Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Oliver Ford

Pages: [1]
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Gymnase en plein air et piscine / Re : Rixe [PV : Anastasia Baranov]
« le: samedi 18 septembre 2010, 19:42:16 »
« Je suis pas certain que ça soit très courageux... En tout cas ça manquait assez de valeurs.»

Les volutes s'élevaient faiblement dans le ciel avant de se laisser disperser par le vent. Oliver s'assied contre le rebord du toit, dos au vide, les yeux fermés, le visage vers le soleil, profitant des premières chaleurs de la journée.

« Pourquoi on a fuit ? À quoi bon rester ? Ils nous ont agressés, okay mais est-ce que ça valait pour autant la peine de les dézinguer ? La violence attise la violence. Ce genre de types font toujours partie de plus grandes bandes, et je tenais pas à tenir part à une guerre de gangs. On se bat quand ça vaut le coup, nan ? Autant rester ici le temps que les choses se tassent, et passer à autre chose. C'est gars là valaient pas le coup, que du menu fretin. »

Il tourna alors son regard vers Anastasia.

« Une gamine avec un flingue, et qui plus est une gamine qui hésite pas à s'en servir sans sembler se soucier des conséquences, c'est quand même rare... C'est quoi l'histoire ? T'es du genre échappée d'un asile, ou t'es juste une tueuse à gage ? »

Oliver se doutait bien que ce n'était ni l'un ni l'autre, mais il s'était dit que clarifier la situation pourrait toujours lui éviter de se manger une balle dans la tête. Si il avait affaire à une psychopathe, mieux valait le savoir à l'avance pour avoir le temps de prendre ses jambes à son cou.

2
Gymnase en plein air et piscine / Re : Rixe [PV : Anastasia Baranov]
« le: samedi 18 septembre 2010, 01:58:51 »
Mais alors que la situation était de prime abord des plus critiques, un ange tomba du ciel pour voler à sa rescousse. Oliver n'eut pas réellement le temps de voir précisément ce qui se passa alors. Il se trouva en une fraction de seconde délaissé avant que la fraction temporelle suivante une détonation assourdisse les tympans de tout un chacun ici-bas. Le verdict était désormais en tout point chamboulé. Alors que la minute précédente, Oliver était au prise de ces apprentis caïds avant que la jeune femme ne lui vienne en aide, c'était désormais elle qui se trouvait à leur merci avant de l'intimer de lui porter secours à son tour. Juste retour de l'appareil.

« Avec plaisir... »

Profitant de la béatitude générale suite au coup de feu, Oliver se saisit d'une poutrelle de bois cassée jonchant le sol et, s'en servant telle une batte, il s'avança en direction des garçons. La situation actuelle nécessitait de la part du jeune homme de mettre à profit son expérience en matière de combat de rue. Règle numéro une, détourner l'attention. Le coup de feu et l'état de choc qui en avait suivi remplissaient parfaitement ce premier point. Règle numéro deux, choisir son terrain. La ruelle était suffisamment étroite pour annihiler l'avantage du nombre. Règle numéro trois, frapper fort, frapper juste. La batte de bois fut d'abord précipiter contre le crâne du garçon à la jambe en sang, achevant de lui faire rejoindre le sol, avant que la poutrelle ne vienne éclater ceux des deux autres caïds les plus proches de la jeune fille. Les deux derniers garçons reculèrent de quelques pas avant d'afficher des têtes plus patibulaires que jamais. Deux contre un, c'était faisable, mais le temps jouait contre eux, car si le premier était bel et bien KO, les deux autres ne tarderaient à se lever et renvoyer l'avantage à leur groupe. Aussi plutôt que de perdre ce temps à mettre à sec les deux derniers caïds, Oliver se contenta de se ruer en leur direction et de leur faucher les genoux, les forçant à rejoindre le sol.

