci pour l'acceuil ! :3)

9
Prélude / Re : Le Seigneur des Toiles
« le: mercredi 10 octobre 2012, 10:01:35 »
Sûr... Mais UN scorpion, UN bottage de cul.  ;D

Merci, tout ça.

10
Prélude / Re : Le Seigneur des Toiles
« le: mercredi 10 octobre 2012, 01:23:50 »
A ceci près que la normalité chez les Scorpions et les Araignées, je me la taille en biseau, divinité aidant.

11
Prélude / Re : Le Seigneur des Toiles
« le: mercredi 10 octobre 2012, 00:57:17 »
Les femmes, je les domestique.
Ça doit vouloir dire merci.

12
Prélude / Re : Le Seigneur des Toiles
« le: mardi 09 octobre 2012, 23:21:41 »
TOILES APOCRYPHES - Soie secondaire
 ╠ Echos

Bien que nombre de bâtards peuvent se targuer d'être des enfants du Seigneur des Toiles, Sa famille connue est moins étendue et réduite à trois individus en plus de Lui.

Shad'Daï ~ Soeur et épouse de Sweïverys. Elevée par Hadès afin d'être le pilier d'un ordre à la solde de son père qui ne verra jamais le jour, elle est mariée à son frère quelques siècles plus tard afin de garantir la paix entre Lloth et Hadès. Devenue suzeraine de Zurr-en-arrh, elle enfantera deux filles et se liera intensément avec sa cadette, au point de la former (avec l'aide d'Hadès) à la nécromancie et la magie noire.
Elle deviendra maîtresse du domaine durant l'exil de son époux, qui fera d'elle une esclave dépourvue de ses droits maritaux et enfermée dans les sous-sols de la Citadelle des Soies.

C'est une femme extrêmement intelligente et manipulatrice suivant de façon sporadique le dogme de sa mère Lloth. Elle ne hait pas son frère mais nourrit de la colère envers Lui qui affiche Sa préférence pour leur aînée et qui considérait leur cadette comme un objet sexuel.
Toutefois, ils restent proches et confidents l'un de l'autre, formant un duo redoutable car complémentaire et rôdé.

En-Sabah'Nur ~ Fille aîné de Sweïverys et Shad'Daï, elle s'avère être à moitié scorpionne et d'une taille vraiment impressionnante (son barbillon étant aussi gros que son tronc "humain".) Guerrière redoutable pouvant tout comme son père commander aux Scorpions, elle est incroyablement agile et possède une force titanesque. Fidèle à Sweïverys, on la considère davantage comme une fanatique.
Peu loquace, elle est bonne stratège et commande aux troupes de Zurr-en-arrh. Elle prend soin de sa soeur malgré que cette dernière l'ai asservie durant l'exil du Seigneur des Toiles et sert parfois de monture à son père quand Il se rend quelque part.
En-sabah'Nur est assexuée, bien qu'elle ressente le désir charnel et donc la frustration de ne pouvoir assouvir ses pulsions.
Ce sentiment l'alimente au combat, comme la rage pour un berserker.

Noventa la Parjure ~ Cadette de la famille, Noventa n'avait les faveurs de son père que lorsqu'il avait envie de la saillir. Bien que l'inceste eut toujours été chose normale et courant en Zurr-en-arrh, Noventa alimenta jalousie envers son ainée et colère contre son père pour ne s'intéresser qu'à En-Sabah'Nur.

Ce fait n'échappa pas à sa mère, qui en profita pour la façonner dans l'ombre et la former aux arts magiques et à la nécromancie. Noventa en devint redoutable et parvint même à blesser et chasser son père de Zurr-en-arrh, installant sa mère sur le trône.

Vaincue au retour de son père, Noventa fût longuement torturée et son esprit réduit en lambeau. Devenue poupée de chair docile sans égo ayant toutefois conservée ses pouvoirs, elle commande aujourd'hui à la Garde Morte (une légion de cadavres réanimés) afin de défendre le domaine familial, le tout sous le commandement et l'oeil bienveillant de son aînée.

═══════════════


Il est impossible d'évoquer le Seigneur des Toiles sans parler de son domaine, Zurr-en-arrh. Situé dans les Royaumes inférieurs, dans une dimension à la jonction entre la Terre et Terra, le domaine de Sweïverys était par le passé un lieu d'échange et d'érudition tout autant qu'une ville des plaisirs et des interdits.

