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« le: vendredi 05 novembre 2010, 22:06:30 »
Le temps se faisait de plus en plus sombre, et les marchand n'allait pas tarder à ramener les cages et leur contenus dans leur antre. Après tout, il ne faut pas trop abîmer la marchandise, non? Tout de suite, les esclavagistes se mirent à mettre les cages vides dans des chariots, ne se préoccupant plus trop de ce qui se passait tout autour d'eux. Les clients étaient très rares à cette heure du soir. Aussi, ils ne remarquèrent pas la jeune femme qui se trouvait la. Snow non plus ne l'avait pas remarquer, et il continuait de fixer le vide, complètement perdu dans ses pensées. Soudain il bailla, la fatigue commençant à prendre le dessus. En s'étirant, il remarqua du coin de l'oeil une silhouette qu'il n'avait pas l'habitude de voir dans le coin. Le neko blanc s'installa plus confortablement dans le fond de sa cage et continua d'observer la silhouette féminine du coin de l'oeil. Celle-si semblait l'avoir remarquer et s'approchait directement vers lui.
**Encore une acheteuse qui va passer, comme tous les autres...**
Il tourna finalement la tête pour observer la nouvelle arrivante, qui était maintenant juste à côté de sa cage. Des cheveux d'un roux pâle, presque rosés, des vêtements quand même banales... Soudain, l'inattendu se passa, et elle lui parla! Étrange, rares sont les acheteurs d'esclaves qui discutent avec les futures possessions. Elle avait sortit de l'une de ses poches une miche de pain, et lui demandait si il en voulait. Du pain frais! Et non pas ce pain noir et dure avec lequel ils "nourrissent" les esclaves normalement.. Comme il avait l'air alléchant! Le neko s'approcha un peu, puis tourna la tête vers les vendeurs. Ceux-ci étaient encore en train de charger les cages vides dans le chariot.
"Je... Non... Pour votre sécurité, je vous déconseille de faire ça... Ça pourrait vous attirer des ennuis."
Dit-il à voix basse, pour ne pas attirer l'attention des esclavagistes. Il retourna prestement dans le fond de sa cage et baissa un peu la tête. Encore à voix basse, juste assez fort pour que la jeune femme l'entende, il dit :
"Merci quand même madame.."