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Messages - Souta et Janus

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Centre-ville de Seikusu / Re : Le (lourd) roi du shopping (PV |-| Kara)
« le: dimanche 20 décembre 2020, 21:29:07 »
Le mouvement semble si naturel, dénué de la moindre réflexion. Comme porté par une espèce d'énergie invisible. Car lorsqu'elle m'attrape par la main pour me remercier, ma seul réaction et de repartir dans l'autre sens. Dos au rideau derrière lequel se trouvent les deux femmes qui attendent probablement avec une impatience difficile à masquer notre sortie.

Mon corps avance tout seul. Un pas, puis un second. Je me retrouve rapidement face à Kara en approchant mon visage de plus en plus près du sien. Il n'y a aucune hésitation ou lenteur dans le geste. Puis je commence à l'embrasser tout en l'emmenant dans ma course pour finir par la pousser à se retrouver le dos contre le mur.
Une main vient se poser sur sa hanche gauche alors que l'autre vient chercher sa cuisse de l'autre côté. Mes lèvres viennent chercher les siennes qui sont si douces et fines. La force dans ma main droite est si élevée que je parviens à lui faire quitter le sol l'espace de quelques courtes secondes.
Je continue à coller et faire bouger mes lèvres tout en caressant son corps à travers sa nouvelle et future robe. L'échange dure bien une vingtaine de secondes lorsque je ralentis le rythme et m'écarte doucement d'elle.

- Ca va mieux là ? T'avais l'air dans la lune.

Je fais deux pas en reculant avant de me diriger une seconde fois vers le rideau pour quitter la cabine... Non, le studio d'essayage.

- Comme je disais avant, je te laisse regarder le résultat.

A peine le rideau soulevé de la main gauche pour regagner le magasin, je tombe sur les deux femmes qui semblent gênés pour une raison qui m'échappe. C'est parce que je suis entré pour l'aider ? Faut qu'elles se détendent, surtout qu'elles se voient à poil tous les jours dans la douche.

- Pardonnez-moi monsieur, mais...
- Oui ?
- Pour la robe...
- Ah, on va la prendre aussi. Il faudra la réajuster ici et là. Mais si ça dér-
- Non, non, aucunement. Vous n'aurez qu'à préciser ce dont vous avez besoin avec ma collègue.
- Impec ! Du coup on prend les deux robes. Plus le reste.
- Le reste ?
- Ouais, ce qu'on a déjà mis de côté chez les hommes.
- Ah ? Oui, permettez-moi de m'en occuper. Prenez donc votre temps.
- Oui, prenez votre temps.

Les deux femmes s'éloignent alors en gloussant comme deux pucelles qui viennent de voir une starlette de télé réalité.

Quant à moi... Bah je suis bon pour attendre que Kara termine d'enlever sa robe et se change pour qu'on puisse payer tout ça et passer à autre chose. D'ailleurs, quand j'y pense, ils devraient aussi pouvoir me livrer mes affaires directement chez mon intermédiaire. Une boite aussi friquée doit forcément se plier en quatre pour ses clients.
Pour une fois que je trouve un avantage à ce genre d'entreprise.

M'enfin, il reste plus qu'à être patient maintenant.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Le (lourd) roi du shopping (PV |-| Kara)
« le: dimanche 20 décembre 2020, 18:53:30 »
Voilà qu'elle commence à paniquer en dérivant complètement. Je me contente de poursuivre ma manœuvre tout en répondant avec de simples et courts "Huhum." le temps qu'elle se calme. Ce qui semble être en mauvaise voie étant donné qu'elle décide d'abandonner rapidement pour se rabattre sur son premier choix.
Mes doigts s'ouvrent doucement pour ne pas lui faire mal pendant que je recule et libère sa poitrine de leur étreinte. Je fais un pas de côté, puis un second pour me retrouver face à elle.

- Ouep, elle est très belle sur toi. Mais c'est pas une raison pour abandonner à la première difficulté quand un truc te plaît. Regarde hier, t'as bien réussi à refiler tes machins alors que tu transpirais pas la motivation. T'aimes surtout ton boulot. Mais pas tout ce qu'on te fait faire derrière.

Le coup de la claque pour la réveiller hier était justifié car elle était dans les vapes et ne répondait à rien. Va falloir que je trouve une autre solution pour cette fois par contre. Sans parler du fait que j vois mal comment je pourrais justifier la chose auprès des employés du magasin. C'est la convocation chez les flics assuré. Je décide donc de la regarder droit dans les yeux.

- Non, on va pas faire ça. Pas tout de suite. Tu vas essayer encore une fois, sans te prendre la tête. Et si ça passe pas, bah ça passe pas.

Le hic c'est que je sais pas du tout par où commencer. Au point de lui demander de pas bouger pendant une minute, le temps de faire... un devis ? Une estimation des dégâts ? Je vais garder les définitions de la chose pour moi.
Heureusement je trouve deux ou trois trucs qui pourraient arranger la situation. Je me baisse alors pour me retrouver sur un genou face à elle.

- Lève la jambe gauche pour voir. Et pose ton pied sur moi.

Mes mains avancent alors rapidement pour se déposer délicatement sur sa cheville le temps qu'elle trouve son équilibre. Je les fais alors remonter doucement le long de son mollet pour aller jusqu'à atteindre sa cuisse. C'est la méthode la plus simple et rapide pour décrocher une sorte d'attache qui s'est coincée là-dessous.
Je relève les yeux pour le regarder et lui demander.

- Et là ? C'est mieux ?

Mes mains font alors le chemin inverse tout aussi lentement pour ne pas la brusquer. Jusqu'à lui déposer son pied moi-même au sol. Tout pour éviter une autre panique.
Une main sur mon genou et l'autre au sol, je me redresse pour m'attaquer au second problème. Me voilà donc de retour derrière elle.

- Attends, bouge... pas.

Contrairement à tout à l'heure j'appuie d'avantage ma poitrine sur son dos pour atteindre ce que je cherche. Mes mains se posent sur ses hanches pour se saisir du tissu et le remonter d'un coup sur deux ou trois centimètres.

- Ca s'est fait, reste plus que...

Je parle sans vraiment chercher à lancer un échange. Une vieille habitude que j'ai depuis gamin. Me parler à moi-même m'aide à mieux me concentrer et visualiser ce que je suis en train de faire dans ma tête.
Mes mains remontent alors le long de ses hanches sur cinq centimètres pour redescendre d'un coup sur la même longueur. L'objectif là est de faire descendre la robe dont une partie était coincée à l'intérieur.

Ceci fait, le premier problème reste le dernier à corriger. Vu que mon intervention de la première fois ne l'a pas fait disjoncter, je tente une seconde tentative. D'un geste lent et assuré, mes deux mains retournent chercher sa poitrine et la partie de la robe qui doit les accueillir. Maintenant que tout a été arrangé plus bas, la partie supérieur semble plus... souple ? Elastique ? Malléable ? Moi et le champ lexical vestimentaire. Ma tête se fraye ensuit un chemin en évitant ses cheveux pour finir à côté de la sienne et je lui glisse alors doucement à l'oreille.

- Faudra peut-être leur demander de corriger cette partie-là. Car même avec toute la bonne volonté du monde, tout ne rentrera pas.

Moi qui lui avait dit de ne pas abandonner trop vite. Voilà que je ne suis pas mes propres conseils. Je me mets alors à souffler pour mieux expirer, vu nos deux postures, tout en laissant mes doigts s'enfoncer dans la chair tendre et élastique de sa poitrine alors qu'ils essayent de faire entrer celle-ci du mieux possible.
La chose dure bien deux à trois minutes avant que je ne parvienne à obtenir un résultat satisfaisant.

- Reste plus que la touche finale.

En retirant mes doigts, mon index gauche titille son mamelon par accident. La faute au fait de ne pas voir ce que je fais de là où je suis. Elle sentira quelques secondes plus tard la fermeture arrière se refermer tout doucement pendant que j'expire près de son oreille en reculant.
Satisfait, je recule encore de quelques pas en me dirigeant hors de la cabine.

