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Messages - Souta et Janus

Pages: 1 ... 37 38 [39]
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Le quartier de la Toussaint / Re : Porte à porte [Souta et/ou Janus]
« le: vendredi 18 décembre 2020, 11:44:44 »
Plus je zieute l'état de l'appart et moins je me dis qu'elle a tort. Le truc est un terrain miné que je traverse comme je le peux en essayant de faire croire que j'y suis parfaitement à l'aise. Ce qui est assez con quand y pense car je me fous de son avis et que son impression est déjà faite.

Mon t-shirt en main, je file donc dans la salle de bain qui ressemble a un espace coupé du monde extérieur. Comme une oasis dans le désert, une zone sans solde lors du Black Friday, un wagon de métro vide à l'heure de pointe. Quelque chose qu'on ne trouvera jamais de notre vivant quoi.
A part quelques traces de calcaire qui commencent à pointer le bout de leur nez et un boxer qui déborde de la bassine où s'empilent quelques fringues, cet endroit est un véritable coin de paradis dans ce chaos.

Au bout de quelques minutes sous la douche j'entends gueuler. Curieux, j'ouvre la porte en verre et sort la tête pour l'entendre m'insulter et faire une crise de nerfs tout en claquant la porte. Les gens normaux seraient énervés, remontés, se lâcheraient en retour dans leur coin. Pas moi. Faut dire qu'on m'a jamais trouvé normal. Ca me faisait crever de rire. Pas pour me payer sa tronche.
Les gens devraient se lâcher plus souvent et arrêter de se voiler la face pour des conneries de ce genre.

Mon affaire terminée, je perds pas de temps à me sécher pour enfiler des fringues propres et embarquer la bassine dans le salon avec moi. Une fois dans le salon je dépose ce que je tiens à même le sol pour chopper mes clés et mon portefeuille. Pour ne pas me faire voler et y cacher certaines choses, j'ai fait un trou dans un des murs qui s'actionne en appuyant au bon endroit. C'est surtout le mec que j'ai payé pour l'installer qui s'en est occupé. Mais c'est un détail.
Je tourne alors la tête en direction de la cuisine et remarque qu'elle a laissé des trucs derrière elle. Y compris son tube de machin-chose. Ca me fait rire de nouveau. Dans la vie faut savoir forcer le destin pour obtenir ce qu'on veut et elle semble avoir fini par le comprendre.

|----------|

Comme je m'étais décidé de le faire, je passe d'abord à la laverie automatique pour y foutre mes fringues à laver pour sortir m'acheter à bouffer et de quoi me débarrasser de toutes les saloperies qui inondent mon appart. Là, j'entends trois mecs causer de magouilles tellement insignifiantes qu'il fait aucun doute que ces nazes viennent juste de démarrer leur carrière de criminels ou que rester en bas de l'échelle leur suffit du moment qu'ils survivent à leur façon.

- T'as vu la chaudasse qui fait tous les bâtiments ?
- Ouais ! Elle doit être grave chaude.
- Grave ! Grave !
- Ou alors les mecs ils gèrent pas.
- Trop pas !
- Une nana peut pas les vider aussi vite. Enfin j'sais pas... Si ?
- Gwendy qui bosse au Javaltou elle y arrive.
- Sérieux... Mec... On bouffe là.
- Bah quoi ?
- Le seul truc qu'elle sait te vider c'est l'estomac quand tu gerbes en voyant sa sale gueule ou ses nichons qui ressemblent à rien.
- Parle bien de la meuf de mon frangin !
- N'importe quelle meuf serait mieux qu-...
- Enculé !



Je m'attarde pas plus dans le coin en laissant ma bassine sur place avec des fringues que personne de normal irait voler pour filer acheter ce qu'il faut et retourner à l'appart commencer le grand nettoyage. Putain, ça risque de me prendre la journée. Heureusement que le sol est pas foutu vu que rien n'a été renversé dessus. Un vrai petit miracle.

Quant à ce qu'elle m'a laissé en souvenir, j'ai décidé de garder la carte et le tube de machin à l'endroit où elle les a laissé faute d'autre place. Je compte pas m'en servir. Mais peut-être que ça trouvera son utilité un jour ou l'autre.

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Le quartier de la Toussaint / Re : Porte à porte [Souta et/ou Janus]
« le: vendredi 18 décembre 2020, 09:48:51 »
La voir se dandiner dans tous les sens comme un ver de terre qu'on aurait dressé pour faire des numéros de cirque est presque assez amusant et divertissant pour me faire penser à autre chose le temps d'un instant.
Puis histoire de pas l'accabler de trop j'évite de soupirer ouvertement même si c'est le cas depuis un moment dans ma tête. A bien y réfléchir, c'est la première nana à se jeter à mes pieds depuis que j'ai mis la main sur cet appart. Je voyais la chose autrement quand j'imaginais la scène. Même ça elle me l'aura gâché.  T'es pas cool du tout, meuf. Grave pas cool !

Une fois debout, la revoilà qui s'excuse. Je suis à deux doigts de lui dire un truc quand elle se lâche enfin. Il était temps, merde. Le numéro de la coincée ça prend pas. C'était déjà le cas avant, alors à notre époque c'est pire.
Amusé, je lui réponds du tac au tac :
- Enfin ! Tu vois ? Ca, c'est vendeur !
Parle aux gens de cette façon et p'tète qu'ils t’enverront pas chier. Les discours à la con ça fonctionne chez les friqués et les snobs... Y en a quelques uns dans l'immeuble d'à côté d'ailleurs.
Mais pas ici. Si tu veux un truc, faudra que tu commences à parler comme un putain d'être humain. Et de ce que je vois, t'as l'air d'en être capable.



