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Messages - Iaso

Pages: [1] 2 3 ... 6
1
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: mercredi 14 décembre 2011, 07:24:50 »
*se réveille d'un sommeil de près d'une année et demi*

Bonjour.

07h25

2
Retirant sa main, William se mit à rire, ce qui provoqua un surplus de panique et de méfiance chez la demi-déesse. Elle ne voyait pas pourquoi il rigolait, elle n'avait rien dit d'amusant et pensait donc qu'il savourait déjà ce qu'il allait lui faire subir. Elle fut cependant rassurée sur son sort quand il lui annonça qu'il avait du mal à forcer les femmes.

Après cette déclaration, il recommença à lui tournait autour comme l'aurait fait un prédateur volant qui se préparait à fondre sur sa proie. Cette manœuvre mis bien sûr mal à l'aise la jeune femme qui commençait à trembler d'appréhension sur ce que lui réservait l'avocat. Enfin, il s'arrêta devant elle et repris la parole, lui disant qu'il trouvait dommage qu'elle ait un pouvoir plus précieux qu'elle-même et que si il aurait pu lui enlever, il l'aurait fait. Après cette phrase, il se mit une nouvelle fois à caresser la joue de la semi-déesse tout en lui annonçant qu'il la ramenait en cellule. Aprioris, l'entretient était finie. Iaso répondit cependant.

-Mon pouvoir fait partie de moi, c'est en partie à cause de lui que je suis comme cela, il est impossible de me l'enlever, au pire, on peut peut-être m'empêcher de l'utiliser. Et admettons que tu en sois capable, pourquoi tu voudrais me le retirer ? Je t'obéis, cela ne te gène donc en rien que ce soit moi ou un autre qui le possède.

Après cette déclaration, Iaso s'éloigna de William pour se soustraire à ces caresses et manières qui la mettaient mal à l'aise et qui lui faisait douter en permanence des intentions de l'avocat. Une fois à bonne distance, elle reprit :

-Encore une chose avant mon retour en cage, pour les livres, je pourrais vraiment en avoir ?

Iaso espérait vraiment que William lui réponde par l'affirmative, elle contait au moins avoir gagnée quelque chose de cet entretien, même si ce quelque chose n'était pas grand-chose, c'était toujours cela de prit.

3
Il semblait que William trouve sa question amusante car il se mit à sourire avant de se lever et de se défendre d'une manière que la demi-déesse trouvait maladroite. Il avait bien parlé de la dresser comme on dresse un animal, il n'avait pour elle pas d'abus de langage. Elle ne polémiqua cependant pas car elle venait de remarquer la lueur de désir qui s'était allumée dans les yeux de l'avocat, ce dernier s'était d'ailleurs levé et venait de posait sa main sur sa nuque. Tournant ensuite au tour d'elle, il lui murmura qu'il ne pouvait pas la confondre à une vulgaire terranide, Iaso devina instantanément qu'il parlait des êtres qu'elle avait vus dans les cages. Elle ne comprenait par contre pas pourquoi il disait vulgaire, il devait vouloir dire banale. Enfin, il s'arrêta dans son dos et finie par lui assurait qu'elle finirait libre, en effet, de cela, elle en était sûre, rien n'était éternel, la question était de savoir quand la liberté viendrait.

Le souffle de Dolan sur sa nuque la fit frissonner et quand la main de l'avocat commença à descendre vers sa poitrine, son souffle s'accéléra, non pas à cause de l'attente d'un plaisir, mais plutôt à cause d'une peur tout à fait justifié. Comme elle l'avait elle-même dit, William avait presque tout pouvoir sûr elle, il pouvait donc la violer si il en avait envie, certes elle ne se laisserait pas faire, mais Iaso savait ne pas pouvoir se défendre, elle était trop faible physiquement pour résister. Quand il lui demanda de trouver des moyens de le convaincre de lui laisser plus de liberté, elle répondit sans oser bouger ou se dégager.

-Je t'ai déjà promis que je soignerais toutes les personnes que tu me présenteras, cela ne te suffit pas. Que veux-tu que je fasse de plus ? Je ne coucherais pas avec toi pour avoir des privilèges, je ne suis pas comme ça. Si tu veux mon corps, il te faudra le prendre de force.

Iaso était certes son esclave, mais comme William l'avait fait remarquer, elle n'était pas dressée et si elle avait peur, elle disait encore ce qu'elle pensait.