Les humains et autres olympiens pouvaient y séjourner et partager avec les drows tandis qu'Hadès tout autant que Lloth trouvaient repos dans ces hauts murs dominés par l'imposante silhouette de la Citadelle des Soies, le sanctuaire de Sweïverys et des siens.

Ce rôle perdura même lorsque Noventa chassa son père. Au retour de ce dernier, Zurr-en-arrh devint un territoire autarcique refusant tout contact avec Lloth et Hadès. A présent férocement gardé, les étrangers y sont encore accueillis avec méfiance, sans cesse surveillés par les milliards d'yeux des arachnides grouillants dans la cité.

Protégée par la Garde Morte et la horde arachnéenne, Zurr-en-arrh est aussi emplie de différents sorts magiques de protection interdisant les intrusions intempestives et réduisant grandement les menaces frontales.
Ses sous-sols forment un réseau de couloirs enchevêtrés ou dorment d'immondes créatures redoutables et démesurées ainsi que des légions d'oeuf prêts à éclore.
Il se murmure que dans les plus profondes entrailles de Zurr-en-arrh, Sweïverys possède ses appartements les plus privés ainsi que nombre de laboratoires.

- ZURR-EN-ARRH -


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Sweïverys étant un dieu, même mineur, un culte lui est voué. On y prône les vertus de la patience et de l'apprentissage tout en n'oubliant pas que le mensonge est une arme plus acérée que la meilleure des lames.
Depuis le retour de l'Exil de honte, le culte enseigne la soumission des vaincus aux vainqueurs, mais également une forme d'humilité : trouver dans ses erreurs une nouvelle force, ce qui revient à d'abord les accepter.

"Patience, mensonge, fureur, passion".

Pour honorer le Seigneur des Toiles, ses fidèles peuvent arborer deux tatouages dont le principal s'avère être l'Oeil de Soie, généralement porté sur la main gauche (l'honneur qu'il soit tatoué sur le visage n'étant offert qu'aux femmes ayant été saillies par le divin). Un tatouage simple évoquant la cicatrice du Seigneur des Toiles existe également, plus courant.

Bien que Sweïverys domine tous les arachnides, Il est davantage symbolisé par les scorpions. En effet malgré son titre, les araignées restent le domaine de Sa mère Lloth.

Il faut admettre que le culte du Seigneur des Toiles est loin d'être très répandu chez les drows et qu'il n'est adopté que par quelques comédiens, marchands et érudits. Toutefois, le dogme possède des bases solides et durables.

13
Prélude / Le Seigneur des Toiles [Valawdé !]
« le: mardi 09 octobre 2012, 23:21:24 »
TOILES APOCRYPHES - 1ère Soie
 ╠ Murmures

Depuis les éons immémoriaux desquels Il serait issu, on le nomme Sweïverys -Le Fils de la Fileuse. Les Toiles établissent qu'Il serait une divinité mâle qui ne daigne saillir que les femelles, qui parfois s'avèrent dignes de recevoir Son baiser et de porter Ses enfants. D'après les Toiles, Il serait expérimenté dans les délices de la chair mais n'y viendrait que lorsque que Ses compagnes potentielles seraient jugées dignes. Toutefois, certains Versets de Toiles plus récentes prétendent qu'Il daignerait honorer quelques femelles sous une forme alternative, par amusement et sans ensemencement, preuve de Sa décadence grandissante.


═══════════════


TOILES APOCRYPHES - 2nde Soie
 ╠ Clameurs

Selon les canons des Toiles dites absolues, Sweïverys serait nés des amours de Lloth et d'Hadès à l'heure ou une union contre-nature servait les intérêts des deux Divins. Le Seigneur des Toiles se révéla finalement trop tardif à naître et les arrangements entre Ses parents furent considérés comme définitivement caducs lorsqu'une enfant -Shad'Daï, la Dame des Soupirs- le suivit dans ses premiers cris.
Les jumeaux furent séparés, Lloth s'accaparant le Seigneur des Toiles afin de l'ériger en champion (ou simple pion à sacrifier) contre ses autres enfants et ennemis tandis qu'Hadès récupérait Shad'Daï pour faire d'elle une Vierge de Fer, première prêtresse d'un ordre nouveau qui ne verrait finalement jamais le jour.