- Je te laisse admirer le résultat. Mais moi je trouve ça juste parfait.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Le (lourd) roi du shopping (PV |-| Kara)
« le: dimanche 20 décembre 2020, 15:45:42 »
Nous voilà rapidement au rayon robes qui semble la rendre quasiment aussi euphorique que le magasin de jeux vidéos plus tôt. On dit que le bonheur est quelque chose de difficile à trouver. Et c'est sans doute vrai. Trouver des occasions de s'amuser et se détendre aussi souvent que possible me semble en tout cas être une alternative plus que suffisante.

- Oh mais je te crois.

Pas que je m'en fous totalement. Juste que je sais pas quoi répondre sur le thème assez particulier des tissus et des robes. D'ailleurs, à ma grande surprise, le tissu du truc qu'elle me demande de toucher est assez agréable. On se sentirai presque attirer par une douce et chaude sensation qui m'est familière. Celle de mon pieu. Qui est probablement l'endroit où j'aime passer le plus de temps. Parce que dormir c'est la vie.

Rapidement elle me sort de mon esprit qui vagabonde sur la savoureuse piste du glandage imaginaire pour me demander si un truc est pas trop court. Et elle ne l'est pas tant que ça. Quand on a des jolies gambettes et qu'on habite dans un quartier sûr il faut pas se priver de les montrer. Sauf que je n'ai pas le temps de le lui dire vu qu'elle part encore sur autre chose. C'est à peine si j'ai l'occasion de lâcher un "J'trouve pas."
Surtout qu'une autre question arrive dans la foulée.

- J'irais pas dire que je m'en fous. Moi y me suffit d'être à l'aise dans des fringues. Et j'crois que j'attends la même chose dans l'autre sens. Une fille peut être autant attirante en bikini que derrière un pull en col roulé. Ce que je veux dire... C'est la personne qui rend la fringue stylée, pas la fringue qui rend la personne stylée.

C'est ensuite que je remarque qu'elle flash sur une seconde robe. Le genre à vous rendre aveugle à cause des éclairages si on se trouve au mauvais endroit, au mauvais moment. Après, les goûts et les couleurs.
Même en allant rarement dans des boutiques de ce genre je sais qu'on ne retire pas des fringues d'un mannequin pour les essayer dans la foulée. On pourrait. Non, je pourrais le faire en terme normal. Sauf qu'elle a vraiment l'air de l'aimer. Et cette fois je n'ai même pas besoin une vendeuse pour nous aider.

- Bonjour, puis-je vous aider d'une quelconque manière ?
- Ouah ! La vache ! J'ai failli faire une crise cardiaque.
- Je m'en excuse.
- Pfouuuu ! Faut pas faire des trucs pareils.
- ....
- Huhum  ! Ouais... On va essayer cette robe là, sur le mannequin. C'possible ?
- Ce modèle est une pièce spéciale qui n'existe pas en d'autre exemplaire.
- Tu réponds pas vraiment à la question, ma mignonne.
- Comment vous expliquer cela autrement ? Si vous la dégradez d'une quelconque manière, vous devrez la payer.
- Donc on peut ?
- Oui. Techniquement.
- Donc on peut. Et on va le faire. Enfin, pas on dans le sens où on va l'essayer à tour de rôle. Juste elle. Pas moi.


Je me tourne vers Kara pour lui dire que c'est cette fois à son tour d'aller faire un défilé de mode. Elle aura tout le temps de vérifier la première pendant que la vendeuse part préparer la seconde sous l'oeil attentif de sa responsable qui a son téléphone à la main. Elle ne doit pas savoir qu'on a déjà acheté un paquet de trucs jusque là et se prépare à appeler les flics si on s'avère être un couple qui aime faire chier le monde en essayant tout ce qui traîne sans craindre des conséquences.

- Allez, va m'enfiler ça. Et sans rechigner.

Je garde un oeil sur la vendeuse et sa patronne qui continue de me jeter d'étranges regards en attendant que Kara termine. Lorsque je l'entends me prévenir qu'elle va sortir, je me retourne, bluffé.

- Ah ouais, quand même.

Je penche légèrement la tête sur le côté pour vérifier la taille dont elle était si inquiète.

- C'est pas si court que ça. J'ai bien fait d'attendre pour en être sûr mais t'as de belles jambes, alors faut pas hésiter à les sortir. En tout cas t'es super sexy dedans.

Reste a espérer que ce soit un compliment pour elle. J'ai pas envie de sortir le mauvais adjectif et me faire pourrir dans la foulée. Les femmes sont très sensibles aux termes. Faut savoir jongler entre mignonne, jolie, belle, sexy, classe. Certaines fois j'ai l'impression de me retrouver face à un QCM, attaché à une chaise qui est elle même suspendue par un fil au-dessus du vide quand je parle à une nana.

La vendeuse arrive ensuite avec la robe de soirée. En compagnie de sa patronne qui commence, comme toute bonne patronne du genre, en faisant des courbettes. Et "môssieur il a du goût" et "Sa femme doit être ravie."
File lui donc l'engin qu'elle aille l'essayer. On va pas perdre notre journée ici avec ton baratin. Tu plombes l'ambiance.

Alors que Kara retourne en cabine, j'attends de mon côté avec les deux femmes qui me posent des questions sur mon boulot, ma solvabilité. Et j'en passe et des meilleures. Tu sais ce qu'elle te dit ma solvabilité ? Un étrange cri sort de la cabine dans laquelle je fonce sans réfléchir.

- Non, monsieur, vous ne pouvez pas...

A en croire des filles que j'ai côtoyé dans le boulot, enfiler une robe peut parfois être comparé à un parcours du combattant. C'est peut-être le cas ici. Je prends quelques secondes pour voir ce qu'il en est et à en juger par sa posture le problème se situe...

- Okay, je vois. Atends, j'vais t'aider.

Je me place derrière elle et tire légèrement sur le haut de la robe dans un premier temps. Puis j'attrape ses seins avec les deux mains pour les malaxer un peu et les comprimer pour qu'ils puissent entrer là où il faut.

- Ce truc est fait pour les planches à pain ou quoi ? Va falloir la réajuster parce que t'en as une sacrée paire. Dont tu devrais être fière, parce qu'ils sont parfaits.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Le (lourd) roi du shopping (PV |-| Kara)
« le: dimanche 20 décembre 2020, 14:04:41 »
Me... Nous voilà donc dans le rayon des jeans pour commencer la véritable recherche. Pas que la précédente n'en était pas une. Surtout qu'elle a prit son temps pour me donner un max de détails et qu'elle semble s'amuser de cette virée surprise.

- Pretty quoi ? Le truc avec la prostituée ? T'imagines pas le nombre de fois qu'on parle de ce film car on compte pas le nombre de mecs qui veulent sortir des pro du circuit. Par contre je porte pas de jupe en général. Enfin, sauf le jour du... Non, je vais pas raconter cette histoire aujourd'hui.

Très rapidement les fringues s'envolent pour finir sur mes bras. Puis les uns au-dessus des autres. Voir les uns dans les autres. J'ai l'impression de devenir un artiste de cirque qui doit attraper des objets au vol et faire en sorte qu'ils tiennent en équilibre.
En l'espace de quelques minutes je ne peux plus ni voir devant moi, ni tourner la tête sur le côté. Tout mon champ de vision est bloqué. Jusqu'à sentir des mains, froides, se poser sur moi pour me guider en avant. Vers ce qui semble être des cabines d'essayages hyper spacieuses. Sans déconner, quelqu'un pourrait s'installer et vivre là-dedans. Si ça se trouve c'est plus grand que certains studios en ville.

Sur place je commence à séparer le tout en plusieurs piles pour mieux m'y retrouver. Ou plutôt deux : les hauts et les bas. Mais un truc me dérange. Je commence ensuite à me désaper rapidement pour me retrouver à poil. Et là je me tourne dans tous les sens à la recherche de quelque chose. J'ouvre le rideau pour me retrouver devant Kara pour lui demander.

