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Le parc et son sous-bois / Re : Au secours ! [Alahazra]
« le: jeudi 03 mai 2012, 15:33:13 »
Zéro pointé pour l’intuition féminine ; cette femme ignorait totalement Terra, et n’avait pas l’air d’avoir envie de parler de ses pouvoirs. Soit... Quand on savait tout le climat de suspicion que les mutants et autres êtres paranormaux avaient suscité dans certains coins du monde, comme les Etats-Unis. Ivy n’insista donc pas, et préféra ne pas lui parler de Terra. Si elle lui disait que Terra était une autre planète où on trouvait des dragons et des forêts qui bougent, elle passerait très certainement pour une cinglée.

*Déjà que j’ai moi-même du mal à comprendre, parfois...*

Poison Ivy hésita de même à répondre à la question de la femme, mais, comme elle venait de lui sauver la vie, elle estima qu’elle méritait au moins de savoir pourquoi elle avait affronté un Lycan :

« Ce n’est pas un cosplay, c’est la tenue que je porte habituellement. Mais c’est assez long à expliquer. Je m’appelle Pamela Isley. »

Ça sonnait mieux que « Poison Ivy », non ? Elle poursuivit ses explications tandis que les deux femmes s’éloignaient de ce lieu sinistre.

« Disons que je me promène dans le parc pour y faire quelques observations sur mes recherches. Ne le dites pas à la municipalité, mais je m’amuse de temps en temps à planter des graines, afin de voir leur évolution dans un environnement naturel, et voir dans quelle mesure elles survivent à la toxicité ambiante, notamment par rapport à des plantes normales. »

C’était exact. Ivy s’amusait réellement à planter des graines dans le parc, mais elle ne venait pas chaque soirée pour les étudier. Ses plantes poussaient sans difficulté, mais elle se voyait, là encore, assez mal dire à cette femme qu’elle se promenait la nuit pour nettoyer le parc.

« Il y a un petit restaurant près d’un lac dans ce parc... De toute façon, je ne pense pas que ce Lycan reviendra, vu comment il a flambé... Et, même s’il revient, vous serez là pour me protéger » glissa-t-elle avec un léger sourire et un clin d’œil.

Elle se rapprocha d’elle, la collant presque, hésitant à glisser son bras sous le sien, mais quelque chose lui dit que la femme n’apprécierait que moyennement... Ivy tenait aussi à aller à cette auberge champêtre, car elle était plus proche de ses plantes. Ainsi, si le Lycan devait à nouveau attaquer, elle aurait de quoi le recevoir. Poison Ivy avança le long des sentiers, passa un petit pont, et les deux femmes atteignirent l’auberge. Elle était assez éclairée, et ressemblait à une espèce de maison champêtre. Bien qu’il soit tard, l’auberge était toujours ouverte, et il y avait plusieurs gens sur des tables dehors. Elle était au centre de deux beaux lacs. Ambiance champêtre oblige, il y avait un fourneau dehors, où on voyait des poulets rôtir.

« Prenez ce que vous voulez... Vous m’avez sauvé la vie, le moins que je puisse faire est de satisfaire votre estomac. »

Poison Ivy commençait à retrouver son calme, et, partant de là, son corps commençait à émettre des phéromones. Quelque chose de naturel contre lequel Ivy ne pouvait rien faire.

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Le parc et son sous-bois / Re : Au secours ! [Alahazra]
« le: jeudi 03 mai 2012, 13:27:38 »
La situation n’était pas à l’avantage d’Ivy. Prostrée sur le sol, paniquée, elle sentait l’haleine fétide du Lycan, tandis que ce dernier sentait un délicieux repas en perspective. Ce fut alors que quelque chose se passa. Quoi, Ivy n’aurait su le dire avec précision, mais elle avait l’impression que le Lycan s’était mis... A brûler ? Poison Ivy ne croyait pas à la combustion instantanée, et encore à moins à l’intervention divine. Le Lycan poussa des couinements de douleur, et, dans un sursaut, Ivy s’éloigna. La masse noirâtre était auréolée d’énormes flammes incandescentes, et, vu les hurlements de douleur du Lycan, ce n’était pas un autre de ses pouvoirs. Ne pouvant rien faire, le feu étant son pire adversaire, Poison Ivy se recula prudemment, prête à envoyer ses tentacules sur la bête, qui se mit à se tortiller, essayant d’éteindre les flammes, avant de courir vers une rivière à proximité. Ivy entendit un gros *PLOUF !*, et vit quelques volutes de fumée. Dans l’eau, le feu était privé d’oxygène, et s’éteignait totalement.

*Vu comment il a brûlé, il doit être grièvement blessé...*

Secouée, Ivy avait toujours mal au doigt, et regarda ce dernier. Le tentacule s’était rétracté, mais son doigt saignait un peu, répandant un sang écarlate et verdâtre. Le sang d’Ivy était rouge, comme n’importe qui, mais le sang de ses tentacules, de ses excroissances végétales, était vert. Elle serra le poing en se mordillant les lèvres, et vit ensuite une étrange femme s’approcher d’elle. Probablement celle qui avait mis en fuite le Lycan. La prof’ remarqua bien rapidement qu’elle avait deux énormes obus, et tenta de lui faire un sourire chaleureux.

