Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Louhi

Pages: [1] 2 3 ... 9
1
Vous nous quittez déjà ? / Tulum tulum
« le: mercredi 18 juin 2014, 14:40:24 »
Vous êtes nombreux à subir ma "période creuse". Mon inspiration est en crise. C'est assez perturbant. Mais les habitués sauront vous rassurer : ce n'est qu'une passade. Attendez-vous à ce que je revienne en force, d'ici quelques jours.

Les vacances riment avec irrégularité, sur tous les plans. J'traîne un peu partout, je ne trouve pas forcément le temps et l'inspiration (qui, d'ailleurs, au risque de me répéter, joue à cache-cache en ce moment). J'vous aime trop pour vous planter comme des malpropres (Ulrik, uhuh <3 jamais d'la vie).



J'vais revenir, juré !

2
Blabla / Re: Horloge parlante
« le: mardi 10 juin 2014, 11:38:08 »
11H49, dans le traaaain. J'ai hate de pouvoir lire et écrire après cette putain de semaine houleuse. Envie de coca, de fruits rouges et d'un bain dans lequel je chanterais les Yeah Yeah Yeahs très fort et très faux, mon dieu oui.

3
Dictature d'Ashnard / Re : On dit que ... [PV]
« le: mercredi 04 juin 2014, 14:12:10 »



Il n'avait pas froid aux yeux. Elle aimait ça.

La déesse le suivit sagement, tout en continuant à ausculter les lieux. Elle voulait tout ancrer dans sa mémoire. Aucun détail n'avait la permission de lui échapper. Dieu, comme le diable, se trouve dans les détails, avait-elle lue un jour. Depuis,cette phrase résonnait dans son esprit. Elle en avait même fait une façon de vivre, une ligne de conduite à suivre aveuglément. La façon qu'il avait de lui griffer la fesse, de ponctuer ses phrases de mots aiguisés, le dessin de ses canines, son peignoir ouvert étaient autant de détails auxquels elle prêtait une attention toute particulière. Quant aux lieux … Ils auraient pu être une farce immense, si ce halo malsain ne flottait pas autour de RocheCorbeau. Louhi n'avait pas peur, mais elle savourait l’atmosphère de cette bâtisse. Pour sûr, elle n'aménagerait jamais son palais de cette façon, mais il y avait quelques petites choses qu'elle trouvait intéressantes.

Le laboratoire fut, d'office, sa pièce préférée.

Comme c'est beau.

Laissa t'elle échapper, les mains jointes, les yeux rivés sur tous ces bocaux. Formol, organes, morceaux de peau et de chair, un joyeux cocktail dont elle ne se lassait pas. La déesse ne jeta qu'un rapide coup d'oeil à l'elfe terrifiée – elle embaumait la peur – avant de se tourner vers le vampyr.

Voilà un bien beau présent. Je vais me sentir obligée de vous être redevable.

Toujours ce même sourire, amusé, qui planait sur ses lèvres. Un tour sur elle-même, et elle s'avança, féline, vers le jouet – car c'en était un – qu'il venait de lui offrir. Elle posa un index sur le visage de l'elfe, son ongle s'enfonçant légèrement sur sa peau, laissant un marque rouge très fine. La pauvre créature suivait le trajet de ce doigt du coin de l’œil, apeurée rien qu'en imaginant ce qu'elle allait lui faire.

Le visage est, de loin, mon terrain de jeu favori. Il y a les yeux, si précieux, la bouche, et toutes ces jolies petites dents blanches. Les gens font du visage quelque chose de sacré.

Tout en parlant, un de ses tatouages s'était déplacé, coulant le long de son bras, atteignant petit à petit cette main maligne qui se baladait sur la figure de l'elfe. Au moment où les dessins atteignaient ses phalanges, Louhi retira sa main. Elle qui était penchée sur l'elfe, se releva légèrement pour fixer à nouveau le vampyr. Elle ne s'en lassait pas. La déesse commençait à le trouver très attirant. Quelque chose en elle commençait à chauffer, désinhibant tout doucement son esprit.

L'encre de mes tatouages peut devenir venimeuse, si je le désire.

L'elfe poussa un cri d'effroi, tandis que Louhi posait, à nouveau, sa main sur son visage, illustrant ainsi ses propos. Le cri d'effroi devint un cri de douleur. Ce tatouage avait une capacité impressionnante à reproduire la douleur éprouvée au moment où on se fait tatouer*. La sensation qu'un scalpel se plante dans votre beau et gambade librement le long de vos chairs. Une douleur piquante, incisive. Ce n'était pas visible, non, mais la pauvre victime pouvait nettement ressentir la douleur.

