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Messages - Sparshong

Pages: [1]
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Place publique / Re : Crimes & Châtiments.
« le: mercredi 18 janvier 2012, 03:28:05 »
Un pied sur le sol, puis son jumeau. Il venait d'atteindre la terre. Et il avait tout vu pendant sa lente descente.
Qu'as-tu fait, Neeya ?
Oui, il aurait pu l'empêcher de commettre un tel méfait. C'est un Dieu ! Il en a le pouvoir. Mais pas la volonté. Fauter, ça peut arriver, et même, ça doit arriver. L'erreur permet au fidèle de se rendre compte qu'il est comme les autre, et qu'il doit veiller plus, et mieux, à ne pas être comme eux. De plus, s'ils survivent à la rédemption, s'ils se purifient par l'épreuve, alors ils n'en seront que plus forts.

Il n'est pas pieds nus, pas plus qu'on ne voit ses griffes et ses écailles. Non, il est tout à fait humain. Chaussé de bottes, ganté de cuir, portant son éternelle toge d'un sombre écarlate, il s'approchait de sa prêtresse qui venait de chuter à quelques mètres de lui, sans qu'elle ne se soit aperçu de sa présence. Personne ne peut s'en apercevoir, d'ailleurs, puisqu'autour, le temps semble s'être arrêté. C'est une affaire entre eux.
Avec la discrétion propre aux serpents, il vient se mettre au-dessus d'elle, et se penche. Saisissant le foulard qu'il lui donna il y a bien des mois de cela. Peu importe l'effort qu'elle fera pour tenter de le garder, même s'il devait s'y cramponner comme elle l'a fait, fut une époque, à sa vie : L'étoffe file entre ses doigts, insaisissable, comme de l'eau qui coule, et s'échappe inexorablement de son contact.

L'homme (il en a l'air !) le porte à son nez, en respire l'odeur. Il le reconnaît. Il porte encore son âme. Il l'a arraché de son cœur pour le déposer auprès d'elle, et ne l'a jamais regretté. Même aujourd'hui, il n'éprouve pas de sentiment négatif à avoir fait cela.
Puis il descend les yeux sur elle. Il ressent sa détresse, il peut constater comme elle a l'air brisée. Doit-il vraiment la punir ? Oui, il le faut. Les règles sont ainsi définies, et elle les connaît sans le savoir. C'est ce qui la conduit d'ailleurs à sangloter après ce qu'elle a fait, plutôt que de n'avoir que de l'indifférence.


« Penses-tu en avoir encore besoin ? »

Une voix neutre et calme. Il désigne l'arme de tissu, montrant que c'est bien d'elle dont il est question. Qui était cet homme ? Elle pouvait peut-être sentir la présence de son Dieu, cette impression mystique et inhérentes aux plus proches des cieux, chez qui la foi est un moteur puissant qui permet de survivre. Mais comment en être sûr ? Et si ce type n'était qu'un moine ? Un vagabond ? Un riverain qui se trouve là par hasard, et qui voudrait lui voler l'artefact sans en connaître sa valeur réelle pour s'en faire une écharpe ?
Il portait une nouvelle fois l'objet à ses narines, pour le sentir de nouveau. Tous les morts qu'il a provoqué, toute la haine qu'il a dissipé. Le pinceau a dessiné une œuvre remarquable, et la précision du trait n'est que croissante. Pour sûr, elle ferait une assassin extrêmement douée, à condition qu'il lui laisse l'occasion de continuer.

Il laisse tomber le foulard sur elle, avant même qu'elle n'ai le temps de se relever. Car elle se sent apeurée, et cela la pousse à y repenser à deux fois avant de faire quoi que ce soit. Aussi, le Dieu garde l'ascendant sur elle, pour l'instant.
L’étoffe glisse sur elle, jusqu'à atterrir sur son cou. Il s'y enroule, comme par magie. Et soudain, il serre. Serre. Il l'étrangle. Et elle sait pertinemment que la Justice rendue ainsi est implacable, et qu'elle ne pourra y échapper, même à grand renfort d'ongles et de mouvements apeurés dans tous les sens. Il est impossible de défaire l'étreinte de la Loi.

L'homme regarde, toujours aussi froid. Il contemple son désarroi, sa mort annoncée. Il ne semble pas prendre de plaisir dans son agonie, mais on distingue dans ses yeux une fascination sadique.

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Place publique / Crimes & Châtiments.
« le: mardi 17 janvier 2012, 09:45:32 »
[Quand un Dieu veille...]

