Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Gurdal

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-Gurdal, Gurdal, Gurdal.

A qu'il était bon d'entendre son nom crié et repris par des foules de nains joyeux et heureux. Il faut dire que j'avais fait beaucoup de choses pour eux. J'avais mis fin au règne de la terrifiante liche Trinriak, j'avais occis le grand dragon rouge Baandor qui terrorisait un clan nain depuis dix générations, j'avais forgé une hache capable de trancher n'importe quel métal comme du beurre et enfin, j'avais mis fin à la malédiction millénaire qu'avait lancé un de mes plus vieux ancêtre sur toute une lignée. C'est ce dernier exploit qui me valait tant de vivats de la part de mon peuple, et oui, encore une fois, j'étais revenu en héros. C'est donc dans la boisson et dans la fumée que mon retour glorieux fut fêté. Un tonnelet de bière à ma droite et un sachet de tabac pour remplir ma pipe à ma gauche, je contais à qui voulait mes exploits et aussi étonnant que cela puisse paraitre, il y avait beaucoup de monde qui m'écoutait, s'abreuvant de mes paroles comme je m'abreuve de la bière. Dans ce groupe, il y avait une majorité d'enfants et ces derniers m'écoutaient avec les yeux qui pétillent. D'ailleurs, à la fin de mes récits. Un des gamins se leva et lança à ces amis.

-Quand je serais plus grand, moi aussi je ferais comme Gurdal, je deviendrai un héros et je tuerai des monstres terrifiants.
      

Un sourire éclaira mon visage, moi aussi, quand j'étais encore petit, je disais à qui voulait l'entendre que je deviendrais un grand héros. Que de souvenir, j'avais quitté ma famille dans ce but et aujourd'hui, j'allais entrer dans la légende, euh non, j'y étais déjà, Baandor, la liche, c'était déjà fait. Mais non, je venais à peine de rencontrer la personne qui allait me permettre de réaliser mon rêve, un rêve, voilà ce que je fais. 

A cette dernière pensée, je repris effectivement connaissance, me sortant d'un coup de ce rêve fort plaisant. Ah, j'aurais donné beaucoup pour que ce soit plus qu'un rêve, cependant, pour une fois et si je n'avais pas rêvé la rencontre d'hier soir, ce dont j'étais heureusement sûr, j'avais l'occasion de transformer ce rêve en réalité. Mettre fin à la malédiction d'une épée fabriquée puis maudite par un maître forgeron nain disparu depuis plusieurs millénaires, si je ne rentrais pas dans la légende avec cela, c'est que rien ne pourrait mit faire rentrer.

Me levant, je sortais de mon lit pour pouvoir estimer l'heure qu'il était en regardant le ciel. Hum, d'après la noirceur de ce dernier, je pouvais estimer qu'il était encore très tôt et que ne n'avais dormir que quelques heures. Cependant, ces dernières m'avaient suffi et il se trouvait que j'étais en pleine forme, alors que faire, ah oui, je sais, prendre un bon bain et commencer à me préparer pour le voyage. C'est donc ainsi que je remplissais un bac d'eau et que je mis glissais dedans, ah, que cela faisait du bien. Restant un petit moment ainsi sans rien faire de plus, je prenais un vieux morceau de savon et commençais à me frotter vigoureusement. La croyance populaire dit que les nains ne prennent qu'un bain par an, cela est tout à fait faux, c'est que nous avons quelques notions hygiène nous les nains. Nous prenons donc un bain par mois et nous savons que pour éviter la majorité des maladies, il faut se lustrer la barbe au minimum une fois par semaine. Alors non, nous ne somme pas des porcs comme la majorité des espèces le pensent. Une fois ma toilette effectuée et mes habits et armure mis, je commençais à préparer les choses qui allaient m'être nécessaire pour le voyage et que j'avais déjà à disposition. Ma hache, mon bouclier et mon matériel d'entretien étaient déjà obligatoires, de même que ma carte et mes économies. En parlant d'économie, je m'approchais de mon coffre-fort, coffre-fort que j'avais créé et enchanté runiquement moi-même, autant dire que c'était du solide et que ce n'allait pas être le premier venu qui allait le forcer. Enfin bon, j'ouvrais donc mon coffre et y prélevais une grosse quantité de pièce d'or et d'argent que je mettais dans une bourse que j'attachais à ma taille et sous mon armure. Pour le reste, hum, je n'avais pas besoin d'une tente, je contais acheté une charrette couverte avec son attelage. J'allais donc dormir dans celle-ci, il me fallait juste un sac de couchage. Ensuite ... et bien j'allais devoir entendre que les boutiques ouvrent leurs portes. Je ne voyais pas quoi prendre de-plus que je pouvais trouver chez moi.


