Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Voir les derniers messages - Laura

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Voir les derniers messages

Cette section vous permet de consulter les contributions (messages, sujets et fichiers joints) d'un utilisateur. Vous ne pourrez voir que les contributions des zones auxquelles vous avez accès.


Messages - Laura

Pages: 1 ... 3 4 [5] 6
61
Prélude / Re : Laurelyn, nymphe à la main verte
« le: mercredi 24 avril 2013, 15:11:31 »
Lesbian Mermaid Seal of Approval.

62
La Sirène releva la tête en entendant la porte s'ouvrir. Son amante était revenue ? Alors que Laura avait tenté de la mépriser et de couper violemment les liens qui commençaient à se nouer entre elles, au moment où elle réalisait son erreur et pensait ne pas pouvoir revenir en arrière, Tinuviel réapparaissait ! Laura resta muette quelques secondes, puis, un nouveau sanglot s'emparant d'elle, elle tendit désespérément les bras vers l'Elfe, et l'enlaça autant qu'elle put, couvrant son cou et son visage de baisers humides. Elle n'écoutait pas vraiment ce que Tinuviel disait - elle semblait toujours dire la même chose, depuis tout à l'heure. Pour Laura une seule chose comptait : elle avait tenté de fuir, et son amante l'avait rattrapée.

Tinu...Tinuviel...

Tout autre mot lui semblait trop faible ou trop grossier pour décrire ce qu'elle ressentait. Elle se contenta de fermer les yeux et se laisser son visage reposer sur l'épaule de sa maîtresse, laissant le temps à ses sanglots de se calmer.

-est ce que tu vas mieux Laura ? Tu veux que je te recherche quelque chose à boire ?

Laura leva le visage, et secoua la tête pour dire "non". Elle avait soif, en effet, mais elle préférait qu'on continue à la rassurer plutôt qu'on aille lui chercher à boire. Elle craignait mille fois plus la solitude que la déshydratation.

C'est gentil... ajouta-t-elle simplement.

Il n'y avait pas de meilleur manière de décrire l'Elfe à cet instant. Tinuviel était "gentille".

63
Les bas fonds / Lorsque deux prédateurs se croisent... [ Telka ]
« le: mercredi 24 avril 2013, 04:39:23 »
Laura se déplaçait d'une démarche légère dans les rues de Nexus. Il était deux heures du matin, et sa robe blanche ondulait derrière elle.

C'était une robe légère, dont la caresse lui était agréable. Elle lui arrivait au dessus des genoux, et son amplitude était suffisante pour ne pas gêner la Sirène dans ses mouvements. Celle-ci, fidèle à son habitude, ne portait aucun sous-vêtement. Plutôt mourir.

Si elle avait fait d'énormes progrès dans sa compréhension du monde des humains, Laura n'avait aucune conscience des risques qu'elle courait en se promenant seule la nuit dans les rues de Nexus. Il fallait bien dire que jusqu'à maintenant son imprudence ne lui avait jamais réellement attiré d'ennui. Et puis elle était poussée par la faim.

Cela faisait plusieurs semaines qu'elle n'avait fait aucune victime. C'était trop pour une Sirène. Plusieurs de ses congénères n'auraient attendu aussi longtemps pour rien au monde. Elle avait relevé ses cheveux en un chignon tenu en place par deux aiguilles ( un subterfuge vieux comme le monde que les Sirènes continuaient d'employer pour avoir sur elles de quoi poignarder leurs victimes, malgré leur nudité ) et s'était élancée dans le dédale des rues afin de débusquer une proie. Elle ne tarda pas à croiser le chemin d'un homme isolé ; d'un bon mètre quatre-vingt et d'une trentaine d'années, aux bras et au torse musculeux, il semblait être une aubaine. Laura n'aimait pas attirer les jeunes  hommes à peine sortis de l'adolescence. C'était d'abord une question de goût, mais il y avait aussi le fait que tuer des mâles dans la force de l'age correspondait plus à l'interprétation que les Sirènes faisaient généralement du sens de la vie des hommes : des créatures faites pour grandir, aimer, puis mourir. Dans l'idéal, on ne tuait donc un homme que lorsqu'il était pleinement un homme. Cela avait l'avantage de soulager la conscience.