4
-Et merde.

Voilà la pensée de Iaso quand William lui annonça qu'il ne lui fournirai pas la pièce qu'elle avait demandé. Tant pis pour son plan, elle allait devoir trouver autre chose, ou bien trouver un autre moyen de parvenir à ce qu'elle voulait. L'espoir qui commençait à naitre en elle fut balayé, mais bon, si elle avait obtenu ce qu'elle convoitait de suite, cela aurait été trop facile. Malgré cela, elle était assez contente, elle avait appris qu'il existait deux mondes, celui là et un autre nommé Terra, ainsi, quand William avait dit trouver l'Agiel sur Terra, elle avait bien entendu contrairement à ce qu'elle pensait. Elle compris aussi que l'avocat faisait le commerce de magie et d'esclaves venant de Terra et qu'il était le seul à le faire car il faisait tout pour garder cette source de revenue secrète. Voilà pourquoi il avait tué les deux autres hommes.

L'idée d'avoir des livres lui fit aussi un peu plaisir, toute connaissance est bonne à prendre. De plus, elle trouverait peut-être un moyen de s'enfuir. Elle répondit donc :

-Eh bien des livres seront parfaits, cela m'occupera un peu et oui, c'est vraiment la culture qui m'intéresse. J'aimerais surtout des livres qui racontent l'histoire du monde et surtout l'évolution qu'il a eu.

Au moins avec des livres comme cela, elle continuerait son but premier. Après un petit moment de silence, elle ne put s'empêcher de rajouter :

-Au fait, je ne suis pas un animal que l'on dresse, je suis certes ta prisonnière et tu peux faire presque tout ce que tu veux de moi mais je ne suis en aucun cas ton animal.

Iaso n'avait pas encore perdu toute fierté et si elle avait accepté son statut d'esclave, elle ne se considérait pas encore comme un animal de compagnie.

-Encore une chose, tu comptes me garder prisonnière dans cette cellule jusqu'à la fin de tes jours ?

5
William avait fait tuer deux personnes alors qu'elle venait dans sauver une. En effet alors qu'elle demandait à parler à l'avocat, ce dernier donna l'ordre à ces hommes d'abattre les deux pauvres êtres. Même si William lui cachait la scène de sa main, elle compris sans aucune difficulté ce qu'il venait de se passer. ce qu'elle ne comprenait pas c'était pourquoi les faire mourir. Ils n'étaient pas une menace, ils ne faisaient que s'étonner devant ses pouvoirs, choses qui d'ailleurs n'avait rien de bizarre, la majorité des humains réagissait comme cela la première fois qu'ils assistaient à une de ses guérisons.

Une fois les meurtres accomplies et les cadavres enlevés, l'avocat retira sa main de devant ses yeux et l'entraîna dans une autre pièce. Comme il l'avait dit, il allait être seul, Iaso n'en avait pas fait la demande mais de toute manière, elle se moquait de savoir si elle serait seule avec lui ou non. C'est donc après avoir jeté un regard curieux à la télé et au Babyfoot qu'elle alla s'asseoir sur un des canapés. Une fois installé, elle prit la parole, passant inconsciemment au tutoiement, chose que n'aurait pas fait une esclave.

- Comme tu as pu le voir, je t'ai obéis comme promis et je continuerais tant qu'il ne me sera fait aucun mal. Je voudrais cependant un autre genre de cage, rester sans rien faire n'est pas dans mes habitudes, je voudrais pouvoir en apprendre un peu plus sur le monde actuel. Tant que je reste en ta possession, il n'y a pas de mal à ce que je m'instruise. Une pièce comme celle de mademoiselle Saori serait parfaite comme cage, je pourrais au moins me sentir un peu plus libre même si ce n'est qu'une illusion, de plus, elle sera plus confortable que ma petite cellule. 

Oui Iaso avait besoin d'une pièce comme celle de Saori pour espérer mettre son plan en exécution. Ce dernier lui était d'ailleurs venu d'un seul coup, alors qu'elle se rappelait pour la énième fois comment elle était arrivée au stade d'esclave.

-Au fait, pourquoi avoir tué les deux hommes, je ne comprends pas pourquoi tu as fait cela.