Dès l'aube, je partais donc vers l'auberge où j'avais rencontré Khaléo, il me tardait de revoir ce grand guerrier et sa lame. J'espérais qu'il avait bien décuvé, c'est que j'étais pressé de faire tous les achats et de partir. Que voulez-vous, même à deux cents cinquante trois ans, on peut être existé et impatient comme un gamin.

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Que de compliment sur ma carte, il faut dire qu'effectivement, j'y avais passé du temps. Et encore, celle là n'était qu'une copie de l'originale, cette dernière était maintenant trop abimée pour être vraiment bien utilisé. De cette carte, il existait une copie, copie qui se trouvait d'ailleurs chez moi. Comprenais-moi, comme le disais Khaléo, cette carte était pour moi inestimable, alors imaginez qu'elle prenne feu ou autres désagréments, il m'en fallait bien un double en sécurité. 

-Fortune, fortune, crois-moi, je suis suffisamment riche comme cela et si je cours les routes, c'est pour ne pas me rouiller.

Quand enfin il accepta mon offre, avec un surplus d'émotion qui me gêna un peu, je ne pus qu'offrir un petit sourire. Il me remerciait comme si je lui offrais les lunes sur un plateau d'argent avec en prime la meilleure bière au monde. Mais si j'offrais mon aide, c'est que j'y trouvais mon compte et il ne faut pas croire que je fais cela par gentillesse ou altruisme, je suis un nain, pas une tapette aux oreilles pointus qui ne supporte pas l'alcool et qui aide toute personne sans avoir de retour.


-Ne me remercie pas Khaléo, si je te propose cela, c'est certes pour t'aider, mais aussi que tout cela peut m'apporter ce que souhaite le plus au monde, l'occasion de rentrer dans une légende. Tu as, sans contestation possible, une épée légendaire, dont l'histoire remonte sans doute à des âges immémoriaux. Tu es un porteur de cette épée, tu es donc, à petite ou grande échelle, une personne rattachée à cette légende. Alors certes, c'est une légende sombre et noire, mais j'ai l'espoir de lui donner une fin heureuse et de faire de cette épée une épée non pas maudite, mais "bénite". Une épée qui puisse être un jour manié par une personne juste et forte, peut-être toi qui sais, ou bien un de tes descendant. Je veux juste qu'un jour quelqu'un puisse dire : Tu vois, sans le nain Gurdal le vaillant, tout cela n'aurait pas été possible ou alors : Tu vois, c'est grâce à Gurdal le brave que je suis là.

J'avais, pour une fois, parlé avec émotion mais que voulais vous, cette envie était ma raison de vivre et j'avais passé près de deux siècles à attendre une occasion pareille. Enfin mon compagnon commença à se mettre plus à l'aise, avouant par la même occasion avoir sommeil.

Et bien mon ami, je vais donc te laisser prendre une chambre dans cet établissement, je t'aurais bien invité chez moi mais j'ai aucun lit adapté à ta taille, c'est que je ne reçois pas d'invité en tant normal. On se voit donc demain matin, un peu de temps après le levé de soleil, ici même, cela te va ou as-tu un autre endroit à proposer ?

Pendant qu'il me donnait sa réponse, je commençais à ranger ma carte et me préparai à partir, rangeant ma pipe dans une poche de mon sac après l'avoir vidé de ses cendres et chargeant ma hache sur mon épaule.


-Je te souhaite une bonne nuit et décuve bien surtout, c'est que demain, nous aurons une journée chargée.

Sur ces bonnes paroles, je sortais de l'auberge et me dirigeais vers mon chez moi. C'est après une bonne demi-heure de marche que je fus enfin devant la porte de mon habitation. Et quelle habitation, ma demeure était en fait une forge abandonnée que j'avais acheté pour une bouchée de pain et que j'avais remis en état moi-même. Il faut dire que je n'enchaînais plus mission sur mission et donc, par la force des choses, je mettais trouvé cet endroit et j'y exerçais mon activité préférée après la baston. C'est que j'en avais gagné de l'argent en vendant les armes que je forgeais entre deux missions. J'ouvrais donc la porte de ma forge après avoir fouillé dans mon sac pour trouver cette foutue clef, une fois à l'intérieur et la porte refermée, je montais à l'étage où se trouvait ma chambre. Et enfin, quand j'eus finis d'enlever mon armure, je m'installais dans mon cher lit pour ce qui serait sans doute ma dernière nuit confortable avant un long moment.

