Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Refectoire / Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]
« le: dimanche 12 janvier 2014, 02:45:12 »
En bordure de la commune de Seikusu, alors que la jeune Oksa venait de recevoir une aide improbable pour se débarrasser de jeunes voyeurs, un homme avait sauté sa pause-déjeuner pour éplucher une épaisse série de noms, en fouillant dans des cartons que son service venait, sur sa demande, se procurer. Cet ancien agent de la CIA avait réussi à obtenir sa mutation au sein du SHIELD, en raison de ses pouvoirs paranormaux, et n’avait aucune difficulté à se faire passer pour un mutant, ce qui, naturellement, justifiait sa place au sein du SHIELD. Qu’il soit un ancien de la CIA ne pouvait que l’aider. L’ancien et fictif professeur de mathématiques de St Proximus College avait remonté la piste d’Oksa Pollock et de tout son clan, et était convaincu qu’ils s’étaient enfuis à Seikusu, au japon. Une intuition tenace qui ne le lâchait pas, de même quand il avait du obtenir la confiance des imbéciles avec qui il avait été force de coopérer, au sein du CIA, à traquer des terroristes au Moyen-Orient, à se gratter le cul pour expulser les grains de sable se fourrant dans sa croupe.

*Tu es là, Pollock, je sais que tu es là... Et, cette fois, tu ne m’échapperas pas.*

Il épluchait les dossiers que le SHIELD venait de récupérer, par le biais des services administratifs japonais. Le SHIELD était un organisme de défense paramilitaire rattaché à l’autorité de l’ONU, et sous supervision des Etats-Unis et de l’OTAN. Un fonctionnement assez compliqué, mais, de manière simple, le SHIELD était une sorte de « police du paranormal ». Issu à la fin de la Seconde Guerre Mondiale pour traquer les anciens nazis, le SHIELD s’était spécialisé dans le contre-espionnage, avant d’étendre ses activités vers tout ce qui, de près ou de loin, avait trait au paranormal : le phénomène mutant, les supers-héros, Roswell, ET, le cul de Megan Fox, et savoir pourquoi les Américains avaient réélu Georges W. Bush. Seikusu, c’était la foire aux monstres, une ville qui revenait de plus en plus dans les rapports du SHIELD. La CIA en avait entendu parler, et avait décidé d’y mêler son nez, en se débrouillant pour qu’Orthon soit muté. De cette manière, il y aurait un ancien de la CIA à bord, capable de leur dire ce qui se passait, et Orthon bénéficierait de l’appui de cette puissante structure pour retrouver cette petite salope, et la coincer.

Grâce à elle, grâce à cette Gracieuse, il pourrait mettre la main sur le Cœur des Mondes. Il s’en servirait pour faire régner l’ordre dans le monde entier, sous sa férule, et sous son autorité. C’était un tenace, un pitbull, du genre à ne pas lâcher sa proie quand il l’avait mordu. Le lycée Mishima était une sorte d’épicentre d’activités paranormales, sur lequel le SHIELD enquêtait également. Il avait donc pu obtenir la liste de tous les étudiants, et cherchait, jusqu’à tomber sur Pollock. Le SHIELD n’avait aucun dossier sur elle, et c’était tant mieux.

*Cette fille est à moi, je n’impliquerais ces zouaves que si je n’ai pas le choix... À Londres, elle m’a échappé de peu... Cette fois, j’aurais son compte...*

Jadis, Othon avait été un homme timide et délicat. Rien à voir avec l’individu qu’il était devenu. Son père l’avait constaté rabaissé, et l’homme avait changé. Pas forcément en bien.

Et il retrouverait cette fille, il s’en faisait la promesse.



« Depuis que leurs anciens alliés ont décidés de les harceler sexuellement. En tout cas, merci pour ton intervention... J'ai bien cru qu'ils ne me lâcheraient jamais... »

Jane haussa les épaules. Le japonais de cette fille était parfait, bien plus que son Histoire. Le Japon n’avait jamais été l’allié de la Russie. Ça, Jane le savait. Dès 1902, le Japon et la Russie avaient commencé à se taper dessus, et les Russes avaient d’ailleurs perdu.

« Dans ce lycée, il faut pas se laisser faire, surtout quand on a une belle paire de nichons, et qu’on est une étrangère. C’est les mangas, ça... À force de voir des Occidentales, certains arrivent plus à retenir leurs hormones, comme ces deux abrutis. »

C’était un avis très simple sur la question, très tranché, très... Très watsonien, tout simplement. Elle contempla le plat japonais, en regrettant que Nell ne soit pas là. Adieu la belle viande rouge, la belle côte de bœuf avec les frites, elle avait du riz et des espèces de légumes, avec les fameuses baguettes. Jane avait passé des heures avec Nell à s’exercer. Sa grande sœur avait été plus douée qu’elle là-dedans, narguant volontiers sa sœurette, en voyant combien la jeune femme peinait à manipuler les baguettes.

Elle entendit alors Oksa marmonner dans sa barbe, et esquissa un sourire.

*Ma petite poule, si tu connaissais Ashnard...*

Le sexe était encore plus intense à Ashnard, où les élèves avaient même des esclaves sexuels. Jane avait encore en mémoire sa séance de sexe avec le démon, Belgorth. Elle en avait mal au cul pendant des jours, après ça.

« C’est pas un lycée comme les autres... Et puis, tu as des originaires russes, ils veulent juste voir si tu es froide comme la Sibérie. Oh, by the way, je m’appelle Jane. Jane Watson. Comme tu l’as peut-être entendu, je viens du plus beau pays du monde : les States. La Californie, plus exactement. »

D’Oksa, Jane ne savait pas grand-chose, si ce n’est qu’elle était franco-russe, et que sa famille avait emménagé à Seikusu. 15 ans... C’était donc sa première année au lycée. Effectivement, quand on passait d’un petit collège tranquille d’Angleterre à Mishima, ça faisait un choc.

« Alors, ma cocotte, c’est quoi ton histoire ? Qu’est-ce qui t’a amené tes parents à abandonner le pudding et le thé pour le riz et les sushis ? »

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Refectoire / Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]
« le: samedi 11 janvier 2014, 02:06:10 »
L’emploi du temps de Jane s’était plutôt bien rempli dernièrement. Après avoir découvert l’existence d’un autre monde, par le biais d’une lycéenne renfermée, qui était devenue l’une de ses amantes*, Jane oscillait entre la Terre et cet endroit mystérieux, qui s’appelait Ashnard. Se faire à l’idée qu’il existait un autre monde, et qu’elle était vraiment une sorcière, c’était une perspective des plus troublantes pour la pauvre Jane, qui ne s’était pas spécialement habituée à un tel choc en venant au Japon. Elle restait cependant essentiellement sur Terre. Se faire à l’atmosphère démoniaque délurée de Terra était un peu trop fort pour elle, et elle avait peur de finir par devenir schizophrène, à force de transiter entre les deux mondes. Cependant, elle devait reconnaître que coucher avec Sayaka, ou Ruby, ainsi que la jeune femme aimait à s’appeler, était particulièrement délicieux. Quand on savait que Seikusu était reliée à cette ville, on comprenait un peu mieux certaines choses.

Aujourd’hui, Jane avait choisi de manger au réfectoire du lycée. Elle préférait généralement manger chez elle, mais Nell lui avait dit qu’elle était occupée à l’université toute la journée, et ne serait donc pas là avant pour préparer le repas. Jane allait donc manquer de temps, et elle s’était donc résolue, après un cours de sciences particulièrement barbant, à rejoindre le réfectoire. Pendant tout le cours, elle s’était exercée à dessiner des runes magiques, et à réaliser des sortilèges. Elle avait la rage en le disant, mais elle devait compter sur l’expertise de Ruby sur ce point, car Jane était tout de même assez en retard par rapport à elle. De plus, les différents cours qu’elle faisait semblaient écarter, pour elle, l’idée d’être une lanceuse de sorts. Jane avait un certain talent pour faire des potions, mais elle n’était encore guère capable que de faire des aphrodisiaques, que Ruby buvait joyeusement, avant de lui faire l’amour de manière torride.

Tout en avançant avec son plateau-repas, Jane, dans son uniforme scolaire, avait en tête une célèbre musique de rock américaine, Born In the USA. Elle avançait lentement en écoutant Bruce Springsteen. Dans sa besace, elle avait un livre magique qu’elle avait obtenu grâce à Ruby, une sorte de cadeau après une longue nuit éreintante où Jane avait fini couverte de sperme, de mouille, et de sueur. Ruby voulait que Jane apprenne à créer une potion qui lui permettrait de créer un clone. La création de clones magiques était un sort magique très difficile à réaliser, et il existait des potions sur ce point. Le livre magique traitait des potions, mais il était très difficile de le comprendre.

Tandis qu’elle avançait, elle vit alors une scène qui la fit s’arrêter.

Oksa Pollock était une jeune élève qui venait d’arriver, et face à qui Jane ressentait quelque chose de bizarre...Une sorte d’inexplicable affinité, comme avec Ruby. À l’académie, elle avait cru comprendre que les sorcières et les magiciennes avaient une sorte de capacité innée à ressentir les êtres sensibles à la magie. En soi, tous les êtres vivants avaient des affinités avec la magie, mais, selon les individus, et selon toute une série de critères, ces affinités étaient plus ou moins fortes.

Deux garçons étaient en train d’embêter Oksa, parce qu’elle était nouvelle, et parce que son nom en sonnait pas franchement russe. Deux idiots qui cherchaient surtout à la draguer. Jane ne pouvait pas le savoir, mais ces deux types étaient justement ceux qu’Oksa avait vu en train de faire l’amour. Ils pensaient tout naturellement que l’étrangère faisait sa timide effarouchée, et essayait de lui proposer, avec un romantisme fascinant, une partie de sexe crapuleuse.

« Allez, la gaijin, c’est la mode ici !
 -  T’as vraiment pas à t’en faire, on sera vachement tendres avec toi… C’est pas comme si on avait pas d’expérience. »

L’un des hommes s’était assis en face d’Oksa, et l’autre à sa droite. Il tendait sa main vers l’une de ses joues quand Jane arriva dans leur dos. L’homme s’était légèrement penché sur sa chaise, et elle eut juste à attraper le dossier, et à tirer un bon coup. L’homme poussa un cri de stupeur, et tomba sur el sol.