Pour la première fois depuis qu'elle a débarqué je n'ai pas dis non. Mais j'ai pas dis oui non plus. Elle aura qu'à prendre la chose comme elle veut. Surtout que c'est une façon presque infaillible de jauger une personne sans qu'elle ne s'en doute. Certaines y arrivent, mais là on vise vraiment une catégorie à part. Même moi je me suis fait avoir plusieurs fois quand j'étais gamin.

Quand elle me demande si je vis ici, je me frotte le menton dans un premier temps avant de faire remonter ma main jusqu'à mes cheveux. Puis je pousse la porte avec la paume de ma main sur quelques centimètres pour la bloquer et l'empêcher de se fermer.
- Nop ! Je bouffe et je dors ici. Qui pourrait vivre dans une merde pareille ?

Mon regard reste fixé sur son visage qui semble avoir pris cher dans la chute. Je me retourne alors en direction de la cuisine :
- Je devrais te demander de me rembourser pour avoir salopé mon sol en temps normal, mais j'ai trop la flemme de me prendre la tête là.
Puis rentre au lieu de rester plantée là comme une plante verte.


Il me faut que quelques secondes pour ouvrir le congèle, ramasser un sac plastique et y foutre quelques glaçons que je lui lance au niveau de la poitrine pour qu'elle l'attrape facilement.

- J'étais censé m'occuper de l'appart plus tard vu qu'on m'a enfin foutu la paix pour plusieurs jours au boulot. Mais faut croire que quelqu'un a clairement décidé de flinguer ma journée.

Vu les circonstances je peux dire adieu à ma journée de glandouille. En regardant l'état de l'appart elle a pas tort. C'est la meeeeeeeerrrrde ! A tous les niveaux. Va falloir que je sorte acheter des sacs poubelles. Et une poubelle. Peu importe l'ordre vu que je vais remplir plusieurs sacs en quelques minutes.
A quelques mètres d'elle je me décide de me bouger. Et ça va commencer par une douche. Sans réfléchir je retire mon t-shirt et pars en direction de la salle de bain.

- J'ai pas toute la journée par contre et tes trucs de beauté je m'en branle total. Alors là je vais filer sous la douche et sortir acheter de quoi nettoyer toute cette merde qui s'est clairement accumulée sans que je fasse gaffe. C'est ce qui arrive quand on rentre et sort de son appart qui est plongé en permanence dans le noir.
Bref, tu connais le chemin et comment écouler tes daubes.

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Le quartier de la Toussaint / Re : Porte à porte [Souta et/ou Janus]
« le: vendredi 18 décembre 2020, 08:49:38 »
En temps normal j'ai pour habitude de lâcher une réplique comme dans les films après une situation comme celle-ci. Du genre "J'ai tout vu !" ou encore "J'ai tout entendu", même si c'est faux. Ca file un petit ascendant sur l'autre qui a de toute manière toujours un geste ou une insulte quand il est lésé.
Sauf que la situation est pas normale et que j'ai déjà balancé une réplique à travers la porte à l'instant. Bah, on s'en fout. Dodo, dodo !

Alors que je fais un virage à 180° façon Michael Jackson en m'appuyant au sol avec uniquement mes talons, j'entends une sonnerie ringarde de l'autre côté. Ma première pensée est alors "Elle va m'emmerder jusqu'au bout celle-là !"
Fallait que son téléphone sonne devant chez moi. Ca pouvait pas attendre qu'elle descende. Non, on va emmerder "monsieur" qui a pas voulu de sa saloperie de crème qui est sûrement composée de pisse de chat et autre truc du genre. Comme toute les camelotes que les gens sont prêts à se tartiner dessus si ça peut les rendre 1% moins dégueulasse à regarder dans la rue.

Je peux alors entendre une voix. La voix de l'emmerdeuse. Ce qu'elle dit est impossible à comprendre correctement d'où je suis et de toute façon c'pas mes oignons. Sauf que sa voix est immédiatement associée au fait qu'elle soit venue me déranger au fond de mon cerveau et ça me fait déjà remonté une envie de claquer ou bazarder un truc.
Encore un avantage d'un appart vide : y a rien à casser et à remplacer dans la foulée dedans.

Le calme revient, heureusement, une fois qu'elle semble avoir raccroché au téléphone. Ou alors elle est partie raconter sa vie en bas. Les gonzesses et le portable c'est une histoire d'amour éternelle. Ca devient parfois aussi dur de les faire décrocher le nez du portable qu'avec une ado.
Puis, soudain, un truc comme sur ma porte. Juste une fois. Est-ce qu'elle avait tellement les boules que je l'envoie chier qu'elle a foutu un truc dessus ? Si c'est de la merde de chien je vais m'occuper de son cas et lui faire bouffer le truc en entier.

Je retourne alors en direction de la porte en lâchant un gros soupir. Inutile de me presser vu que de toute façon elle a dû se tirer en courant après avoir fait son coup de pute. Mon bras s'étend donc pour que ma main atteigne la poignée que je presse vers le bas.
Alors que la porte s'ouvre, je sens comme un poids dessus. Le truc est probablement dû à la fatigue ou la surprise car je perds ma prise sur la poignée et un truc assez imposant me tombe aux pieds dans un gros *BONK*.

En général les gens se soucient de la personne qui tomberait raide devant eux. Bah moi je suis pas comme les gens normaux. J'ai des choses bien plus graves à gérer dans la vie. Comme...
- Putain, sérieux ! J'ai eu un parquet tout neuf en achetant l'appart !

Le truc aurait pu être crédible si je balançais pas tout et n'importe quoi dessus. Sauf que là il s'agit d'une question de principe, merde. On s'écroule pas comme ça chez les gens. Et le respect dans tout ça ? Je vais chez elle pour m'effondrer à même son sol ?

Pas inquiet pour un sou, je vérifie si elle est encore dans notre monde en la regardant de là-haut :
- C'est une nouvelle technique commerciale ? Car celle-là je la connaissais pas encore.
Par contre va falloir se lever et partir maintenant car tu crois pas que t'abuses un peu ?