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-Ah d'accord.

Voilà les seules paroles qui sortirent de ma bouche après ma demande à Khaléo. Pendant tout son long monologue, je n'avais pas dit un mot. Seul mes sourcils s'étaient froncés à l'évocation du non respect dont avait fait par le Roi Thorodam sur le Maître forgeron mage nain. D'ailleurs, l'idée que l'on puisse torturer un tel nain me révolta. Mais bon, cela c'était passé il y a fort longtemps et il ne servait à rien de s'énerver. Par contre, je trouvais la malédiction du Nain trop dure. Maudire le Roi et sa cour aurait été juste, et encore, ils n'avaient fait que se moquer de lui, par contre, maudire toute une ligné .... Actuellement, aucun nain n'aurait fait cela, enfin, aucun nain de mon clan, même pour l'honneur. En tout cas, je venais d'apprendre une nouvelle légende sur mon peuple et malheureusement, elle n'était pas joyeuse. Je me servais donc une dernière chope pour finir mon tonnelet, tirais une bonne bouffé de tabac sur ma pipe et prenais enfin la parole.


-Mon ami, je suis désolé que la faute d'un de tes ancêtres retombe sur toi. Et crois moi, j'ai honte de ce nain qui a puni des enfants qui ni sont pour rien dans cette histoire. Il avait beau être un maître dans son art, il n'avait pas à faire ça.

Je tirais une autre bouffé et reprenais :

-Je suis désolé mais ton histoire ne me dit rien, par contre je pense pourvoir t'aider, attend voir.

Je me penchais vers le pied de ma chaise et commençais à fouiller dans mon sac qui me servait plus de débarras qu'autre chose.


- Ah la voilà : dis-je en étendant une carte sur la table, écartant au passage les chopes sur le côté.

Si dans ma vie, j'étais fier d'une chose, c'était bien cette carte, et pour cause, c'est moi qui l'ai faite et sans me vanter, je pense qu'il n'y en n'a pas de plus complète et de plus détaillé au monde. C'est que pendant ma longue vie, j'avais voyagé et en 200 ans, on peut en voir du pays. Je me penchais donc sur cette carte et avec mes doigts, je commençais à prendre des mesures et grommeler.


-Alors hum, voyons voir. Si je ne me trompe pas, cela fait bien un bon mois de voyage, si l'on ne s'arrête et ne traine pas en chemin.

Je relevais la tête et regardais Le lion Blanc.

-Dit Khaléo, tu as quelque chose de prévue pour les quelques mois à venir, aller voir une amante ou un truc comme cela. Parce que je te propose quelque chose, je vais pas te mentir, ta lame dépasse de loin mes seules connaissances, par contre, je connais quelqu'un qui peu peut-être en savoir plus et nous aider, d'ailleurs, je pense même en connaitre plusieurs. Après je te garantis rien et on risque de faire le voyage pour des choux. Et avant que tu dises oui, je te préviens, on va en Ordalie du feu, je sais pas si tu connais mais pour faire simple, on va traverser tout l'état de Nexus, passé par les terres sauvages et les landes dévastés, traverser vite fait bien fait l'Empire d'Ashnard, tout cela pour aller voir une bande de joyeux nains.

Je tirais la dernière bouffé de tabac et vidais d'un trait ma chope.

-Alors, ça te dit ? A une chose, si tu dis oui, ne t'inquiète pas pour le financement, je m'occupe de tout.

Oui, vous ne rêvez pas, un nain se chargeait de tout payer, mais bon, l'appel de l'aventure se faisait sentir et même si je ne connaissais Khaléo que depuis quelques heures, j'étais sûr qu'il était la personne que j'attendais depuis si longtemps. Cela valait bien quelques pièces non ?

