Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Bruce Wayne

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1
Cette diablesse tout de violet vêtue s’avérait être vraiment joueuse. Tout l’inverse du chevalier noir dans un sens, toujours sérieux et froid, un justicier psychorigide en gros. Il la regarda s’élancer dans les vides et s’aider d’un grappin. Dommage qu’elle n’hésite pas à tuer, Bruce notait qu’elle aurait pu faire une Batgirl sans problème. Il roula les yeux vers le ciel en comprenant qu’elle souhaitait être suivie, poursuivie plutôt, et après avoir réajusté ses brassards, il se jeta dans le vide pour planer derrière elle.  S’il voulait mettre son grain de sel dans ce cartel qu’elle se proposait de lui offrir, autant en profiter.

Sans doute par jeu, encore, elle enjamba sa bécane et après avoir fait rugir le moteur, elle partit à vive allure. Le chevalier noir fut contraint d’une halte, juste pour pianoter sur la télécommande de la Batmobile – on arrête pas le progrès – afin de l’amener non loin d’ici. A pieds, ou en planant il ne pourrait pas la suivre. Quelques sauts plus loin, ses bottes se posaient lourdement aux cotés de son véhicule dans lequel il finit par se glisser. A son tour, il fait gronder le moteur et lance le bolide derrière la monture d’acier de la Chasseresse qu’il ne lâcha pas d’une semelle… sait-on jamais avec elle.
Il arrêta la voiture dans un coin de la ruelle, derrière la moto de Huntress, vers qui il s’approcha une fois hors de son véhicule. D’emblée, il nota le bruit fort de la boîte de nuit chose qui le fit froncer un peu les sourcils. On ne peut pas entrer dans une boite avec un masque et une cape… à moins de démolir tous les videurs, physionomistes et autres agents de sécurité en tout genre.

« Vous auriez pu simplement m’inviter à danser si c’était là votre projet vous savez. »

Ah oui… note perso : laisser les blagues à Nightwing ou à Catwoman… ça ne colle pas avec le coté stricte du sombre chevalier. Qu’importe, il se tournait déjà dans la direction d’où venait le bruit de musique, en notant au passage la présence de tenue dans l’un des compartiments de sa moto.

« Je vais passer par les toits… et je resterai percher sur les rails métalliques qui soutiennent les flash lumineux. »

En espérant qu’ils tiennent sous le poids de la chauve-souris en armure. Il glissa une main vers sa ceinture, afin d’en tirer une petite oreillette, qu’il vint déposer sur le réservoir de la bécane.

« Je crois comprendre que vous souhaitez entrer en civile. Et si il y a un vrai ponte de la pègre et du deale là dedans, j’imagine que vous ne pourrez pas entrer d’armes facilement. Prenez ça pour qu’on reste en contact… je serais au dessus de votre tête. »

Drôle d’ange gardien, un type en costume de combat avec une cape et des oreilles pointues. Quoiqu’il en soit, dans un tourbillon de cape et un bruit de cuir qu’on fouette, il prit la direction du bâtiment, se glissant discrètement sur le toit en s’aidant de la gouttière et de l’escalier de service. 
Le toit est comme tout l’autre, plat, et aisément accessible. Arracher une taule pour se frayer un chemin dans le conduit de ventilation. Bon il peine un peu à passer les épaules, et probablement que Huntress doit l’entendre râler, geindre et pester. Quoiqu’il en soit, il finit perché sur les rails soutenant les tonnes de spots lumineux.

« Alors c’est ce genre de musique qu’on écoute ici ? Moi qui ai déjà du mal à supporter la musique des States… » souffla-t-il. «  Est-ce que vous avez pu rentrer ? »

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Les alentours de la ville / Re : Les veines de Seikusu [Bruce Wayne]
« le: mardi 23 octobre 2012, 21:51:26 »
Le chevalier noir s’apprêtait déjà à entrer dans l’entrepôt, quitte à se frotter au phosphore il tenait à sortir les hommes coincés dans ce piège à rats. Le temps qu’il vérifie que la voie était relativement libre – assez du moins pourqu’il passe sans se faire truffer de plomb – l’entrepôt s’illumina. Une lueur vive qui démontrait toute la puissance de l’explosion. Malgré la lourde cuirasse qu’il portait, il fut soufflé comme une feuille, et c’est une lourde caisse de marchandise qui vint arrêter sa course. Il grogna un peu, ses vertèbres avaient pris un sale coup… et le moral aussi dans un sens. Avec la hauteur que venaient de prendre les flammes, tous étaient aux moins grièvement blessé. Il se releva malgré tout, afin d’entrer dans ce qui restait de l’entrepôt. Près de l’entrée, les hommes qui n’étaient pas abrités était tout simplement brulé vif, carbonisé dans la position même dans laquelle ils se trouvaient lors de l’explosion.
Ici et là, certain n’avait pas été brulé, mais le souffle et les projections de débris en avait fait de la charpie. Seule point presque positif, d’en dessous des décombres des pleures et des cris s’entendaient, il y avait effectivement des survivants. Seulement, il fallait l’avouer là encore, ainsi coincés, il y avait peu de chance pour que ceux là s’en sortent aussi.