Sweïverys adopta rapidement les dogmes maternels et les respecta sans pour autant les faire vraiment siens, préférant s'en nourrir afin d'ériger Son propre courant de pensée. Le plus souvent en retrait durant son enfance et le début de son adolescence, le Seigneur des Toiles en devint une divinité mineure du panthéon Drow alors qu'Il était même inexistant des écrits mythologiques terrestres. Il étendit son influence aux arachnides dont Il devint le Dieu et s'avéra assez manipulateur pour empiéter même sur le domaine des Fileuses dont Sa mère avait l'absolu contrôle jusque là. La malice de Sweïverys lui accorda les faveurs de Lloth, qui sembla developper pour Lui une sorte d'affection méfiante. Leurs relations furent souvent ambiguës et quelques écrits évoquent quelques situations incestueuses sans que cela ne soit jamais prouvé.
Tout ce temps, le Seigneur des Toiles (qui avait acquis ce titre au vu de son intêret pour les Araignées tout autant qu'au regard de ses plans et complots évoquant des pièges de Fileuses) ne resta pourtant qu'un second rôle toujours relégué à l'arrière-plan. Néanmoins, Ses allées et venues entre le domaine de Lloth et la surface Lui assurèrerent un parterre de fidèles certes réduit mais solide - malgré son apparence saugrenue pour une déité Drow.
D'après les Toiles Premières, cette période le vit engendrer Ses premiers enfants destinés à être Ses plus fervents croyants. On prête également à cette période la forge de Son épée Ruinacier dans un alliage de métaux jusque là inédit dont le secret est encore jalousement gardé  aujourd'hui dans les secrets du clergé de Lloth.

Lorsque Hadès tenta d'envahir les Royaumes Inférieurs limitrophes du domaine de Lloth, Le Seigneur des Toiles fût propulsé sur le devant de la scène de façon inattendue. Voulant éviter une guerre rangée contre les forces du sombre olympien, la reine-araignée proposa un accord : laisser les terres au centre de l'attention à un seigneur de confiance qui permettrait une bonne entente entre les fidèles de l'Araignée et de l'olympien, terrain partagé par les deux forces. Hadès accepta et proposa de sceller l'alliance en mariant Shad'Daï à Sweïverys puisqu'ils représentaient tout deux à l'origine un arrangement similaire qui avait motivé leurs naissances. Lloth accepta et le Seigneur des Toiles s'unit à sa propre soeur, devenant suzerain des terres de Zurr-en-arrh.

Profitant de l'afflux d'informations qui finit par être charrié sur le domaine de Zurr-en-arrh entre les allées et venues des fidèles tant de la Terre que de Terra, le Seigneur des Toiles s’intéressa de plus en plus à la nature des mondes jumeaux. On dit qu'Il s'enferma plus de cent années dans la tour la plus haute de Sa citadelle, n'en descendant que pour saillir sa compagne, et qu'Il y découvrit le "le plus grand des secrets".
Durant cette période fût enfantée En-Sabah'Nur, héritière du trône des terres de Zurr-en-arrh et gardienne de ces dernières, ainsi que Noventa La Parjure.

Si En-Sabah'Nur s'avéra l'enfant la plus proche de son père, elle s'attira rapidement les foudres de sa cadette Noventa. Alors que l'aînée était formée à son rôle de guerrière et d'érudite par le Seigneur des Toiles, celui-çi n'accordait un réel intêret qu'à la plus jeune que lorsqu'il décidait de la saillir selon ses envies.
Bien que les relations incestueuses étaient monnaie relativement courantes en Zurr-en-arrh, Shad'Daï profita de la haine grandissante de Noventa envers son père pour la façonner dans le dos de ce dernier afin qu'elle la venge de Ses infidélités. Noventa devint dans l'ombre une nécromancienne redoutable très liée à son grand'père et s'éleva en puissance sans que son père n'en prenne conscience bien qu'il continuait de partager régulièrement sa couche.