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J'avais fait le bon choix et alors que la soirée commençait par aller vers la déprime, elle s'orienta finalement vers des blagues débiles et quelques histoires pathétiques. Cependant, après tout cela, mon ami me demanda d'inspecter son épée qui aurait été crée par les premiers nains. Une épée crée par mes ancêtres, voilà qui ne pouvait que m'intéresser car même si je suis un guerrier, je suis aussi un forgeron, certes pas aussi douer que le meilleur des nains, mais meilleur que le meilleur des humains. C'est donc avec une certaine impatience que j'attendais de voir cette lame et quelle lame, de toute évidence, elle n'avait pas été forgée par des nains pour des nains, déjà les gens de mon peuple préfèrent les bonnes haches, mais surtout, c'était une arme pour un colosse, une claymore qui ne pouvait être manier que par un surhomme. 

Une fois, l'arme érigeait entre Kaléo et moi, je me levais enfin de mon siège et m'approchait de cette poutre de métal. Déjà, au premier coup d'œil, je pus voir que c'était un travail de véritable maître forgeron, largement meilleur que moi. Rallumant ma pipe, je commençais à faire le tour de cette arme, déjà un constat supplémentaire rapide m'arriva, je ne connaissais même pas la moité des matériaux qui avaient été utilisés pour créer cette épée. Cependant, je m'écriais d'un coup.

-Bordel de dieu, de mille tonnelets de bières renversés, c'est de la lave du dragon, l'un des seul métal capable de transpercer le cuir d'un dragon millénaire, on le dit indestructible, je n'en ai vu que des dessins et entendu que des descriptions, si je m'entendais à voir un truc pareil.   
   
-Et le nain, je crois que ce que tu as vu, c'est un peu trop de bière, un métal capable de tuer un dragon, tu crois que c'est le premier pecnot du coin qui va avoir une lame pareille, je crois que t'as un peu trop forcé sur l'alcool.


Je n'accordais aucun regard et aucune attention aux paroles de l'aubergiste, même bourré, j'étais sur de reconnaitre un métal aussi rare et légendaire chez les miens, même si je n'avais eu que de vagues descriptions. Je reportais donc mon attention sur l'épée, quelle autre chose incroyable avait-elle ? Il y avait plusieurs inscriptions sur la lame, malheureusement, je ne pus lire ce qu'elle disait, la langue dans laquelle elles étaient rédigées mettait inconnu. Je me tournais vers Khaléo :

-Faudra que tu me traduises ça si tu peux, je comprens rien à ce qui est écrit, mais attend, c'est quoi ça. Par la barbe de mon ancêtre Gildedon le mal taillé, c'est un caractère runique ça, un symbole de magie si je ne me trompe pas, par contre, je ne le reconnais pas. Humm


Je rentrais dans une profonde réflexion, cette épée magique avait été faite par des nains, cela était sûr. Par contre, elle n'avait pas été construite pour une personne de mon peuple. Hum, des légendes sur des épées construites pour des rois ou autres foisonnaient dans mon peuple. Pourtant, aucune sur une épée avec de telle proportion me vint en tête, pourtant, les légendes de mon peuple, cela me connait, j'en connais presque autant qu'un barde nain, c'est pour dire.

-Khaléo, tu m'intriques avec cette épée, raconte-moi tout sur cette dernière, je veux en savoir plus.

Sur mon visage, on pouvait maintenant voir un sérieux et un intérêt qui détonnaient par rapport à l'air joyeux et joueur que j'avais quelques minutes plus tout. Et pour cause, j'avais devant moi une épée légendaire et donc, pour moi, son porteur devait être une personne de légende passé, actuelle, ou bien future. Et pour quelqu'un qui veux entrer dans la légende, côtoyer du légendaire et très important. D'ailleurs, Un frisson me parcourait l'échine, je sentais, inconsciemment, que la rencontre que j'attendais depuis fort longtemps venait d'avoir lieu. 

5
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: jeudi 07 octobre 2010, 01:01:31 »
Je dit pas que vous ne pouvez pas être effrayant, mais faire Grooaaar en levant les bras, ça fait pas peur. Par contre, ensevelir une fille jusqu'au cou avec la magie, cela est plus effrayant. ^^

01h03

6
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: jeudi 07 octobre 2010, 00:57:12 »
*Sort sa pipe et la fait tourner entre ses doigts*

Mais je ne vais pas trop loin, je ne fais que constater c'est tout.