Elle s'approcha de l'homme, qui semblait ivre à sa manière de marcher. L'attirer dans une ruelle plus isolée promettait d'être simple. Elle préférait ne pas avoir à se servir de son chant pour l'instant, par simple peur qu'un autre homme l'entende et soit attiré vers elle. Elle s'arrêta à deux mètres de son gibier, le regardant avec un sourire bienveillant aux lèvres. Celui-ci s'arrêta instant, surpris. Son visage renfrogné ( ndlr : pourquoi diable les gens boivent-ils pour se mettre dans des états pareils ? ) afficha alors une moue qui faisait penser à... de la gourmandise ? Elle pivota sur elle même pour s'éloigner en roulant de hanches. Elle entendit derrière elle les pas de la proie qui la suivaient et s'approchaient, petit à petit. Très bien... elle sourit à l'idée que son charme fonctionnait, même sans avoir recours au chant.

Soudain elle poussa un cri. Une main venait de se saisir de son chignon, et l'avait tirée en arrière avec une telle violence qu'elle avait été jetée au sol. Sa coiffure s'était défaite, laissant rouler ses aiguilles sur les pavés humides de la rue. Brusquement animée par la peur, elle se saisit de l'une d'elle et bondit sur ses jambes, avant de se jeter sur l'homme pour le frapper à la gorge. Celui-ci leva le bras pour se protéger, et l'aiguille se ficha dans son épaule.

"Aie ! Salope !"

Laura reçut une claque retentissante. Puis une deuxième, du dos de la main, puis une troisième. A demi sonnée, elle perdit l'équilibre et se retrouva au sol à nouveau. L'homme la souleva immédiatement avant de la plaquer contre un mur.

"Ca t'amuse moins maintenant ? Tu crois que tu peux tout te permettre ?!"

L'homme avait passé une main sous le vêtement de la Sirène pour tâter de ses formes, tandis que sa seconde main la maintenait collée au mur par la gorge ; encore sous le choc des gifles, elle se débattait à peine. L'agresseur descendit sa main baladeuse jusqu'à l'entrejambe de sa victime, qui serra les cuisses de toutes ses forces.

"Ecarte. Ecarte je te dis !"

La main sur la gorge de Laura se resserra, l'étranglant de plus en plus fort, jusqu'à ce qu'enfin elle cède, que la pression se relâche, et qu'elle puisse reprendre son souffle. L'homme, un rictus sur les lèvres, enfouit alors brutalement un doigt dans le vagin de la Sirène qui poussa un cri de douleur. Son tortionnaire releva la tête et approcha son visage dur à quelques centimètres de celui de Laura :

"Je te jure que si j'entend encore le moindre cri, le moindre mot, je cogne ta petite gueule contre ce mur, jusqu'à ce qu'il en reste rien."

Il avait prononcé ces mots avec une froideur qui ôtèrent tous ses moyens à Laura, appuyant lentement chaque syllabe. Il ne plaisantait pas, elle en était certaine. Celle-ci, serrant les lèvres pour s'empêcher de crier, ne put que fixer d'un air terrorisé la verge qui venait d'être dégainée et s'apprêtait à la pénétrer. Son agresseur força sauvagement le passage en elle, faisant monter sans sa gorge une plainte qui finit étouffée par ses lèvres scellées. Labourée violemment par le sexe de la brute, Laura ne put retenir un sanglot, à peine audible, mais qui déformait ses trait de manière pitoyable. Elle pleurait d'impuissance, de douleur, d'humiliation et de peur ; si elle ne tuait pas l'homme qui abusait d'elle à l'instant, c'est elle qui mourrait. A travers ses yeux larmoyants, la Sirène fixait d'un regard implorant sa seconde aiguille, restée au sol, à deux mètres de là.