Les garçons à terre, il fallait désormais déguerpir et trouver un coin où se cacher en attendant que les affaires se tassent. Oliver saisit alors la jeune fille par la main avant de l'entraîner avec lui en direction de la piscine. La grille n'était pas verrouillée malgré la fermeture du bâtiment, c'était déjà ça. Quelques instants plus tard par le biais de l'échelle de secours, ils avaient rejoint la piscine extérieure, sur les toits du bâtiment, avant qu'Oliver ne remonte la dite échelle. Ils étaient désormais en sécurité, il ne leur restait qu'à attendre.

Il alluma une cigarette avant de tendre le paquet à la jeune fille pour lui en proposer une et, dans un sourire, il trancha le silence.


« Tu m'as sauvé la mise. Merci. Je m'appelle Oliver. »

3
Gymnase en plein air et piscine / Rixe [PV : Anastasia Baranov]
« le: samedi 18 septembre 2010, 00:50:51 »
C'était un mardi, il devait être juste neuf heure, peut-être un peu plus. Oliver s'était levé tôt, pas vraiment qu'il eut quelque chose de prévu, simplement que le matin restait tant la période la plus belle que la plus calme de la journée, spécialement les jours fériés comme celui ci. Les ruelles étaient désertes, et si quelques commerçants de proximité étaient parvenus à laisser leurs devantures ouvertes à d'hypothétiques clients, le jeune homme restait le seul civil à se balader. Il arriva jusqu'à la piscine. C'était un endroit calme, en lisière de la forêt. Depuis la piscine extérieure juchée sur les toits du bâtiment, on voyait au loin, par delà la forêt, par delà la ville. Mais la piscine extérieure ayant été fermée au public pour des raisons de sécurité, elle avait été déserté depuis bien longtemps, bien que le personnel du lieu persévérait à en nettoyer le bassin, sans raison apparente. C'était là une réflexion qui échappait à Oliver, il fallait dire qu'il ne se faisait pas encore vraiment aux différences de procéder entre orientaux et occidentaux. Jour férié oblige, la piscine était fermée, mais cela ne gênait pas spécialement le garçon qui, de toute façon, n'avait aucune envie de piquer une tête ce matin-là.

Ses pas le menèrent à une ruelle longeant l'arrière du bâtiment de la piscine, dans laquelle il s'avança aussi calmement qu'à son habitude, cigarette au coin des lèvres, les mains dans les poches. Deux garçons émergèrent alors dans son dos, mais Oliver n'accéléra pas pour autant le pas, ne ressentant aucune réelle menace, et n'ayant en vérité pas grande chose à faire de tout cela. Mais les garçons, eux, accélérèrent le pas jusqu'à arriver au niveau d'Oliver, et le poussèrent assez violemment contre le mur, avant de lui demander son argent et quoi que ce soit qu'il ait sur lui. Alors, Oliver écrasa sa cigarette.

Il n'aimait rien moins que de devoir avoir recours à la violence. Peut-être un peu par idéaux nouveaux, pas mal aussi par flemme. Mais ce matin là, il ne se sentait pas vraiment John Lennon dans l'âme. Il repoussa donc le premier garçon avant de s'attaquer au second. Lorsque celui ci ne représenta plus de menace, il en revint au premier, mais se rendit alors compte que quatre autres garçons avaient rejoint le caïd. Et si Oliver avait ses chances à un contre deux, à un contre cinq celles-ci se retrouvaient fortement fortuites...

4
Un soleil dense irriguait le ciel, perçant de larges nuages sous formes de traînées lumineuses épaisses et, effet de loupe oblige, embrasait la pièce, faisant peser au sein de la salle de cours une atmosphère tant lasse que lourde. Ni simple bavardage ni réel chahut, personne ici-bas ne parlait, à l’exception du professeur qui semblait lui-même peiner un peu plus à chaque mot qu’il laissait émerger du fond de ses cordes vocales avant que ceux-ci ne parviennent à trouver faible écho entre ces murs. Dans le fond de la pièce, reposé par l’ombre d’une colonne de béton, Oliver roupillait. Certes il avait bien essayé de rester éveillé le temps de son dernier cours de la matinée ; il aurait pu s’adonner à son activité favorite et plonger son regard de l’autre côté des fenêtres, observer le décor et se rêver ailleurs, mais le soleil qui réchauffait l’extérieur en demeurant agréable élevait la température intérieure à une chaleur caniculaire, et les membres du jeune homme s’en étaient trouvés foudroyés d’engourdissement avant que ses paupières n’en viennent à se presser d’elles-même.