Bien qu’il semblait impassible, le chevalier noir bouillonnait de colère alors qu’il quittait les lieux, laissant les pauvres malheureux à leur sort. Il n’avait rien pour les aider à portée de main. Il ne restait qu’à prier pour que les flics et pompier qui envahiraient bientôt le coin rapportent avec eux de quoi tirer ces types-là, faute de quoi, ils seraient morts à coup sûr dans l’heure qui suit.
L’Oracle leur donna toutefois une information utile : l’endroit ou se trouvait Deacon. De quoi remettre les points sur les I.

« On y va à deux » répondit-il lorsque la Chatte Noire se décida à y aller. Il tira son grappin pour s’élever dans les airs, et plana un instant et se posa derrière Felicia.

« Un type comme Deacon perché sur un toit sans rideau défensif ça me permet trop beaucoup. » souffla-t-il en lança un coup d’œil dans la direction donnée par l’Oracle. Il réajusta ses gants en prenant une grande bouffée d’oxygène. Courir dans le tas serait forcément quelque chose de stupide, voire suicidaire. De toute évidence, Deacon pensait à tout, et même s’il était urgent de mettre la main sur lui, mieux valait éviter de confondre vitesse et précipitation. Bien sûr, l’idée qui lui traversa l’esprit ne fut pas l’idée la plus lumineuse qui soit, mais aux grands maux les grands remèdes :
«  J’y vais tout droit. Si Deacon a prévu des surprises, elle seront pour moi, et pendant qu’il se concentre sur moi, tu devrais pouvoir lui mettre la patte dessus »

Oui, c’est très basique, mais à bien y réfléchir c’était là la seule solution. Moins de risques pour Félicia, et plus de chance de mettre la main sur l’homme. Il ne fallait pas passer à côté de cette opportunité-là. Le chevalier noir voulait presque tomber dans une embuscade, histoire de se défouler sur les sbires de Deacon afin de venger la mort des soldats US. Casser quelques dents et fêler deux trois mâchoires.

« Si le SHIELD n’a pas d’endroit dans les environs pour garder Deacon captif, l’Oracle te communiqueras l’emplacement d’une Batcave. »

C’est que pour tirer les vers du nez d’un type comme Deacon, mieux valait prendre les choses en main, plutôt que de le laisser aux mains des flics.

« Bon courage » rajouta-t-il avant de se laisser tomber dans le vide afin de prendre la direction la plus directe pour aller chercher Deacon.

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Les alentours de la ville / Re : Bienvenue au pays des merveilles ! [Bruce Wayne]
« le: mercredi 26 septembre 2012, 20:29:16 »
C’était une nuit comme plein d’autre, avec son lot de crimes, de malveillance. Il pleuvait, pour une fois, la journée avait était maussade et humide, la nuit serait sûrement pareille, en pire. Perché au sommet d’un immeuble, sa cape battant au vent, le chevalier noir surveillait la ville du haut des toits. Impassible tandis que la pluie battait sa tenue sombre. Une gargouille bien étrange.
Depuis quelques jours, il était sur la piste de Crane. De la drogue entrait illégalement dans la ville, et s’il avait d’abord cru que la Huntress et la famille qu’elle défendait étaient responsables et avaient un lien avec Crane, il fut bien obligé d’admettre que non, de simples vendeurs de came. Oh rien de bien joli assurément, mais entre des fournisseurs aguerris qui ne font qu’entretenir des toxicos, et un fou dangereux qui rève de plonger le monde entier dans un cauchemars par le biais de gaz et autres substances… forcément le choix était vite fait.

Crane était là en tout cas. Des hommes de mains à lui avaient rendez vous dans un entrepôt sur les dock. Ah les docks, il les visitait souvent. A croire que puer le poisson était une lubie de criminels. Dans l’oreillette de son masque, l’Oracle lui confirma que la liaison satellite confirmait leurs sources. Deux fourgonnettes noires venaient de déposer quelques hommes de mains, tous affublés d’un sac de toile sur la tête. Des hommes de mains de l’épouvantail, qui d’autre ?
Le chevalier noir se laissa doucement tomber en avant, dans le vide, et alors qu’il prenait de la vitesse, sa cape se rigidifie et le voila qui plane à tout allure. L’air en haut est froid, tandis que les routes, la circulation et les passants qui s’agglutinent malgré la pluie, sont chauds. Condition idéale pour planer. L’air chaud monte, Batman garde donc son altitude et semble réellement voler.

Dans les docks, il atterrit lourdement sur le toit en taule d’un entrepôt voisin. Les fourgons ne sont plus là, plus de traces des hommes. Par contre, il y a autre chose. Sûrement pire. Harley. Le Chevalier noir pose un genou à terre, et la regarde entrer. Etrange. Quinn sans le Joker ? Quinn au même endroit supposé que Crane ? L’histoire ne lui dit rien qui vaille, et l’Oracle semble tout aussi surprise.

