Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Caecilia

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Les anguilles, elles n'en mangeait pas.

Enfin, de toutes façons, elle n'avait jamais eu beaucoup d'appétit. Pas dans le sens organique du terme en tout cas... quelques algues, deux ou trois crustacés, ça composait son coupe-faim et lui suffisait. Elle était ronde uniquement de par ses origines.

L'appétit sexuel, c'était une autre histoire.
Ça lui arrivait de se faire attraper par quelques créatures tentaculaires des profondeurs. La terranide agissait comme d'habitude et chacun satisfaisait ainsi ses instincts. Chaque femme était capable de ressentir du plaisir, et dans un monde où un humain pouvait enfouir sa tête dans le cou en sueur d'une femme-chat, ce n'était pas exceptionnel de forniquer avec des méduses lubriques.

En revanche, les anguilles, ça ne l'attirait pas plus que ça.
En témoigne ce qu'elle ressentait lorsqu'elle s'était laissé prendre entre ces étranges mailles magiques.

La petite ouvrière pouvait sentir les anguilles la chatouiller, ça n'avait rien à voir avec l'effet de l'électricité sur un corps entièrement mouillé. C'était un peu plus... désagréable.
A force de secouer ses bras, en proie à la douleur, Caecilia attrapa la main de l'ouvrière. Par pur réflexe, elle tira, ce qui entraîna les cris de l'abeille qui protestait ou alertait, au choix.
Peu après, il n'y eut plus rien pour la retenir, et l'aquatique se sentit heurter le sol. Tous ses membres s'étaient raidis et le choc lui fit mal, mais au moins, on la débarrassa vite des poissons conducteurs et elle se sentit soulagée.
Elle n'avait toujours pas lâché le poignet de la petite ouvrière, jusqu'à ce que celle-ci commence à soupirer. La terranide lâcha alors, comme en proie à un nouveau choc électrique. Elle avait cru lui faire mal. Elle était trop occupée à observer les alentours pour comprendre qu'elle se trompait.

Aux alentours, il n'y avait pas d'eau.
Ce fut le seul détail qu'elle retint, parce que le plus effrayant. La jeune femme ne pouvait pas respirer sous l'eau... mais elle ne pouvait pas s'en passer non plus. Chacun avait ses besoins, et les quelques minutes passés dans un filet hors de la mer avaient déjà commencé à la meurtrir. Elle se sentait mal, commençait à haleter et tout ce qu'elle avait en guise d'aide, c'était un étrange peuple qui n'avait pas pour but premier de lui en donner.

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Ses yeux n'avaient pas quitté la berge depuis au moins trois jours, aussi secs que d'habitude. Ses mains tripotaient sa dernière "création", un être vivant de plus à être sorti de ses entrailles. Pas indemne. Mais elle avait l'habitude des morts-nés : ils composaient le tier de ses naissances. Le reste étaient soit des chimères qui ne survivaient pas plus de quelques minutes, soit des humains de pures souches qui avaient tôt fait d'arriver à côté de pieds adultes, sur le banc de sable, sur la plage.
Il y eut une époque où, dans les villages alentours, on débattit un moment de ces étranges bébés qui poussaient mystérieusement dans l'écume. Et puis, on en parla plus, malgré le fait que ça continuait.

Elle se savait mauvaise mère, de toutes façons, malgré son désir monstrueux de garder au moins un de ces nouveaux-nés. C'était un peu comme travailler sans salaire. "La bénévole de la chair" aurait été un surnom délicieusement amusant pour les sirènes si elles y avaient pensées, horriblement douloureux pour l'aquatique créature.

Elle avait à peine fini d'enterrer la minuscule dépouille dans le sable argileux que le bruit arriva.
Au-delà du son habituel de la vague qui hurlait contre les rochers, il y avait eu quelque chose de plus.

Un morceau bleu flottait sur la surface aqueuse remué par le vent, et en descendant vers les profondeurs parce qu'elle avait compris, elle se demanda comment elle n'avait pas aperçu celui qui possédait ce chapeau. La culpabilité absurde d'avoir veillé sur un mort et de n'avoir pas eu plus tôt l'opportunité de sauver une vie la frappa et son cœur s'enfonça dans son estomac aussi vite que Romary s'enfonçait dans l'eau.