Une nana aussi frêle ne représente pas une menace pour moi et en y repensant je crois ne même pas avoir de couteau dans la cuisine. Rien... Il y a littéralement que dalle qui pourrait servir d'arme ici. Bon, les bouteilles en verre vides au sol si on a la foi. Sauf que ça me fera pas grand chose.

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Le quartier de la Toussaint / Re : Porte à porte [Souta et/ou Janus]
« le: jeudi 17 décembre 2020, 23:08:32 »
C'est pas possible là. Personne peut insister à ce point sans une bonne raison. Et la seule que je trouve là c'est que son patron a kidnappé toute sa famille qui se trouve sous la menace d'une arme dans un fourgon garé au coin de la rue. Ou alors elle porte une ceinture d'explosifs qui est prête à sauter si elle remplit pas son quota de vente.
Quoique, vu comment elle est moulée dans ce truc il y aurait clairement pas le place. Enfin, je dis ça mais avec les portables qui sont de plus en plus minuscules on n'est pas à l'abri de ce côté là non plus. La règle n°1 dans la vie est de ne jamais sous-estimer un psychopathe... Ou une bonne femme qui vous revendre sa merde à tout prix. Et si vous avez le malheur de rencontrer une combinaison des deux : FUYEZ POUR VOT' CUL !

Alors que son speech touche à sa fin et que je tente de refermer la porte je m'arrête au dernier moment pour pas lui péter le bras dans le processus. Etrangement je me demande pourquoi j'ai retenu mon geste à l'instant. Bon, elle aurait gueulé un bon coup pour me foutre la paix ensuite. Faut croire qu'aussi emmerdante qu'elle peut-être j'ai rien contre les personnes qui se sortent les doigts du cul et qui ont pas froid aux yeux.
Même certains mecs qui ont plusieurs meurtres au compteur évitent de me regarder en face. Pas elle. Ça non, elle en démord par et continue de jouer la forceuse avec son produit à la con.

Quand elle termine la fin de sa dernière phrase, quelque chose fait tilt dans ma tête et on peut lire facilement la surprise sur mon visage. Un fait que je confirme sans réfléchir à haute voix :
- C'est que t'as l'oeil, toi.

Dans une autre situation j'aurais tenté de l'emmerder comme elle l'a fait avec moi jusque là en lui demandant si elle pouvait deviner quel art martial je pratique. Ou juste le plus récent. Sauf que là j'ai ni la patience, ni l'énergie de m'amuser.

Mon sourcil droit se redresse sur mon front alors que je réfléchis un court instant pour ajouter :
- Parler de pognon c'est ni indécent, ni malpoli. Le fric ça fait tourner le monde depuis des siècles et t'es bien placée pour le savoir car sait tous les deux que tu veux me refiler cette daube pour revenir plus tard et tenter de me refourguer tout un tas d'autres saloperies.

Avec la main gauche je me frotte le menton quelques secondes. Pour ensuite passer sur tout mon visage, comme pour tenter de me réveiller un peu plus. Puis je continues :
- Tu sais quoi ? Tu vas te barbouiller ta gueule d'ange avec ce machin et tu reviens me voir dans 48h pour m'en montrer les effets, okay ? Car il me faut pas plus qu'un coup d'eau sur la mienne pour devenir un vrai rayon de soleil.

Là je lui fais un grand sourire forcé avant de repousser son bras et de la pousser assez fort au niveau de l'épaule afin qu'elle libère assez de place pour que je puisse fermer la porte et avoir la paix.
C'est alors qu'un second truc étrange se produit. J'élève la voix pour qu'elle m'entende de l'autre côté :
- La prochaine fois passe avec des trucs utiles. Ma gueule polluée s'en sortira très bien sans tes saletés !

Avec de la chance elle reviendra jamais et j'aurais droit à un week-end prolongé en paix. En attendant, retour à mon lit pour finir ce que j'ai commencé : rien.

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Le quartier de la Toussaint / Re : Porte à porte [Souta et/ou Janus]
« le: jeudi 17 décembre 2020, 21:01:01 »
La première impression que j'ai en la voyant n'est pas celle à laquelle je m'attendais. A un petit détail près, ses fringues. Les emmerdeuses religieuses de première viennent soit dans leur drap qu'elles osent qualifier de toque, soit dans des tailleurs tellement serrés qu'on a l'impression qu'il va péter si elle fait un faux mouvement. Et vu la paire de loches qu'elle se trimballe ça risque de pas louper un jour ou l'autre.

J'ai à peine le temps de commencer à émerger qu'elle commence à me lâcher son baratin.
« Bonjour, excusez-moi de vous déranger, monsieur...»
Huuuuuh ? Parce que j'ai droit à du "Monsieur" maintenant ? Après avoir sonné, tambouriné et gueulé comme une malade à ma porte ? Je sais pas ce qui me retient de lui balancer mon pied dans ses nibards pour amortir le choc en lui claquant la porte dessus.
Ah si, je le sais. La fatigue ! Tout ce stress, ce sommeil en retard et la fatigué accumulée m'a rincé jusqu'à fond des chaussette comme disait le vieux Hector. Faudra un jour que quelqu'un m'explique ce que ça veut dire.

Merde ! Quel con ! A réfléchir tout seul dans ma tête je suis en train de la laisser gagner du terrain avec son speech aussi vide et nauséabond que celui d'un politicien. Pas besoin d'être un génie de la psychologie humaine, de l'étude des mouvements et de la voix pour deviner qu'elle croit pas un mot à son baratin.

Okay, dans son monde aussi c'est la loi du plus fort. Je peux le respecter dans une certaine mesure. Surtout qu'il faut en avoir une sacrée paire pour oser vendre cette camelote dans un quartier aussi pourri et abandonné que celui-là. Le seul avantage c'est que personne ira lui voler sa marchandise. Son espèce de valise ou de mallette dans le pire des cas pour servir de tabouret à un clodo. Même la pommade il la boufferait pas.