Noventa se révela lors d'une visite de Lloth en Zurr-en-arrh et s'attira les faveurs de la reine-araignée par la violence de son attaque sur sa soeur et son père, obligé de fuir alors qu'il manqua de perdre un oeil. Chassé de Ses terres et presque borgne, le Seigneur des Toiles s'exila sur Terra en abandonnant son domaine aux mains de sa femme et de sa fille, qui asservirent une En-Sabah'Nur lui étant toujours fidèle.
Cette époque fût nommée dans les versets les moins connus des Toiles Apocryphes "L'exil de honte" et fût très peu documentée.

D'après ce qu'on prétend, Sweïverys consolida quelques alliances avec d'autres divinités mineures de diverses confessions et augmenta ses pouvoirs qu'il avait jusque là négligé, ses recherches après la découverte du Grand Secret l'ayant trop accaparé. L'érudit devint guerrier et on sait qu'il sacrifia l'oeil qu'il manqua de perdre face à Noventa lors d'un rituel obscur avec d’innommables entités afin de s'unir à Ruinacier à qui il avait déjà donné de grands pouvoirs. L'arme nouvellement créée, nommée "Bord de la Ruine", se dota de chair et arbora l'oeil perdu dont on dit qu'il pose un regard perçant et malsain sur le monde l'entourant, mobile sur son "corps".
Si le Seigneur des Toiles ne fît rien pour effacer la cicatrice qu'avait laissé sur son visage la lame parricide, il combla la cavité énuclée à l'aide d'une orbe d'un rouge sanguin dont les intensités de luminosité trahissaient son humeur. Nul écrit, nul fidèle ne connait la nature de cet Oeil, mais tous s'accordent à dire qu'il sourde d'une aura écrasante.
Fort de ce nouvel ajout à sa mythologie, Sweïverys prit pour habitude -consciente ou non- d'en jouer et l'Oeil devint la symbolique finale de son culte.

L'Exil de Honte s'acheva près de trois-cent années plus tard, lorsque le Seigneur des Toiles revint sur ses terres à la tête d'une horde de créatures errant entre le scorpion et l'araignée, mêlant leurs et pattes grouillantes à la chair de ceux qui furent autrefois des humanoïdes. Sweïverys libéra Sa favorite En-sabah'Nur et parvint à vaincre Noventa et ses forces d’outre-tombe. Il ne tua pas sa fille ni sa compagne.
Faisant preuve d'une certaine compassion à l'égard de son sang, Il emprisonna Shad'Daï dans les niveaux inférieurs de Sa citadelle et en fît une esclave de premier ordre. La Parjure fût elle torturée tant mentalement que physiquement et son égo fût brisé par un sort interdit, faisant d'elle une poupée de chair sans réels sentiments mais toujours capable d'user de magie. Placée sous les ordres de son aînée, Noventa la Parjure constitua la Garde Morte à l'aide de cadavres relevés afin de défendre Zurr-en-arrh aux côtés des troupes arachno-humaine d'En-sabah'Nur.

Son domaine ainsi retrouvé et pacifié, Sweïverys le ferma tant aux olympiens qu'aux drows, chiens d'Hadès et de Lloth qui avaient eux-même soutenu la Parjure et sa Mère lors de l'Exil de honte.
Zurr-en-arrh devint un royaume indépendant et autarcique totalement soumis à son maître, qui reprit ses recherches et développa une nouvelle obsession : l'acquisition de la Genèse.
Le terme ne fût jamais expliqué et demeure à notre ère encore un mystère.

Toutefois, toutes les Toiles s'accordent à le dire : Sweïverys court après un dessein démesuré et semble tourner Son oeil vers Terra et l'Olympe...


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TOILES APOCRYPHES - 3ème Soie
 ╠ Bruits

Contrairement à nombre d'autres divinités, on peut avoir une idée précise du physique du Seigneur des Toiles puisqu'Il s'est mêlé longuement aux êtres de la surface, vagabondant ça et là entre les mondes jumeaux.
Bien qu'Il soit affilié aux Drows, Sweïverys possède un physique très proche des humains. Une peau claire sur un corps aux courbes puissantes et musclées , Ses atouts virils roulant agréablement sous Son épiderme glabre. On sait qu'Il n'a pas toujours été ainsi dessiné et qu'Il ne présente ce corps que depuis Son retour d'exil, ce contraste semblant enfoncer le clou quant à deux périodes de Sa vie.
Sa chevelure est courbe et d'ébène, réparties en mèches souvent folles. Il est important de noter que Sweïverys arbore ce qui de prime abord semble être une tresse aux segments épais terminé par une sorte d'accroche-coeur. Ce n'est en rien un assemblage de Sa chevelure mais une queue de scorpion attachée à Son crâne. Mobile et gorgée de poison, elle constitue de la base au barbillon une arme redoutable qu'on ne devine pas au premier coup d'oeil. Le plus souvent, elle part de l'arrière de Sa tête pour se perdre dans sa crinière et se reposer sur Son épaule, qu'elle atteint facilement.

