Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Elsa

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Parfois les choses peuvent changer et basculer en une poignée de minutes; l'instant d'avant Elsa était en pleurs, les sanglots lui tiraillant la poitrine et le ventre, et à présent un timide sourire était en train d'envahir son visage à l'écoute des propositions du jeune homme. Si il y a un quart d'heure ce qu'elle désirait le plus au monde était de quitter le japon et retrouver la Polynésie, à présent, elle brûler d'envie de rester, d'essayer au moins. Une chose était très claire dans sa tête, elle ne connaissait que Oklan à Seikusu et devait tout faire pour rester auprès de lui, elle devait profiter du fait que ce jeune homme soit si aimable envers elle. L'idée de s'attacher à lui venait de traverser l'esprit de la jeune fille et elle se rendit alors compte qu'elle s'était rarement attaché au gens, surtout aux hommes.

Avec désormais un peu plus d'assurance, elle le regarda franchement, essayant de capter son regard, de plonger ses yeux dans les siens, comme si elle voulait lire dans son regard pour savoir si ce garçon était sincère quand il disait vouloir lui réchauffer le cœur. Avec la première impression qu'elle avait eu sur lui, elle ne savait pas quoi penser, elle se rappelait l'avoir rencontré, si on peut utiliser ce mot, lors d'une bagarre, alors elle était étonnée que Oklan soit aussi adorable avec elle. Les roses, l'invitation, tout avait déjà réchauffé le cœur d'Elsa même si elle ne le laissait pas transparaître. Elle sourit à nouveau, sans pouvoir s'en empêcher en réalité, puis déclara d'une vois assurée :

"Je dois rester à l'hôpital en observation jusqu'à vingt heures."

Malgré ce qu'elle venait de dire d'un ton formel, elle mourrait d'envie de quitter ce foutu hôpital, et elle ajouta, d'un ton qui en disait long sur sa pensée :

"Normalement."

Elle sourit à Oklan puis se releva dans le lit pour s'asseoir et regarder à nouveau son interlocuteur d'un air qui voulait dire "mais si tu me sors d'ici j'serais très contente".

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Un sourire vint à nouveau envahir le visage d'Elsa lorsque Oklan rebroussa chemin et vint s'assoir près d'elle, elle se sentait moins seule, et rassurée qu'il y ai quelqu'un qui veille sur elle. Son cœur était toujours figé à un rythme anormal, son ventre se tordait, mais plus modérément à présent, elle avait toujours cette boule dans la gorge, ce barre dans la poitrine qui l'oppressait à cause de sa retenue. S'empêcher de pleurer pour garder bonne allure était quelque chose de rude, car malgré l'air serein, dans son esprit tout se mélangeait et les mêmes pensées la hantaient, elle se sentait irrémédiablement seule à Seikusu, sans famille, sans attache, sans repères.

Le compliment que lui fit Oklan l'aida à se calmer, mais trop peu pour qu'elle puisse sourire sincèrement, il restait toujours ce pincement, cette crispation sur le visage, et dans ses yeux noisette on pouvait voir les larmes stagner sans tomber et ruisseler sur sa jouer. Elle resta muette, écoutant son interlocuteur, le laissant lui prendre doucement les mains, parler, rompre ce silence qu'elle ne pouvait plus supporter. Il se leva pour la couvrir et lors que ses mains effleurèrent son ventre, un frisson la parcourut des pieds à la tête et une larme réussit à s'échapper de ses yeux. Traitresse ! Cette larme venait d'avoir l'effet qu'elle ne souhaitait pas, plusieurs autres la suivirent comme une troupeau de mouton suivant celui qui s'égare.

La jeune fille baissa les yeux pour essayer de cacher son visage meurtrit par ces perles salées et par son effort d'étouffer les sanglots montrant de plus en plus d'insistance pour s'échapper.  Elle avait deux solutions : continuer à souffrir à l'intérieur à cause de ce trop plein d'émotion ou alors pleurer comme une madeleine pour tout évacuer et en être débarrassée. Sans avoir le temps d'y réfléchir, un sanglot s'échappa de force, puis un second, les larmes se mirent à ruisseler à la proportion d'un torrent. Sa poitrine convulsa d'une multitude de sanglots se bousculant pour s'exprimer et son cou s'inonda de tant de larmes stoppant leur chemin à cette endroit précis. Elle dit alors, d'une voix faible et pincée :

"Je suis désolé, j'avais prévu de pleurer avant que tu arrive, et il était trop tard pour changer d'avis."