00h59

7
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: jeudi 07 octobre 2010, 00:53:14 »
*Éclate de rire*

Non mon petit gas, tu fais plutôt rire que peur. J'ai rencontré des lapins de garenne qui étaient plus terrifiant que toi.

00h55

8
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: jeudi 07 octobre 2010, 00:47:05 »
Mais non vous faites pas peur, c'est juste que vous avez peut-être été un peu dur avec cette pauvre jeune fille.

00h49

9
Je regrettais, oh oui, je regrettais grandement d'avoir questionné mon camarade sur sa famille. Mais comment aurais-je pus deviner qu'il n'était pas né de personne comme lui. Ses parents étaient humains et lui était tout sauf humain, comment cela était-il possible, je n'osais pas lui poser la question. Il ne fallait pas être un devin ou un savant pour voir que le pauvre Khaléo avait vécue une vie plus que pourrie et qu'évoquer sa famille et sa vie passée lui faisait du mal. Et moi qui lui raconter que je cherchais gloire et fortune, j'avais maintenant honte de moi, lui ne cherchait sûrement qu'à vivre une vie normale et tranquille. Alors non, je n'avais pas peur de lui, pour dire vrai, j'avais pitié de lui, j'avais pitié de cet être à qui la vie n'avait fait aucun cadeau.

Et maintenant je ne savais que dire. Je n'allais pas continuer de lui raconter des merveilles alors que lui se prenait pour un monstre et n'avait vécu que des malheurs. Repoussé par son père et sa mère, je ne comprenais pas comment une telle chose était possible, enfin bon, déjà, je pouvais quant même faire une chose. Mon ami était en pleine déprime et cela était en partie ma faute, je pouvais tenté de lui remonter un peu le moral. Et pour cela, pas de mais non, mais non, tu es quelqu'un de bien et tout va aller mieux. J'allais lui dire ce que je pensais sur lui et ce que je pensais être la vérité.

Je prenais donc une de ces mains griffues qui auraient fait trembler l'humain normal lambda et disais :    

-Mon ami, je vais pas te mentir, bouffer son père, je pense que je ne l'aurais jamais fait. Par contre, le tuer pour sauver ma peau, ça oui. Écoute, on choisit pas ses parents et sa vie, je suis désolé pour toi mais t'es tombé sur le mauvais numéro. Et je te rassure, tu n'es pas un monstre, tu dis que tu fonçais en première ligne ligne pour protéger tés camarades, c'est pas ce que font les monstres. Et puis un monstre ne serait pas allé défendre un nain lors du bagarre de bar. C'est pas parce que tu as une apparence différente que t'es forcement un monstre. Tu veux que je te dise, pour moi un monstre, c'est celui qui tue des enfants pour le plaisir ou qui bats à mort son gosse. Franchement je pense pas que tu sois comme cela. 

Je faisais une pause pour me resservir à boire, parler donne soif et en plus, je commençais à me répéter, je pense que Kaléo avait compris ma pensée dès mes premières paroles, mais bon, il avait fallu que j'appuie sur mes dires, je suis comme ça. D'ailleurs, je reprenais la parole :

-Écoute camarade, on va arrêter de ressasser les mauvais souvenirs et on se raconte des blagues et autres conneries comme deux bons vieux ivrognes que nous sommes. Et comme je lance le truc, je vais te raconter une blague de mon peuple. Alors c'est l'histoire de Gardam le manchot, un jour donc, Gardam voulut prouver aux autres nains que même manchot, il pouvais transporter quatre tonnelets de bières en même temps, criant donc dans la taverne où il se trouvait, il ...


Et je continuais ainsi pendant une bonne demi-heure, enchaînant blague sur blague et chope de bière sur chope de bière, mettant de temps en temps quelques bourdes et situations gênantes de ma propre vie. J'essayais par cette manière de changer les idées de Khaléo, il n'était sûrement pas là pour broyer du noir et personnellement, je ne connais pas de meilleur moyen de remonter le moral d'une personne.


-Et je parle, je parle, mais peut-être que je t'ennuie avec mes histoires. Et puis, si tu as toi aussi des anecdotes et autres truc à raconter, n'hésite pas, je parle beaucoup, mais je sais aussi écouter.

