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« le: samedi 12 mai 2012, 20:48:25 »
Après ma transformation j'ai directement sauté sur le toit le plus proche pour épier mon ticket d'entrée sur l'Olympe. C'est que les réflexes du Dieu étaient plutôt bons, voire complétement abusés. Se replier alors que je venais à peine de lancer mon sort, sortir son flingue, faire un tir parfait à mi-distance et le tout en étant complétement pris par surprise, ça ! C'était déjà sacrément balaise ! Mais débusquer une espionne Tekhanne dans la foulée, ça, c'était du jamais vu !
S'en suivi une discussion que je n'ai pas pu suivre vu qu'ils parlaient à voix basse. Donc je me suis rapprochée et je n'ai pu entendre que la fin, à savoir :
"-Un micro a été implanté dans votre palais.
-Quand ?
-... Secret défense.
-Vos secrets m'emmerdent. Je retourne chercher Machin, j'en avais pas fini avec. Adio, Lisa."
Résumons, j'ai pris le risque de me faire repérer et je me suis fais chier à traverser deux rues pour : Entendre qu'on lui avait enfoncé un téléphone dans son orifice buccal sans son consentement, découvrir que la Tekhanne en question s’appelait Lisa et avait tout de la cruche procédurière sortie tout droit d'un mauvais James Bond. À ceci j'ai répondu par une pensée que je trouve très explicite : *MEEEEERDEUH !!!*.
Enfin bref, il était temps de recommencer à suivre mÔsieur le dieu tout puissant, je me suis donc dépêchée de courir au bout du toit où je me suis retrouvée face au vide et obligée de sauter. Vous vous rappelez de ce genre de moment ? Celui où tu es convaincu que tu es sur le point de faire une énorme connerie ? Ce genre de sentiment prémonitoire : "Je le sent pas, putain je le sent pas !". C'est bon ? Tout le monde l'a ? Et bah là, c'était exactement la même, le saut de toit en toit je le sentais pas du tout, j'ai tenté, je suis tombé, on m'a marché dessus ... Pour rendre la chose encore plus débile c'est la personne que j'étais censée suivre qui m'a écrasée et il a été encore plus loin : Histoire de mettre une cerise sur ce gâteau, il m'a explosée la queue avec ses gros doigts en tirant dessus et ... Bande de pervers !
Néanmoins toutes ces souffrances ne furent pas vaines puisque je me suis retrouvée sur l'épaule de mÔsieur sans vraiment comprendre comment. Du coup je n'aurais pas besoin de le suivre et je n'avais plus qu'à me reposer en attendant qu'il ne trouve pas la créature qui était sur ses épaules. J'espérai simplement qu'il n'ai pas la mauvaise idée d'essayer de me dresser pour faire un numéro de cirque. Et je rajoute que j'ai faillit m’étouffer de rire lorsqu'il m'a dit : "Et toi, souris, sais-tu où est Machin ?". J'avais presque envie de gueuler : "Ton épaule Ducon ! Ton épaule ! E-P-A-U-L-E, épaule !" mais, je pouvais pas donc j'ai rien dis et je lui ait tiré la langue quand il avait le dos tourné.