Trônant au sommet des sphères universelles, était assit le reptilien. Il se sentait absolument serein ; il ne craignait pas ces rencontres qu'il organisait si rarement. Ce contact privilégié avec un fidèle, voire le cran au-dessus, un prêtre. Reconnaître de quelqu'un qu'il est son bras armé, rendant la justice mieux que lui-même. Sparshong est l'impulsion, le moteur. Il a besoin de ces soldats, qui n'étaient pas de la chair à canon à ses yeux, mais de réels lieutenants qui dispensaient sa bonne parole à travers la mort. La Vengeance et la Juste Violence, tels étaient ses attributs séculiers, quasi patronymiques désormais. Mais il avait bien d'autres qualités. La loyauté, couplée à la bienveillance et la générosité. Car le châtiment n'est juste envers les pires sujets d'une race que si les meilleurs reçoivent des récompenses à la hauteur de leur bonne volonté. Un prêtre n'est pas un toutou, ce sont bien les criminels qui sont de véritables clébards.
Le fidèle fait peur. Parce qu'il est animé par la foi, il n'a pas peur de mourir. Il se sait récompensé par son Dieu, et protégé en cas de besoin. Pas systématiquement, cela dit : car un dieu s'attirerait les foudres de ses congénères si il devait trop aider un individu au détriment des autres. Mais un petit coup de main de temps en temps n'est pas permis.
Dans la hiérarchie de ce panthéon particulier, à la fois septentrional et oriental et qui gagnait Nexus doucement mais sûrement, Sparshong n'était pas en haut, pas du tout. Il était même l'un des plus jeunes. Mais il avait acquis une sagesse très tôt, bien plus vite que les autres. Il voyait la débauche dans la grande moitié de ses collègues, et se mêlait très peu à eux. Il cherchait à apprendre, de ses erreurs, ainsi que de ceux de ses fidèles.

Il avait le talent exceptionnel de reconnaître les destins. Il les voyait de très loin, bien avant leur naissance parfois. Aussi, il se faisait le devoir de protéger leur ascendance. Quand une étoile naissait quelque part, parmi les tortueuses foules humaines, il lui arrivait de savoir où elle allait apparaître, et avait ainsi préparé le terrain pour sa venue, pour que rien n'entrave le bon déroulement de son arrivée, de sa croissance, jusqu'à ce qu'enfin elle soit prête à le servir. L'astre naissant allait pouvoir se dévouer à un Dieu, et espérer devenir un héros mythologique, qui, peut-être, rentrerait dans les légendes aux côtés de son Maître.
Telle était le chemin qu'il réservait à ses fidèles.

Celle-là, il l'a remarqué très tardivement. Alors qu'il était oisif – car ça leur arrive, à nos chers maîtres du monde ! –, il a ressenti une douleur sans fin. La peine, la haine. Mais surtout, un flou inimaginable. Son âme baignait dans d'affreuses substances fangeuses, aux relans d'oubli, de dégoût, de rejet. C'était presque un enfant, encore... Et pourtant, tant de choses subsistait dans ses pensées. Elle avait traversé plus d'épreuve que beaucoup de gens deux fois plus âgés qu'elle, et elle se battait intérieurement contre ses démons.
Elle n'est même pas passée par le stade intermédiaire, celui d'assassin touché par la grâce, inspiré par les écritures. Non, sans même attendre qu'elle ne montre sa dévotion d'abord, il a fait d'elle une prêtresse. Il lui a offert l'un de ses objets personnels, en lui demandant, avec ses méthodes oniriques habituelles, de le servir. Il l'a libéré des drogues qui empoisonnaient son sang, et des liens qui retenaient ses articulations. Elle n'a pas failli à sa tâche. Elle s'est vengé : c'était la première étape. Désormais, elle doit venger l'humanité. C'est ce qu'elle fait, aussi.

Pourtant, le Juste, ingurgitant des fruits secs en fixant le monde avec une fascination mêlée d'appréhension, sentait que c'était un mauvais jour. Il savait ce qui allait se passer, sans le savoir. Il avait une vague idée de quoi, et de qui. Sans savoir pourquoi ni comment.

Ses yeux s'humidifièrent. Les larmes n'étaient point abondantes, mais courantes quand même chez lui, parce qu'il avait un lien tout privilégié avec le premier cercle de ses fidèles, et qu'il ressentait tout le mal qu'ils allaient lui faire subir en s'égarant sur un chemin qui ne leur était pas réservé. Il pressentait aussi tout le mal qu'il allait leur faire ressentir pour qu'ils acceptent leur rédemption.