« Que fait cette folle ici ? Elle va tout faire capoter. »

« Elle fait partie du plan… ce n’est pas une coïncidence. Je crois que l’épouvantail n’a jamais posé le pied ici… Je suis idiot, le gaz… le Joker aussi en utilise beaucoup, je me suis uniquement focalisé sur les angoisses des victimes. »

« Soyez prudent. »

Fin de la communication. Il se redressa, une fois certain que Quinn ne le verrait pas descendre de son perchoir et revint sur le plancher des vaches sans un bruit. Il se fraya alors un chemin jusqu’à l’intérieur de l’entrepôt. C’était sombre, presque totalement noire en fait. L’entrepôt était d’ailleurs étrangement agencé. Un couloir longeait le périmètre. Une porte permettait d’entrer dans ce qui semblait être une salle réfrigérante. Du moins les murs n’était pas de simple plaque de plâtre. Du béton, et au moins une couche métallique interne. Le chevalier noir remercia ses optiques de nuit, il était pratiquement nyctalope, marcher dans le noir ne lui pose donc aucun problème.
Alors pourquoi ces frissons ? Pourquoi cette impression effrayante ? Ce qu’il ne sait pas, c’est qu’une fine couche de poudre hallucinogène est déjà éparpillée au sol, et sur les murs. On pourrait croire qu’il s’agissait de poussière, mais non. Quoiqu’il en soit, il suivit la voix de la jeune femme, et lorsqu’elle s’adressa directement à lui, il surgit dans son dos, la poussant sans la moindre douceur vers la double porte menant vers la pièce centrale. Il s’y engouffre à son tour, c’est effectivement une chambre froide.

« Tu sais que je n’aime pas frapper les femmes, Quinn… mais tu es tellement exceptionnelle que je me permets sans problème une entorse à mon crédo… Où est le Joker, et qu’est-ce qu’il t’envoie faire ici ? »

La phrase est à peine finie que l’obscurité devient lumière. Tout s’allume autour d’eux, les néons du plafond sont puissants, et la pièce est presque blanche. Il y a une table au milieu, une grande table et des chaises ainsi que…des gens , Le chevalier noir détourne son attention de l’Arlequin et s’approche des gens. Les types qui sont entrés en fourgon… ils sont là, mais mort. Ils sont assis à table, tous déguisés en épouvantail sauf deux. L’un, gros et barbu a été maquillé, probablement à l’aide de peinture, en Harley. Il est en bout de table. Face à lui, un type vaguement décidé en Batman. Une scène de thé macabre.

L’épouvantail leur laisse le temps d’apprécier les lieux, et sa voix vient finalement s’élever. Les murs sont truffés d’électroniques, des caméras, des micros et des hauts parleurs.

« Je me suis dis, Batman que tu devais sûrement avoir peur des clowns… Quant à toi, jolie harpie, je t’ai juré de faire la fête avec Batman, sous tes yeux. Je crois m’être mal exprimé… tu vas faire la fête avec lui. Si la situation avait été plus simples pour vous, j’aurais dis que cette expérience te servira de leçon… mais à quoi bon t’en donner une puisque tu ne sortiras pas d’ici vivante. »

Le chevalier lança un coup d’œil vers Quinn. S’allier avec le Joker est déjà sacrément bizarre, mais le faire avec l’épouvantail ? Il fit volteface, tester la porte sait-on jamais. Une pression sur la poignée et… et des murs jailli alors une petite brume. Quelques secondes suffisent à faire tousser et fléchir le Détective.

«  Quinn… ton maillet… la porte »

Et à peine achève-t-il sa tirade que son esprit s’obscurcit. Mais un temps seulement, puisque le voilé tiré de l’inconscience par… l’Opening d’un Cartoon Bug Bunny qui résonne entre ses tempes. Quoi de neuf, Docteur Crane ?

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Les alentours de la ville / Re : Les veines de Seikusu [Bruce Wayne]
« le: mardi 25 septembre 2012, 09:54:13 »
Les assaillants qui faisaient face à la Chatte Noire étaient aussi nombreux que ceux qui s’apprêtaient à affronter le Détective, mais armés différemment. Ils formaient un arc de cercle devant lui, chacun s’approchant lentement près à réagir au moindre geste brusque de Batman. Le premier sur la gauche tenait une chaine, sur laquelle certains maillons n’étaient pas tout à fait lisse et ovoïde, mais pointu et coupant. Un autre tenait dans son dos un Ninjato et enfin le troisième brandissait une Naginata. C’était, semble-t-il la seule femme du lot.
Dans son dos, Félicia semblait avoir plus ou moins le même genre d’adversaire. Il y eut un petit moment de calme, et d’observation, le calme avant la tempête.

