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Messages - Poison Ivy

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Les alentours de la ville / Re : Une irritante chauve-souris [Batman]
« le: lundi 09 avril 2012, 23:37:18 »
Contre Sentinel Prime, l’incubateur avait, au moins sur le court terme, était plutôt efficace. Mais, avec Batman ? Elle ne connaissait aucun homme qui soit aussi buté et entêté que l’Homme chauve-souris. Il se retrouva dans l’incubateur, et la plante commença à faire son office. Il baigna dans une espèce de liquide amniotique destiné à anesthésier son corps, tandis que des tentacules s’enfoncèrent en lui, passant par sa bouche, se plantant dans sa colonne vertébrale, filant à travers les interstices de son armure pour répandre dans ses veines les spores de l’Empoisonneuse.

*Je fais cela pour ton bien, Batman, se disait Ivy. Tu n’as passez de courage pour aller jusqu’au bout de tes idées, alors il faut bien que quelqu’un te pousse…*

Elle ne considérait plus Batman comme son ennemi, mais comme une arme au service de sa juste cause. Avec lui, Mazawa Jiwo cesserait bientôt d’être une menace pour la survie de la planète. Elle attendit patiemment que l’incubateur termine, et ce dernier finit par recracher Batman. Sonné, l’héros en armure s’écrasa sur le sol. Preuve du passage dans son incubateur, il avait sur le visage quelques veines verdâtres, et probablement sur le reste de son corps. Ivy avait décidé de lui laisser son armure. Pervertir un héros, ce n’était pas aussi simple qu’un simple fonctionnaire postal. Il fallait lui laisser des éléments familiers. Pour Sentinel Prime, ça avait été son costume, même si ce dernier avait changé de couleur. Batman avait conservé son armure noirâtre, cette apparence sinistre, mais, quand il finit par se relever, ce ne fut pas pour lui sauter dessus. Il se contenta de l’appeler « Ivy », au lieu du « Mère » auquel elle se sera attendue. Cette dernière ne s’en formalisa toutefois pas.

Poison Ivy se rapprocha de Batman, et passa ses mains sur son torse, avant de l’embrasser, soufflant en lui son aphrodisiaque. Elle prolongea le baiser pendant plusieurs secondes, et lui sourit ensuite.

« Très bien… J’imagine que ta mère naturelle a trop d’importance en toi pour que je puisse la remplacer. Considère-moi donc comme ta Dame, et toi comme mon Chevalier. Ensemble, nous allons faire ce que tu as toujours été incapable de faire : aider le monde à se porter mieux. Tu t’es toujours pris pour un justicier, mais tes actes n’ont jamais permis d’enrayer la criminalité, mais de l’augmenter. Tu es devenu l’ennemi juré de bien des psychopathes et des super-vilains, qui se sont par la suite servis de la population pour t’atteindre. Dans le fond, tu es aussi coupable que des monstres comme le Joker, ou Double-Face… »

Poison Ivy lui parla sur un ton de reproche, et tendit ensuite une main pour caresser la joue de Batman, remontant sur sa peau, tandis que ses lèvres embrassaient désormais son armure, au niveau de son torse.

« Mais nous allons changer ça, Batman… »

Elle sentait bien que son contrôle sur Batman était loin d’être absolu. La prudence aurait voulu qu’elle le fasse séjourner plus longtemps dans l’incubateur, mais le temps lui manquait, malheureusement. Il fallait aller droit à l’essentiel, car Jiwo ne resterait pas éternellement à Seikusu. S’il quittait la ville, Ivy aurait bien du mal à l’arrêter. Elle se recula un peu d’Ivy, et tendit l’une de ses mains.

« Agenouille-toi, et fais-moi le baiser de paix en jurant de me servir, car, à travers moi, c’est la justice que tu sers. »

Elle savait que Batman se prenait pour un justicier, et que c’était la justice qui avait toujours animé ses actes. Il fallait donc rester dans ce thème-là, d’autant plus que, pour Ivy, c’était bien au nom de la justice qu’ils allaient agir. Non pas la justice des humains, car, selon cette justice-là, Mazawa Jiwo était un homme respectable, mais selon la justice de la Nature, une justice qui pouvait se targuer d’être juste et impartiale, qui n’était pas corrompue par l’argent et la faiblesse des êtres humains.

« Deviens le bras armé de la justice, son glaive et son arme, Batman… Laisse-moi te guider… » lui souffla Ivy.

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Les alentours de la ville / Re : Une irritante chauve-souris [Batman]
« le: samedi 07 avril 2012, 20:14:08 »
Batman… Un impénétrable mur de fermeté et de froideur. Il avait toujours été, pour Ivy, l’exception confirmant la règle. Elle n’avait jamais réussi à le séduire, à tel point qu’elle avait fini par se dire qu’il était tout simplement fou. En apparence, il la rejetait. En apparence, il était insensible à son charme. Mais on ne la faisait plus à Ivy. Était-ce le bon air de Seikusu qui influait sur Batman ? Ou, plutôt, qui influait sur Ivy ? Avait-elle été, à Gotham, à ce point obnubilée par sa haine envers Batman qu’elle en avait oublié de voir à quel point elle pouvait lui faire de l’effet ? Elle l’avait senti hésiter, rapprocher ses lèvres des siennes, avant de s’enfermer à nouveau dans ce mur qui le protégeait.

*Il doit avoir une vie bien triste… Je me demande bien qui peut se cacher sous ce masque… Mais, dans le fond, est-ce si important ? Peu importe quel est le M. X… qui se dissimule derrière, il sera toujours secondaire par rapport à Batman.*

Pour elle, tous les super-héros costumés étaient des schizophrènes en puissance. Elle suivit Batman dans son char d’assaut, sa Bat-mobile noirâtre qui roula à tombeau ouvert le long du périphérique urbain de Seikusu, quittant les agents de KPC. Ivy resta relativement muette durant la trajectoire, se contentant de confirmer leur destination : le lycée central de Seikusu. En soi, outre le caractère irréel de cette scène, elle réfléchissait aussi à la manière de séduire Batman, et un plan commençait à s’échafauder dans sa tête.

La Bat-mobile finit par rejoindre le lycée, s’arrêtant sur l’un des parkings. Le lycée était vraiment immense, comprenant plusieurs bâtiments, des cours, des jardins… Un grand complexe qui n’avait rien à envier aux lycées des banlieues de Gotham City. Ivy sortit de la voiture, et s’avança vers l’une des portes. A cette heure-ci, le lycée était théoriquement fermé et désert, mais, en pratique, il y avait toujours quelqu’un à l’intérieur. Que ce soit un cercle de lycéens ayant des désirs secrets, des invocations à faire, des vigiles, ou ceux qui dormaient dans les dortoirs qui se promenaient dans le lycée, on pouvait toujours regretter quantité de gens dans le lycée, en cherchant bien. Ivy ouvrit tranquillement l’une des portes d’accès annexes, et s’aventura dans les couloirs déserts.

« Mon laboratoire est dans l’aile scientifique… Il y a toutes mes recherches sur KPC… »

Elle rejoignit assez rapidement le couloir où il y avait sa salle de cours, mais ouvrit une autre porte, menant dans la petite antre de son laboratoire. Ivy laissa la longue silhouette entrer. Il y avait de faibles lumières dans les coins, afin de permettre aux plantes de se développer, et plusieurs ordinateurs dans les coins.

« Tu n’as pas à avoir de mes plantes, mais évite de trop t’approcher… »

Il n’y avait aucune plante carnivore ici, mais la plupart étaient bien plus réceptives que des plantes normales. En sentant les phéromones de leur créatrice, plusieurs plantes réagirent d’ailleurs instantanément, envoyant des tentacules qui s’enroulèrent délicatement autour des jambes d’Ivy, sans entraver ses mouvements. Sans vraiment y faire attention, Poison Ivy alluma son ordinateur.

« KPC est dirigé par un Asiatique, Mazawa Jiwo. Il est l’héritier de la famille Jiwo, une espèce de golden boy milliardaire qui défraie généralement les chroniques. Une couverture parfaite, tu ne crois pas ? Il passe pour un jeune hurluberlu… »

Elle fit apparaître un article de journal. Une petite chronique où on pouvait lire :

« EXCES DE VITESSE D’UN MILLIARDAIRE ! »

L’article parlait d’un chauffard qui, après une soirée arrosée dans une discothèque, avait roulé à tombeau ouvert, à bord d’uen voiture de sport dernière génération, sur l’autoroute. Il avait atteint les 250 kilomètres par heure, avant d’être arrêté par la police. Il avait dans les veines un fort taux d’alcoolémie, et aussi de la drogue.

