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« le: dimanche 06 juin 2010, 02:09:50 »
L'avocat ne résista pas quand elle le repoussa, il ne fit que prendre l'Agiel mais au lieu de s'en servir contre elle comme elle le pensait, il le mit à sa ceinture et quitta la pièce, lui disant simplement qu'il la laissait s'habituer. Pour Iaso, il semblait que l'épreuve soit ce simple baiser et si elle ne l'avait pas apprécié, elle préférait ça à un viol. C'est donc avec un certain soulagement qu'elle regarda la porte de sa cellule se refermait sur celui qui était maintenant son maître. Son maître, elle avait du mal à se faire à cette idée et maintenant qu'elle se retrouvait seule, elle pouvait réfléchir à ce qui lui était arrivée. Jamais elle n'aurait cru qu'elle arriverait au stade d'esclave et que l'on viendrait à la torturer, il faut dire qu'à son époque, jamais un humain n'aurait tenté de lui faire du mal et encore moins de la réduire en en esclavage, les hommes qui y pensaient avait trop peur de s'attirer les foudres divines de son grand-père Apollon. Mais voilà, les dieux n'étaient plus présents et si Iaso voulait sans sortir, elle devrait se débrouiller toute seule.
C'est donc à la recherche d'un plan pour s'échapper qu'Iaso réfléchit pendant la semaine où on la laissa tranquille. La première journée, elle ne fit que réfléchir à sa situation et à la manière d'y mettre un terme. Elle arrêta cependant ses réflexions quand on amena pour la première fois des terranides dans les cages proches de sa cellule. Ce spectacle de gens que les gardes maltraitaient et frappaient outra au plus au point Iaso qui ne pouvait rien faire pour l'empêcher, de plus, elle ne pouvait rien faire pour soigner les blessés car aucun des autres esclaves ne fut amené dans sa cellule. Et au moment où elle voulut rentrer en contact avec un des terranides, lors du deuxième jours, un des gardes le frappa au moment où le terranide voulut lui répondre. Iaso, elle ne put s'empêcher de crier après le garde qui ne lui accorda aucune attention hormis le traditionnel regard frustré auquel elle avait toujours droit. Autant dire qu'après cet évènement, elle ne tentât plus de reprendre contact avec ces créatures qui avaient quelques attributs d'animaux. Une chose qui la démoralisa particulièrement était l'attitude soumis des esclaves qui venaient la laver. Ces derniers ne disaient pas un mot et ne la laissait rien faire.
Pendant toute cette semaine donc, Iaso cherchait un moyen de s'échapper sans blesser personne, Chose bien sûr qui s'avérait impossible pour elle. La demi-déesse était suffisamment intelligente pour se rendre compte qu'elle n'avait aucune chance de sans sortir. Alors que faire, au début, elle pensa se suicider, ainsi son pouvoir échapperait à Dolan et ce dernier n'aurait rien, cependant, Iaso ne put se convaincre de mettre son plan en exécution, elle sauvait des vies, elle n'était pas là pour y mettre un terme, même à la sienne et elle trouvait cela idiot, ce n'était pas une solution. Au fur et à mesure, Une idée se fit dans la tête de la demi-déesse, si elle n'était pas immortelle, elle disposait quand même de l'éternelle jeunesse et de la vie éternelle, ce qui n'était pas le cas de William, ce dernier finirait donc par disparaitre et peut-être qu'elle se retrouverait libre. Cela était un maigre espoir et elle ne faisait pas d'illusions mais bon, l'espoir fait vivre. Dans sa situation, elle ne pouvait faire qu'une seule chose, espérer.
Quand William vint la chercher, elle lui obéit sans poser de question, venant se placer derrière lui, ne laissant pas aux gorilles qui l'accompagnaient le plaisir de la toucher. Iaso trouvait bizarre que William ne vienne la chercher que maintenant, mais bon, peut-être qu'il n'avait trouvé qu'une seule personne suffisamment riche pour payer les soins qu'elle allait effectuer. Car elle allait soigner quelqu'un, de cela, elle en était sûre, Dolan ne serait pas venu la chercher sinon, il l'aurait laissé moisir et mourir d'ennui dans sa cellule. La question était de savoir qui elle allait soigner, ce qu'elle demanda à l'avocat.
-Qui je dois soigner et de quoi soufre-t-il ?
Question dont elle n'avait pas le besoin de savoir la réponse mais qui lui permettrait de savoir à quoi s'entendre.