Il n'y avait aucun jugement dans le ton qu'employa Iaso, juste de l'incompréhension. Si Iaso avait posé cette question, s'était pour empêcher William de véritablement réfléchir à sa première demande. De plus, la réponse à cette question lui permettrait de mieux comprendre celui qui se disait son maître. Pour vaincre son ennemie, il fallait d'abord le connaitre. Iaso contait appliquer ce précepte.

6
Comme elle s'y attendait la réponse de William ne lui donna pas beaucoup d'indication hormis le fait que son patient était blessé au niveau de l'estomac. La jeune fille ne supposait que les balles dont parlé l'avocat n'avaient rien à voir avec celles dont les enfants s'amusaient, à la manière dont il en parla, elle comprit que ces balles devaient être une sorte de projectile comme les flèches. La blessure n'était donc pas naturelle, cela faisait une petite indication supplémentaire.

Après un petit moment de marche, Iaso fut escorté dans ce qui semblait être l'endroit ou les gardes se reposaient. Elle en déduisit cette information au fait qu'elle reconnue plusieurs de ces visages froids et sans véritables émotions visibles. Dans cette pièce donc, se trouvait les hommes de Dolan, deux autres personnes qui ne devaient pas être ces employées car ils avaient une mine assez paniquer et enfin il y avait son blessé.

Se dirigeant de suite vers ce dernier, elle ne réagit même pas quant l'un des hommes se moqua d'elle, elle ne fit même pas attention au regard que lui lança William. Elle était tout au blessé qui agonisait sur la table. Quand elle avait dit à William qu'elle était prête à laisser mourir quelqu'un sous ses yeux, elle ne plaisantait pas, cependant, fasse à une personne en train de rendre l'âme, elle ne pouvait pas rester sans rien faire. Les idées de négociation de dernières minutes avec Dolan ne lui effleurèrent même pas l'esprit. Elle était maintenant dans un état second où la seule chose qui importait été de soigner ce jeune homme. C'était cet état qui permettait à Iaso de soigner des personnes même au beau milieu d'une bataille, au milieu des cris des agonisant et des guerriers qui fracassaient les cranes de leurs adversaires. Iaso détestait la violence, elle avait dû donc développer un état second qui lui permettait d'intervenir n'importe où.

La demi-déesse posa donc ses mains sur la blessure du dénommé Iwa, aussitôt, ce dernier cessa de bouger, il était maintenant sous l'effet du pouvoir de Iaso. Sans qu'il n'émette le moindre cri et qu'il subisse la moindre souffrance, les balles se retirèrent de son corps pour finir par tomber par terre. Ensuite, les trous causaient par ces dernières se refermèrent et les chairs se reconstruisirent pendant que la quantité de son sang augmenta pour retrouver le niveau qu'il avait avant sa première blessure. La vie d'une jeune Shinoda n'était plus en danger mais le pouvoir de Iaso était tel que cette dernière corrigea le début de myopie de l'homme et supprima les quelques traces de goudron qui se trouvaient au fond de ses poumons.

Une fois tout cela effectué, Iaso retourna à la réalité à lâchant en l'assemblée un simple :

-C'est bon, il est tiré d'affaire.   

Puis se retournant vers William, elle rajouta, plantent ses yeux dans les siens avant de les baisser.

-Maître Dolan, j'aimerais m'entretenir avec vous, si vous me le permettez bien sûr.

Iaso avait une petite idée derrière la tête, mais pour l'appliquer, elle devait à tout pris parler à William.

7
L'avocat ne résista pas quand elle le repoussa, il ne fit que prendre l'Agiel mais au lieu de s'en servir contre elle comme elle le pensait, il le mit à sa ceinture et quitta la pièce, lui disant simplement qu'il la laissait s'habituer. Pour Iaso, il semblait que l'épreuve soit ce simple baiser et si elle ne l'avait pas apprécié, elle préférait ça à un viol. C'est donc avec un certain soulagement qu'elle regarda la porte de sa cellule se refermait sur celui qui était maintenant son maître. Son maître, elle avait du mal à se faire à cette idée et maintenant qu'elle se retrouvait seule, elle pouvait réfléchir à ce qui lui était arrivée. Jamais elle n'aurait cru qu'elle arriverait au stade d'esclave et que l'on viendrait à la torturer, il faut dire qu'à son époque, jamais un humain n'aurait tenté de lui faire du mal et encore moins de la réduire en en esclavage, les hommes qui y pensaient avait trop peur de s'attirer les foudres divines de son grand-père Apollon. Mais voilà, les dieux n'étaient plus présents et si Iaso voulait sans sortir, elle devrait se débrouiller toute seule.