« Les Jiwo ont une fortune patrimoniale énorme, ce qui leur a permis de racheter KPC. L’entreprise avait été fondée par un vieil homme d’affaires, Kawaza, mais notre jeune milliardaire a réussi une OPA agressive. Depuis lors, KPC enchaîne scandale sur scandale à travers le globe. Il y a eu bien des poursuites, mais, soit les poursuites ont été classées, soit il y a eu des non-lieux, soit des jugements condamnant KPC à des amendes ridicules. Le fait est que la loi est avec Jiwo, et que les procès à son encontre échouent systématiquement. Tout est là… Les témoins qui se rétractent, les pièces qui disparaissent… Jiwo est intimement lié avec le milieu du crime organisé. La Mafia russe pour ses usinées situées en Russie, les tribus de mercenaires en Afrique… Au Japon, ce sont les Yakuzas. Tous ces criminels se chargent de protéger les fesses de Jiwo quand la situation explose pour lui. Tout est là… J’ai trouvé des articles de presse, des décisions judiciaires, des avis… Vas-y, renseigne-toi… »

Poison Ivy s’écarta, laissant libre accès à sa machine. Elle en profita pour attraper sur une table un étrange flacon comprenant un liquide verdâtre, sans aucune étiquette, et continua à parler.

« Mon attaque envers cette usine était un acte désespéré, je le reconnais… Mais, comme tu peux le voir, Jiwo vit dans des forteresses dignes de Big Brother. Néanmoins, maintenant que toi et tes gros muscles, ceci offre de nouvelles perspectives tout à fait intéressantes. Jiwo est en ce moment à Seikusu, dans un gratte-ciel… Moi, je ne pourrais jamais aller seule jusqu’à lui pour faire ce qui doit être fait, et m’en sortir vivant… Mais, avec toi… »

Elle se rapprochait de lui, tenant dans les mains son flacon. C’était une expérience créée à partir de son séjour sur Terra. Ce flacon avait été conçu à partir des échantillons de la forêt douée d’une conscience, Alraunya, qu’Ivy avait pu récupérer en rencontrant l’une des créatures peuplant cette forêt, Weldenela. Une telle substance avait dépassé toutes ses espérances, lui permettant de faire bien des applications.

« Tu es trop idéaliste, Batman, ou trop stupide… Tu es persuadé que le crime peut se résoudre en arrêtant des petites frappes et en les remettant à la justice… Tu es ancré dans une vision primitive et manichéenne des choses, dans laquelle il y a les « bons » et les « méchants ». Mais, si le monde était aussi simple, alors le Joker ne continuerait pas à menacer le monde. Il croupirait toujours à Arkham. Si le monde était aussi parfait, si les flics étaient vraiment attachés à défendre la justice, tu n’existerais pas. Il faut que tu comprennes que, pour lutter contre le mal, il faut s’affranchir des règles morales, cesser de se rattacher à une ligne de conduite fictive. Tu n’élimineras jamais Jiwo en l’envoyant derrière les barreaux. Il en sortira toujours de manière légale. Mais,r assure-toi, je vais t’aider à comprendre… »

Elle utilisa alors son flacon sur le visage de Batman, lui aspergeant la tête. C’était un puissant aphrodisiaque, mais pas assez puissant pour quelqu’un de la trempe de Batman.

« Je vais faire de toi mon esclave, Batman… Et tu accepteras, car, au fond de toi, tu en as toujours eu envie. Je t’aiderai à faire ce que ta conscience t’empêche de faire, et qui doit être fait. »

Jaillissant d’une grosse plante, d’une plante qui avait la taille d’un homme, des tentacules agrippèrent Batman. Ce dernier devait être perturbé par le parfum d’Ivy, et fut donc traîné dans la plante. Cette dernière caressait le plastron de son costume, éprouvant la solidité de son armure.

« Rassure-toi, ça ne te fera pas mal… Tu te sentiras bien mieux après avoir été dans mon incubateur, et tu m’obéiras comme je l’entends. »

Les tentacules tirèrent ensuite Batman, l’enfermant dans la plante, où les parois se refermèrent sur lui.

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Salles de cours et bibliothèque / Re : Un cours insoutenable [Le Cercle]
« le: samedi 07 avril 2012, 02:10:57 »
Pour le coup, Motoe avait, semble-t-il, rencontré sa Maîtresse. La pauvre était complètement patraque et cassée. Son corps semblait recouvert jusqu’aux seins d’une seconde peau, le jus végétal de la plante. Elle revenait progressivement à la réalité, dans une ambiance chaude et particulièrement festive. L’orgie se poursuivait, dans une espèce de frénésie interminable. Ivy, qui restait après tout une prof’, se rapprocha de Motoe. Ses amies la lécher avidement, et elle émergeait progressivement, visiblement assommée. Ivy tendit une main pour caresser ses joues.

« Ne t’en fais pas pour tes amies, Motoe, tu as été mon premier cobaye, mais les autres seront relâchées… Mais seront tout aussi exténuées que toi. Il faudrait être plus qu’une humaine pour supporter une telle dose de plaisir, petite Motoe… J’ai bien peur que ton Cercle soit rapidement mis à l’épreuve… »

Ivy était perpétuellement reliée à sa plante, et, quand Motoe s’était mélangée à cette dernière, Poison Ivy avait pu lire certaines de ses pensées, et avait ainsi appris qu’il existait, au sein du lycée, une société secrète importante, et que Motoe, ainsi que la plupart des filles de cette classe, en faisaient partie. Cette société s’appelait simplement le Cercle, et allait jusqu’à inclure des professeurs. Poison Ivy s’était débrouillée pour que sa plante ne s’intéresse qu’aux membres du Cercle. Une sorte de privilège, mais aussi une manière de montrer à ces fanas du sexe quels piètres adversaires elles étaient, face à la puissance de la Nature. Elles avaient beau être endurantes, une plante était infatigable, et celle-ci se nourrissait de la perversion des étudiantes.

« Dors, Motoe… Tu en as assez fait pour aujourd’hui… Repose-toi… »

Poison Ivy regarda la classe. Elle ressemblait à une espèce de forêt avec de nombreux tentacules. Elle s’écarta un peu de Motoe, et se dirigea vers un autre membre du Cercle, enroulant un tentacule autour de son cou. Cette dernière léchait le pied de Motoe avec un grand appétit, et Ivy serra, tirant un coup sec pour que cette lycéenne tombe sur le sol, devant les pieds d’Ivy. Elle fut alors surprise par des caresses sur ses joues, et tourna sa tête. A l’origine de ses belles et douces mains manucurées, il y avait une prof de mathématiques assez jeune, et particulièrement belle. Ivy l’embrassa avec tendresse, frottant son petit nez, tandis qu’elle avait toujours un tentacule autour du cou de la membre du Cercle, l’invitant à lui lécher les pieds.

« Ho, Pamela… Je… commença la femme.
 -  Silence, ma belle », répliqua Ivy en posant un doigt sur ses belles lèvres.

Elle l’embrassa à nouveau, répandant à nouveau en elle son aphrodisiaque, et retira ses lèvres, puis porta son attention sur le membre du Cercle, serrant son tentacule autour de son cou.

« J’ai toujours eu envie d’une petite chienne pour me lécher les pieds et me suivre fidèlement. Tu te crois capable de remplir ce rôle, ma belle ? »

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D’une simple orgie surréaliste, on arrivait maintenant à une scène qui semblait tout droit issu de l’imagination délirante d’un auteur fantastique. Une scène absolument hors normes était en train de se profiler, et Poison Ivy en regretterait « presque » d’avoir confié la gestion de sa plante spéciale à Motoe, qui semblait être une jeune femme à l’imagination perverse très vaste. Sans surprise, ou presque, Ivy vit une bonne partie des demoiselles se rapprocher de Motoe, confirmant qu’Ivy n’avait pas été la seule à influer sur l’hormone des élèves.

*Est-ce un genre de société secrète ? C’est sûrement cela… Il y a décidément beaucoup de choses secrètes dans ce lycée…*

Poison Ivy vit ensuite des invitées surprise pénétrer dans la pièce, tandis que les tentacules se multipliaient rapidement. L’Empoisonneuse, de son côté, avait fini par libérer la lycéenne, qui gisait sur une table, avant d’être « attaquée » par une pluie de tentacules. Ivy se retourna vers les hommes qui l’encerclaient, et constata que sa peau était devenu verdâtre, retrouvant sa vraie apparence. Elle leur sourit, et leur fit signe de venir, constatant accessoirement que les deux homosexuels de la salle avaient découvert qu’ils aimaient aussi les femmes. Deux femmes étaient assises devant l’un de ces hommes, justement, caressant et léchant son sexe, le faisant jouir à plusieurs reprises, son sperme éclaboussant les seins d’une troisième lycéenne. L’ambiance était effectivement explosive, monstrueusement torride, et Ivy remarqua que des tentacules avaient inconsciemment filé par le plafond, atteignant les gaines de ventilation, répandant les spores que la plante émettait dans tout le lycée.

Cette plante était visiblement encore plus forte et plus impressionnante que ce qu’Ivy pensait. Après tout, ce n’était pas en soi surprenant. Elle avait été créée sur le modèle d’une immense forêt vivante, Alraunya, une forêt qui était toute entière vouée au sexe, et avait largement de quoi enfanter un monde entier. Il n’était donc pas étonnant de voir que cette petite plante, sous l’esprit de Motoe, grossissait et croissait de manière exponentielle. Ivy en était flattée, et c’était surtout ça, qui, bien plus que les hommes qui la prenaient, l’excitait follement.