La cloche sonna enfin, libérant le garçon tant de sa torpeur que de sa cellule. Il se leva en silence et amassa ses affaires avant de sortir calmement de la pièce. Autour de lui, ils s’agitaient, le bruit déjà s’élevait et leurs pas pressés menaient leurs épaules et leurs bras à se choquer les uns aux autres sans qu’aucun ne daigne relever le regard, ralentir ou se poser. Ils avaient un lieu où se rendre. Cafétéria ou parc, par bandes d’amis ou groupes de travail, ils parlaient fort et marchaient vite, sans se soucier de ce qui les entourait. Sans se soucier de la veille ou du lendemain. Il lui sembla alors, soudainement, être en dehors de tout. Appartenir à un autre monde, une nouvelle dimension. Ils marchaient vite, avaient un endroit où se rendre. Lui s’en foutait. Il avait le temps. Plus rien n’avait réellement d’importance. Il se moquait de rejoindre la cantine au plus tôt. Il était là, dans ces couloirs, au coeur de cette foule, mais il avait l’étrange impression qu’il était ailleurs. Ici, mais aussi ailleurs. Il eut alors cette impression qu’il aurait pu continuer d’avancer à un rythme différent, reculer ou simplement s’arrêter, sans que cela ne gène personne. Il leur serait passé en travers. Impression de ne plus être corps, mais simple esprit. Impression furtive, rapidement évincée par le coup d’épaule maladroit, accidentellement asséné par un gamin brusque et pressé. Retour à la réalité sans réelle importance. Dans les couloirs du lycée, un gamin obèse dormait debout, adossé contre la garde des escaliers, sa casquette râpée couvrant le haut de son visage, retombant sur son nez. Il n’était pas le seul à ne pas être pressé. Il n’était plus le seul à avoir le temps ; et ça lui allait.

Ses pas finirent par le mener aux portes du bâtiments, le délivrant de cet air embrasé pour rejoindre l’extérieur quelque peu plus frais. Le soleil cognait aussi fort en dehors qu’en dedans mais un vent léger venait apporter à l’atmosphère une légèreté nouvelle la rendant plus supportable. Relevant son regard vers le ciel, il vit des nuages d’un blanc si pur et d’une épaisseur telle qu’il aurait voulu leur grimper dessus pour en dévorer la crème fouettée. Il vit quelques moucherons qui volaient là, témoignant du retour de la chaleur des beaux jours. Il vit le vent imprégner les brins d’herbes, agiter les quelques tiges de plantes sauvages et, plus haut, caresser les feuilles solides d’un cerisier. Il observa trois petits oiseaux se pavaner sur une frêle branche. Alors, Oliver plaça entre ses lèvres une cigarette et fouilla dans ses poches à la recherche d’une cigarette, ne quittant ces trois petits oiseaux des yeux, sans ne prendre la peine de cesser son avancée.

Sa marche l’avait conduit au portail de l’établissement lorsqu’il trouva enfin un briquet au fond de la poche intérieure de sa veste. Il en craqua la pierre mais l’étincelle n’embrasa rien. Il suffit d’un rien pour qu’un système, aussi élaboré soit-il, manque à son fonctionnement. D’un rien ou d’un manque. Plus de gaz dans le jetable, Oliver l’envoya éclater au loin dans une légère détonation ponctuée d’une faible explosion. Peut-être qu’après tout, y demeurait un fond de gaz. Cigarette entre les lèvres sans plus de feu pour embraser, le jeune homme observa rapidement autour de lui avant d’apercevoir une jeune femme à quelques pas de lui.