- Je crois que j'ai paumé les boxers de tout à l'heure. Ils sont tombés dans le coin ?

Instinctivement, je fais quelques pas en avant tout en me penchant sur les côtés pour mieux voir au loin. Mais non, rien...
C'est là que je me souviens qu'elle les avait déposé à la caisse un peu plus tôt.

- Merde, c'est vrai, on les a laissé là-bas. Le con...
Bon, j'y retourne.


Sans perdre une seconde je repars dans le sens inverse et renfile mon propre sous-vêtement en testant un premier ensemble. Puis un second. Et encore un autre. Je m'arrête de temps en temps pour tester les différentes combinaisons qu'elle me suggère. Quand A et B allaient moyennement ensemble il fallait passer à A et D par exemple. Puis ensuite à B et C, voir C et D. Un vrai casse-tête.

Je termine le défilé en ne portant que le pantalon un peu classe qu'elle avait choisi plus tôt. Vu qu'elle l'avait pris sans chercher à y associer quelque chose de particulier je me suis dis que ne mettre que ça est plus logique que d'y ajouter le premier truc venu.
C'est donc avec aisance que je sors torse nu pour lui demander si ça convient.

- Alors, t'en dis quoi ? Pas mal, non ? Je trouve qu'il me va bien.

Une annonce rare provenant de moi qui ne porte quasiment jamais ce genre de truc. A croire qu'elle vient de me pousser à étendre mes horizons en terme de goûts vestimentaires. Donc à mon tour de la remercier.
J'attends encore quelques confirmations sur ce qu'elle trouve bon ou non à conserver et j'appelle un vendeur pour lui dire d'ajouter ça sur ma note en attendant qu'on termine. Parce que, non, nous n'avons pas terminé.

Un grand sourire sur le visage j'annonce à Kara que c'est à son tour de se lâcher.

- J'pense que c'est bon pour moi. A ton tour de te trouver des trucs qui te plaisent. Et je veux pas entendre de "non ça va" ou "j'ai pas besoin" et d'autres conneries du genre. Tu regardes, tu aimes, tu essaies et tu prends. C'est aussi simple que ça.

Pourquoi je serais le seul à profiter et me faire plaisir après tout ?

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Le quartier de la Toussaint / Re : Un mois pour tout arranger (PV |-| Chloé)
« le: dimanche 20 décembre 2020, 13:40:15 »
Eh ben, c'est qu'elle se lâche quand je lui précise ce que j'attends d'elle pour la soirée. Faut avouer qu'elle a pas tort au fond car les relations ou même les sorties en couple je connais assez peu. L'avantage c'est qu'on devra passer pour un couple. Et tous les couples ne sont des pas duos de tourtereaux incapables de se détacher l'un de l'autre plus de cinq minutes.

J'en ai connu des comme ça. On peut même dire que j'en connais encore des personnes qui agissent de cette façon le reste du temps. C'est probablement plus fort qu'eux car c'est dans leur nature. Mais qu'est-ce qu'ils deviennent lourds.

Les choses s'enchaînent à une vitesse folle alors que mon appartement se transforme contre ma volonté en salon de coiffure. Et quant à moi, je m laisse faire sans broncher en écoutant ses remarques et en obéissant bien sagement à ses demandes.
Faire ça semble la détendre et lui refiler le moral. Surtout qu'elle a l'air de connaître son sujet et n cherche pas à se payer ma tronche.
Tant que quelque chose peut nous aider à augmenter nos chances de réussite je suis toujours partant. Coupe de cheveux, rasage, truc gluant et puant sur la tronche. Tout y passe et j'ai juste à endurer la chose quelques minutes. C'pas ça qui va me tuer.

Le relooking terminé elle m'annonce ne pas vouloir partir. En partie parce que ses fringues lui posent problème ? Sérieusement ? Certaines personnes pensent vraiment de façon étranges et irrationnelles dans ce monde. Et en général je dis ça pour les sociopathes. Là on tombe dans une toute nouvelle catégorie.

Vu l'heure qu'il est, j'ai bien une idée sur comment mettre à profit cette journée.

- Okay ! Si tu veux rester... j'ai des jeux vidéos pour s'occuper le temps de commander à bouffer. Puis on ira ailleurs pour l'après-midi. J'avais prévu de faire ça plus tard. Mais c'est pas plus mal.

Les parties montrent vite mon niveau déplorable de gamer. Pourtant je me suis pas mal entraîné ces jours-ci avec tous les gosses qui passent en plus des voisins. Au point d'avoir la sensation de vivre dans un salon d'arcades certains jours.

Le déjeuner rapidement commandé par les soins de Chloé que j'ai laissé gérer, livré et dévoré, il est temps de changer de lieu. J'attrape mes clés et lui demande de me suivre en laissant ses affaires ici pour pas se les faire voler vu qu'on repassera forcément par l'appart plus tard.

Si je voulais passer la journée seul, c'était dans l'unique but de me tester pour voir ce dont je suis capable ou un incapable face à un ou plusieurs adversaires si la situation devait dégénérer ce soir. Et par expérience je sais qu'en dehors de certaines filles, la violence n'est pas à leur goût.

On va donc dans une salle de boxe où s'entraînent certains combattants de MMA clandestins. Avec un ring et une cage, j'ai deux environnements à disposition pour tester mes sensations. Sauf que le destin en a décidé autrement. Ca ne fait pas dix minutes qu'on st dehors que j'entends Chloé émettre un drôle de son aigüe.

- Alors ma mignonne, on se promène ? Reste pas avec ce naze. Viens plutôt avec moi que je te montre comment on s'amuse ?

En me retournant je vois un type couvert de tatouages et piercings qui à sa main droite collée à son cul pendant que la gauche lui tient le poignet. Au moins il est pas armé, c'est déjà de gagner. Une simple lame a plus d'effet qu'on peut le supposer sur une personne sans défense. Il suffit d'en brandir une pour obtenir un avantage psychologique conséquent sur sa victime.

Sans hésitation je me retourne et approche du gars pour lui attraper l'avant-bras qui tenait le poignet de Chloé et le presser de toutes mes forces tout en lui balançant un droite en plein menton. Le gars, tout chétif qu'il est, s'écroule au sol dans la seconde.

- Hiiiii ! Je suis contre la violence ! J'voulais juste déconner !

Bien sûr, prends-moi pour un con. Il y a une balançoire et un jeu de marelle plus loin aussi ? Pour seule réponse je regarde Chloé pour lui dire de me suivre.

- Viens, on ferait mieux de pas rester là.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Le (lourd) roi du shopping (PV |-| Kara)
« le: dimanche 20 décembre 2020, 12:17:42 »
Les questions qu'elle m'a posé un peu plus tôt devaient lui peser vu ses réactions à mes réponses. Pas besoin d'être un psy pour le comprendre. Parce que si même moi je l'ai compris, n'importe qui est en capable. Au moins tout est sorti. Ca rendra la suite de la journée plus détendue.

L'avantage des zones commerciales est qu'on n'a pas besoin d'aller très loin pour avoir un choix conséquent de magasins. Ce qui est clairement le cas ici. On est limite attaqué de toutes parts avec les boutiques, les stands et les vendeurs ou artistes de rue qui tentent de gagner leur vie comme ils peuvent.

En la suivant sans poser de question, nous nous retrouvons dans un endroit immense pour un magasin. Les ambiances un peu guindés ont jamais été mon truc. Mais vu qu'elle a pris la peine de m'aider je vais pas l'envoyer bouler ou critiquer. J'suis pas un sauvage.
Faut dire que certains me mettent hyper mal à l'aise dans ce genre d'endroit. A commencer par les uniformes. Autant à l'armée je peux comprendre que les mecs cherchent à éviter de se tirer dessus entre eux. Mais pour vendre des trucs ? J'ai l'impression d'être dans une secte. Tous fringués pareils, à répéter les même phrases comme le ferait la victime d'un lavage de cerveau. Eurk !

Seul gros avantage, personne n'a l'air de venir pour le moment ? Ils préfèrent guetter leur proie pour lui sauter dessus au moment propice ? Quand elle aura baisser sa garde pour une raison ou une autre ? Ca, par contre, ça se respecte.