64
Laura resta debout, les poings serrés. Sa propre bêtise n'avait fait qu'augmenter sa colère contre elle-même. Et cette elfe qui continuait de tenter de l'amadouer... elle fut tentée de la frapper. C'était stupide. Tout lui ordonnait de faire le contraire. Celle-ci était de son côté, pour l'instant, et elle avait le pouvoir de la faire tuer. Tout ça à cause d'une maladresse stupide, d'un excès de colère. Laura enrageait. Et elle sentait que si elle ne se laissait pas aller à la colère contre Tinuviel, alors cette force allait se retourner contre elle-même. Elle ne pouvait se résoudre à pleurer, à se remettre encore entre les mains de cette femme qui lui renvoyait maintenant ses propres faiblesses par sa seule présence.

Elle aurait voulut lancer une méchanceté entre ses dents, pour se prouver sa propre supériorité, mais elle ne trouva rien à reprocher à son ancienne amante, ni aucun point sur lequel elle pourrait la blesser. Elle resta donc muette.

Elle sentit malgré elle une boule se former dans sa gorge, tandis que Tinuviel refermait la porte derrière elle, laissant la Sirène seule à nouveau. Elle resta debout dans la pièce silencieuse. C'est alors que le sentiment de vide qu'elle tentait de repousser depuis la mort de son amie se rappela à elle, et elle se laissa tomber sur le sol, le dos contre le lit, se mettant à sangloter, torturée par ses souvenirs et ses regrets.

65
Laura continua son petit jeu sur la peau de Tinuviel, caressant son dos, contournant sa fesse pour aller dessiner des zigzags sur sa hanche et sa cuisse... elle l'écoutait à peine. Cependant ses mots rappelèrent à sa mémoires des épisodes de sa vie - pas si lointaine que ça - où elle passait la plus grande partie de son temps avec son amie Hélèna.

Lorsque Hélèna était absente, Laura avait tendance à tourner en rond. Souvent elle se projetait dans le futur, avec elle, se demandant quel jeu elle pourrait inventer pour distraire son amie... elle parlait parfois à d'autres Sirènes, rien que pour avoir des potins à lui transmettre. Elle avait toujours peur que son amie se lasse d'elle et la remplace. Et elle HAÏSSAIT la voir en compagnie d'autres Sirènes, qu'elle fasse elle-même partie de la troupe ou non. Chaque fois qu'elle entendait Hélèna rire un peu plus fort qu'elle ne le faisait habituellement en compagnie de Laura, celle-ci avait l'impression qu'on la lui arrachait.

Alors non, Laura n'était pas partageuse. Et à cet instant, elle repensait à son amie disparue à jamais, celle qui avait donné un sens à sa vie pendant quatre décennies. Et elle se sentait vide. Elle pensait aussi que cette Elfe débarquée de nulle part venait de la retourner comme une crêpe, et qu'elle avait il y a moins d'une minute joui d'être sa chose et se s'abandonner à ses mains expertes. Elle avait commencé à faire peser un peu du poids de son mal-être sur elle, à la laisser combler un peu le vide qui la rongeait... et maintenant la perfide lui indiquait qu'elle avait été une bonne petite, et qu'elle était digne de rejoindre son troupeau.

Elle, la Sirène ?! Engagée auprès d'une maîtresse dominatrice ? Transformée en une petite distraction qu'on allait voir lorsque les autres commençaient à lasser ?

Tais-toi !

Son cri de colère était inutile, Tinuviel ayant déjà fini son discourt. Mais bon.