Certes il n’était arrivé en ces lieux que depuis bien peu de temps mais il s’était assuré avoir déjà posé son regard sur chaque visage de ces lieux, aussi se trouva-t-il étonné de ne pas l’avoir remarquée plus tôt. Avec ses cheveux incroyables, son visage mutin, son corps enflammé et sa tenue des moins conformes — ce qui n’était somme toute pas pour lui déplaire, au contraire — s’il lui avait été donné d’un jour croiser la fille, assurément s’en serait-il souvenu. Oui, de toute évidence, c’était bien la première fois qu’elle se présentait à son regard. Il avança des quelques pas qui lui manquaient en sa direction pour s’apercevoir qu’elle n’avait rien d’une orientale. Avec un peu de chance il s’agissait là d’une compatriote, aussi se risqua-t-il à s’adresser à elle dans son anglais particulier, accentué de traits précis par ses origines du quartier New-Yorkais le plus craignos qui soit, Hell’s Kitchen.


« Excusez-moi, auriez-vous du feu ? »

Et une minute ou deux... Après tout, pourquoi pas ? Oui, cette première impression se confirmait ; la jeune fille l’intriguait assez.

5
Salles de cours et bibliothèque / Re : En aparté [Privé Oliver Ford]
« le: jeudi 16 septembre 2010, 22:38:00 »
(HRP : Je suis sincèrement et profondément désolé pour le retard, j'ai eu de gros problèmes de net.)


Et voilà, ce qu'il attendait. Elle ne dérogeait finalement pas à la règle. Elle était comme les autres. Comme la psy à qui la commission l'avait forcé à parler, comme l'assistant social ou comme le gérant du drugstore pour qui il bossait lorsqu'il avait besoin d'arrondir ses fins de mois. À lui prôner les vertus de l'amitié, à vouloir le sauver. Tout le monde ne veut pas être sauvé.

Deux choix s'offraient à lui. Il pouvait se livrer, ouvrir son coeur et ses états d'âmes. Faire confiance à cette femme. Après tout, il n'y risquait pas grand chose, et puis il lui fallait admettre qu'elle le faisait ressentir une étrange sensation, comme s'il était ailleurs, comme si quoi qu'il puisse dire, faire ou penser dans cette pièce n'aurait pas d'importance, aucune influence ni conséquence sur le reste de sa vie. Comme si les risques étaient absents, comme si ça ne comptait pas. Une bulle hors du temps et de l'espace. Ce n'était pas réellement sa faute, il fallait le comprendre. Avec ses yeux d'opale iridescents au fond desquels trouvaient reflet mille papillons morphos, ses cheveux châtains soigneusement décoiffés avec la méticulosité des anciens, et son corps aux formes susceptibles de faire s'exacerber l'excitation à son paroxysme chez le plus castré des eunuques, elle distillait dans l'ère une forme de charisme et d'aura des plus particuliers.

Ou alors il pouvait mettre fin à cette conversation en dissimulant son visage sous le couvert d'un antépénultième masque d'ombre. Mais il ne pouvait se permettre de se livrer à quelque acte d'insolence, il en allait de sa sécurité, ou du moins de son assurance à demeurer en ces lieux. Son dossier était ce qu'il était, il suffirait d'une frasque pour se retrouver à la porte de l'établissement. Il lui faudrait faire preuve d'audace et de maîtrise. Pousser le professeur à mettre fin d'elle même à cette conversation. La mener à la gêne la plus pointée, la plus perçante, sans ne faire intervenir pour autant de mépris ou de violence. Demeurer respectueux, y adjoindre l'ivresse.

Il opta pour la seconde option.