« Dégagez, les minables, ou je vous éclate les couilles comme des pressoirs ! »

L’autre lycéen bondit sur place, tandis que les lycéens autour d’eux se retournaient pour voir ce qui se passait. Jane contempla le plateau-repas de l’homme qu’elle avait renversé, et attrapa son jus d’orange, puis le fit tomber sur la fermeture Éclair de son jean.

« Hey ! Watson, espèce de... ! »

Jane posa alors son pied sur son sexe, serrant fort, sentant l’érection naissante de l’homme.

« Je ne me répéterais pas : tirez-vous d’ici, vous et vos queues rabougries. »

Les lycéens eurent beau la fusiller du regard, ils n’allaient pas risquer un pugilat devant tout le lycée, et se retirèrent bien vite. Jane les regarda partir en soupirant, devant la bêtise de ces types, puis entreprit alors, sans attendre la réponse de la jeune Oksa, de s’asseoir en face d’elle.

« Alors, depuis quand les Rouges ont-ils besoin de l’aide des Yankees ? »

L’accent américain de Jane se remarquait toujours, même si elle parlait plutôt bien le japonais.



* : Cf. RP « Le grimoire magique ».

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Les alentours de la ville / Re : Larmes de crocodile [Nô]
« le: samedi 02 novembre 2013, 02:14:41 »
Les mots étaient une arme à manipuler avec prudence et sagacité. Jane le savait, et essayait de convaincre Nô, de la séduire. Elle était honnête dans sa démarche, car elle avait bien senti qu’il ne fallait pas essayer de doubler cette femme. Il ne fallait pas être grand clerc pour comprendre que Nô était une femme aussi belle que redoutable, et qui n’hésiterait pas à tuer Jane, quand bien même cette dernière, au regard de la législation japonaise, était toujours une mineure. Jane n’avait pas cherché à susciter sa pitié, car, d’une part, elle savait que Nô n’était pas du genre à épargner quelqu’un par pitié, et, d’autre part, sa fierté lui interdisait de supplier qui que ce soit. Nô l’attirait, sa puissance et son charme l’excitaient. La puissance... Pour Jane, le pouvoir n’était pas d’être le plus fort, mais de pouvoir être libre, faire ce qu’on avait envie de faire sans craindre quelque chose... Comme capturer de jeunes femmes américaines en pleine ville sans rien craindre des autorités, ou de quelconques témoins. Un tel pouvoir ne s’obtenait pas en restant honnête, et en se pliant aux lois. Au Japon, seuls les Yakuzas avaient ce pouvoir. C’était celui de la peur, le meilleur moteur de l’humanité. Un pouvoir que Jane avait envie d’exercer. Elle voulait devenir une sorcière pour ça, pour sentir les gens plier l’échine devant elle, pour craindre son influence, pour lire dans leurs yeux ce mélange de fascination, de jalousie, et de peur phobique. La magie était pour elle un fantasme, l’amenant à s’imaginer Reine, une sorte d’Impératrice qui dominerait le monde entier depuis son trône, dans un immense palais luxuriant, où elle aurait des milliers d’esclave à ses pieds, un harem rempli d’hommes bâtis et de femmes plantureuses qui lui lécheraient les pieds en craignant sa puissance. Un monde où personne ne la négligerait.

Jane revint à elle quand Nô se mit à rire. Est-ce qu’elle avait dit quelque chose de drôle ? Au moins, l’austère Japonaise aux gros seins ne cherchait pas à la tuer. Sa main vint s’aventurer sur ses cheveux, la caressant, tandis qu’elle se mit à parler. L’apprentie-sorcière baissa craintivement les yeux, frémissant sous les doigts fermes et doux de la femme. Jane restait devant cette femme, assise sur le sol, se demandant comment elle réagirait si Nô lui demanderait de lui baiser les pieds.

*Je le ferais, se dit Jane. Prudence est mère de sûreté...*

Elle ne pouvait pas se permettre de défier la volonté de cette femme, qui lui expliqua clairement, de sa voix calme et pleine d’autorité, qu’elle pouvait autant faire d’elle une princesse que la pire des putes. Jane notait consciencieusement ce que Nô disait, son cerveau fonctionnant rapidement, afin de lui trouver, non pas un moyen de sortir d’ici indemne, mais un moyen pour profiter au mieux des opportunités qui s’offraient à elle.

« Juste pour m'amuser, je pourrais également te donner un peu de cette "puissance" qui te fait mouiller comme si ta vie en dépendait. »

Jane releva la tête en entendant cette phrase, essayant de la comprendre. Nô s’abaissait, mettant son visage à hauteur du sien, et, dans la tête de Jane, plusieurs mots prononcés par Nô se mélangeaient, comme les parties d’une formule scientifique qu’il fallait agencer pour que l’ensemble soit cohérent : « puissance », « fille », « pénétrer »... Jane réfléchissait rapidement.

*Pourquoi me parler de son désir d’avoir une gosse ?*

Elle était inféconde, stérile, et Jane se doutait bien que ce devait être un élément sensible, un point susceptible de la contrarier. La Californienne associa cette idée à celle de « puissance ». Être la fille de quelqu’un ne signifiait pas grand-chose pour elle : ses parents n’avaient jamais fait preuve de cette affection mielleuse et dégoulinante de bons sentiments puritains qu’on voyait dans les films hollywoodiens. Ce genre de scènes lui étaient inconnus, et elle avait donc une conception très formelle du concept de famille. Une famille constituait le lien entre l’individu et la société, tout simplement. Plus la famille était influente, plus l’insertion sociale était facile, distinguant ainsi l’élite des ratés, les dominants de la masse, appelée à servir, à courber l’échine. Jane faisait naturellement partie de la caste des dominants, et, si Nô lui permettait d’arriver à ses fins, à lui permettre de lire le respect et la crainte dans le regard des autres, Jane devait la saisir.

Le nez de Nô se rapprochait du sien, l’effleurant presque, avant que la Japonaise ne se remette à parler :

« Je suis certaine que ça en serais divertissant, n'est-il pas ? »

Jane se mordilla les lèvres, et décida d’agir. Elle se rapprocha un peu, et embrassa Nô sur les lèvres. Un tendre baiser, relativement bref. La femme n’avait pas hésité à fourrer ses doigts dans son corps ; Jane estimait qu’un baiser ne la choquerait pas. Jane le rompit rapidement. Elle ignorait ce que Nô voulait dire en parlant de « puissance », et y voyait là une simple métaphore. Elle ne pouvait pas se douter que Nô était une vampire.

« Je n’ai jamais eu de parents non plus... glissa-t-elle dans l’oreille de Nô. Quand ma mère a accouché de moi, elle est partie de la maternité dès le lendemain, en me laissant aux bons soins d’une nourrice. Le mondes affaires n’attend pas... Si ma mère n’était pas chrétienne, elle aurait avorté. Les Watson avaient déjà une héritière, quelqu’un qui pourrait reprendre le flambeau. Moi, j’étais juste une erreur de parcours dans une vie puritaine. »

Elle s’était d’ailleurs toujours demandée si elle n’était pas le fruit d’un adultère. C’était sa mère qui lui avait dit que Jane n’était pas désirée, lui disant sans vergogne qu’elle ne l’aimait pas, et qu’elle était « le prix pour son péché ». Jane n’avait donc rien ressenti à leur mort, rien d’autre qu’une certaine satisfaction à l’idée de savoir que deux cons étaient morts... Ainsi qu’une certaine frustration. Elle aurait voulu les faire souffrir elle-même, leur montrer ce que le « prix du péché » était devenu quand elle serait Impératrice. Elle avait fantasmé là-dessus en étant collégienne, alors qu’elle dormait avec sa sœur, et que cette dernière la doigtait tendrement en lui demandant quel garçon l’exciter dans sa salle.

« Je suis venue dans ce pays à la recherche du pouvoir... J’admire ce que tu es, Nô... Sentir le silence s’instaurer dans une foule quand tu t’approches, parce que les gens savent instantanément que tu es la dirigeante. C’est une chose que j’admire. Alors... Je pense que ce serait très divertissant, en effet. »

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Le quartier de la Toussaint / Re : Niam, une glace. [Pv : Jane Watson]
« le: mardi 29 octobre 2013, 16:46:51 »
« The crimson tide is flowing through your fingers as you sleep
The promise of a clean regime are promises we keep.
»

Entre ses oreilles, la musique, délicieuse, défilait. De la crème auditive, tout simplement. Il n’y avait rien de mieux que les Red Hot pour se rappeler le pays. On avait beau dire tout ce qu’on voulait sur les États-Unis, il y avait une chose qui permettait toujours de ramener le débat au niveau : aucun autre pays au monde n’avait une meilleure richesse musicale. Jane n’admettait guère que la présence de l’Angleterre, mais elle estimait que la musique anglaise se confondait dans un genre anglo-saxon très américain. Quand on lui parlait de la France, elle poussait un petit rire dédaigneux : mis à part Indochine, la production française se résumait à des chansons d’amour stupides et creuses. Mais même les Français n’arrivaient pas à faire pire, dans ce domaine, que les Japonais. Leurs voix hurlantes dans les morceaux de rocks donnaient envie à Jane de pleurer, et la J-Pop était une horreur auditive rappelant les pires moments de dépression musicale des années 70’s.

Jane se détendait donc en écoutant, dans son baladeur, une musique du pays. Elle se trouvait dans le centre commercial de Seikusu, une vaste aire commerciale incluant plusieurs étages, de nombreuses galeries, et quantité de boutiques. Comme ses cours étaient finis, elle se promenait donc, car elle n’avait pas spécialement envie de retourner à son appartement, pour le moment.