Plusieurs longues minutes s'écoulèrent avant que la jeune femme ne réussisse à se calmer pour attraper un mouchoir posé sur la tablette de chevet proche du lit. Elle essuya ses yeux, ses joues et descendit jusqu'à son cou pour assécher le lac salé fabriqué par son chagrin. Puis elle releva la tête et sourit timidement au jeune homme, ne sachant quoi dire, se sentant faible et nulle d'avoir éclaté en sanglots devant lui, elle avait l'impression d'être la personne la plus faible au monde. Elle se rappela alors qu'il avait remarqué qu'elle n'était pas d'ici à cause de son japonais imparfait et à son teint improbable pour une japonaise, mis à part en faisant des UV. Elle dit alors, maintenant d'une voix plus sereine :

"Je viens de Polynésie Française, j'ai déménagé à Seikusu pour faire mes études."

Son regard se posa sur l'homme assis près d'elle, et elle ne savait que lui dire, elle se contenta de le regarder, espérant qu'il s'attèle à faire la conversation car elle n'avait pas envie d'entamer un sujet pour après dire des idioties comme elle a l'habitude de le faire. Son sourie timide réapparut et l'instant d'après, elle saisissait la télécommande pour éteindre ce foutu poste de télévision et se concentrer sur son visiteur, qui jusqu'à présent était le seul habitant de cette ville qui lui avait adressé la parole et avait montré de l'attention à son égard.

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Elsa se serait bien laissé aller à de long sanglots, elle se serait bien autorisé à pleurer jusqu’à son heure de sortie de l’hôpital, car cela faisait parfois du bien de tout extraire de son cœur par les larmes. Un autre vint perler sur sa joue et glisser vers son cou, la faisant frissonner. Son cœur était en train de se serrer à un point que sa poitrine lui faisait fortement mal, à un point que cela rendait difficile sa respiration. Les larmes ne coulaient pas, mais elle était en train de se mettre dans un état inquiétant. Elle se mordit les lèvres pour ne pas laisser s’échapper ce gémissement que l’on a lorsqu’on se retient de pleurer. Son ventre se tordait, elle ressentait un manque, elle languissait son père, sa vie calme, son île.

Avoir l’impression d’avoir raté quelque chose, d’avoir commis une erreur était douloureux, elle sentait le remord en elle, la jeune fille avait comme la sensation qu’elle avait été encore une fois stupide, d’abord au présent de s’être immiscé dans cette bagarre pour regarder, au passé pour être venu étudier à Seikusu, si loin de chez elle, et au futur d’avoir fait mauvaise impression au lycée. Tout cela lui paraissait irrattrapable, et elle pensait à présent qu’il était impossible de rester dans ce pays, elle avait une envie fulgurante de retourner chez elle. De plus, ce garçon qui l’avait heurté n’était pas resté à l’hôpital apparemment car elle ne l’avait pas vu débarquer dans sa chambre.

Une autre coula sur sa joue au moment où quelqu’un frappa à la porte, et alors que toutes ses pensées et ses désir allaient vers Oklan, ce dernier franchit la porte. Son souffle se coupa et elle sentit son cœur se tordre encore plus en même temps que ses joue rougissaient. Elle avait honte de lui apparaître en pleine crise de mélancolie, mais cela n’avait pas l’air de déranger le jeune homme qui était entré muni d’un bouquet de somptueuses roses rouges qu’il commenta et plaça dans un vase. Elsa l’écoutait vaguement, ce qui l’importait était de ce calmer, pour pouvoir lui parler. Il s’assit et raconta une histoire qu’elle saisit plus que le commentaire sur les fleurs, et elle regarda le jeune homme passer une bague à son doigt.

L’action qu’il venait de commettre émut encore plus la jeune fille et elle n’arrivait décidément pas à calmer ces convulsions  invisible pour lui mais douloureuses pour elle. Elle passa ses doigts sur l’anneau et n’arriva pas à sourire, ni à répondre quoi que se soit. Elle le vit se lever, embrasser son front d’une façon quelque peu étrange, et sortir en prononçant quelques mots, puis son prénom. Il était clair qu’il voulait la faire réagir, qu’il voulait entendre sa voix, qu’il voulait qu’elle le rappelle. Mais que voulait-elle vraiment ? Elle décida d’être honnête avec elle-même et ce qu’elle voulait vraiment était que cet homme vienne s’asseoir près d’elle, éteigne cette foutue télé et continue à lui parler, et qu’il lui reprenne la main comme il l’avait fait dans l’ambulance.