Heureusement, ce fut un jeu d'enfant de le rattraper par un pied et de l'extirper de l'eau. La terranide avait déjà sauvé quelques vies : des colosses, deux ou trois marins qui en guise de remerciement l'avaient enlacé d'un filet puis de leurs bras bronzés sans vraiment lui demander son avis. La notion du viol lui étant presque aussi inconnue que les protestations, elle était repartie comme elle était venue parce que ces braves hommes n'avaient pas de bac d'eau où la mettre et qu'elle n'aurait rien valu au marché morte de déshydratation.

Romary fut posé sur un des sommets de côtes qui n'étaient pas engouffrés par l'eau. Mais il n'y avait plus de chemin, plus de rochers et même plus de sol, parce que l'eau avait monté de prés de cinq cent mètres au-dessus du sol : la région supportait de fortes et épuisantes montées comme celle-là à peu près deux fois par semaines. L'iode était présente dans un taux anormalement élevée et rendait malade les plus fragiles, comme la fille de l'aubergiste. La proximité de plantes médicinales qui résistaient à l'engouffrement de l'eau n'était pas hasardeuse.

La terranide savait tout ça comme elle aurait pu connaître les températures du volcan de l'île du Sud ou la direction du vent qui soufflait constamment sur un îlot au Nord : elle le savait parce qu'elle n'avait rien d'autre à apprendre. Voyager était sa seule occupation, et en plus du petit corps fraîchement enseveli sous leurs pieds (ou leurs nageoires), il devait y en avoir bien d'autres éparpillés autour de Terra, loin de ce qui aurait pu leur servir de mère.

Le bordeaux de ses yeux avaient une nouvelle cible, un peu plus plaisante à observer et avec, au moins, un futur assuré. Elle attendit sagement qu'il se réveille.

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Prélude / Re : Une goutte d'eau dans l'océan ( Validhéra ! )
« le: samedi 10 décembre 2011, 18:28:29 »
*essaie de ne pas trop éclabousser*

les chats m'aiment bien hors de l'eau, en général ^^" mais merci !..

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Le coin du chalant / Plouf !..
« le: samedi 10 décembre 2011, 18:27:01 »
=> Une simple balade sur les ports de Nexus peut vous faire découvrir des choses étranges. Si vous faites de la plongée sous-marine, c'est aussi une bonne occasion.

=> Au cas où il y aurait de grosses bébêtes féroces par ici et qui vivent dans l'eau... pour répondre à votre question, Cae' est effectivement comestible.

=> Pour les sirènes, vous tombez sur votre habituelle cible... mais pour une fois, vous décidez de dépasser les mots et passer aux actes.

=> Expérimentations, esclavagisme, une envie de sushi (:P) ? (Tekhanes, marchands, fou furieux only)


Ah, et je ne suis pas difficile. (mais bon, contrairement à me perso, je sais dire non :))

5
Prélude / Re : Une goutte d'eau dans l'océan ( Validhéra ! )
« le: samedi 10 décembre 2011, 17:02:52 »
*salue comme elle peut, même la sirène aux deux jambes*

Vous êtes gentils :)

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Prélude / Une goutte d'eau dans l'océan ( Validhéra ! )
« le: samedi 10 décembre 2011, 16:16:51 »
Nom : Caecilia / Cäcilia
Age : Une vingtaine d'années
Sexe : Femelle
Race : Terranide marin
Origines : Côtes Nord de Terra
Orientation : Inconnue