« Bien ; vous ne m'en laissez pas le choix, je vais vous dire la vérité. Pardonnez-moi, vous faites fausse route. Il n'est pas aisé de mettre ainsi à jour ce que j'ai sur le coeur, mais puisque vous insistez, soit. Je n'ai rien contre les autres. Je n'ai rien contre le fait de me mêler au commun des mortels. Mais un élément me bride et m'oppresse. Je n'y parviens pas, je ne le peux plus. Comprenez-moi, je suis arrivé en ces lieux avec les meilleurs intentions. Mais mon premier contact me fut bafoué. »

La pluie avait cessé de se disperser par gouttes pour déverser de lourdes gorgées d'eau. Le bruit fort des percussions de l'averse contre le toit et les vitres couvrait quelque peu les paroles échangées, mais le jeune homme ne haussa pas pour autant la voix, préférant ce cumul de bruit extérieur et de verbes à faibles échos, offrant à la scène une atmosphère d'intimité nouvelle.

« C'est vous, madame. Je suis désolé, je n'y peux rien. À l'instant où je vous ai vue, j'ai éprouvé toutes ces choses que je ne peux me permettre d'avouer. Vous êtes mon professeur, et je suis votre élève, la situation est des plus gênantes. Je me suis enfermé dans ce cocon car vos formes hantaient mon esprit. »

Le coup de grâce. Si la situation commençait déjà à devenir dérangeante, elle allait devenir impossible pour la jeune femme qui n'aurait d'autre choix que de mettre fin à cet échange. Oliver se redressa, décollant ses reins de la table, et pressa ses lèvres contre celles de la femme. Une idée soudaine pour appuyer son jeu. Un baiser dérobé, fort et passionné.

6
Salles de cours et bibliothèque / Re : En aparté [Privé Oliver Ford]
« le: mardi 07 septembre 2010, 18:42:17 »
La salle était entièrement vidée d'autre personne, les derniers retardataires ayant achevé de réunir leurs affaires avant de s'évader de la pièce. Il ne restait plus que l'élève et la jeune femme. Lorsque celle ci eu fini de le questionner, un léger silence s'installa, légèrement troublée par le cliquettement des perles de pluies contre la paroi des vitres. Oliver réfléchissait à sa réponse. Il faut dire qu'il ne s'était jamais réellement posé la question. Il ne cherchait rien en venant en cours, il ne voulait rien prouver à personne, pas même à lui-même. Il voulait simplement tracer son chemin sans remuer poussière. Ses notes correctes lui assuraient de bons résultats aux examens, sans n'avoir à spécialement travailler. Rester tranquillement dans son coin, sans rien ne demander à personne, en se laissant oublier et, une fois sa scolarité achevée, devenir enfin libre de faire ce qu'il voulait, peut-être même retourner aux États Unis.

Deux choix s'offraient à lui. Mentir, dire qu'il était prêt à travailler, à se mettre sérieusement au travail et briller, ou dire la vérité. Il opta pour le second choix.


« Je crois que je ne fais rien parce que ça ne m'intéresse pas. Nous vivons désormais dans un pays où prône la loi du meilleur, où briller est nécessaire à la survie de chacun mais, non, ça ne m'intéresse pas. »

Son regard en revint à celui de la jeune femme qui lui faisait face. Son attitude et son style lui apportaient un certain charisme des plus énigmatiques.

« Pourquoi vous vous intéressez comme ça à mon parcours ? Je veux dire, oui, mes résultats pourraient être meilleurs, mais ils restent bons, et il serait tout de même plus nécessaire de s'intéresser à ceux qui pourraient avoir la moyenne alors qu'ils ne l'ont pas. Je ne demande rien à personne, je ne dois rien à personne, personne ne me doit rien, et ça me va parfaitement. »

[ HRP : Pour le peu de ligne, aucun problème. Et pour le coup, moi aussi j'ai fait court. Mais il faut dire que de toute évidence, pour le moment, il n'y a pas grand chose à écrire... Il faudrait attendre que ça sorte réellement du contexte scolaire professeur/élève pour que les langues se délient, je crois. ]

7
Salles de cours et bibliothèque / Re : En aparté [Privé Oliver Ford]
« le: lundi 06 septembre 2010, 23:38:05 »
En cette fin de matinée là à Seikusu, une pluie légère venait embrumer le ciel, plongeant sur le paysage un fin brouillard. De fines gouttelettes frappaient contre les vitres de la salle de classe, laissant résonner de fins tintements en semblant presque sourds, avant de se laisser glisser le long de la paroi vitrée en perles cristallines au tracé aqueux.

