Le quartier de la Toussaint / Re : le meutre presque parfait. ( pv
« le: samedi 11 juin 2011, 20:38:38 »L'insulte ne lui vint pas, car il avait entendu quelques chose avant qui faisait d'eux deux des personnes pas si différente que ça au final.
Tsukiyo regarda avec ses yeux toujours neutre ceux de Sofia, il sentait une partie des sentiments que la terranide voulait cacher, après tout il était sensible à ce genre de chose, aussi ne dit-il rien pour couper le récit de la renarde, écoutant avec attention, l'esclavagisme un fléau presque disparue sur Terre, mais dans son monde c'était une source d'argent, aussi à une certaine époque les esclaves valaient cher, sans doute étaient-ils enfermé à cette période, donc autant dire que s'il devait tomber dans son monde il aurait de grande chance de pouvoir s'en sortir en usant de ses connaissances en histoire.
Le jeune homme ne pouvait qu'écouter, une vie sans père ni mère, ça il l'avait toujours souhaité, même s'il estimait que cela devait être dur de vivre sans figure à qui se raccrocher, la terranide parlant de gang, de drogue, de la folie humaine et un bref résumé de sa vie d'assassin, ce qui éclaircissait pourquoi cette femme avait été si rapide à disparaitre de sa vue dans la ruelle, il écouta attentivement ce qu'elle disait, Tsukiyo savait qu'elle devait regretter sa vie et ne pas être heureuse, sinon c'est qu'elle était un brin folle.
Le jeune homme se relève et passa sa main sur ses lèvres pour chasser le peu de sang qui restait.
- Tu m'envies mais je dois te dire que ma vie n'est pas aussi rose que tu veuilles le dépeindre. En choisissant de comprendre ce monde là j'ai beaucoup plus souffert que tu ne le crois, devant ce taire quand on veux clamer tout haut une injustice, devant courber le dos devant une personne sous prétexte qu'elle est plus puissante. Étudier c'est parce que je n'ai pas d'autre choix, dans ce monde le conformiste est remplacé par l'esclavage, si tu ne suis pas les autres alors les autres te forcerons à les suivre, tu ne peux dire non à un supérieur sans risquer de te faire virer et sans argent tu crèves.
Il s'approcha de Sofia.
- Tu veux que j'utilise ma colère pour obtenir un pouvoir ? Soit mais je te demanderais une chose en échange, ne baisse pas les bras, dire que pour toi c'est trop tard, c'est chercher la simplicité, les solutions ne sont jamais aussi simples qu'une idée lancé sur du papier, la preuve est que tu as voulu m'ouvrir les yeux, à la place de la baffe tu aurais put me planter ta dague dans mon ventre, mais tu as préférer me frapper. Je trouverais un moyen pour que tu puisses vivre autrement, sans avoir à tuer ou te vendre.
Pour ce qu'il venait de dire, il était prêt à se ramasser encore des coups, mais si sa vision de ce monde était faux, il allait tout faire pour voir celui de Sofia et trouver une solution qui la permette de vivre comme une simple humaine de la Terre.