Elle était jolie, du moins, il le supposait, pour une humaine. Il savait qu'elle n'allait pas le faire exprès. Mais est-ce que c'est une excuse ? Pas pour lui. Et même elle, dans la même situation, doit ne pas avoir de pitié. Une erreur de jugement, de compréhension, qui provoque des douleurs et des morts, doit être puni. A fortiori si l'erreur vient de l'un de ses porte-couteaux.

Il pourrait envoyer un autre prêtre pour dispenser sa Loi, tout comme il aurait pu faire ainsi pour le libérer, mais il ne le fait pas. Sparshong sait se salir les mains, c'est aussi l'une des qualités qu'il apprécie tout particulièrement. Il déplie ses genoux, comme une fleur qui éclot, passant de l'assise en tailleur à la tenue debout et droite. Il s'engage sur l'escalier qui descend vers le Monde. Elle allait le servir, annoncer Sa Parole... et elle va échouer. Pire, elle va elle-même devenir fautive.
A chaque marche qu'il foule de son pied, il se rapproche un peu plus d'elle. Il est à des milliers d'années-lumière, mais la contemple comme si elle n'était qu'à quelques mètres. Il prend son temps. Il sait qu'il arrivera juste à temps pour la voir devenir ce qu'elle traque en Son nom.

3
Prélude / Re : Here Comes the Fuzz ! (Valithé)
« le: lundi 16 janvier 2012, 16:48:27 »
Evangeline : Mon petit ? Tu t'engages sur un terrain dangereux.

Miya : Merci ! Et puis nous sommes tellement représentés, nous reptiles...

Ruse : Ne t'inquiètes pas pour ça :-)

Hardos : Merci !

4
Prélude / Re : Neeya - La Justice du Foulard
« le: lundi 16 janvier 2012, 03:54:19 »
Bienvenue à Toi.

5
Prélude / Re : Here Comes the Fuzz !
« le: lundi 16 janvier 2012, 02:04:21 »
Jolie, Sakura, en Lamia. Merci beaucoup.

A plume ? Ha ! Laissez-moi rire. Mais, merci malgré tout.

6
Prélude / Here Comes the Fuzz ! (Valithé)
« le: lundi 16 janvier 2012, 01:44:30 »
Extraits choisis du cycle "Les Lois du Soleil", série de parchemins compilés
en livres racontant l'histoire de la création du monde et de ses Dieux, ainsi
que des concepts physiques, biologiques et mathématiques qui régissent
le Monde selon les traditions ancestrales de Nexus.


"(...) De tout le Panthéon, le plus craint et redouté des dieux est évidemment Sparshong. L'éminent Dieu reptilien, combattant de justice et de loyauté, effraie ses confrères et consoeurs par ses accès de rage, quand il en vient à apprendre qu'ils ont fauté. Avec fureur, il les réprimande, et n'hésite pas à les insulter et les menacer. Bien qu'il ne soit pas le plus puissant, même ses supérieurs ont peur de lui. Chaque fois que Sparshong s'énerve, c'est un cataclysme qui hurle sa fureur dans les plus hauts cieux. (...)"
Livre Premier, 9ème parchemin.


"(...) Sparshong regarda son frère, serrant et desserrant ce foulard avec une frénésie qui eut put le déchirer si il n'avait pas été un objet divin. Tandis que Shyo souriai avec un certain sadisme, Sparshong sentait les larmes couler sur son visage écailleux. Il approchait, sûr de lui. Son cadet ne faisait pas attention à lui, tellement concentré à remuer la lance dans le ventre du pauvre vagabond qui souffrait atrocement. Sans plus réfléchir, le reptilien tendit l'étoffe rouge sombre en la tenant fermement de ses deux mains. De la tristesse paralysante, il était maintenant animé d'une fureur sereine. Il fit passer le foulard autour du cou de son cadet, et serra, serra. Ce faisant, il fixait le vagabond qui agonisait. Comme si le regarder dans les yeux lui donnait la force de finir ce fratricide. Finalement Shyo s'écroulait, après s'être débattu comme un diable. Mais rien n'avait pu égratigner la pleine détermination ou briser la force naturelle de l'imposante carrure de l'aîné, qui laissa finalement tomber le cadavre au sol, sans remord. (...)"
Livre Troisième, 3ème parchemin.