Motoe ne tarda pas à ne plus pouvoir uniquement se contenter de cette salle, et les tentacules se répandirent dans l’enceinte du lycée. Ivy, qui était perpétuellement reliée avec ses plantes, pouvait les sentir se faufiler dans les salles de classes, se répandre dans les couloirs, frappant de plein fouet les lycéens et les lycéennes qui rangeaient leurs casiers, se retrouvant pour un cours supplémentaire, qui, s’il fut forcé au début pour la plupart, devint assez rapidement volontaire et encouragé. C’était comme si une espèce d’onde de folie saisissait la foule, s’emparait de tout le lycée. Scientifique, Ivy n’arrivait pourtant pas à comprendre comment tout cela était possible, et se contentait, comme la plupart des élèves, de suivre le courant. Dans le fond, c’était une forme d’hystérie collective.

Dans une salle, un contrôle qui avait eu lieu s’arrêta brusquement lorsque des tentacules pénétrèrent depuis plusieurs portes.

« Mais qu’est-ce que c’est que ça ?! » fut tout ce que le professeur parvint à dire, avant que Motoe n’envoie sur lui plusieurs tentacules.

Partout, le même spectacle tendait à se répéter, à se multiplier, à se prolonger, plongeant le lycée dans une espèce de bulle temporelle difficile à cerner. La curiosité ne tarda pas à s’emparer d’Ivy, qui se libéra des quelques hommes qui la prenait follement. Leurs spermes et sa cyprine qui se glissaient sur ses jambes furent absorbés par son corps, la laissant propre, et elle rejoignit la grosse plante. Motoe était au centre, avec un tentacule dans sa bouche, et Ivy le retira. Elle fronça les sourcils en voyant une scène assez… Troublante. Motoe était complètement déconnectée, atomisée par le plaisir qu’elle ressentait. Son cerveau semblait s’être déconnecté, et ses yeux fixaient le vague, tandis que de la bave coulait de ses lèvres.

*Hum… Peut-être va-t-il falloir faire une tournante… L’esprit humain a ses limites, après tout… Si je la laisse trop dans cet état, elle risqué de plonger dans le coma…*

Hésitant, Ivy commença donc à désolidariser Motoe de la plante, jusqu’à la retirer. Toute une partie de son corps était couvert de ce fluide sexuel si propre à sa plante, et elle la déposa sur une table, tandis que plusieurs de ses camarades allaient lécher son corps, laissant à Motoe le temps de se reprendre. De son côté, Ivy laissa l’un des membres remplacer Motoe. Poison Ivy se rapprocha de son côté de celle qui avait été l’instigatrice, et attendit de voir une lueur dans ses yeux pour lui parler à voix basse :

« Désolée, mais le plaisir que tu ressentais était bien trop important pour ton propre corps… Est-ce que ça te plairait, dis ? Voir ce que tu as créé… »

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Les alentours de la ville / Re : Une irritante chauve-souris [Batman]
« le: mardi 03 avril 2012, 01:28:48 »
Même pour Poison Ivy, qui s’attendait à tout, si on lui avait raconté qu’elle allait se retrouver plaquée contre Batman, et que ce dernier lui empoignerait volontairement les fesses, sans qu’elle ait à utiliser ses spores, elle ne l’aurait jamais cru. De tous les hommes de cette planète, Batman semblait être le seul capable de résister à ses spores. Il n’était pas insensible, elle le savait, mais il avait une volonté d’acier, si forte qu’il arrivait toujours à  lui résister. Les commandos parvinrent à les trouver et visiblement à les identifier.

*J’ignorais que j’étais si célèbre que ça à Seikusu…* songea tranquillement Ivy.

Batman se déplaça rapidement, afin d’éviter les tirs, emportant encore Ivy, se prenant pour son chevalier servant voulant la protéger. Ivy le laissa faire, jusqu’à se retrouver au milieu de canalisations, sans trop savoir où. Elle se retrouva plaquée contre Batman, collée à lui. Une scène relativement incongrue, et elle eut pendant quelques secondes l’envie de faire jaillir ses tentacules pour lui tordre le cou… Batman, après tout, était celui qui l’avait envoyé à l’asile d’Arkham, qui avait ruiné à bien des occasions ses plans. Et, même si elle devait reconnaître qu’il avait l’air assez musclé, et plutôt bien bâti, elle ne pouvait s’empêcher de ressentir des pulsions à son égard… Une envie de le briser, ou de se servir de lui…

Elle sortit de ses réflexions quand Batman l’empoigna par les fesses, afin de la hisser.

« Ne prends pas tes aises », grogna Ivy.

Il la poussa pour qu’elle puisse se rapprocher d’une espèce d’ouverture, une grille sur le plafond. Deux commandos se tenaient à proximité. Ivy ne voyait rien, mais elle avait d’autres méthodes pour agir. Ses doigts se transformèrent en de fins tentacules qui passèrent par quelques trous de cette gaine, s’élevant lentement dans les airs.

« Il y en a deux… murmura-t-elle. Mais je ne peux pas faire grand-chose… Ce n’est pas comme si j’avais mes plantes avec moi. C’est toi qui as les gros muscles. »

Ses tentacules s’approchèrent lentement des deux hommes en train de patrouiller, et les attaquèrent au niveau du cou, serrant fort. Elle les étrangla suffisamment pour qu’ils tombent dans le coma, et elle les laissa là, sans se donner la peine de les tuer. Batman n’apprécierait pas, et, même si elle ne l’aimait pas, il était au moins préférable à tous ces hommes armés. Elle utilisa à nouveau ses tentacules pour soulever la gaine de ventilation, et s’en extirpa tant bien que mal. Elle se releva, et attendit que Batman sorte également. L’imaginer terré dans les profondeurs… L’homme perdait de sa prestance.

« C’est toi le Chevalier Noir, non ? Est-ce que le bon air de Seikusu influerait sur ton agressivité légendaire, Batman ? Nous devons nous dépêcher de partir. Tu n’as aucune idée de ce dont KPC est capable, et, maintenant qu’ils savent que tu es là, ton séjour à Seikusu risque d’être assez mouvementé… »

Une radio se mit soudain à crépiter. En tournant la tête, Ivy remarqua qu’elle émettait depuis l’un des deux commandos à terre.

« Agent Malone, ici Central. Vous n’avez pas transmis votre rapport. Veuillez répondre immédiatement. Agent Malone, je répète, ici Central…
 -  Nous risquons d’avoir de la visite sous peu… Hum, et, ah oui, au fait… »

L’un des tentacules d’Ivy fouetta sèchement l’homme au visage, heurtant sa joue gauche.

« Un simple avertissement, si jamais tu t’avises encore de toucher mes fesses sans mon autorisation… »

Ivy s’approcha alors de Batman sur un pas langoureux, son tentacule se mettant à caresser son visage.

« Peut-être qu’il y a bien un cœur qui bat derrière ce masque, après tout… J’ai toujours cru que tu étais insensible à mes charmes… Comme le Joker, ou tous ces autres cinglés… Mais peut-être que tu caches mieux ton jeu que les autres, après tout… »

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Lorsqu’Ivy retourna dans la salle, ce fut pour y voir que l’ambiance avait encore grimpé de plusieurs degrés. Il était désormais plus juste de parler d’une orgie entre étudiants, qu’un cours sexuel. Ivy les regarda lentement. Les mâles s’étaient évertués à leur tâche, galvanisés par la volonté de faire l’amour avec leur prof’. Quant aux quelques homosexuels masculins de cette pièce, ils étaient sans importance. S’ils étaient homosexuels, ils ne coucheraient justement pas avec Ivy. Sa plante suscita des coups d’œil curieux de la part de ceux qui, soit venaient juste de jouir, soit se redressaient. Poison Ivy faisait confiance aux femmes pour noter sur le tableau l’évolution des jouissances, mais elle savait que sa règle ne serait pas respectée, ce qui n’était pas pour la déranger. Sa règle des 5 jouissances était juste une manière d’exciter encore plus les mâles. Au mileu du couloir central, l’un des hommes perforait une femme avec envie, cette dernière hurlant de douleur, tandis que, contre un bureau, une autre lycéenne offrait ses fesses aux hommes, se faisant prendre successivement.

La plante d’Ivy ressentait ses fibres, et ses tentacules grossissaient rapidement. Motoe, passionnée, hurla son désir d’avoir plus de tentacules, et la plante ne tarda pas à la satisfaire. Deux tentacules avec une espèce de bouche à la proximité jaillirent de la plante pour appuyer sur les seins de la femme, en absorbant les extrémités, tandis que des espèces de langues, censées constituer les dents de ces bouches, frottèrent ses seins, excitant ses tétons. D’autres tentacules plus petits s’enroulèrent sur la base de ses seins, glissant le long de son corps, s’enroulant autour de son ventre, serrant dessus. Pour la satisfaire, d’autres tentacules s’enroulèrent autour de ses bras, afin de glisser des verges dans ses paumes, pour que ses doigts les frottant. D’autres partenaires s’approchaient, et, les racines de la plante grossirent, délivrant de nouveaux tentacules qui avancèrent comme des serpents, jusqu’à être captés par certaines femmes, qui trouvaient visiblement là l’expression de fantasmes endormis.

