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Messages - Ermengarde Carrisford

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Ville-Etat de Nexus / Re : Sauvée contre sa volonté [Pv Ermengarde]
« le: mardi 31 décembre 2013, 21:43:20 »
Oui, les gonds avaient été graissés, elle s'en était occupé personnellement le matin même. Par souci du détail, car ils avaient déjà eu un bain d'huile dimanche dernier... était-elle perturbée, pour oublier une telle chose. Alors que la servante commençait à se demander si ce n'était pas à cause de cette maladresse - et des multiples autres qui avaient dû suivre, du coup - qu'on l'avait enfermée, la porte s'ouvrit et le filet de lumière atterrit sur son visage, la faisant cligner des yeux. Et sa surprise fut grande, quand elle recouvrit la vue.

Devant Ermengarde se tenait le genre de personnage que l'on ne croisait pas souvent dans une maison de nobles. Masqué, armé, dévisageant sa nouvelle trouvaille avec un intérêt froid.
Elle faillit crier, bien sûr. Mais quand il lui intima de rester discrète, elle posa ses mains devant sa bouche pour étouffer son gémissement. Elle avait tellement l'habitude d'obéir que ça s'était fait par automatisme. Elle étouffa un hoquet de peur, quand il la souleva pour la poser sur son épaule.
La maid ne savait pas vraiment quoi faire, quoi dire. Contente de sortir de cet endroit froid, mais trop craintive pour oser contester. La pensée terrible d'avoir été vendue et entre les bras de son nouveau propriétaire la terrorisait tellement qu'elle n'osait pas dire un mot. Si elle l'envisagea pendant une seconde, le regard de l'inconnu la fit définitivement taire.

Ils sortirent dans la nuit, ce qui commença à faire paniquer la jeune femme, définitivement.


"Je... non, attendez, je ne suis pas censé !.."

Censé sortir, s'absenter, désobéir ? La servante n'aurait pas su dire, désorientée par toutes ces mésaventures. Elle regardait la demeure devenir de plus en plus petite, et plus ils s'éloignaient, plus elle retrouvait la force de se débattre dans l'emprise du jeune homme. Celui-ci avait beau avoir de la force, il n'en avait pas plus qu'une terranide aux tentacules capables de briser un mur de béton. Au bout d'un moment, il lâcha sa prise, et Ermengarde tomba dans la verdure.

Il lui déclara sans sourciller qu'il était ici pour la "sortir de là". Ce que la demoiselle ne comprit absolument pas. Puis il continua, lui parlant de ses maîtres qui voulaient la vendre, de ce qu'ils avaient fait à ses jambes. Les sourcils fins de la jeune femme se fronçaient, au fur et à mesure qu'il parlait. Elle finit par se relever, épousseta un peu son uniforme et lui adressa enfin la parole :


"Non, écoutez, je... je crois qu'il y a méprise. Je travaille dans le manoir Carrisford, je suis la servante en chef. Heum... l'unique servante, en vérité."

Ses doigts effleurèrent la peau de ses tentacules, contractées au maximum dans un instinct de défense, sédatées par la gentillesse de la domestique. Ses mains se joignirent devant son buste, éperdues de nervosité.

"Concernant mes jambes, il s'agit de... quelque chose de normal, finit-elle par lâcher, ne voulant pas dévoiler son vrai statut dans l'immédiat. Et pour ce qui est de... de me vendre..."

Ermy tordit doucement ses mains jointes, hésitante. Y avait-il des choses qu'elle ne savait pas, et que cet homme savait, qu'il avait pu entendre au coin d'un couloir et emporter comme autant de biens précieux ?
Elle avait plus qu'envie de retourner entre ces murs, dans l'un des seuls endroits qu'elle connaissait et qu'elle aimait. Demander une explication à Madame aurait été la première chose qu'elle aurait faite, auparavant.
Mais maintenant, vu les récents évènements et le comportement étrange de la Maîtresse de maison...