On s'arrête souvent à Son visage. Pour les traits agréables mais autoritaires et froids mais aussi et surtout pour la cicatrice Lui barrant l'oeil gauche, oeil d'un rouge dérangeant et intriguant. Ces stigmates sont les marques Le caractérisant et il n'est pas rare que Ses plus fidèles soient tatoué d'une parodie de cicatrice sur l'oeil gauche, en signe de dévotion.
Sa bouche au tracé fin peut s'ouvrir déraisonnablement pour laisser apparaître d'importants et meurtriers chélicères (ces crochets servant de "dents" aux arachnides - ceux présentés ici appartenant à une mygale) empoisonnés et dotés d'une poigne puissante.

L'Oeil manquant est à présent sur Sa main droite, mobile et fonctionel. Décrit comme écoeurant, l'Oeil a toutefois son utilité.

Peu intéressé par les préoccupations insipides et matérielles comme les vêtements, le Seigneur des Toiles se pare le plus souvent d'un long manteau noir comme la nuit au col haut, large et blanc. Le reste de Ses vêtements est sobre, tissé de soie d'araignée.

Le mental du Seigneur des Toiles est plus nébuleux - qui peut prétendre connaître l'esprit d'un dieu, après tout ? Néanmoins, certaines Toiles tentent de le dépeindre prétendument "au plus fidèle de la vérité".

Bien qu'enfant de Lloth, le Seigneur des Toiles ne partage pas son penchant pour la violence et le chaos. Sweïverys ne rechigne pourtant pas à se battre mais ne préfère le faire qu'en dernier recours, se voulant plus manipulateur froid et calculateur que réelle bête de guerre. Ordonné et méticuleux, sa légende veut qu'Il ne laisse rien au hasard et qu'Il se ménage toujours une porte de sortie ou un coup d'avance sur ses adversaires. Redoutable lors de joutes orales et armée, Il s'impose en opposant coriace et vindicatif qui ne fera preuve que de peu de pitié le cas échéant.
A l'instar d'une araignée, Sweïverys tisse des toiles de complots et de pièges afin d'arriver à ses fins, n'hésitant pas à empoisonner de diverses façons les esprits et les corps pour consommer plus tard et peu à peu sa victoire. Patient et acharné, Il est un redoutable prédateur.

C'est avant tout un intellectuel touche-à-tout qui peut se montrer curieux et qui court après les réponses à Ses interrogations, à n'importe quel prix. Il n'est rien qu'Il n'aime plus qu'une conversation étoffée et argumentée et quelques rumeurs prétendent qu'Il s'est parfois adonné à d'enflammés débats avec Ses ennemis alors même que Sa vie était en jeu.
Racé, poli mais glacial, le Seigneur des Toiles ne montre jamais de sentiments particuliers. On sait qu'Il porte une affection particulière à En-sabah'Nur, qu'on ne peut toutefois nommer "amour", même filial. Sa colère est terrible mais jamais aveugle et on rapporte de source sûre que le maître de Zurr-en-arrh aurait plusieurs fois fait preuve de compassion et montre d’intérêt pour des êtres inférieurs.
Par exemple, ses maîtresses et autres conquêtes sont toujours bien traitées et sa propre épouse, bien qu'esclave et prisonnière, jouit d'un traitement de faveur malgré sa trahison. D'après les rumeurs courant dans l'enceinte de la Citadelle des Toiles, les incestueux époux passeraient même beaucoup de temps à converser calmement, ce qui laisse à penser que Shad'Daï possède encore un poids au sein de Sa famille, même si il s'avère évidemment limité.

Il faut pourtant rester prudent. Dans la toile du Seigneur, tout n'est qu'apparence, tromperie et faux-semblants.
Les acteurs et les menteurs le révèrent plus que tous les autres, après tout...