C'est là que je vois sa pompe dans le tout petit espace disponible. Cette nana est une pro, y a pas l'ombre d'un doute là-dessus. Elle a dû en prendre des portes dans la gueule. Ses pieds aussi ont dû voir les urgences un paquet de fois pour savoir comment empêcher quelqu'un de te la claquer dessus sans se blesser.

Résigné, trop crevé pour la couper, je la laisse terminer en la regardant avec un regard vide, inexpressif. Puis mon regard se pose brièvement sur les deux objets qu'elle tient. Mes yeux repartent immédiatement plus haut et se figent dans les siens quand je lui lâche :
- Tu sais que tu fais chier ?
Non, mais sérieusement chier ! T'imagines pas à quel point.


Son exposé soporifique aura eu raison de mon état second car l'adrénaline ou le misérable regain d'énergie offert par ma rage s'est dissipé trop vite.
Mon regard se détache du sien pour se poser sur moi et ma tenue hyper classe. Et je relance :
- T'as vu ma gueule ? J'ai la tronche d'un type qu'à besoin de ça ? Ici tu peux t'faire buter rien qu'en traversant la rue pour acheter des clopes. Alors vieillir et avoir une face toute ridée c'est pas dans mes plans d'avenir.

Désireux de me débarrasser de ce parasite et retourner me coucher je commence par refermer la porte en lui balançant :
- Emmène ton petit cul loin d'ici si tu veux pas qu'il finisse mal. Le prochain mec que t'ira emmerder sera pas aussi cool en te voyant, crois-moi.

Enfin... Je dis ça mais si jamais elle repasse quand j'ai les idées claires je serais pas aussi cool non plus.

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Le quartier de la Toussaint / Re : Porte à porte [Souta et/ou Janus]
« le: jeudi 17 décembre 2020, 19:31:37 »
Gnegne what you want! Gnagna what you need!


Impossible de tenir un échange depuis un bon quart d'heure déjà. Un drôle de couple a décidé de se jeter dans un karaoké suite à un défi lancé par les personnes qui les accompagne. Les gens ont le droit de s'amuser comme ils l'entendent, ça je m'en fous un peu. Mais on a déjà tué des personnes pour moins que ça dans le coin et ils semblent l'ignorer. Surtout qu'ils puent les touristes à plein nez. Ou alors... Ce sont les flics sous couverture les plus crédibles que j'ai pu voir de mon existence. La chose est loin d'être impossible. Quoique, peu probable étant donné que les affaires tournent au ralenti depuis une semaine. Un virus commence à se propager sur les autres continents et beaucoup commencent à flipper et faire profil bas. Comme si une maladie pouvait toucher la planète entière à notre époque. N'importe quoi !

Ce soir je suis accompagné de Jessica et les jumeaux. Ces trois là forme une sorte de couple bizarre que j'ai encore bien du mal à cerner. Déjà par le fait que les deux bonhommes en question ne sont ni jumeaux, ni frères et qu'ils ne ressemblent pas de près ou de loin. Qui a bien pu leur trouver ce surnom ? Puis ensuite parce que ce trio forme un triangle amoureux/pervers qui part dans tous les sens. Ils couchent les uns avec les autres, se trompent les uns avec les autres... On dit qu'on trouve de tout dans la nature. Bah la nature elle s'est bien foiré sur ce coup.
Si je supporte la présence de ces allumés, au sens littéral vu qu'ils adorent jouer avec des allumettes, c'est parce qu'on vient de finir un boulot. Le genre a vous rincer physiquement et mentalement. Comme quoi, l'homme est prêt à accepter quasiment n'importe quoi quand il est dans la merde. Les boulots étaient tellement rare que j'ai fini par accepter ce qu'ils me proposaient, faute de mieux, après trois semaines de relance. Ca devrait en tout cas me mettre à l'abri du besoin pour quelques temps après la galère qui a suivie le plan du portable ancien. Ce boulot a failli me couter la peau. Argh ! Je veux plus y penser !

Tout ce qui me faut c'est me changer les idées et ne rien foutre pour quelques temps. Ma main se pose alors sur la table tandis que je me redresse pour quitter mon siège et me barrer d'ici pour me coucher et profiter d'un peu de repos bien mérité. Sauf que Jessica, surprise, me regarde avec son regard provocateur pour me demander : - Bah alors, tu nous quittes déjà ? J'espérais te voir rester un peu. On pourrait s'amuser. Alexander y tenait tellement. Le pauvre.

La femme se tourne vers l'un de ses deux partenaire/amant/rival/fiancé. Ouais, le tout en un seul homme. Ou deux vu que l'autre est dans la même situation. Une chose est sûre, ceux-là ne doivent jamais s'ennuyer.

Accompagné d'un soupir pour exprimer la fatigue mentale et physique qui me gagne ce soir je la regarde en lui répondant : - Vous y survivrez.
- Tsssshh, t'es pas drôle.
- ...


Sans un mot de plus je quitte le bar sous les cris et encouragement de la bande de supposés touristes qui redoublent d'énergie après avoir payé pour les boissons. Quand quelqu'un te propose du boulot, la moindre des choses est de payer les boissons à la fin. On peut presque parler d'une coutume ou d'un rituel dans le milieu.

L'avantage d'avoir une réputation dans cette ville est que personne ne vient vous emmerder au bout d'un certain temps. Pas par peur, loin de là. Tout le monde étant dans la même merde on reconnait vite les siens. Et le groupe dont je fais officieusement partie est celui des mercenaires sans un rond. Qui irait s'en prendre à un mec si il y a rien à gagner au bout ? Au pire les trafiquants d'organes pourraient tenter leur chance. Sauf que dernièrement ils se diversifient et allient leurs trafics aux kidnappings et demandes de rançons. La vie est dure pour tout le monde, y compris pour les ordures de la pire espèce.

