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Messages - Poison Ivy

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Ivy souffrait. Ses plantes peinaient à se reconstituer, et elle en avait perdu beaucoup. Le lien psychique qui l’unissait se reflétait sur son corps, la faisant saigner ici et là, l’empêchant de pouvoir tirer profit de son corps végétal. La plus belle preuve en était ce tentacule qui s’était écrasé sur le sol. Prime semblait toutefois également en piètre état. Était-ce dû à la toxine qu’Ivy avait infligé ? Elle ignorait exactement comment fonctionnait le corps de celui qui se prétendait être un héros, mais il était probable que son corps luttait efficacement contre son poison. Le but initial de ce poison était de l’endormir, mais il avait l’air bien debout, et son regard bouillonnant de haine et de fureur excitait follement Poison Ivy. Cette endurance, cette énergie… Il semblait infatigable. Peut-être pourrait-elle utiliser son corps pour parfaire ses produits ?

Une boule d’énergie se forma dans le creux de sa main, la visant, et elle hésita à l’attaquer à nouveau. Si elle ne pouvait plus vraiment se protéger avec son propre corps, ses plantes étaient toujours là, mais elle décida d’attendre. Prime semblait à court de jus, et n’était pas dans un état très élégant. Sa tenue était déchirée ici et là, et il semblait réfléchir. Ivy n’avait pas en soi un corps particulièrement résistant, et une telle décharge était potentiellement mortelle. Potentiellement… C’était un pari risqué, tant pour Poison Ivy que pour Sentinel Prime, qui décida de ne rien laisser de ses faiblesses, de la migraine qui lui torpillait le crâne.

« Va te faire foutre », finit-il par dire.

Poison Ivy ne répondit pas à cette provocation, se contentant de le regarder. Les secondes s’écoulaient, et elle sentait vaguement que, dehors, les choses s’agitaient. La police ne tarderait sûrement pas à tenter une entrée en force par les trous que Prime avait fait, et Ivy n’était pas du genre à les soupçonner. Elle pourrait normalement sans problème repousser les premiers policiers, le temps qu’ils comprennent ce qui se passait, mais elle était assez éreintée, et avait besoin de se ressourcer.

La sphère d’énergie finit par disparaître, et un petit sourire éclaira les lèvres d’Ivy.

« Laisse les partir, ou je te jure que je rase cette serre de la surface de la ville. MAINTENANT !, la provoqua-t-il, ce qui ne l’amusa qu’encore plus.
 -  Si tu rases cette serre, tu les tueras tous », signala-t-elle.

Le doute… Était-ce du doute qu’elle lisait dans les propos de Prime ? En soi, ce n’était pas totalement impossible. Elle ne savait pas grand-chose sur cet homme, si ce n’est qu’il avait déboulé sans vraiment réfléchir, suivant l’inspiration subite, avant de se retrouver dans une situation délicate, synonyme de fortes tensions psychologiques. Il était bien digne des mâles, ce spécimen-là ; insouciant et irresponsable, voilà comment Ivy le voyait. Du genre à vouloir rapidement résoudre les problèmes, comme toute cette espèce imbécile.

« Vous n’êtes pas un héros, lança soudainement Ivy. Tout juste un type en collants avec des pouvoirs et un ego correspondant, qui pense agir pour le bien de l’humanité, mais qui ne fait que se flatter lui-même. »

Elle avait conscience que cette conception pouvait également s’appliquer à elle pour un esprit retors, à cette différence près qu’elle n’entendait pas agir pour le bien de l’humanité. Le bien de la planète lui semblait autrement plus important. Semblant se rendre à l’évidence, Prime finit par s’avouer vaincu.

« Finissons-en, lança-t-il, sur un ton assez abattu.
 -  Voilà qui est raisonnable. »

L’une de ses plantes fit apparaître des tentacules roses, et elle regarda Prime.

« Vous n’avez pas à vous en faire, ce n’est pas douloureux. Quant aux otages, puisque leur vie semble tant vous importer, je les relâcherai. »

Les tentacules rougeâtres s’enroulèrent autour des membres de Prime. Le cœur de Poison Ivy palpitait dans sa poitrine. Elle ignorait totalement ce que la transformation donnerait. Elle n’imaginait pas en faire réellement un homme-plante similaire aux autres, mais elle espérait au moins pouvoir suffisamment l’altérer pour l’utiliser. En gage de bonne volonté, elle relâcha plusieurs otages, alors que les tentacules soulevaient Prime, et que le cœur de la plante s’ouvrit, révélant une espèce de bouche aux lèvres roses.

« Foutez le camp, avortons, lança-t-elle à l’attention des humains. J’espère que vous aurez retenu que la Nature n’est pas une chose dont on peut se jouer. »

Les tentacules ayant saisi Prime l’avalèrent alors dans la plante, qui se referma. A l’intérieur, Prime baignait dans un liquide destinée à apaiser la douleur, une sorte de tranquillisant. Des épines se plantèrent dans le dos de Prime, tandis que les parois de la plante se refermèrent sur lui. Des tentacules, assez petites, jaillissaient pour se perdre dans son corps, passant essentiellement par sa bouche, se faufilant dans son corps, notamment afin de répandre les phéromones qui garantissaient l’asservissement de ses proies. Normalement, le liquide tranquillisant provoquait le sommeil de ses victimes, mais, avec Prime, comment savoir ? Ivy ignorait de plus que Prime s’était enroulé d’une seconde peau, ce qui risquait de compliquer le processus de transformation. Dans quelle mesure ? Elle ne pourrait le savoir que quand il sortirait. Pendant ce temps, elle relâchait ses otages, et ses derniers ne se faisaient pas prier. De cette scène, elle ne devait vaguement déplorer que la mort des gardes, bien maigre compensation, leurs corps ayant servi à nourrir ses plantes.

Pendant ce temps, Ivy alla s’allonger sur une grosse plante, dont les parois se refermèrent, l’isolant dans un cocon, où elle tâcha de reprendre des forces en utilisant les derniers otages qui étaient encore dans ses plantes, récupérant un peu de leurs fibres, avant de les relâcher. Avec les plantes qui sortaient du musée, elle décida de contenir la police, et fit cracher plusieurs spores explosives supplémentaires, détruisant notamment une voiture qui était stationnée dehors. Parallèlement, elle creusait avec ses plantes dans les souterrains du musée, afin de partir par les égouts, ce qui lui semblait être la seule porte de sortie acceptable.

Avant de partir, elle décida donc d’attendre de voir dans quel état serait Prime.

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Les terres sauvages / Re : La fleur du mal ( PV Poison Ivy )
« le: lundi 30 janvier 2012, 00:43:38 »
Iruka Seishi. Le nom lui rappelait ses élèves à Seikusu, mais il ne s’agissait sûrement pas d’un de ses étudiants. L’aphrodisiaque ne tarda pas à faire effet en lui, et il se laissa faire, marmonnant quelques idées assez tentantes, qui firent délicatement sourire Poison Ivy ; un sourire malicieux et pervers. Il posa ses lèvres sur sa nuque, et elle frémit. Le contact de cette bouche était délicieux, la faisant frissonner, lui rappelant à quel point le corps d’un humain lui manquait. Elle avait beau les trouver stupides et faibles, ils avaient néanmoins ces qualités qui faisaient qu’elle ne parvenait pas à les tuer, mais à les transformer parfois en hommes-plantes. Contre sa jambe, elle sentit le sexe d’Iruka se tendre, et caressa avec ses doigts ses hanches.