Viens alors la première question d'une probable longue série. Ce qui est normal quand on doit essayer des fringues après tout.

- Il y a de l'idée... Mais pourquoi pas des boxers ? Si t'as bossé dans le rayon tu dois t'y connaître. Vu la tronche que t'as tiré en le disant ça te ferait pas de mal d'en garder un autre souvenir.
Et imagine que t'y trouves d'ancien collègues. Ca leur fera les pieds au passage.


Je lève alors les yeux pour chercher un panneau qui m'indiquerait où se trouvent notre nouvelle cible. Et comme à mon habitude, j'y fonce sans réfléchir plus que nécessaire.

- Allez, on y go !

De toute manière il ne s'agit que d'un petit saut rapide. Qui a besoin de passer des lustres à choisir un truc uniquement destiné à ranger ton matos et cacher ton cul ? Pour les nanas je peux comprendre car elles aiment se faire et se sentir belles. Alors que nous, du moment que ça tient chaud et que ça se troue pas...

Je m'arrête quand même pour l'écouter et valider chaque remarque d'un "Huhum" en plus d'un oui de la tête. Alors qu'un peu plus loin je peux remarquer qu'un vendeur et une vendeuse discutent entre eux tout en se tournant vers nous régulièrement en nous pointant du doigt par moment en prenant soin de se retourner dès que je regarde à mon tour dans leur direction. Faut pas qu'ils se mettent à l'espionnage un jour ceux-là.

Je termine par embarquer tout ce que Kara me conseille de prendre et retour à notre prospection.

- Ca m'a l'air pas mal pour commencer. On va où cette fois ? Parce que je vais éviter de me balader en boxer dans les rues. Et comme tu t'y connais mieux que moi.

En dehors de fringues précises qu'on me demande de porter comme des uniformes ou des costumes pour le boulot, c'est short, jean, t-shirt et vestes. Du moment que ça m'empêche pas de me mouvoir correctement, le reste est que détails.

Comme depuis un petit moment déjà, je me laisse guider et conseiller par Kara.

- Au pire, prends tout ce qui te semble correct et j'irai essayer après. Comme ça on verra.

Le défi est lancé.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Le (lourd) roi du shopping (PV |-| Kara)
« le: dimanche 20 décembre 2020, 10:39:11 »
C'est avec un sourire et un clin d'oeil que je réponds à ses remerciements pour l'avoir débarrassé de son ardoise au restaurant. Elle a vraiment l'air d'avoir du mal à savoir ce qu'elle veut ou comment le montrer vu ses réactions qui sont souvent opposées d'une minute à l'autre sans véritable raison. C'est alors qu'elle m'annonce ne même pas savoir comment je m'appelle. La chose me surprend le temps d'une seconde et je me mets à fouiller dans ma mémoire immédiatement.

- Ah bon ? Ouais, maintenant que tu le dis... J'm'appelle Souta. Mais tu peux m'appeler comme tu veux.

Je sais pas vraiment si elle écoute ma réponse car elle se fige. Comme si elle venait d'être possédée par un fantôme ou qu'elle venait d'entrer en transe. Après, je dis ça comme ça. J'ai encore jamais expérimenté ou vu quelqu'un se retrouver dans ces deux situations jusqu'à aujourd'hui. En tout cas ça me semble crédible dans ma tête. Par contre va falloir s'activer, ma grande. Mon prénom est assez banal, pas besoin d'être aussi choquée que ça. Je vais finir par mal le prendre.

Au final, je me trompe complètement car elle part sur un tout autre sujet. Sa phrase terminée, c'est moi qui me fige pendent au moins trois bonne secondes. Puis c'est l'explosion. Un fou rire que j'arrive plus à contrôler. Et avec ce que je viens de m'enfiler en boisson je ferais mieux de parvenir à me calmer car je pourrais me mettre à gerber sans le vouloir.

- Oh putain... Non, pitié ! Arrête ! C'est toi qui vas me tuer là ! Aaaaaah, la vache ! Pfouuuuuu !

Un exercice de respiration, un. On inspire avec le nez et on expire avec la bouche. Cette question on me l'a déjà posé plusieurs fois à ce genre. Enfin, la seconde partie. C'est la première fois qu'on me sort ces deux situations en même temps sur la même phrase.
Une main posée sur le premier mur à portée me permet de garder l’équilibre et reprendre mon souffle plus rapidement.

Je finis par me redresser et essuie les larmes qui coulent de mes yeux avec mon poignet droit en essayant de lui répondre comme je le peux. Ma respiration se veut encore hasardeuse.

- T'as des fantasmes bizarres, tu sais ? Qu'est-ce qui te fait croire que j'ai envie de te tuer ? J'suis pas un assassin, hein ? Pour en avoir déjà croisé, je peux te dire qu'on les reconnait assez facilement.

En répétant la phrase dans ma tête je me dis que j'aurais probablement dû dire autre chose. Ou alors la formuler autrement. De toute façon c'est dis, alors passons à autre chose.

- Après, la drague... J'sais même pas comment ça marche. J'ai jamais cherché à draguer qui que ce soit avant maintenant que tu m'y fais penser.

Il y a bien quelques nanas que j'aime bien et que je considère comme des amies. Puis derrière on a les plans culs et les coups d'un soir. Et quand je creuse bien, tout s'est fait assez naturellement pour la seconde catégorie. J'ai jamais causé plus d'une heure ou deux avec une femme quand il était question de finir une soirée en faisant la bête à quatre pattes.
Les histoires de drague et de séduction durent bien plus longtemps. Parfois sur plusieurs jours à en écouter un gars qui me raconte souvent sa vie quand on bosse ensemble. Entre l'histoire d'amour avec sa femme et ses gosses qui grandissent tu pourrais écrire plusieurs trilogies.

- T'es joli et assez bien foutue sous ce que tu portes pour ce que j'ai pu voir jusque là. Si t'en doutes, il faut pas, hein !

Sa question tombe plutôt bien avec ma dernière étape de cette virée emplettes. J'ai besoin de m'acheter des fringues et peut-être que ça lui ferait du bien d'essayer des trucs de son côté. Plusieurs filles que je connais n'arrêtent pas de dire que passer des heures à essayer des fringues les font revivre.

- Allez, raison de plus pour visiter et dévaliser des boutiques de fringue. Quand je dis dévaliser c'est pas partir en courant avec ce qui nous plaît. Je préfère être clair pour pas que t'imagines encore des trucs.

Je lui demande ensuite si elle connait des boutiques sympa qui vendent des fringues pour hommes et femmes dans un premier temps. On verra après si elle veut aller dans un autre magasin qui lui taperait dans l'oeil.

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Le quartier de la Toussaint / Re : Un mois pour tout arranger (PV |-| Chloé)
« le: dimanche 20 décembre 2020, 01:15:00 »
Avec la journée foireuse, celle-ci ne pourra logiquement qu'être meilleure. Parce qu'après le départ de Chloé j'ai pris contact avec un ancien partenaire pour qu'il vienne me déposer chez moi en plus de me faire livrer deux ou trois trucs qui me permettront de tenir pour les semaines à venir.

Quelques jours devraient suffit pour m'habituer à ma nouvelle condition physique. La fluidité des mouvements est primordiale quand on doit échapper à une situation dangereuse ou se battre. Et ce même contre un seul adversaire.

Il est 7h du matin quand je commence ma première session d'entraînement. Renforcé la parie haute du corps n'aura jamais été aussi important jusque là dans mon existence. Même sans négliger le reste pour quand je serai rétabli. Cela peut paraître stupide vu que ma blessure sera guérie dans un peu plus de trois semaines.

Le fait qu'il s'agisse d'un contrat spécial me pousse à prendre toutes les précautions nécessaires. Avoir un pied bloqué n'est pas la seule contrainte à devoir prendre en compte. Mon endurance se consomme plus vite avec une blessure. Le corps a besoin de repos pour se soigner. On prend souvent ce détail à la légère car on pense que ça finira par passer tout seul. Grosse erreur !