Cela n'amusa Louhi que quelques minutes. Ce n'était qu'un encas. Creusant son dos, elle se releva, elle qui s'était penchée à nouveau. Un claquement de doigts, et une lame quitta sa place pour venir se caler entre le pouce et l'index de la déesse.

T-t-t, allons, une grande fille comme toi.

Elle murmurait à cette elfe des mots qui étaient loin d'être rassurants. Toute personne normalement constituée aurait eu peur de Louhi, et encore plus quand elle prenait cette voix fine censée vous apaiser. La lame dansa entre ses doigts, à quelques centimètres du visage de sa prisonnière, tandis que la déesse la dévisageait. La lame ne se planta pas dans le visage de la pauvre petite victime, mais dans les cheveux de la déesse. Elle s'en servit comme d'une pince à cheveux, dévoilant ainsi sa nuque et empêchant sa chevelure de gêner ses mouvements. La déesse sortit ensuite une cigarette d'une de ses poches, pour l'allumer et la planter entre ses lèvres. L'elfe, paniquée à l'idée de se faire lacérer la face, poussa un soupir de soulagement.

Les yeux, les yeux … Ce sont mes jouets préférés. Ne les ferme pas, je pourrais me fâcher.

Une bouffée de tabac. Deux. Trois. Elle voulait s'assurer que le bout de sa clope soit rougeoyant, brûlant. Un geste très vif, et la cigarette s'écrasa dans l'oeil de l'elfe, qui poussa un hurlement guttural. Ce simple son fit frémir la déesse.

Allons, il aurait été idiot de croire que Louhi en aurait fini là. Délicate, délicieuse, elle recommença à caresser le visage de sa petite poupée, cherchant ce qu'elle pourrait bien faire. Le mégot était tombé sur le sol. Ses tatouages gambadaient sur son épiderme, gardiens de son corps. L'un d'eux traça, sur le dos de la déesse, visible grâce à la transparence de sa tenue : « Donne-moi ton nom, vampyr. » Il pouvait nettement voir cette phase, étant donné qu'elle lui tournait le dos, cheveux noués, lui offrant une vision mémorable de sa chute de reins, de ses jambes fines et de ses fesses bien dessinées.

Ses doigts dessinèrent les contours des lèvres de l'elfe, les griffant légèrement. D'une pression des doigts, elle la força à ouvrir la bouche. D'un battement de cils, une myriade d'aiguilles s'envolèrent de leur boîte – elle avait repéré cette boîte en entrant, elle qui aimait tant les choses piquantes – pour venir se coincer dans cette bouche ouverte. Une tape sous le menton, et la bouche se referma. Le cri de douleur que voulut pousser la petite elfe fut bien étouffé. En voilà une qui y repenserait à deux fois, avant de se mettre à couiner. Coinçant le bas de son visage dans sa main, Louhi appuya violemment sur les joues de la créature, la faisant mâcher de force cette armada d'aiguilles aiguisées. Des larmes de douleur perlaient sur ses joues. La déesse était la reine de la torture subtile, mais douloureuse. Elle avait encore plein de tours de ce genre, dans son sac. La simple vision de la douleur échauffait ses sens plus que de raison, et elle savourait allègrement cette sensation.





*C'est tellement sadique, j'en souffre, ah mon dieu.


4
Blabla / Re : Re : Horloge parlante
« le: mardi 03 juin 2014, 23:59:16 »
J'ai failli te dire de faire une doublette...

23:58




J'pense que j'atteins les 50, si je me fais une doublette.

*compte sur ses doigts*

Mh, oui. Ohlala. Roooooooh. Dis donc.


00 : 01

J'vais commencer "Penny Dreadful", du coup. Cette série a l'air foutrement géniale.

5
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: mardi 03 juin 2014, 23:51:15 »
J'viens de passer une heure à regarder des vidéos de Mister V, Hugo Tout Seul, "En passant pécho", "La notice" ... J'ai mal à force de rire. (Par contre, maintenant, il faut je trouve une occupation pour les trois prochaines heures, sachant que je ne dormirais pas parce que mon horloge biologique a été toute niquée par les soirées).