Et puis, la bataille débuta. Batman, lourdement équipé, se contenta d’attendre l’arrivée de ses adversaires, inutile de risquer de présenter son dos en s’avança bêtement, il resterait assez proche de Felicia pour qu’une manœuvre pour attaquer de doit soit trop risqué pour les ninjas. Le premier à attaquer fut la femme armée de sa lance à la lame tranchante. Elle fit fendre l’autre à son arme en visant les côtes du chevalier noir, mais il opposa ses protections d’avant-bras pour parer le coup, et coinça la lame dans les pointes qui remontaient de son poignet à son coude. Il supprima ainsi momentanément le danger de ce ninja là. Celui avec l’épée en profita pour charger, mais avant qu’il n’ait eu le temps de frapper, la chauve-souris lui avait décroché un coup de pied chassé en pleine thorax, qui lui coupa le souffle et suffit à le faire tituber.

Il se saisit alors du manche de la lance toujours coincée dans ses griffes, et d’un geste rapide, il attira la propriétaire vers lui, afin de lui coller un prodigieux coup de boule, femme ou non, elle gisait au sol, le nez probablement brisé. Un de moins. L’homme avec la chaine cherche à enrouler son arme autour des jambes du détective, qui esquiva. Une seconde attaque vers son visage, il la pare en levant le bras, et en laissant la chaine s’enrouler autour de son poignet. L’homme a beau tiré, il ne bouge pas le chevalier noir, trop lourd. Ce dernier, d’un mouvement de bras rapide envoie les batarang coincée entre ses phalanges en poing américain improvisés vers le ninja armée du sabre ninjato afin de le retenir un instant. En même temps, il tire sur la chaine faisant venir l’autre homme vers lui. Homme qu’il accueille avec un coup de pied fouetté dans le ventre. Avec l’élan qu’il lui donna, le coup de pied scia presque l’homme en deux, à quatre patte par terre, il geignait. D’un coup de bottine il le fit rejoindre son amie au pays des songes. S’en suivit alors un affrontement violent avec le dernier homme, qui, à son tour fut mis hors d’état de nuire lorsque Batman parvint à attraper sa tête pour guider son visage droit dans son genou.

« Voila pourquoi je hais les Yakuzas. »

Félicia allait faire une suggestion, mais elle fut coupé par un nouvel élément perturbateur. Une explosion reconnaissable entre mille qui fit frissonner le detective. Un nuage de fumée, en forme de faisceau. Beaucoup de feu, et une odeur reconnaissable entre mille.

« Du phosphore blanc ! »

Oracle n’avait pas besoin de le mettre en garde, il savait ce qu’il risquait si ce nuage blanc venait à entre en contact avec sa peau. Une chance que sa protège le reste de son corps. Il fronça un peu les sourcils. Il y avait encore des soldats là-dedans. Le chevalier noir tâcha de se couvrir le visage du mieux qu’il le pouvait avec sa cape.

« Il faut sortir ces soldats de la dedans ! »

Protéger avant tout. Son regard s’arrêta toutefois sur le ballon. Sûrement un dispositif de visée songea-t-il. Le détruire ne règlera pas le problème de l’arme en elle-même, mais au moins, les artilleurs devrait viser «  à l’œil ».

«  Il faut qu’on trouve une arme à feu… pour détruire ce truc… si les tirs sont moins précis, on pourra peut être sortir ces types de là. »

Deacon paierait pour ça, mais Bruce ne pouvait se résigner à laisser des soldats mourir. Des compatriotes qui plus est. Sans compter que le phosphore blanc est particulièrement horrible, la pire brûlure chimique qui soit… une poudre qui s’infiltre au travers des vêtements.
Quoiqu’il en soit, le temps qu’Oracle calcule la provenance des tirs, ils ne pouvaient rester oisifs, il fallait aider les soldats.

« Vous ne connaissez pas quelqu’un qui a un hélicoptère par hasard. » il pensait que l’hélice pour servir à dégager la fumée blanche, tout simplement.

5
Fidèle à elle-même, la demoiselle jouait, aussi séductrice qu’ironique, avec une petite pointe d’humour pour relever le tout à merveille. L’insolence d’Huntress ne suffit toutefois pas à faire réagir le sombre justicier. Car oui, si elle avait beaucoup de facilité à glisser ici et là quelques piques amusantes, Batman lui, restait aussi impassible qu’une pierre tombale. Pas même un sourire, pas même un mouvement. On le décrivait toujours austère, l’opposé même du Joker et ses rires continus, et il prouvait une fois de plus que les gens ne mentaient pas à son sujet.
A sa question concernant les églises, il fut tenté de lancer une blague, mais il s’abstient, et se contenta de répondre à sa phrase par une « très drôle » absolument pas convainquant. Tout comme Catwoman, elle se heurtait à la froideur du Batman.

Lorsqu’elle s’approcha de lui, il n’amorça pas le moindre mouvement de recul. Dans le fond, il avait confiance en elle. Elle avait aidé quelqu’un contre des agresseurs, sans prendre d’argent, sans rien chercher en échange. Dans le fond mis à part ses méthodes un peu trop expéditive elle était la même.