Laura avait repoussé la main de l'Elfe, une expression de dégoût sur le visage. A vrai dire, ce dégoût était plutôt tourné contre elle-même. Elle se leva d'un bon, fulminant. La colère et l'orgueil montaient dans sa poitrine, pressant sa gorge et lui faisant lever le menton d'un air défiant. Elle toisa l'Elfe du regard en lançant d'une voix tremblante :

Si tu crois que je suis du genre à me faire manipuler comme une moins que rien... si tu crois pouvoir me rabaisser comme ça, et que je vais accepter ça, moi ! Moi, la Sirène, me laisser enchaîner à toi comme une ...

Elle ne termina pas sa phrase. Elle resta plantée comme un piquet, tremblante, ne pouvant croire à l'erreur qu'elle venait de commettre.

66
Laura pivota et enlaça l'elfe alors que celle-ci venait contre elle et l'embrassa à nouveau. Pendant quelque instants elle savoura la douceur de ce moment et le sentiment de plénitude que provoquait son étreinte avec Tinuviel. Puis, sa lucidité revenue, elle commença à parcourir de ses mains le corps de l'elfe. Celle-ci allait sans doute réclamer sa part de plaisir ; et Laura aurait été ravie de pouvoir lui offrir, s'étant auparavant abandonnée à ses propres sensations sans jamais rendre la pareille...

-Laura, j’ai une question.  Est-ce que tu souhaite continuer notre relation intime sur le long terme ?  Ou bien est ce que tu préfère que l’on arrête là ?  Je ne veux pas te forcer la main car si tu accepte  la vie que tu vivras seras sans doute assez compliqué…

La Sirène interrompit ses caresses et plissa les yeux ; elle n'avait pas du tout l'habitude de réfléchir à ce genre de choses : les relations à long terme, les ruptures, la jalousie, tout ça n'existait pas dans le monde des Sirènes. Si elle comprenait bien, ce que Tinuviel voulait savoir, c'était si Laura et elle devaient s'engager l'une envers l'autre ? Elle avait déjà entendu parler du fameux mariage des humains. Elle ne se voyait pas prendre ce genre de décision maintenant. Comment pouvait-elle savoir si Tinuviel était digne de partager sa vie ? Elle haussa simplement les épaules en demandant d'un air nonchalant :

Compliqué, c'est à dire ?

Tout en parlant, elle se mit à caresser le bras de Tinuviel du bout des ongles.

67
"Ne te retiens pas,  laisse toi envahir par ce plaisir Laura.  Laisse moi te conduire jusqu’au 7eme ciel."

Malgré sa timidité, Laura obéit à sa maîtresse et retira sa main, libérant une longue suite de gémissements saccadés. Les doigts experts de l'elfe prenaient possession de son sexe avec une efficacité implacable. Incapable de garder les yeux ouverts ou la bouche fermée, ni de contrôler le moindre de ses mouvements elle agrippa de toutes ses forces son amante, enfonçant inconsciemment ses ongle derrière son épaule.

Soudain ses gémissement gagnèrent en intensité et en cadence jusqu'à ce qu'un faible cri s'échappe de sa gorge ; sa voix se brisa, et pendant quelques secondes, alors que son sexe et tout son corps étaient agités de spasmes provoqués par sa jouissance et que ses cuisses se refermaient de manière incontrôlée sur l'avant bras de Tinuviel, elle resta silencieuse, en apnée. Puis, alors que son orgasme se calmait, elle reprit sa respiration, laissant échapper un long et faible cri, qui ressemblait à un soupir de soulagement. Elle se laissa retomber sur le matelas, dépouillée de ses forces, encore essoufflée, et lança à travers ses paupières mis-closes un regard plein de tendresse à l'elfe qui la toisait. Son esprit était encore un peu embrouillé, et ses pensées était trop floues pour qu'elle les exprime mieux que par un simple :

Tinuviel... c'était.. tu es... magnifique

Ces mots sonnaient ridicules à ses propres oreilles. Tant pis ! Elle trouverait mieux plus tard.