23 : 53


6
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: mardi 03 juin 2014, 21:33:41 »
NYAAAAAAAAAAAAAH !


Je suis une groupie, c't'officiel. Otto Von Schirach, ily <3

"Just in case your day wasn't weird enough, here's a universal brain-cue from the Bermuda Triangle straight to Berlin... it's Otto von Schirach opening port-holes in Boiler Room and out to the universe."




21 : 36

7
Blabla / Re : Re : Horloge parlante
« le: mardi 03 juin 2014, 19:56:26 »
Je suis de retour ...
Et j'aime bien ton avatar, Louhi

19:2


Wé je sais chui bêle.

(Merci, haha, je passe des nuits entières à chercher des avatars - celui d'Eyia, ohlala, j'ai bien ramé - alors ce genre de remarques, ça fait plaisir !)



19 : 58

Zombie Nation time (8)

8
Dictature d'Ashnard / Re : On dit que ... [PV]
« le: mardi 03 juin 2014, 19:53:05 »



Il avait bien de la chance que l'ego de Louhi ne soit pas chatouilleux. Beaucoup de déesses se seraient offusquées en l'entendant ainsi parler. Les nombreuses filles de Louhi, notamment, ne se seraient pas privées d'invoquer deux ou trois entités vengeresses pour le faire taire. Elle, elle s'en foutait. Qu'il s'amuse, elle saurait bien lui en mettre plein la vue le moment venu. La déesse était comme ça, oui, elle patientait, elle se faisait désirer, et au moment où personne ne s'y attendait, elle explosait littéralement. Une capacité qui plaisait à beaucoup. Quand on est éternel, on peut se permettre de faire patienter les gens.

A l'instant même où il fit une remarque concernant sa tenue, trop décente, le manteau de Louhi s'évapora sur ses épaules. Il se transforma en un nuage de cendres blanches, comme du papier brûlé, réduit en poussière mais immobilisé dans une certaine position. Des cendres qui s'envolèrent, formant un halo autour de sa personne. Aucun vilain morceau ne se coinça dans sa chevelure impeccablement noire. Elle jeta ensuite des coups d’œil discrets autour d'elle. Parce qu'elle était avant tout une guerrière, Louhi était silencieuse. On entendait à peine ses talons claquer sur le sol à chaque pas qu'elle faisait. À chacun de ses pas, d'ailleurs, sa robe changeait. Oui, c'était une déesse qui aimait la magie. Si elle n'avait pas tout un arsenal d'esclaves à chacune de ses visites, elle appréciait les petits tours, ceux qui sont subtils mais ô combien provocants. Ainsi, à chaque pas, sa robe évoluait. Au début, il était difficile de savoir ce qu'il se passait exactement, sur le tissu, mais au bout de dix pas, ce fut une évidence : elle devenait de plus en plus transparente, laissant voir, en-dessous, une lingerie noire, très fine. Étaient ce les bas ou le string apparents, qui étaient les plus provocants ? Les deux, sans doute.

Ce joli sortilège prit fin au moment où elle cessa de marcher, regardant le feu avec intérêt. Elle agissait avec beaucoup de naturel, comme s'il était normal qu'elle se retrouva dans cette tenue. Mouvement de tête, vers lui.

Je ne savais pas exactement ce que vous étiez. Je vous aurais ramené mes meilleures esclaves, si j'avais su que vous aimiez à ce point le sang. J'en ai une hémophile, elle aurait pu servir de fontaine.

Remarque ponctuée d'un sourire. Impossible de savoir si elle se moquait ou non.

Je saurais me contenter d'un whisky, pour le moment.

L'alcool et Louhi, c'était une très longue histoire d'amour. Elle pouvait vous bénir pour lui avoir apporté une bonne bouteille, ou vous coller la pire des maladies pour lui avoir offert de la piquette. Elle avait appris à apprécier les bonnes choses, disons. Autant ne lui servir que ces bonnes choses.

Je viens regarder ce que certaines personnes font de mal. C'est un immense plaisir que de se repaître de la souffrance des autres, mais je trouve plus intéressant de fréquenter les bourreaux, plutôt que les victimes. J'aime constater la cruauté, éprouver la brutalité, me nourrir de violence.

Elle se tourna plus franchement vers lui.