« Mais si vous allez m’en donner, vous voyez comme je peux être têtu lorsque je recherche des informations… imaginez ce qu’il en est de mon entêtement quand je souhaite nuire à quelqu’un. »

Menace à peine voila, il baissa à peine la tête, afin de la suivre du regard. De nouveau, la plantureuse demoiselle costumée était contre lui, son corps aux courbes parfaites appuyés à la rudesse de celui du Détective. Et il ne bougea toujours pas, aussi immobile qu’une gargouille.

« Monsieur E… droguer des gens à leur insu… voyez comme vous pouvez être gentille quand vous le voulez. »

Un micromètre carré de son visage se déplaça pour former un sourire aussi imperceptible que  fugace. Il fallait à présent trouver quelle boite de nuit… et il faudrait aussi qu’il puisse y entrer. Déguisé en chauve-souris, ce serait assurément très difficile, bien qu’avec un coup de chance, il s’agirait d’une de ces nouvelles boites underground, sombres et trashy.
Il aurait pu profiter d’avantage de la proximité avec la jeune femme, mais aussi désirable et séductrice qu’elle puisse être, Batman est du genre incorruptible. Il se recula donc lentement, sans avoir à couler une main entreprenant jusqu’à ses reins pour y glisser un autre mouchard, inutile, elle contrôlerait sans aucun doute son costume sitôt qu’il aurait tourné les talons.

« Disons que ça me suffit, oui. »

Il se tournait déjà afin de s’approcher du bord, se penchant un peu vers le vide qu’il lorgna sans crainte. L’Oracle avait entendu toute la conversation, et elle faisait des recherches au sujet des informations données. Une question de temps avant qu’elle ne trouve dans quel boite ce genre de choses se sont le plus souvent produites.

« J’imagine que vous en savez beaucoup plus que vous ne le dites sur ce Monsieur E… vous défendez un cartel rival au sien, je suis sûr et certain que vous avez une liste immense de petits détails sur cette personne, n’est-ce pas ? »

6
Les alentours de la ville / Re : Les veines de Seikusu [Bruce Wayne]
« le: lundi 24 septembre 2012, 09:31:16 »
Bruce n’était plus aussi étonné qu’avant par la vivacité de l’Oracle. C’était devenu une sorte de routine à ses yeux, bien qu’il était clairement conscient de l’efficacité du travail qu’elle abattait. Sans elle, il perdrait un temps précieux, et Batman serait assurément beaucoup moins utile sans elle. Le chevalier noir nota donc les informations qu’elle lui donna, les imprimant au fond de son crâne avant que la situation ne dégénère intégralement. La livraison était calme pour commencer, mais les ennuis arrivèrent très rapidement avec l’arrivée des hommes en costume. Des Yakuzas.
Une attaque bien orchestrée, mais qui effectivement manquait de la touche «  Deacon » trop de bruit, trop de coup de feu, et pas de réussite pour l’instant. Le chevalier noir prit un peu de temps pour analyser la scène, tandis que les soldats par-taient trouver refuge dans l’entrepôt. Qu’à cela ne tienne, les assaillants cherchèrent à les gazer en balançant fumigènes et gaz par les fenêtres. Les troupes US avaient probablement de quoi tenir… masque à gaz et système optique thermique. Il fallait l’espérer du moins.
La chatte noire choisie se moment là pour se jeter dans la mêlée. Le chevalier noir soupira simplement et la suivit du regard.

« Décidément…  elles ont toutes ce côté imprévisible et fonceur des félins dans cette ville ? »

Elle avait l’air de gérer toutefois, il la laissa donc aux prises avec les motos, tandis que de son côté, il se jeta dans le vide pour planer en direction du commando armé d’arme à lunettes. Les autres, ceux armés comme des ninjas, semblaient s’être déployés en bas, afin d’investir le hangar. Ils attendraient sûrement que les militaires prennent un peu le dessus sur les Yakuzas pour agir. Attaquer quand la pression semble retomber. Actuelle, les militaires sont tous sur le qui-vive, le moindre bruit, le moindre mouvement ils seront près. Mais quand les Yakuzas arrêteront leur harcèlement, ils baisseront leur garde, c’est psychologique, le corps a besoin d’un repos moral après une bataille. L’adrénaline tombera et ils feront des proies parfaites.

Ainsi le chevalier noir fondit droit sur les tireurs, qui, trop occupé à lorgner par leurs lunettes de visée, ne purent pas faire grand-chose. De tout son poids et de toute sa force, il percuta le premier qu’il utilisa pour attérir. L’homme fut projeté au sol et glissa sur le béton, se blessant suffisamment pour être inapte au combat. L’avantage avec ce type d’arme de préci-sion, c’est qu’elles sont encombrantes, il fut impossible pour eux de se retourner vers le justicier et le viser efficacement. Batman, bien que couvert de plaques d’armures, était un adversaire redoutablement rapide, capable d’utiliser la moindre faille à son avantage.
Après quelques minutes de coups en tout genre, ses adversaires furent ligoté solidement à l’aide d’un  cable de grappin. Il se jetta de nouveau dans le vide, pour aller retrouver Félicia. Elle devait sans aucun doute s’être débarassé des motos. Seulement voila, elle avait été remarqué, et silencieusement, les hommes armés de couteaux et de sabre, avait fait un détour pour se diriger vers elle. Ils s’apprêtaient à l’attaquer.
Le chevalier noir tomba lourdement auprès d’elle, dans un bruit de cape. Il réajusta son gant, et fit quelques mouvements de bras.