« Several of my best friends know, the secrets of this town
And Mary wants to raise it up, and Sherry wants to spin it all aaaaaround, girl
»

Il fallait dire que Jane était plutôt frustrée, en ce moment. Pas d’un point de vue sexuel, bien sûr, mais d’un point de vue magique. Depuis plusieurs jours, elle essayait de réaliser un sortilège d’enchantement. Comme toujours, elle s’entraînait dans une pièce spéciale du grand appartement qu’elle partageait avec Nell, sa sœur. Elle se concentrait alors, et enchaînait les incantations, les formules et les sorts, afin d’enchanter son aspirateur pour qu’il fonctionne tout seul, et ce sur une demande de sa sœur. Cette dernière en avait assez de voir tout le bordel qu’il y avait dans l’appartement (bordel généralement causé par elle), et avait dit à Jane de se remuer les miches, et d’utiliser sa magie à des choses « UTILES ». Du coup, Jane, qui estimait que seuls les domestiques devaient passer l’aspirateur, se forçait à enchanter le leur pour qu’il travaille. En quelques jours, tout ce que ce dernier avait réussi à faire avait été de s’enclencher, et de foncer tout droit pour heurter un mur.

Le résultat n’était pas très brillant, mais elle se refusait à désespérer.

« The cross between my former queen, her legendary stare
The holy tears of Ireland, the lovely cross to bear
»

Pour l’heure, rien ne lui faisait envie. Elle passait devant les boutiques de fringues, sans avoir besoin de rien. Elle avait déjà toute une garde-robe fournie, et elle savait que la librairie du coin ne proposait rien de fondamentalement intéressant. Son esprit restait focalisé sur la magie, sur son aspirateur... Et sur la musique qui défilait dans sa tête, alors que, lentement, ses pas venaient à la conduire devant une boutique qui vendait des glaces.

« The saviour of your light
The monarchy of roses
The monarchy of roses
»

Presque à contrecœur, Jane coupa son baladeur, et écarta les écouteurs de ses oreilles, afin de se rapprocher. Une glace, ça ne pouvait pas lui faire du mal, et, comme ça, elle ne serait pas venue ici pour rien.

*Il va falloir que je retourne à l’appartement, je suis sûre que je vais y arriver, cette fois... Ce n’est qu’un aspirateur, après tout ! N’importe quel imbécile patenté est capable de le faire fonctionner, pourquoi est-ce que ça ne marche pas avec moi ?!*

Pour l’heure, la seule chose dans laquelle Jane ne s’était pas plantée était des potions roses, de puissants stimulants sexuels, des aphrodisiaques. Outre l’aspirateur, elle réfléchissait à un moyen de droguer tout le lycée avec ces fioles au réfectoire, lors du déjeuner. Un plan ambitieux et difficile à faire, mais il fallait se donner, dans la vie, de grands objectifs, nobles et altruistes. Créer une méga-partouze, c’était beau.

Jane se retrouva devant le vendeur. Elle portait encore son uniforme scolaire, et demanda une glace à l’italienne, saveur vanille.

« Simple ou double ?
 -  Double, j’aime quand c’est gros. »

Perçut-il le jeu de mots ou non, le vendeur, visiblement lassé par sa passionnante journée à vendre des glaces, enclencha la machine d’une main graisseuse, et tendit la glace à Jane, se fendant d’un sourire télescopé. Jane récupéra son cône, et s’écarta de la foule. Elle s’avança un petit peu, et s’arrêta. Elle voulait manger sa glace en écoutant les Red Hot Chili Peppers, et, alors qu’elle récupérait ses écouteurs, un vil mécréant s’empressa de lui subtiliser sa glace.

*Hein ?!*

Deux mains se saisirent rapidement de sa glace, et, en clignant des yeux, Jane leva la tête... Elle toisa de haut de bas une femme dans une longue robe noire, qui avait l’air d’avoir son âge. Jane se sentit soudain irritée : quelle était l’infâme truie qui osait lui piquer SA glace ?!

« Hey, la faucheuse ! Je sais pas exactement de quel trou-du-cul paumé du monde tu viens, mais cette glace est à MOI ! »

Elle la récupéra alors, en fusillant la pauvresse du regard, et enchaîna :

« Si tu veux une glace, va chercher un boulot, feignasse ! »

Et, comme il fallait conclure, Jane termina par la plus grande insulte qu’on pouvait entendre en Californie :

« Espèce de sale communiste. »

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Salles de cours et bibliothèque / Re : Le grimoire magique [Sayaka Kamatachi]
« le: mercredi 23 octobre 2013, 01:21:43 »
Belgorth était terrible, inépuisable. C’était à croire que le sexe ne l’épuisait pas, et qu’il s’en nourrissait. Son sexe planté dans le corps de Jane évacuait toute idée de rêve ou de délire. La sensation était bien trop crispante pour appartenir au domaine des rêves. La brave apprentie-sorcière se contorsionnait faiblement, remuant son bassin pour essayer d’accompagner les mouvements du démon, mais elle avait été tellement prise qu’elle commençait à fatiguer. Belgorth s’avançait lentement, la portant sans difficulté, haletant et soupirant lourdement, pétrissant d’une main les agréables fesses de Jane, glissant sur son cul.

« Les sorcières ne sont plus ce qu’elle était, la nargua-t-elle.
 -  Haaa... Haaaa... »

Jane était dans un tel état qu’elle n’arrivait même plus à retenir sa salive, cette dernière coulant sur le torse du beau et fort démon. Son autre main caressait les cheveux de Jane, et elle ressemblait presque à un enfant fatigué porté par son père... À ces différences près qu’elle était nue, que l’une des mains de Belgorth frottait lascivement ses fesses, et qu’elle avait son membre planté dans le corps. Elle couinait silencieusement, posant ses mains moites sur son torse. Elle sentait la sueur s’échapper du corps du démon, suintant sur sa peau, faisant glisser ses doigts. Belgorth n’était pas infatigable, non, mais il disposait d’une résistance surhumaine... Ce qui était relativement normal, puisque Jane avait affaire à un démon.

*Je suis dans la Quatrième Dimension...*

Belgorth s’aventura dans une pièce, et Jane entendit des couinements et des soupirs, ainsi que cette odeur caractéristique de sexe.

« Ta copine n’en peut plus non plus...  C’est typique des humains, vous vous croyez toujours plus forts que vous ne l’êtes vraiment... Hummm... »

Jane secoua lentement la tête, essayant de se réveiller, mais le sexe l’anesthésiait. Ses muscles étaient engourdis, et elle agissait plus par automatisme qu’autre chose, se disant qu’elle devait ressembler, à peu de choses près, à ces putes des bas-fonds thaïlandais, qui enchaînaient les pipes et les queues, si tant est qu’elles agissaient en mode automatique. Jane avait enroulé ses jambes autour de la taille du démon, prenant appui sur ses mains pour remuer son bassin, sortant sa langue pour lécher son torse, faisant frémir le beau démon. Du fait de sa position, elle ne voyait pas ce qui se passait derrière elle, mais elle imaginait sans peine ce que Sayaka subissait, si cette Noé était aussi assoiffée et infatigable que le démon. Pour l’heure, Jane soupirait et gémissait.

« Tu veux que je jouisse en toi, hein, petite salope ? Je crois que je vais devoir rectifier : vous ne pensez pas plus forts, vous vous pensez plus gourmands que ce que votre estomac peut supporter... »

Jane soupira encore, des mèches de cheveux collées à son front, et ferma les yeux, voyant alors une silhouette féminine d’une beauté surnaturelle, qu’elle identifia comme Faith. Ceci, curieusement, sembla la revigorer, car elle rouvrit les yeux, et gémit encore, remuant un peu ses hanches.

« Et toi... Haaa... T’as une grande gueule pour un démon... »

Belgorth esquissa un sourire, et claqua alors les fesses de Jane. Une gifle sévère, qui résonna dans la pièce. Jane poussa un cri, mais ne se laissa pas démonter. Elle était en sueur, rouge, mais elle sentait aussi, sous ses ongles, la sueur de cet amant exceptionnel.

« Toi aussi... T’es crevé...
 -  Oh, il me reste encore de quoi faire couiner une petite pute nymphomane dans ton genre...
 -  Ah... Ouais ? »

Elle continuait à le narguer, sachant que ça marchait très bien avec les hommes…  Et Belgorth ne faisait pas exception. Elle sentit l’homme se roidir, et, en quelques secondes, Jane se retrouva plaquée contre le mur, et poussa un long soupir, alors que l’homme se mettait à la baiser sauvagement, faisant rebondir son dos contre le mur. Couinant et haletant sous le corps de l’homme, elle soupirait, voyant le corps de Sayaka. Ruby comatait à moitié, tandis que Noé avait deux espèces de bâtons de chair dépassant de ses cuisses. Une vision délirante, alors que les membres de Sayaka étaient retenus par des cordes solides, l’empêchant de bouger. Jane haletait et couinait.

« Hurrrmpfff... Salope, haaa... Ça te plait… Infâme pute ? Tu la sens bien, hein, là ?! »

Ça, pour sentir, elle la sentait. La verge du démon la défonçait, et lui meurtrissait le dos, et il finit par éjaculer en elle, longuement, son sperme faisant l’effet d’une espèce d’acide qui rongea le corps de Jane. En feu, elle se mit à jouir à son tour, et, quand Belgorth s’écarta d’elle, Jane tomba mollement sur le sol, s’écrasant sur ses fesses endolories pour s’étaler sur le sol, du sperme et de la mouille s’échappant de son intimité. Jane essaya de se redresser, mais elle se sentait à bout de force... Et, en voyant la verge tendue de l’homme devant elle, elle commença à sombrer.

Belgorth se masturbait, et éjacula sur elle, l’éclaboussant de sperme, formant de grosses tâches de sperme sur sa peau nue et rouge.

« Un cadeau pour qu’une petite pute comme toi ne m’oublie pas... »

Jane n’avait jamais cru les amants qui lui disaient qu’ils faisaient l’amour de manière tellement intense qu’ils envoyaient leurs amantes dans le coma, ayant toujours pris ça pour une légende urbaine.

Sur ce monde, visiblement, ça n’avait rien de légendaire.