Assis au fin fond de la colonne centrale, à cette place stratégique car schématiquement la plus éloignée du champ de vision du professeur, Oliver se laissait se perdre dans ses songes. Le regard porté sur la vitre de l'autre côté de la colonne latérale, il s'intéressait plus aux fleurs de ce cerisier blanc qui, fébriles, résistaient un temps aux volutes de vent sauvage avant de se résigner pour mieux se laisser porter et entamer l'élaboration de toute une chorégraphie avant de rejoindre enfin le sol de béton, à quelques mètres de distance.

Lorsque le professeur modifia l'intitulé de leur exercice pour passer d'un travail oral à une oeuvre écrite, le jeune homme remarqua bien du coin de l'oeil le mouvement de foule, tout ce chahut mouvementé pour sortir un livre et un stylo, mais il n'en teint aucunement compte. Préférant demeurer ancré au plus profond de ses logorrhées réflectives, il ne bougea d'une once, maintenant sa tête penchée sur le côté, trouvant appui sur son poing dressé, coude sur la table, tandis que son autre main demeurait accrochée à la poche de son pantalon, les jambes étendues sous la table, légèrement de travers. Il ne cherchait pas à être insolent, bien au contraire, d'être insolent serait revenu à chercher à porter l'attention sur lui, ce qu'il tentait tant bien que mal au contraire d'éviter.

Et puis, il sentit sur sa nuque un regard insistant. Il releva alors le sien en direction de ce regard pour le plonger sans ne s'en rendre réellement compte au plus profond de celui de la jeune femme aux cheveux châtains. Il aurait pu en être gêné mais il n'avait jamais été réellement impressionné par ses supérieurs. Ce n'était en aucun cas un manque de respect, bien au contraire, c'était même faire preuve d'un profond respect que de les admirer pour leurs qualités véritables et non pas pour leur simple statut de professeur. Aussi avait-il appris à faire preuve de déférence et de politesse lorsqu'il avait à converser avec eux, tout en restant parfaitement à son aise dans la situation. La jeune femme semblait tenter de le décrypter de son seul regard, comme voulant comprendre ce qui se tramait à l'intérieur de son crâne. Oliver n'en prit compte en rien, retournant machinalement son regard à la fenêtre. De toute façon, au sein de son cerveau, il n'y avait rien de bien intéressant. Rien de spécial, rien que du profondément banal.

Son regard était déjà reparti se perdre au plus profond de ses songes lorsque la sonnerie retentit. Sans trop ne réfléchir au mécanisme de son acte, Oliver se leva. C'était un automatisme pour le moins adopté désormais. Il venait en cours, il s'asseyait, il attendait et, lorsque la sonnerie retentissait, il sortait. Mais le garçon n'eut pas le temps de faire plus de quelques pas que déjà le professeur l'interpellait, le sommant de rester afin d'avoir une conversation. Le jeune homme poursuivit tout de même son mouvement d'écart vis à vis de sa table, modifiant seulement sa trajectoire afin de se diriger en direction de la femme mais, voyant qu'elle venait déjà à sa rencontre, il s'arrêta à hauteur d'une table sur laquelle il s'assied, jambes tendues au sol, prenant finalement plus appuie sur la planche de la table qu'autre chose.

Et puis, une fois la jeune femme arrivée à sa hauteur, il releva le regard pour le plonger droit dans le sien, l'interrogeant sans un mot afin de comprendre la raison de cette entrevue.