Le vampire glissa ses mains sur le postérieur nu d’Ivy, sa peau virant légèrement au vert. Ivy frotta ses lèvres contre lui, soufflant tendrement dans son oreille. Elle lécha sa peau, tandis que le jeune homme, visiblement très excité, demandait à ce qu’elle utilise aussi ses tentacules pour l’exciter. L’aphrodisiaque était-il si efficace que ça ? Poison en sourit intérieurement, flattée par les effets de son aphrodisiaque. A moins qu’elle ne soit un fantasme de cet Iruka ? Ce n’était pas non plus totalement inconcevable ; Ivy était une femme très belle, et elle avait déjà rencontré des partenaires qui avaient été très excités à l’idée de se faire pénétrer par ses tentacules.

« Très bien, Iruka… Je vais te satisfaire… »

Elle se détacha un peu d’Iruka, remuant son fessier entre ses mains, savourant qu’on s’occupe de son postérieur. Elle l’amena à proximité, près d’une grosse fleur avec plusieurs pétales. Elle posa une main sur la nuque d’Iruka, l’amenant près d’elle, et la fleur laissa s’échapper plusieurs tentacules rosâtres, qui saisirent les deux êtres, les soulevant. L’espèce de bulle centrale laissa place à une énorme bouche aux lèvres roses. Les tentacules se rétractèrent rapidement, les plongeant dans une espèce de liquide spécial, tandis que la bouche se referma. L’obscurité ambiante s’atténua rapidement par les parois verdâtres de la plante. Les « murs » étaient très humides et assez visqueux, et des espèces de petites tentacules jaillirent depuis l’intérieur des plantes, semblables à des langues pour la plupart. Des lianes jaillirent pour s’enrouler autour des jambes d’Iruka, les serrant tendrement et fermement.

« Vous voulez être stimulé ? Ce liquide que sécrète ma plante sexuelle comprend un peu de l’aphrodisiaque que mon corps produit naturellement. Il va nous recouvrir intégralement, mais il est inutile de vous inquiéter. Vous pourrez quand même respirer. »

Le liquide continua à monter, et Poison Ivy alla l’embrasser. Dans cet espace confiné, ils ne pouvaient pas vraiment se séparer, leurs corps restant collés, et des tentacules jaillirent, s’enroulant autour de leurs jambes, les serrant l’une contre l’autre. Elle retourna l’embrasser, et caressa également les fesses d’Iruka, l’un des petits tentacules se glissant dans la croupe de l’homme, sans pour autant le pénétrer, se contentant de le lécher. Un autre tentacule avait atteint son membre, et se contentait de le lécher, une multitude de petites langues rosâtres apparaissant à son extrémité pour lécher son membre tendu. Certaines langues s’agrandissaient pour s’enrouler autour de sa verge, la serrant, avant de la relâcher, et de continuer.

Le liquide spécial finit par entièrement les recouvrir. Ce liquide ne piquait nullement, et elle pouvait sans problème respirer. Elle embrassa Iruka à nouveau, sentant très bien les sensations de son corps. Elle posa l’une de ses mains sur ses épaules, et de nouveaux tentacules jaillirent, s’enroulant autour de son ventre, continuant à en faire son prisonnier. Ivy sentait à quel point elle était en manque. L’homme n’était pas au bout de ses peines avec elle.

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Les terres sauvages / Re : La fleur du mal ( PV Poison Ivy )
« le: dimanche 29 janvier 2012, 18:02:43 »
Elle le regarda lécher son pied, continuant à réfléchir. Ce tueur avait parlé de Weldenela ? La plante-femme d’Alraunya ? Ivy se souvenait naturellement d’elle, vu qu’elle l’avait vu peu de temps avant de trouver cette forêt… Si un tel insecte avait visiblement réussi à s’attirer les faveurs de cette belle petite femme enjouée, il fallait sans doute qu’elle reconsidère son avis sur ce dernier. De ce qu’elle avait vu de Weldenela, elle semblait du genre à sauter sur n’importe qui prêt à lui faire un câlin, mais Ivy se voyait mal tuer quelqu’un qui avait procuré du plaisir à la plante. Elle se fit donc hésitante, jusqu’à ce que le vampire se redresse, lui proposant autre chose. Ivy hésita pendant quelques secondes, une moue passant sur ses lèvres, avant qu’elle ne se décide. La liane qui serrait l’homme à la gorge se tendit, l’amenant à se redresser, et elle passa sa main sur son torse, avant que des tentacules ne surgissent dans les coins pour le déshabiller, se faufilant dans ses vêtements pour les tirer et les déchirer.

En quelques secondes, l’homme se retrouva relativement nu, n’ayant plus que sa culotte tandis qu’un tentacule s’était faufilé dans cette dernière, s’enroulant autour de son membre.

« Si Weldenela a été satisfaite de vous, je pense qu’il doit exister un autre moyen de vous racheter… »

Elle serra un peu son membre entre son tentacule. Celui-ci n’était pas couvert de ronces, et elle en approcha un autre, près du postérieur de l’homme, tandis que sa culotte partit également, le laissant complètement nu, avec son membre enroulé contre une liane. Le sommet de ce tentacule frottait contre la joue de l’homme, et avait pris la forme attirante et arrondie d’une verge, caressant sa joue. Le tentacule autour de son cou se retira, libérant l’homme, mais l’autre continuait à caresser et à frotter son sexe. Ivy se rapprocha alors tranquillement de l’homme, et promena l’une de ses mains sur son torse. Ses tentacules exprimaient et reflétaient le plaisir naissant, vorace, qui animait Ivy. Elle posa ses lèvres sur celles de l’homme, déposant son aphrodisiaque sur sa bouche, ce qui, contribué aux spores naturelles qu’elle sécrétait, achèverait assez rapidement de lui faire perdre son sang-froid. Elle l’embrassa pendant plusieurs secondes, ses seins s’enfonçant contre sa poitrine, se serrant contre lui, son membre étant libéré.

Ivy finit par rompre le baiser, caressant désormais les cheveux de l’homme.

« Je m’appelle Poison Ivy, humain. Et ton corps sera l’occasion de te racheter de ton forfait. »

Elle glissa l’un de ses doigts sur les lèvres de l’homme, avant de sourire délicatement.

« Racheter l’affront que tu m’as fait, et celui que tu as fait à la Nature. »

Quelques tentacules frottaient les jambes de l’homme, remontant le long de son corps. Le message était suffisamment clair.