Au bout d'un gros quart d'heure j'arrive chez moi. Je claque la porte d'entrée sans réfléchir et me laisse tomber dans mon pieu une fois ma chambre atteinte. Non sans cogner dans les emballages de pizza et autres bouteilles de bière qui trainent au sol tel un champ de mines.
Pour une fois que j'ai pas de boulot demain je compte dormir et glander jusqu'à me transformer en zombie. Même l'entraînement peut attendre un jour ou deux. Surtout que... zzZZzzzzz !

|----------|

Aaaaah, une bonne nuit de sommeil avec de la glandouille et du comatage au programme de la journée. Rien à foutre des branleurs qui se lèvent tôt. Cette journée m'appar-

Au même moment on sonne à la porte. Par réflexe je me fige complètement dans une position étrange qui me fait rapidement mal à la cuisse. Je me suis mal tourné et pensais finir mon mouvement avant que quelqu'un débarque. Puis une seconde sonnerie. Urrrrgggh ! Je dois serrer les dents. Ce connard s'en ira tout seul.
Le fait de frapper à la porte en gueulant comme une de ces fanatiques religieuse qui refuse de partir aura eu raison de moi. Et de cette crampe que je viens de me faire et qui me fait un mal de chien.

Enervé... Non, enragé, je bondis de mon lit avec comme fringue un short et t-shirt que j'ai enfilé quand je me suis changé dans la nuit en allant bouffer un truc rapidos.
La voix est celle d'une femme si je me gourre pas. Rien à foutre, pas de sexisme ici. Un connard, une connasse, c'est du pareil au même.

D'un geste sec et brute j'ouvre la porte en hurlant : - T'as personne d'autre à aller faire chier ? Tu vois pas que j'essaie de glander ?
Bah... Non, elle peut rien voir depuis le couloir. Enfin, maintenant si. Elle peut voir un appart vide avec des emballages à même le sol et un type fringué comme un campeur.

577
Les alentours de la ville / Encore une barge ! (PV |-| Enothis/Emaneth)
« le: jeudi 17 décembre 2020, 17:40:40 »
- Brrrrrr ! Putain, on se gèle le cul là !
- Ouais, bah c'est ma faute si Sam le pompier nous a foutu dans la merde ?
- Tu fais chier ! ET PAS QU'UN PEU !


Sam le pompier doit son surnom au fait qu'il bosse de façon légale comme pompier le jour et qu'il a une plétore de gosses. Un paquet de rumeurs circulent à son sujet. Soit sa femme peut se cloner pour neuf mois, soit elle fait partie de triplés. Ou alors ou ils ont des gênes de lapins et passent leur temps libre à se sauter dessus et sortir des hôpitaux. Ca peut sembler hyper con en y pensant et pourtant un tas de paris sont alimentés et encore d'actualité sur leur situation. Un jeu d'argent inoffensif et qui amuse tout le monde dans le quartier. Je fais partie des rares à ne pas y participer. Pas par décence, juste que j'aime pas claquer mon fric bêtement.

Le temps est pourri cet après-midi. Cela dure depuis quasiment une semaine. Au point de se demander si un super méchant tiré d'un James Bond avait trouvé un moyen de kidnapper le soleil. Pas une seule éclairci en 7 jours. Des nuages, de la pluie, des orages. Un temps de merde permanent qui n'aide personne. Parce que même le soleil peut égayer la journée d'un truand. On a les dealeurs de came et d'armes qui jouent au basket ou au foot entre deux ventes, les trafiquants d'esclaves et leurs portes ouvertes un peu particulières dans des endroits cachés.
Un rayon de soleil peut avoir un effet incroyable chez tout être vivant, aussi pourri qu'il peut être dans son quotidien avant de finir en enfer quand la faucheuse viendra chercher son semblant d'âme.

A cause du mauvais temps une affaire vient de nous filer sous le nez. Sam le pompier est un figure emblématique en ville. Il a obtenu de nombreuses médailles pour des actes héroïques. Ce que les gens ne savent pas c'est qu'il dirige une bande de cambrioleurs qui viennent piller les bâtiments dans lesquelles il met le feu de façon si travaillée que les flammes progressent presque comme s'il les contrôlait à distance. En gros, dès qu'un appartement est évacué ses hommes passent derrière et récupère tout ce qui a de la valeur.

Notre rôle aujourd'hui était de le retrouver pour liquider une partie de leur butin en cash. Les receleurs ne manquent pas et on a déjà tout un système bien huilé dans ce domaine. Ce qu'on ignorait c'est que ce débile profond venait de frapper un immeuble dont les sous-sols étaient occupés par le Rat. Un lâche qui trempe dans toutes les magouilles qui rapportent en qualité d'intermédiaire. Les objets volés appartenaient à un oligarque qui n'a pas attendu longtemps avant de retrouver leurs traces. A peine arrivés sur les lieux du rendez-vous en compagnie pour voir Sam que les coups de feu retentissent de toutes les directions.
Avec mon partenaire du soir on n'a pas attendu de comprendre ce qui se passait pour prendre nos jambes à notre cou et nous tirer de là en quatrième vitesse. Pluie ou pas pluie, on a dû battre quelques records du monde. Ce n'est pas notre première fusillade. Et probablement pas la dernière non plus.
L'empressement et la détermination de survivre prennent le pas sur le panique très rapidement dans nos  têtes quand un imprévu de ce genre se produit.

Une fois à l'abri, loin des affrontements, le meilleur choix qui s'offrait à nous était de prendre un verre pour souffler et faire le point. On va généralement au Croisement. C'est un peu notre bar à nous. Chaque bande, mercenaire ou muscle à louer à son coin en ville pour être contacté plus facilement. Tout en entrant dans le bar je me retourne vers l'autre couillon :
- C'est toi qui payes ce soir.
- Ouais, ouais !