8
Prélude / Re : Oliver Ford [VAL.]
« le: lundi 06 septembre 2010, 19:18:57 »
Merci à tous. :]

9
Le coin du chalant / Re : Deux idées de RP pour se lancer
« le: lundi 06 septembre 2010, 19:10:54 »
On commence social, après on verra hein. Pour l'idée de départ, je pensais plus à un entre cours qu'à un cours. Ça peut être dans la salle de cours comme dans les couloirs ou n'importe où ailleurs dans le lycée. Mon perso est pas mauvais du tout en cours mais il s'investit pas d'un pouce, à la fois il vit sur ses acquis et il ne participe pas en cours, il préfère rester dans le fond de la salle à attendre en silence que ça sonne. Ça peut faire un bon départ, ou du moins un bon prétexte pour que le personnage de la prof engage la conversation avec le personnage de l'élève.

10
Le coin du chalant / Re : Deux idées de RP pour se lancer
« le: lundi 06 septembre 2010, 19:02:31 »
21h-21h30, ça me va très bien... Donc je te laisse commencer. :]

11
Le coin du chalant / Re : Deux idées de RP pour se lancer
« le: lundi 06 septembre 2010, 18:56:19 »
Ça me va tout à fait, tu commences ou je commence ? :]

12
Le coin du chalant / Deux idées de RP pour se lancer
« le: lundi 06 septembre 2010, 09:26:56 »
1 -
Sujet du topic : Les personnages se rencontrent, que ce soit pendant un cours ou pendant l'entre-cours.
Nombre de participants : 1, libre
Trame : L'idéal serait que les personnages s'entendent, et donc qu'il s'agisse d'un personnage qui soit aimable mais avec un minimum de mordant.
Qualité de post : N'importe, je peux écrire court comme long.

2 -
Sujet du topic : Les personnages sont en heure de colle et doivent cohabiter les uns avec les autres.
Nombre de participants : un max
Trame : De tout, que certains personnages s'entendent et que d'autres jouent les solitaires
Qualité de post : Idem, sans préférence.

13
Prélude / Re : Oliver Ford [VAL.]
« le: lundi 06 septembre 2010, 09:07:39 »
Merci à tous !

14
Prélude / Oliver Ford [VAL.]
« le: lundi 06 septembre 2010, 04:03:00 »
Nom : Ford
Prénom : Oliver
Surnom : Rude boy
Âge : 18 ans
Sexe : Mâle

Race : Humain

Orientation sexuelle : Hétéro

Description physique : Des mèches de cheveux blonds si clairs qu’ils en sembleraient presque blanc composent la chevelure en bataille du jeune homme, dont la dernière coupe remonte maintenant à bien des années. Aujourd’hui, ces cheveux ont suffisamment poussé pour venir masquer entièrement son visage lorsque trempés. Lorsqu’ils sont secs, ces cheveux se contentent de dissimuler par mèches le regard nacré du garçon. C’est un regard étrange, semblant mêler autant de violence que d’apaisement, autant d’insolence que de mélancolie, un regard se trouvant véritable porte menant droit à son âme. Ces yeux perçants attirent l’attention sur ce visage aux traits fins en désaccord total avec le vécu du garçon, qui ne porte aucune marque ni du temps ni des coups qu’il a pu encaisser. Son corps en revanche est plus en lien avec ce passé. Un corps grand et sculpté aux muscles taillés et saillants, et sur lequel court plusieurs fines cicatrices. Le port de vêtement du garçon est à l’image de ce corps usé. S’il se pliera au port de l’uniforme estudiantin, il refusera catégoriquement le port de la cravate et conservera sa chemise ouverte de tiers pour plus de confort.

Caractère : Bien des sentiments semblent se mêler au plus profond de cet être. Car si son passé a imposé à lui un monde de violence et de décadence, il semble qu’aujourd’hui le garçon cherche à laisser les ennuis loin de lui, et se soit particulièrement posé, devenant ainsi un jeune homme au calme à toute épreuve. Mais n’essayez pas de lui imposer vos ordres, ou le garçon n’aurait de cesse que de se rebeller. Sans dieu ni maître, il ne supporte pas qu’on lui marche sur les pieds. Il ne veut finalement qu’une chose : qu’on lui foute la paix. Et si l’envie vous prenait de venir lui casser les noix, ou de le pousser à bout en lui cherchant querelle, il ne tarderait pas à déchaîner sur vous toute la violence qu’il aura jusqu’ici accumulée. En résumé, il s’agit aujourd’hui du mauvais garçon assis au fond de la classe, à qui on n’ose pas vraiment venir parler parce qu’il intimide beaucoup, mais qui s’avèrerait finalement des plus aimables si vous ne lui cherchez pas d’ennui.

