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Les landes dévastées / Re : Une horde virile (Dévotion)
« le: samedi 16 juillet 2011, 16:35:46 »
Tous étaient obéissant, pliant comme les vagues d'eau douce d'une rivière calme, doux comme des agneaux à présent. Les deux plus proches de la Lofian, content d'être aussi proche de leur maîtresse, répondirent d'un geste affirmatif a son ordre de rester à ses côtés. Ils se postèrent aussitôt autour, alors que la centaine de Dévotions s'éparpilla, tels des fourmis, afin de trouver de quoi rendre cette ruine plus ou moins habitable.
Les deux Dévotions, eux, restaient droit comme des piquets, aux aguets, guettant le moindre mouvement d'insecte, même une mouche qui s'était approché dangereusement de l'espace aérien de Neisu se vit écrasée d'une pichenette-éclair d'un des gardes, pour dire à quel point ils respectaient les ordres de leur maîtresse au pied de la lettre.
Après un bon moment, quelques individus refirent leur apparition. Dans la cour, rien n'avait changé, mais ils invitèrent Neisu à les suivre là où ils avaient pu installer des objet dans un endroit assez bien isolé. Il s'agissait de ce qui semblait être un ancien salon, tout en pierre, pourtant l'endroit avait considérablement changé: le sol était couvert de fourrure, les fissures des murs bouchées par des planches en bois, un grand lit avait été rafistolé tant bien que mal et nettoyé au mieux possible pour rendre l'endroit habitable, en plus d'un feu qui s'étais remis a crépiter dans l'âtre de la cheminée, comme autrefois. Vu l'endroit aride et la zone isolée, il fallait avoir bien du courage, de la débrouillardise et de volonté pour parvenir à remettre au moins une seule de ces pièces en état, ce qu'ils semblaient avoir réussi. Tous attendaient, certains agenouillés, a quatre pattes, assis, debout, les yeux rivés vers leur maîtresse dont il attendaient l'avis.
Les deux gardes du corps la regardèrent aussi, et l'un d'entre eux osa:
" Vous êtes contente de nous Maîtresse ?"
Assez craintif de sa réaction, ils ne se mirent toutefois pas comme en position de défense, juste, ils ne faisaient qu'attendre son avis, aussi dur qu'il puissent être malgré que n'importe quel homme aurait considéré ça comme du travail de maître, et la moindre réprimande comme un caprice honteux.
Les deux Dévotions, eux, restaient droit comme des piquets, aux aguets, guettant le moindre mouvement d'insecte, même une mouche qui s'était approché dangereusement de l'espace aérien de Neisu se vit écrasée d'une pichenette-éclair d'un des gardes, pour dire à quel point ils respectaient les ordres de leur maîtresse au pied de la lettre.
Après un bon moment, quelques individus refirent leur apparition. Dans la cour, rien n'avait changé, mais ils invitèrent Neisu à les suivre là où ils avaient pu installer des objet dans un endroit assez bien isolé. Il s'agissait de ce qui semblait être un ancien salon, tout en pierre, pourtant l'endroit avait considérablement changé: le sol était couvert de fourrure, les fissures des murs bouchées par des planches en bois, un grand lit avait été rafistolé tant bien que mal et nettoyé au mieux possible pour rendre l'endroit habitable, en plus d'un feu qui s'étais remis a crépiter dans l'âtre de la cheminée, comme autrefois. Vu l'endroit aride et la zone isolée, il fallait avoir bien du courage, de la débrouillardise et de volonté pour parvenir à remettre au moins une seule de ces pièces en état, ce qu'ils semblaient avoir réussi. Tous attendaient, certains agenouillés, a quatre pattes, assis, debout, les yeux rivés vers leur maîtresse dont il attendaient l'avis.
Les deux gardes du corps la regardèrent aussi, et l'un d'entre eux osa:
" Vous êtes contente de nous Maîtresse ?"
Assez craintif de sa réaction, ils ne se mirent toutefois pas comme en position de défense, juste, ils ne faisaient qu'attendre son avis, aussi dur qu'il puissent être malgré que n'importe quel homme aurait considéré ça comme du travail de maître, et la moindre réprimande comme un caprice honteux.