Trois pichets de bière dans les mains en plus des verres et l'équivalent de trois repas pour ma poire, on se dirige sur une des banquettes en coin pour causer à l'abri des oreilles indiscrètes.

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Le quartier de la Toussaint / Un mois pour tout arranger (PV |-| Chloé)
« le: jeudi 17 décembre 2020, 17:33:33 »
Jour 0 - 5h30

Si il y a bien une chose que je déteste dans la vie c'est de me lever. Pas parce que je suis crevé et que j'ai encore sommeil. Non, c'est uniquement la pensée d'une longue et bien chiante journée de boulot avec les emmerdes qui vont probablement venir avec qui me pousse à ne pas bouger de sous la couette. Pas le choix pourtant. Faut bosser pour vivre dans ce monde qui tourne presque uniquement autour du fric. Le fric, le pognon, le blé, le flouze, les pépettes comme disait un vieux bonhomme qui passait régulièrement à la clinique où j'ai bossé pour raconter des anecdotes toutes aussi farfelues les unes que les autres. Ses histoires avaient beau être tirés par les cheveux, les gamins venaient par groupe pour les écouter et échapper à leur quotidien pendant que leurs parents trimaient comme des esclaves pour gagner à peine de quoi bouffer. Une situation que je refuse de vivre maintenant que je peux me démerder seul.
Aujourd'hui j'ai mon appart... Bon, okay, c'est vide vu que j'ai juste un lit, un frigo, une cafetière et un micro-onde. Mais ca va venir avec le temps.

Il m'a fallu quatre mois pour me faire des contacts et gagner la confiance des bonnes personnes. J'en ai pris des coups dans la gueule sur la route. Heureusement que j'ai appris à encaisser les coups depuis que je suis gamin car la plupart des mecs qui cherchent à se faire un nom et une réputation ont fini par abandonner ou prendre un sacré train de retard sur moi.

Mais pas le temps de traîner, j'ai un rendez-vous à 6h30 dans le quartier de la Toussaint avec un certain Gentleman. Tout ce que je sais sur lui c'est qu'il se balade en costume flashy et ne sort jamais sans sa canne dont le manche est un lion en or. Plus cliché tu meurs.
Je saute donc du lit pour allumer la cafetière et prendre une douche fissa. L'efficacité avant tout et en toute circonstance. Avec le temps j'ai également appris que rentabiliser son temps pour chaque action peut te sauver la vie de façon insolite. Comme quand... Ah, merde, déjà 6H ? Heureusement que c'est pas loin.

A l'instar des employés de bureau qui sont poussés par leur responsable à arriver avant eux pour partir après eux alors qu'ils cravachent plus que ces derniers en se faisant traiter comme de la merde, il ne faut pas être à la bourre quand un client te donne rendez-vous. Que celui-ci possède une grande réputation ou non.
Avec toutes mes économies d'englouties dans l'achat de mon appartement, je n'ai pu m'offrir qu'un vélo. A défaut d'être classe et d'en jeter il permet de passer par toutes les petites ruelles facilement en cas de course poursuite avec les flics ou de semer des types qui cherchent à te la faire à l'envers.

Ouf, je suis le premier arrivé sur les lieux. Mon premier geste est de vérifier les environs pour ne pas avoir de mauvaise surprise. Le client n'a rien à me reprocher car on ne se connait pas. Il ne représente donc aucune menace pour moi. Reste les flics ou d'autres criminels. La frontière entre prudence et paranoïa est mince dans ce métier. Tout autant que le trop plein de confiance en soi.
Après un bref état des lieux je ne remarque rien de suspect et retourne au point de rendez-vous. J'entends alors le client arriver. Dans une tenue encore plus criarde : costume mauve avec des bandes blanches, une sorte de manteau en fourrure, deux poufs siliconées à chaque bras et... C'est quoi ça ? Un bébé guépard qu'une troisième nana tient en laisse ? C'est officiel, j'ai tout vu !

D'un geste de la tête il fait signe à un de ses gorilles d'avancer pour m'approcher. Celui-ci me tend alors une petite boite rectangulaire qu'il ouvre sous mes yeux. Dedans se trouve un gadget qui ressemble à un vieux téléphone portable. Le client prend alors la parole :
- Jeune homme, tu as devant toi l'un des cinq exemplaires de ce modèle : le Trius87. Sa valeur est estimée à 15 millions.
- Co-


Choqué, je me retourne vers le téléphone pour le regarder de plus près. On dirait pourtant un téléphone bidon qui ne doit même plus fonctionner à notre époque. Les gens qui ont du fric adorent le dépenser n'importe comment c'est bien connu. Mais là il a mis la barre haute.

- Grimaldi vente ton sérieux et ton efficacité, c'est pourquoi j'ai décidé de te confier ce boulot. Si tu réussis, tu y gagneras en fortune et réputation. Alors que dans le cas contraire...

Son air souriant et détaché disparait alors pour un regard menaçant avec son front qui se plisse rapidement. Même sa voix devient plus grave : - Plus personne ne saura que tu as un jour mis les pieds sur cette planète. Je me fais bien comprendre ?

Les mecs comme lui ne plaisantent pas et on de la ressource. Certains sont même prêt à dépenser une petite fortune rien que pour faire passer un message.
D'un simple geste de la tête je lui fais comprendre que j'ai bien compris et que je m'occupe de tout.

Son expression change alors pour revenir à la précédente. Il se met même à ricaner en échangeant un regard avec ses deux nanas. Puis il tourne les talons pour retourner à sa voiture comme si de rien n'était pendant que son sbire me donne la boite dans laquelle se trouve l'adresse où je dois livrer le paquet dans trois semaines.
A ce qu'on m'a expliqué, il vient d'être volé récemment à un baron de la drogue et mon rôle sera dans un premier temps de le cacher le temps que la tension retombe vu que personne ne s'attend à le trouver chez un inconnu dans mon genre. Puis de le déposer dans l'un des entrepôts ou une galerie du client. Alors que tout ce petit monde retourne dans leur voiture hors de prix, je glisse la boite dans ma poche et repart en vélo pour enchaîner avec un autre rendez-vous.