« Donne-moi ton nom, humain, et fais-moi l’amour. »

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Les terres sauvages / Re : La fleur du mal ( PV Poison Ivy )
« le: dimanche 29 janvier 2012, 14:20:50 »
Le misérable insecte qui gargouillait entre les tentacules d’Ivy ne tarda pas à essayer de défendre sa vie comme il le pouvait. Au moins n’hurla-t-il pas à l’aide. Si elle l’avait entendu hurler, elle l’aurait probablement achevé sur place, ne supportant pas du tout entendre des hurlements de peur. Il tenta de la flatter, et Ivy sentit bien qu’il y avait là de l’exagération, mais l’homme se soumettait entièrement à elle, visiblement prêt à faire tout ce qu’il fallait pour racheter son erreur. Replanter une rose n’intéressait nullement Poison Ivy ; ce n’est pas ça qui allait la ramener. Quand on tuait un bébé, proposait-on de le remplacer par un autre bébé ? Encore une fois, elle sentit l’envie de le tuer devant un affront pareil envers la Nature. Croyait-il donc qu’une rose équivalait à une autre rose ? QU’elle était une chose fongible ? Le tentacule se resserra autour de la gorge.

« Je devrais te tuer sur place pour tous les affronts que tu fais à la Nature, misérable insecte… »

Le tentacule relâcha alors sa gorge, et les racines lâchèrent ses membres. Cependant, il n’eut guère le temps d’ne profiter, car des lianes jaillirent d’un arbre pour attraper chacun des poignets de l’homme, le redressant, tandis qu’Ivy se mit à descendre. Elle posa ses pieds sur le sol. Ivy portait des bottes, des gants verts, et une espèce de tunique verte, et força avec ses lianes l’homme à aller devant ses jambes, à proximité de ses pieds. Elle devrait le tuer, oui, mais… Elle n’avait pas rencontré un seul homme depuis bien des semaines, maintenant, et la présence d’un corps lui manquait, masculin ou féminin.

« Pour autant… La Reine que je suis daignera peut-être vous épargner, si jamais vous réussissez à prouver ce que vous dites : votre soumission légitime. Une seule chose semble digne de sauver ta misérable carcasse : ton corps. »

Elle relâcha les bras du vampire, et un autre s’enroula autour de son cou, prêt à l’étrangler si jamais il faisait mine de se rebeller, des ronces jaillissant pour frotter sa gorge.

« Je veux que vous léchiez mes pieds, que vous montriez à quel point vous aimez la Nature. »

L’excitation commençait doucement à naître dans le corps d’Ivy, qui sentait qu’elle allait bien s’amuser avec ce dernier, qu’il le veuille ou pas.

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Les terres sauvages / Re : La fleur du mal ( PV Poison Ivy )
« le: dimanche 29 janvier 2012, 01:20:23 »
Bien loin des plaisirs d’Alice, la Princesse de Sylvandell, une autre femme trouvait de petits plaisirs quotidiens. Il s’agissait de Poison Ivy, et elle s’était trouvée une forêt immense, relativement vierge, perdue à proximité d’une chaîne de montagnes. La forêt était très grande, et elle s’était isolée dans un coin perdu. Celle-ci n’était pas une forêt dotée d’une âme consciente, comme ça avait été le cas pour Alraunya, et Ivy avait donc pu s’y installer pendant plusieurs semaines, commençant à influer sur l’écosystème ambiant, comme elle le faisait à chaque fois, de manière automatique. Bien sûr, elle n’avait pas contrôlé toute la forêt, car elle était bien trop grande pour cela, mais une infime partie, suffisamment grande pour avoir ses tentacules, formées à partir des branches et des racines des arbres. Elle avait fait l’amour à ces derniers. Son code génétique particulier faisait en effet qu’Ivy avait des pulsions sexuelles assez prononcées, et, à défaut d’avoir de bas humains pour la satisfaire, elle se reportait sur ses précieux arbres. Le contact était agréable, certes, mais ça ne valait pas la présence d’un homme, ou même d’une femme, et elle hésitait ainsi depuis plusieurs jours à quitter sa solitude pour se rendre dans un petit hameau, et utiliser ses spores naturelles pour faire l’amour avec tout le groupe.

Quelque chose titilla alors la tête d’Ivy, et elle ouvrit les yeux. Jambes écartées, elle était allongée sur une fleur, où elle dormait généralement, ses jambes écartées laissant la place à un tentacule végétal en forme de pénis qui la pénétrait tendrement. Elle sentit une petite migraine, et ne tarda pas à comprendre que quelqu’un était rentré, et avait, par la même occasion, endommagé sa forêt en coupant une précieuse rose. C’était un meurtre, et elle sentit sa rage la saisir, faisant frémir les arbres.

*De quel droit ce tueur ose-t-il abîmer cette précieuse forêt ?* fulmina-t-elle.

Il s’était allongé sur l’herbe, visiblement heureux. Heureux ? Heureux d’avoir endommagé sa forêt ? Elle en sentit une nouvelle colère l’animer, et se releva. Voilà qui allait l’occuper ! La plante sur laquelle elle était posée la déplaça à travers les arbres, l’amenant près de l’humain, et, alors que ce dernier se reposait, depuis les racines des arbres environnants, des tentacules jaillirent, et s’enroulèrent autour des bras et des jambes de l’homme. Les tentacules se serrèrent lourdement pour l’immobiliser, et Ivy ne tarda pas à arriver. Les tentacules relevèrent un peu l’homme, et elle tendit l’un de ses doigts, en faisant jaillir un qui s’enroula autour de la gorge de l’homme. Ses vêtements végétaux s’étaient formés pour protéger sa nudité.

« Toi, étranger, tu es venu dans cette belle forêt que je protège, et tu as osé la souiller en coupant l’une de ses précieuses roses ! Tu as détruit une vie ! En toute logique, je devrais également te détruire ! »

Poison Ivy ne rigolait pas du tout, et on pouvait le sentir dans la manière dont elle le serrait. Sa frustration sexuelle y était pour beaucoup, encourageant sa colère et sa frustration. Couper une simple rose était un crime aux yeux d’Ivy, mais, en d’autres circonstances, elle n’aurait probablement pas envisagé de le tuer, alors que cette envie la travaillait très sérieusement.

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Les terres sauvages / Re : Un endroit d'exception [Weldenela]
« le: samedi 28 janvier 2012, 20:15:23 »
(Sauf erreur de ma part, car je ne crois pas l’avoir lu, je pars du principe que Weldenedela est sous sa forme « jeune », vu que c’est la forme normale, si j’ai bien tout compris)

« Mis à part le Nectar de ma mère, je me nourrie aussi des désirs envers ma personne... les fluides ne sont que par pure gourmandise... Je ne suis pas la fille de la forêt pour rien... »

Elle lui avait répondu en caressant la joue d’Ivy, et celle-ci avait senti sa salive se liquéfier dans sa bouche. Cette forêt semblait agir très curieusement sur les individus. Après tout, si Alraunya avait été créée ainsi par une Déesse de la Luxure, il fallait bien s’attendre à ce qu’il y en ait des traces. Les réflexions d’Ivy trouvèrent confirmation quand Weldenedela alla l’embrasser. Elle était petite, de la taille d’une enfant, mais Ivy n’était pas dupe. Elle n’avait pas grand-chose à voir avec une petite humaine, bien au contraire, et elle sentit une salive brûlante se déverser dans sa gorge, excitant follement Ivy, qui sentit tout son corps bouillonner. Ses lèvres se teintèrent de cet aphrodisiaque dont elle affectionnait parfois ses amants, et elle répondit à son baiser, posant une main sur la tête verte de Wel’, posant tout simplement l’autre sur ses petites fesses, les serrant, tandis que ses propres vêtements disparaissaient comme par enchantement, comme « absorbée » par sa peau. En réalité, ses vêtements n’étaient qu’une espèce de seconde peau, et elle les rétracta aisément.