"... S'il vous plaît, où avez-vous entendu ça ? Qui vous a dit que j'allais être vendue ?" demanda-elle, d'une voix un peu tremblante.

Son regard se reportait toujours sur la bâtisse, qui lui semblait de plus en plus lointaine...

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Ville-Etat de Nexus / Re : Sauvée contre sa volonté [Pv Ermengarde]
« le: samedi 07 décembre 2013, 18:25:13 »
Les choses avaient commencé à changer à la maison, et Ermengarde le sentait mieux que quiconque.

Tout d'abord, il y avait eu la mort du Maître. Événement tragique, mais moins traumatisant pour la femme-poulpe qu'on n'aurait pu s'y attendre. Son pouvoir lui avait permis de détecter la rareté de la maladie, sans pouvoir la diagnostiquer ou trouver un remède. Ses escapades forestières n'avaient concrètement servies à rien. Son propriétaire s'était éteint dans la première nuit de mars, sans qu'aucune richesse n'ait pu y faire quoique ce soit.
Aussi, la demoiselle avertie avait eu le temps de faire son deuil. Mais elle n'était pas tranquille pour autant.

Déjà avant la mort de son mari, Madame Carrisford avait commencé à se comporter bizarrement. C'était de petites choses subtiles, telles que les lèvres pincées devant les luxueux frais de cérémonie pour la crémation, ou le haussement de ton quand les enfants lui demandaient des fleurs fraîches pour leur père.
Ensuite, il y avait eu toutes ces personnes qui étaient passés pendant les trois jours de recueillement. La plupart venaient prier prés du décédé, mais certaines d'entre elles ne faisaient que passer devant la chambre. La Maîtresse les accompagnait toujours, et avec toujours quelque chose dans les bras : un coffret, un paquet, des bouteilles.
Ermengarde était en plus bien placée, en tant que femme de ménage, pour s'apercevoir qu'elle n'avait plus ce vase à dépoussiérer, ou ce tapis à aérer.
Les objets précieux de la maison disparaissaient peu à peu, laissant des espaces vides ou des marques sombres sur les murs.

Et la Maîtresse la traitait de plus en plus durement. Comme si elle avait été responsable de ces pertes malheureuses. Malgré son habituel service irréprochable, Madame Carrisford trouvait toujours quelque chose à lui reprocher. Elle semblait même éloigner ses enfants de la ménagère, peu à peu. Cela peinait beaucoup la terranide, qui ne comprenait pas.
Et elle n'avait pas non plus compris quand, le matin de l'enterrement du Maître, alors qu'elle priait prés de sa dépouille, les enfants vinrent la quémander.


"Mère veut que vous alliez chercher du vin à la cave."

Ils ne l'avaient jamais encore vouvoyé. Ni regardé avec des yeux si tristes, même quand leur père était mort. La petite fille enserra les jambes factices de sa gouvernante dans ses bras, puis s'enfuit en pleurant. Son frère la suivit, en traînant les pieds, les épaules basses.
Quoiqu'il en soit, elle y alla donc, et s'apprêtait à remonter les escaliers, quand la raie de lumière entre le mur et la porte ouverte disparut brusquement.
Ermengarde commença par taper doucement sur le bois. Et à appeler les enfants, Madame, n'importe qui. Et même quand elle força le ton ou tapa avec ses poings, ce fut toujours d'une douceur triste. Parce qu'elle comprenait, au fur et à mesure qu'elle était dans le noir, qu'elle était exactement comme ce tableau, ou cette robe, qui avait disparu sans laisser de trace.

 
Elle n'était qu'un énième objet précieux de plus, dans ce manoir qui perdait peu à peu son âme.

***

Après des heures passés dans l'obscurité, il y eut un bruit étrange.

Endormie à même le sol, la maid se releva et s'épousseta, par habitude. Elle gardait cette habitude d'être présentable devant ses maîtres. Qui n'était peut-être même plus, d'ailleurs... mais rien que cette idée semblait effroyable, et elle l'occulta d'un hochement de tête.