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Les alentours de la ville / Re : Larmes de crocodile [Nô]
« le: mardi 22 octobre 2013, 01:27:07 »
D’un bout à l’autre du monde, peu importe les océans qui séparaient les civilisations, les abîmes, les idéologies et les principes, le cul restait toujours la même chose. C’était, sommairement, le point de vue que Jane se faisait. C’était d’autant plus vrai au Japon, qui était, sur ce point, un pays à la fois bien plus ouvert et bien plus fermé que les Occidentaux aux relations sexuelles. L’iconographie pornographique japonaise n’avait jamais été brimée par le christianisme dans le passé, d’où une littérature assez riche dans ce domaine... Et une situation actuelle complexe, où le Japon, tout en étant l’un des pays les plus productifs en matière d’œuvres pornographiques, réprimait aussi assez sévèrement les pulsions sexuelles, les enfermant dans une société excessivement conformiste. Du peu que Jane en savait, le sexe n’était nullement appréhendé de la même façon, selon qu’on soit en Occident ou en Orient. D’un bout à l’autre du Pacifique, les conceptions changeaient radicalement. Les Américains voyaient le sexe comme un mal nécessaire, une sorte de plaisir secret et tabou, qui n’était réservée qu’à la partie la plus intime des sphères privées, ainsi qu’aux magazines people, tandis que le Japon voyait le sexe comme une pulsion libre, permettant d’épanouir les individus... Ce qui expliquait la forte créativité érotique nippone, dans la mesure où elle constituait un moyen d’échapper à la pression sociétale. S’il avait fallu demander à Jane son avis, elle aurait réuni tous les dirigeants américains et japonais, leur aurait conseillé de sodomiser avec des bambous les mormons et les puritains, de transformer les églises en baisodrome, et de transformer la messe en une séance de pelotage national pour relancer le bien-être de toute la nation. Jane se voyait bien faire ça, à vrai dire : devenir Présidente des Etats-Unis en ayant un programme bâti sur le sexe. Ce serait sans doute plus honnête que tous les discours habituels.

Pour l’heure, habillée en latex, elle était étalée contre une Yakuza aussi belle qu’intimidante, et ignorait toujours quel serait son sort. Est-ce que Nô, le Papillon, était en train d’enfoncer ses doigts dans son corps pour en faire, par la suite, une pute ? Jane savait que la prostitution était l’un des modes de production de richesses des Yakuzas. Ils capturaient de jeunes filles paumées dans les villes, qui venaient des campagnes, des adolescentes broyées par un système scolaire punitif et élitiste, les droguaient, et les envoyaient dans des circuits de prostitution internationales en Asie du Sud-Est, soit directement au Japon, soit dans d’autres pays, comme la Thaïlande, ou le Vietnam. Nô avait tout à fait la tête d’une matrone... Et puis, elle avait des gros seins, c’était un signe !

*Peut-être qu’elle se dit qu’une bonne Américaine, ça lui rapportera des fortunes, de quoi poser son royal cul sur des édredons en or... Ça doit rapporter chère, ça, une Américaine pure souche à fourrer, avec un accent californien.*

Jane ne se faisait pas grand-espoir si elle se retrouvait dans un bordel de Bangkok. Les putes étaient droguées, battues, humiliées, écrasées, baisant dans des endroits sinistres remplis de moisissure, et ces activités s’opéraient sous l’œil complice d’une police corrompue et inefficace, la société moralisatrice estimant que les prostituées méritaient leur sort. Jane se surprenait à faire de l’humour, alors qu’elle était sur le bord de la crise de nerfs. Nô se remit à la caresser, posant une main à hauteur de son cou. Elle était relativement froide, et fit frissonner Jane, tandis que son autre main retourna la pénétrer. Jane gémit en soupirant, se tortillant lentement, se mettant à mouiller. Le Papillon entreprit ensuite de la détacher pour de bon, et Jane s’affala sur le sol, s’écrasant par terre dans un petit couinement.

Le sol était froid, guère confortable, lui meurtrissant les seins. Elle s’appuya sur ses bras pour se redresser, et vit que la femme s’était écartée, s’asseyant sur une sorte de confortable chaise, en levant les deux doigts qui avaient servi à pénétrer l’apprentie-sorcière.

« Je suis curieuse de voir comment tu vas t'y prendre avec ces doigts. Si tu montre que tu es une gentille petite fille, j'aviserais peut-être quelque chose. »

Jane se redressa lentement, en essayant de comprendre ce que la femme voulait. Elle désignait probablement ses doigts, mais qu’était-elle censée faire avec eux ? Jane savait qu’elle ne pouvait pas se permettre de trop réfléchir. Nô était comme un prof cruel et sadique, qui n’hésiterait pas à la punir si elle ne réussissait pas son épreuve... Et, si la punition impliquait de se retrouver dans un bordel de Bangkok, Jane préférait l’éviter. Elle se rapprocha donc, et se mit à genoux devant la femme, attrapant la main tendue vers elle, pour venir lentement s’y frotter, la caressant avec son nez et avec sa joue, avant de lécher ses doigts. Elle n’était pas idiote, elle avait vu que le fait de lécher les doigts avait plu à Nô, la confortant dans cette impression de puissance qu’elle avait. Jane était comme un deux face à un flush royal : elle savait qu’elle devait caresser Nô dans le sens du poil si elle voulait espérer s’en sortir.

« Si j’étais une gentille petite fille, tu ne m’aurais pas capturée, intervint-elle alors, ses yeux se plantant dans ceux de Nô. Et tu ne chercherais pas à faire de toi ma soumise, car je hurlerais comme la petite Princesse blonde de ces contes occidentaux débile... »

Jane léchait lascivement l’un des doigts de la femme, le suçotant ensuite, avant de retourner la main de Nô, pour déposer un baiser sur sa paume. Sa peau restait toujours relativement froide, alors que, sous l’effet des lèvres et de la salive de Jane, elle aurait du se réchauffer... Et, si elle s’était bien légèrement réchauffée, elle restait toujours assez froide, confirmant ce que Jane se doutait déjà : cette femme n’était pas normale.

« Je n’aurais pas du m’énerver sur toi, je le reconnais... Mais, si je ne l’avais pas fait, tu ne te serais pas intéressée à moi... Je ne m’incline que devant ceux qui sont plus puissants que moi, et je suis attirée par la puissance... Comme une fille qui chercherait à épouser un milliardaire dans la seule optique de trouver un avocat ensuite pour le dépouiller... Oh, bien sûr, je ne veux pas te dépouiller, mais... Tu m’attires... Et pas uniquement parce que tu as des gros seins et que ta seule présence suffit à terrifier des hommes qui n’hésiteraient pas à me violer ou à me briser le cou. »

Jane flattait probablement l’orgueil de Nô, mais ce qu’elle disait était sincère. Elle attrapa la main de Nô, afin d’amener les doigts de la femme à se frotter contre sa joue.

« Je veux être tienne, car je sens que tu es plus forte que moi. »

Jane avait toujours le choix. Elle aurait pu essayer de s’évader, résister, se battre, mais elle n’essayait même pas de le faire. Elle faisait ce que les Américains savaient faire de mieux, et qui expliquait sans aucun doute pourquoi ils constituaient encore la principale puissance du monde : négocier, et s’adapter.

« Et puis... J’aime le latex » précisa-t-elle finalement, avec un léger sourire sur le bord des lèvres.

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Les alentours de la ville / Re : Larmes de crocodile [Nô]
« le: mardi 15 octobre 2013, 17:41:18 »
Pourquoi lui parler en anglais ? Parce que son nom était à consonance anglaise ? Ou parce que Nô s’était renseignée sur elle, et voulait lui dire qu’elle savait qu’elle était Américaine... En se renseignant rapidement sur Google, on trouvait rapidement d’où venait Jane Watson. Les Watson étaient, en Californie, une riche famille, et leur récent décès avait fait l’objet de nombreux articles de journaux. Nell avait même été interviewée par des journalistes, et était surtout venue aux Etats-Unis pour aller voir l’étude de notaire en charge de l’héritage patrimonial des Watson. La maison leur revenait, ainsi que les charges sociétales. Nell avait ensuite été voir un bon avocat, afin de s’enrichir convenablement. Elle n’y connaissait pas grand-chose en droit, et voulait donc avoir le soutien d’un avocat pour vendre au mieux les parts de ses parents à d’autres actionnaires, ainsi que la maison. Jane et Nell étant des sœurs très proches, aucun problème typique des successions ne se posait, c’est-à-dire l’opposition entre plusieurs héritiers testamentaires. Elle avait cru que son avocat allait jouir sur le coup, quand il avait vu la perspective de se faire une bonne commission. Mourir était probablement la meilleure chose que les parents de Jane aient jamais fait pour elle.

Si Nô était bien une Yakuza, ce qu’elle était, elle avait du se renseigner... Est-ce qu’elle avait Nell ? Est-ce qu’elle lui avait fait du mal ?!

*Tout, mais pas ça, putain...*

Jane était l’archétype de la femme égoïste et individualiste, celle qui ne pensait qu’à elle-même, et crachait sur tous els autres, aussi bien les démocrates que les républicains, même s’il était toujours plus facile de taper sur les démocrates. Cependant, quand il s’agissait de Nell, toute la méchanceté de naturelle de Jane s’évanouissait, et elle devenait alors la plus adorable des filles (et la plus perverse, aussi). Nell était sa grande sœur, la seule qui avait vraiment veillé sur elle, son amie, sa sœur, son amante. Elle était la seule à qui Jane avait parlé de ses pouvoirs magiques, et c’était grâce à Nell que Jane s’était retrouvée à Seikusu. Elle n’avait pas de mots assez forts pour décrire ce que sa sœur lui inspirait.

