Cette nuit j'avais rêvé d'une vie normale dont on m'avait privé. J'étais une lycéenne parmi d'autres, pas de lettres, pas de missions, juste des cours, des amies, des ennemis, des amours. Mais même dans mes rêves, l'histoire finissait toujours en rêve érotique, comme si mon cerveau cherchait à me préparer pour la suite. Ainsi, les élèves de ma classe commençait à me caresser, se dénudant les uns les autres tandis que l'homme de mes rêves m'embrassait langoureusement. Je rêvais d'une vie d'amour et de plaisirs, où j'aurai eu de nombreux enfants avec un homme exceptionnel et une vie épanouissante. Mais, brutal retour à la réalité, je me suis retrouvée hors du lit, tirée par les cheveux, examinée comme une bête. Au départ je n'ai pas compris ce qu'il m'arrivait, je n'étais pas réveillée du tout et subissais les événements. J'ai commencé à prendre conscience de la situation dans le couloir, quelqu'un me traînait dehors de force. J'ai bien essayé de résister mais, celui qui me tenait était si fort que j'aurai aussi bien pu ne rien faire. La porte s'est ouverte, le soleil qui nous faisait face m'aveugla et j'ai senti mes pieds décoller du sol avant de m'écraser lamentablement par terre. C'est là que j'ai enfin vu le visage de mes agresseurs, tandis qu'ils déchiraient mes vêtements. Je suis devenue toute pâle, terrorisée par ces choses, ces espèces d'homme-rats répugnants.
On m'a mis un collier de chien autour du cou, attachée à une laisse, puis on m'a traînée jusqu'à une grande cage commune. Dedans de nombreux esclaves étaient entassés, la plupart d'entre eux avaient le regard vide de toute expression, traumatisés par ce qu'ils avaient vécus. D'autres semblaient bien s’accommoder de cette vie et regardaient Lizzie avec des regards tantôt mauvais, tantôt intéressés. À peine entrée à l'intérieur, je me suis assise dans un coin de la cage pour me remettre de mes émotions. J'avais beaucoup de mal à respirer, fermant les yeux pour tenter de reprendre mon calme, mais rien n'y faisait, j'avais besoin de mes médicaments. J'ai senti une main passer dernière ma nuque et m'attirer tendrement sur le côté. Une femme qui avait l'age d'être ma mère s'était assise à côté de moi et avait amenée ma tête contre sa poitrine tout en me caressant les cheveux. D'un ton sévère elle m'avait reprise :
Calme toi ! Les esclaves qui paniquent ne vivent pas longtemps ici ! Déjà, oublie la liberté, tu ne t'enfuiras pas, d'autres ont essayés, ils sont tous morts. Mon fils a paniqué et a refusé la cruelle réalité, il est mort aussi. Tu n'as que deux choix. Endurer tout ce que tu subiras ici et tenter de survivre ou te suicider et je ne pense pas que tu veuille mourir. Tes chances de survie dépendent de deux choses. Ta capacité d'adaptation et la dilatation de tes orifices. Pour la première c'est à toi de convaincre les skavens que tu es une bonne esclave et que tu les adore. Pour la seconde je vais t'enfoncer un gode dans l'anus pour le dilater à fond, ce sera douloureux mais, c'est ce qui va te sauver d'une mort douloureuse. Oh et, un conseil, à partir de maintenant arrête de réfléchir et comporte toi comme un animal.Je sentais une sévérité, une dureté dans ses paroles, mélangées à la tristesse d'avoir perdu son fils et à une certaine bienveillance. Étrangement, ses paroles m'ont à la fois choquée et calmée. Elle m'a prise sur ses genoux, je savais ce qui m'attendait mais j'ai fais comme elle m'avait dit, j'ai arrêté de réfléchir. Le gode surdimenssionné fut introduit brusquement entre mes fesses, tandis que la main de la femme couvrait ma bouche avec force pour m'empêcher de crier. Mon cri fut étouffée par sa main et les larmes commencèrent à couler le long de mes joues. J'avais l'impression que mon anus s'était déchiré sur toute sa longueur, heureusement ce n'était pas le cas et cette manœuvre avait justement pour but d'éviter que cela arrive. La douleur s'estompa lentement, trop lentement et la femme commença à m'embrasser dans le cou pour me détendre.
À côté de nous, une adolescente se réveilla, dit bonjour à la femme qui s'occupait de moi en l’appelant maman. La jeune fille s'approcha de moi et commença à lécher mon ventre et embrasser ma poitrine. Passive, je me laissai aller, je ne devais pas réfléchir, plus jamais. La mère me murmura à l'oreille :
Comment t'appelle tu ?Lizzie madame …Très bien Lizzie, je m'appelle Miko et voici ma fille, Chiyo. À partir d'aujourd'hui nous t'adoptons, considère moi comme ta mère et considère Chiyo comme ta chère petite sœur. Nous allons nous soutenir, nous aimer et survivre toutes les trois à cet enfer.Grande sœur Lizzie !J'ai souri, apaisée par le sentiment réconfortant que je n'étais plus seule dans ce monde. Une nouvelle famille unie pour survivre en enfer ? L'idée me plaisait bien, après tout, mes vrais parents n'avaient jamais remarqués mes problèmes, ne m'avaient jamais aidés. J'ai tendu mes mains vers l'avant pour enlacer ma nouvelle petite sœur, je l'ai ramenée contre moi et je l'ai embrassée langoureusement. Puis j'ai répondu :
Oui maman.Par la suite nous avons fait l'amour toute la journée toutes les trois, ne nous arrêtant que pour l'infâme repas qui nous était servit, Chiyo et Miko me donnèrent une partie de leur gamelles. Je n'avais rien eu besoin de dire, elles avaient devinées par elles-mêmes que je mourrais de faim. Je me sentais comme l'heureuse propriétaire d'une parcelle de paradis au milieu des enfers, je sentais que je pouvais réellement compter sur elles. Puis vint l'heure d'aller servir les skavens, malgré la préparation et les encouragements de ma nouvelle famille j'étais terrorisée.