Intégralement nue, Ivy répondit au baiser de la petite et belle plante, savourant le contact de ses lèvres, sentant son corps bouillonner de désir. Elle acquit la conviction qu’Alraunya devait laisser échapper dans l’air des espèces de phéromones plus ou moins semblables aux spores d’Ivy, et que sa fille disposait d’une salive qui avait de quoi galvaniser les sens. Elle pressa donc un peu plus le postérieur de la femme, glissant ses doigts dans sa croupe, sans chercher à la pénétrer pour le moment. Il fallait juste l’aguicher un petit peu. Si Poison Ivy était en feu, ce ne devait pas être très différent pour Wel’. L’aphrodisiaque ses lèvres produisaient était du genre à produire son petit effet, et elle avait pu l’appliquer sur les Terriens, les Terranides, et même sur d’autres. Tant qu’une créature avait des hormones, ses lèvres influaient dessus.

Rompant le baiser, Ivy alla embrasser la petite fleur dans le cou, remontant jusqu’à son oreille.

« Je vois cela… Rassure-toi, ma belle, mon corps t’est offert sans aucune condition… Tu représentes pour moi la perfection que chacun devrait être… »

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Les contrées du Chaos / Une touriste providentielle [Sora Sokoku]
« le: samedi 28 janvier 2012, 13:16:48 »
« Mesdames, nous espérons que vous avez fait un bon voyage. Vous pouvez apercevoir Caelestis, et nous arriverons dans moins de cinq minutes aux Quais aériens. La compagnie vous remercie de lui avoir accordé votre confiance pour ce vol, et nous espérons que vous passerez un agréable séjour à Caelestis. Pour éviter d’être trop secouées, nous vous invitons à rester assises dans vos sièges. C’était votre commandante de bord. »

L’arrogance des humains, du point de vue d’Ivy, ne connaissait aucune limite. C’était encore plus vrai sur certaines parties de Terra, notamment sur cette partie de Terra qui s’appelait Tekhos. Une immense ville futuriste, sombre et noire, polluante et affreuse, où tout sonnait faux. Les parcs de Tekhos, les arbres plantées le long des avenues, tout était une sinistre aberration envers la Nature, une provocation intolérable, qui rappelait à Ivy de quel monde elle venait. Poison Ivy continuait en effet à explorer Terra, soit par curiosité scientifique, soit pour y rechercher de quoi améliorer ses potions et ses bébés. Elle s’était naturellement rendue à Tekhos, haut lieu technologique, bien plus en avance que la Terre sur bien des points. Une forte discrimination y régnait à l’égard des hommes, ce qui laissait Ivy assez ironique. Malgré tous ses efforts pour rejeter la Nature, pour se prétendre supérieurs, pour la détruire, les humains restaient encore de stupides animaux, qui, comme tels, voyaient en les différences sexuelles des inégalités sociologiques. Les inégalités entre sexes existaient au sein de la Nature, du moins, si on voyait la faune. S’agissant de la flore, difficile de dire s’il existait des inégalités sexuelles entre un chêne et un pin, vu que la flore était asexuée. N’était-ce pas, en soi, le plus bel exemple de la supériorité intrinsèque de la flore sur les autres espèces ? Une création si parfaite de la Nature qu’elle n’attendait rien, et se contentait de s’épanouir.

Elle sortit de ses réflexions quand une hôtesse vint la voir. Un vol vers Caelestis, même pour une simple touriste, ce n’était pas donné, et Ivy ne courait pas sur l’or. Heureusement, elle disposait d’un pouvoir terrifiant, qui lui permettait aisément d’obtenir ce qu’elle voulait. Ses lèvres aphrodisiaques, et ses spores naturelles, qui répandaient ses phéromones dans l’air. L’hôtesse lui adressa un petit sourire poli. Ivy avait couché avec tout l’équipage, de la commandante jusqu’aux hôtesses, et avait obtenu un billet pour Caelestis. Voir un archipel volant, ce n’était pas donné à tout le monde !

Le vaisseau de transport, au design élégant, commença à décélérer en approchant de l’espèce de spatioport, dont les quais flottaient dans le vide. Ses moteurs arrières laissèrent place à des réacteurs dorsaux, provoquant des secousses, alors qu’il descendait dans un vrombissement étouffé par les épais murs de la navette.

« Vous verrez, lui confia la femme assise à côté d’elle, Caelestis est un endroit formidable…
 -  Je l’espère bien », répliqua Ivy.

La femme était assise à côté d’elle depuis le départ de Tekhos, et subissait l’influence des spores naturelles d’Ivy, influant progressivement sur son système nerveux. Écarlate, elle avait plusieurs fois du se rendre aux toilettes, probablement pour se caresser, et, à plusieurs reprises, ses mains manucurées s’étaient négligemment posées sur les jambes d’Ivy, s’approchant de son entre-jambes, mais elle n’avait pas cédé. Pas cette fois. Voir cette pauvre femme se démener était un petit plaisir.

Le vaisseau se posa en flottant dans les airs, le long d’un long quai, et une porte latérale s’ouvrit en coulissant. Un escalier s’était formé, menant sur le quai, une longue passerelle avec des garde-fous constitués d’une espèce de barrière magnétique. Ivy s’arrêta sur le quai, observant le vide. D’autres vaisseaux venaient et partaient, et des femmes marchaient. Il n’y avait que des femmes ici. Les femmes mariées avaient du laisser leurs maris, et même leurs progénitures masculines, n’emmenant que des filles émerveillées. Une telle discrimination laissait Ivy froide. Elle avait l’impression de voir des babouins jouer entre eux, mais elle devait reconnaître que Caelestis semblait ressembler à une espèce de paradis artificiel. Elle n’y voyait qu’une aberration humaine de plus, preuve du suprême orgueil de cette espèce, qui se prenait maintenant pour des Dieux en construisant des bâtiments dans le ciel.

Poison Ivy avança tranquillement, avec son déhanché sexy. Plusieurs gardes et femmes la regardèrent, tant pour son corps gracieux que pour ses spores, qui attiraient généralement l’attention. Elle aimait que ces larves l’observent, qu’ils voient ce qu’elle était vraiment, une femme supérieure. Elle remonta le quai vers des espèces de portiques où on contrôlait l’identité de chacun, tout en subissant un scanner. Ivy s’en approcha assez rapidement, n’aimant pas la queue, et présenta son billet devant une femme.

« Bienvenue à Caelestis, le Paradis de Terra ! » s’exclama, enjouée, la femme.

Elle tamponna le billet, et le lui rendit. Ivy le prit, et s’avança dans le portique, probablement pour vérifier qu’elle n’avait aucune arme. Elle imaginait des individus dans une obscure salle de sécurité, détaillant son corps, son ADN si unique, mais, fort heureusement, la porte de sortie s’ouvrit. Elle s’aventura sur une espèce de grande place refermée, avec des escaliers et des portes permettant de sortir, des hauts-parleurs, des affiches publicitaires holographiques, et des voix ici et là. Ivy tourna la tête, et c’est à ce moment que la situation se compliqua. Devant le portique de sécurité qu’elle venait de passer, une femme avec des cheveux sombres tendit sa main vers l’hôtesse, et envoya une langue de feu sur la femme.