Jour 0 - 14h22

Me voilà enfin tranquille. J'ai terminé de voir plusieurs contacts et de mettre en place certaines choses pour les jours à venir. Me tenir occupé est encore la meilleure chose à faire quand on doit garder un objet caché. Le fait de disparaître du jour au lendemain attirera l'attention inutile de personnes dangereuses.

Mais alors que je pédale tranquillement à vélo pour retourner à mon appartement, mon corps tout entier se met à virevolter. Qu'est-ce qui se passe ? Je me suis pourtant engagé alors que le feu était vert. Non, justement, le feu était rouge et j'attendais qu'il passe au vert.
Sous l'effet de la surprise je regarde autour de moi et remarque mon vélo à quelques mètres, complètement fracassé. Mon regard balaie la zone, légèrement embrumé. Aucun bruit ne semble parvenir à mes oreilles. Comme si j'étais devenu sourd.
Là, je relève la tête et vois une voiture. Une voiture ? Il y en avait aucune devant moi tout à l'heure. Je pige plus rien. Des gens semblent s'agiter au loin. Un bon nombre sont au téléphone quand les autres se servent de leur même appareil pour filmer la scène. Désorienté je tente de me soulever quand je me mets à grincer des dents pour retenir un hurlement de douleur. Ma cheville me fait un mal de chien. Je ne veux pas regarder. Je sais déjà ce qui se passe. Mais je dois le faire de toute façon.
Très lentement, tout en croisant les doigts dans mon esprit en espérant me tromper, je descends de plus en plus bas et remarque que ma cheville est complètement tordue. Putain !

Et l'objet ? Où il est ? Penser à autre chos me fera oublier la douleur une poignée de seconde. Je palpe mes poches et constate que la boite est toujours là. Sauf que je ne peux pas vérifier son contenu avec tous ces gens qui filment. Ca devra attendre. Avant toute chose je dois me casser d'ici et me mettre dans un coin tranquille.

579
Prélude / Re : Deux pour le prix d'un (ou pas) [Vanéalidé !]
« le: jeudi 17 décembre 2020, 17:28:31 »
Merci pour la validation et désolé pour l'incident à côté. J'attendais de le dire ici le moment venu plutôt que de déranger par message privé.  ;)

580
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: mercredi 16 décembre 2020, 21:09:35 »
Si je ne dis pas de bêtise ça ne devrait pas poser de problème. Le règlement stipule que le premier message doit être celui de la fiche personnage et que les comptes non validés n'ont pas le droit de se lancer dans un rp.

Faut juste que je reste dans la zone neutre/Suisse à 21h09:P

581
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: mercredi 16 décembre 2020, 18:50:57 »
Journée longue et compliquée derrière moi à 18h50.

C'est quasiment le week-end et les vacances car pas de bambins avant lundi prochain.  8)

582
Prélude / Re : Deux pour le prix d'un (ou pas)
« le: lundi 14 décembre 2020, 15:18:36 »
Merci de l'accueil à vous deux. =)

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Prélude / Deux pour le prix d'un (ou pas) [Vanéalidé !]
« le: lundi 14 décembre 2020, 09:25:31 »
Identité : Souta Kurosawa
Âge : 21 ans.
Sexe : Masculin.
Race : Être humain (quasiment normal).
Sexualité : Hétéro.

Physique :
Beaucoup de personnes se font une mauvaise idée du physique de Souta lors de leur première rencontre. Pour la simple et bonne raison qu'il préfère garder des manches longues et se couvrir entièrement le corps. Non pas par timidité mais par une envie désormais ancrée en lui de ne pas attirer l'attention inutilement lorsqu'il peut l'éviter.

En dehors des tenues propres aux petits boulots qu'il enchaine régulièrement, il s'habille de manière assez classique. Jeans, t-shirts, vestes... Tout ce qui peut cacher les cicatrices qu'il peut avoir dans le dos. Mais ce qui se démarque le plus reste une énormes brûlure à l'arrière de son épaule droite. Le résultat d'un acte volontaire qui l'a marqué et transformé à vie. Dans tous les sens du terme.

La couleur de ses yeux aussi frappe les gens car il est rare de rencontrer un humain doté de pupilles jaunes, presque dorées. Allié à sa chevelure argentée naturelle on peut se demander si il est vraiment humain. En tout cas rien ne pousse à croire le contraire étant donné qu'il ne possède aucun pouvoir.

Sous ses habits se cache un corps musclé et tonique. Souta ne ratant jamais une occasion de s'entraîner aux arts martiaux pour se sortir des bagarres dans lesquelles il peut se retrouver mêlé. Sans oublier son passé traumatisant qui le pousse à apprendre toutes les méthodes de survie possibles et imaginables.


Caractère
Souta

Aujourd'hui libre de l'emprise de son foyer toxique, le jeune homme peut enfin respirer et commencer à se reconstruire et commencer à vivre véritablement. Enfin, la majorité du temps. Les pertes de mémoire et trous noirs qui se produisent dans les situations de grand stress lui font peur et il a un mal fou à gérer la chose après coup.
Le reste du temps Souta est un personnage prudent et sérieux qui ne sourit qu'assez peu. Il n'a jamais su ce qu'était la joie malgré les efforts qu'il déploie au quotidien pour palier ce manque. Tout ce qu'il sait faire est sourire de manière factice devant ses employeurs et clients. Le contrôle de ses émotions est encore très flou et pourrait être comparé à celui d'un enfant en bas âge.