C'est donc à la recherche d'un plan pour s'échapper qu'Iaso réfléchit pendant la semaine où on la laissa tranquille. La première journée, elle ne fit que réfléchir à sa situation et à la manière d'y mettre un terme.  Elle arrêta cependant ses réflexions quand on amena pour la première fois des terranides dans les cages proches de sa cellule. Ce spectacle de gens que les gardes maltraitaient et frappaient outra au plus au point Iaso qui ne pouvait rien faire pour l'empêcher, de plus, elle ne pouvait rien faire pour soigner les blessés car aucun des autres esclaves ne fut amené dans sa cellule. Et au moment où elle voulut rentrer en contact avec un des terranides, lors du deuxième jours, un des gardes le frappa au moment où le terranide voulut lui répondre. Iaso, elle ne put s'empêcher de crier après le garde qui ne lui accorda aucune attention hormis le traditionnel regard frustré auquel elle avait toujours droit. Autant dire qu'après cet évènement, elle ne tentât plus de reprendre contact avec ces créatures qui avaient quelques attributs d'animaux. Une chose qui la démoralisa particulièrement était l'attitude soumis des esclaves qui venaient la laver. Ces derniers ne disaient pas un mot et ne la laissait rien faire.     

Pendant toute cette semaine donc, Iaso cherchait un moyen de s'échapper sans blesser personne, Chose bien sûr qui s'avérait impossible pour elle. La demi-déesse était suffisamment intelligente pour se rendre compte qu'elle n'avait aucune chance de sans sortir. Alors que faire, au début, elle pensa se suicider, ainsi son pouvoir échapperait à Dolan et ce dernier n'aurait rien, cependant, Iaso ne put se convaincre de mettre son plan en exécution, elle sauvait des vies, elle n'était pas là pour y mettre un terme, même à la sienne et elle trouvait cela idiot, ce n'était pas une solution. Au fur et à mesure, Une idée se fit dans la tête de la demi-déesse, si elle n'était pas immortelle, elle disposait quand même de l'éternelle jeunesse et de la vie éternelle, ce qui n'était pas le cas de William, ce dernier finirait donc par disparaitre et peut-être qu'elle se retrouverait libre. Cela était un maigre espoir et elle ne faisait pas d'illusions mais bon, l'espoir fait vivre. Dans sa situation, elle ne pouvait faire qu'une seule chose, espérer.

Quand William vint la chercher, elle lui obéit sans poser de question, venant se placer derrière lui, ne laissant pas aux gorilles qui l'accompagnaient le plaisir de la toucher. Iaso trouvait bizarre que William ne vienne la chercher que maintenant, mais bon, peut-être qu'il n'avait trouvé qu'une seule personne suffisamment riche pour payer les soins qu'elle allait effectuer. Car elle allait soigner quelqu'un, de cela, elle en était sûre, Dolan ne serait pas venu la chercher sinon, il l'aurait laissé moisir et mourir d'ennui dans sa cellule. La question était de savoir qui elle allait soigner, ce qu'elle demanda à l'avocat.

-Qui je dois soigner et de quoi soufre-t-il ?

Question dont elle n'avait pas le besoin de savoir la réponse mais qui lui permettrait de savoir à quoi s'entendre.

8
La demi-déesse poussa un véritable soupir de soulagement, aprioris, William avait décidé que la torture n'était plus nécessaire car il déposa l'agiel à terre après un "parfait" enthousiaste. Iaso supporta sans trop de difficulté le contact des doigts de Dolan sur sa joue. Après la douleur, cette caresse était même appréciable. Pendant que William regardait son visage, Iaso elle, tentait de cacher du mieux qu'elle pouvait sa nudité, si William ne jetait aucun regard à son corps, ce n'était pas le cas du gorille qui attendait les bons vouloir de son employeur à l'extérieur de la cellule. Ce dernier se rinçait l'œil et la jeune fille pouvait voir l'envie dans ses yeux.