Mes esclaves disent qu'il est suicidaire de se rendre ici, que les cris qu'on entend aux alentours de ce domaine rendent fous. Ils font de vous un seigneur. Ils commencent à penser que vous êtes plus dangereux que moi …

Ses yeux le dévisageaient outrageusement. Elle n'avait pas peur de fixer les gens, de les déshabiller du regard, elle aimait même quand elle mettait certaines personnes mal à l'aise. Lui ne serait pas dans ce cas, elle le sentait. Elle était certaine que mettre cet homme mal à l'aise était impossible. Louhi pencha la tête sur le côté. Ses tatouages, sur son corps, remuaient très doucement. Ils respiraient comme de petits animaux. Ils étaient étudiés pour être vivants, tracer des formes et des mots. Ainsi, elle pouvait s'exprimer sans même ouvrir la bouche.

Et je ne sais pas encore si cela me déplaît ou m'excite.

Sourire plus large. Son rouge à lèvres était-il aussi rouge, à son arrivée, ou changeait-il lui aussi de teinte ?


9
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: mardi 03 juin 2014, 18:45:00 »
Je viens de voir un reportage sur Katsuni, qui tourne une scène d'un film style Rodriguez-Tarantino au ... Magazine Club. L'endroit que je fréquente le plus sur Lille. Oh wow.




18 : 48

10
Dictature d'Ashnard / Re : On dit que ... [PV]
« le: mardi 03 juin 2014, 18:18:48 »


Lynn avait couiné en voyant les morceaux de chair rebondir sur le sol. Louhi, elle, s'était contentée de regarder sans rien dire. Elle avait toujours su apprécier la beauté d'une anatomie, quelle qu'elle soit. Des chairs tièdes, des vaisseaux sanguins tissés à même les muscles, des nerfs blancs et solides … La déesse aurait pu débattre pendant quelques heures autour de l'esthétique d'un cadavre, ou comment un corps mort peut être, dans certains cas, plus intéressant qu'un être vivant. À une époque – bien trop éloignée pour elle, malheureusement – elle et son amant s'étaient bien amusés à faire le mal et à regarder la souffrance comme on admire une œuvre d'art. Cette époque lui manquait assez.

La créature femelle l'avait amusée, tiens, aussi. Elle avait lue dans ses yeux l'envie de lui croquer dans le cou. S'il ne l'avait pas arrêté, Louhi l'aurait fait. La déesse la détailla, profitant qu'elle soit proche d'elle. « Qu'est ce que c'est que ça ? » Ça n'avait rien d'humain, au sens stricte du terme. Cette Marbella ressemblait à une œuvre composite, à quelque chose que l'on avait monté, démonté, avec lequel on s'était bien amusé. Elle ne put la détailler plus longtemps. La créature se rapprocha de celui qui semblait être le seigneur de ces lieux. Son regard s'attarda sur lui aussi, un moment, sans qu'elle ne dise un seul mot. « Pas mal. » fut la première chose qui lui vint à l'esprit. Ses yeux vairons le détaillèrent de haut en bas. Elle fit le choix de ne pas s'offusquer de ce qu'il lui avait dit.

Lynn, quant à elle, s'était barrée, effrayée. Louhi s'en rendit compte quand elle chercha à 'sentir' sa présence autour d'elle. «Putain, quelle plaie. »

Quelles manières, souffla t'elle avec un sourire amusé.

Elle appuya une de ses mains sur la porte, son index et son majeur joliment garnis de bagues frappant le bois un court instant. A chaque mouvement, ses bracelets tintaient entre eux. Tin, tin, tin. C'était un bruit qu'elle adorait, celui des bijoux qui se heurtent les uns aux autres. Parer son corps de bijoux était son occupation favorite. Lors des grandes réceptions qu'elle donnait, chez elle, ses tenues, ses cheveux, sa peau étaient couvertes de gemmes et de métaux précieux.

Je suis Louhi. Si ce nom ne vous dit rien, sachez que je suis la reine du Pohjola. Si cela ne vous dit toujours rien, alors vous me décevez.

Elle s'approcha un peu, se penchant vers lui.

Je suis la gardienne du mal.

La déesse avait prononcé ces mots en soufflant, à voix basse, comme s'il s'agissait-là d'une confidence tranchante, le genre que personne ne doit entendre ni répéter. Un large sourire se dessina sur ses lèvres.

J'étais curieuse de …  voir ce que cet endroit pouvait cacher de si terrifiant, pour que mes esclaves m'en parlent avec tant d'effroi. Me laisserez-vous entrer, ou souhaitez-vous me baiser sur le pas de la porte ?

