Les alentours de la ville / Re : Kikari rencontre un ESPer. #PV Don#
« le: dimanche 22 août 2010, 02:47:09 »- Mensonge.
Puis elle retomba dans le sommeil réparateur où elle était torturée par des rêves où se mêlait des éléments assez sanglants.
Le lendemains, elle se réveilla à l'aurore, mais laissa ses yeux clos, elle avait décidé de ne plus voir ce monde, sauf la nuit, et de le leurrer comme il essayait de la duper, elle était restée sur le fait que ce monde n'était pas le sien. Au départ les médecins eurent peur d'une complication, mais elle démontra qu'elle avait toujours une vue parfaite, mais qu'elle voulait reposer ses yeux d'une légère douleur, qui était inexistante.
Pendant plus de deux semaines elle fit mine de faire confiance aux autres, son seul but était de partir d'ici et donc user de la tromperie était nécessaire. Elle apprit à mentir et cela sans faiblir un moment, elle érigea aussi des barrières mentales pour se protéger davantage, elle se savait vulnérable aux attaques et donc elle optait sur une technique défensive, qui devint plus tard équilibré.
Elle eut le droit à une rééducation musculaire pour apprendre à gérer son effort, même si elle avait, d'après les médecins, encore besoin de béquille, elle était capable de subvenir à ses propres besoin, mais la véritable force venait d'une conviction profonde : Elle allait trouver son passé et seule.
Kikari ne supportait pas le sentiment qu'elle entendait dans la voix des aides soignants, il y avait soit la peur de quelque chose, soit de la pitié. Elle était traitée avec gentillesse, mais c'est justement cela qui la rendait malade, elle ne voulait pas de ses personnes sans visage, elle voulait être seule dans une ile déserte à penser tranquillement.
Lors du 10èm jours elle rouvrit les yeux, laissant les médecins constater que sur son oeil droit se trouvait une forme d'oiseau bleu clair, traversant la pupille et l'iris, tout en préservant leurs fonctions et leurs qualités intacte.
C'est alors que vint finalement le jours où on lui annonça que son "oncle" allait venir le chercher et qu'elle était en parfaite santé. Ce constat ne fut pas aussi optimiste du point de vue de la patiente, car elle ne voyait toujours pas les visages et avaient constater que les auras étaient gris, sauf certain étant blanc et se trouvait être des femmes ayant un magnifique corps, ne sachant pas qu'il s'agissait de succube.
Pendant toute sa convalescence elle avait passé de long moment à regarder la lune et sentir la brise de la nuit lécher sa peau, elle aimait prendre un bain de lune, elle se sentait plus paisible.
Elle prit la décision de marcher sans béquilles malgré les recommandations des médecins qui lui demandaient de se déplacer avec, pendant une semaine pour permettre aux muscles de retrouver toute leurs tonus, mais elle n'en faisait qu'à sa tête.
- Vous n'êtes pas dans mon corps alors je fais ce qui me semble bon.
Froide et cinglante, c'est ainsi qu'avait muer son esprit fragile, elle c'était fait un caractère de battante, elle avait acquit une grande maturité en très peu de temps, ayant toute les qualités d'une guerrière, elle avait sa fierté et un but à atteindre et ce peu importe les sacrifices à faire et les obstacles à abattre.
Elle usa de sa volonté pour avoir une démarche aussi souple que possible, essayant d'avoir une marche noble et sans faille. Puis elle se présenta devant Don, le regard brillant d'une nouvelle volonté, on voyait bien dans son regard qu'elle n'allait pas donner sa confiance aisément, mais aussi qu'elle avait pleinement conscience de la situation et s'y pliait.
- Comment dois-je t'appeler, je doute que dire oncle à tout bout de champs soit agréable pour toi comme pour moi.
Kikari montrait des signes de sociabilité qu'elle n'avait pas avant, au moins elle semblait plus portée pour la discutions, si elle ne s'était pas trompé avec un autre individu cela était du à sa carrure, mais aussi à son odeur. Elle avait profité de ses deux semaines pour entrainer ses sens et vivre dans ce monde qu'elle considérait comme son champs de bataille où toute les personnes pouvaient être des adversaires. Une fois les présentations refaites, elle se laissa conduire jusqu'à son nouveau foyer, enfin c'est ce qu'elle croyait, mais était tout de même sur ses gardes.
Au passage personne ne sais que la demoiselle à jeter les béquilles dans un buisson pour ne plus avoir à les trimballer avec elle, jugeant que si elle peut marcher, elle marchera.
Ce dont elle avait vraiment peur c'est que ses défenses tombent, car une mentalité forgée en deux semaines n'ai jamais bien solide, mais cela avait au moins le mérite de montrer la détermination de la petite.