« Attend, reste. »

Seulement deux mots réussirent à sortir de sa bouche, d’une voix faible et pincée car les sanglots refoulés avaient tendance à couper la voix. Elle devait ajouter au chose car ces verbes à l’impératif ne lui paraissaient pas très polis, surtout que ce garçon voulait se faire pardonner de quelque chose qu’Elsa lui avait déjà pardonné, et qu’il était attentionné à souhait. Elle le regarda et essaya de sourire, ce qui lui était difficile vu son état intérieur, mais un sourire timide réussit à s’immiscer sur son visage crispé et elle ajouta, d’une voix toujours pincée :

« Merci pour les roses, elle sont bien plus belles que moi. »

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L'hôpital, comme beaucoup de personnes, était un endroit qu'Elsa n'appréciait guère. Aujourd'hui était son premier jour de classe et elle n'assisterai pas aux cours, car elle s'était cogné la tête sur l'asphalte à cause de sa curiosité. Elle aurait voulu faire bonne impression, mais à présent elle avait honte, honte d'être si fragile, honte d'être celle qu'elle est, une idiote curieuse. Il était difficile à présent de ce faire des amis, du moins aujourd'hui car elle était enfermée dans un hôpital qui sentait le désinfectant et l'alcool à plein nez. Elle se demandait bien si tous les jours étaient ainsi à Seikusu, et si elle arriverait à étudier dans cette ville.

Un docteur arriva enfin, comme l'avait promis une infirmière, il s'approcha d'elle et la salua, elle ne répondit pas, elle n'avait pas envie de parler finalement. Il commença à l'examiner, tandis que cette dernière était perdue dans ses pensées. Lui demandant d'exécuter des actions avec ses yeux, et de bouger ses membre, il sembla à Elsa qu'elle avait tout réussi, elle sourit légèrement puis le docteur lui annonça qu'elle resterai à l'hôpital jusqu'au soir pour être en observation, et qu'à la moindre nausée elle devait prévenir une infirmière. En même temps il n'était pas difficile d'avoir des nausée, entre cette forte odeur de désinfectant et le sang aux alentours, il allait falloir qu'elle se retienne si elle voulait sortir au plus vite de ce lieu blanc et stérile.

Une infirmière l'invita à la suivre, et elle marcha à côté d'elle lentement, maintenant en plein possession de ses capacité motrices. Une chambre blanche et bien stérile l'attendait, un lit blanc, des murs blancs, des portes et fenêtres blanches, elle commençait déjà à avoir la nausée à cause de la blancheur et de la stérilité des lieux. Mais obligée de se tenir tranquille pour quitter les lieux rapidement, elle s'allongea dans le lit et resta ainsi, l'infirmière s'en étant allé, elle n'avait plus qu'à attendre. Un coup d'œil à la pendule lui indiqua qu'il était dix heures trente, et qu'elle devrait rester ici jusqu'à vingt heures, ce qui la déprima fortement. Elle alluma le poste de télévision, mais le japonais était trop rapide pour elle, alors elle zappa jusqu'à trouver un dessin animé ou les personnages parlent lentement. Un sourire s'immisça sur son visage et bien obligée elle décida de prendre son mal en patience jusqu'à ce qu'on la laisse sortir de cet hôpital.

Ses pensées se mirent alors à aller vers ce dénommé Oklan qui était avec elle dans l'ambulance et qui était l'auteur du coup de coude par ailleurs. Elle se demandait ce qu'il avait bien pu faire en descendant de l'ambulance, si on l'avait ausculté, si il était réparti chez lui, ou bien si il était encore ici. Elle n'avait pas de chance, elle n'avait rien à voir dans cette bagarre et était clouée au lit à cause de ça. Doucement, une larme vint couler sur sa joue, une mélancolie soudaine lui rappela sa vie calme et sans histoire en Polynésie, et lui rappela qu'avant elle n'avait jamais d'ennuis.