Louhi ne parlait pas avec un ton très railleur, mais il y avait, au fond de sa voix qui se voulait diplomate, un soupçon de noirceur. Ce p'tit truc qui faisait d'elle une souveraine un peu provocante sur les bords, celle qui joue avec le feu, mais qui fait ça bien. Si elle avait peur ? Non, pas vraiment. Et ça se voyait, peut-être un peu trop.

Elle cessa de s'appuyer sur la porte, pour lui faire face, mains rangées derrière son dos. Louhi avait très envie de rentrer et de visiter les lieux. Tout semblait prometteur, ici, et plein de secrets. Cette curiosité vaguement maladive – la déesse était accro à tout ce qui ressemblait, de près ou de loin, à un défi – se lisait dans son regard. Chacun de ses yeux était animé par la même petite flamme, et ce malgré leur différence de couleur.


11
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: mardi 03 juin 2014, 15:35:53 »
J'aimerais sincèrement demander à ma petite sœur quelle image elle a de moi. J'avoue que ça m'intrigue assez.





15 : 37


(J'ai moins de 12h pour retaper, sur ordi, un truc écrit à la main dans un petit carnet ... de 100 pages. Oh oui. Oh ma vie.)

12
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: mardi 03 juin 2014, 15:29:03 »
"Nina, dis, le thème de ma soirée, c'est Delirium. T'as des fringues dans ce goût, non ? T'sais, des fringues qui font un peu ... 'fin, tu vois, genre j'ai pris des substances, mh ?"


Je ne sais pas ce que ma petite soeur essaye de sous-entendre, mais ... T-t-t.





15 : 31

13
Dictature d'Ashnard / On dit que ... [PV]
« le: mardi 03 juin 2014, 15:22:02 »
Louhi s'était nourrie de musique toute la journée, allongée sur son lit, respirant le plus discrètement possible afin de jouer à 'la morte'. C'était une activité qu'elle affectionnait particulièrement. Reposer son corps au maximum, éteindre ses muscles et ses nerfs, fermer les yeux et sentir les notes coulisser le long de ses os. Elle s'empêchait de s'endormir pour savourer ce simple instant où tout dormait, sauf son ouïe. Elle s'abreuvait de sons. Les tonalités, métalliques, faisaient vibrer sa cage thoracique. La déesse rechargeait ses batteries à sa façon, à coup de techno.

Pour la reine des fondations du monde, pour la gardienne du mal, seule la techno valait le coup. C'était une musique redoutable, sombre, abyssale et cruelle. Ça lui faisait parfois mal et donc, paradoxalement, du bien. Que les sons s'éraillent, et elle se sentait revivre. Ces lents moment dédiés à la musique lui faisaient du bien, entre deux décisions et réunions royales. Elle préférait se battre, plutôt que gouverner, mais faisait avec ce qu'elle avait. "Mh, d'ici peu, une petite guerre, là, une croisade, ce serait bien" songea t'elle. La déesse nota l'idée dans un coin de sa tête. Elle avait envie de violence, et la musique n'assouvirait ce besoin que pendant un temps. Il viendrait un moment où elle aurait besoin de davantage.

Elle se sentait littéralement fondre sur le lit, atteindre cet état où le corps est optionnel.

Louhi !

La déesse ouvrit les yeux. On venait d'entrer. Qui venait d'entrer ? Elle se redressa vivement. Son corps, choqué, envoya des frissons froids parcourir son épiderme. La déesse tiqua, fixant celle qui était son esclave favorite, ici. Une fille à la peau très pâle, au crâne rasé et aux yeux blancs. Un petit fantôme, le seul ici-bas qui pouvait se permettre de faire quelques remarques à la souveraine sans se manger des mandales.

J'ose espérer que tu as une très bonne excuse pour m'interrompre.
Que faisiez-vous de si important ?
Que veux-tu ?

L'esclave – Lynn – secoua la tête.

Vous m'avez envoyé en-haut, sur Terre, afin d'y trouver des choses qui pourraient vous intéresser, qui pourrait occuper vos journées tuées par l'ennui.
Et ?
Je n'ai rien trouvé.

Louhi prit une profonde inspiration. Vous savez, celle qui exprime l'agacement. Elle se contenait pour ne pas hurler.

Lyyn … Tu m'as interrompue  pour me dire ça ?
Grands dieux non. J'ai trouvé quelque chose de bien plus intéressant. Je peux m'asseoir ?