« J’espère que cet échauffement-là a été suffisant. »  lui lança-t-il simplement tandis que lentement, le commandos s’approchait d’eux, chacun sortant de l’ombre doucement jusqu’à forcer un cercle autour des deux héros. Pourquoi fallait-il toujours que ça soit ainsi ? Pourquoi les héros ne sont jamais en surnombre, juste une fois. Il posa pas cette question à voix haute, se contentant de glisser plus ou moins discrètement sa main vers sa ceinture, afin d’utiliser, une fois de plus, quelques batarang en guise de poing américain. Ils auraient besoin de toutes leurs ressources pour vaincre ces adversaires-là qui semblaient parfaitement apte à se battre au corps à corps.

« Ils vont essayer de nous séparer, seul on est plus vulnérable. »

C’était la technique des gens formés aux combats rapprochés. Attaque plusieurs cible réunis est dangereux, les forcer à s’éloigner pour mieux les encercler individuellement offre la victoire. Le justicier recula donc de nouveau de quelques pas.

« Je veille sur votre dos, vous veiller sur le mien. »

Y avait-il un autre choix ? L’avantage, c’est que l’agilité de la demoiselle et sa force à lui, pourrait très probablement être deux alliés de poids à condition qu’ils bossent ensemble sur ce coup là.
Il se courba un peu, levant sa garde près à en découdre. Les Yakuzas eux, continuaient le siège de l’entrepôt, échangeant des coups de feux avec les soldats qui tenaient bon pour l’instant.

7
Prélude / Re : Another one in the place.... (Valithé)
« le: mercredi 22 août 2012, 19:33:21 »
Soyez un peu sympa avec lui. Il est en pleine puberté, il a besoin de se démarquer... ( Vengeance pour m'avoir traité de vieux héhé )


8
Prélude / Re : Another one in the place.... (Valithé)
« le: mercredi 22 août 2012, 13:58:50 »
Les renforts arrivent à ce que je vois.

J'te souhaite la Bat-rebienvenue ;)

9
S’il y a bien une chose qui met tout le monde d’accord, c’est l’opiniâtreté quasi maladive de Batman. Opiniâtreté qui a, pour l’heure, nuit à tous les criminels que le chevalier noir avait pu croiser. Les magouilles de Cobblepot, les plans de fous furieux du Joker, les empoisonnements d’Ivy et même les vols de Catwoman. Inutile de dire que Huntress ne se débarrasserai pas du Justicier aussi facilement. A moins qu’elle ne trouve le traceur, mais pour l’heure, elle ne semblait pas l’avoir remarqué. Il la suivait donc à distance, agile et rapide malgré son épaisse et lourde armure, il restait dans l’ombre à quelques dizaines de mètres derrière elle. Assez pour ne pas la perdre de vue, trop peu pour qu’elle lui se sentir suivie et qu’elle puisse l’entendre.

Elle vint se percher sur le toit d’une église pour se reposer un peu. Ou pour surveiller il ne savait trop quoi. Il resta sur le bâtiment le plus proche, à la regarder faire. Jusqu’à ce que malheureusement, elle ne remarque le traceur. Difficile de rater ça, une main vers sa nuque et la voila qui regardait ce qu’elle avait dans la main. Batman n’était pas assez près pour voir le traceur mais il s’en doutait facilement. D’un pas, il se jette dans le vide, et déploie sa cape pour planer. S’aidant des courant ascendant, il prend un peu de hauteur, et vient se percher sur une gargouille au coin du toit sur lequel s’était postée Huntress.

« Vous avez trouvé le mouchard ? Fâcheux. Je m’attendais à ce que vous m’ameniez jusqu’à la destination de la drogue… ou chez vous histoire. »

Il hausse les épaules, et se détourne du vide afin de revenir vers elle, marchant lentement sur le toit pour s’assurer que le toit supporterait son poids. Oui, entre son propre poids, celui de ses gadget à gogos, ainsi que de son armure, Bruce avait de quoi affoler l’aiguille d’une balance.

« Si j’étais à votre place, je le garderai sur moi, ce traceur… c’est que sans lui, je vous aurez pas tirée d’un si mauvais pas. » Rajouta-t-il, un peu moqueur, sans méchanceté particulière.

Son sourire, toutefois, ne resta que quelques secondes, disparaissant aussi vite qu’il était apparu. Le chevalier noir croisa alors les bras et la désigna d’un petit signe de la tête.

