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« le: samedi 28 février 2015, 15:59:27 »
Arillé se retrouva rapidement attachée, ne bougeant pratiquement pas, sauf pour aider quelques fois Mélinda a installer les divers liens. Puis elle regarda la vampire s’éloigné en compagnie de Lua et Tyrie, laissant la princesse dans l’obscurité. La voilà maintenant privée de mouvement, de parole et de vision.
A entendre le bruit qu’elle arrivait à percevoir, l’établissement de la vampire continuait à vivre. Elle essayait de deviner ce qui se passait de l’autre côté de la porte. Une ambiance bon enfant régnait a entendre deux filles courir dans les couloirs, l’une d’elle criant « Rend la moi ! » avant de se faire réprimander quelques minutes plus tard par une autre voix faisant détaler à toute vitesses les deux paires de jambes. Après cela, le silence s’installa dans le couloir. Arillé, elle, était en train de baver et de pousser des petits bruits étouffé par le ball-gag en essayant de se repérer dans son environnement. La princesse était surtout en train de se reposer, et essayait tant bien que mal d’étendre ses membres avant de se mettre doucement à somnoler.
Malheureusement pour elle, le repos allait être de courte durée. Elle fut réveillée en sursaut lorsque quelque chose vint heurter la porte. Elle tendit une oreille indiscrète essayant de deviner ce qui se passait. Contre la porte, ça s’embrassait et soupirait. « Probablement une mise en bouche avant… Ah non ». A entendre les gémissements et les coups sourds contre la porte, quelqu’un avait décidé de faire son affaire ici. C’était un bordel après tout. Il ne fallait pas être choqué de voir un sein que l’on ne saurait voir. Mais bon… Sérieusement ? Le faire ici était vraiment nécessaire ? Arillé soupira d’exaspération et essaya de s’assommer en heurtant doucement sa tête contre l’oreiller.
« Tu vois pas qu’elle simule mon pauvre ? Et mal en plus… » Pensait Arillé, même si en même temps elle jalousait cette inconnue. Depuis combien de temps était-elle ici ? Une minute ? Une heure ? Plus ? Moins ? Elle commençait à perdre la notion du temps. Quand le couple de fornicateur eut finit, la princesse attendit encore un moment.
Très exactement 6 bruits de pas plus tard, quelqu’un ouvrit enfin la porte. A la vue de sa silhouette, c’était une femme, athlétique qui ne dit pas un mot, comme si elle prenait possession des lieux. Lorsqu’elle ralluma les lumières, l’elfe aperçut enfin celle qui était très faiblement vêtu s’approcher du lit.
« Salut, salope. Je me fiche de savoir ton nom, je me fiche de connaître tes motivations, ou quoi que ce soit. À partir de maintenant, ta vie est entre mes doigts, salope. En conséquence, tu t’appelleras ‘‘Salope’’ à partir de maintenant. D’accord, Salope ?
- Guh Mppff !»
Avant même de pouvoir dire ou faire quoi que ce soit, on lui retira son ball-gag et lui mit cette cagoule, la plongeant dans une bulle, privée de ses sens. Docilement « Salope » se laissa faire par Ayumi, elle sentait qu’elle était déshabillée, et qu’on lui mettait une autre tenue, qui était elle aussi assez courte. L’elfe était devenu une sorte de poupée inanimée, attendant sagement son sort. Soudain Ayumi la releva et la pendit par les poignets, la laissant ainsi quelques minutes, souffrant le martyr et laissant quelques bruits s’échapper du tube qui lui permettait de respirer.
Soudain, elle sentit une violente lanière en cuir lui mordre le dos, lui arrachant un cri étouffé à peine audible. Puis un autre coup irradia son dos de douleur et de chaleur. Puis encore un autre coup et un autre, lacérant peu à peu son dos de traces. Arillé se sentait comme une demoiselle en détresse, un de ses fantasmes. Le genre de princesse enfermée dans une grande tour que gardait un dragon. Sauf qu’ici le dragon était sexy et qu’il avait des envies. « Salope » se mit à pleurer. A entendre les quelques bruits qui s’échappaient de sa bouche, et à voir comment dansait son ventre, Ayumi pouvait aisément le deviner. Cependant, ça ne l’arrêta pas, au contraire, la voici maintenant qui fouettait son ventre, ses cuisses et sa poitrine. Arrachant une autre série de pleurs à « Salope », laissant s’écouler quelques larmes à l’intérieur de son masque, ou de ses cuisses.