"(...) Sparshong dit : Aucune violence ne doit être pardonnée, sinon par une violence égale ou supérieure. Nous ne pardonnons pas, Nous nous vengeons. Ceux qui font souffrir doivent souffrir.
Sparshong dit : Seule l'application de la Justice et la Grandeur d'Âme vous rendront importants. Puissiez-vous prospérer en restant nobles de coeur, car si vous devenez maîtres du monde par un chemin déshonorable, alors vous resterez minuscule à Nos yeux et vous serez puni de vous être pris pour plus grand que vous ne l'êtes réellement.
Sparshong dit : La douleur et la peine vous seront bénéfiques. Apprend à aimer la poussière que te fait mordre ton adversaire, et ainsi, quand tu lui rendra au centuple la souffrance qu'il t'a infligé, tu pourras ressentir pleinement la satisfaction de ta vengeance.
Sparshong dit : Soyez cruels et violents. Plus vous cherchez à réparer de torts, et plus vous pouvez vous le permettre. Si la justice à rendre est lourde, éviter de tuer trop vite. Faites souffrir. Longtemps, et beaucoup. Volez de toutes les possessions, humiliez, violez, dépecez, castrez, démembrez, brûlez. Si vous voulez que Notre condamné sois pleinement puni, finissez en le laissant vivre. La honte et la douleur le poursuivrons jusqu'à ce qu'il meurt naturellement, ou qu'il ne décide de se tuez. Si vous faites ainsi, Nous nous assurerons que la personne ait l'existence la plus longue possible.
Sparshong dit : Aucune arme ne sera déshonorable, tant qu'elle atteint son but. Mais plus vous prendrez de risque, plus vous serez proche de Notre condamné, et plus Nous serons reconnaissant. Sachez être les plus habiles à dispenser Notre justice. (...)"
Livre Quatrième, 3ème parchemin.


"(...) Elle vit apparaître devant elle une toge rouge. Les mains écailleuses se levèrent lentement pour ôter la capuche, découvrant un visage d'homme aux traits de serpents. Su-jin voulait reculer tant elle ressentait de la peur, mais la force surnaturelle du Dieu bloquait sa volonté. Il s'approcha, et sortit le sabre qu'Il portait à la ceinture. Et dit :
  -Elle est Loyauté. Cette arme te servira désormais à tuer, comme tu le faisais par ta précédente arme. Bien maniée, elle te rendra invincible. Tu pourras ainsi rendre Notre justice plus sûrement. Ce cadeau t'es fait car Nous avons reconnu tes mérites.
Elle prit le sabre, et se sentit investie d'une force nouvelle, toute-puissante. Elle chercha à remercier son Dieu, mais rien ne vint à ses lèvres. Mais Il ressentait sa gratitude, et sa vénération. Aucun mot ne fut alors nécessaire, et tout deux le ressentirent. Elle Le vit sourire, et ne put s'empêcher de faire de même. Et Il disparut dans Ses ombres.
Elle était maintenant l'une de ses rares prêtresses. Elle ne servirait dans aucun temple. Elle mènerait une vie normal. Mais chaque personne qu'elle tuera au nom de son Dieu, désormais, sera considéré comme une messe qui Lui est dédié. (...)"
Livre Cinquième, 3ème parchemin.



Appellation : Sparshong
Dénominations Mythologiques : Le Vengeur, le Juste, le Grand Serpent, Coco l'Asticot.
Sexe : Double. Vous ne saviez pas que les serpents en avaient deux ? Non, mâle.
Race : Divin.
Orientation sexuelle : Hétérosexuel, mais peu porté sur la chose.

Représentation icônographique la plus proche de la réalité : Un homme dans une toge rouge, aux traits de serpents. Selon la plupart des tableaux et gravures, il serait nettement supérieur à un homme en taille. On n'a plus vu sous sa toge depuis des siècles, mais l'un de ses camarades d'enfance témoigne :
"Sparshong ? Ha bah ouai ouai, on l'appelait La Racaille à l'époque, parce que Racaille, ça ressemble à écaille ! Même qu'il était tout mince, tout en longueur. Comme une grande tige. C'est pour ça qu'il met des trucs amples, c'est pour pas qu'on voit que c'est une corde à linge. Et puis il avait des mains pas comme nous, v'voyez ? Je crois qu'il avait que quat'doigts, avec des grosses griffes. Hé, j'peux faire un big up ? J'veux passer un coucou à Momo, Mohamed qui m'regarde, c'est trop un truc de fou ce que t'as fait hier, et puis Sylvain, Thomas, Zeus le père évidemment, tout les reufs de la téci, Olympe représente, si siiii !"
~Un jeune Dieu de la banlieue de l'Olympe