Comme si Nô avait lu dans ses pensées, elle se rapprocha, et la pénétra. Jane poussa un petit soupir en sentant les deux doigts s’enfoncer en elle, ses chaînes émettant des cliquetis bien naturels quand elle remua son corps, sous l’effet de cette pénétration inattendue, et déglutit à la menace voilée de Nô :

« Ce que j'attends de toi, c'est que tu te montres suffisamment coopérant dans les prochaine minutes qui suive. Après, je déciderais de l'état dans lequel tu retournera voir l'unique membre encore vivant de ta famille »

L’unique membre... Jane soupira en comprenant qu’il s’agissait de Nell. Elle rougit alors, et se força à ne surtout pas dire à Nô qu’elle tenait à Nell encore plus qu’à la prunelle de ses yeux... Autrement, le moyen de pression serait bien trop grand. Fort heureusement, Nô la pénétrait avec un certain talent, remuant lentement ses deux doigts, heurtant son clitoris, excitant Jane. Il n’était donc pas bien difficile de supposer que les rougeurs éclairant ses joues viennent du plaisir inattendu qu’elle ressentait, et qui amenaient son intimité à s’humidifier. Nô retira alors ses doigts, les brandissant devant le nez de Jane. Ils étaient légèrement humides, et Nô, se prenant pour une sorte de Churchill japonaise sexy, avait formé un V.

Son autre main jouait sur les sangles, continuant à la détacher... Cependant, Jane n’avait aucun appui sur le sol, et sentait la gravité se rappeler à elle.

« Je suis même prête à te fournir deux de mes doigts pour te réchauffer et calmer l'envie qui te ronge, lui glissa alors Nô. Tant que tu ne tente rien de stupide »

Une précision un peu inutile, selon Jane : que pouvait-elle faire ? Assommer une Yakuza qui tenait sa sœur ? Fuir d’un repaire de Yakuzas en se promenant à poil dans les rues de la ville ? Elle n’était pas complètement idiote non plus ! Elle sentit les poids de ses bras se retirer, et bascula en avant, entraînant ses jambes avec elle. Ses mains allèrent s’agripper aux épaules fermes et solides de Nô, et elle resta blottie contre elle, prenant appui sur sa peau, son visage dans le creux de son cou.

« Je... Je... »

Elle réfléchissait. Elle n’osait pas encore se le dire, mais cette scène l’excitait, et pas parce qu’elle avait été attachée à une croix, ni travestie comme une pute, mais parce qu’elle avait affaire à une bad girl. À une Yakuza ! Au Japon, ils faisaient la loi et le beau temps, comme la Cosa Nostra en Sicile. Jane se redressa lentement, en prenant appui. Ses jambes la collaient toujours à la croix en bois, ce qui était assez inconfortable. Jane se redressa donc.

« Si tu ne veux pas que je me casse le nez sur le sol, il vaut mieux commencer par les jambes... »

Jane alla plaquer l’un de ses bras contre la croix, s’attachant avec une seule sangle, afin d’avoir un appui qui lui permettait de se redresser. Cependant, elle ne laissa pas le soin à Nô d’agir, et attrapa avec son autre main le poignet de la main tendue vers elle... Et entreprit alors de sucer chacun de ses deux doigts, en fourrant un dans sa bouche, l’enfonçant aussi loin que possible en le léchant avec sa langue et en le mordillant tendrement. Ses yeux ne détachaient pas Nô du regard, et elle redressa ensuite la tête.

Comme Nô lui avait parlé en anglais, Jane en fit de même. Parler dans sa langue natale était bien plus facile pour elle :

« I’m yours, Nô… And… I like the way you're seducing other girls… Latex and chains… Quite beautiful, isn’t it ? »

Son accent était très américain, très californien. On n’oublie jamais d’où l’on vient, après tout.

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Les alentours de la ville / Re : Larmes de crocodile [Nô]
« le: samedi 12 octobre 2013, 00:28:57 »
Attachée contre la croix en bois, Jane remuait faiblement, ne comprenant pas ce qui se passait. C’était ça, le plus effrayant. Elle ignorait ce que Nô voulait. Si elle l’avait attaché et avait tout un tas d’instruments chirurgicaux, Jane, au moins, aurait su ce qui l’attendait. Là, elle avait été kidnappée, enchaînée, et sa ravisseuse lui caressait le sein, le palpant, avec un talent indéniable. Jane ignorait si elle voulait simplement la violer, l’humilier, la battre, ou la tuer. Et elle louchait évidemment sur les deux Yakuzas, aux sexes tendus. Miss Gros-Nichons avait clairement envisagé la possibilité que ses hommes la baisent, et elle savait que ce n’était pas un mensonge. Un léger silence plana, Jane ne disant rien, attendant, tout simplement... Avant que le téléphone portable de Nô ne se mette à sonner.

Sonnerie classique, par défaut. Elle prit l’appel, semblant contrariée, et s’écarta un peu. Jane n’entendit rien de ce que son interlocuteur disait à Miss Gros-Nichons, mais elle comprit qu’il s’agissait de surveiller quelqu’un... Une femme. Pour Jane, il lui sembla impensable qu’il s’agisse de Nell, car elle n’avait rien fait, mais c’était la mode du crime organisé, après tout, de s’en prendre aux membres de la famille. Or, au sein de la petite existence de Jane, il n’existait qu’un seul être pour lequel elle tenait vraiment énormément : sa sœur aînée, Nell. Elle avait toujours veillé sur elle, et les deux femmes avaient une relation incestueuse assez forte. Jane déglutit.

*De qui est-ce qu’elle parle ? Pourquoi donc est-ce que j’ai un mauvais pressentiment à ce sujet ?*

Nô retourna vers eux, et ordonna aux deux hommes de partir. Elle put lire leur frustration. Ils avaient visiblement eu dans l’idée de violer Jane, d’enfoncer leurs queues en elle.

*À charge de revanche, les gars !* songea Jane, sans le dire.

Le duo sortit rapidement, fermant une lourde porte métallique, confirmant que Jane se trouvait dans un endroit insonorisé. Elle était toujours attachée, étant désormais seule avec la femme. Miss Gros-Nichons se tenait face à elle, dans un silence pesant, alors que la lampe, comme dans un mauvais film noir, se mettait à remuer de haut en bas, éclairant Nô, la plongeant dans l’ombre, puis l’explorant ensuite. Elle finit par cesser de remuer. Les deux femmes s’observèrent, de nouveaux frissons traversant le corps de Jane, qui remua lentement son corps, ayant froid, très froid. Ce n’était pas un endroit très chaud, et elle était à poil, après tout.

« Finalement, c'est bien moi qui vais m'occuper directement de toi. »

Jane la regarda sans rien dire, respirant lentement, et secoua la tête, remettant quelques mèches de cheveux en place. Ceci n’était pas de très bon augure, et Jane ignorait ce qui allait maintenant lui arriver. Cependant, si cette femme voulait lui faire du mal, elle l’aurait probablement déjà fait...

« Tu... Tu es une Yakuza, n’est-ce pas ? »

C’était une question qui n’appelait pas vraiment à une réponse, tant cette dernière semblait évidente. Jane déglutit, cherchant quoi dire, et poursuivit :

« Tu dois être forte... J’ai cru comprendre que, dans le milieu du crime organisé, surtout au Japon, les femmes n’avaient pas une grande importance... »

Là encore, c’était une remarque. Jane soupira encore, remuant un peu son corps, et finit par lâcher :

« Qu’est-ce que tu comptes me faire ? Parce que, si tu ne fais rien, je vais me choper un putain de rhume, et je ne voudrais pas t’éternuer dessus. »

Jane essayait de conserver son calme, de ne pas se laisser aller à la panique.

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Les alentours de la ville / Re : Larmes de crocodile [Nô]
« le: vendredi 11 octobre 2013, 01:51:22 »
Attachée contre sa croix, Jane se retenait de ne pas insulter Miss Gros-Nichons, cette femme qui osait lui donner des leçons de vertu. C’était définitivement une Yakuza ! Il n’y avait pas plus hypocrite que les représentants du crime organisé, des individus qui auréolaient des actes criminels atroces derrière des notions d’honneur, d’éthique, de respect... Ils parlaient de « protection des commerces » pour désigner un racket honteux et souvent violent, et toute leur puissance reposait sur la logique de la peur, la peur qu’ils infligeaient aux honnêtes gens, rappelant à chaque fois les propos de Burke sur l’inactivité des hommes de Bien.

Nô se mettait à envisager les différentes possibilités, allant visiblement du plus trash au plus soft. L’amputer ? Non, merci, Jane passait son tour. Boire son sang ? Cette pute se prenait pour une vampire ou quoi ? Jane n’avait pas envie qu’on la perfuse. Être la victime d’une tournante ? Elle était suffisamment douée pour voir que les hommes du Papillon étaient excités, et avaient le chapiteau dressé.

*Et c’est moi la perverse, hein ? Foutue salope...*

Elle se mordillait les lèvres, sans comprendre ce qu’elle lui voulait. Nô lui avait dit qu’il s’agissait de l’éduquer, de lui « apprendre le respect »... Ce qui, à vrai dire, n’était pas particulièrement clair. Qu’est-ce qu’elle voulait dire par là ? C’était plutôt vague, très flou, même. Jane avait peur, elle ne chercherait pas à le nier, et elle savait bien que cette femme devait le sentir. Elle avait senti, dans la boutique, qu’il y avait quelque chose d’anormal avec elle, et cette impression se confirmait. Jane n’aurait pas su clairement l’identifier, ni l’exprimer. Cette femme...Elle n’était tout simplement pas normale, et Jane repensa alors à ce qu’elle avait dit sur le fait de boire son sang... Tout d’un coup, Jane se disait que ce n’était peut-être pas aussi exagéré que ça...

*Non, c’est grotesque, les vampires, ça n’existe pas...*

Vraiment ? Jane n’en était désormais plus si sûre...

« J'ai donc pensé à quelque chose qui devrait te plaire plus que toutes ces barbaries aussi déplaisantes que salement impropres pour une jeune femme en pleine possession de ses moyens corporels. »

Lui plaire ? Est-ce qu’elle avait bien entendu ? Alors, l’idée était de lui faire plaisir, maintenant ? Jane n’arrivait pas à saisir ce que cette femme voulait... Pourquoi tout ce speech, si l’objectif final était simplement de la baiser ? L’apprentie-sorcière n’y comprenait rien, et ne cherchait pas à comprendre. Cette femme était tarée, tout simplement... Mais, toute aussi tarée qu’elle soit, elle avait des hommes sous ses ordres, et la tenait entre ses doigts. Jane était restée silencieuse, muette, et sentit la main de Nô se rapprocher, pressant son sein, le caressant tendrement, glissant dessus. Une main experte, ferme, qui ne tremblait pas. Elle ne cherchait pas vraiment à lui faire du plaisir, Jane le sentait, elle cherchait plutôt à... À observer ses réactions, à voir si elle saurait conserver son calme.