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Blabla / Re : Horloge parlante
« le: vendredi 13 août 2010, 02:19:05 »
Dodooo !  :)

Bonne nuit les gens.

(J'ai répondu à tout le monde ;))

02:20

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Gymnase en plein air et piscine / Re : Le grand plongeon [Libre]
« le: vendredi 13 août 2010, 02:17:12 »
L’homme tombé intriguait vraiment Elsa, il était blessé gravement mais avait l’air de supporter la douleur, il assura qu’il allait bien et essaya de se relever, s’appuyant au bras d’Elsa pour s’aider. Quant à elle, elle le regardait, déconcertée, ne comprenant pas comment il était vivant d’une part et comment pouvait-il se relever si vite. C’est alors que le bruit d’une sirène retentit non loin, l’homme eu l’air paniqué et demanda à quitter les lieux. Demandant à la jeune fille de l’aider à sortir de la piscine sans croiser les secours, il lui tendit sa main, elle était propre. Elsa ne pouvait pas refuser ce que lui demandait le miraculé, mais elle ne savait pas par où s’enfuir sans tomber sur les pompiers.

Elsa saisit la main de l’homme et regarda autour d’elle,  la recherche d’une issue de secours qui donnerait sur l’autre côté de la piscine. Quelques secondes s’écoulèrent et le deux-tons paraissait de plus en plus proche, elle devait réagir rapidement. C’est alors que son regard se porta sur un issue à l’angle du bassin. Elle tira l’homme vers cette sortie, marchant lentement car il devait avoir vraiment mal et chaque pas devait être une supplice pour lui. Au moment où la sirène de l’ambulance se fit très proches, ils franchirent la porte et Elsa pressa un peu le pas, stressée de fuir les secours et de laisser la piscine à moitié détruite, le bassin plein de sang, et les baigneurs sous le choc.

Elle se jura à cet instant de ne plus se plaindre du calme, car elle aurait encore préféré continuer à tremper sagement plutôt que jouer l’infirmière et maintenant la complice d’un homme qui voulait fuir. Décidément, depuis son arrivé à Seikusu, Elsa se retrouvait dans tout les drôles de coups possibles, d’abord la bagarre au lycée, maintenant en train d’aider un homme météorite, la vie était décidément plus excitante ici que sur son île de Polynésie. La seule chose qu’elle déplorait était de ne connaître personne à qui raconter ces histoires, elle n’avait aucun amis ici, aucune famille, aucune attache.

Après quelques longues minutes de marche, et à quelques centaines de mètres de la piscine, Elsa s’arrêta et invita l’homme à s’asseoir sur un banc. Elle se rendit compte alors qu’elle était en bikini dans les rues de Seikusu, ses affaires étant dans le vestiaire de la piscine, quelle honte, vraiment elle ne passait pas inaperçue dans cette ville. Elle s’attendait à être remarquée en arrivant, mais là elle pensait que ça en était un peu trop, il ne fallait pas être excessif avec ce genre de chose, la réputation se jouait sur ça. Perdue dans ses pensée, elle était à nouveau calme et pu dire à l’homme assise sur le banc :

« Je m’appelle Elsa, et vous ? Vous êtes sûre que vous ne voulez pas aller voir un médecin ? »

Puis elle s’assit à côté de l’homme et lui sourit gentiment, un peu désemparée, et sans idée pour faire avancer les choses, car un homme qui tombe du ciel et qui s’en remet si vite était quelque chose d’impensable pour Elsa et cela l’avait perturbé pour les jours avenirs, elle ne serait plus capable de réfléchir à grand-chose de sensé.

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Lorsque la bagarre s’était arrêté, Elsa ne su dire qui avait gagné, car il y avait du sang partout et elle était toujours incapable de se lever, la seule chose qu’elle voyait était le foule et le ciel, l’impuissance ne la rendait même pas folle, car elle se sentait comme enfoncée dans le sol, le coup à sa tête l’avait rendue quasi inconsciente, et cela la mettait dans un embarras plus que total. Pour son premier jour de classe elle n’aurait pas imaginé une meilleur entrée qu’il soit. Elle vit un visage au dessous du sien et entendit une voix haletante appeler pour du secours, ce qui lui fit comprendre que son cas devait être inquiétant.