68
Laura soupira de plaisir en sentant un doigt se glisser en elle. Elle cala le rythme de son bassin sur celui de la main de Tinuviel, s'accordant à ses mouvement. Elle regardait toujours son amante dans les yeux ; elle voulait faire voir à celle-ci qu'elle s'était abandonnée, qu'elle se laissait toute entière posséder, et apercevoir sur le visage de l'elfe cette expression malicieuse qui promettait de nouveaux sévices.

Un deuxième doigt la pénétra ; elle amplifia l'ondulation de son bassin alors que sa respiration se faisait de plus en plus bruyante. Elle avait fermé les yeux, envahie par le plaisir. Une main jouait maintenant avec ses tétons ; les sensations irrésistibles qui assaillaient sont corps par ses seins et son sexe la prenaient en tenaille, lui faisant peu à peu perdre conscience d'elle même ; la bouche béante, elle respirait de manière irrégulière et sonore, presque rauque.

Ses mains s'étaiten crispées sur le corps de Tinuviel et semblaient vouloir l'attirer contre le sien. Les sensations de son bas ventre se mirent à augmenter de manière incontrôlable ; elle ramena sa main à sa bouche se y mordit, afin d'étouffer les gémissements qui réclamaient d'être exprimés.

69
Laura retint sa respiration lorsque les doigts de Tinuviel commencèrent à caresser son entre-jambe. Elle était là, juste à l'entrée, tournant autour de la partie la plus sensible et la plus intime de son corps. Laura observait le visage de son amante avec intensité, savourant l'expression de malice qu'elle y discernait. Tinuviel semblait apprécier avoir le contrôle... Elle sentit alors ses doigts se glisser entre ses lèvres ; elle y répondit en avançant son bassin et en écartant les cuisses de plus belles, les yeux fermés.

Mais c'était encore une feinte, et les doigts se retirèrent aussitôt. Laura poussa un petit gémissement de frustration en regardant sa maîtresse à nouveau, arborant malgré tout un sourire joueur.

-Hum, tu es délicieuse ma petite Laura. Je te dévorerais. Mais tout à l’heure…

Laura se mordit la lèvre à ces paroles. Quel nouveau jeu pervers cette expression pouvait-t-elle bien désigner ? Elle avait hâte d'être "mangée"... mais déjà l'elfe était revenue à son sexe, et la Sirène ondulait légèrement du bassin en la regardant d'un air suppliant. Plus Tinuviel s'amusait avec elle, et plus elle se laissait être un jouet, trop heureuse d'être manipulée par une femme si habile et si douce. Elle se laissa embrasser sur les lèvres, puis couvrit le visage de Tinuviel de baisers enflammés avant d'ajouter d'un air implorant :

Tu me rends folle...

70
Laura prenait un plaisir sans borne à ne pas avoir la maitrise du déroulement de leurs ébats. Elle ferma les yeux tandis que son amante lui caressait la poitrine avec un tact dont elle n'avait pas l'habitude.

Oh...

La surprise et le plaisir venaient de lui arracher un petit gémissement, alors que la bouche de Tinuviel s'attaquait à sa poitrine. Le buste cambré vers l'arrière, reposant de tout son poids sur son bras gauche, Laura se laissa aller aux assauts de la langue de l'elfe sur le bout de ses seins, tout en caressant machinalement la nuque de celle-ci, la main droite enfouie dans ses cheveux. Lorsque Tinuviel se retira pour observer son oeuvre, elle put voir une Sirène à demi étendue, les tétons durcis par le désir, le visage rosie et les yeux brillants, qui tendait la main vers elle pour la supplier de reprendre leur étreinte.

Alors que l'elfe l'embrassait à nouveau, Laura, toujours guidée par son excitation grandissante, s'était montrée plus téméraire, et ses mains caressaient maintenant tout ce qu'elles pouvaient atteindre sur le corps de sa partenaire ; dos, nuque, fesses, hanches cuisses...

-Est-ce que tu es prête Laura ?

En guise de réponse, elle réfugia son visage dans le coup de l'elfe pour y déposer des baisés tout en écartant doucement les cuisses.