Elle tira un fauteuil, sur le côté, afin de s'asseoir à côté du lit où Louhi était encore allongée sur le ventre, regardant son esclave avec intérêt.

Une créature étrange vit près d'Ashnard. C'est un homme, enfin, visuellement, c'est un homme, mais il a l'air d'être bien plus que ça. Son domaine porte le nom de RocheCorbeau.
On dirait que tu me parles d'une attraction, d'une de ces maisons hantées que l'on voit dans les foires. Je ne veux pas jouer, moi, petite.
On dit qu'il faut être fou pour s'approcher de cet endroit, et suicidaire pour y rester. On dit aussi qu'il y a, là-bas, une foule de créatures effrayantes. Et on dit …
On dit beaucoup de choses, dis-moi.
On dit que cet homme est le seigneur du mal.

Louhi écarquilla les yeux.

Quoi ?

Cétait le plus beau « Quoi ? » de toute l'histoire des « Quoi ? ». Violemment expiré, accompagné d'un battement de cils et d'un froncement sourcils significatif. Elle s'était relevée, sautant de son lit sans aucun scrupules, ignorant son corps à peine réveillé.

C'est une métaphore très insultante pour vous, ma Reine, souffla Lynn.
T-t-t. Je ne vois pas les choses comme ça. Prépare ma robe, le cadeau de je-ne-sais-plus-qui, et mon manteau noir, et mes bijoux, ceux qui sont argentés, là. Toutes mes bagues, aussi. Je vais aller voir ça moi-même. J'ai envie de m'amuser.

Et c'est ainsi que Louhi débarqua à Ashnard, enfin dans ses environs. Elle s'était fait toute belle, soyez rassurés. Une robe bustier blanche, déjà, parce que cette couleur l'amusait terriblement. Une couleur pure, sur un corps bâti par les ténèbres. La robe était très longue, effleurant le sol. Un manteau était teinté d'une noirceur impeccable, la capuche reposant sur ses épaules. Une bague à chaque doigts, si ce n'est plusieurs, et des bracelets du même goût autour des poignets pour parfaite le tableau. Pas de collier, elle aimait avoir le cou dégagé. Louhi adorait la théâtralité, elle se plaisait à ressembler à un personnage de contes de fées 18+. Elle ne s'habillait pas, elle se déguisait, prête à jouer le rôle de son choix.

Lynn était avec elle. Sa capacité à être un petit fantôme l'aidait assez. Une fois hors du du royaume de Louhi, elle était invisible. Personne, sur Terre ou sur Terra, ne pouvait la voir. C'est pourquoi elle avait comme mission de chercher des occupations pour sa reine.

Je ne veux pas rentrer, moi, osa Lynn d'une petite voix.
Je déteste l'idée qu'il t'effraie plus que je ne t'effraie, répondit simplement la souveraine.
On dit qu'il …
Ne dis plus rien. Tu resteras dehors, tu surveilleras, voilà.

Dieu que ça pouvait l'agacer. Les êtres vivants avaient vraiment peur de tout et n'importe quoi.

Ses yeux vairons dévisagèrent la façade, avant qu'elle ne tape sur la porte. Elle aurait pu croire à une blague, en voyant la bâtisse, mais son instinct, ce foutu instinct qui l'avait mise en danger tant de fois, lui intimait l'ordre de rester. Oh, et puis ça vaudrait toujours mieux que se faire chier royalement. Toc, toc, toc, toc. Quatre coups. Lynn eut un mouvement de retrait, Louhi leva les yeux aux cieux. Il fallait qu'elle cesse de fonctionner à l'affect, et se choisisse des dames de compagnies un peu moins impressionnables. Parce que bon, hein, franchement, voilà.


14
Prélude / Re : Not really your Edward, Bella. [Valimuté]
« le: mardi 03 juin 2014, 14:06:32 »
N'ayez aucune crainte, j'assume chacun de mes mots. Quant à vous, essayez de ne pas trop me décevoir. La plupart des êtres vivants ont la fâcheuse habitude de ne pas être à mon goût.



(Faut pas l'exciter comme ça, après elle est intenable.)

15
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: mardi 03 juin 2014, 01:51:55 »
J'aurais aimé que Baelish sorte de l'écran et m’emmène avec lui dans un endroit merveilleux où nous aurions baisés jusqu'à épuisement. Maaaaaaais non. Life is unjust and cruel.



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