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La personne devant moi n'était pas n'importe qui, déjà je me doutais que ce n'était pas une personne lambda. Il était trop bon dans les bagarres pour n'être qu'un humain normal. Ensuite, si ces dire étaient vrai, ce que je pense d'ailleurs, il était en effet exceptionnel. De simple mercenaire, il était devenu chef d'une véritable petite armé rien que grâce à son courage, cela ne pouvait que forcer mon respect. De plus, j'eus l'explication de l'origine du nom de cette légion, Le lion blanc. Ce nom était dû à la différence qu'avait l'homme qui me faisait fasse avec le reste des mortels, cette différence, je pus la remarqué une fois que l'homme baissa sa capuche. Même si je me doutais n'avoir pas à faire à un humain, je ne pus cacher la surprise et l'intérêt qu'il me fit avoir. La suite de son récit me fit par contre moins plaisant à entendre. Il avait dû partir de son groupe et il était arrivé une chose terrible à ce dernier, même s'il ne m'avait pas dit ce que c'était, je pouvais deviner que cela avait été horrible rien qu'à l'expression et les dires de mon ami. Cependant, parler avait l'air de lui avoir fait du bien et je devenais qu'à cause de son apparence, il n'avait pas du souvent confier son histoire.

Faisant signe à mon camarade qu'il pouvait me resservir, (j'avais moi aussi fini ma bière, bien bonne bière d'ailleurs) je lui dis :

- Buvez mon ami, buvez, et attendant que vous soyez près à raconter le reste de votre histoire, je peux bien vous raconter la mienne et celle de mon peuple. Mon histoire n'a rien de bien passionnant comparé à la vôtre. Si je suis actuellement là où je suis, c'est tout simplement parce que je l'ai voulu. J'ai en effet quitté ma famille et mon clan dès mon plus jeune âge, je voulais partir à l'aventure et faire comme les vieux héros de mon clan, tuer des dragons et autres choses dans ces eaux-là. En bref, rapporter gloire et richesse au peuple nain et que mon nom soit gravé dans le marbre et dans l'esprit des générations à venir. 

Je prenais une bonne rasade et me lançais dans un bref résumé de ma vie.

-C'est donc armé de ma hache et d'un sac de voyage contenant quelques provisions que je quittais les miens pour aller terrasser des montres de légende. Effectivement, lors de mes voyages, j'ai bien tué quelques créatures hors normes mais rien de comparables à un grand dragon ou un démon ancien. Un jeune vampire, une vingtaine de loups-garous, beaucoup de brigands et autres racailles. Mon seul véritable exploit fut ma victoire sur une Cockatrice, malheureusement, je n'ai aucune preuve pour appuyer mes dires, le combat fut loin de toute civilisation et je n'avais rien pour transporter les plumes et les griffes de la créature. De plus, je n'étais pas sûr de pouvoir revenir à l'endroit de ma victoire, j'étais dans un sacré état et je pense avoir survécu que grâce à une chance incroyable.

Une nouvelle gorgée et hop, je reprenais mon histoire.

-Malgré tout cela, je n'ai pas perdu l'espoir qu'un jour, une personne entre dans cette auberge ou dans une autre et annonce qu'il a besoin d'homme valeureux pour explorer une cité antique aux mille pièges et gardé par un vampire ou une liche de plus d'un millénaire. Ou alors que cette personne annonce qu'un lointain village est la proie d'un dragon et qu'il faut abattre la bête. En attendant, je vis en remplissant quelques missions de temps en temps. J'ai peut-être l'air d'un ancien combattant, mais j'ai encore au minimum un bon demi-siècle devant moi avant de devoir raccrocher la hache.

Je reprenais encore ma chope que je finis enfin par vider et me resservais de cette sacrée bière qui avait l'air de savoir délier les langues.

-Voilà tout ce que je peux dire sur ma vie, rien de bien exceptionnel n'est-ce pas. Ensuite, si vous le voulez, je peux vous raconter l'histoire de mon illustre clan. Mais j'y pense, vous m'avez dit que vous n'étiez au début qu'un simple mercenaire, qu'est-ce qui vous a poussé à faire ce métier  ? N'avez-vous pas une famille ou un clan de personnes comme vous avec qui vivre sans être repoussé à cause de votre apparence ? 

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Prélude / Re : Yuna Bell : Noble Folle (Valithée)
« le: jeudi 30 septembre 2010, 18:23:15 »
Bienvenue.

12
Vous nous quittez déjà ? / Re : Plus de travail = moins de Rp snif
« le: mardi 28 septembre 2010, 22:31:59 »
Héhé, le nain, c'est un gros trip, une envie urgente qui m'a passé tout un coup en tête.