« Mort à Tekhos ! Mort à Caelestis ! rugit la femme. Vos esclaves sont à Ashnard ! »

Se retournant, Ivy vit un groupe de plusieurs femmes, apparemment des ESPers, attaquer la foule.

578
Il était prétentieux. Arrogant. Provocateur. Comme tous les humains. Elle ne pouvait donc lui en tenir rigueur, et, si sa force était à la hauteur de sa vantardise, ce n’était qu’un moindre mal. Quand il serait devenu évolué, il ne se moquerait plus d’elle. Elle était assurée à jamais de la fidélité de ses hommes-plantes, en raison des phéromones qu’elle utilisait dans la concoction qui permettait de modifier leur ADN. Le seul problème de sa solution est qu’elle n’était pas permanente. Le corps humain était plus résistant qu’on ne pouvait le croire face aux maladies et autres virus, et, même si Ivy considérait son traitement comme une renaissance, quelque chose qui, dans une certaine mesure, accélérait l’évolution darwinienne de l’humanité, le corps y résistait toujours. Elle adaptait à chaque fois sa formule, mais, à dire vrai, il y avait bien des années qu’elle n’avait pas recommencé ses expériences sur des cobayes. La formule n’avait toujours pas évolué, et son dernier produit permettait de prolonger pendant quelques jours la transformation, mais il fallait la renouveler.

*Peu importe… La seule chose dont j’ai vraiment besoin est d’avoir Prime… Et je l’aurais !* décida-t-elle, résolue.

Sentinel Prime se rua en volant sur ses soldats, les dispersant, lui rappelant qu’elle devrait aussi songer à améliorer la formule, afin d‘accroître les capacités des hommes-plantes. Il y avait tant de choses à faire ! Néanmoins, elle restait optimiste. Ses voyages sur Terra lui permettaient de trouver de nouveaux produits et potions qui, avec du temps et du travail, faciliteraient ses recherches. Ivy se tenait dans les airs, sur sa plante, et vit Prime la regarder, après avoir dispersé les soldats.

« Tes bébés, chérie ? J'espère que tu as eu le temps pour un dernier câlin, c'est l'heure du dernier rot. »

Elle fronça les sourcils, lorsque Prime leva la main, envoyant vers elle une décharge d’énergie. Immédiatement, les plantes jaillirent autour d’elle, par le biais d’un mur de lianes, et par les rebords de la plante sur laquelle elle se juchait, qui se refermèrent autour d’elle. Néanmoins, la puissance de l’attaque de Prime était telle que les lianes devant elle explosèrent, et que son cocon se fragilisa violemment. La plante dans laquelle elle s’abritait se fendit, et sa génitrice s’écrasa sur le sol, sonnée, avant de sentir une grande douleur l’envahir.

Faisant preuve de ce talent humain pour la destruction, Prime avait pulvérisé une bonne partie de la serre avec ses attaques, essayant de libérer les otages, tandis qu’ici et là, le feu se réveillait. Le feu ! C’était la pire des choses pour une forêt, le feu ! Les plantes s’écartèrent instinctivement des flammes, et les plus vifs otages, ceux qui n’avaient pas été sonnés par ce qui s’était passé, avait réussi à sortir, tandis que la forêt d’Ivy semblait, comme elle, gémir de douleur. Sa forêt souffrait, sa forêt avait MAL, elle sentait ses bébés gémir, et son corps réagissait en circonstance. Du sang vert s’en échappait, alors qu’elle restait prostrée sur le sol, reprenant contenance.

« M… Monstre ! Mes… Mes bébés, mes précieux bébés ! » gémit-elle.

Prime s’avançait vers elle, et elle le vit cracher du sang, alors qu’elle tentait de se relever, chancelant à moitié, tant elle souffrait. En soi, la chute qu’elle avait fait n’était pas proprement douloureuse, car elle s’était reçue sur un banc d’herbes, mais c’était la douleur de sa propre forêt qui la faisait souffrir. Cette douleur lui revenait à l’esprit, lui rappelant pourquoi elle avait abandonné depuis des années les coups d’éclats de ce genre. La douleur était intolérable quand on s’attaquait à sa forêt, et, la dernière fois, l’armée avait été appelée, et avait utilisé des lance-flammes et autres bombes incendiaires pour détruire ses plantes, lui infligeant une incommensurable douleur. Un regard de pure haine passa dans les yeux d’Ivy, qui tendit une main. L’un de ses doigts s’allongea sous la forme d’un tentacule, qui s’enroula autour de la gorge de Prime, le faisant fléchir les genoux, alors qu’elle se mit à serrer aussi fort que possible, le tentacule s’enfonçant contre sa gorge. La rage brûlait en elle.

« Maudits humains ! Vous êtes si prompts à détruire, si complaisants dans la destruction, si négligents à l’égard de la création ! Tes mains sont un fléau, une aberration envers la Terre elle-même ! Boucher ! Assassin ! »

Son tentacule se tendit vers la droite, et le corps de Prime alla s’écraser sur le sol. Ivy sentit soudain un vertige la saisir, et tituba, maintenant toutefois sa pression sur son tentacule. Avec les explosions d’Ivy, la police allait sûrement tenter une percée. Il fallait qu’elle se ressaisisse, oui, il le fallait, mais ce n’était pas particulièrement simple. La douleur la faisait souffrir, perturbait sa concentration, mais elle se rappela qu’elle ne pouvait PAS tuer Prime. Il fallait avant tout le transformer. Elle fut bien tentée de le trainer de force dans l’une de ses plantes, mais la nouvelle secousse qu’elle donna sur son tentacule ne produisit aucun effet.

*J’ai besoin de me ressourcer*, réalisa-t-elle.

Un plan se mit à germer dans son esprit. Plusieurs otages avaient filé, elle pouvait les voir courir vers le cordon de sécurité. La police ne tarderait sûrement pas à envoyer un groupe d’intervention, et elle pouvait percevoir la présence d’hélicoptères, que ce soit la presse ou la police, qui tournoyaient dans le ciel. Ivy décida de s’en occuper après. Prime était sa priorité. Le tentacule qui l’enserrait désormais très faiblement se tarit, et se détacha du corps d’Ivy, mort. Soupirant, elle reprit.

« Je te veux, Prime ! Je veux ta vitalité et ta puissance, et tu n’es pas en état de refuser le cadeau que je te fais ! Étrangement, tu sembles accorder de l’importance à tous ces tueurs qui sont entre mes griffes. Soumets-toi à moi, ou il me suffira d’une simple pensée pour tous les tuer. »

Les otages d’Ivy ne se trouvaient pas que dans la serre, mais aussi dans d’autres parties du musée. Elle désigna du doigt l’une de ses plantes permettant de modifier l’ADN des humains. C’était une espèce de grosse fleur dont les corolles vertes se rejoignaient sur une espèce de boule rougeâtre. La boule pouvait toutefois s’ouvrir, et cracher des tentacules afin de glisser les proies à l’intérieur.

« Hommes, femmes, enfants, poursuivit-elle, je comptais leur offrir la joie de faire partie de ma nouvelle espèce, mais toi, tu vaux bien mille de ces gens-là. Deviens à moi, et je les épargnerai. »

Les conditions du marché étaient assez simples à comprendre.