71
Elle se laissa docilement mettre sur le dos, puis accompagna les mouvement de Tinuviel, savourant son propre effeuillage, retrouvant le plaisir de sentir son corps nu à nouveau, sorti de sa coquille, sans protection face aux caresses. Sa respiration s’accéléra et elle enfouit ses mains dans la chevelure de l'elfe, tandis que la bouche de celle-ci descendait sur son corps. qui se cambrait de lui même pour en réclamer plus.

-Ote moi mon armure et embrasse moi Laura.


Laura s'exécuta, tentant de maitriser la fébrilité de ses gestes, alors que Tinuviel continuait de faire monter en elle une excitation incontrôlable par ses caresses. Lorsqu'elle réussi enfin à la dégager de sa carapace, elle la regarda un instant avec fascination, parcourant des yeux ses courbes qui promettaient d'être si douces, puis se laissa entrainer dans un nouveau baiser. Elle colla son corps à celui de Tinuviel, tout en parcourant le dos de celle-ci de ses mains. Ainsi enlacées, les deux femmes bougeaient légèrement l'une contre l'autre, et la Sirène ne pouvait retenir des soupirs saccadés, étouffés par leur baiser, tandis qu'une agréable et irrésistible tension s'emparait de son corps et forçait ses mouvements.

Elle s’apercevait bien que l'elfe s'amusait avec elle, et cette idée ne faisait qu'augmenter son excitation ; elle appréciait avec un plaisir presque masochiste ces petits jeux qui faisaient monter son impatience et lui donnaient à chaque fois, en échange d'un bref plaisir des sens, un désir plus grand. Elle n'avait qu'une seule envie : être torturée ainsi, encore et plus. Elle interrompit leur baiser, approcha ses lèvres de l'oreille de Tinuviel et chuchota :

"Je suis à toi..."

72
Ce voyage de quelque minute parut beaucoup trop long à Laura. Cette torture était semblable à celle que pourrait ressentir n'importe qui en regardant l'eau de ses pâtes chauffer lentement, alors que son estomac gronde et qu'il voudrait voir d'énorme bulles jaillir MAINTENANT !

Elles arrivèrent enfin à destination, et Laura qui n'en pouvait plus se laissa guider sur le lit en dévisageant amoureusement Tinuviel. Elle hésita face à la question. Ça n'était pas vraiment sa première fois, dans l'absolu. Et elle n'avait pas vraiment envie que l'elfe la ménage, alors qu'elle même n'attendait qu'un mot d'autorisation pour plaquer leurs corps l'un à l'autre.

Ce baisé fut un délice qui acheva de briser ses barrière ; alors que Tinuviel reculait son visage, Laura se jeta à nouveau sur ses lèvre et les embrassa avec passion. Si les carrures avaient été inversées, elle l'aurait renversée sur le lit pour l'enlacer et la couvrir de baisers à son aise, mais elle avait clairement senti que l'elfe était plus forte. Elle s'arrêta un instant, le souffle court et répondit simplement :

"C'est ma première fois avec une femme."

Elle n'avait pas osé avancer ses mains plus loin que sur la taille de sa future amante. Elle la regarda dans les yeux, brulant d'impatience que celle-ci profite enfin de l'ascendant qu'elle avait pris sur la Sirène.

73
Laura tenta de reprendre son calme et recula légèrement. Une sorte de réaction d'amour propre la forçait à se maitriser et à reprendre la maitrise de la situation. Elle n'allait tout de même pas s'enflammer alors que l'objet de ses désir se montrait capable de lui résister !

Elle ignorait tout simplement ce qu'était une chambre d'hôtel. En revanche, elle se doutait de ce que pouvait sous-entendre "Toi et moi nues dans une chambre d'hôtel", et elle n'allait pas se faire prier. Cette elfe avait le don d'entretenir perpétuellement son excitation en ponctuant chaque phrase d'un geste nouveau, d'un baiser ou d'une caresse, qui faisait mouche à chaque fois. Laura, qui avait commencé à enlacer doucement la taille de Tinuviel , se força à ouvrir son étreinte.