La demi-déesse fut surprise quand l'avocat la tira contre lui en lui disant qu'il avait effectivement une épreuve pour elle. Épreuve qui la surpris encore plus, Iaso s'entendait à devoir soigner quelqu'un, elle ne s'entendait pas à devoir supporter un baiser que l'on lui prenait de force. Elle eut cependant une simple réaction, elle ne répondit pas à ce baiser comme l'aurait fait une esclave totalement soumise, elle ne le mordit pas comme aurait fait une esclave rebelle, même si elle en avait très envie, la demi-déesse trouvait cela trop violent. C'est pour la même raison qu'elle le repoussa gentiment, si William voulait continuer de l'embrasser, il n'aurait pas à forcer beaucoup.

Pendant ce baiser, le cerveau de Iaso tournait à plein régime et la peur commençait à revenir à grand pas. La demi-déesse se demandait en effet que signifiait ce baiser, est-ce juste un moyen qu'utilisait l'avocat pour bien lui faire comprendre qu'il avait tout pouvoir sur elle ou est-ce juste un avant gout de ce qu'il lui réservait comme épreuve. De toute manière, elle allait vite le savoir.

9
Pendant son moment d'inconscience, Iaso s'était mis à rêver, enfin à rêver, disons plutôt qu'elle commençait à cauchemarder. Et quel cauchemar, ce n'était pas le cauchemar enfantin où des monstres ou autres créatures venaient vous faire du mal ou autre. Non, le cauchemar de Iaso était saisissant et terrorisant car il semblait plus que réel et le pire dans tout ça c'est qu'il était près à se réaliser. En effet la jeune demi-déesse rêvait de son futur possible, elle se voyait subir la torture de cet Agiel jusqu'à que son corps ne plus qu'un débris qu'elle passerait son temps à réparer. Elle se voyait obéir sans poser de question à William car, à cause des nombreuses tortures et humiliations qui lui avaient fait subir, elle n'avait plus la volonté de se rebeller. Dans son rêve, l'avocat se trouvait être une personne qui n'avait aucune limite dans ce qui concernait l'art d'humilier et de faire souffrir une femme tant physiquement que moralement.
C'est donc avec un certain soulagement qu'elle accueillit la douleur provoquée par la morsure de l'Agiel, même si le fait de se réveiller lui rappela dans quelle situation elle était et qu'elle commençait à ressentir la douleur de sa cotte cassée. Mais au moins, dans le monde réel, il lui restait toujours sa volonté contrairement au monde onirique. Cependant, si elle ne voulait pas que son cauchemar devienne réalité, il fallait à tout pris qu'elle trouve un moyen de faire cesser ces tortures. Malheureusement, elle ne voyait qu'un seul moyen, obéir à William. C'est donc avec obéissance que la demi-déesse utilisa sur elle-même son propre pouvoir. Son pouvoir fonctionnait toujours de la même manière, d'abord  la suppression de toute sensation, cela était nécessaire pour soigner les blessures, sinon pour les plus graves, la douleur que pouvais provoquer la réparation de ces dernières pouvait tuer la personne à soigner. La guérison de Iaso dura à peine quelques secondes et une fois qu'elle eu finie de se soigner, la demi-déesse pris immédiatement la parole.

-Il n'est pas nécessaire de continuer maitre Dolan, je ne veux pas encore souffrir, je vais vous obéir, je vais soigner toutes les personnes que vous me présenterez. Je vous en supplie, ne me faite plus de mal.  

Certes, cette abdication plutôt rapide allait surement paraitre suspecte à William, mais Iaso était parfaitement honnête, ce bref aperçue combinait avec son rêve avait suffis à la pousser à obéir, tout cela n'avait pas brisé son envie de s'enfuir mais au moins, elle savait maintenant qu'elle n'avait aucune chance de sentirez si elle continuait à tenir tête ouvertement à celui qui se considérait comme son maitre. Non ce qui lui fallait c'était un plan pour s'échapper et pour cela, elle devait garder toute sa tête et gagner du temps.

-Mettez-moi à l'épreuve, vous verrez que je ne plaisante pas. : reprit-elle.   