Elle aurait voulu se relever mais ce fut un brancard qui le fit à sa place et elle se retrouva l’instant d’après à l’arrière d’une ambulance, avec à son bord une autre personne, un homme. Les yeux à demi ouvert et l’esprit encore embrumé, elle sentit une pression sur sa main, quelqu’un la serrait, ce qui la tira un peu de son état d’assommement. Elle s’efforça d’ouvrir les yeux et vit plus clairement le visage de l’inconnu qui lui tenait la main. Il avait, malgré les blessures de la bataille, un visage fin et assez agréable, ce qui ne pu l’empêcher de sourire à demi inconsciemment.

Maintenant peu plus en possession de ses moyens, elle tenta de se redresser mais des sangles la tenaient allongée. Son regard alla vers ce garçon, qui maintenant elle se demandait si il n’était pas l’auteur du coup de coude. Elle scruta ses vêtements et alors le reconnu, il l’avait fait tomber et surtout lui avait flanqué la honte de sa vie. Elle ne pouvait lui en vouloir, elle n’en voulait à personne, elle avait été idiote de s’insérer dans la foule par curiosité. Pour manifester la gêne des sangles et remua un peu, espérant que l’inconnu comprenne qu’elle étouffait et que ces idiots de pompiers auraient pu éviter ça.

Malgré son idiotie apparente, c’était la première fois qu’elle montait à bord d’une VSL et ce n’était pas confortable pour un sou. Si elle avait pu elle se serrait relevé et aurait insulté l’idiot qui lui avait cogné l’épaule et l’avait fait tomber, malheureusement, elle était une de ces filles que l’on dit fragiles et la honte l’envahissait de plus en plus à chaque seconde. Une fois de plus, elle ne pu s’empêcher de regarder cet homme, de constater qu’il avait l’air âgé, et qu’il n’avait plus vraiment l’âge d’être au lycée. Elsa aurait pu engager la conversation, poliment, mais elle ne savait que dire, elle ne parlait jamais aux hommes, et encore moins aux inconnus.

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Gymnase en plein air et piscine / Re : Le grand plongeon [Libre]
« le: jeudi 12 août 2010, 03:35:28 »
Une compresse, une compresse, une..

« UNE COMPRESSE ! »

Elsa n’avait pas pu s’empêcher de hurler ce mot, car elle était plus que paniquée, elle poussa la main de l’homme-météorite et posa la sienne, fermement sur la plaie, pour tenter de dompter le sang qui ne faisait que s’échapper par ce trou causé par le verre du dôme. Elle regarda l’énorme éclat se trouvant à l’intérieur et hésitait à savoir si il valait mieux le retirer ou pas. Dans tout les cas, cet homme ne risquait pas l’infection, avec la dose de chlore qui avait lavé la plaie, cela était déjà une chance pensait Elsa. Lorsqu’on lui apporta un kilo de compresses stériles, la jeune fille se concentra et prépara une couche de compresses puis, d’un air désolé, retira le morceau de verre enfoncé dans l’abdomen de l’inconnu puis plaqua les compresses sur la plaie, avec une pression presque violente, pour empêcher le sang de s’échapper encore et encore.

Un homme venait de tomber du ciel, Elsa se plaignait d’une après midi trop calme, le ciel avait du l’entendre, parce que là elle était servie. Ses mains étaient pleines de sang et il fallait trouver une solution pour que cette hémorragie se stoppe. Elle vit qu’avec les compresses il y avait des bandes et du sparadrap, elle se mit alors à jouer à l’infirmière et fabriqua un pansement hémorragique à l’inconnu, ce qui lui permit d’enlever ses mains et de pouvoir se reculer un peu. La jeune fille plongea ses mains dans un coin d’eau non contaminé et les lava, de toute façon, il faudrait vider le bassin et changer l’eau, elle pouvait la souiller.

