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« le: lundi 20 septembre 2010, 19:04:15 »
Le scientifique croisa les bras en silence, un sourire au coins des lèvres. Il fixait au plus profond des yeux de l'elfe, empreint de curiosité et d'un intérêt malsain. Ses doigt en fer tapotaient son avant bras, mu de réflexion, et se surpris à lever les yeux vers le plafond, sans se départir de son sourire.
" Ecoutez. Je ne peux pas décemment faire un choix en n'ayant rien à vous demander: l'argent ne m'intéresse pas réellement vu mes rentrées assez conséquentes récemment, je doute que vous puissiez me fournir du matériel intéressant à mes recherches, donc je ne peux rien vous demander pour le moment, le seul intérêt que je gagne est de pouvoir étudier l'être qui vous habites. "
En regardant le fauteuil, Aigis s'était levée du fauteuil et venait d'apparaître dans l'encadrement de la porte, totalement nue et simplement recouverte d'un essui de bain, les cheveux mouillés et les lames fixée à son palais bien visibles. Elle regardait l'elfe et le docteur sans même sembler genée d'apparaître si peu vêtue.
" Ensuite... J'ai déjà pris mes dispositions lorsque mes patients sont un peu turbulent: votre lit sera probablement inconfortable mais vous ne risquez absolument pas de faire un quelconque mal à mes chers patients résidant dans mon institut. Et de toute manière ils sont assez bien protégés eux-aussi... Aigis, prépares moi la chambre réservée aux patients difficile. Et s'il te plaît, essayes de l'égayer un peu... C'est plus triste encore qu'une pierre tombale, cette chambre ! "
Aigis roula des yeux, semblant exprimer un sentiment d'agacement... Et se dirigea dans le couloir, avant qu'un homme au torse nu et aux muscles horriblement saillants, muni d'un masque au visage, fit un petit signe de main en passant dans le couloir.
" Vous permettez que je vous conduise ? "
Le scientifique mena Laya jusqu'à la chambre, passant dans les divers couloirs eux aussi décorés assez bizarrement, allant des "exploits médicaux" d'Urgot à des illustrations de monstres exposés comme des trophées et des récompenses... Ils arrivèrent enfin dans la chambre: diverses machines géantes ornaient la salle, recouvrant toit et murs d'engins bizarres et aux fonctions indescriptibles, au milieu trônait une table munie d'harnais solide, renforcés magiquement, développé expréssement pour les patients les plus compliqués et garantissant un sanglage idéal au cas où le Noctis ferait des siennes... A droite se tenait une petite commode avec divers instrument chirurgicaux et aussi un vase avec quelques fleurs inconnues dedans. Probablement de la flore propre à Zaun...