10
[HRP : J'adore le petit clin d'œil à la série l'épée de vérité de Terry Goodking et désoler pour la longueur, manque d'inspiration]  :-[

Malheureusement pour la demi-déesse, William semblait ne pas accepter sa proposition car après avoir reçu la boite contenant l'Agiel par son homme de main, il se mit à lui expliquer sa fonction et où il l'avait trouvé. D'ailleurs quand il prononça le mot terra, Iaso cru qu'elle avait mal entendu, il avait dû dire terre pensait-elle. Par contre, une chose la surpris au plus au point, il disait que cet objet provoquait de la douleur au bourreau et à sa victime. Alors pourquoi l'utiliser, elle ne comprenait pas.
Quand William s'approcha d'elle, Iaso fut pris d'une terreur telle qu'elle se figea, attendant dans un mélange de peur et appréhension la suite des évènements. Elle ne réagit pas quand l'avocat découpa sa robe et qu'elle se retrouva nu devant lui, elle avait beaucoup trop peur. Par contre, la demi-déesse eu quand même un sursaut d'énergie lorsque Dolan lui saisit la gorge et tenta vainement de s'échapper, cependant, la douleur provoquait par l'instrument la terrassa. Des hurlements de douleurs sortirent de sa gorge et ces derniers redoublèrent d'intensités quand une de ces côtes céda.
Quand William retira son objet de torture, c'est un patin qui se trouvait entre ses mains. En effet, la demi-déesse n'avait encore jamais autant souffert et cette douleur était tellement forte pour elle qu'elle sombra dans l'inconscience.

11
L'avocat ne plaisantait plus, il appela un de ces hommes pour lui demander un objet qu'Iaso ne connaissait pas, un Agiel. Au vu du regard que lui porta William, elle se douta bien vite que ce dernier devait être un objet de torture. Ainsi elle allait être torturé jusqu'à que son esprit abandonne la bataille et qu'enfin elle obéisse. D'ailleurs, la demi-déesse crut que la torture allait commencer immédiatement car William sortie un petit couteau de sa poche et bloqua la jeune femme contre un des murs de sa prison.
 
-Tu as raison, je ne suis pas quelqu'un de gentil. Mais sache que je ne suis pas méchant non plus. Mes actions sont au-delà du bien et du mal. Elles sont simplement logiques.

Voilà, une façon de pensée qui ne surprit pas Iaso, beaucoup des pires personnes sur terre ne se pensaient pas être méchants, certains pensaient même œuvrer pour le bien. Mais entendre dire que l'on été ni méchant ni gentil, mais simplement logique était une première pour la demi-déesse. C'est quand il planta la lame de son canif dans la paume de sa main qu'Iaso fut surprise, elle pensait qu'il allait la torturer avec cet objet, elle ne comprenait donc pas pourquoi il se blessait lui-même. L'explication vins bien vite, William lui laissait une dernière chance, soit elle le soignait et donc acceptait de se soumettre, soit il détruisait son esprit et elle se retrouverait à lui obéir.

Iaso mis du temps avant de lui répondre, comme William lui avait dit, quoiqu'elle décide, dans tous les cas, il en sortirait gagnant. La seule chose que pouvait faire la demi-déesse était : soit s'épargner des souffrances et capituler de suite, soit continuer à suivre son idée pour garder son honneur sauf et souffrir pour finir par obéir quand même. Iaso savait qu'elle ne supporterai pas longtemps la douleur, elle n'était pas une déesse et donc elle soufrait comme tout autres mortels. Le choix ne fut pas trop dur à prendre, il fut dicté par la logique, dans tous les cas, elle finirait par obéir alors autant s'épargner des souffrances inutiles.
 
Prenant la main de William pour la soigner, la demi-déesse eu cependant une autre idée, enfin une idée, disons qu'elle allait essayer de marchander avec l'avocat.

-Je veux bien t'obéir, cependant, en échange de mon obéissance, je veux plusieurs choses. En premier je veux qu'aucun mal ne me soit fait. Ensuite, je veux pouvoir aller librement là où je veux, je te jure que je ne tenterai pas de m'enfuir, tu peux me faire surveiller si tu veux. Je ne t'obéirais que sous ces conditions, si tu refuses, je te fais la promesse que tu ne ressortiras pas gagnant et que mon pouvoir t'échapperas complètement et définitivement.

Iaso n'avait pas encore commencé à guérir la main de William, elle attendait d'abord sa réponse, réponse qui allait décider de la suite des évènements.

12
Le petit éclat de pitié qu'Iaso avait aperçu dans le regard de William venait de disparaitre, a priori, la déclaration de la demi-déesse n'avait pas plut à son ravisseur et le regard de ce dernier affichait à présent qu'un air déterminer. Le jeu était fini et l'avocat abattait ces dernières cartes avant de passer aux choses sérieuses avec la jeune déesse.
Pendant que William était en train de la détacher, Iaso répondit d'un ton qui se voulait légèrement moqueur à la déclaration de l'avocat.