Ivy, de son côté, était avec la première lycéenne, qui était calée entre elle et un bureau. Des tentacules jaillirent depuis les jambes d’Ivy, s’enroulant autour de celles de la fille, afin de la plaquer contre elle, tandis que le tissu végétal recouvrant le sexe de la femme se détachait. De puis son vagin, un tentacule ne tarda pas à sortir, formant un pénis végétal qui se mit à pénétrer rudement la lycéenne. Motoe, quant à elle, se retrouvait la cible de nombreux tentacules, découvrant une séance de bondage improvisé. Ses jambes firent également emprisonnées par les tentacules, ainsi que son cou, qui la tiraient dans tous les sens, serrant ses membres. Il y avait plusieurs catégories de tentacules : des petits, semblables à des cordes, des gros, qui faisaient office de verges, et d’autres avec des trous et des bouches béantes. Poison Ivy sentit un homme s’approcher d’elle, frottant son sexe contre ses fesses. Elle tourna la tête vers ce dernier et l’embrassa.

« Baise-moi par derrière », ordonna-t-elle simplement.

Un autre homme, de son côté, suivant la demande de Motoe, s’était glissé derrière. Un tentacule en forme de pénis s’était également glissé entre les seins de Motoe, se branlant sur sa peau, et un autre s’était faufilé dans sa bouche, optant pour une solide gorge profonde, s’enfonçant dans les profondeurs de son gorge, utilisant un fluide végétal spécial pour que Motoe n’ait pas de haut-le-cœur intempestif. Ivy crut ressentir une espèce d’once de jalousie de la part des spectateurs. Mais, après tout, c’était Motoe qui avait fait son exposé, et Poison Ivy avait justement une idée en tête pour la récompenser dignement… Le lycéen derrière l’étudiante s’enfonça dans ses fesses en soupirant, et le plaisir explosa.

Ivy sentit en effet ses fesses se faire malmener par un homme, et poussa un cri de plaisir, cessant de tenir la lycéenne se trouvant elle, ses tentacules s’en chargeant. Quant à elle, elle embrassait fiévreusement Ivy, et, pendant ce temps, Motoe continuait à se faire prendre de partout. Les tentacules se nourrissaient de sa cyprine, allant voir ailleurs, commençant à s’attaquer à d’autres femmes et hommes, buvant autant la cyprine que le sperme, grossissant. Les tentacules finirent par jouir dans le corps de Motoe, crachant un fluide sexuel végétal qui était un curieux mélange entre les deux, entre la cyprine et le sperme. Le lycéen ne tarda également pas à jouir, et s’affala sur le sol. Ivy se retourna alors vers Motoe en souriant. Les tentacules de son propre corps serraient la lycéenne contre elle,s on pénis végétal continuant à la perforer, tandis qu’elle donna à Motoe quelques explications.

« Je vais t’offrir un cadeau, Motoe… L’opportunité de découvrir un plaisir sexuel sans bornes… Tu avs pouvoir comprendre le pouvoir de la Nature… »

Tandis qu’elle parlait, les tentacules de la plante soulevaient Motoe, continuant à la pénétrer, sans relâche, tout en la rapprochant de la bouche de la plante. A l’intérieur, on voyait une espèce de flaque verdâtre comprenant le jus sexuel de la plante, produit à partir de cyprine et de sperme.

« Tu vas fusionner avec ma plante, et la guider… Tu ressentiras tout ce qu’elle ressent, et tu éprouveras tout ce qu’elle sentira… Je crois que ma plante t’aime bien… »

La plante agissait en effet, et Motoe perdit ses jambes. Ces dernières s’enfoncèrent dans le fluide sexuel de la plante, disparaissant dans la plante, tandis que les pétales se refermèrent sur le corps de la femme. Ses bras disparurent également dans la plante, et son vagin reçut un tentacule, ainsi que ses fesses, que ses seins, et que sa bouche. Contrôler les tentacules serait totalement instinctif pour elle. Il lui suffisait d’avoir envie de pénétrer quelqu’un, et elle le ferait… Vu le taux d’excitation sexuelle ambiant, il était probable que la plante soit dans un manque sexuel prononcé… En gros, Motoe allait se sentir dans la peau d’un drogué qui était désespérément en manque, en manque au point de devenir fou.

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Les alentours de la ville / Re : Une irritante chauve-souris [Batman]
« le: lundi 02 avril 2012, 01:28:38 »
Poison Ivy s’avança rapidement, sentant les commandos d’élite l’encercler. Elle sentit ses tentacules la démanger, prête à se battre. Elle allait les tuer, oui ! Elle allait se défouler sur eux, et, ensuite, elle irait trouver le PDG de KPC, et elle le balancerait depuis sa piscine sur son toit, se régalant des hurlements de terreur qu’il pousserait en sentant la vie l’abandonner. Les commandos se rapprochaient rapidement, tandis que l’hélicoptère, privé de son pilote, tourbillonnait dans les airs. Le copilote essayait tant bien que mal de ne pas amener l’hélicoptère à s’écraser sur l’usine, et parvint à le dévier suffisamment pour qu’il s’écrase dans l’eau. L’hélicoptère resta là, inerte, et Ivy vit les lumières s’approcher. Elle s’apprêta à lancer ses tentacules quand Batman la saisit par le corps, la décollant du sol comme une plume, évitant des balles. Elle se laissa faire, un peu surprise, avant de se retrouver en hauteur, au sommet d’une grosse canalisation. Surpris, les commandos pointèrent leurs torches à gauche et à droite, cherchant où les terroristes étaient partis, tandis qu’au loin, on entendait les sirènes de police. Batman expliqua alors à Ivy qu’ils pouvaient œuvrer ensemble pour faire tomber KPC, et elle le regarda en fronçant les sourcils.

« Tu es toujours aussi naïf, Batman », se contenta-elle de dire.

De leur côté, les commandos se rapprochaient de la canalisation, commençant à lever leurs torches. Un combat contre eux serait risqué. Poison Ivy n’avait que des tentacules pour se battre, et eux des armures de combat, et de puissantes armes. Or, elle n’avait pas une peau à l’épreuve des balles. Un coup bien placé, et elle mourrait, ce qui ne la satisfaisait qu’à moitié. Elle donna à Batman de plus amples explications.

« L’aniline est un composé organique toxique, mais que n’importe quelle usine pétrochimique utilise. La seule différence, c’est que KPC ne respecte pas les protocoles de sécurité et les quotas fixés par la loi, ce qui fait qu’il y a eu des déchets toxiques rejetés dans les égouts à plusieurs reprises. Ces gens ne respectent pas les règles.
 -  Ils sont partis en haut ! »

Poison Ivy regarda à nouveau l’Homme chauve-souris, continuant ses explications.

« Il y a déjà eu un procès. Tu as quelques trains de retard. Quant à te faire confiance, n’y compte pas. Pour lutter contre ces gens-là, il faut faire ce que tu seras toujours incapable de faire, par fierté, ou par lâcheté, je n’ai jamais su. Mais je veux bien que tu me sortes de là. Tu n’es pas mon ennemi ce soir. Je te dirais tout ce que c’est, et tu verras bien par toi-même qu’il n’y a rien à faire. »

Seule, Ivy aurait du mal à sortir de l’usine, d’autant plus que la police venait d’arriver. D’autres hélicoptères se rapprochaient, appartenant, eux, aux forces de l’ordre. Compter sur l’aide de Batman, c’était, pour Poison Ivy, une première ! Il lui avait toujours mis des bâtons dans les roues, et elle ne pouvait pas dire qu’elle n’en avait pas mérité certains, mais c’était du passé, maintenant. Ivy avait changé. Batman avait du s’en rendre compte. De là à dire qu’elle l’appréciait, il y avait un pas à ne pas franchir, mais Ivy ne s’était jamais considérée comme les psychopathes classiques d’Arkham. Ils étaient généralement tous mus par une haine commune envers Batman, mais Ivy avait toujours haï d’autres individus pire que Batman : les pollueurs. Les génocides du monde moderne. Ce n’était pas une thérapie qui avait pu la changer ainsi, c’était… Seikusu, et ce sur quoi Seikusu menait. Ça permettait de relativiser…

« Sors-nous d’ici, termina-t-elle. Et va au lycée principal de Seikusu, je t’expliquerais sur place. »

Ivy connaissait suffisamment Batman pour se permettre de le tutoyer. Ils s’étaient déjà entretués, après tout, et, même si elle n’osait pas l’avouer, elle avait déjà fantasmé sur lui. Avoir un tel homme à son service, ce n’était pas de refus… Dans le fond, elle avait bien réussi à contrôler déjà un super-héros, en la personne de Sentinel Prime, même si ça n’avait pas duré… Tout ce qui en avait résulté, c’était une colère légitime des pouvoirs publics à l’encontre des super-héros. Batman le réaliserait bien vite ; à Seikusu, il était persona non grata.