Quand la porte s'ouvrit, elle avança machinalement. Mais avec les nombreuses heures dans la cave, les jambes étaient redevenues tentacules. Et l'omettant, elle tomba, le nez sur une paire de bottes qui n'étaient absolument pas familières...

Elle releva donc la tête, et regarda Vine avec un effroi non dissimulé.

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Blabla / Re : Le Questionnaire
« le: samedi 07 décembre 2013, 17:30:58 »
Quand on pense à moi, tout simplement :3 les cadeaux, les petites attentions, les surprises, même les simples compliments...
Ça m’embarrasse et me touche beaucoup quand on veut me faire plaisir sans arrière-pensées. Alors je deviens toute pivoinette >///>

La semaine dernière, il y avait le Toulouse Game Show :3 vous y êtes allés ?

4
Les terres sauvages / Re : Rosée du matin [Vian]
« le: samedi 16 novembre 2013, 20:48:37 »
Son cœur battait à cent à l'heure, la chair de poule lui comprimait la peau, les pupilles dilatées tressautaient dans ses yeux... tout laissait penser à de la terreur, et pour la jeune femme qui n'était pas habituée à laisser paraître autre chose qu'un sourire convivial et une posture professionnelle, le choc était rude.

Pourtant, les créatures comme elles étaient d'habitudes les plus dangereuses des océans.
Elle faisait partie d'une espèce avide de chair et de sang, qui avait l'habitude de réagir aux menaces par des batailles sanglantes et des guerres meurtrières.

Néanmoins, si Ermengarde faisait toujours partie de cette espèce, elle avait abandonné sa communauté. Elle avait donc perdue les habitudes de la troupe, cet instinct de défense n'était plus présent en elle depuis longtemps.
Elle était devenue douce et docile, passant du loup à l'agneau. Mais en perdant cette défense, Ermy avait aussi perdue son envie de tuer ou de faire mal. Le fusil n'était là que pour dissuader, du moins à la base.

La servante se rendait compte que sa réaction n'avait pas été la bonne, et réfléchissait vite à ce qu'elle devait faire dés à présent.
La sensation ressentie auparavant - celle qui lui indiquait que la Rareté se rapprochait peu à peu - se renforça et lui faisait tourner la tête, l'empêchant de réfléchir correctement.


-La forêt n'est pas loquace. Surtout lorsqu'on la menace d'une arme, gronda la voix rauque qui semblait émaner du vent même et faire trembler la terre sous ses pieds.

Une forme épaisse se dessinait dans les contours des bois. En reculant, la terranide heurta un arbre derrière elle et se sentit vite prise au piège. Pourtant, les loups autour d'eux ne semblaient plus aussi hostiles qu'avant. Alors, Ermengarde finit par faire ce qui lui semblait le plus juste.
Elle baissa le canon du fusil et le laissa tomber sur la mousse, dans un bruit mat. A présent sans défense, ses bras tombèrent mollement le long de son corps, aussi tremblant que le reste, mais elle ne quitta pas le félin des yeux.


« Vous êtes celui que je cherche, souffla-elle, en s'efforçant de contenir le stress dans sa voix. Pourquoi tuerais-je la seule personne qui pourrait me venir en aide ? »

Son dos contre l'écorce de l'arbre, l'octopi y posa une main, ne rencontrant que du bois froid, si différent de la chaleur du bois des meubles de son habitation. Elle se détourna un peu, posant l'épaule contre le tronc.

« Votre estime des humains semble bien piètre... mais sachez qu'ils ne sont pas assez stupides pour détruire ce qui pourrait servir leur intérêt. »

C'était faux, bien sûr. Tuer les esclaves, piétiner les forêts, répandre la violence sur les champs de bataille... l'auto-destruction était présente en l'humain, il ne pourrait jamais changer cela. Mais Ermengarde l'espérait de tout son cœur, croyait qu'il y avait du bien en tous, et son altruisme était justifié dans sa seule personne : si la vie pouvait transformer un monstre tel qu'elle en maid bien élevée, il y avait un certain espoir, non ?