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Les terres sauvages / Re : Un endroit d'exception [Weldenela]
« le: vendredi 27 janvier 2012, 20:19:58 »
Si on lui avait rapporté les explications de Weldenela, Ivy n’y aurait jamais porté crédit, et aurait instantanément cru qu’on se moquait d’elle. Une mandragore, transformée par une Déesse, en immense forêt animée ? Ça semblait un peu trop gros, mais Poison Ivy ne pouvait nier l’évidence, quand cette dernière était sous son nez. Son esprit cartésien s’envolait bien loin. Terra était un monde hors normes ! Surprise, Ivy ne sut quoi dire, alors que la petite Weldenela continuait à parler. D’après ce qu’Ivy avait compris, la jeune fille était une sorte de plante à forme humaine. Existait-il seulement un terme pour désigner une telle forme de vie ? Sur le coup, Ivy n’en voyait pas, et elle l’observa cicatriser une petite blessure à l’aide de sa salive. Alraunya… Cette forêt avait donc un nom ? Ivy hocha silencieusement la tête, son cerveau commençant à accumuler les informations, à les emmagasiner, et à les comprendre. Tout aussi logique qu’elle soit, Poison Ivy avait suffisamment parcouru Terra pour savoir que c’était un monde très original, et que les règles scientifiques applicables sur Terre étaient battues en brèche ici.

Un sourire amusé finit donc par éclairer ses lèvres, alors qu’elle se relevait. Alnaurya se nourrissait de fluides sexuelles… Intéressant. Elle caressa à nouveau avec délicatesse l’écorce d’un arbre, puis reporta son attention sur Weldenela.

« Et bien… finit-elle par dire. Je ne suis pour ma part qu’une simple humaine, mais cet endroit… Oh, il… Il dépasse sincèrement toutes mes espérances ! Là d’où je viens, une telle… Une telle chose est totalement inconcevable ! »

Elle en eut à nouveau le tournis, si tant est qu’elle tituba un peu, se passant une main sur le front, avant de se ressaisir. Alnaurya n’avait rien à voir avec l’Amazonie. C’était une exception unique, transcendante… Si seulement elle trouvait le moyen de recréer des forêts similaires sur Terre… Elle secoua la tête. Terra était un monde plein de perspectives, et Ivy avait toujours, en elle, le rêve de permettre à la Nature de reprendre ses droits sur son fils ingrat, l’humain.

Ivy poussa un petit rire en humant l’air pur d’Alnaurya, la surprise laissant place à une joie enfantine, délicieuse. Elle aurait pu passer sa vie ici, et elle comprenait très bien pourquoi cette plante humanoïde paraissait si heureuse et si insouciante.

« Cet endroit est magnifique, mais une question me brûle les lèvres, ma belle… »

Encore une fois, l’esprit scientifique reprenait le dessus, et il y avait quelque chose de ce que Weldenela avait dit qui lui avait frappé l’esprit. Cette histoire de nourriture sexuelle pour faire vivre la forêt… Elle imaginait très bien Alnaurya vivre avec des fermiers, de petites communautés d’humains, et se « nourrir » avec les sécrétions intimes de ces derniers. Ivy n’ignorait pas que le sperme ou la cyprine pouvaient parfois être utiles pour les plantes, mais, chez elle, c’était lié à son corps, et au fait que ses propres plantes étaient reliés à son corps.

Ivy se rapprocha à nouveau de Weldenela, abaissant le haut de son corps pour que son visage se rapproche d’elle.

« Dis-moi, ma mignonne… De quoi est-ce que tu te nourris, toi ? Je veux dire… A part le nectar de ta Maman, y-a-t-il d’autres choses que tu aimes ? »

Elle fléchit à nouveau les genoux, et caressa du bout des doigts l’épaule de Weldenela, sentant la douceur de son corps. Ce n’était pas vraiment comparable à la peau d’une humaine, un curieux mélange entre le végétal et une peau de femme. Elle la caressa doucement.

« Tu… Tu es vraiment une créature fascinante, Weldenela. »

Elle ignorait si elle pouvait l’appeler « femme », ne sachant pas trop ce qu’elle était.

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Les terres sauvages / Re : Un endroit d'exception [Weldenela]
« le: vendredi 27 janvier 2012, 00:18:37 »
Était-ce le Paradis ici ? Si ce n’était pas le cas, ça y ressemblait fortement ! Poison Ivy s’arrêta près d’une nouvelle branche d’arbre, et la renifla. Si un individu passait par là, il aurait sans doute pu la prendre pour une folle, mais, en réalité, Ivy fantasmait à caresser les arbres, veillant à ne rien endommager, à ne rien briser, délivrant même des baisers sur l’écorce de certains chênes massifs. Comme c’était beau ! Elle réalisait que cette forêt était une sorte d’utopie, que personne n’aurait la folle prétention de contrôler. Aucun seigneur, aucun maire imbécile, aucun Président, aucun tyran, ni même aucune divinité… La forêt vivait selon ses propres règles, et Ivy sentait bien, en s’enfonçant lentement à l’intérieur, en la sentant vivre et bouillonner, que quiconque chercherait à l’attaquer mourrait rapidement.

A aucun moment, l’Empoisonneuse ne vit donc qu’on l’observait. Elle était tellement perturbée, tellement estomaquée par cette forêt, par cette vision de puissance et de bonheur, qu’elle ne vit pas l’espèce de dryade débarquer devant elle. Ivy sursauta, surprise, et sentit son cœur battre follement la chamade, mais ne manifesta aucun acte hostile, aucune réaction disproportionnée. Elle avait juste été surprise.

« Qu’est-ce que… ? commença-t-elle.
 - Bonjour toi !, lança l’apparition, sans laisser à Ivy l’occasion de parler. Bienvenue dans ma maman ! Comment tu t'appelle ? Et tu viens d'où ? »

Dans « sa » maman ? Ivy avait-elle bien entendu ? L’Empoisonneuse fronça les sourcils, commençant à comprendre ce que cela signifiait. Elle était sur Terra, après tout, et il existait bien des fées et des nymphes qui, à ce qu’on disait, aimaient faire des dryades pour les protéger. Cette petite avait tout d’une dryade, à n’en pas douter. Ivy répondit assez rapidement, fléchissant les genoux pour que son visage soit à porter de cette fillette.

« Bonjour, petite, fit-elle en lui souriant doucement. Je m’appelle Poison Ivy, mais tu peux m’appeler Ivy, tout simplement. Quant à l’endroit d’où je viens…, fit-elle en soupirant, il est loin d’ici, et ce n’est pas plus mal. Et toi-même, ma belle, qui es-tu ? Une dryade ? Ou quelque chose d’autre ? »

La dryade, si c’en était bien une, était en tout cas assez belle, relativement mignonne. Elle n’avait pas été conçue pour protéger la forêt, mais ce n’était pas étonnant. Pourquoi la forêt aurait-elle besoin de protections supplémentaires ? Personne ne pouvait l’attaquer ! Pourquoi avait-elle été conçue, alors ? Ivy était aussi très curieuse envers cette dryade, qui avait l’air assez enjouée, innocente, et très attirante. Aucun désir sexuel, ni même affectif ; Ivy restait, même maintenant, une femme avec un esprit scientifique très affiné. Un tel lieu ne pouvait que satisfaire son esprit et sa curiosité naturelle.