J'enchaîne les exercices depuis un peu plus d'une heure maintenant quand j'entends mon portable sonner. C'est Chloé.

- Monte, c'est au premier étage, la troisième porte à gauche.

Je dépose rapidement le téléphone sur la table afin qu'il ne m'échappe des mains à cause de la transpiration. Puis je me rends à la porte pour arriver pile quand elle sonne. J'appuie logiquement sur la poignée pour l'ouvrir. Un short pour seule tenue et le reste couvert de transpiration.
Je me retourne pour en lui demandant d'entrer. Autrefois j'évitais de me découvrir devant d'autres personnes à cause de ma brûlure. Aujourd'hui ça ne fait ni chaud, ni froid.

- Reste du café et du jus d'orange dans la cuisine si t'as soif. Je dois juste finir mes exercices. J'en ai pour une demie heure.

Je repars alors au fond de salon pour finir plusieurs sessions d'abdos et des étirements. Rien de bien sorcier car je suis censé y aller progressivement pour ne pas me froisser autre chose.
Une fois la chose bouclée je passe rapidement dans la cuisine pour ramasser un sac plastique. Ma route m'emmène de nouveau dans le salon où un rouleau de gros scotch m'attends.
Je me pose sur une chaise et commence à emballer mon pied blessé en terminant avec plusieurs tours de scotch au sommet pour ne pas que l'eau rentre dedans.

- Je file prendre une douche vite fait.

Comme on peut s'y attendre je me lève et retire mon short et mon boxer dans la foulée pour ensuite me diriger dans la salle de bain en m'appuyant sur mon plâtre étant donné que je n'ai que quelques mètres à parcourir pour atteindre ma destination.

Prendre une douche avec une cheville dans le plâtre est plus compliqué que ce que je pensais à première vue. Il me faut bien dix minutes de plus pour en finir comparé à d'habitude.
J'opte ensuite pour un short et un t-shirt sans manche pour le moment avant de sortir et de rejoindre Chloé qui est dans le salon.

L'air frais qui inonde la pièce à chaque brise est agréable après une session de sport et une douche. Je me pose alors dans mon fauteuil et attrape mon téléphone portable sur la table pour lui expliquer comme les choses vont marcher aujourd'hui.

- On va commencer en douceur aujourd'hui. J'vais appeler un contact qui viendra nous retrouver ici pour faire le point sur qui possède quoi. La première chose à faire dans ce genre de situation c'est d'avoir un plan.

Je me met alors à reluquer rapidement Chloé pour vérifier ce qu'elle porte.

- Ces fringues devraient aller. Evite juste de porter des trucs trop sexy quand tu te balades sans moi dans le coin parce que je serais pas là pour te protéger. J'dis ça pour toi. J'voudrais pas qu'il t'arrive un truc.

Elle est pas méchante pour trois sou. Juste un poil impulsive et tête brûlée. J'ai été comme ça quand j'étais gosse. Et il m'arrive encore de l'être dans certaines occasions. Puis si je pouvais me passer de son aide et me démerder seul je le ferais.

J'appelle alors mon contact qui arrive un peu moins d'heure une après. Alex est un mec fiable qui pourra nous rendre de gros service sur ce boulot. Je me contente de lui donner le prénom de Chloé durant les présentations sans aller plus loin. Moins il en sait et mieux cela vaut pour tout le monde.

- Comme tu dois t'en douter, le plus simple pour commencer sera de récupérer le bouton que tu cherches. Spector en possède un. Reste à trouver un moyen de le récupérer.
- Putain, pas Spector.
- Ouais, je sais.
- Ce mec veut jamais de fric. Et on sait jamais ce qu'il nous demandera en échange.
- Va falloir gérer.
- ...
- Pour l'écran et la personne capable de remonter tout ça, je creuse encore. Mais ça devrait pas me prendre plus de deux ou trois jours.
- Ca marche, merci mec.


Alex reste un petit moment pour discuter de petites affaires en attente. Rien de dangereux et de confidentiel qui soit à cacher aux petites oreilles sensibles de notre nouvelle complices.

Une fois qu'il n'est plus là j'explique à Chloé qu'on va devoir aller là-bas ensemble.

- J'ai pas pour habitude de procéder de cette manière. Mais ce soir on va devoir improviser et s'y rendre ensemble et on devra faire semblant d'être en couple. Tenter de jouer la carte de l'employeuse me paraît trop risqué.
Appelle-moi pour me dire où te retrouver à 19h et on ira au lieu de rendez-vous. Si l'info d'Alex est juste ce sera une soirée avec un dress code. Je lui ai donné ton numéro pour qu'il t'envoie directement les infos.


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Centre-ville de Seikusu / Re : Le (lourd) roi du shopping (PV |-| Kara)
« le: dimanche 20 décembre 2020, 00:00:52 »
Une ardoise de trois ans dans un restaurant à côté de son boulot ? Ca veut dire qu'elle fait ce taff pourri et déprimant depuis aussi longtemps que ça ? Putain ! Faut avoir la foi.
En terme de bouffe je pense avoir une connaissance et une façon de juger les choses aussi vaste que pour la mode vestimentaire. J'ai toujours eu pour principe tant que ça te rend pas malade, ça passe. Le fait de bouffer tout ce que tu pouvais tellement tu crevais la dalle quand t'es gamin te fait relativiser certains concepts de la vie.

En tout cas on peut dire que niveau parfum ça envoie du pâté. A défaut de me concentrer sur le goût, je suis plus sensible aux odeurs. En particulier celles des épices. Certaines suffisent à te retourner le cerveau sans avoir à manger quoique ce soit.

L'écouter et suivre ses conseils me donne l'impression d'être attablé avec un chef gastronomique qui t'explique comment procéder pour mieux savourer ton assiette. Ce qui me pose moins de problème que les restaurant coincé où le serveur passer 15 minutes à te donner le nom du truc qui est englouti en deux bouchées.
Mon argent je le dépense sans chercher, mais des fois faut pas déconner. Payer aussi cher pour rien avoir dans son assiette j'appelle ça du vol caractérisé.

- Ouais, c'est pas mauvais ton truc. Epicé ou pas, ça se mange tout seul.

Je termine ma bière dans la foulée et fais signe à la service de me remplacer mon verre. Et quand celle-ci revient à nouveau je vais un peu plus loin.

- Hésite pas à le remplacer dès que tu vois qu'il est vide. Ce serait cool.

Alors que Kara semble se régaler, je m'aperçois qu'elle est trop absorbée par son plat pour voir qu'elle s'en fout à côté au passage. Je termine de mâcher ce que j'ai dans la bouche de la façon dont elle me l'a conseillé avant et finit par avaler d'une traite pour ensuite me rincer la bouche à la bière.

- Attends... bouge pas !

Tout en lui demandant de me laisser faire je me penche en avant et utiliser mon pouce droit pour lui enlever un peu de sauce et de riz qui lui est resté collé sur le coin des lèvres. Pouce que je ramène dans ma bouche immédiatement après pour le nettoyer. Le doigt imbibé de salive, je l'essuie dans la foulée avec ma serviette de table et repart aussi tôt finir mon plat et deux autres verres de bière.

J'avais tellement les crocs que j'ai pas dit grand chose durant le repas.

- En tout cas c'est pas mauvais ici. Et j'avais bien besoin d'une petite bière pour recharger les batteries.
Sur ce, je reviens.


Sans expliquer plus que ça mon geste, je recule ma chaise pour me lever et filer aux toilettes pisser un coup. Cela me prend à peine quelques minutes pour finir mon affaire et ressortir en tenant une feuille de papier pour m'essuyer les mains après me les être lavées.

Avant de retourner à notre table je fais un arrêt à la réception et paye l'addition plus son ardoise qui est... Disons qu'elle aime pas mal venir ici.