J'imagine que tu vas devoir remettre des vêtement ! releva-t-elle avec un sourire ironique qui contredisait le tremblement de sa voix.

Elle recula d'un pas en ajoutant à voix basse :

Où tu veux, du moment qu'on est seules !


A vrai dire elle était relativement du même avis que Tinuviel, elle préférait être tranquille. Si la pudeur n'avait jamais été une norme chez les Sirènes, elle était elle même un peu timide. Elle n'aurait pas du tout apprécié que qui que ce soit la surprenne alors qu'elle se laissait aller pour la première fois dans les bras d'une femme.

74
Laura sourit en voyant que sa tortionnaire était de retour. Elle commençait à comprendre pourquoi les humains attachaient autant d'importance aux vêtements. Avec cette robe, la femme qu'elle avait en face d'elle semblait dégager quelque chose de bien différent, comme si en troquant son armure pour une robe, elle était passé de la force à la douceur. Le tissu cachait entièrement la forme de ses jambes, comme pour attirer l'attention sur la partie supérieur de son corps.

-Hum,  si jamais cela ne te dérange pas, j’aimerais bien moi aussi essayé une petite tenue.  Alors ne bouge pas je reviens  dans  quelques  minutes.

Laura secoua la tête pour indiquer que non, ça ne la dérangeait pas, Tinuviel pouvait bien essayer tout ce qu'elle désirait. Elle rongea à nouveau son frein pendant que celle-ci se changeait. Lorsqu'elle la vit sortir, son désir s'emballa à nouveau ; elle pouvait enfin voir ce corps qu'on lui avait caché depuis le début. Son cœur galopait aussi vite que ses pensées : ces vêtements étaient des vêtements pour dormir ou pour plaire, or Tinuviel n'avait visiblement pas l'intention de dormir, donc elle voulait lui plaire ! Il n'y avait plus de doutes.

Le souffle court, Laura s'approcha jusqu'à ce que leurs poitrines se frôlent, avant de chuchoter à son oreille, comme celle-ci l'avait fait précédemment dans la cabine :

C'est magnifique, mais je crois qu'on va devoir les enlever...

Tout en parlant, elle avait déposé ses mains sur les hanches de Tinuviel.

75
Laura retint sa respiration alors que l'elfe passait tout près d'elle pour se placer dans son dos et agrafer son soutien-gorge. La caresse sur sa joue et les souffle sur son oreille la firent trembler de tous ses membre. Elle ouvrit la bouche pour dire quelque chose mais ne put prononcer le moindre mot. Elle aurait aimé que Tinuviel la touche encore, sans pourtant oser le réclamer. Elle la dévora des yeux alors que celle-ci se déplaçait à nouveau.

Hum disons que ce que je vois devant moi me plait donc je suppose que oui ? Mais je pense que tu devrais mettre quelque chose sur celle-ci.  Après tout, sortir comme cela ce n’est pas l’idéal, tu risque d’avoir  froid.

Les Sirènes n'avaient jamais froid, mais ça n'avait pas d'importance à cet instant. Laura opina du chef, prête à suivre à la lettre les instructions qu'on lui donnait. Ce petit jeu la rendait folle, et elle voulait en finir au plus avec cette histoire de vêtements. Et bien sur que non elle n'allait pas s'envoler ; la peau de l'elfe appelait la sienne au point de lui faire négliger tout le reste.

Elle retira donc ses sous-vêtements à la hâte pour enfiler une jupe et un top ; c'était convenable, et son haut la gênait légèrement, mais rien d'insupportable. Elle sortit ensuite de la cabine avec les vêtements et attendit le retour de Tinuviel en trépignant d'impatience.

Pages: 1 ... 3 4 [5] 6