Description physique :
Ni orque, ni dauphin, ni requin, elle est issue d'une race marine existant uniquement dans le monde de Terra, elle n'est donc pas comparable avec les animaux que nous connaissons. Caecilia mesure 1,70 pour 65 kilos : dans les statistiques de son peuple, c'est chétif, mais chez nous elle sera plus grande et en chair qu'autre chose. Elle n'a effectivement rien de fragile, musclée par les courants marins qu'elle traverse mais son corps reste rond et doux, tout chez elle évoque la maternité et la féminité.
Ses membres supérieurs sont ceux d'une femme classique, mais à partir de son bassin se trace une longue et puissante queue de poisson. On ne sait pas si elle est capable de se faire naître des jambes. Étant l'équivalent d'un mammifère (malgré qu'elle ponde des œufs, elle n'a pas de branchies), elle possède un pubis qu'elle ne s’embarrasse pas à cacher, et aussi une imposante paire de seins dans le même cas.
Sa peau est mi-noire, mi-blanche, comme celle d'un orque. Le blanc recouvre faciès, poitrine, ventre et intérieur de la queue. Le noir couvre le front, les bras et les mains, et tout le reste.
Son visage est humain, mais étrangement imperceptible, chaleureux à la vue d'un être vivant, mélancolique quand elle rencontre l'océan du regard. Ses yeux sont d'ailleurs de la couleur d'un bon vin, très grands et peu mobiles. Ses traits sont féminins, banals. Ses origines nordiques lui ont donnés de longs cheveux d'un blond magnifique. A la place des oreilles, elle possède des ailettes pointues et caractéristiques du peuple de la mer.


Caractère :
C'est une battante... à ses heures. Elle ne sait pas encore qu'elle est la dernière représentante de sa race et cherche donc, tous les jours, à retrouver l'un des siens. Mais il lui arrive de baisser les bras, et ces jours-là, elle ressemble à un bateau crevé coulant au fond de l'océan : apathique, incapable de faire quoique ce soit, elle ne sors de l'eau que pour respirer, quelque chose dont ne manquent pas les sirènes de se moquer.
La plupart du temps, Caecilia est une terranide douce, pleine de bonté et innocente. Elle n'a pas honte de ce qu'elle est et n'hésite pas à remonter à la surface, se rapprocher des bords de mer sans méfiance alors que les terriens sont la principale cause de la disparition de sa race. Elle en est en réalité assez jalouse, observant les jambes des femmes avec envie. Quand on a farfouillé tout l'océan de fond en comble, on se convainc forcément que la terre ferme est encore plus imposante et intéressante.
Outre ses sentiments négatifs, les humains la fascinent et elle aime entrer en contact avec eux. Elle est heureusement tombé sur des gens pleins de bonté jusqu'à aujourd'hui : malgré tout, si l'on essaie de l'attraper, il faudra se dépêcher, car elle dépasse de loin la vitesse des sirènes quand elle nage à pleine puissance.


Histoire :
La vie d'un poisson vous intéresserait-elle ? Un peuple de la mer n'a pas plus d'occupations et de particularités que celle d'un être humain. Caecilia est née dans les fins fonds de l'océan, et à cette époque, son peuple commençait déjà à perdre pied. Beaucoup se battaient à mort avec les sirènes, un ennemi naturel pour on ne sait quelle raison, d'autres se faisaient dévorer par de plus gros poissons qu'eux si ils remontaient trop à la surface, mais la plupart étaient pêchés et enlevés par les marchands en guise d'esclaves, de nourriture ou par les tekhanes pour pratiquer diverses expériences.

Il arriva un moment où beaucoup furent assez stupides pour se révolter alors qu'ils étaient d'un caractère pacifique. Cette auto-destruction entraîna le peuple à remonter beaucoup plus haut.
Sans que l'on puisse retracer le récit, Caecilia n'arrive plus aujourd'hui à retrouver personne qui lui ressemble. Quand elle s'éteindra, et étant donné que son génotype ne permette pas la fécondité avec un humain (les œufs qu'elle pond contiennent en général des créatures humaines ou hybrides incapables de survivre), son peuple disparaitra avec son corps. Mais elle garde espoir et continue, tous les jours, de chercher, chercher, chercher. Et faire de nouvelles rencontres, par la même occasion.

Mis à part ces évènements ultérieurs assez tragiques, la jeune terranide n'a pas grand-chose à raconter aux personnes qu'elle rencontre. Pourtant, elle cherche vraiment à les intéresser car sa plus grande frayeur serait de se retrouver réellement toute seule. Caecilia a également un fort désir maternel malheureusement impossible à aboutir, mais ça ne l'empêche pas d'essayer et de s'accoupler avec qui veut bien d'elle. C'est en fait généralement sa principale activité de la journée, après s'être fait mousser par diverses sirènes et avoir fui deux ou trois créatures féroces.


Situation de départ : Expérimentée au niveau sexuel, mais bien sûr pas pour le reste et seulement dans la catégorie "douce"

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