7
« le: samedi 04 juin 2011, 00:36:14 »
Il avait beau tenter de la convaincre de lui laisser ne serait-ce qu’essayer, Linnea, triomphante sur son trône, se contentait de le regarder un sourire narquois aux lèvres. Et puis elle trancha. Les mains de la Belle se plaquèrent sur son ventre et les ondulations se firent plus marquées.
« Mais je fais déjà ce que je veux. » Soupira la Donzelle en penchant la tête sur le côté.
La prédatrice cèderait-elle la place à l’amante délicieuse ?
Lentement, comme pour se faire désirer elle se pencha pour venir contre lui. Ses seins s’écrasèrent contre le torse du mercenaire et elle vint poser ses mains sur ses pectoraux où vint se caller son menton. Ses lèvres se tordirent dans une moue charmante, la croupe relevée par la cambrure de ses reins. Une invitation peut-être.
« Je suis très, très, très mauvaise perdante. »
Aussitôt dit que les lèvres de Blanche Neige se pressèrent contre celle de Mach avec douceur. Il faut faire durer le plaisir. Après tout, l’éternité lui était offerte . Rien ne sert de se presser et un peu de modération ne lui ferait pas de mal. Sans compter que… Après tout ce cinéma, la Sangsue luttait désormais contre sa propre libido.
Une main prit appuie sur le sol, son buste se redressant tout juste alors que ses lippes restaient lovées contre celles de son amant et son autre main alla chercher la sienne pour la guider. D’abord sa cuisse, puis elle la fit lentement remonter, passant même sous l’étoffe de la courte robe qui l’habillait. Elle aurait pu s’en arrêter là mais la délicieuse créature poussa l’expérience plus loin. Centimètre après centimètre, sous la directive de Linnea, sa main passa au-delà de sa hanche jusqu’à lui faire découvrir l’arrondie de sa fesse.
Elle l’abandonna là, sa main le quittant, ses lèvres aussi. Aussi impérieuse qu’à son habitude, la Vampire choisit de garder ses distances pour lui faire le plaisir du spectacle. Les iris électriques encrèrent le regard hypnotique dans les prunelles de sa proie. Dans un geste aussi flou que rapide, ses doigts poussèrent juste assez les bretelles de sa robe pour les amener aux bords de ses épaules et laisser place à nouveau à la lenteur du temps. Telle une caresse, l’étoffe glissa sur sa chair immaculée dévoilant un peu plus de son décolleté jusqu’à ce que la fatalité se fasse une alliée précieuse. Le tissu roula sur ses seins et enfin les aréoles à peine rosées s’offrirent à sa vue. La chute de l'étoffe résista un instant à en faire de même de ses tétons et la délivrance se fit brusquement, tombant sur ses cuisses.
« J’espère que désormais tu vas pouvoir te débrouiller mon grand. » Susurra-t-elle, presque venimeuse. A croire qu’elle était encore en train de se moquer de lui.