Alors que l'anarchie de la mélodie s'adoucissait, la dame blanche percant la nuit de son cruel arme né de douceur et de sensualité pris une longue inspiration tremblante puis sa voie claire, cristaline, déchira la pièce improvisait qui prenait des airs de chanson interprétée il y a des millénaires, caché soigneusement par les anges qui auraient déposer les notes contre le corps noueu du violon et les paroles si déroutantes sur les lèvres fines et pâles de la musicienne nocturne.
Il me semble que c'était hier
Tu faisais partie de moi
Je me tenais droite
J'étais forte
Tes bras serrés autour de moi
Tout semblait si bien
Invincible comme si rien de mal pouvait arriver
Maintenant je ne peux pas respirer
Non, je ne peux pas dormir
J'arrive a peine à survivre
Alors que le refrain s'entâmait avec une rage éclatante, donna l'illusion que la frêle demoiselle était une de ses grandes maîtresses de la guerre sur qui on se tromper que trop souvent. La mélodie anarchique, rapide, précise comme le coup fatal d'une épée maniée par un maître des plus expérimenté dans la fleur de la jeunesse.
Me voilà
Une fois de plus
Je suis réduite en miettes
Je ne peux pas le nier
Je ne peux pas faire semblant
Je pensais que tu était le bon
Détruite à l'intérieur
Mais tu ne verra pas les larmes que je verse
Derrière ces yeux noisettes
La douceur revint avec une courte transition. Les paroles pognardaient Amaluna au coeur, comme un de ses poisons qui nous font brûler avec une lenteur cruelle. Son coeur était encore déchiré entre sa maladie qui, encore une fois, se tenais au loin lorsqu'elle la possédait. Elle l'envahissait en entier au même moment ou qu'elle était absente. Le départ de sa mère était impregné dans sa conscience. Et cet évènement n'était pas un tatou qui partais au lavage mais une marque au fer rouge, brûlant sa peau de satin de l'intérieur.
Je te disais tout
M'ouvrir et te laisser entrer
Tu me rendais heureuse pour la première fois dans ma vie
Maintenant ce qui me reste
C'est ce que je prétend être
Ensemble mais cassés à l'intérieur
Parce que je ne peux pas respirer
Non, je ne peux pas dormir
J'arrive a peine à survivre
Étrangement, les paroles pouraient laisser penser à un homme qui aurais trahis la violoniste solitaire mais elles évoquaient le départ, sans remord, sans regard en arrière d'une beautée gitanne qui avait déserté la maison pour vivre de musique alors que sa seule progéniture mourrais de la sienne. Leurs histoire, même à des milliers de kilomètres, leurs destins étaient opposés. Alors que la douceur de la mélodie s'effasait du parc, l'anarchie revint, comme la promesse d'une autre nuit après le jour, la promesse que, même sous le soleil de minuit, il existe bien pire que des pédophiles ou des voleurs; les âmes en quête de rédemption populaient en masse chaque ville. Mais, ce soir, pour le concert nocturne de la voix de l'ange solitaire accompagné de son violon qui menaçait de se fendre sous sa poigne ferme et colérique, tout les âmes en peines ou en quête de sensations, de colère, de passion, de compagnie peuplaient le parc. Le peuple fantômatique s'était rassemblé avec un invité en chair bien ferme qui pourtant ne détonnais pas parmis les créatures sorties des pires cauchemards des enfants et des adultes.
Me voilà
Une fois de plus
Je suis réduite en miettes
Je ne peux pas le nier
Je ne peux pas faire semblant
Je pensais que tu était le bon
Détruite à l'intérieur
Mais tu ne verra pas les larmes que je verse
Derrière ces yeux noisettes
Avale-moi et crache moi après ça
Pour te detester, je me deteste
Rien que te regarder, ça me tue aujourd'hui
Non, je ne pleure plus
A l'extérieur
Plus jamais
Me voilà
Une fois de plus
Je suis réduite en miettes
Je ne peux pas le nier
Je ne peux pas faire semblant
Je pensais que tu était le bon
Détruite à l'intérieur
Mais tu ne verra pas les larmes que je verse
Derrière ces yeux noisettes
Le violon émis une dernière plainte mélodieuse puis, comme fatigué, s'éteignit, sonnant l'heure de la tombée du rideau et de la fin de se spectacle qui se donnais dans se petit paradis urbain. La demoiselle était figée comme décidée à ne pas bouger, tremblant de tout ses membres comme si une main géante la serrait de toute ses forces. Sous ses yeux paniqués luisant dans la nuit, les fantômes qui s'étaient tenus à carreau rampaient vers elle, grimpant sur la structure et attrapant ses chevilles. La maîtresse de cette nuit si noire et si étanche d'automne se bornait à ne pas regarder ses enfants, prise d'un dégoût d'un niveau des plus haut. Ses sens s'affollaient soudainement. Puis, quelque chose de solide lui toucha le bras du bout des doigts. Ses yeux verts qui, écarquillés, fixaient le vide de leurs luminosité dérangeante, sa prunelle plus claire vibrant au rythme d'une musique constante que seule Amaluna entendais la mélodie se fixant avant l'autre, d'un vert presque passable après la surprise de son oeil si unique, sur la personne faite de chair et d'os et non de peurs et d'imaginaire qui l'avais toucher, fessant sursauter et frisonner la colone vertébrale de la musicienne.
L'adolescente ancra ses prunelles dans celles de l'homme. Non, ce n'était pas un homme. Peut importe ce que cette créature était, elle n'avais rien d'humain et pourtant, cela n'effreya aucunement Amaluna. Elle était surprise mais elle avait déjà inventer pire créature qui ferrais reculer même les plus braves. Elle recula doucement, fuyant discrètement le contact physique et chaud des doigts de l'être et alors qu'elle s'efforçait d'ignorer les fantômes de son esprits qui tentaient tant bien que mal de se frayer un chemin autour de la créature pour atteindre la demoiselle sans y arriver. La chose qui se tenais devant la musicienne effreyait ses chimères et les empêchaient de l'atteindre. La seule personne qui avaient fait fuir ses visions était Archie. Cet adolescent avait besoin de la toucher pour couper ses excès constant de folie mais la créature qui se tenais devant Amaluna avait une portée bien plus loin. Aucun contact physique requis, les monstres reculaient sur un rayon de cinq mètres. Mais ils étaient encore présents, cognant comme des dérangés sur la paroie invisible du demi-globe dans lequel Amaluna était enfermé avec l'étrangé. Était-il conscient de son pouvoir ? La blanche incarnation du soleil de minuit frisonna, la peau dénudée de ses bras se recouvrant de minuscules bosses. La nuit avait beau avoir ses atoux, elle ne tenais pas au chaud la nuit...
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Qu'êtes-vous ?