5
La terranide ne put s'empêcher d'ouvrir de grands yeux, en voyant rebondir les deux énormes seins de l'invitée. Seigneur, comment pouvait-on se trimballer autant de poids sans se faire dix hernies de suite ? Il fallait un sacré courage, ce n'était pas elle qui dirait le contraire. Déjà qu'elle se sentait oppressée quand elle avait des dizaines d'heures de travail dans les pattes - ou dans les tentacules, dans son cas précis... elle n'osait même pas imaginer se retrouver dans une telle situation.
Au bout d'un moment, la servante remarqua à quel point de telles pensées pouvaient être impolies et elle entreprit de ne plus y prêter attention. Avec son mètre et une craie blanche, Ermy commença donc ses mesures.

Il était probablement étrange de sentir diverses tentacules tournoyer autour de soi, occupées à aplatir le ruban d'un mètre dans un geste expert. La maid utilisait ses mains pour inscrire les mesures sur une petite ardoise noire.
S'aurait pu être bouclé en dix minutes, mais ce fut sans compter la terrible menace qui rôdait autour des deux demoiselles et de tenter d'attraper les tentacules en plein travail. Cela ne dérangeait pas outre mesure la servante à qui il en fallait plus pour être déconcentré, mais ça semblait par contre rendre sa propriétaire nerveuse.


« Ha, ne t'inquiète pas, ça ne me dérange pas !.. » répondit-elle en riant.

En fait, les mouvements de Pooshina pour attraper son petit diable à quatre pattes étaient plus déstabilisants que le reste. Mais avant que la femme-poulpe n'ait pu le lui faire remarquer, la neko fit un faux-mouvement qui la propulsa en avant, la faisant chuter sur les tentacules qui firent office d'efficaces coussins. Instinctivement, celles-ci se rétractèrent sous la douleur de cette soudaine pression. Ermengarde étouffa un gémissement et en attrapa discrètement une, comme l'on saisirait son petit orteil après se l'être cogné contre le pied du lit.
Même la douleur, la servante ne se permettait pas de la laisser paraître. Elle garda le sourire en relevant sa nouvelle colocataire d'une main et en soulevant Scanty de l'autre. La situation l'amusait tout de même, et la petite ardoise tenue par un de ses appendices affichait toutes les mensurations nécessaires.


« Nous avons terminé, de toutes façons. Je vais te donner une nuisette... heu, vu que nous n'avons pas les mêmes formes, elle sera un peu courte, mais bon... évite juste de te promener avec dans le manoir pendant la nuit. »

Le lit était prêt et offert pour la neko. En fouillant un peu, Ermy dénicha même un petit panier qui, avec quelques bouts de tissu, fit vite office de parfait petit lit pour Scanty. Les bougies furent soufflées pour n'en laisser qu'une prés du bureau, pour avoir de la lumière pour les différents travaux de l'uniforme.

« Si tu as besoin de quoique ce soit, fais-moi signe, d'accord ? » proposa la terranide d'une voix affectueuse.

Avec toujours ce même maintien et ce sourire professionnel, elle s'assit dans un lourd fauteuil à bascule, et entreprit de commencer son ouvrage de la nuit...

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Vous nous quittez déjà ? / Re : Back to school !
« le: lundi 16 septembre 2013, 21:56:10 »
Merci les gens :)

Je vous aime fort <3

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Vous nous quittez déjà ? / Back to school !
« le: vendredi 13 septembre 2013, 21:32:58 »
Et oui. Reprise de la fac et je recommence ma première année... et j'ai bien l'intention de la réussir, cette fois-ci. (De toutes façons, si je foire, je serais obligé de retourner dans mon bled, ce que je ne souhaite pas ^^" aaah, les avantages de la vie de boursière...)

Comme beaucoup de gens ici, donc, je place mes RP's en pause. J'aurais internet régulièrement, mais j'ai besoin de me discipliner. Et de toutes façons, le déménagement me pompe déjà toute mon énergie et sans énergie, je suis incapable d'aligner trois lignes. Alors le semestre qui arrive, j'en parle pas :/
Je répondrais quand l'inspiration reviendra... et le temps, aussi. Je vais être très occupée, cette année.