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Croisant ses jambes, Ivy pencha sa tête en arrière, continuant à observer cette scène atypique et hors normes. Comment le cours avait-il pu dégénéré si rapidement ? Il était impossible de le dire. Ivy avait du mal à comprendre, mais elle en était à un point de non-retour, un point qu’elle n’avait jamais atteint auparavant. Elle regardait distraitement l’assistance, qui semblait complètement transcendée. Les inhibitions avaient totalement sauté.

*Il y a définitivement quelque chose d’anormal dans ce qui se passe… résuma Ivy. Mais quoi ? Bah, peu importe… Le mal est fait, et je ne peux pas enrayer la machine… Surtout que voir tous ces élèves n’est pas spécialement pour me déplaire. C’est la Nature qui s’exprime, après tout. Qui suis-je pour aller contre cette dernière ?*

Motoe, de son côté, continuait cet exposé. Agenouillé devant le lycéen, elle inspectait son sexe, faisant rougir ce dernier. Le pauvre la regardait, les joues rouges de honte. Ivy commença à déboutonner sa blouse, révélant sa tunique verte. Sa peau végétale commençait également à agir au niveau de ses mains, les dotant de longs gants verdâtres [NdA : comme ici, en somme]. L’Empoisonneuse vit Motoe poursuivre, avant de commencer une fellation sur le brave homme, puis se retirer, afin que les deux amorcent mutuellement une pénétration. Ce fut à cet instant qu’Ivy se mit à agir.

La professeure se releva, marchant sur le sol. Sa blouse était entièrement ouverte, et elle regarda l’assistance. Ils étaient tous en train de faire l’amour, à un niveau plus ou moins élevé, et elle leur fit signe.

« Jeunes gens, je vous prie de vous rapprocher. Suivez cet exposé avec la plus grande attention. »

Sous l’effet de la libido, les adolescents obéirent. Ils avaient du inhaler trop de spores, et formèrent un demi-cercle à l’avant de la salle, face au bureau. Le garçon qui avait été sélectionné plaquait entre-temps la lycéenne contre le bureau, et cette dernière avait relevé ses jambes pour les enrouler autour de son bassin, afin de savourer ce moment, poussant des cris de plaisir. L’élève utilisait ses mains pour tenter d’ôter son chemisier et masser ses seins, alors qu’elle glissait ses propres mains dans ses cheveux, poussant des gémissements et des cris langoureux.

« Ah oui, oui, oui ! Encore, aaaahhh !! »

Le bureau se mit à tanguer sous les coups de l’élève, qui s’enfonçait en elle en soupirant, sa tête se retrouvant près de ses seins. Ivy sentit des mains se glisser dans son dos, et tourna la tête. Des élèves tiraient sur sa blouse, et elle leur laissa l’ôter, avant de les regarder, puis se rapprocha des deux lycéens en train de faire l’amour en public. Elle se glissa derrière eux, en souriant, et caressa leurs cheveux tendrement, avant de leur parler.

« La Nature nous a offert les plus belles choses qui existent, jeunes gens. Les plaisirs les plus simples sont parfois les meilleurs, surtout à votre âge, cet âge où la beauté des corps s’exprime dans toute sa splendeur… Ne jouissez pas encore, vous.
 -  C’est… C’est si dur, senseï !
 -  Force-toi… répliqua rapidement Ivy. Je pense que ce cours va prendre une nouvelle orientation… »

Poison Ivy observa rapidement la foule, et se mit à parler à nouveau :

« Il y a deux fois plus de filles que de garçons dans cette classe… Bien…
 -  Sen… Senseï… C’est… C’est trop dur !!! »

Ivy ne se donna même pas la peine d’écouter, et se rapprocha de Motoe, attrapant sa craie. Elle la prit, et nota des noms sur les tableaux. Elle nota en fait les noms de chaque garçon, laissant à chaque fois suffisamment d’espace, et, quand elle eut fini, elle déposa la craie sur le tableau. Dans un hurlement, la jeune lycéenne finit alors par avoir son orgasme, et s’affala contre le corps de l’homme, qui n’enlaça avec tendresse, sperme et cyprine coulant sur leurs jambes. Récupérant la craie, Ivy traça alors un bâton à côté du nom du lycéen, puis consentit à donner quelques explications, tandis que des tentacules jaillissaient de son corps, l’un s’enroulant tendrement autour du cou de la lycéenne qui venait de jouir.

« Chaque lycéen qui fera jouir cinq de ses camarades aura le droit de pouvoir… Me baiser. En cas de double pénétration, vous recevrez tous les deux un bâton. Il est temps pour vous de découvrir ce qu’est la beauté des choses, de parfaire de manière pratique votre éducation sexuelle. En attendant, je vais m’échauffer… Rassurez-vous, Mesdames, vous n’aurez pas de quoi vous ennuyer. »

Ivy maintint son tentacule autour du cou de la lycéenne, et l’embrassa tendrement, avant de retirer son tentacule, et d’en enrouler un autour du poignet de Motoe.

« Toi, attends-moi… Quant à toi, Motoe, suis-moi. »

Ivy s’avança dans la salle arrière, son laboratoire, la conduisant avec elle, et alluma de grosses lampes au-dessus d’une espèce de bac en plein milieu de la pièce. On pouvait voir une grosse fleur avec des pétales.

« Voici un petit bijou que j’entretiens de temps en temps… Et qui risque de nous être utile… C’est une chose qui n’existe pas sur cette planète, mais peu importe… »

La plante qui se trouvait là avait été conçue à partir des fluides d’Alraunya, lorsqu’Ivy avait par hasard été dans cette forêt, rencontrant l’une des espèces de nymphes de cette forêt vivante. C’était une forêt vivant par le biais de fluides sexuelles spécifiques, et elle s’était servie de ce fluide et de ses talents pour créer cette plante, qui réagissait à l’excitation sexuelle. Elle sortit d’un placard une éprouvette comprenant un liquide blanchâtre. Les pétales de la fleur commencèrent lentement à s’ouvrir, révélant une espèce de bouche dans laquelle Ivy mit le contenu de l’éprouvette. Des tentacules commencèrent alors à se former, à grossir et à enfler hors de la table.

« Cette créature se nourrit des fluides sexuelles… Les tentacules servent à l’alimenter… Je pourrais utiliser mes propres tentacules, mais, dans l’absolu, je préfère avoir le contrôle total de mon corps. Sois ravie, tu vas être la première à découvrir les tentacules de ma petite créature. Pour l’heure, je ne l’ai testé qu’avec mon propre corps… Je serais curieuse de voir à quel point elle va grossir sous toute cette orgie… »

Ivy poussa le chariot, l’amenant dans l’arrière de la pièce, l’un de ses tentacules continuant à tenir Motoe. Ivy resta au fond de la salle, voyant un homme écrasé sur une femme, la pénétrant rudement. La plante, de son côté, fit pointer ses tentacules, qui s’allongèrent et se multiplièrent, avant de s’enrouler sur le corps de Motoe. Les extrémités des gros tentacules avaient la forme de verges, qui commencèrent à s’enfoncer dans le vagin de la femme, d’autres tentacules la soulevant lentement, avant de commencer à la pénétrer. De son côté, Poison Ivy fit venir la première lycéenne qui avait joui, et la serra contre elle, l’embrassant avec passion.

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Les alentours de la ville / Re : Une irritante chauve-souris [Batman]
« le: samedi 31 mars 2012, 12:47:28 »
Batman était à sa merci, mais Ivy connaissait suffisamment ce dernier pour savoir qu’il avait toujours un atout dans sa manche. Elle serra le poing, raffermissant la prise de ses tentacules, tandis qu’il se mit à parler, cherchant à la raisonner. Bien malgré elle, elle l’écouta, tandis que la température continuait à monter de manière alarmante. Elle ne tarda pas à lui répondre sur ce même point.

« Il n’y a pas d’autres solutions, Batman. Ces hommes sont bien trop puissants. Crois-moi, j’ai bien pesé le pour et le contre, mais… Il… Il n’y a pas d’autres solutions ! J’ai tout essayé ! Que comptes-tu faire ? Chaque fois que je t’ai écouté, ça s’est retourné contre moi ! Tu ne me mentiras plus ! »

Ivy était loin d’être sûre de sa position. L’écoterrorisme… Elle avait arrêté il y a des années, et elle reprenait… Et, comme par hasard, l’Homme chauve-souris lui tombait dessus ! Pourquoi maintenant ? Néanmoins, il n’avait pas tort… La destruction des stocks d’aniline provoquerait une catastrophe écologique au Japon. Un accident similaire avait eu lieu à Jilin, en Chine, et avait résulté en une véritable catastrophe, se répandant le long d’un fleuve pour contaminer les villes chinoises en répondant des produits aussi nocifs que le nitrobenzène. Ce n’était pas à exclure ici… Seikusu était après tout le long d’un fleuve, et les polluants remonteraient le long du courant pour atteindre Kyoto, et continuer encore ensuite. Poison Ivy, malgré ses paroles assurées, hésitait, et l’alarme continuait à rugir.

