L'auberge du Coucher de Lune / Re : Un coup à boire, un coup dans ta poire [Pv Khaléo]
« le: mardi 19 octobre 2010, 23:46:37 »A qu'il était bon d'entendre son nom crié et repris par des foules de nains joyeux et heureux. Il faut dire que j'avais fait beaucoup de choses pour eux. J'avais mis fin au règne de la terrifiante liche Trinriak, j'avais occis le grand dragon rouge Baandor qui terrorisait un clan nain depuis dix générations, j'avais forgé une hache capable de trancher n'importe quel métal comme du beurre et enfin, j'avais mis fin à la malédiction millénaire qu'avait lancé un de mes plus vieux ancêtre sur toute une lignée. C'est ce dernier exploit qui me valait tant de vivats de la part de mon peuple, et oui, encore une fois, j'étais revenu en héros. C'est donc dans la boisson et dans la fumée que mon retour glorieux fut fêté. Un tonnelet de bière à ma droite et un sachet de tabac pour remplir ma pipe à ma gauche, je contais à qui voulait mes exploits et aussi étonnant que cela puisse paraitre, il y avait beaucoup de monde qui m'écoutait, s'abreuvant de mes paroles comme je m'abreuve de la bière. Dans ce groupe, il y avait une majorité d'enfants et ces derniers m'écoutaient avec les yeux qui pétillent. D'ailleurs, à la fin de mes récits. Un des gamins se leva et lança à ces amis.
-Quand je serais plus grand, moi aussi je ferais comme Gurdal, je deviendrai un héros et je tuerai des monstres terrifiants.
Un sourire éclaira mon visage, moi aussi, quand j'étais encore petit, je disais à qui voulait l'entendre que je deviendrais un grand héros. Que de souvenir, j'avais quitté ma famille dans ce but et aujourd'hui, j'allais entrer dans la légende, euh non, j'y étais déjà, Baandor, la liche, c'était déjà fait. Mais non, je venais à peine de rencontrer la personne qui allait me permettre de réaliser mon rêve, un rêve, voilà ce que je fais.
A cette dernière pensée, je repris effectivement connaissance, me sortant d'un coup de ce rêve fort plaisant. Ah, j'aurais donné beaucoup pour que ce soit plus qu'un rêve, cependant, pour une fois et si je n'avais pas rêvé la rencontre d'hier soir, ce dont j'étais heureusement sûr, j'avais l'occasion de transformer ce rêve en réalité. Mettre fin à la malédiction d'une épée fabriquée puis maudite par un maître forgeron nain disparu depuis plusieurs millénaires, si je ne rentrais pas dans la légende avec cela, c'est que rien ne pourrait mit faire rentrer.
Me levant, je sortais de mon lit pour pouvoir estimer l'heure qu'il était en regardant le ciel. Hum, d'après la noirceur de ce dernier, je pouvais estimer qu'il était encore très tôt et que ne n'avais dormir que quelques heures. Cependant, ces dernières m'avaient suffi et il se trouvait que j'étais en pleine forme, alors que faire, ah oui, je sais, prendre un bon bain et commencer à me préparer pour le voyage. C'est donc ainsi que je remplissais un bac d'eau et que je mis glissais dedans, ah, que cela faisait du bien. Restant un petit moment ainsi sans rien faire de plus, je prenais un vieux morceau de savon et commençais à me frotter vigoureusement. La croyance populaire dit que les nains ne prennent qu'un bain par an, cela est tout à fait faux, c'est que nous avons quelques notions hygiène nous les nains. Nous prenons donc un bain par mois et nous savons que pour éviter la majorité des maladies, il faut se lustrer la barbe au minimum une fois par semaine. Alors non, nous ne somme pas des porcs comme la majorité des espèces le pensent. Une fois ma toilette effectuée et mes habits et armure mis, je commençais à préparer les choses qui allaient m'être nécessaire pour le voyage et que j'avais déjà à disposition. Ma hache, mon bouclier et mon matériel d'entretien étaient déjà obligatoires, de même que ma carte et mes économies. En parlant d'économie, je m'approchais de mon coffre-fort, coffre-fort que j'avais créé et enchanté runiquement moi-même, autant dire que c'était du solide et que ce n'allait pas être le premier venu qui allait le forcer. Enfin bon, j'ouvrais donc mon coffre et y prélevais une grosse quantité de pièce d'or et d'argent que je mettais dans une bourse que j'attachais à ma taille et sous mon armure. Pour le reste, hum, je n'avais pas besoin d'une tente, je contais acheté une charrette couverte avec son attelage. J'allais donc dormir dans celle-ci, il me fallait juste un sac de couchage. Ensuite ... et bien j'allais devoir entendre que les boutiques ouvrent leurs portes. Je ne voyais pas quoi prendre de-plus que je pouvais trouver chez moi.
Dès l'aube, je partais donc vers l'auberge où j'avais rencontré Khaléo, il me tardait de revoir ce grand guerrier et sa lame. J'espérais qu'il avait bien décuvé, c'est que j'étais pressé de faire tous les achats et de partir. Que voulez-vous, même à deux cents cinquante trois ans, on peut être existé et impatient comme un gamin.