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Les petits humains hurlaient, piaillaient, s’égosillaient. Qu’ils étaient agaçants ! A croire qu’ils ne savaient qu’hurler, ces petits oisillons ! Comme ils pouvaient agacer Ivy, à parler, et à hurler sans cesse ! Les plantes, au moins, avaient cet avantage de n’émettre aucun bruit, aucun gémissement, aucun sanglot. Elles étaient silencieuses. Poison Ivy était en train de sentir la puissance délicieusement lui monter à la tête. Ses plantes se dressaient fièrement dans le ciel, et elle sentait ses premiers otages commencer à se transformer. En effet, qu’est-ce qu’Ivy comptait faire d’otages, si ce n’est les transformer en soldats prêts à lui obéir, en hommes-plantes terrifiants ? Les agents de sécurité étaient en train d’être transformés, et les otages suivraient ensuite.

« Je me suis fait mal ! entendit-elle gémir. Au secours, au secours, au secours ! »

Tournant la tête vers l’origine des sanglots, Poison Ivy vit une femme qui avait effectivement une jambe cassée. Ivy, elle, se déplaçait le long des couloirs du musée, entendant les sirènes de la police au loin. Elle s’approcha de la femme.

« Pourquoi vous faites ça ? entendit-elle quelqu’un dire. Libérez-nous !
 -  Mais c’est précisément ce que je fais ! rétorqua Ivy. Je vous libère de votre existence pathétique, à empoisonner la planète, à polluer ses veines. Je vais vous libérer de votre vie minable, et faire de vous de nouveaux hommes !
 -  Vous êtes folle ! Retournez vous faire soigner, et… »

Le malheureux n’eut pas le temps d’achever. Les lianes se resserrèrent autour de lui, et il se mit à remuer, sentant l’air lui manquer. L’humain tentait misérablement de se raccrocher à sa carcasse de vie, et Ivy n’avait même pas besoin de faire un geste pour que les plantes se serrent, ni même de leur donner d’ordres. Elles agissaient naturellement, comprenant instinctivement ce que l’Empoisonneuse désirait. L’homme remua faiblement, quand Ivy sentit quelque chose lui poignarder le cœur.

Les liens se desserrèrent instantanément, et Poison Ivy chancela, manquant tomber, avant de se raccrocher sur une rambarde. Elle sentait qu’on faisait du mal à ses plantes, qu’on leur faisait très mal, et elle ne tarda pas à identifier l’origine de la souffrance, incarnée par un homme qui venait d’entrer dans le musée. La fureur déforma légèrement les traits d’Ivy. Elle se trouvait alors au-dessus de la serre, sur une espèce de plate-forme d’observation, et s’approcha du bord.

« Je suis venu faire le ménage, on a laissé des mauvaises herbes se répandre un peu partout. La décoration florale est à chier, en plus. »

Un humain arrogant… Mais fort

« Au secours !
 -  Délivrez-nous !
 -  C’est Sentinel Prime !  Sauvez-nous, Prime ! »

Sentinel Prime ? Elle avait vaguement entendu parler de ce type, un super-héros en collants. Dans un sens, avoir Prime sur le dos était un immense honneur, et, dans son esprit mégalomane, sa présence suscita une autre idée chez Ivy. Elle sentait que ses premiers hommes-plantes étaient prêts, recrachés par ses plantes, et elle décida d’attaquer.

Jaillissant du sol, du plafond et des murs, de multiples lianes s’enroulèrent en quelques secondes tout le long du corps de Prime. Des lianes parcourues de ronces, qui s’enfoncèrent dans sa peau, tandis que d’autres lianes, ayant vaguement au bout la forme de seringues, s’enfoncèrent dans son corps, répandant une espèce de sédatif destinée à le neutraliser. Les lianes serrèrent aussi fort que possible, Ivy escomptant que cela suffirait à empêcher le super-héros de faire preuve de sa force surhumaine. Elle se mit à descendre par le trou d‘observation, portée par une plante en forme de fleur, et se dressa devant Prime, en hauteur.

« Sentinel Prime ! clama-t-elle. Vous avez attaqué mes plantes, et vous m’avez fait souffrir ! Vous avez TUÉ mes bébés ! martela-t-elle. Alors que je me contente juste de les faire vivre ! Je devrais vous TUER pour cela, mais vous êtes un spécimen de choix. En réalité, je vous réserve un immense honneur, Prime, la chance de devenir mon Général, et de m’aider à transformer cette humanité imbécile pour qu’elle prenne enfin conscience qu’elle n’a jamais été maîtresse de la Nature, et que nul ne peut la contrôler ! »

Ivy martela sa dernière phrase, et les lianes se mirent à frémir. Le sol se déroba alors sous les pieds de Prime, par l’effet des plantes d’Ivy, et les tentacules le relâchèrent, l’envoyant s’écraser devant un groupe d’hommes-plantes. Tout en ayant l’apparence d’hommes, ils étaient désormais verts, couverts de feuilles, faisant généralement un peu plus de deux mètres. L’un des hommes-plantes regarda la cible, et tendit son bras vers lui. Ce dernier s’étendit sur plusieurs mètres, et frappa Prime à la gorge, l’envoyant s’écraser avec violence contre le mur. Derrière eux, les terribles plantes d’Ivy n’attendaient que de nouveaux otages pour déguster.

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« C’est une véritable réussite ! Je ne peux que vous féliciter !
 -  Merci, M. Hoshiwoza, acquiesça le conservateur du musée, un vieil homme avec une calvitie prononcée, et des grosses lunettes. Je ne cache pas que cette exposition aura représenté un certain coût financier, mais l’aide apportée par votre établissement nous a été très profitable. »

Les deux hommes parlaient entre eux, à l’étage supérieur, au centre du musée, quand ils entendirent des talons claquer. Le conservateur se retourna, et un sourire éclaira ses lèvres en voyant la femme qui avançait sur une démarche féline vers eux, ses longs cheveux roux flamboyant derrière elle, tandis qu’elle buvait un peu de vin. Le conservateur prit élégamment la main gantée du Professeur Pamela L. Isley. Cette dernière offrit aux deux hommes un sourire étincelant, ses lèvres rouges et pulpeuses captant le regard d’Hoshiwoza, un influent membre du conseil disciplinaire du lycée.

Le musée municipal de Seikusu organisait une exposition florale réunissant des spécimens des quatre coins du globe. Il y avait des fleurs et des plantes magnifiques, et, afin de veiller à ce que les plantes survivent convenablement, le musée avait obtenu l’aide de plusieurs professeurs du lycée, ce qui, naturellement, incluait la professeur Isley.

« Mes félicitations, Madame, annonça le conservateur en souriant. Le traitement que vous avez apporté sur ces plantes nous a sauvé !
 -  Les plantes ne sont guère différentes des êtres humains, mon cher, répliqua la femme, en continuant à sourire. Il faut écouter ce qu’elles disent pour savoir ce dont elles ont besoin. »

Assez interloqué, le conservateur se mit à sourire au bout de plusieurs secondes.