*Pourquoi est-ce que j’hésite ? A une époque, je ne me serais même pas posée la question… Je ne peux pas laisser cette horreur en place !*

Poison Ivy n’était pas aussi résolue que ça. Pendant ce temps, des fourgons noirs approchaient rapidement de l’enceinte de l’usine, en amont de la police. Ivy ne pouvait pas l’ignorer ; KPC était une puissante entreprise, qui, en tant que telle, disposait à son actif d’une SMP. Dès que la température avait atteint des sommets alarmants, la direction de la multinationale avait été prévenue, et savait exactement comment réagir. Après tout, ce n’était pas la première fois qu’on tentait de saboter l’une des usines de KPC. Ce fut toutefois un hélicoptère qui arriva en premier. Un Eurocopter, qui transportait des commandos, et dont les projecteurs ne tardèrent pas à inonder la zone.

La lumière ne pouvait pas voir Ivy et Batman, qui étaient dans un couloir entouré de tuyaux et de canalisations. Elle leva brièvement la tête, et regarda Batman, puis baissa les yeux. L’Empoisonneuse soupira ? Et les liens qui enserraient le corps de la chauve-souris se relâchèrent progressivement. Batman ne devrait avoir aucune difficulté à se libérer, maintenant, signe de l’hésitation qui traversait le corps de Poison Ivy. Dans une certaine mesure, elle était un peu plus attachée à Seikusu qu’à Gotham City. Gotham était une espèce de grosse décharge nauséabonde à ciel ouvert, alors que Seikusu était une ville florissante, bien moins polluée. Néanmoins, si elle détruisait les réservoirs d’aniline, elle risquait de créer une catastrophe écologique, d’aller à contre-courant de ce qu’elle désirait faire !

*Je ne peux pas faire ça… Mais je ne peux pas rien faire non plus…*

L’hélicoptère continuait à survoler la zone, essayant de repérer la position des éco-terroristes, et ce fut suffisant pour donner à Ivy de nouvelles idées. Non, elle ne pouvait pas détruire cette usine, mais elle pouvait encore faire souffrir KPC. Elle regarda à nouveau Batman.

« Je n’ai pas besoin de ton aide, Batman, lâcha-t-elle. Retourne à Gotham ; tu n’as pas ta place ici, et tu ne m’empêcheras pas de faire ce qui doit être fait. »

Elle retira les tentacules qui l’entravaient, et s’écarta rapidement. Les tentacules qui bloquaient les ventilateurs de refroidissement furent disloqués par ces derniers, mais la température continuait à atteindre un seuil inquiétant. Poison Ivy monta de son côté un escalier métallique, jusqu’à ce que l’hélicoptère l’aperçoive. Son puissant projecteur l’enveloppa d’un halo blanc.

« Rendez-vous immédiatement ! » tonna une voix dans l’hélicoptère.

Ivy se contenta d’un léger sourire, et pointa son doigt vers l’hélicoptère. Un long tentacule en jaillit, transformant son doigt, et frappa sèchement les vitres du cockpit. Le pilote se mit à paniquer, et tenta de s’éloigner, en voyant que la vitre était fissurée. Les lois de la physique interdisaient à Poison Ivy d’attraper l’une des pattes de l’hélicoptère pour le renverser, ou s’enrouler autour de son rotor, mais elle pouvait encore atteindre le cockpit. L’hélicoptère vira sur sa droite, mais un autre coup de tentacule explosa la vitre du cockpit. Son tentacule s’enroula alors autour du cou du pilote, et le balança dans le vide.

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L’exposé commençait à prendre une tournure de plus en plus élevée. Ça ne venait pas uniquement de Kamihara, mais c’était plutôt une ambiance générale, palpable. Ivy pouvait ressentir à quel point les élèves étaient fébriles, tous à un niveau plus ou moins élevé. Difficile de dire ce qui en était la cause… La chaleur ? Les spores d’Ivy ? Elles n’avaient jamais conduit à un tel niveau d’excitation en aussi peu de temps… Non, il y avait autre chose… Probablement une bande de trublions qui s’amusaient à exciter leurs petits camarades. En toute logique, Ivy aurait du interrompre le cours, le suspendre, mais le fait est qu’elle était elle-même passablement excitée. Pas encore au point de sauter sur ses élèves, mais elle sentait progressivement son contrôle d’elle-même s’effacer et s’envoler. Motoe, de son côté, préféra continuer son exposé. Après une réponse vaseuse, elle se réfugia sur le tableau, dessina une espèce de patate supposée ressembler au corps d’une femme.

Quand elle réalisa son œuvre, Motoe préféra appeler une élève. Ivy ne dit rien, arquant un léger sourcil interrogateur tandis qu’à côté d’elle, l’étudiant continuait à se caresser, soupirant de plaisir. Motoe avait sûrement du remarquer que quelque chose n’allait pas normalement dans cette classe, mais cela ne semblait pas vraiment la perturber. Elle avait choisi une élève à la plastique avantageuse, et, à l’étonnement général, lui abaissa sa jupe et sa culotte. L’étudiante rougit comme une pivoine, et Motoe commença à se lancer à un examen détaillé de l’anatomie d’un sexe féminin, montrant en direct ce à quoi quelle partie du corps correspondait. La lycéenne qui servait de « cobaye » se mit à follement rougir, ne sachant visiblement pas où se mettre, tandis qu’on pouvait percevoir quelques ricanements à proximité. Voilà qui avait d’un seul coup rehaussé tout l’intérêt de l’exposé !

Motoe ponctua son explication en léchant ses doigts, et Ivy put voir que la jeune lycéenne qui avait été choisie mouillait. Libre de ses mouvements, cette dernière se dépêcha de remonter ses habits, mais était toujours aussi écarlate. Sachant que tout le monde attendait sa réaction, Poison Ivy se tut pendant plusieurs interminables secondes. Motoe devait probablement savoir, ce qui se lisait dans ses yeux, que ce qu’elle avait fait pouvait aller loin. Poison Ivy se contenta toutefois d’un léger sourire amusé.

« Je vois… Et bien, voilà ce qui s’appelle être au cœur du sujet, Mlle Kamihara. Cet engouement dans votre exposé fait plaisir à voir… Dommage qu’il ne se manifeste pas avec autant d’ardeur dans vos copies… »

Essayer de considérer ce cours comme un cours normal relevait maintenant du fantasme. Dans un coin, une élève était sous la table, pratiquant une fellation envers son collègue, et, dans les profondeurs lointaines de la salle, certains en étaient sur le point de se pénétrer.

« Quoiqu’il en soit, si j’en crois votre plan, il est maintenant temps de passer, d’une part, à l’anatomie d’un homme, et, d’autre part, à la fusion entre les deux… »

Ivy tourna alors sa tête vers le lycéen qui se tenait à sa gauche, celui qui, délicatement, se masturbait. Yeux mi-clos, le jeune homme semblait au comble du bonheur, et Ivy lui fit signe de se lever.

« Va servir… Je pense que tu pourras être utile… Continuez, Mlle Kamihara… Ne vous arrêtez donc pas en si bon chemin. »

Les joues rougies, le lycéen s’extirpa, sans son pantalon. Il n’avait que sa chemise, et s’avança vers le bureau. Il avait une belle érection, et se retourna, merttant une main devant son sexe.

« Allons ! Ce n’est pas comme ça que nous allons pouvoir étudier l’anatomie d’un sexe masculin… »

Sourire sur les lèvres, Ivy releva ses jambes, les plaçant sur le bureau en les croisant. On pouvait voir ses superbes jambes fuselées avec ses longues bottes vertes.

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Salles de cours et bibliothèque / Re : Un cours insoutenable [Le Cercle]
« le: dimanche 25 mars 2012, 22:17:12 »
Celle qui se dévoua fut une élève qu’Ivy ne connaissait pas trop : Motoe Kamihara. Pas un cancre. Pas un génie non plus. Elle la laissa venir, en profitant pour se redresser, et aller s’asseoir une un table libre, comme elle le faisait à chaque fois. Elle en avait profité pour retirer un ou deux boutons de sa blouse, ayant chaud, ce qui donnait du coup, pour les élèves attentifs et avides de sensations visuelles, un joli décolleté. Ivy fit claquer ses talons en s’asseyant sur une table  au premier rang, se retournant en croisant les jambes, révélant sa peau nue, qu’on devait rêver d’embrasser et de lécher.

La classe était relativement dissipée. Ivy pouvait le sentir. Comme des espèces de frissons. Elle sentait les hormones grossir, mais c’était pareil à chaque fois. Des filles qui frottaient leurs cuisses contre le rebord de la chaise, des hommes qui caressaient leurs membres… Si Ivy aurait été plus laxiste, chacun de ses cours de fin de journée serait une espèce d’immense orgie. Ivy ne connaissait pas le Cercle, et elle ne pouvait donc savoir que cette excitation était volontaire, et non le résultat de ses spores, mais elle la sentait. Près d’elle, une femme incitait une autre femme, l’embrassant dans le cou, glissant sa main dans sa jupe pour caresser son intimité.