Elle se leva et partit chercher un tuyaux d’eau pour nettoyer l’homme de son sang, car il était ouvert superficiellement partout sur son corps. Lorsqu’il fut à peu près propre, elle déposa des pansements sur les petites plaies puis resta là, agenouillée, toujours sous le choc, aux côtés du presque cadavre qui venait de tomber du ciel. Pour vouloir tuer l’ennuie, elle été plus que servie, elle dit alors à la météorite humaine :

« Vous vous sentez bien ? J’appelle les secours ? »

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Gymnase en plein air et piscine / Re : Le grand plongeon [Libre]
« le: jeudi 12 août 2010, 01:57:46 »
Le mercredi après-midi, dans n'importe quel pays qui existe, il n'est pas pourvu de cours, au plus grand plaisir de tous. Elsa, qui était en manque d'eau, nostalgique de son île et de sa mer, avait décidé de se consoler en allant à la piscine. Appuyée au bord de l'eau, la tête posée sur ses avant bras, elle laissait l'eau pénétrer dans son corps et lui donner sa dose aqueuse vitale pour la semaine. Cette après midi était vraiment calme, vraiment très calme. Après ses aventures au lycée, Elsa retrouvait le calme et cela lui paraissait presque anormal. Elle avait comprit que Seikusu n’était pas une ville paisible comme une île de Polynésie et ce qui la chagrinait le plus était qu’elle était la seule à être bronzée ici.

Mais cet après midi était rudement calme, vraiment trop calme, elle se demandait si il allait avoir de l’animation, ne serais-ce qu’une personne qui se jetterait à l’eau et l’éclabousserait, ne serait-ce que ça ! Elle ferma ses yeux et se laissa aller dans la néant, manière de voir si il s’y passait quelque chose d’intéressant : rien. Trop de calme tue le calme, vraiment elle s’ennuyait à mourir cet après midi, si elle avait su elle serait allé marcher dans les rue d’un quartier malfamé manière de voir une bagarre ou quelque chose d’assez violent pour tuer son ennui. Elle ouvrit les yeux et se retourna vers le bassin de la piscine déserte où il n’y avait aucun bruit, le bassin était vide, elle était la seule à tremper dans l’eau comme un poisson en manque d’eau.

Tout à coup elle écarquilla les yeux, voyant une ombre se dessiner au dessus de l’eau, incroyable, elle leva les yeux vers le dôme de verre couvrant la piscine et vit alors une silhouette se rapprocher. Elle eut juste le temps de se demander ce que cela pouvait être que le dôme se brisa, dans un bruit assommant et un corps tomba dans l’eau. Elsa se demandait bien si elle venait de rêver, car comment un corps pouvait venir d’atterrir dans le bassin, de plus par le plafond, et à cet instant où tout était trop calme. L’eau prit une couleur rouge sang, et elle regarda un corps flotter à la surface de l’étendue rougeâtre.

 Quelqu’un venait de tomber du ciel, et Elsa sentait son cœur battre tellement fort de peur qu’elle vit le moment où il allait sortir de sa poitrine et rejoindre la marre de sang. Les gens sur le bord du bassin hurlaient, et ne pouvant rien faire de mieux, la jeune idiote nagea jusqu’au corps, qu’elle prenait alors pour un cadavre, elle l’agrippa aussi fort qu’elle le pu et le tira jusqu’au bord, dessinant une trainée de sang dans l’étendue qui était resté limpide. Comme elle le pu, elle pose le corps sur le carrelage du bassin et se plaça au dessus du visage de la personne à demi inconsciente qui venait de traverser le plafond de verre de la piscine.

« Vous êtes vivant ? balbutia-t-elle, apeurée »

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Le coin du chalant / Re : Première demande d'Elsa.
« le: jeudi 12 août 2010, 01:35:29 »
Réponses faites, Oklan et Hieronimus Vox  , j'espère que ça vous plaira. :)

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Elsa était venue le vendredi passé pour s'inscrire, avant la rentrée des classes, et tout lui avait parut calme dans ce lycée, il était désert, l'idiote s'était dit que cet endroit était calme, qu'il n'y avait que des élèves sages et qu'elle ne risquerait aucun ennuis. Cela était logique et chaque personne arrivant dans un nouvel établissement devait se persuader de la même chose, pour ne pas trop avoir la boule au ventre le jour de la rentrée. La jeune fille n'avait aucunes difficultés à se socialiser, mais elle avait trop tendance à avoir de mauvaises fréquentations, sûrement pour se sentir au même niveau que les autres, ne pas avoir à savoir beaucoup de choses pour tenir une conversation.