Manifestations terrestres : Il ne paraît que très rarement sous sa vraie forme quand il veut se montrer aux humains. Il a une forme "non décidée", celle qu'il active quand il veut rencontrer l'une des personnes qu'il veut punir. Ce n'est pas lui qui choisit son apparence, il se transforme naturellement en la personne ou la chose que celui qu'il va châtier craint le plus. A contrario, quand il veut apparaître à l'un de ses fidèles, ou à quelqu'un au coeur pur, il utilisera cette apparence qui le transformera en quelqu'un de beau, d'agréable à regarder pour la personne en question.
Mais il a aussi quelques transformations personnelles. Parmi celles-ci, un serpent géant aquatique et souterrain ; une coquette mouette du nom de Josette ; un magicien ambulant maître des foulards ; un Ninja comme figurant dans l'histoire du Japon.


Vous voulez la vérité ? Bon, je vais tout vous dire. Je suis un baroudeur, je le connais, moi. Sparshong, c'est de prime abord un type calme. Pas du genre à taper son voisin pour rien, en apparence. Mimine, tu peux me faire une tisane, s'il te plaît ?... Merci. Mais Sparshong, il cache au fond de lui une colère sans borne. C'est pour ça qu'on n'ose pas lui marcher sur les pattes. Quand il s'énerve, c'est pour de bon. Ne le faites pas, c'est un conseil ! J'ai un peu baroudé, vous savez, alors je peux vous le dire. Il est obsédé par la Justice. Pas la justice, non, la Justice. La différence ? Une majuscule, d'abord. Et puis la notion. La justice, c'est celle des hommes. Celle qui change en fonction de l'endroit où on se trouve. La Justice, c'est la sienne. Celle qui prévaut. C'est l'usage de la violence pour punir l'usage de la violence. C'est ne pas hésiter à se venger. Il l'a fait, déjà. Quand il était jeune, il a vu son frère, Dieu comme lui, s'en prendre à un humain faible. Il n'a pas réfléchi un seul instant, il l'a tué. Merci, Mimine. Je peux avoir du miel ? ... Mh ? Quoi ? Comment on tue un Dieu ? Je ne sais pas. J'ai baroudé, mais pas assez pour pouvoir vous dire ça. Certains disent que c'est impossible. Mais lui, il l'a fait. C'est d'autant plus étonnant qu'il n'avait que quelques dizaines d'année. Un jouvenceau ! Et puis, entre nous. Rapprochez-vous... là. Bon. Entre nous, il y a quelque chose de pas normal, quand il se met en fureur. C'est comme si vous étiez paralysé. Ils le disent tous. Absolument tous. On le voit agiter des grands bras, et crier à tout va qu'untel s'est comporté mal, et qu'il devrait se sentir comme une loque, et qu'il devrait chercher à se repentir plutôt que de s'aplatir sur sa chaise. Vous savez, j'ai pas de doute sur le fait que certains de ses potes pourraient l'écraser définitivement. Imaginez : Vous êtes un Dieu tout-puissant, vous êtes du genre à ratatiner des pays entiers au petit déjeuner. Et un petit nerveux arrive et vous dit que c'est pas bien de faire l'idiot avec des jouvencelles, qu'il faut arrêter de violer avec des barres de fer et autres objets tranchants. Là, en toute logique, vous lui faites fermer sa ganache, non ? Et bien, ça n'arrive jamais. Le type reste coi, immobile. Presque apeuré. Et ils sont tous dans cet état-là. Ca doit être un pouvoir qu'il a. Peut-être inconscient. Stop, pas trop Mimine ! Enfin, vous voyez le truc. J'veux pas dire, mais même un type qui a baroudé comme moi, n'en a pas vu beaucoup des comme-ça.
~ Entretien avec le Maître de l'Univers, ou un type dans une vieille cabane pourrie au fin fond d'une forêt pourrie avec un chat, qui s'invente une femme qu'il appelle "Mimine", et qui prétend être Maître de l'Univers.



Autres : Big up à Momo, Mohamed, et les reufs de la cité, tout ça.
Et si vous avez réussi à lire la fiche jusqu'au bout, vous gagnez un point Sparshong. A 10 vous avez une image, et à 10 images, un assassinat vous est offert.

P'tite doublette. Ma boîte à MP est ouverte si vous pensez savoir qui je suis, auquel cas vous gagnerez un joli ticket à gratter déjà gratté.

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