-C'est vrai, il y cinq minutes, je vous trouvais fort gentil Maitre Dolan, cependant, il y a cinq minutes, tu n'étais pas, pour moi, une personne qui voulait se servir de moi comme esclave. Et quand tu dis que tu es toujours gentil, j'imagine que nous n'avons pas les mêmes références quand au fait d'être gentil. Pour moi, retenir une personne contre son gré et l'enfermer dans une cage n'est pas gentil.
 
Même si Iaso affichait extérieurement un air de défi, intérieurement, elle tremblait de peur, le sous-entendu comme quoi elle servirait de distraction aux gardes ne lui avait pas échappé et après le regard plein de promesse que lui avait lancé l'homme qui l'avait attaché, Iaso se retrouvait terrifiée. La demi-déesse avait vu quels dégâts les viols pouvaient provoquer et si Iaso pouvait soigner les blessures physiques, elle ne pouvait pas réparer les blessures de l'esprit.
Ors, malgré toutes ces menaces et promesses, la semi-déesse ne voulait toujours pas coopérer. Comme son père, Iaso considérait que ces pouvoirs devaient être mis à la disposition de toutes personnes en ayant besoin, ils ne devaient pas être réservés qu'à quelques élus. 

13
Quand William demanda à un de ses hommes de l'attacher, Iaso fut surprise, elle était déjà prisonnière, la cellule était suffisante, ce n'était pas la peine de la ficeler, elle ne se considérait pas suffisamment dangereuse pour mériter de telle mesure de sécurité. Cependant, elle se laissa entravé, n'opposant aucune résistance au garde qui lui lança un regard libidineux une fois son office terminé. Iaso n'accorda que l'indifférence à ce regard, c'était la meilleure chose à faire pour qu'il la laisse tranquille. De toute manière, s'il voulait vraiment faire ce qu'il voulait-elle, elle n'était pas à position de l'en empêcher.

Après que William est congédié ses hommes, ce dernier pénétra dans la cellule de la demi-déesse et se plaça à ces cotés. Il lui expliqua les possibilités qui s'offraient à lui, à savoir, soit la brisé puis la vendre au plus offrant, soit la gardé ici et l'obliger à soigner les gens qui pourront s'offrir ces soins. Iaso espérait qu'il choisisse la deuxième solution, elle avait déjà vu des esclaves rebelles se faire briser et elle ne voulait pas subir les mêmes horreurs que ces malheureuses.

Quant Dolan vient prendre le visage de la demi-déesse dans sa main et qu'il la força à regarder ses yeux. Iaso cru voir de la pitié dans le regard de William, même s'il voulait gagner de l'argent grâce à elle, il ne semblait pas près à tout pour la forcer à obéir. C'est toutefois avec un soupir de soulagement qu'elle tenta d'étouffer que Iaso accueillit la déclaration de William. Au moins, elle était sûre de ne pas trop souffrir.

Cependant, il restait un point à éclaircir et William semblait l'avoir oublié ou mis de coter, la demi-déesse lui avait dit qu'elle ne contait pas soigner les personnes qui lui présenterais et même si elle était une déesse de la guérison, rien ne la forçait à soigner une personne si elle n'en avait pas envie. Elle reprit donc la parole pour ré-avertir William:

-Je te l'ai dit, je soignerais aucune personne qui viendra se présenter à moi tant que je serais prisonnière, ne croit pas  que je buffle, je suis vraiment prête à laisser des gens mourir devant moi s'il le faut. Me garder prisonnière ici ne t'apportera rien, tu perds ton temps William.

14
Alors cette drôle de pièce qui sert à monter ou descendre s'appelle un ascenseur.

C'est avec une confiance absolue que Iaso suivie Dolan vers l'ascenseur semi-dissimulée. La demi-déesse observait chaque geste de Dolan, là encore, elle essayait de comprendre le fonctionnement de cet appareil qui lui paraissait presque d'origine divine. Contrairement au premier ascenseur, celui-ci ne s'arrêta pas une seule foi avant d'atteindre sa destination finale. Quand les portes s'ouvrirent, Iaso sortit précipitamment, elle avait hâte que William lui montre toutes les choses de ce monde.