Surprise, Ivy cligna des yeux à plusieurs reprises, avant de lui répondre, sarcastique :

« J’ai failli me faire dévorer par un loup-garou, mais, à part ça, ça va très bien. »

Le cœur d’Ivy faisait toujours de violents « Bom ! Bom ! » dans sa poitrine. Elle reprit donc sur un ton moins agressif, puisque cette femme venait après tout de lui sauver la vie :

« Désolée... Ce n’est pas tous les jours qu’on se fait agresser par un Lycan... »

Poison Ivy repensa ensuite à ce qui s‘était passé. Comment est-ce qu’elle avait fait pour enflammer le Lycan ? Si elle avait utilisé une grande incendiaire, Ivy aurait été touchée aussi, et elle aurait entendu la détonation. Or, c’était comme si, de son point de vue, le Lycan avait instantanément pris feu. Fronçant les sourcils, elle s’approcha de la mystérieuse femme aux seins énormes :

« Vous êtes une magicienne ? Vous venez de Terra ? En tout cas, je vous remercie de m’avoir sauvé des griffes de ce cinglé. Je sais que certains hommes adoreraient me dévorer, mais je crois que je ne suis pas encore prête pour ce genre de choses. »

Non, Ivy n’avait décidément aucun talent pour l’humour. Les battements de son cœur se calmaient progressivement, même si elle avait peur que le Lycan ne les attaque à nouveau, qu’il soit là, tapi dans les arbres, prêt à bondir. Naturellement, vu les brûlures qu’il avait reçu, c’était totalement impossible, mais ça n’empêchait pas la panique d’Ivy de le croire.

« Vous venez de me sauver la vie, réalisa-t-elle alors subitement. En toute logique, ça fait de moi votre obligée. Merci... »

Elle inclina poliment la tête, tout en louchant sur sa poitrine. Ce n’était pas tous les jours qu’on pouvait voir de tels seins !

*Impossible qu’ils soient naturels... Quoique, sur Terra, tout est possible...*

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Le parc et son sous-bois / Au secours ! [Alahazra]
« le: jeudi 03 mai 2012, 01:13:23 »
Ivy aimait la nature. Non, elle l’adorait, elle la chérissait, elle la priait. Si elle avait été grecque à l’époque antique, elle aurait sûrement voué Pan. Elle l’aurait béni autant que possible, car, vu comment la Nature était maltraitée depuis des années, sa protection n’aurait pas été de trop. Malheureusement, les Dieux avaient abandonné la Terre, laissant l’humanité libre de son propre destin. Et l’humanité ne prenait pas que des choix judicieux. Vivant à Seikusu depuis maintenant plusieurs mois, Ivy essayait, dans la mesure du possible, de contribuer à essayer de changer le déroulement des choses. Elle aurait pu, et elle avait déjà essayé de le faire dans des actes de désespoir, revenir à la mode de l’éco-terrorisme, mais elle réalisait de plus en plus que le problème environnemental ne se résoudrait pas en terrassant quelques industriels, mais bien en réussissant, par un incroyable miracle, à faire comprendre aux gens que tous leurs petits soucis étaient sans rapport avec les problèmes de la planète. Qu’importe les crises, la hausse des loyers, la baisse du pouvoir d’achat, quand, face à ça, la planète souffre et se meure ?

Alors, Ivy agissait. Elle agissait en voyageant sur Terra, en récupérant des fluides, et en faisant des expériences sur ses plantes dans son laboratoire pour essayer d’améliorer la Nature, ou d’améliorer l’homme par des modifications génétiques, utilisant à cet effet les cobayes volontaires que le Cercle lui fournissait. Elle agissait en allant sur des ONG, en se renseignant, en informant ses lycéens des problèmes écologiques, en leur passant des documentaires où on voyait la Terre mourir à petit feu. Elle agissait enfin en se promenant la nuit dans le parc, afin de le nettoyer.

Le parc municipal de Seikusu était plutôt grand, et assez mal famé la nuit. Chaque nuit, Ivy allait donc dans le parc, afin de le nettoyer, de le purifier, de le débarrasser de ses saletés, soit essentiellement les sacs plastiques, les cannettes écrabouillées, les mégots de cigarette, les traces de vomissures, qui faisaient souffrir ce parc. Une gouttelette dans l’océan des problèmes, mais c’était sa B.A. du jour.

Elle était venue en fin de soirée au parc. Une belle nuit, chaude et vivifiante, trônait sur Seikusu, et elle avançait au milieu des arbres, observant les quelques couples qui se promenaient, attendant qu’ils s’éloignent pour entreprendre de faire ce que la municipalité avait du mal à faire dans un parc aussi grand. Elle tendit un tentacule entre les buissons, et attrapa ainsi un paquet de bonbons, le souleva, et le glissa dans la poubelle. C’était trois fois rien, mais Ivy se sentait mieux. Et elle sentait les arbres lui en être reconnaissante.