Je me retourne ensuite vers Kara pour lui dire que je l'attends dehors quand elle aura terminé. Le dessert attendra. Ce sont pas les stands vendant des saloperies comme des glaces ou des crêpes qui manquent dans le coin de toute façon.
Puis faut encore que je m'occupe des fringues avant de partir payer les mecs qui doivent livrer ce que j'ai acheté chez moi.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Le (lourd) roi du shopping (PV |-| Kara)
« le: samedi 19 décembre 2020, 22:18:06 »
Nous voilà dans la rue avec une deuxième livraison enregistrée et, visiblement, un plan pour la suite des évènements. J'suis pas bien difficile la plupart du temps quand il s'agit de se bouger sans pousser la réflexion plus loin que nécessaire.

- Vendu ! Va pour la bouffe ! J'te suis.

Alors que je suis les indications qu'elle me donne tout en prenant soin de lui laisser quelques foulées d'avance pour mieux voir où elle va et ajuster mes pas, je remarque que pas mal de gens se retournent en nous regardant. Et majorité des mecs. Faut croire qu'elle a la côté mine de rien.
Sa robe doit vraiment faire son effet. Comme quoi, ça confirme mon sens de la mode.

Au bout de quelques minutes une question me fait revenir à notre balade.

- La mafia ? Maintenant que tu le dis... On peut jamais trop savoir car ils blanchissent un paquet de pognon les salauds. Si tu voyais à quoi ressemble une salle de comptage de la mafia, tu serais sur le cul.
Mais si on parle juste de ce que j'ai là je peux tout te raconter après. C'est une longue histoire. Assez marrante quand j'y repense.


Alors qu'on arrive au restaurant, Kara m'indique de loin où se trouve le bureau dans lequel elle bosse. Et putain, le truc est tout gris. Parait que c'est à la mode comme couleur. Alors que c'est salement déprimant de vivre dans un environnement uniquement constitué de gris ou de banc. Même les hôpitaux sont plus colorés.

- Ah ouais, quand même... Pas étonnant que tu tires la gueule au boulot quand on voit la tronche du bâtiment. D'ailleurs, tu t'es bien démerdée hier. Alors que c'était pas gagné au départ.

On me dit souvent que je suis pas doué pour motiver les gens. Sans doute parce que je cherche pas assez à me mettre à leur place et voir les choses de leur point de vue. Puis de toute façon on n'est pas là pour parler ou penser au boulot. On le fait assez souvent le reste de la semaine.

En entrant dans le restaurant une jolie serveuse se met à rougir en nous voyant pour ensuite nous emmener à une place. Etrangement elle reste focalisée sur Kara avec un drôle d'air. Si je m'attendais à ça. Elle plaît aussi autant aux femmes ?

La jeun femme nous fait nous installer à une table d'angle et je laisse quelques secondes à Kara pour choisir où elle préfère se mettre pour prendre l'autre place libre. Orné d'un grand sourire lumineux, la serveur précise qu'elle revient immédiatement avec la carte en jetant un nouveau regard à Kara.
Je m retiens presque d'intervenir pour lui dire de se calmer. Ou alors d'attendre qu'elles soient seule si elle veut tenter sa chance.

- Pardonnez-moi pour l'attente. Voici la carte.
- Ah ! Fait voir ? Hum.... Je connais pas grand chose, alors je vais la laisser choisir pour nous deux. Par contre... Mets-nous deux bières dans les verres géants comme ils ont là-bas.
- Très bien. Et avec ceci ? Quels plats MADAME décide prendre pour vous deux ?


Le madame est assez appuyé alors qu'elle se tourne vers Kara pour attendre sa réponse et noter la commande avant de tourner les talons et rejoindre la cuisine en nous offrant un dernier et large sourire.

- Eh ben, je crois que t'as une touche.

Les bières arrivent quelques secondes après avec une annonce pour nous prévenir que les plats mettront un quart d'heure environ. Mais avant qu'elle ne reparte je demande à la serveuse de patienter et attrape mon verre que je descends d'une traite pour le lui tendre et en demander un second.

- Pfwaaaa, ça fait du bien par où ça passe.

Mes cheveux se relèvent et s'envolent de gauche à droite pendant que je secoue la tête pour faire passer l'effet du gaz qui me monte au nez pour avoir vu trop vite.

- Où on en était déjà ? Ah oui, tu m'avais demandé d'où vient mon fric. Ca doit remonter à une semaine ou deux. Un prince arabe était en panique et offrait une récompense à qui trouverait et libérerait sa fille après avoir reçu un appel de kidnappeurs qui prétendaient la retenir en otage. Enfin, ça je l'ai su qu'après.
Le truc c'est qu'en allant chez une nana que j'avais rencontré le vendredi précédent et avec qui j'ai passé le week-end dans une suite d'hôtel, son père m'a déballé le tapis rouge et m'a filé une montagne de fric en me remerciant. Sa fille l'a baratiné en lui sortant que je m'étais rendu chez les kidnappeurs par hasard et que je l'avais aidé à s'échapper après l'avoir entendu appeler à l'aide.


La seconde bière arrive pendant que je termine mon histoire. J'attrape alors mon verre par habitude et en descend facilement la moitié pour m'essuyer la bouche avec le poignet car j'ai senti que de la mousse m'était restée sous le nez.

- Mince, je voyais la chose plus longue a raconter dans ma tête. Enfin voilà. Je sais pas vraiiiiment d'où vient le fric car on sait jamais dans quelles magouilles trempent les mecs qui peuvent se payer des tigres comme animaux de compagnie ou des jets privés construits sur mesure selon les goûts de monsieur.

Et hop, une autre gorgée d'engloutie alors que la serveuse revient avec nos plats.

- Donc sois pas timide. Si tu veux un truc suffit de demander. Le fric c'est fait pour être dépenser.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Le (lourd) roi du shopping (PV |-| Kara)
« le: samedi 19 décembre 2020, 20:02:52 »
Acheter la moitié de la boutique ? Ca me parait insensé. Où est-ce que j'irais installer tout ça ? Faudrait que je loue un second appart qui me servirait de salle de jeu. Ce qui serait... Pas une idée aussi stupide que ça en y repensant. Un truc qui fait salle de sport et de jeu en tous genres. Le genre qu'on trouve chez les mecs plein aux as qui veulent faire remuer les billets sous ton nez alors que cette salle en question ils n'y mettent les pieds que pour la faire visiter.
Leurs domestiques y passent plus de temps qu'eux pour juste en virer la poussière et en déplacer les objets pour faire croire qu'elle est régulièrement utilisée.

- Ouep ! Vas-y, balance ! Surtout que t'as l'air de grave mieux t'y connaître que moi.

Toujours essayer d'en apprendre un maximum sur un tas de sujets différents. Il s'agit là aussi d'un élément crucial pour survire dans notre monde. Peut-être que mieux m'y connaître en jeux vidéos pourrait me sauver les miches un jour. Faut présumer de rien dans la vie.
J'en parle rarement mais le fait de m'y connaître en couture, en scrapbooking et en fourmis m'a rendu des services assez énormes une fois.

Plus on avance et que je regarde tout ce qui est à acheter et moins j'arrive à me décider. D'un côté je sais que j'aurais jamais le temps de jouer à tout ce que je vais m'acheter si je cède à mes envies. Et de l'autre je me dis que ce serait con de pas acheter ce qui me tente et aviser le moment venu.

Je me tourne vers Kara en lui montrant du doigt plusieurs vitrines dans lesquelles sont présentées plusieurs consoles.

- Bon... Disons que j'achète cette console là. En plus de celle-ci, celle-ci, l'autre en dessous, puis...

Entre consoles de salon et portable il doit bien y en avoir un peu plus d'une dizaine. Récentes et rétro. Je fais pas la différence moi-même. Je me contente de répéter ce que me dis un gamin de 10 ans qui me regarde avec des étoiles dans les yeux. Qui ressemblent presque à celle de Kara si on fait gaffe.

- Tu me conseilles de prendre quoi comme jeux ? Tu peux faire une liste sur ton portable ? Et marque tout ce qui te vient en tête, on verra après pour trier.
Ah, et mets ce machin-là...  Dinosaure Quest ? En deux exemplaires, on en filera un au gamin pour m'avoir aidé.