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A merde, j''avais pas vu que mon camarade pissait le sang par le nez. Et moi qui le questionnait, mais bon, j'étais pour ma part en pleine forme et saigner du nez, eh ben c'était pas près de m'arriver, ce dernier était tellement cassé que l'on pouvait lui appuyer dessus et l'écraser que je ne sentirais rien du tout. Mais bon, après un petit moment où il réclama au serveur des glaçons pour son pif,  il se présenta à son tour. Kaléo Cœur de tigre, un nom qui lui allait comme un gant si on prenait en compte sa manière de parler, plein de feulement et roulage de "r", peut-être était-il un terranide, cela aurait expliqué pourquoi il cachait son visage et tout son corps derrière une cape avec capuche. Il faut dire que les humains considèrent les terranides comme inférieur à eux, je ne suis pas là pour juger mais je trouve cette réaction débile, même s'ils ont quelques trucs d'animaux, ils ne sont pas idiots et sont au même niveau que toutes les autres races dites évolués.

Enfin, revenons à notre histoire, mon nouvel ami me proposa de payer la seconde tournée, comme il voudrait, je n'allais pas dire non à une bonne bière supplémentaire, surtout quand elle était gratuite, il faut dire que ces bières-là ont un meilleur gout, je ne sais dire pourquoi, c'est comme ça, c'est tout. C'est donc après avoir commandé deux bons tonnelets de ma boisson préférée que nous nous installâmes à l'égard des autres personnes, car mon nouvel ami préférait être loin des gens aux regards indiscrets et à l'attitude belliqueuse, donc être dans un endroit tranquille. C'était une sage décision, nous avions déjà eu suffisamment de problèmes et si une autre bagarre éclatait en partie à cause de nous dans le coin, les vigiles allaient surement être moins sympa. Nous nous étions donc installaient à une table en coin de la taverne, en partie dissimulaient par une poutre en chaine qui nous cachait des regards.

 
En attendant que nos tonnelets arrivent, j'ouvrais la conversation avec mon vis à vis, il semblait pas trop à l'aise dans l'art de la parlote, je lui épargnais donc cette épreuve qui est de lancer la discussion.

-Alors mon ami, vous avez dit faire anciennement partie d'une légion. Les légions du Lion blanc c'est bien cela ? J'en ai jamais entendu parler. Mais qu'est-ce qui vous a fait les quitter pour devenir mercenaire ? Mauvaise paye. A moins que ce soit les ordres qui vous convenaient pas trop, déserteur peut-être ? Bah, ne vous inquiétiez pas, si c'est le cas, je ne vous dénoncerais pas. Je n'ai jamais fait l'armé, mais j'ai assez vécu pour savoir comment c'est. D'ailleurs, c'est pour ça que je suis mercenaire depuis toujours, un truc me plait pas, et ben je ne le fais pas.

Pendant ma longue tirade, les tonnelets avaient fini par arriver, payant la somme dûe, je me retournais à nouveau vers mon interlocuteur et lui disais :


-A la vôtre. Vous allez voir, après quelques lampés, vous vous sentirez mieux et votre nez vous laissera tranquille. La bière, c'est le meilleur remède au monde, elle soigne tout.

A la suite de cette phrase, j'éclatais d'un rire tonitruant et prenais une bonne rasade. Y a pas à dire, rien n'est meilleur que la bière.