« Quoiqu’il en soit, reprit le professeur, vos efforts seront dûment récompensés par…
 -  Il n’y a pas plus belle récompense que celle de voir une plante refleurir à nouveau.
 -  Certes, mais… »

Pamela ne l’écoutait alors plus, et préféra retourner vers ses plantes. Elle observa une grosse plante verte, caressant du bout des doigts le feuillage. Pamela portait une élégante robe verte.

« Qu’est-ce qu’elles sont belles… » s’exclama quelqu’un à côté d’elle.

Tournant la tête, Pamela vit une jeune fille qui observait la belle plante. Elle esquissa un petit sourire amusé, et lui parla.

« Tu aimes les plantes ? »

Elle répondit en hochant la tête, confirmant.

« L’humanité n’est qu’une parenthèse dans la vie de la Nature, une chose bien petite par rapport à toute la beauté, et à toute la puissance, de cette dernière. Il est normal d’en être fasciné et admiratif. Les plantes ne demandent qu’à être libres, qu’à grossir, qu’à s’épanouir, et à remplir le monde de leur douceur, de leurs exhalaisons, de leur beauté…
 -  Alors, il faut les libérer !
 -  Tu as raison, ma belle… Elles n’aiment pas être en cage… »

Pamela se retourna, et descendit au rez-de-chaussée, se rendant vers la serre dressée dans le musée. La nuit était tombée sur Seikusu, et la soirée battait son plein. Tant mieux. Ces braves gens, ces braves citadins, comprendraient bientôt que la Nature n’était pas un élément de musée, quelque chose qu’on pouvait afficher sans crainte. Ils comprendraient bientôt que la Nature n’aimait pas qu’on se moque d’elle. Si Pamela avait accepté d’aider le musée à soigner les plantes et les fleurs, ce n’était pas pour leur bon plaisir, mais pour leur offrir une petite leçon. Depuis des semaines, elle utilisait ses enzymes spécifiques, et se rendit dans la petite serre qui avait été aménagée au centre du musée.

Ses spores naturelles se répandaient autour d’elle, amenant bien des gens à tourner la tête vers elle, mais elle évitait de leur parler, et préféra ouvrir une porte. Elle monta un escalier, l’amenant dans une espèce de centre de contrôle, où plusieurs agents surveillaient ce qui se passait sur des moniteurs. L’un des agents se retourna vers elle.

« Bonsoir, Madame ! fit-il, reconnaissant une scientifique. Vous êtes rayonnante, ce s… »

Il n’eut guère le temps d’achever. Tendant une main, Pamela envoya plusieurs tentacules qui s’enroulèrent autour du cou des hommes, les étranglant proprement. Poison Ivy veilla bien à ce qu’ils soient morts, puis décida de passer à l’offensive.

Les plantes se mirent à grossir, des lianes et des tentacules énormes se tendant pour saisir les invités dans des hurlements de terreur. D’énormes plantes traversèrent la verrière sur le toit, l’explosant, tandis que des plantes vertes se dressaient dans le ciel, et condamnaient les entrées. Certaines fleurs poussant le long des plantes crachèrent des bulles explosives. Une bulle atteignit une voiture, la faisant exploser. Délaissant sa robe, Poison Ivy mit des vêtements un peu plus convenables, et la vitre devant elle explosa. Elle grimpa sur une plante, en forme d’immense feuille, qui l’amena près d’un hall. Ses véritables plantes commençaient à apparaître, et les agents de sécurité avaient été « avalés » dans des plantes spéciales, afin de devenir ses gardes.

Poison Ivy atterrit au milieu d’une partie du public, et commença à les héler, les lianes jaillissant pour les immobiliser.

« Contemplez la Création, misérables humains ! »

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Les terres sauvages / Un endroit d'exception [Weldenela]
« le: jeudi 26 janvier 2012, 16:33:23 »
« Ça doit être là… », songea Poison Ivy.

Sa main gantée s’approcha d’une fleur superbe qui poussait près d’un arbre, et, comme par enchantement, le tissu du gant se rétracta, et elle toucha, avec le bout des ongles, les pétales de la fleur. Elle comprit immédiatement que ce qu’on lui avait raconté ici et là, dans les auberges et les hameaux, était vrai. Son amour pour les plantes n’était pas méconnu de la part de ses amants, et elle ne comptait plus le nombre de roses qu’on lui offrait. Toujours est-il qu’on avait fini par lui parler d’une forêt spéciale, qui disposait d’une âme propre. Intriguée par cette curiosité qu’elle n’avait jamais vu sur Terre, Ivy avait fini par retrouver la trace de la forêt, et, alors qu’elle s’en approchait, elle avait instinctivement senti que ce n’était pas une forêt comme une autre.

Le contact de ses doigts sur la pétale le confirma. Ivy se redressa, sentant une virulente puissance émaner de ses arbres. Elle en eut même le vertige, manquant tomber sur le sol. Son esprit entrait habituellement en résonance avec celui des forêts, en raison de son code génétique si particulier, mais, ici, cette résonance sonnait différemment. L’expliquer avec des mots frôlait l’impossible, mais, pour comparer, dans la plupart des forêts, elle sentait un besoin qu’elle n’éprouvait pas ici, comme si quelqu’un veillait sur cette forêt. Quelqu’un… Et à la fois n’importe qui. Oui, la forêt vivait de sa propre existence, et elle posa une main sur un arbre, en caressant l’écorce, sentant une espèce de lien dépassant sa raison qui se répandait le long des arbres, filant le long des fibres, reliant chacun dans une espèce de tissu qui la transcendait totalement.

Se sentant écrasée, Ivy tomba à genoux, un vertige saisissant sa tête, et elle prit soudain peur en réalisant qu’elle foulait du pied des brins d’herbe. Se sentant probablement dans la peau d’un pèlerin croisant sa divinité, elle bondit en arrière, hésitant du coup à rentrer dans cette forêt, qui lui apparaissait tenir du sanctuaire. Poison Ivy restait après tout une humaine, même si elle avait parfois honte à l’admettre. Elle se recula rapidement, restant à l’orée de la forêt, ne sachant pas quoi faire. Elle posa à nouveau une main sur le sol, sentant les racines des arbres, la vie gargouiller.

*Cette forêt est si… Je ne peux pas croire qu’un tel endroit existe… Si seulement je pouvais en comprendre les secrets…*

Prenant son courage à deux mains, Poison Ivy entreprit de se relever, se remettant de ses émotions, et commença à s’avancer, veillant à ne blesser aucune plante.

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Prélude / Re : L'amour des plantes ♥ [Valiplantée! ^^]
« le: jeudi 26 janvier 2012, 11:27:47 »
Ah oui, en effet xD J'aurais jamais pensé à la retrouver avec un nom pareil x) Heureusement qu'elle est inactive depuis quelques années ^^ Bravo, super-héros  ;)

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Prélude / Re : L'amour des plantes ♥ [Valiplantée! ^^]
« le: jeudi 26 janvier 2012, 11:04:50 »
Merci à vous ^_^ Sinon, Prime à moins de m'être complètement plantée, j'ai vu aucune autre Poison Ivy dans la liste des membres x) J'ai vu un Joker, une Catwounette, même Harley Quinn, mais pas elle xD 'Fallait bien résoudre cet oubli ^^

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