Elle allait découvrir que Jane était intelligente, et qu’elle savait réfléchir. Si Nô voulait la saucissonner, elle ne l’aurait pas mis sur une croix de bois. Quant à boire son sang... Encore une fois, Jane se serait attendue, dans ce cas, à se réveiller dans une espèce lit d’hôpital. Il ne restait donc que l’hypothèse que les deux hommes de Nô la pénètrent... Ce qui, à vrai dire, ne la dirigerait fondamentalement pas, dans la mesure où elle n’était pas vierge depuis longtemps.

Sa poitrine venait à se durcir contre les doigts de Nô, tandis que les deux hommes se rapprochaient, et déliaient les sangles retenant les membres de Jane. Cette dernière les regarda en soupirant faiblement, excitée malgré elle. Jane était toujours bloquée, mais elle pouvait un peu plus remuer ses membres, tout en voyant les regards des hommes, très excités. Ils l’observaient avec plaisir, et avec une sorte de perversion languissante dans les yeux.

« Haaa... »

Elle soupira, et regarda Nô, remuant lentement ses jambes en sentant quelque chose la brûler entre ses cuisses.

« Tu... Tu sais, si tu laisses tes hommes m’observer encore... Il est possible qu’ils finissent par avoir mal entre leurs jambes... Tu l’as toi-même dit, je suis une femme de peu de vertus... Tu crois que leurs queues rabougries me font peur ? »

Elle ne pouvait pas s’en empêcher, c’était plus fort qu’elle. Elle la provoquait, avec un petit sourire malicieux sur les lèvres.

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Les alentours de la ville / Re : Larmes de crocodile [Nô]
« le: jeudi 10 octobre 2013, 00:43:20 »
Quand on était attachée contre une croix de bois, dans une cave qui ressemblait à ce décor de films pornos underground, il allait de soi que votre fierté n’était pas quelque chose de particulièrement présente. Jane avait froid. Le vent caressait son corps, s’immisçait dans ses parties intimes, la faisant frissonner. Elle ne pleurait pas, car elle savait que ça ne servait à rien, mais elle ne faisait pas la fière. On l’avait kidnappée, capturée, déshabillée, et humiliée. Miss Gros-Nichons était derrière tout ça, et, vu les regards que les deux truands lui lançaient, elle devait être le « Papillon ». C’était un surnom typique crime organisé. La femme s’avança vers Jane, et cette dernière gémit faiblement, s’attendant à être violée ou torturée. La femme, Nô (Jane se rappelait de son nom) l’observait silencieusement, fixant sa poitrine, son sexe, ses bras, ses jambes, son visage... Sa main la caressait parfois, la faisant frissonner. Son cœur s’emballait lentement, et elle sentait la peur s’insinuer en elle. Ses yeux clignaient rapidement, et elle soupira encore, se mettant à avoir très chaud à hauteur de la tête, des grosses gouttes de sueur se mettant à rouler le long de ses joues.

« À peine majeure et déjà pas mal d'expérience sexuelle en tout genre. Les jeunes femmes de nos jours n'ont vraiment plus de vertus. »

Comment pouvait-elle savoir ça ? Jane cligna des yeux, ne pouvant pas lui balancer une réplique bien sentie.

*Moi, au moins, je ne capture pas des jeunes filles pour les mettre sur des croix, sale pute ! Va te faire enculer, salope !*

Naturellement, ce n’était pas le genre de choses à dire si elle voulait vivre. Elle sentait que cette femme, ce Papillon, n’hésiterait pas à la tuer, que ça ne lui ferait ni chaud, ni froid. Jane pouvait le lire dans ses yeux, et le sentir.Elle avait des mains propres et raffinées, mais elles étaient pleines de sang. Cette « tragédie de la neige rouge » était suffisamment évocateur. Elle s’était emportée sur la mauvaise personne... Dire que Jane pensait que sa semaine ne pouvait pas être pire il y a quelques heures... Elle était dans une cave sinistre, et elle allait probablement faire l’objet d’un snuff movie.

L’apprentie-sorcière regarda encore autour d’elle, essayant, vainement, de tirer sur ses sangles et sur ses chaînes. Elle était trop bien attachée, immobilisée, incapable de se libérer. Cette femme la tenait. Nô finit par ordonner qu’on lui retire la boule, et l’un des hommes obtempéra rapidement, se pressant vers elle. Jane se laissa faire en gémissant, et sentit la pression autour de sa bouche disparaître. L’homme reprit la gag ball, et Jane se mit à soupirer, tête penchée vers le bas, en reprenant son souffle. Sa respiration était lourde et accélérée, et elle conservait les yeux clos pendant encore plusieurs secondes, reprenant ses esprits. Il ne fallait surtout pas l’insulter.

Jane réfléchit donc brièvement, s’humectant les lèvres, et finit alors par parler, comme Nô le souhaitait :

« Qu’est-ce que vous me voulez ? »

Il était inutile de lui présenter ses excuses, d’appeler à l’aide, d’implorer sa pitié... Ce genre de choses ne figuraient que dans les slashers insipides, avec des héroïnes idiotes qui pleuraient comme des fontaines. Jane, elle, avait la tête froide. Qu’est-ce que Nô lui voulait ? Et, surtout, comment avait-elle su qu’elle n’était plus vierge ? Est-ce qu’elle s’était renseignée sur elle ? On disait que les Yakuzas pouvaient savoir n’importe quoi... Le cœur de Jane s’emballa alors sous l’effet d’une angoisse terrible... Et si Nô avait attaqué sa sœur ? Si elle s’en était prise à Nell ?! Cette situation serait intolérable !

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Les alentours de la ville / Re : Larmes de crocodile [Nô]
« le: mercredi 09 octobre 2013, 00:38:02 »
« ...Non, ne la touche pas... »

Soupirs. Lumière vive et intense. Des murmures remuaient autour d’elle, près de ses oreilles. Des sons indistincts, des murmures imperceptibles. Une vague sensation de froid entre les cuisses. Des mains qui la soulevaient. Un gémissement s’échappa de ses lèvres.

« ...Le Papillon ne veut pas qu’on la touche...
 -  ...La préparer...
 -  ...Petite pute de gaijin... »

Les voix semblaient venir d’un brouillard lointain, tourbillonnant autour de sa tête. Où était-elle ? Elle revoyait Miss Gros-Nichons, puis une vive douleur à la tempe... Ensuite, le flou total, le brouillard... Elle planait, sans savoir où elle était... Des mains exploraient son corps, la déshabillaient, provoquant des sensations de froid sur l’extrémité de ses seins. Elle avait la gorge sèche, et essaya de parler.

« Hnnn... »

Des mains s’activèrent alors près de ses lèvres, et elle sentit quelque chose de froid s’enrouler autour de sa bouche. Jane essaya de protester, sentant quelque chose presser contre ses lèvres, un truc froid et caoutchouteux. Elle essaya vainement de se débattre, mais c’était comme si toutes ses forces l’avaient abandonné. Jane sentit quelque chose contre ses lèvres, et essaya de la repousser avec cette langue, mais la chose était soutenue par des espèces de ventouses plaquées contre ses lèvres.

Que se passait-il ?

Elle sombra à nouveau.

Quand elle réveilla, l’obscurité dominait toujours, et elle comprit qu’elle avait une sorte de masque sur les yeux, ces objets que certains utilisaient pour dormir, afin de se protéger de toute forme de lumière. Elle frissonnait, et comprit rapidement plusieurs choses. Pour commencer, elle était attachée par les bras et par les jambes. Ses membres étaient écartés les uns des autres, et elle comprit qu’elle était attachée à la verticale, contre une croix en bois formant un « X », car sa tête ballottait dans le vide. Le froid sur son corps lui fit comprendre qu’elle était nue, à l’exception de ses jambes et de ses bras, recouverts par des bottes et par des gants, qui étaient plutôt longs. Des sangles et des chaînes retenaient ses bras et ses jambes, et elle avait également un collier autour du cou, qui servait probablement à retenir sa tête.

« Hnnnnnnnnn !! Hnnnnn !! »

Elle se mit à remuer, et entendit alors quelques discrets rires, qui la firent trembler. Elle tourna la tête, essayant d’identifier quelque chose. Un truc devant ses lèvres l’empêchait de parler, et sa respiration était ténue, difficile. Elle devait aspirer de l’air par le nez.

« C’est quand même dommage d’avoir mis autant de mal à la préparer, et de ne même pas avoir le droit de la caresser un peu...
 -  Tu voudrais aller contre les ordres du Papillon ? Elle nous a dit de la préparer, et de ne pas la toucher. Je n’ai pas envie d’aller contre ses souhaits, et toi non plus.
 -  Non, bien sûr que non, je dis juste que c’est dommage, c’est tout… »

Elle ? Le Papillon ? Mais de quoi parlaient-ils ? La mémoire de Jane revenait à elle, lui rappelant la boutique, le magicien, les runes, et Miss Gros-Nichons... Oui, cette salope l’avait assommé. Un coup rapide et surhumain dans la tempe, qui l’avait neutralisé pour le coup. Elle continua à se débattre, sentant la panique monter.

« HNNNNNNNNNNNN !! »

Les deux truands cessèrent de parler.

« Il me semble qu’elle est réveillée...
 -  Enlève-lui son bandeau. »

L’un des hommes s’avança vers elle. Jane gémissait silencieusement, et sentit une main sur sa tête, tirant sur le bandeau. Elle cligna des yeux, et regarda autour d’elle. C’était une pièce sombre, visiblement souterraine, aux murs nus. Elle regarda tout autour d’elle, sans tenir compte des sourires amusés des gardes, ainsi que de leurs yeux brillants, qui dévoraient son corps, s’attardant sur ses parties intimes.