« Vous vous doutez bien que je ne vous suis pas pour discuter sur les toits… surtout que je ne suis pas fan des églises… Il me faut des informations maintenant. »

Et bien oui, dans un sens, elle n’avait pas hésité à aller aider une demoiselle en détresse. D’une certaine façon, elle était dans le même camps que lui. Un peu Catwoman, voleuse certes, mais à côté de ça, elle n’hésite pas à cogner les vilains, ce qui en fait une alliée, de même pour Huntress. Une question lui vint tout naturellement : Pourquoi toutes les alliées de Batman sont forcément imprévisibles et ingérable ?

« Vous vous doutez bien que je ne suis pas du genre à sortir sans raison, et encore à être du genre à rentrer bredouille. Je n’ai pas envie d’avoir à vous attaquer vous alors… donnez-moi quelque chose… n’importe quoi pourvu que ça justifie ma nuit. »

10
Les alentours de la ville / Re : Les veines de Seikusu [Bruce Wayne]
« le: lundi 20 août 2012, 12:29:29 »
Féline, la chatte noire escalada les grillages en quelques acrobaties. Et forcément, pour Batman, les choses furent moins simples. Moi délicat, il se contenta d’aller à quelques mètres de là. Félicia avait déverrouillé la porte en passant par le petit local de sécurité un peu plus loin. Au moins, Batman n’aurait pas à escalader une grille qui ne soutiendrait probablement pas son poids. Bruce étant déjà une force de la nature, il faut ajouter à ça le poids de sa tenue, les protections, et toute la panoplie de gadgets. Probablement que le grillage aurait fini par plier. Sans un mot, il la rejoint, et les deux s’engagent vers les hangars théoriquement vides. Oui théoriquement, car lorsqu’on sort un peu et qu’on vient trainer par ici la nuit, on se rend compte qu’il y a plus de monde qu’on le croit. Beaucoup de SDF qui viennent essayer de piquer dans les cargaisons. Certains entrepôts stockent de la marchandise alimentaire pour les grosses chaines de magasin… et puis il y a les dealers aussi.

Ils marchent quelques temps, sans un bruit, passant près des engins de déchargements, des carcasses de bâteaux, slalomant entre les containers pour enfin se retrouver non loin de l’eau. Et elle pue cette eau d’ailleurs. Mélange de poisson mort et d’hydrocarbures, le tout parfaitement relevé par les relans de métaux rouillés. Bizarrement, Batman ne pu s’empêcher de faire un parallèle entre cette odeur-là, et celle de Killer Croc.

« Je ne crois pas un mot de ce qu’il dit. Je ne pourrais pas expliquer pourquoi. Tout est tellement parfait sur le papier que s’en est étrange. Même dans les meilleures entreprises, il y a forcément une chose qui cloche. C’est le pain des fanatiques de procès et des journalistes d’investigation. Mais Milton rien. Vie familiale parfaite. Vie professionnelle encore plus parfaite. »

Ils ne tardent pas à tomber sur le hangar recherché. Le chevalier noir, avec son absolue délicatesse ne mit pas longtemps à briser le cadenas. Il étala un léger sourire et se permit un écart avec un commentaire :

« Inviolable qu’ils disent… »

A dire vrai, les seuls cadenas qui lui donnait vraiment du fil à retorde, c’est les anciens, très épais et difficile à casser. Et le mécanisme est tellement simpliste et ancien que le crochetage prend beaucoup plus de temps. Les nouveaux cadenas ont des mécanismes beaucoup plus perfectionné qui les fragilisent. C’est du moins l’avis du détective qui fait coulisser la porte et qui laisse Félicia passer devant.
A son tour, il s’engouffre dans l’obscurité, et fait quelques pas en lorgnant autour d’eux, avant qu’ils ne grimpent vers le toit du batiment. Une fois perchés là haut, ils peuvent le voir. Le navire est à quai, plein de container marqué à l’enseigne de de Milton Industries. Les gens qui les déchargent ne semblent pas être de simples dockers lambdas. Des costauds, tous sportifs et à la carrure impressionnant. Même le pilote des engins de chargements a plus l’allure d’un soldat que des habituels grutiers bedonnant avec la clope au bec.

L’oracle choisit cette instant pour joindre Bruce, qui porta deux doigts à son oreille, écoutant attentivement ce que Barbara avait à dire, en lançant de temps à autre un coup d’œil vers Félicia.

« Un agent du SHIELD ? » Répéta-t-il un peu surpris en regardant Félicia avec un peu plus d’insistance, comme s’il cherchait à sonder ses pensées. « Attendez Oracle. Pour le moment, inutile d’essayer d’avoir des informations sur son passé. Je sais qu’il a été accusé de tas d’attentats. La presse aura fait tout le travail d’investigation… des photos des lieux, des témoignages des témoins… Si vous nous trouvez ça, on aura peut-être une vague idée sur la façon dont il va agir. »
Parce que oui, dans l’immédiat, avoir une biographie complète de Deacon n’aiderai personne. Ce que Félicia et lui-même ont besoin, c’est d’infos pour prévoir quand et comment va débarquer le terroriste. Le chevalier noir lança un coup d’œil vers les hauteurs remarquant les snipers en place. Un autre problème à éviter. S’ils sont repérés, il est fort probable qu’ils n’hésitent pas à faire feu sur eux.