Janus
Janus est l'alter ego de Souta. Ou plutôt son gardien, son protecteur. En terme de personnalité, Janus est une brute sans pitié qui fera tout pour protéger celui qu'il considère comme son frère. Le fait de posséder et manipuler son corps lorsqu'il prend le dessus ne lui donne ni l'impression, ni l'envie de garder cette enveloppe corporelle pour lui seul.
Il apparait lorsque Souta est en grand danger principalement. Principalement de nature physique. La vie à Seikusu restant un danger permanent lorsqu'on mène une vie comme la leur, il lui arrive de contrôler le corps de son frère quasiment tous les soirs lorsqu'il s'endort.
Rien ne l'empêcher d'en profiter un peu lorsque la situation le permet. Ce n'est pas un moine ou un molosse qui ne fait que casser ds bouches.

Histoire

A l'époque où Janus est apparu pour la toute première fois, Souta n'avait encore que neuf ans. Le garçon n'est pas né sous une bonne étoile et n'a jamais eu de chance depuis sa naissance. Sa jeune vie n'aura été qu'une succession de malheurs, de brimades et d'actes de maltraitance.

Sa mère était... enfin, est. Ayant coupé les ponts avec elle, il ignore si elle est encore en vie au jour d'aujourd'hui. En partie du principe qu'elle l'est encore, sa mère est une prostitué également marquée par une vie des plus misérable. Elle aurait pu essayer de rendre celle de son fils moins pénible que la sienne. Mais le destin en a voulu autrement. Elle ne trouvait pas mieux que d'extérioriser sa rage et sa haine du quotidien sur le petit garçon dès qu'il eut trois ans. Coups, insultes, tout y passait. Leur famille vivait dans la rue ou dans les chambre d'hotel payées par les clients après leur départ. On aurait pu croire qu'elle faisait ça pour eux deux. Alors que non. La beauté et le luxe avaient plus d'importance que tout le reste à ses yeux.
Si le gamin voulait survivre il devait se trouver lui-même à manger par exemple. Tout ce qu'elle gagnait, elle le gardait pour elle. En s'achetant de beaux habits ou accessoires. Ainsi qu'en fréquentant des hommes fortunés alors qu'eux n'avaient rien à faire d'elle.

Les années passèrent et rien ne s'arrangea. Jusqu'au jour où Souta eu 10 ans. Une étape extrêmement importante dans la vie d'un jeune garçon. Les enfants de son âge se font rare dans les rues et il n'avait donc que trois amis : Kenji, Sandra et Nino. Leur âge variait d'un an ou deux.
Après avoir fêté la chose dans la rue autour d'un gâteau minuscule acheté en revendant tout ce qu'ils avaient trouvé dans les poubelles, il rentra chez lui en sachant parfaitement ce qui l'attendait : rien !
Sauf qu'il avait tort, une surprise l'attendait. Mais pas du tout celle qu'il pensait. Sa mère s'était faite belle pour l'occasion et agissait de manière étrange. Elle souriait. Chose qui n'était jamais arrivée devant lui.
Surpris, il se mit à sourire en retour par réflexe. De peur de se prendre des coups s'il ne le faisait pas. Là, sa mère lui annonce qu'un cadeau incroyable l'attends dans la chambre. Parce que, oui, la famille vivait dans une petite maison depuis un an. Prêtée par un mécène qui s'était entichée de sa mère.
Souta entre dans la chambre en poussant la porte qui se referme immédiatement derrière lui. Le bruit d'un verrou se fait immédiatement entendre dans la foulée.
En se retournant il découvre l'homme qui fréquentait sa mère et qui leur a permis de vivre ici. Un grand sourire pervers aux lèvres desquelles coulent un filet de bave.
De l'autre côté de la porte on pouvait entendre la voix de sa mère lui crier : "Tu pourras enfin te rendre utile une fois dans ta vie, sale parasite."

Il comprit immédiatement ce qui l'attendait. L'homme s'approcha lentement de lui, savourant le moment de son côté. Sans doute qu'il attendait ça depuis qu'il avait posé le regard sur le garçon. Sa façon de l'observer était toujours très étrange, mais il n'avait pas porté plus d'attention que ça jusqu'ici à son comportement étrange.
L'homme l'attrapa... Sa force était si grande que Souta ne pouvait faire que gigoter. Puis ce fut au tour de ses habits de se faire arracher l'un après l'autre sous les rires mélangés de l'homme et de sa mère qui comprenait sans mal ce qui se déroulait dans la chambre.
Et lorsque l'homme défait sa ceinture et s'approche de lui avec son sexe à la main... C'est le trou noir. Il se réveille nu dans le salon avec une lampe maculée de rouge. C'est du sang ? Face à lui se trouve sa mère terrifiée. Accoudée sur le plan de travail. Paniquée elle attrape une casserole dans laquelle chauffait de l'eau et la lui jette dessus. Le garçon lève les mains pour se protéger avant de se retourner et faire un pas de côté pour éviter le projectile.
Cependant une partie du contenu s'échappe du conteneur et vient lui éclabousser l'épaule. De crainte d'une autre attaque il retourne sans sa chambre attraper ses habits arrachés et s'enfuit de la maison sous les insultes et les menaces de sa mère qui jure de le tuer pour avoir de nouveau gâché sa vie s jamais elle le recroise.

Au bout de quelques jours il s'effondra dans une ruelle. Un homme le trouva et l'emmena dans une clinique où il fut soigné. Il y reste quelques années pour travailler. C'est à l'âge de 17 ans qu'il s'en alla pour vivre sa propre vie tout en gardant contact et aidant les gens du coin.

Durant ces 7 années il eu de nouveaux et nombreux trous noirs qui lui font terriblement peur. Car bien souvent ils sont associés à des actes de violence selon les infos qu'il obtient après coup. Des gens qu'il n'a jamais vu par le passé le menacent dans la rue ou lui demandent qu'il il repassera les voir.


Autre :
Souta s'est entraîné depuis ses 12 ans aux arts martiaux : Karaté, kung-fu, jujuitsu et autres arts de rue comme le parkour.

Comment avez-vous connu le forum ?
Par Google.

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