Robin soupira fortement, en l’entendant. Elle désespérait de pouvoir se sortir de là et pourtant, il faudrait. Elle tenta d’extirper son visage à la langue avide du marchand, mais n’y arriva malheureusement pas , forcée de sentir cette texture rêche et humide se promener sur sa peau délicate. Elle ne voulait pas être vendues, elle ne souhaitait pas être à la solde d’un homme, c’était même hors de question.
« N… »
Elle aurait souhaité pouvoir lâcher ce Non, encore une fois mais elle était épuisée de par les séries de va et vients brutaux et prolongés qu’il maintenait à un rythme inhumain. Robin se laissa donc retourner, entravée par sa souffrance, incapable de la moindre réplique ou résistance. Sa poitrine rencontra le sol froid et rugueux, quel piètre confort. Cambrée au maximum, mais souple, elle se tenait sur ses avant bras pour ne pas s’étaler par terre comme une loque. De cette façon, Don avait un angle beaucoup plus plongeant pour arriver jusqu’au bout de son être. Et à chaque coup de reins, sa poitrine râpait désagréablement le sol, sa croupe relevée et tenue par le colosse.
Elle serra les dents et trouva la force d’ouvrir les yeux pour observer les divers instruments de torture, accrochés au mur alors qu’elle gémissait à chaque coup dans son intimité. Elle imaginait milles et uns traitements douloureux à ce cher Don. Des fantasmes aussi sanglants que macabres. Néanmoins, le désir de vengeance disparut bien vite à l’allusion d’une possible grossesse chez Nico. Elle écarquilla les yeux et se mordit la lèvre en lâchant un cri de désarroi et de colère, où était mêlé un peu de plaisir. Cette concession la rendit furieuse envers elle-même, appréciée d’être prise comme une chienne, c’était impossible. Elle cria une nouvelle fois alors que le martinet s’enfonçait pour ressortir et s’enfoncer à nouveau.
Mais quand ce calvaire finira-t-il ? Sa vision se brouillait et elle dut fermer les yeux une nouvelle fois.
Elle devait le supplier plus concrètement et lui prouver le plaisir, ou du moins le peu de plaisir, qu’elle prenait à être prise ainsi. Ce type ne manquait pas d’espoir et d’extravagance mais quand il s’arrêta brusquement, son visage se figea dans une mimique d’intense plaisir. Elle le sentait en lui, profondément. Elle arrivait à ressentir les échos des pulsions de la verges contre ses parois humides de sang et de mouille. C’était une sensation orgasmique et elle fut d’ailleurs terrassée par un orgasme quelques secondes plus tard, alors que son intimité avait enserré le membre en faisant sa possession le temps de joui.
Nico s’effondra alors, épuiser, ses avant bras n’arrivaient plus à la tenir mais sa croupe était restée relevée, la cambrant beaucoup plus. Elle sourit dans une grimace de douleur avant de souffler et de contorsionner son cou pour apercevoir son bourreau :
«fais de moi ce que tu veux...mais je ne serai...ni…soumise…ni…brisée… »
Elle serra les poings et la machoire.