«  Ce genre de convoi, en général, ils fonctionnent un peu comme les convoyeurs de fonds. On ne leur donne leur itinéraire qu’aux dernières minutes. Il n’y a que deux trois personnes qui le connaissent Milton sans doute, et une ou deux personnes. Je pense que s’ils attaquent, ça ne sera pas en chemin. C’est maintenant, ou près de la destination finale de la cargaison. »

Le chevalier noir croise les bras, restant tapis dans l’ombre.

« A moins que… Deacon a des liens avec Al-Quaïda… ils sont riches…  Pour éviter de trop me faire remarquer… j’acheterai les gardes pour qu’ils détournent d’eux même le convoi, pas de coups de feu, pas d’attaque rien qui n’aille aux oreilles des médias. »


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Blabla / Re : Horloge parlante
« le: jeudi 16 août 2012, 13:10:14 »
Zeliel> J'ai jamais aimé les cacahuètes non plus. Les curly encore, ça passe, mais pour le reste je suis pas très fan des gâteaux apéro. Les Pringles, c'est l'exception :P

Adelheid> Mange un troisième paquet en attendant, au pire.


13h10

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Blabla / Re : Horloge parlante
« le: jeudi 16 août 2012, 12:40:36 »
J'suis pas le seul à m'animer juste en entendant parler de Pringles alors ?

Texas BBQ sauce  ;D
Première fois que j'en voyais, j'ai testé et bah c'est pas dégueu.

12h40


13
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: jeudi 16 août 2012, 12:34:42 »
Ouep j'ai internet. Et une demie boite de Pringles, je devrais théoriquement pouvoir survivre.

12h34

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Blabla / Re : Horloge parlante
« le: jeudi 16 août 2012, 12:27:08 »
12 h 27

Moyen le début de ce jeudi.

Paumé en pleine cambrousse + absence de magasin à 20km à la ronde + ventilos en panne + pas de gaz pour faire à manger.

J'aime passer quelques jours à la campagne u_u

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Le chevalier noir hocha la tête négativement, gardant son regard planté sur la victime qui, théoriquement devrait s’en remettre. Sauf qu’après ça, elle ne pourrait pas déposer de plainte, pas sans dire que deux personnes déguisées venaient de la sauver. Et si elle se taisait sur Huntress et Batman ? Elle finirait en prison, accusée des meurtres de ces types. Le justicier agita la tête de droite à gauche, et reporta son attention sur la chasseresse qui lançait sombrement une tirade qui laissa Bruce aussi impassible que d’habitude. Il ne tarda pas à agiter une fois de plus la tête de manière négative, et rétorqua à son tour, en pointant de l’index le cadavre le plus proche.

« En intervenant tout en restant dans les clous, vous agissez de manière à ce que la justice puisse encore servir. En tuant, vous passez au stade au dessus… Ce n’est pas à vous de punir les criminels… ça tient de la vengeance ce genre d’action. Se contenter de les livrer à la police suffit, la justice est là pour ramener l’équilibre… le meurtre lui, ne fait qu’engendrer le chaos. »

Il soupire simplement, jetant un nouveau coup d’œil vers les cadavres.

« D’après vous, qu’est-ce qui va se passer maintenant ? Les membres du gang vont savoir que certain des leurs sont morts. Ils reviendront avec plus d’armes, plus d’homme, et se vengeront de nouveau. En les cognant et en les offrant à la police, on évite ce phénomène. C’est pour ça qu’il faut laisser la justice punir dans ces cas là…»

Et elle file vers les cieux, happée par son grappin. Le chevalier noir, lui, lance un coup d’œil vers l’inconnue, et s’approche d’elle. Il n’hésite pas à la retenir contre lui, et tire à son tour un grappin vers les toits. Mieux vaut qu’elle ne se confronte pas à la police cette fois. Il la dépose à plusieurs pâtés de maisons plus loin, dans une rue large et éclairée, là ou elle ne risquerait pas de se faire attaquer de nouveau. Et sans un mot de plus, il repart vers les cieux, planant en suivant encore et toujours le traceur.

Il comprend bien qu’elle ne le guidera peut-être pas vers la drogue, mais ce dont il est sûr, c’est que la suivre ne sera pas forcément inutile. Il en apprendra d’avantage sur elle, au moins. Après tout, dans un certain sens, elle est dans le même camps. Si elle était si terrible que ça, elle ne se serait pas arrêtée pour aider cette fille. La manière est juste trop brutale aux yeux de Bruce, pour le reste, elle n’est pas spécialement son ennemie.
Le traceur le guida dans les coins malfamés, à croire qu’elle essayait de faire une sorte de tour de garde au dessus des dealeurs. Le chevalier noir nota l’emplacement, et se jura d’y faire un tour prochainement. En secouant certain de ses types, il obtiendrait sûrement beaucoup plus d’informations.


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