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Eh bien, la fin de journée promettait d'être assez marante. Non content de la manière dont j'avais calmé leur copain, les bourgeois m'attaquèrent, certains avec des bouteilles, d'autres avec des chaises. Pour tout dire, ce que craignait le vigile s'était déclenché, une bonne bagarre allait avoir lieu et cela, en partit à cause de moi, mais que voulez-vous, je ne pouvais pas laisser un tel acte impuni, surtout que j'avais prévenu mon adversaire. Me voilà donc au beau milieu d'une bataille générale ou je me retrouvais presque seul contre tous. Je dis presque seul car pour une fois, quelqu'un était venu m'aider, un grand type dont on ne pouvait que voir le regard, regard d'ailleurs qui m'étaient immédiatement malaise. Enfin bon, ce dernier savait se battre vu la manière dont il s'occupa d'un des jeunes gamins qui voulaient me faire la peau. Oui je dis bien vouloir me faire la peau car au moment où j'expédiais un adversaire au tapis, un coup d'épée s'abattit sur mon armure, me touchant au niveau des côtes. Heureusement, mon armure, c'est pas de la noniotte, elle a été forgée par un maître nain et renforcé par la magie. Je n'eus donc qu'à supporter la violence du coup qui s'avérât être bien faible, j'avais par le passé encaissé bien pire. Par contre ma riposte, elle, fut bien violente, attrapant l'homme à l'épée par le col et le haut du pantalon, je le soulevais au-dessus de ma tête et le lançais brutalement sur ces camarades. Cela vous étonne, et pourtant, les nains ne sont pas des faibles, rien que pour vous donner une idée de ma force, mon armure pèse prés de cinquante kilos, elle ne me gêne pourtant pas pour bouger et je la porte presque en permanence. Alors soulever et lançer un type d'une soixantaine de kilo, c'est pas un problème. Pour tout vous dire, je suis capable de porter plus de trois fois mon poids.

Enfin revenons à la baston, baston qui commençait d'ailleurs à finir, malheureusement, tout les bonnes choses ont une fin et cette petite altercation aussi, mes adversaires se faisaient de moins en moins nombreux au fur que je leur brisais les bras, rotules, pieds, nez. Enfin, vous avez bien compris le truc, je vais pas vous énumérer chaque partie du corps. Ainsi donc je finissais mes derniers adversaires en compagnie du type qui m'avait aidé, d'ailleurs, pendant les dernières minutes de combats, nous luttions côte à côte. Mettant nos derniers adversaires au tapis, nous pûmes enfin reprendre nos activités, à savoir, siroter la fin de ma chope pour mon cas, chope qui avait je sais comment réussit à rester indemne, cette dernière ne s'était même pas renversée. Et pour le cas de mon camarade de combat, recevoir un verre du meilleur alcool de l'auberge, il faut dire que pendant la bagarre, il avait réussi à commander sa boisson en réussissant à se faire entendre des serveurs, voilà qui était un bel exploit.

Malheureusement, le destin ne voulait pas que soit encore tranquille, en effet, trois gros-bras armé jusqu'aux dents venaient dans ma direction, d'ailleurs, je reconnue parmi eux celui qui m'avait accueilli lors de mon entrée dans l'auberge. C'est lui qui prit la parole pour me dire sur un ton colérique :

-Le nain, je t'avais prévenu, à la moindre connerie, je te foutais dehors, cependant avant, tu vas payer tous les dégâts que vous avez causé toi et ton ami.

Comme vous conviendriez, je ne contais pas débourser une pièce même de cuivre pour rembourser les dégâts. N'étant pas l'investigateur de cette bagarre, je ne voyais pas pourquoi je devrais payer. Ce que je dis d'ailleurs au type.

-Le con qui a lancé cette baston c'est pas moi, vous n'aurez pas une pièce venant de ma bourse, par contre, vous pouvez demander à ce gamin
(je montrais le petit bourgeois qui m'avait agressé), c'est lui qui a foutu la merde. Moi, je n'ai fait que me défendre et laver mon honneur. Ensuite, si vous en voulez toujours à mon argent, on peut discuter à ma manière, ma hache ne sait pas exprimer depuis un long moment.

Sur ce, je prenais ma chérie dans ma main droite, laissant pour le moment mon bouclier calé dans mon dos. Je ne sais pas si c'est la raison ou la menace, mais les gros bras me laissèrent tranquille, attrapent le jeune bourgeois encore sonné et l'amenant les dieux savent où. Une fois qu'ils furent tous partis, je "rangeais" ma hache et reprenais ma pipe que je fis tourner entre mes doigts, me permettant maintenant de me détendre. Au passage, j'en profitais pour me présenter et remercier le grand type qui m'avais aidé.

- Merci pour votre aide l'ami, c'était une bonne bagarre n'est-ce pas ? Au fait, je me présente, je suis Gurdal du Clan Dankil, officiellement mercenaire. Mais laissez-moi vous offrir une bière en remerciement pour votre aide. Et, à qui ais-je l'honneur ?

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Blabla / Re : Horloge parlante
« le: samedi 25 septembre 2010, 00:09:10 »
Très bien et vous ?

Au fait, vous fumez ? Si vous voulez, je peux vous offrir du tabac.

00h10

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