Alors ce matin en se réveillant, elle était de très bonne humeur pour ne pas penser à cette boule qui lui tenait le ventre, de la peur qu'elle avait de se retrouver seule et rejetée, car elle savait qu'elle serait une des seules étrangères. Et d'un autre côté elle était contente car elle allait être dans une classe où tout le monde apprécie la mythologie et elle pourrait avoir de longues et intéressantes conversations sur ce sujet. Malgré cette motivation excessive, elle n'avait réussit à avaler qu'une tasse de thé à la vanille qu'elle avait rapporté de Polynésie et elle avait passé tout son temps dans la salle de bain pour se préparer et être présentable devant ces étrangers parmi lesquels elle s’efforcerait de se faire des amis.

Son appartement fermé à clé, elle quitta l’immeuble et descendit prendre le bus qui amenait au lycée, elle l’avait repéré car il était inscrit dessus Lycée Général. Avant de venir au Japon, elle avait prit soin d’apprendre le japonais pour ne pas être complètement perdue, et elle n’avait donc aucun problème, car elle maîtrisait très bien la langue. Elsa fixa ses écouteurs dans ses oreilles et mit la musique au plus fort pour ne plus rien entendre du brouhaha incessant dans le bus. Ses yeux regardaient l’extérieur, les rues, les passants, les bâtiments, tout lui paraissait brutal, aucune douceur qu’elle se rappelait de son île, tout était béton et asphalte.

Le bus s’arrêta, devant un immense établissement, et Elsa descendit, la musique berçant toujours son esprit et masquant le moindre bruit extérieur tentant d’agresser ses doux tympans. Elle regarda autour d’elle et vit qu’il y avait un monde fou, elle marcha jusqu’aux escaliers menant au hall lorsqu’elle vit un attroupement de personnes en bas de ces derniers. Prise d’un élan d’adrénaline, elle poussa les gens pour s’avancer et voir ce qu’il se passait. Elle sentit une force dans son dos et c’est alors qu’elle constata qu’elle était au milieu d’un bagarre, bloquée par la masse de spectateurs, à quelques centimètres de deux hommes qui se massacraient.

Son cœur se mit à battre, ses mains et ses jambes tremblèrent et elle resta figée au milieu de la batailles, ses livres plaquées contre sa poitrine et ses yeux affichant un regard apeuré. Tout à coup, elle sentit un coude frapper son épaule et elle tomba au sol, sa tête heurtant le sol et elle put voir de façon peu distincte le regard des spectateurs se rivant vers elle. Personne ne l’aida à se lever, et le coup qu’elle avait prit à la tête l’empêchait de faire le moindre mouvement. Résultat du premier jour de cours dans un nouveau lycée : elle était étendue au sol, assommée, au milieu de deux hommes se battant, ou plutôt s’entretuant pour une raison qu’elle ne connaissait pas.

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Le coin du chalant / Re : Première demande d'Elsa.
« le: mercredi 11 août 2010, 20:58:01 »
Oklan j'adooore ton idée de "castagne" !!!  ;D Tu pourrais commencer ?

Hieronimus Vox je vais regarder ton topic ouvert, si il me plait je te répond de suite !

13
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: mercredi 11 août 2010, 16:59:32 »
Tiens juste à rappeller qu'elle a posté une demande RP, qui attend toujours quelqu'un  ;)

17:01

*Vamos a la piscinaa !*

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Prélude / Re : Elsa, l'idiote aux cheveux de neige. (Valithée)
« le: mercredi 11 août 2010, 16:56:01 »
Merci cher Dieu  :)

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Le coin du chalant / Première demande d'Elsa.
« le: mercredi 11 août 2010, 13:51:20 »
Sujet : Voilà ce serait la première aventure d'Elsa à Seikusu, sachant qu'elle n'a jamais eu de sentiments pour personne, je ne sais pas ce qui pourrait lui arriver au détour d'une rue ou même d'une salle de classe puisqu'ellle étudie au lycée.

Nombre de participants : 1 seul par topic, mais si plusieurs personnes sont intéressées on commecera un nombre conséquent de topics ! ^^

Trame :
Je n'ai pas trop d'idée pour la trame, autant elle peut tomber amoureuseautant se faire violer, je ne sais pas trop pour l'instant.

Qualité de post : Je fais des post assez long, mais pas non plus des énormes pavés, mais cela varie d'une réponse à l'autre, suivant si il y a beaucoup à dire et à faire ou pas. Par contre, je tiens à ce qu'il y ait du joli vocabulaire et une bnne orthographe. ^^'

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