On lui avait mis de longs gants noirs en latex, ainsi que de longues bottes à cuissardes, également en latex, qui remontaient le long de ses jambes. Elle avait un gag ball sur les lèvres, et se mit à gémir. L’homme l’observait en souriant.

« Le Papillon va t’apprendre le respect, petite gaijin ! Elle nous a spécialement ordonné de ne rien te toucher, afin de s’occuper exclusivement de toi ! Crois bien que c’est dommage, tu as vraiment un joli petit cul... »

Le Papillon ? Miss Gros-Nichons ? Ce devait être un cauchemar... Jane cligna des yeux, essayant de se persuader qu’elle ne rêvait pas. Miss Gros-Nichons était donc une espèce de Yakuza ? Elle ne voyait pas qui d’autre aurait osé la capturer en pleine journée. Ces deux types avaient de plus vraiment l’allure de Yakuzas. Elle se mit à trembler, toute craintive et peureuse, et entendit des bruits de pas venant du fond de la pièce. Elle vit alors Miss Gros-Nichons débarquer, sa silhouette se découpant progressivement dans les quelques rais de lumière qui éclairaient faiblement la pièce.

« Hnnnnn-hnnnn !! » gémit-elle.

Elle avait envie de traiter cette salope de salope, mais elle ne pouvait rien faire d’autre que remuer et se tortiller. Les sangles étaient solides, et son corps était exhibé à la vue de tous les vicieux de la planète. C’était une véritable humiliation pour elle !

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Salles de cours et bibliothèque / Re : Le grimoire magique [Sayaka Kamatachi]
« le: dimanche 08 septembre 2013, 00:18:51 »
À terre, Jane avait la gorge en feu. Elle se sentait sale, ayant l’impression d’être une espèce d’infâme pute. Cependant, elle ne se sentait pas honteuse, mais délicieusement excitée et heureuse. On ne l’avait jamais baisé aussi intensivement... C’était une première, pour elle, mais cette partie de sexe surréaliste l’avait aidé, au moins, à accepter pleinement qu’elle se trouvait dans un monde magique, très différent de la Terre. Un monde où la magie existait, où les démons cohabitaient avec les humains, où les femmes pouvaient se faire pousser des verges, et où l’esclavage existait. Un véritable délire. Mais un délire bien réel. Jane reprenait lentement son souffle, avant d’entendre du bruit. Tournant la tête, elle vit un esclave entrer. Belle, cheveux noirs, toute nue, à l’exception d’un collier en cuir autour de sa gorge. Une esclave. Jane était toujours au sol, ayant mal partout, respirant comme un buffle, et vit l’esclave emmener Ruby dans une autre pièce. Jane, elle, entreprenait de se relever, sentant son calme revenir. Le pire, c’était que ce démon avait toujours la trique, alors qu’elle avait el goût du sperme dans sa bouche, et qu’elle aurait bien besoin d’une grosse et longue douche pour aller mieux.

Dans la pièce où les deux femmes étaient parties, elle entendait des soupirs, et se demandait ce qui se passait. La curiosité, après tout, était quelque chose de typiquement féminin. Typiquement...

« Tu dois être bien épuisée, jeune humaine. Et si tu venait t'installer sur moi ? »

Elle sursauta en entendant cette voix, et tourna la tête vers Belgorth. L’un de ses sexes se rétracta, dans ce qui était franchement gore. Encore un peu, et Jane se croirait dans un film de Cronenberg. Il lui fit signe de venir, et elle hésita. Elle était effectivement épuisée, mais, d’un autre côté... Elle déglutit, et se releva. Ses jambes lui faisaient mal, et elle s’avança vers le démon, qui esquissa un sourire. Elle était troublée par cet être, car elle avait le sentiment, complètement stupide, de le connaître... Mais sans pouvoir se rappeler où elle l’avait déjà vu. Ses mains se posèrent sur ses jambes, et elle se força à faire un sourire coquin, qui sembla amuser le démon, car elle vit son sexe se redresser. Démon ou pas, un homme restait un homme.

« Hum... Tu es tout comme elle... Mais en moins expérimentée... »

Jane ne répondit pas, et grimpa sur l’homme, passant ses jambes à gauche et à droite, tout en posant l’une de ses mains sur son épaule, frissonnant quand Belgorth posa les siennes sur ses hanches. De son autre main, elle attrapa son sexe entre ses deux doigts, sa matraque dure et solide.

« De... De qui est-ce que tu parles, hum ? »

Belgorth sourit, voyant que Jane voulait le faire languir.

« Je ne suis pas un vulgaire humain, ma petite pute... »

Il attrapa fermement ses cuisses, et l’empala sur lui. Jane sentit un frisson, et déglutit, sentant ce sexe s’enfoncer fermement en elle.

« Haaa...
 -  C’est normal que tu ne t’en souviennes pas, une âme réincarnée ne se souvient en théorie jamais de ses précédentes existences... Les sorcières sont une exception, mais il faut des émotions fortes pour qu’elles s’en souviennent... La magie est une affaire de passion, après tout, non ? Je suis sûr que tu as eu des flashs, des réminiscences, pendant que je te tringlais comme une salope... »

Elle ne pouvait pas nier, et gémissait et haletait, remuant son corps de haut en bas.

« Je n’ai pas décidé de te sauter parce que tu es aussi belle qu’une pute, ou parce que Ruby t’a amené à moi... Une étrangère ne peut tout de même pas coucher avec un démon comme moi, ce serait indécent...
 -  Haaa...
 -  J’appartiens à une famille démoniaque… Et ma famille a une dette envers toi. Tu ne t’en souviens pas, mais tu as sauvé mon père d’une mort certaine, alors, le moins que je puisse faire, c’est te baiser bien sec. »

Qu’est-ce qu’il racontait ? Elle, elle avait sauvé un démon ?! C’était délirant ! Belgorth avança ses mains, tandis qu’elle se cramponnait à ses épaules, et il entreprit de lui enlever ses vêtements. Jane finit rapidement toute nue, et Belgorth, usant de sa force surnaturelle, se redressa vivement, la tenant par les fesses, Jane s’enroulant autour de lui.

« Et si on allait voir comment ma petite salope s’en sort avec ta copine, hum ? »

Les deux amants s’embrassèrent. La main de Belgorth crispée au cul de Jane aidait cette dernière à remuer, et il s’avança lourdement, d’un pas gauche, lui aussi excité, tandis que Jane se blottissait contre lui, et, ensemble, ils allèrent dans la pièce où se trouvait Noé et Ruby.

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Cette partie de baise renvoyait au statut de vulgaire échauffement toutes les parties de sexe que Jane avait pu avoir... Et Dieu sait que la Californienne n’avait guère été chaste. Ayant perpétuellement brillé par leurs absences, ses parents avaient laissé à deux sœurs légèrement nymphomanes un grand manoir, une espèce de superbe ville plantée comme dans les films américains, avec une grande piscine, des volées de voitures de sport scintillantes, et des palmiers dans un jardin entouré par un énorme mur. Pour célébrer leur départ au Japon, et tandis que leurs parents étaient dans une réunion d’affaires à Dubaï, elles avaient effectué une immense fête sur le thème des super-héros. Jane, en tenue de Wonder Woman, avait été prise en sandwich par Spider-Man et Captain America, joyeusement défoncée par le symbole glorieux de l’Amérique. Un souvenir impérissable, mais tous ces super-héros endimanchés pouvaient aller se rhabiller devant Ruby et Belgoth. Les deux lui faisaient prendre son pied, un trip infernal. C’était terrible. Jane était transportée ailleurs, dans un monde rose, et ne contrôlait plus rien. Tout au plus répondait-elle parfois, mais de très loin, aux baisers de Ruby. Elle haletait et gémissait, comme une pute, enchaînant les orgasmes, sa queue toujours aussi dure. Son esprit ne s’amusa plus à divaguer, à voir des piscines embrumées où des femmes à la chevelure argentée l’invitaient. Elle resta ici, déconnectée... Et à la fois bien présente. Elle ne remuait désormais plus son corps. Le démon était suffisamment puissant pour les labourer toutes les deux, sans relâche, les deux femmes multipliant les orgasmes.

Terrible... C’était terrible, atroce, insoutenable. Jane n’en pouvait plus, tout en étant toujours assoiffée, perpétuellement assoiffée de sexe. Comment l’expliquer ? Y avait-il seulement un mot pour décrire ce qu’elle ressentait ? Elle jouissait, et Ruby aussi, sans relâche, tandis que Belgorth, ce maudit démon beau comme un diable, continuait à les prendre, ses mains claquant les deux paires de fesses s’offrant à lui. Ses deux verges s’enfonçaient intégralement, aussi loin que la morphologie lui permettait de le faire. La douleur était explosive, comme si Jane était en feu. Ses ongles se crispaient contre la peau de Ruby, filant dessus, alors qu’elle sentait son ventre se remplir, au fur et à mesure que Ruby éjaculait en elle. La diablesse ne la ménageait pas. Jane sentait son ventre s’arrondir, comme s’il était sur le point de craquer.

Jane ne put dire combien de temps avait passé... Tout ce qu’elle sut, c’est que cette séance, aussi longue fut-elle, finit par se terminer. Elle sentit la queue de Belgorth se retirer de son fondement, et resta allongée sur le sol, se sentant sale, couverte de sueur, remplie de sperme. De la mouille avait glissé abondamment le long de ses cuisses, et, quand Ruby se retira, Jane soupira. Elle remuait les lèvres, et posa distraitement une main sur son ventre. Soupirant et haletant, elle constata que son ventre s’était bien arrondi, comme si elle était enceinte. L’idée la fit frissonner, et elle reprenait son souffle, ne s’étant jamais sentie aussi épuisée. Son sexe masculin disparut également.

*Aaaaah... Je suppose que c’est maintenant le moment où je meurs en paix... Mon Dieu, j’ai tellement joui...*

Elle en avait totalement oublié sa vision, tant son esprit était ailleurs. Elle flottait, et ce fut un ordre, sec et délicieux, qui la réveilla. Il émanait de Belgorth. Oui... Elle l’avait senti jouir en elle. Une espèce de déjection qui était remonté dans tout son corps. Il n’avait joui qu’une fois, mais son éjaculation avait été incroyable, semblant tendre tout son corps, excitant tous ses muscles, la laissant pantoise et haletante.