Le gosse en revient pas et part avertir tous ses potes pour frimer. Et la bande arrive d'un coup pour tenter de gratter des trucs gratos. Quel couillon je suis. J'ai oublié que les gamins avaient aucune décence de nos jours et qu'ils deviennent vite aussi collant que l type qui force pour te nettoyer ton pare-brise à un feu rouge.

Entre découverte, conseils divers et autres échanges, on passera facilement plus d'une heure dans le magasin avant de partir à la caisse. Il y a pas photo en tout cas entre hier et aujourd'hui. J'ai ma preuve que Kara sait s'exprimer plus librement quand elle traite d'autre chose que de pommade pour les hémorroïdes.
Le tour du magasin fait au moins deux ou trois fois, le temps est venu d'arriver à la caisse. Pour retrouver le vendeur de tout à l'heure.

- Heullo, c'est encore nous ! On va prendre... Euh, tu peux lui montrer la liste sur ton téléphone ?

Vu qu'elle a tout ce qu'il nous faut, autant aller au plus rapide et simple. Si on doit tout lui répéter on risque de pas en finir.

- J'vais aussi prendre les consoles qui vont avec. Ce serait con d'avoir des jeux sans console. Ah ah ah !
Oups, juste un détail. C'possible de me faire livrer ici ? J'ai un peu la flemme de rentrer avec tout ça pour refaire le chemin inverse vu que j'ai encore des babioles à acheter ailleurs.


Au même moment son patron sort de la réserve et me demande, en s'excusant, si j'ai de quoi payer. Qui serait assez con pour commander des trucs qu'il peut pas payer une fois à la caisse.

- J'ai ce qu'il faut. Par contre c'était pas tout. Tu veux des trucs aussi ? Tant qu'à faire.

Ma question est destinée à Kara avant qu'on ne termine ce qu'on est venu faire et qu'on change de cible. Je récupère uniquement l'exemplaire du jeu de dinosaure pour le gamin et le lui donne en sortant. Celui-ci refuse et n'accepte qu'en échange d'un petit bonhomme en salopette avec une moustache à la forme étrange. A l'écouter c'est une version rare qu'on trouve assez difficilement.

- Bon, ça c'est fait. On va bouffer un truc ou on file voir les fringues ?

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Le quartier de la Toussaint / Re : Un mois pour tout arranger (PV |-| Chloé)
« le: samedi 19 décembre 2020, 17:13:39 »
Bon, je crois qu'il y a clairement eu de la friture sur la ligne quand j'ai expliqué les choses à la bimbo rose bonbon. Gros point positif dans sa réaction : elle a du caractère et à pas froid aux yeux. On va par contre travailler un peu sur ce point si elle veut rester en un seul morceau sur le long terme.

Je la laisse partir en trombe après m'en avoir collé une bonne. Etrangement, la première réaction que j'ai est que je trouve que son geste précis et dénué d'hésitation. La contraction des muscles, la gestion de la distance avec sa cible. Ca fait pas l'ombre d'un doute, c'est une sériale gifleuse. La petite a dû distribuer son lot de baffes par le passé.

Avec un peu de difficulté, mais sans douleur à la cheville grâce au plâtre, je parviens à retrouver une posture correcte et repars me coller contre le mur pour attendre. Attendre qu'elle décide de revenir. Je possède aucun don de voyance et ma psychologie du genre humain est terriblement limitée.
Si je reste sur place c'est parce que dans l'état actuel des choses cela reste la décision la plus rationnelle au cas où elle décide d'accepter la réalité en face et de l'affronter.

La porte ne met pas longtemps avant de se rouvrir avec Chloé qui reste sur le seuil en me demandant ce qu'on va faire.

- Commencer par te calmer serait une bonne chose. Avoir du caractère c'est bien. Mais piquer une crise sans demander d'explication ne te rendra jamais de service dans la vie.

Je reprends un nouvel appuie sur ma béquille pour me redresser et me tenir droit dans sa direction. Le tout accompagné d'un soupire quand je continue mon explication.

- La prime offerte pour cette mission vaut bien plus que le prix de l'objet. Tu pourras t'acheter une dizaine de bagnoles comme celle que t'as. L'égo des collectionneurs est plus important que la taille et la valeur des objets qu'ils possèdent. C'est un jeu perpétuel pour savoir qui a la plus grosse.

Toute la poussière qui remplit la pièce me fait tousser quelques secondes. Ce qui me permet aussi de reprendre ma respiration qui galère un peu avec la blessure qui puise mes forces.

- Ce que j'attends de toi est simple. Prendre contact avec certaines personnes, m'accompagner à certains endroits et t'occuper de certains trucs pour me faire gagner du temps.
Pour prendre un exemple, si tu veux voler ou échanger un objet à quelqu'un sans qu'il se doute de rien il te faut une distraction. TU seras cette distraction.
Si t'aimais pas que les mecs te regardes tu porterais d'autres fringues.


Je me déplace ensuite en directement de la table de chevet pour ramasser un bloc note et le stylo qui est laissé dessus pour y inscrire mon numéro de téléphone et mon adresse. Le tout accompagné d'un avertissement pendant que je sors et dépose une liasse de billets sur le petit meuble.

- Tu vas me retrouver là-bas à 9h pétante demain matin. Je te laisse de quoi te trouver des fringues qui attireront pas l'attention et louer une bagnole passe partout.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Le (lourd) roi du shopping (PV |-| Kara)
« le: samedi 19 décembre 2020, 16:13:23 »
Bon sang, on dirait que prendre une décision relève de l'impossible chez elle. Y fait beau, les gens profitent de leur journée et on n'a visiblement rien de particulier à faire. Si c'est pas la recette pour une expérience de détente et de décontraction alors je sais pas ce qu'il lui faudrait.

- Tu réfléchis trop. Faut te laisser vivre un peu. Allez !

Et vu qu'elle n'avait toujours pas décidé par où commencer je me dis qu'on ferait tout aussi bien de rester sur le thème des jeux vidéos. Remettre le choix sur la table ne ferait que provoquer plus de doute et nous ferait perdre du temps inutilement.

Un magasin est justement facilement repérable avec les énormes personnages de jeux qui sont représentés en taille réelle devant sa devanture. Sans oublier tous les gosses qui jouent entre eux sur des consoles portables ou qui s'échangent des petits personnages à côté d'une tirette. La technologie évoluera autant qu'elle voudra, ce truc arrêtera jamais de fonctionner et attirer les gamins.
Ou les adultes ? Ah, non, on dirait juste un pervers qui essaie de draguer des filles.

Le premier pas effectuer dans le magasin, un étrange parfum de moquette et de neuf me remplit les narines. Mon appréhension était de renifler la transpiration et les crottes de nez. Pas sûr qu'elles aient une odeur caractéristique, j'ai pas vérifié.
Que ce soit sur ma droite, sur ma gauche ou en hauteur, les vitrines et autres personnages suspendus sont partout. Des consoles, des jeux et même des espaces pour jouer et tester sur place sont disponibles.

- C'est pas mal comme endroit, non ? T'en penses quoi ? Je te pose la question mais je sais même pas si tu t'y connais.

Un vendeur s'approche alors en nous demandant ce que l'on cherche. Il va même jusqu'à nous faire des suggestions sur les jeux à faire en couple avant qu'on ne prononce le moindre mot.

- Bonjour ! Puis-je vous renseigner ? Je ne sais pas si vous chercher quelque chose en particulier mais nous venons recevoir de nouveaux jeux qui seraient parfait pour jouer en couple.
- Ah bon ? Quels genres de jeux ? Faut dire que j'y connais rien.
- Ah ah, ne vous inquiétez pas. Nous avons même certains de ces titres en démonstration pour vous faire un avis.


Pour ajouter un peu de complicité et d'humour dans ma remarque, j'ai posé ma main à côté de mes lèvres comme pour faire croire que le fait de ne rien y connaître devait rester un secret.
Je me retourne ensuite rapidement vers Kara.

