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« le: lundi 28 juin 2010, 23:27:12 »
Il sentit sa langue et ses lèvres venir caresser son cou. Sa peau retransmettait parfaitement ces sensations et les décrivaient comme délicates, mais en aucun cas il n’y prit plaisir. Car, alors qu’il ne le savait pas encore, le plaisir physique était chez lui en tout point semblable à la souffrance. En somme il ne la ressentait qu’à peine, sous la forme d’information et sans conséquence sur son mental. En effet jamais il n’aurait hurlé de douleur, cependant il pourrait tout à fait constater grâce à ce signal qu’une partie de son corps était endommagée. C’était de la même façon qu’il sentait ces lèches et baisers agir avec efficacité sur son corps, il sentit l’adrénaline et la testostérone tout comme l’endorphine. Mais l’érection ne vint pas, en effet l’afflux du sang dans son corps caverneux n’était pas encore de la partie. Disposant de la pleine et entière maîtrise de son enveloppe charnelle, le jeune homme pouvait cependant à tout moment s’amener à durcir. Mais quelque chose lui plu, pas physiquement, c’était son esprit qui était ravi et non sa chair. Elle venait de lui dire que c’était bon, et justement c’était le but qu’il poursuivait. Il avait fuit sa contrée, fuit ses origines pour fuir le combat, il ne voulait pas tuer, ni détruire les corps.
Au contraire il voulait leur apporter soin et plaisir. Surtout du plaisir. Alors qu’elle était toute proche de lui et qu’il la sentait parfaitement détendue à présent, prenant même un certain plaisir, il se laissa aller à une petite initiative. En effet on lui avait prit l’art de la passivité comme celui de l’action… Il voulait découvrir le sexe et du peu qu’il arrivait à comprendre, elle n’était pas contre l’idée. Mais le jeune artiste martial quant à lui n’avait aucune idée de pudeur, allait se cacher n’entrait pas dans sa ligne de considération. Il passa délicatement ton pouce entre la chair et le tissu puis débarrassa la jeune femme des vêtements qui couvraient son sexe. Voyant celui-ci trempé de mouille et l’odeur lui revenant brutalement il saisit immédiatement qu’il s’agissait de celle du liquide – et elle avait tout d’attirante.
Cependant il n’avait jamais touché à une telle chose et ne savait trop comment la satisfaire. Aussi pour le moment se contenta-t-il de ce qu’il connaissait, peut-être lui demanderait-elle d’accomplir quelques actions ou le conseillerait-elle tout simplement ? Il ne pipait mot, n’ayant rien à dire en cet instant. Il voulait tout simplement qu’elle ait plus de plaisir encore. Il passa ses mains sur les hanches de la belle, les effleurant délicatement comme pour titiller sa peau et la faire frissonner, puis il appuya ses pouces sur ses abdominaux. Glissant le bout de doigts sur la chair, entre le grand droit et l’oblique externe, il atteignit bientôt une membrane qui jouait sur le nerf génitofémoral. Immédiatement une vive chaleur emplit les chairs de la belle puis après un court instant s’apaisa. Elle put sentir alors chacun des petits frémissements de son doux graal venir se répercuter jusqu’aux confins de ses os. Ainsi excité, le nerf propagé la sensation sexuelle à toute la zone iliaque ainsi qu’à l’échine. Il n’avait eu besoin que de son instinct pour agir sur ces points bien précis. Alors qu’il bougeait légèrement les mains tout en se déplaçant pour être bien face à elle alors qu’elle était allongé sur le sol, il fut surpris… L’œuf qui se trouvait dans le sexe de la jeune femme venait brusquement d’être rejeter et avait ricoché sur son torse musclé.
Une petite touche de mouille venait s’ajouter à la sueur salé du bel éphèbe, un rien plus solide que celle-ci. Il passa le bout de ses doigts sur ses propres abdominaux puis les amena à sa bouche… Ca n’était pas mauvais en soit et là encore ses fluides hormonaux s’en exciter. Plongeant son regard dans celui de la belle jeune femme comme pour savoir ce qu’elle voulait, il défit bientôt le nœud qui maintenait son pantalon à son bassin et baissa celui-ci, révélant un membre qu’aucun sous-vêtement ne tenait prisonnier. Le jeune homme n’avait rien d’un bulldozer en matière de dimension génitale et pour tout dire il avait tout d’un humain dans la moyenne hormis son immense faculté à maîtriser son corps. Il n’empêche qu’un certain charisme ressortait de cette stature de guerrier, il n’avait pas la carrure énorme d’un joueur de football américain, ni la disproportion d’un pratiquant de boxe anglaise. Ses jambes tout comme son torse était musclé avec un soin tout particulier qui ne faisait en rien souffrir l’harmonie et l’esthétisme.