Je m'excuse donc auprès des gens avec qui j'ai des RP et ceux avec qui j'étais sur le point d'en entamer. Disons que les choses se sont précipitées sans que je m'en rende compte D8

(Comme j'ai aussi une petite famille de doublettes, je vous mets la liste :
• Etsuyama Sachiko
• Flèche (pauvre bougre, déjà mis au carreau !)
• Ukiyoe
• Marlène
• Winnifer Ocherbraids
• Kasei
• Nagi Oak
• Pam Chihara)

JE NE VOUS OUBLIE PAS ! >////<

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Blabla / Re : Le Questionnaire
« le: dimanche 01 septembre 2013, 20:35:09 »
Le dessin :) c'est vraiment reposant et en plus, plus on en fait, plus on progresse ! (comme pour tout d'ailleurs)

Votre signe astrologique ? (Je me surpasse, ce soir.)

9
Blabla / Re : Le Questionnaire
« le: dimanche 01 septembre 2013, 15:57:14 »
Oh, il y en a plein ! Mais là, tout de suite, le mythe de Perséphone :)

Vous êtes-vous déjà servi d'une arme ?

10
Blabla / Re : Le Questionnaire
« le: samedi 31 août 2013, 22:41:51 »
Heu, le 23 septembre. :,D

Une odeur que vous aimez particulièrement ?

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Blabla / Re : Le Questionnaire
« le: samedi 31 août 2013, 20:32:13 »
Moi j'aime beaucoup celui-ci, il ne devient chaud que vers les derniers posts, et encore, rien ne se passe... mais j'aime bien comment s'engage la trame, j'aime bien les caractères des deux personnages et l'humour qui se dégage de certains posts ^^
Il y a probablement de meilleurs RP disponibles sur le forum. Mais je relis celui-là de temps en temps, il est divertissant dans sa simplicité, enfin je trouve :)

C'est quand, pour vous, la rentrée ? (niark)

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Blabla / Re : Le Questionnaire
« le: mercredi 28 août 2013, 16:16:50 »
La tarte au citron :D

Un souvenir d'enfance qui vous a marqué ?

13
L'avis de Pooshina étant donné, ce ne fut qu'une question de temps avant que la Maîtresse ne se décide. Madame Carrisford était peut-être plus brutale et franche que ne l'était son mari... mais elle avait aussi bon cœur que lui, malgré toute cette rudesse extérieure. Ermengarde pouvait se vanter de n'avoir jamais été maltraitée par ses maîtres ou leurs enfants, contrairement à la plupart des serviteurs, et terranides en général. Elle remerciait chaque jour le ciel d'être tombée entre d'aussi bonnes mains.
La Maîtresse de maison jaugea une nouvelle fois la chatte du regard. Puis, elle sourit.


« Très bien, nous allons te garder chez nous jusqu'à ce qu'une autre opportunité de rejoindre ton monde te soit offerte, déclara-elle. Nous t'offrirons le gîte et le couvert, en échange d'un travail régulier. Ermengarde t'expliquera les formalités. »

La concernée sourit timidement à sa future collègue, lui adressant même une légère courbette en signe de respect.

« Pour ce qui est de ton petit animal, je ne vais pas te forcer à t'en séparer... mais il faudra éviter de le laisser traîner partout. Ton service commencera dés demain matin, je veux que toutes les formalités soit réglées d'ici là, d'accord, Ermengarde ? »
« Aucun problème, Madame. »
« Parfait. Sur ce, je vous souhaite la bonne nuit... »

La femme se dirigea vers sa chambre à coucher, après les avoir salué. Les deux terranides suivirent peu après. Ermengarde entraîna sa compagne dans sa propre chambre, et referma la porte derrière elle. Elle parla avec gentillesse à Pooshina :

« Je n'ai pas souvenir que tu te sois présenté à nous... pour ma part, je m'appelle Ermengarde, comme tu l'auras certainement compris. Je serais ta guide dés demain, je te présenterais les tâches nécessaires dans cette maison. J'espère que nous nous entendrons bien ! »

Nouvelle courbette, une main sur le cœur. le fait que la terranide soit encore en serviette de bain n'enlevait rien à l'aspect formel qu'avait cette présentation. D'un geste du bras, Ermy montra son lit soigneusement fait.