« Sucez-moi. »

L’ordre était simple, et Jane eut un nouveau frisson. Elle remua un peu, sentant son ventre lui faire mal, et roula sur le dos. Si Ruby y alla à quatre pattes, ce fut également le cas de Jane. Elle devait bien l’admettre : la performance du démon l’écrasait. Assis sur son fauteuil, il les observait, et elle se rapprocha lentement, voyant les deux sexes tendus du démon. Elle déglutit. Deux verges... C’était flippant ! Mais ça l’excitait aussi... Entre ses cuisses, Jane laissait un filet de sperme et de mouille s’écouler, et se rapprocha donc. Ruby prit un sexe en bouche, et elle en fit de même, gémissant en chœur avec elle.

« Hmmm... Hmmmmmmmm...
 -  Mmmmmhhhhhhh !! »

Yeux clos, elle se laissait aller, optant rapidement pour une lente gorge profonde, et sentit la main du démon se poser sur sa tête, serrant ses cheveux, les caressant. Elle remua un peu, son corps se frottant à celui de Ruby.

« Hum... Hummmm, oh, mes deux petites putes... Vous êtes si bonnes, comme ça, mes salopes... Là, sucez bien, sucez... »

Jane obtempérait, gémissant, mordillant cette belle verge, glissant sa langue dessus. Ce qu’elle était grosse ! Elle gémissait silencieusement, ses poings se serrant sur le sol. Elle suçait en inspirant, creusant ses joues, tout en continuant à glisser dessus, tremblant et soupirant. Comme elle pouvait s’y attendre, ce fut une longue fellation. Belgorth soupirait fortement, mais se contentait de caresser leurs cheveux, tirant parfois dessus pour leur faire mal. Jane gémissait alors un peu, mordant ensuite le sexe.

La double fellation dura en tout une demi-heure, une longue demi-heure où on n’entendit rien d’autre que des bruits de mastication et des soupirs langoureux et longs. Les deux filles formaient un beau duo, à sucer ainsi le sexe de Belgorth, et ce dernier finit par jouir. Ses verges remuèrent, et jouirent simultanément. Chaque éjaculation dura au moins deux minutes, deux minutes pendant lesquelles la bouche de Jane se remplit de foutre, s’en remplissant totalement qu’elle dut en recracher, avant que le sexe ne se retire de sa bouche. Soupirant lourdement, Jane baissa la tête, les joues rouges.

« Ah, Ruby... Je t’adore toujours autant, quand tu fais ta salope, et que tu ramènes d’autres putes avec toi... »

Les sexes du démon étaient toujours tendus.

*Il est infatigable ou quoi ?*

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Les alentours de la ville / Re : Une colloc spéciale.[Jane watson]
« le: mercredi 21 août 2013, 16:24:58 »
Avoir une petite esclave à domicile, c’était particulièrement exquis. Jane avait un sourire ravi sur les lèvres, alors qu’elle voyait cette dernière s’activer à obéir, et à lécher les doigts gantés de Nell. Un sourire sur les lèvres, Nell la laissait faire, sans intervenir, et Jane l’observait. Dans cette tenue en cuir, Melody était très attirante, et ses lèvres... Hum... Elle embrassait très bien, cette petite. Jambes croisées, Jane s’attendait à passer un très bon moment, et savait qu’elle ne serait pas déçue. Melody avait un certain talent, et visiblement un penchant inné pour la soumission, vu la manière dont les suçait les doigts de Nell. Une Déesse, elle ? Depuis quand les Déesses se soumettaient aux humains ? Zeus se tuerait. Jane souriait lentement, les observant. L’autre main de Nell glissait sur le corps de Melody, caressant ses formes, frottant sur son dos, glissant lentement sur ses fesses, les titillant, avant de les presser.

« Là, petite pute, c’est très bien... »

Contrairement à Jane, Nell savait poser les choses avec le sexe, car elle avait une expérience bien plus forte que Jane. Elle remuait ainsi lentement ses doigts dans la bouche de la belle femme, continuant à se presser contre elle, sans rien dire, sans rien évoquer. Dans son dos, Jane commençait à remuer. C’était mignon, tout ça, mais Jane voulait que ce soit un peu plus tranchant, un peu plus mordant. Elle se redressa donc, et alla saisir un objet que Nell avait utilisé contre elle hier soir : une belle cravache. Elle la tint entre ses doigts, puis se rapprocha, allant dans le dos de Melody, où elle entreprit de battre cette dernière. La cravache claqua sur les fesses de Melody, Nell écartant ses doigts, avant de récupérer ses doigts. Ils étaient trempés, et elle les posa sur le menton de Melody, soulevant sa tête en allant l’embrasser.

La langue de Nell fila amoureusement dans la bouche de Melody. Comme Jane, Nell embrassait plutôt bien, et fit rouler sa langue dans celle de Melody, jouant avec sa langue, raclant ses dents. Jane, de son côté, continuait à frapper ses fesses, alternant entre de grosses claques et des coups de cravaches.

« Haaa, c’est si bon !! » s’enthousiasmait-elle.

Jane continuait à la battre encore un peu, puis entreprit de s’habiller. Il lui fallait bien une tenue de dominatrice, et elle alla chercher dans les tiroirs, tandis que Nell continuait son magistral baiser envers Melody, soupirant et gémissant de plaisir. Jane finit par trouver un petit ensemble rouge brillant acheté sur Internet. Elle aurait plus l’air d’une pute que d’une Maîtresse ainsi, mais, fondamentalement, les différences étaient légères. Elle se dépêcha de s’habiller, enfilant la culotte noire surmontée d’un gode qui composait l’ensemble. Elle se retourna ensuite vers Melody un sourire sur les lèvres, et approcha ce membre artificiel de sa croupe.

« J’ai très envie de te défoncer le cul, ma petite pute... »

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Au moins, Jane évitait la transformation en folle perverse qui lui sauterait dessus, comme avait pu le faire Alexeï dans la limousine. Soit Jane avait mieux dosé ses potions, soit le beau sexe était plus résistant au sexe que les hommes. Mais Marlène y était sensible. Sa frustration s’exprimait dans une sorte de moquerie, mais Jane la vit clairement faire des gestes que, en temps normal, Marlène n’aurait jamais fait, comme frapper ses fesses.

« Pourtant, ça donnerait pas mal, non ? Que du muscle, tout ça ! J'te demande pas de venir vérifier, ça pourrait te rendre jalouse, haha ! » s’exclama-t-elle.

Un sourire amusé traversa les lèvres de Jane, qui répliqua rapidement :

« Que du muscle ? J’en déduis que vous devez l’utiliser souvent, votre fessier, pour qu’il soit si ferme... »

Une manière comme une autre de faire une allusion sexuelle. Marlène ne releva pas, et se dirigea vers les bureaux de la vie scolaire, afin d’apposer sur le mot le cachet de l’administration, de manière à ce que ce soit plus officiel. Le lycée était désert et silencieux. Tous les élèves étaient en cours, et Jane sentit un sentiment grisant  de liberté s’emparer d’elle, à l’idée d’imaginer tous ces cons, sur leurs bureaux, à écrire mollement les leçons des professeurs. Elles rejoignirent le quartier de l’administration, interdit aux élèves en temps normal, et entrèrent dans un bureau... Désert. Jane cligna des yeux, trouvant que Marlène était assez résistante... Peut-être bien qu’elle n’avait pas assez dosé sa potion, finalement ? Ou alors, la surveillante avait une vie sexuelle assez accomplie, ce qui, à vrai dire, n’était pas impossible. Mishima était une ville pleine d’opportunités, et Marlène était une Texane au sang chaud.

*Je serais curieuse de savoir ce que tu fais de tes soirées, ma petite Texane...*

L’apprentie-sorcière avait également bu de la fiole, et commençait à en ressentir les effets, des spasmes nerveux remuant le long de son corps. Dans le dos de Marlène, elle n’avait cessé d’observer ses fesses, ce joli cul, et elle avait nettement plus chaud. Elle essayait de lutter, sans succès. Si ça marchait sur elle, ça devait aussi marcher sur la Texane. Marlène commença à se déshabiller, enlevant sa veste marron, découvrant, dessous, une chemise blanche courte, permettant de voir ses magnifiques bras, ses hanches réussies... Et un peu plus son fessier, faisant déglutir Jane.

« Tu m'as fait louper la pause café, tiens. Assieds-toi, le temps que je trouve ce truc... »

Jane sourit, et resta debout, se rapprochant des bureaux. Les ordinateurs étaient en marche.

« La pause-café, hein ? » glissa-t-elle, narquoise.

Elle inspecta une corbeille, et vit qu’il y avait plusieurs gobelets. Les secrétaires buvaient le café ici.

« Je crois plutôt que tu as loupé la pause-sexe, ma belle... »

Et, disant ça, Jane décida de faire ce qu’elle savait faire de mieux pour pousser Marlène dans ses ultimes retranchements : la petite peste. Elle s’assit sur le bureau d’une secrétaire, et attrapa un dossier Il s’agissait des dossiers d’admission à l’université. En soi, ça ne regardait pas les lycées, mais, pour rentrer à la fac’, il fallait passer des examens et des concours à la fin du lycée. Contrairement à ce qui faisait dans d’autres pays, l’accès à l’université n’était pas un droit, mais un privilège, conformément au système élitiste japonais. Les lycéens japonais ne s’entraînaient pas pour terminer le lycée, mais pour rentrer à l’université. Il y avait donc des formalités administratives à remplir, dont des dossiers à remplir pour participer aux concours. Mishima étant un lycée cosmopolite.

Jane avait les jambes croisées, et regarda Marlène.

« Dis-moi... À quel point est-ce que tu me punirais si je mettais le bordel dans tous tes dossiers ? » enchaîna-t-elle, avec un sourire espiègle planté sur ses lèvres.

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