C'est donc avec un grand sourire qu'elle lança un bonjour aux personnes de la pièce avant de voir dans quel genre d'endroit elle était tombé. A la vue justement de cet endroit, l'humeur de la demi-déesse s'assombrit d'un seul coup, en effet, les lieux se trouvait être une sorte de prison, les côtés droit et gauche de la pièce abritaient des cellules et au centre se trouvait des cages et derrière ces cages, donc au fond de la pièce, se trouvait une grande arche de pierre qui laissait apercevoir la lumière du jour.

Même si Iaso était resté une grande gamine, elle n'était pas idiote et elle compris en quelques secondes pourquoi William l'avait conduite ici. Ce dernier était intéressé par son pouvoir et voulait donc la capturer. L'ordre qu'il donna ensuite aux trois hommes qui se trouvaient dans la pièce finie par convaincre Iaso que William avait simulé la gentillesse. Son unique but depuis le début avait été de la capturer.

Alors que toute personne normale aurait tenté de fuir, Iaso se laissa attraper et mettre en cellule par l'un des malabar. La raison pour laquelle Iaso ne tenta pas de fuir était très simple, elle savait qu'elle n'avait aucune chance de rester libre, toutes les sorties étaient bouchées et elle ne se voyait pas mettre hors d'état de nuire six hommes, de plus, elle haïssait la violence et préférait encore se laisser capturer que frapper quelqu'un.

Une fois en cellule, la demi-déesse observa fixement celui qui avait orchestrés sa capture, elle se demandait exactement à quel moment il avait décidé de la capturer, est-ce dès qu'il l'avait vu ou plutôt quand elle lui avait parlé de son pouvoir. A force de réflexion, Iaso arriva à la conclusion que William avait joué la comédie depuis le début et qu'il avait dû la voir soigner le garçon car en réfléchissant, il n'avait pas vraiment eu l'air surpris quand elle lui avait révélé son identité.   

-Alors ,lança-t-elle à Dolan. J'imagine que tu comptes utiliser mon pouvoir pour t'enrichir ou une chose comme ça. Sache juste une chose, je ne soignerai aucune des personnes que tu me montreras, tout le monde à droit aux soins et il n'est pas juste que je soigne que les personnes qui seront en mesure de te payer.

Iaso n'ajouta rien d'autre, lui dire qu'il l'avait extrêmement déçu n'apporterait rien, de plus, Iaso se doutait bien que ça ne lui ferait ni chaux ni froid. Au vu du nombre de cellules et de cages, la demi-déesse avait compris que ce n'était pas la première fois que William emprisonnait une personne. 

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Iaso était contente, la secrétaire se trouvait être compréhensive et c'est avec un empressement impressionnant qu'elle se mit à essayer d'expliquer à la demi-déesse le fonctionnement de l'ordinateur.

Au fur et à mesure des explications, Iaso se mit à sourire, de ce que disait mademoiselle Saori, la demi-déesse ne comprenait qu'une explication sur quatre, pourtant, elle voyait bien que Niji faisait de son mieux pour lui enseignait les possibilités de cette machine. Cependant, même si elle ne comprenait pas grand-chose, elle saisit l'essentiel, cette machine remplaçait des humains, elle remplaçait un mathématicien, un messager, un peintre et un érudit. Ce que Iaso ne comprenez pas, c'est comment cette machine faisait pour remplacer toutes ces personnes et surtout, comment cette machine fonctionnait.

Alors qu'elle allait demander à Niji si cette machine fonctionnait grâce à la magie, William fit son entrer dans la pièce et la demi-déesse décida de remettre sa question à plus tard. Quand Wiilliam lui dit qu'il avait encore beaucoup de choses à lui montrer, le sourire de Iaso s'élargir. En effet, la demi-déesse avait plein de questions à lui posait et comme lui était au courant de son état, elle n'aurait pas à faire attention à ce qu'elle demandait et pourrait parler librement. C'est donc avec un grand plaisir qu'elle répondit par l'affirmative à William et qu'elle remercia avec beaucoup d'entrain Niji pour son explication et pour les gâteaux qu'elle lui avait servie.

Enfin qu'en Iaso se retrouva seule avec William devant l'ascenseur, Iaso lui dit :

-Le monde a vraiment beaucoup changé, je ne m'en serais jamais sortie toute seule, vous êtes vraiment bien gentil de m'aider. Sans vous, je serais perdu William.

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