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TOILES APOCRYPHES - 4ème Soie
Rumeurs

Comme toute divinité, Sweïverys possède nombre de dons. Certains sont bien connus de Ses fidèles, d'autres restent nébuleux. La Soie des Rumeurs se veut répertoire de ces dons. Bien qu'elle soit tenue par En-Sabah'Nur elle-même, on ne peut dire que cette Soie soit la plus complète des Toiles Apocryphes.

  ~ Il commande et communique à tous les arachnides, bien que certaines créatures araignées affiliées à Lloth peuvent Lui désobéir. Les scorpions en revanche Lui sont d'une fidélité extrême et Il peut invoquer Ses "enfants" à loisir.

  ~ Le barbillon de scorpion de Sa chevelure ainsi que les crochets de Ses chélicères sont empoisonnés. Le venin est concocté par le Seigneur des Toiles lui-même en fonction de la situation et possède nombre d'effets. Toutefois, il n'est jamais létal sauf en cas de très haute dose sur un organisme mortel. Bien entendu, les différents poisons et autres drogues n'ont pas d'emprise sur Son métabolisme.

  ~ Comme les araignées, Sweïverys peut marcher sur n'importe quelle surface - même l'eau. Il est par ailleurs doté d'une force considérable, comme le sont ses autres capacités.

  ~ Sa peau peut devenir chitine épaisse et rugueuse afin de se constituer en défense. Si cette carapace est extrêmement résistante (on parle ici d'un blindage divin), elle n'en est pas forcément absolue et se "paie" : le Seigneur des Toiles ne bénéficie que d'une régénération lente bien que totale et, si Il est insensible au temps qui passe, peut mourir de façon violente.

  ~ Le bout de Ses doigts ainsi que sa bouche (du moins une glande filère sous Sa langue) peuvent secréter une soie extrêmement dure qu'il peut modeler à l'envie au niveau moléculaire et projeter à haute vitesse.

 ~ Possède quelques connaissances en magie lui permettant d'utiliser une palette de sorts particuliers connus de Lui seul, puisqu'Il les a mit au point. La magie n'est pas Son point fort pour autant.

 ~ Bord de la Ruine possède ses propres pouvoirs. Virtuellement indestructible, l'épée peut de par sa taille s'improviser bouclier (La gravure çi-jointe donne une idée du rapport de taille entre l'arme et son possesseur). Bord de la Ruine peut trancher l'air pour des attaques à longue portée et s'avère extrêmement légère malgré sa taille. Fidèle à son maître, elle lui revient en main sur ordre mental et ce où qu'elle puisse se trouver. Mêlant chair et acier, l'épée peut fusionner avec son maître pour augmenter de façon drastique leurs pouvoirs respectifs mais durant quelques minutes seulement, formant une nouvelle entité parfaitement chaotique : le Voïd.
Sweïverys n'utilise jamais cette forme, car elle sous-entend pour lui une perte d'égo qu'il sait passer dans l'épée et nourrir le Voïd. Difficile qu'Il n'en soit pas sûr, puisqu'Il entend le chuchotement de sa propre voix dans sa tête, se retrouvant à converser avec lui-même...

Bord de la Ruine est considérée comme étant au fourreau lorsqu'elle fusionne avec la main droite de son maître, son oeil venant se placer sur le dos de celle çi, le zébrant d'immonde veines rougeâtres et pulsantes.

  ~ L'Oeil Sanguin peut annuler toute immortalité et capacité sur une zone donnée, y compris celles de son porteur. Tout pouvoir oculaire devient obsolète face à l'Oeil Sanguin, qui permet aussi à Sweïverys d'utiliser une mystérieuse énergie brute sous forme de rayons dévastateurs ou autre sphères explosives à la puissance éhontée.
L'Oeil peut "voir" la nature de tout ce qui passe devant lui et possède plusieurs type de visions, mais tout ces dons de l'Oeil ne sont rien face à son pouvoir le plus redoutable : il peut annihiler une nature divine et bloquer tout pouvoir, réduisant le plus puissant des êtres à un simple mortel.
Son maître est malheureusement aussi concerné, comme tout à chacun. Et, réduit à l'état d'humain, on ne peut pas dire qu'Il soit un guerrier expérimenté même si Il saura quelque peu se défendre.

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