- Tu vois des trucs sympa ? Si c'est le cas tu peux les mettre dans le pan-... Merde, on n'a pas pris de panier ? J'en ai pas vu à l'entrée maintenant que j'y pense. Comment on fait ? On peut pas tout porter, c'pas pratique.

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Le quartier de la Toussaint / Re : Un mois pour tout arranger (PV |-| Chloé)
« le: samedi 19 décembre 2020, 15:28:32 »
Après un dernier petit trajet en bagnole rapide, voilà qu'on trouve un taudis miteux qui survit probablement grâce aux types qui préfèrent choper une saloperie en emmenant une pute dans un lieu pareil plutôt que de payer pour une meilleure chambre car un coup c'est un coup. Même les MST auraient peur de sortir de leur trou ici.

Une fois à l'intérieur je me penche sur le côté pour laisser mon épaule s'appuyer sur un des murs dont le papier peint a dû être installer bien avant ma naissance. Le fait qu'il tienne encore autant est aussi un miracle. Au rythme où vont les choses je risque de me recycler pour devenir un homme d'église si je suis encore de ce monde dans un mois. Ce qui consisterait sûrement en un troisième miracle.

La phrase de Chloé me surprend et pour une fois je ne prends pas la chose à la rigolade.

- Qui a parlé de dormir ici ? Je voulais juste un coin tranquille pour faire le point. Et avant d'aller plus loin je veux établir une règle. Personne ne doit savoir de quoi je vais te parler. Ton père, ta BFF... Pas même ton chat. Même si il doit sûrement être adorable comme tout.

D'un simple mouvement d'épaule circulaire, je déplace mon dos pour me sentir un poil plus à l'aise tout en sortant l'objet de ma poche que je dépose sur l'espèce de télé qui date des années 90. L'espèce de machin énorme et carré avec un cadre en bois.

- Ce téléphone est une sorte de trophée. Un modèle qui n'est plus produit et qui coûte un paquet de pognon.
Si c'était une question de pognon je me serais démerdé seul. Sauf que je vais devoir trouver les pièces et une personne pour le réparer sans que personne ne se doute de rien.


Etant donné que la conversation risque de durer un petit moment je me décide d'attraper une des chaises dans la pièce et pose mon cul dessus en tenant ma béquille de l'autre main.

- Les pièces en question ne se trouvent qu'au marché noir. Et là encore, le pognon sera pas utilisable comme monnaie d'échange. Va falloir rendre des services, beaucoup de services.

Je marque une nouvelle pause pour la scruter sous tous les angles possibles.

- En plus d'être jolie t'es super bien foutue. Une belle nana qui sait se mettre en valeur est une arme dangereuse quand on sait bien s'en servir. C'est aussi un moyen infaillible de faire baisser sa garde à un homme.

Non sans difficulté je rapproche ma chaise d'elle pour quasiment coller mon visage au sien. Le but n'est pas du tout de l'intimider. J'ai d'autres arguments pour ce genre de situation. Mes yeux se plongent dans ses belles pupilles roses. Je peux sentir son souffle chaud sur mes propres lèvres.

- Pour aller droit au but, on va passer toutes nos journées ensemble pour les quatre semaines à venir. Alors j'espère que t'avais rien d'important de prévu. Et si c'est le cas, annule tout aujourd'hui.
Ensuite tu seras libre de reprendre ta vie. Je suis même enclin à te filer une part du fric.
Après, ça c'est la manière douce. Et je te jure que tu ne veux pas que je te détaille la forte.


En terminant ma phrase je recule mon visage en souriant tout en lui lâchant un clin d'oeil innocent.
La carotte et le baton sont posés sur la table. Lequel des deux est-ce qu'elle va choisir ?

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Centre-ville de Seikusu / Re : Le (lourd) roi du shopping (PV |-| Kara)
« le: samedi 19 décembre 2020, 14:19:55 »
Il me faut pas plus de secondes pour la rattraper tout en zigzaguant entre les gens qui se trouvent sur mon chemin. Fruit du hasard ou geste volontaire, je jurerais qu'un gars vient de me foutre une main au cul. Ou plutôt le revers de la main. Le fait qu'il se retourne pour me faire un clin d'oeil me laisse à penser que l'option deux est la plus crédible.
J'suis ni gay, ni flatté. Mais ça me dérange pas plus que ça tant que qu'on en reste là et que ça tue personne. Faut assumer ses choix et ses envies dans la vie. Un principe que je respecte chez tous les même, y compris les salauds qui tentent de me tuer dans le boulot.

A quelques mètres d'elle je me contente d'un Yo ! pour la saluer en retour dans un premier temps. Avant de rigoler quand elle enchaîne avec sa question.

- Ah ah ! T'as gardé son sens de l'humour. C'est bien. Faut être positif dans la vie. On tombe parfois sur des gens pas recommandables dans la rue.

Immédiatement après je glisse ma main dans ma poche pour en sortir un portefeuille rempli de billets au point d'empêcher légèrement celui-ci de se replier correctement. Dans une des pochettes je récupère la duplicata de ma commande de meuble que je lui montre.

- Nop, j'suis parti acheter quelques babioles pour meubler l'appart car ça faisait un peu vide. Normalement, si quelqu'un tombe face la première en entrant il y aura un tapis rembourré pour amortir sa chute.

Si la vie m'a apprit quelque chose, c'est qu'il faut toujours se servir des expériences qu'elle vous fait vivre. Aussi étranges et insignifiant qu'on pourrait le croire au premier abord.
Au bout de quelques secondes je récupère et range le papier sur lequel on pouvait lire la liste des objets ainsi que leur prix et le coût total de la transaction.
Ca reste que du pognon. Si je risque ma vie à travers mon boulot c'est en grande partie pour les frissons que ça me procure. Puis après pour le pognon que je protège afin d'en profiter dès que l'occasion se présente.

Lorsqu'on trempe dans des magouilles douteuses, sans être suicidaire pour autant, on sait parfaitement qu'on ne sera pas enterré avec son fric. Du coup je dépense et je partage avec les gens qui me plaisent bien et qui le méritent.

Je m'arrête ensuite un moment pour laisser mes yeux la décortiquer de haut en bas. Puis de bas en haut. Le tout avec un regard assez neutre. Voir légèrement curieux.

- Sympa la robe. C'est beaucoup mieux que ton truc d'hier. Après j'y connais rien en mode, alors tu prends ça comme tu veux.

Sauf qu'en m'approchant encore un peu plus je penche la tête pour m'approcher assez près de la sienne et remarque qu'elle a des poches assez visibles aux yeux. Dans la foulée je recule d'un pas ou deux et forme un poing dans la main droite qui vient s'écraser dans la paume de la gauche. Comme dans un anime quand un personnage à une idée brillante. Ou pense en avoir une.

- Toi t'as passé une sale soirée. Hummm... Pour la peine on va te faire passer une meilleure journée. Ca me semble être une bonne idée, non ? On va commencer par aller... Ah, là ! Ouais, c'est pas une mauvaise idée.

Une courte réflexion me fait trouver une boutique de jus de fruits. Tous ces petits stands ou magasins qui se baladent dans toute la ville sont utiles. Faut savoir faire le plein d'énergie quand on veut en avoir pour le reste de la journée.

- Je parie que t'es du genre café. C'est pas mal le café. Quand tu vas bosser ou que t'es sur le point de t'écrouler. Mais t'as pas à t'en faire, je peux te porter à une main facilement si t'en peux plus car t'as pas l'air bien lourde.

Une fois les jus commandés je regarde autour de moi et remarque que les boutiques en tous genres ne manquent pas ici. En plus de ça on pourra y trouver tous les deux des trucs à y faire et à acheter dans la foulée.

- Bon, tu veux commencer par quoi ? Boutiques de fringues ou de jeux vidéos ? Un pote m'a parlé d'une XStationdo 2 j'crois. Ca se joue avec une manette dans chaque main je crois. Ou un caméra qu'on scotche à la télé ? Au pire on demandera sur place.
Puis toute façon on fera les deux. Faut juste choisir l'ordre.

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