One Shot / Re : La proie idéale [PV : Alais Antonius]
« le: mercredi 11 avril 2018, 17:14:41 »Moi ça ne me dérange pas, je suis destinée à avoir une affaire à gérer dans le futur, et du coup les conseils d'une économiste avisée sont pour moi un apport plutôt précieux. Mais le jour où on nous l'a présentée, je dois avouer que ce n'est pas son curriculum qui m'a scotchée, mais plutôt son physique. Dès ses premiers pas en classe j'ai été surprise par son aura de confiance et par la prestance de sa démarche. Je me suis tout de suite fait la réflexion qu'elle avait le maintient d'une reine. Le second point qui m'a sauté aux yeux est la taille de cette femme. Elle est super-grande, au moins un mètre-quatre-vingt au bas mot. Et avec ses talons et son maintient elle domine pratiquement tout ceux qui lui font face, ce qui m'a amené à remarquer le troisième point.
Comment on peut avoir des seins pareils ?!? Ce n'est pas possible ! Elle doit avoir un dos en béton armé pour soutenir un poids pareil et ne même pas vaciller sur ses talons hauts ! En plus, vu sa taille, elle doit passer son temps à regarder le monde entre ses seins !
Vu ma petite taille, je ne connais pas ce problème, en règle générale c'est plutôt moi qui passe mon temps à lever les yeux pour regarder mes interlocuteurs. Mais elle... Je ne sais pas comment je ferais si j'avais tout le temps l'impression que la tête de gens qui je rencontre semble jaillir de ma poitrine.
Dans les jours qui ont suivis, j'ai réalisé qu'elle a vraiment la classe. Elle s'habille toujours de manière très sérieuse et très chic, tout en trouvant le moyen de mettre bien en avant ses attributs physiques plutôt hors du commun. En plus, ses cours se sont révélés passionnants et j'ai énormément appris en quelques jours avec ses explications et ses exemples tirés de sa propre expérience. C'est toujours plus vivant quand on sent que la personne a été impliquée plutôt que quand un enseignant vient vous faire toute une théorie dessus.
Par contre, elle est belle, riche, charismatique, mais pas d'alliance au doigt, ni même de trace qu'il y en ait eu une... Elle doit être du genre à vouloir garder sa liberté. Et vu sa manière d'être j'imagine que ça doit être une sacrée croqueuse d'hommes. Songe-je lors d'un cours où je me prend à rêvasser en la regardant.
Elle nous a fait les cours d'économie depuis quelques-jours déjà, mais je suis surprise quand à la fin de celui-ci elle me demande de rester. Pourtant nous n'avons pas eu de tests et à part un moment d'absence bien anodin au milieu de tous ceux qu'on eut les garçons de la classe en reluquant le rebondissement de sa poitrine quand elle marche, je n'ai rien fait de spécial ni répondu mal à une question.
Mais une consigne est une consigne, je repose mon sac et je me rassied le temps que tout le monde sorte. Je me contente de regarder les autres faire, de saluer ceux avec qui je m'entends bien et d'attendre.
Chose que je trouve par contre vite assez inhabituelle, la prof verrouille carrément la classe après que la dernière personne soit sortie. Quand elle vient vers moi s'asseoir sur le bord de mon bureau je commence à vraiment me poser des questions. Ce n'est pas une manière de faire d'enseignante, c'est plutôt un truc que j'ai vu dans les téléfilms de mère quand une patronne veut avoir une conversation grave avec un employé.
Je lève la tête et la regarde dans les yeux pendant qu'elle m'indique qu'elle s'est penchée sur mon cas, ce qui me surprend drôlement. Je commence à être complètement perdue dans cette histoire. On dirait qu'elle se prend pour ma prof principale, mais elle est externe à l'organisation de l'école. Mais elle a quand même autorité sur nous comme une prof, du coup je commence à ne plus trop savoir comment me placer dans cette situation.
- Suivre mon cas madame ? Mais pourquoi ? De quel détail parles-t-on ? Réponds-je en me demandant bien ce qu'il se passe.
Je l'ai trouvée belle, grande et charismatique depuis son arrivée ici, mais là je commence à la trouver à la limite du flippant et je commence à stresser.
En tout cas elle est douée pour mettre la tension à ses interlocuteurs. J'ai l’impression d'être une souris en face d'une chatte en colère. Songe-je en ayant le réflexe de légèrement rentrer mon cou dans mes épaules.