Histoire : Né et élevé à New-York, le jeune homme aurait pu comme bien des enfants de la grosse pomme vivre dans le luxe et la superficialité les plus totales s’il n’avait pas vu le jour à Hell’s Kitchen, le quartier le plus malfamé et dangereux de la mégalopole.
Ses parents n’étaient pas de mauvaises personnes, mais ils avaient su se faire respecter dans le quartier, et c’est dans une ambiance familiale pauvre mais valeureuse que le garçon grandit. Mais le bonheur familial ne l’empêcha pas de passer la plus grande partie de son temps dans la rue, à jouer avec ses amis. Seulement, à Hell’s Kitchen, la violence et le péché ne sont jamais bien loin des brebis égarées. En grandissant, les jeux du garçon et de sa bande furent de moins en moins légaux, tombant rapidement dans le petit banditisme. La bande devint un petit gang local, et le garçon en devint le chef.
En parallèle de sa vie de voyou, le garçon ne manquait pas pour autant l’école, et celui-ci y était d’ailleurs particulièrement bon. Doué de nature, sans pour autant n’être surdoué, il n’y éprouvait jamais de réelle difficulté, si bien que ses professeurs se lamentaient de la préférence flagrante du garçon pour la rue plutôt que pour les études, le jeune homme ayant clairement fait comprendre que si les cours ne l’ennuyaient pas particulièrement, il n’y voyait pour autant pas le moindre intérêt.
Mais lorsque le garçon fut une fois de plus arrêté par la police pour ses délits de petite frappe, ses parents décidèrent qu’il était temps d’agir. Comprenant que dans ce quartier leur fils n’avait aucun autre avenir qu’un avenir de misère et de banditisme, ils décidèrent de l’éloigner de cet enfer sur terre au maximum pour lui permettre de s’adonner plus sérieusement à ses cours. C’est la raison pour laquelle le garçon fut envoyé à Kyoto, dans la ville de Seikusu, dont l’école avait une renommée des plus cotées. Là-bas, loin de la violence des gangs et de la misère de Hell’s Kitchen, il pourrait devenir quelqu’un de bien.
Mais c’était sans compter sur le caractère naturel du jeune homme. Arrivé dans son nouveau lycée, il n’adressa la parole à personne. Ce n’était pas vraiment sa faute, personne n’était venu lui parler. Il faut dire que bien des rumeurs couraient sur ce garçon étrange restant silencieux au fond de la classe, dont le regard étrange semblait mêler violence et mélancolie sur un visage calme et impassible, autant dire que nombre des élèves étaient intimidés avant que de se risquer à l’approcher.


Situation de départ : Dans son passé à Hell’s Kitchen, lorsque son gang jouait les petits bandits, les filles du quartier se pâmaient, et le garçon n’était pas assez stupide pour ne pas en profiter. Il a donc déjà goûté au plaisir de la chaire suffisamment pour en devenir un acteur confirmé, et y prendre particulièrement goût. Son caractère de rebelle indomptable est assez clair vis à vis de ses préférences. Il aime que ce soit violent et brut, il aime dominer, mais s’il venait à croiser le chemin d’une jeune femme aimant la luxure et sachant prendre les choses en main, il n’aurait rien contre.

Autres : Son passé de petite frappe l'a rompu aux secrets du combat de rue. Il y est devenu excellent, faisant de lui un redoutable maître du close combat.

Comment avez vous connu le forum : Par Google je crois

Avez vous des moyens de faire connaître le site autour de vous ? Si oui lesquels : Je crois pas, mais je peux toujours essayer

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