Il était trop généreux, et elle aurait pu le lui reprocher au même où il accepta de la guider à travers le dédale qui lui servait de demeure. Avec une confiance aveugle, elle se laissa faire, observant avec curiosité. La vue de la salle de bain manqua de la faire crier de surprise, elle ne s’attendait pas à tant de luxe. Elle devait être fatiguée, oui sûrement. Pourtant, elle n’avait rien fait de la journée à part du piano - ce qui était certes très fatiguant, allons, allons. Kenza eut à peine le temps de se remettre d’un premier émerveillement qu’il lui en mit plein la vue une seconde fois avec sa..chambre qui valaient bien celle de n’importe quel ôtel à des milliers de dollars la nuit.
Elle ne cessait d’écarquiller ses jolis yeux pour absorber le maximum de chose d’où le lit qu’elle avait toujours rêvé d’avoir. Le même que dans les contes où les princesses dormaient. Elle avait les yeux brillant de larmes alors inutile qu’il l’achève, inutilement, avec le présent qu’il lui montra. C’était une robe absolument magnifique mais elle rougit presque tellement le seul fait de la voir touchait à l’impudeur. Cette robe n’avait rien de trop déshabillée mais disons que c’était le luxe qu’elle portait qui était indécent, tant il était beau.
La tête lui tournait et précipiter d’un monde de ténèbre et franchement il fallait le dire de mocheté - parce que dehors c’était pas joli, elle se retrouvait propulsée elle ne savait trop où…dans l’antichambre du paradis, sûrement. Elle souriait, ses joues colorées, ne sachant même plus comment se confondre en remerciement pour le soin qu’il prenait d’elle. Et puis, ce n’était pas tout, il l’avait complimentée sur son nom. Là, elle en était restée bouche-bée. C’était la première fois qu’on lui faisait ce genre de compliment et c’était assez étrange. Bon en fait, on lui avait toujours dire que son prénom faisait mec, voilà, il ne fallait pas se voiler la face mais entendre ne serait-ce qu’une seule fois le contraire était un délice.
« Merci, » geignit-elle totalement écrasée par ce confort et ces gâteries.
Elle avait pris la robe, à présent entre ses fines mains de pianistes et la texture était merveilleuse, brodée de nuages d’or plutôt oui! Méritait-elle tout ça ? Ses parents désapprouveraient qu’elle se contente de tant de richesse, eux les écologistes engager. Mais cette tentation furieuse était fatale à la jeune fille. Elle s’inclina de nouveau légèrement pour le saluer alors qu’il sortait et se jeta sur le lit.
« Yatta ! SE Perdre ça a du bon ! »
Elle retira rapidement sa petite jupe, sa veste et son chemisier blanc avant de se diriger en sous-vêtement vers la salle de bain. Devant cette dernière elle retira son soutien-gorge, sans vraiment se soucier de savoir s’il y avait quelqu’un d’autre qui la verrait, à cette pensée elle se figea et frissonna. Vite un peignoir..il n’y en avait pas. Elle passa les avant bras sur sa poitrine et s’enferma rapidement dans la salle de bain.
Sa douche prit environ, quelques quinzaines de vilaines minutes durant lesquelles elle se prélassa. Elle en sortit ensuite entourée d’une serviette, prit le soin de récupérer sa culotte et son soutard avant de regagner la chambre. Là, elle réfléchit longuement devant la robe. Ce n’était moralement pas bon, elle se devait de refuser. Assise sur le lit, les cheveux gouttant d’eux, elle soupira en caressant machinalement la robe.
«Elle est trop jolie, tellement que je la salirai rien qu’en la portant. »
Mauvaise foi, mais bon. Elle n’ouvrit ni fenêtre ni volet, pas besoin d’un coup de froid. Elle se sécha donc, tranquillement tout en fixant la robe.
Cinq minutes plus tard, elle la portait.
Ah les femmes !