« Tu peux occuper mon lit ce soir, on verra demain où tu dormiras pour les prochains jours. Je vais m'occuper de coudre ton uniforme pour cette nuit... donc, je ne dormirais pas beaucoup. »

Saisissant un mètre de couture avec une tentacule, la jeune femme eut l'air soudainement gênée.

« ...Heu, je vais devoir prendre tes mensurations pour faire les patrons... j'espère que ça ne te gêne pas ? Il va falloir que tu te déshabilles... »

Les yeux de Ermy se posèrent naturellement sur les deux gros... arguments que Pooshina devait porter. Ses joues rosirent légèrement. Elle avait rarement vu un aussi gros bonnet, il fallait bien le dire.

« ... En sous-vêtements, ce sera très bien. »

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Blabla / Re : Le Questionnaire
« le: lundi 26 août 2013, 22:15:16 »
Le nucléaire. :/

Un truc qui vous dégoûte ?

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La bourgeoise et sa domestique écoutèrent la réponse de cette curieuse inconnue. Elles furent surprises, en apprenant que Pooshina n'était sous la propriété de personne, mais un peu moins quand la neko précisa son lieu de résidence : la Terre. Les Carrisford n'étaient pas de ces riches qui gaspillaient leurs argents en terres inutiles ou en gourmandises indécentes. Ils s'instruisaient avec de nombreux ouvrages et cultivaient leurs connaissances. Ils connaissaient l'existence de cet autre monde d'où provenait bien souvent la marchandise des esclavagistes.

« La Terre... Seikusu, je parie ? demanda la noble. Rien de bien nouveau, tu ne seras pas la première à avoir atterrie sur Nexus sans comprendre ce qui t'arrivait... néanmoins... »

Elle regarda par la fenêtre de la cuisine, où le ciel noir marquait cette fin de soirée. Ermengarde prit la parole, inquiète de la destinée de cette jeune demoiselle et de son petit animal de compagnie. C'était dans sa nature, de se soucier du sort de ceux qui croisaient sa route. On ne pouvait pas être une bonne domestique, si l'on ne s'occupait que de sa petite personne.

« Madame, pardonnez-moi d'interrompre le cours de vos pensées... si vous la jetez dehors dés maintenant, elle se retrouvera en cage dés demain matin. »
« Sans aucun doute. » répondit la Maîtresse, en regardant toujours par la fenêtre.
« Avec la maladie de Monseigneur, j'avoue manquer de temps pour m'occuper de lui et de toutes les tâches ménagères dans la même journée... et puis, il y a les enfants, en plus... peut-être pourriez-vous envisager de laisser cette jeune femme m'accompagner dans mon travail pour quelques temps ? »

La femme détourna enfin son regard du ciel étoilé, pour observer sa servante.

« Je te trouve bien téméraire, Ermengarde. Qui te dit que j'aurais assez de fonds pour embaucher une seconde gouvernante ? Et nous ne connaissons rien de cette jeune personne. Je ne laisse pas n'importe qui poser ses pattes sur mes antiquités. »

Elle observa les mains de Pooshina, comme pour détecter la moindre trace suspecte. Ermy rougit un peu sous la remarque de sa Maîtresse. Celle-ci ne semblait pas déconsidérer l'idée, néanmoins. Elle était fatiguée, et pas en l'état de dire non à la moindre aide disponible. Alors, elle s'adressa directement à Pooshina :

« J'aimerais bien avoir son avis sur la question. Qu'en penses-tu, ma petite ? »

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