« Shhhhh… Laisse-toi faire », murmura la jeune fille.

De son côté, Ivy remarqua que le jeune homme à côté d’elle avait une belle érection, et avait les joues rouges. Baissant les yeux, elle vit sa ceinture défaite, sa chemise retirée, et comprit qu’il était en train de se caresser avant qu’Ivy n’arrive. Souriant légèrement, cette dernière commençait également à se sentir excitée, et s’approcha de lui, murmurant dans le creux de son oreille :

« Si tu ne veux pas que je te dénonce, fais glisser ton pantalon, et masturbe-toi. »

Un ordre simple et direct, mais qui fit rougir le jeune homme. Baissant les yeux, ce dernier hésita, approchant l’une de ses mains. Ivy souffla sur lui, répandant ses spores par ses narines et ses lèvres, et le lycéen obtempéra. Il déboutonna son pantalon, faisant glisser ce dernier, tandis que Motoe commença son exposé, présentant la reproduction en trois aspects : le sexe féminin, le sexe masculin, et le croisement entre les deux. La lycéenne se mit à parler, et, pendant ce temps, le lycéen à côté d’Ivy se branlait tendrement, posant sa main sur son membre, le caressant lentement. Gêné, il se laissa progressivement aller, gémissant silencieusement.

Souriant légèrement, Ivy tourna sa tête vers Motoe, qui décrivait le sexe d’une femme comme un endroit accueillant, « extrêmement sensible aux intrusions ». Lentement, Ivy sourit, et enchaîna rapidement sur cette réplique :

« Et de quels genres d’intrusions parlez-vous, Mlle Kamihara ? A ce que je sais, un vagin est conçu pour recevoir un pénis, mais, à vous entendre, j’ai la nette impression que vous avez une interprétation extensive de cette notion d’« intrusion ». Faites-nous donc part de vos lumières sur le sujet. »

C’était une habitude d’Ivy : elle intervenait fréquemment lors des exposés. Après tout, il s’agissait de simples lycéens, et d’exposés faits à l’arracher. L’idée était surtout de voir comment ils réagiraient en étant perturbés. Or, quand il s’agissait de perturber quelqu’un, Ivy était une experte confirmée et talentueuse.

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Les alentours de la ville / Re : Une irritante chauve-souris [Batman]
« le: dimanche 25 mars 2012, 22:16:48 »
Poison Ivy explorait les lieux, séduisant ceux qui la surprenaient. Elle n’était pas l’Empoisonneuse pour rien, et il n’était pas difficile de les soumettre à son autorité. Un simple souffle pour les perturber, suivi d’un baiser long et langoureux pour les contrôler. Elle se dirigeait vers les tours d’aniline, afin de les surchauffer, et de les détruire.

« Les commandes sont par là, Maîtresse. »

De tout ce qu’elle avait compris, c’était qu’il faudrait attendre que les tours surchauffent suffisamment pour provoquer une explosion. La sécurité était exemplaire pour prévenir ce type d’accidents. Si les ventilateurs de refroidissement tombaient en panne, lorsque la chaleur atteignait un seuil critique, d’autres étaient en place. De plus, une alarme se déclencherait automatiquement à l’intention de la police, et Ivy savait que son charme aphrodisiaque ne marchait pas sur toute une foule. Elle avait donc préparé les choses.

Utilisant ses tentacules, Ivy avait créé des plantes rapides, les utilisant pour les envoyer dans les conduits, et bloquer le fonctionnement des ventilateurs. Elle attendait donc dans une espèce de salle, face à un scientifique, un homme qui s’assurait que les tours brûlaient bien.

« Nous agissons pour le bien de l’humanité, mon cher… faisait Ivy, sentant le docteur hésiter.
 -  Je… Je vous crois, Maîtresse… »

Ivy l’attrapa par le col, le retourna, et l’embrassa, le plaquant contre les garde-fous. Ils se tenaient au pied de l’une des tours, une immonde bête de fer, face à des consoles et à des voyants multiples. Ivy n’y comprenait pas grand-chose, se contentant de regarder la jauge de température. L’aiguille continuait à monter, et avait atteint depuis plusieurs minutes un seuil dangereux. Les alarmes commenceraient à se faire entendre. Elle espérait que les employés seraient suffisamment rapides pour quitter les lieux, mais, dans le cas contraire, elle ne comptait pas les sauver. Ils rentreraient dans le cadre des dommages collatéraux.

*De toute façon, le processus est déjà lancé…*

Elle était nerveuse, bien entendu, mais elle n’avait pas le choix. Quelqu’un devait arrêter KPC. Il fallait agir. Chaque mois, l’entreprise continuait à polluer dans tous les coins du globe. Jusqu’à Seikusu ! Ivy ne pouvait pas les laisser faire. C’était une méthode extrême, différente de celle qu’elle faisait habituellement, mais ça ne l’empêchait pas d’agir. Poison Ivy était membre d’une ONG spécialisée dans ce domaine, ce qui lui avait justement permis d’en savoir plous sur KPC. Les grands médias en parlaient peu.

Ses plantes sentirent un intrus approcher. Un homme discret empreint d’assurance. Rien à voir avec un garde de sécurité, non… C’était à vrai dire une présence qui rappelait à Ivy bien des mauvais souvenirs… Mais c’était impossible ! Pas ici ! Conservant son calme, elle le sentit se rapprocher d’elle, mais, au moment où ce dernier lança un projectile pour la frapper, le chercheur s’interposa, recevant l’impact. Ce n’était pas une balle, et Ivy reconnut…

« Un Batarang… »

Son propriétaire ne tarda pas à lui parler, et elle reconnut cette voix virile et forte. Fronçant les sourcils, se rappelant celui qui l’avait envoyé à Arkham à plusieurs reprises, Poison Ivy tourna la tête à gauche et à droite. Impossible de le voir, mais l’essentiel était que lui le croit, car elle savait parfaitement où il était.

« Batman… L’air pollué et vicié de Gotham City ne te plaît plus ?  J’aurais aimé utilisé d’autres méthodes pour empêcher cette usine de nuire, mais il n’y en a pas, malheureusement. Je me vois donc forcée d’établir des méthodes extrêmes pour empêcher cette usine de continuer à polluer de manière excessive mon environnement, et tuer mes plantes. Et je ne te laisserai pas m’en empêcher, Batman. »

La grille sur laquelle ce dernier était assise se brisa soudain, sous les effets des tentacules d’Ivy, et deux tentacules jaillirent, attrapant Batman par les bras, afin de le traîner hors des conduits, le balançant devant Ivy. Sachant que ce dernier était du genre rapide, un autre tentacule parcouru de ronces jaillit, s’enroulant autour de son cou, serrant violemment, tandis que deux autres agrippèrent ses poignets, serrant tout aussi fort.

« Tu ne m’as jamais comprise, Batman… J’agis pour des raisons encore plus altruistes que les tiennes, et je ne compte pas te laisser m’en empêcher, comme tu m’as empêché de détruire les usines polluantes de Gotham… Je ne fais que défendre mes enfants. »

Pendant ce temps, l’aiguille continuait à monter de plus en plus, et une alarme sonore ne tarda pas à retentir dans toute l’usine.

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Salles de cours et bibliothèque / Un cours insoutenable [Le Cercle]
« le: samedi 24 mars 2012, 15:28:21 »
Une chaude journée, une journée ensoleillée, une journée où Ivy avait envie de faire tout ce qu’elle voulait, sauf de faire cours. Malheureusement, en tant que professeur de SVT, elle était soumise à certaines obligations, comme celle de devoir assurer ses cours dans la mesure du possible. C’était un Vendredi, et c’était la dernière heure de cours, la pire. Dans un coin de sa salle, un ventilateur tournait paresseusement. Oh, ce n’était pas encore la canicule, mais ça s’en approchait… Surtout que c’était la dernière heure.

Le cours se tenait dans l’une des salles de l’aile scientifique du lycée, une salle de cours qui jouxtait le laboratoire personnel de Pamela. Si elle avait rejoint ce lycée, c’était avant tout pour pouvoir disposer d’un laboratoire. Le lycée de Seikusu avait un budget tel que le laboratoire d’Ivy avait des allures de laboratoire universitaire. Elle y songeait silencieusement, alors que les élèves planchaient sur un exercice concernant la reproduction chez les humains. On était dans le fameux cycle concernant la sexualité, envisagée d’un point de vue scientifique, soit d’un regard froid et morne, à décourager une nymphomane. La reproduction, l’accouchement, les différents cycles, etc… Elle leur avait donné un court exposé à faire sur place, en quinze minutes, à l’aide du manuel. Ils avaient quinze minutes pour explorer tout un chapitre de trente pages sur le sujet, retenir les informations utiles, et les présenter en un plan cohérent. Un exercice à effrayer les grosses têtes, et qui confirmait la légende des cours de Pamela, considérés comme les plus difficiles enseignés à Seikusu.

*Mais, au moins, je n’ai pas trop à parler, songeait la prof’ en regardant silencieusement les élèves. C’est toujours ça de pris…*

Certains élèves étaient plongés dedans, leurs sourcils froncés exprimant la panique qu’ils ressentaient : « Pitié, qu’elle ne m’interroge pas ! » semblait dire leurs yeux. D’autres se contentaient de se prélasser en feignant de travailler, préférant envoyer des SMS avec leurs téléphones portables, quand ils ne regardaient pas rêveusement par la fenêtre, voyant d’autres camarades sortir du lycée, ou jouer au sport. A ce niveau-là, tout semblait plus intéressant, même observer une feuille voler dans les airs.

Ivy, de son côté, s’ennuyait aussi solidement, et regardait de temps en temps la montre posée à plat sur son bureau. Elle avait hésité à amener un paquet de copies pour les corriger, mais les coups de traits rageurs qu’elle donnait parfois en voyant les énormités de certains élèves l’avaient conduit à plus de retenue, et à se réserver ça le soir, dans son antre. Les minutes défilèrent lentement. Certains lycéens murmuraient entre eux, mais l’assistance était plutôt apaisée. Avec la chaleur, les spores naturelles de Poison Ivy commençaient à se répandre, à chaque fois qu’ils respiraient, aspirant un air contaminé par les spores que le corps de l’Empoisonneuse émettait. Des spores pas mortelles, loin de là, mais qui tendaient à agir sur leur système hormonal. Jusqu’à maintenant, ça n’avait jamais dégénéré en orgie, mais la chaleur aidait parfois les inhibitions à disparaître. Les spores amenaient surtout les élèves à endurer le calvaire que Pamela leur faisait subir à chaque fois.

Poison Ivy portait une simple blouse blanche de travail, le seul vêtement qu’elle s’autorisait à se remettre. On pouvait voir ses bottes vertes avec des talons, ce qui, du point de vue des élèves, était une preuve criante de mauvais goût. Si seulement ces ahuris savaient que ces bottes étaient le prolongement naturel du corps d’Ivy, une espèce de seconde peau que son corps secrétait…

« Bien ! Le temps est écoulé ! lâcha-t-elle. Qui donc est prêt à venir au tableau pour parler de la reproduction ? Je vous rappelle les règles du jeu. Vous devez tenir cinq minutes, et toute participation volontaire rapporte d’office 3 points. Je n’interroge pas ceux qui sont déjà passés pendant ce trimestre, mais il nous reste encore de la marge… Alors, dépêchez-vous, tentez votre chance. La vie se résume à ça : prendre des risques. »

On ne pouvait pas vraiment dire que cette perspective emballait franchement les élèves, qui se débrouillaient pour fuir son regard.

« C’est amusant… C’est toujours dans cette situation qu’on cherche à éviter le regard du professeur ! »

Il y eut quelques rires discrets, et Ivy attendit, un léger sourire sur les lèvres, ce genre de sourires que tout élève interprétait comme une mise à mort : « Viens, mon mignon, viens dans mes griffes, et prépare-toi à pleurer ! » Voilà ce que ce sourire semblait dire pour la plupart des élèves, et Ivy ne pouvait que les comprendre. A leur place, elle aurait sans doute été terrorisée… Seulement, elle n’était pas à leur place.

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Les alentours de la ville / Une irritante chauve-souris [Batman]
« le: samedi 24 mars 2012, 15:24:01 »
A proximité de la ville de Seikusu, il existait une aberration de l’homme. Une immonde construction, aussi laide que terrible. Un ensemble de veines noirâtres divulguant un poison nocif et toxique dans la nature. Bâti le long du port de Seikusu, l’usine pétrochimique était une horreur, un chaos de lumières éblouissantes, de tours sinistres, et de conduits. Une fumée noire et écœurante s’échappait continuellement de ses hauts-fourneaux, semblable aux gueules acérés de l’Enfer.

Par principe, Ivy était farouchement hostile aux usines pétrochimiques, qui étaient le cancer de la nature, pourrissant et détruisant cette dernière. Néanmoins, elle avait abandonné depuis plusieurs années l’éco-terrorisme. Détruire une usine n’aidait en rien la cause écologique, et contribuait au contraire à créer un climat de tension susceptible de malmener les velléités écologiques. Pourtant, Ivy avait ses limites. Cela faisait plusieurs semaines maintenant que cette usine, qui avait changé de propriétaire, faisait l’objet de multiples critiques. Elle était dirigée par une entreprise puissante, un consortium suffisamment implanté au Japon pour savoir graisser quelques pattes. L’abominable usine était la cible de plusieurs ONG, et plusieurs manifestations avaient eu lieu pour réclamer sa fermeture. Elle ne respectait aucune norme écologique, et plusieurs reportages avaient affirmé que cette dernière polluait les eaux de Seikusu en balançant dans l’eau les déchets usés. Il y avait eu une enquête, mais elle avait été bâclée, aboutissant sur un non-lieu. Les inspecteurs, sous couvert de l’anonymat, avaient affirmé avoir reçu des pressions de la part de la hiérarchie pour cesser d’enquêter.

Afin de prouver sa bonne foi et sa croyance en les vertus écologiques, la société responsable de cette usine avait rendu plusieurs déclarations, et financé plusieurs programmes de recherche pour le bio-développement. De la poudre aux yeux, une espèce de comportement cynique qui avait fait grincer les dents de l’Empoisonneuse. Elle avait hésité pendant plusieurs jours avant de se décider à se rendre sur les lieux. L’enquête de la police était bouclée, et, à la dernière manifestation, des émeutiers avaient agi, amenant la police à durcir le ton, et à incarcérer plusieurs manifestants. Le scandale continuait à enfler, et, pendant ce temps, des agriculteurs, des pêcheurs de la région, témoignaient de la difficulté qu’ils avaient. Les poissons fuyaient quand ils ne mourraient pas. La dernière enquête d’un journaliste affirmait que l’entreprise rejetait dans l’eau des stocks d’aniline. L’aniline était un gaz mortel, extrêmement toxique pour l’homme et pour l’environnement.

*Je ne peux décemment pas les laisser faire… Tant pis pour mes bonnes résolutions, mais cette usine doit être fermée !*

L’usine était la propriété de la « Kawaza Petrochemical Corporation », abrégé KPC, qui s’était déjà historiquement fait connaître avec plusieurs scandales similaires, notamment en Afrique équatoriale. KPC avait voulu se faire révolutionnaire, en implantant des usines pétrochimiques dans des PMA, afin de favoriser l’emploi. Les résultats avaient été catastrophiques. Le projet d’Ivy, très simple, consistait à détruire les tours stockant l’aniline. Les explosions qui en résulteraient amèneraient la municipalité à devoir faire évacuer une partie de la ville, et elle espérait que ce serait suffisant pour que les autorités publiques enquêtent sérieusement sur KPC.

Néanmoins, l’usine était plutôt bien surveillée. Il y avait de nombreux gardes, des ouvriers, des lumières partout, et Ivy n’était pas spécialement discrète. Ne portant aucun autre vêtement que le tissu végétal que son corps secrétait, elle avançait. Ses tentacules lui avaient sans problème permis d’entrer en défonçant une partie de la grille qui entourait la propriété, et elle avançait, évitant les ouvriers et les agents de sécurité. L’endroit était nocif, puant à souhait, et elle fronçait les sourcils en avançant, manquant de s’étouffer à chaque fois.

Ses pas la rapprochèrent d’une espèce de préfabriqué d’où de la lumière s’échappait. Un ouvrier en tenue de travail sortit de la salle, parlant avec un autre. Ne se donnant pas la peine de les écouter, Poison Ivy les laissa passer, puis entra dans la salle. C’était une sorte de salle de détente, où une télévision allumée retransmettait un match de football européen. Dans un coin, une cafetière chauffait, et un homme se tenait là. Surpris, ce dernier tourna la tête.

« Mais qu’est-ce que… ?! »

Un tentacule s’enroula autour de sa gorge, l’empêchant de parler, et Ivy l’happa vers lui, avant de plaquer ses lèvres sur les siennes, répandant en lui cette toxine si particulière qui rendait les hommes fous de désir. Elle le relâcha, et il s’écrasa sur le fauteuil, les joues rouges.

« Mène-moi aux tours où vous travaillez sur l’aniline » ordonna-t-elle.

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Si la demande est toujours d'actualité, je me verrais bien faire un RP avec les membres du Cercle. J'aurais bien une idée de trame, mais j'attends déjà de savoir si tu veux faire un RP avec moi avant d'en parler. Je précise qu'Ivy est à Seikusu une prof' ultra-exigeante en SVT. Un RP peut également s'envisager avec Mélinda Warren, qui est après tout une élève, ou avec Félicia Hardy, qui est prof' de sport.

Ivy est celle qui me tente le plus pour de simples raisons statistiques (je n'ai pas beaucoup de RPs actifs en ce moment avec elle ^^"), mais, si un autre de mes personnages t'inspire plus, ça ne me dérange pas de RP avec cet autre compte.

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