*Et puis, c’est toujours mieux que perdre ma soirée à noter un paquet de feuilles...*

Cette soirée-là devait néanmoins s’avérer assez spéciale, assez... Particulière. Ivy l’ignorait, mais la police affrontait en ce moment un mystérieux tueur en série, surnommé le « Cannibale », car il s’attaquait la nuit à des individus, optant généralement pour des clochards. Il les dévorait, et abandonnait leurs corps dans des ruelles. Un serial killer particulièrement vorace, qui faisait la une du journal local, journal qu’Ivy ne lisait jamais. Le « Cannibale » n’était toutefois pas vraiment un simple tueur en série, mais un Lycan. Un homme qui se transformait en loup-garou quand il le voulait, et surtout la nuit, quand il avait faim. Contrairement à d’autres Lycans, celui-là ne se souciait pas de lutter contre sa nature lycanthropique, la trouvant au contraire bien plus intéressante. Il avait une telle puissance, une telle force quand il était un Lycan... Ses griffes immenses lui permettaient de découper en deux un meuble en bois, d’entailler un mur, de découper un arbre, et, quand ses crocs se plantaient dans la chair humaine... Même jouir dans le corps d’une femme ne procurait pas autant de bonheur !

Pour autant, dévorer des clochards, c’était bon, mais, au bout du quinzième ou du vingtième, ça ne procurait plus le même plaisir. En revanche, quand il avait dévoré cette étudiante qu’il avait séduit... Cette peau tendre, ce corps ferme, chaud, cette femme qui mangeait bien... Oui, le « Cannibale » préférait les grosses, les femmes bien en chair, celles avec un gros ventre. C’était là qu’on trouvait un véritable festin, mais, à défaut, il savait se contenter des femmes. Or, il avait remarqué depuis plusieurs jours en rôdant près du parc, son lieu de prédilection, qu’il y avait une mystérieuse femme qui se promenait dans le parc, et qui entreprenait de le nettoyer en utilisant des tentacules. Une mutante... Le « Cannibale » se demandait quel goût un tentacule devait avoir, mais il se dit qu’il serait rapidement fixé.

Le soir de son intervention, Ivy portait sa tenue de Poison Ivy, soit des gants verts, une tunique de la même couleur, et de longues bottes. Elle avançait au milieu des arbres, quand elle entendit une bran che craquer. Sursautant, Ivy se retourna, mais ne vit que l’obscurité.

« Qui est là ? »

Personne ne lui répondit. Elle fronça les sourcils, prudente. Poison Ivy serra les poings, regardant à gauche et à droite. Voyant qu’elle ne fuyait pas, déçu, le « Cannibale » avança. Il était plutôt grand, et Ivy reconnut la silhouette d’un garçon qui avait l’air d’étudier à la faculté. Sur le coup, même si elle l’ignorait, elle ne se trompait pas. Le « Cannibale » était bien un étudiant, mais, depuis qu’il avait obtenu de nouvelles facultés, les études en spéléologie le passionnaient bien moins que chasser la nuit.

« Se promener seule dans un parc n’est pas conseillé, jeune fille...
 -  Je te retourne le compliment... »

L’homme portait un long manteau, avec rien en-dessous, pas même un caleçon. Quand il se transformait, il arrachait tous ses vêtements, et ça commençait à faire cher, à force. Ivy comprit qu’elle avait affaire à un cinglé, et l’un de ses tentacules jaillit de son doigt pour s’enrouler autour de la gorge de l’agresseur.

« Tu ferais mieux de retourner chez toi, mon garçon...
 -  Je le ferais volontiers, si je n’avais pas dévoré mes propres parents et brûlé ma maison... Je voulais savoir quel goût ça avait : ma propre chair. »

Ivy fronça les sourcils. Qu’est-ce que c’était que ce cinglé ? A chaque fois qu’il souriait, il semblait avoir des dents énormes, volumineuses et acérées. Ivy se mit indiscutablement à trembler, et fit quelques pas en arrière.

« J’aime quand mes repas ont peur... Fais-moi plaisir, salope... Couine ! »

Le manteau de l’homme tomba alors, et ses yeux se mirent à luire d’une lueur démente. Sa pilosité corporelle s’accrut énormément, jusqu’à former une espèce de fourrure, et le mutant se mit à grogner, avant d’attraper le tentacule d’Ivy, et de le couper. Ivy poussa un terrible hurlement de douleur, le sang vert se mettant à couler de sa blessure. La bête poussa un terrible grondement, en filant à quatre pattes sur le sol, et bondit en hurlant vers Ivy. Elle tenta de le fouetter avec un autre tentacule, mais son fouet rebondit, et le Lycan la frappa à l’épaule. Une charge colossale, qui envoya Poison Ivy passer entre deux arbres, roulant sur la terre pour atterrir sur le sentier, sonné.

Elle eut à peine le temps de se relever, ayant affreusement mal au doigt, que le Lycan atterrit devant elle, poussant des grondements terrifiants. Une voix caverneuse, sourde et horrible.

« Toi… Je me demande quel goût la chair d’une mutante doit avoir... Mais j’aime manger bruyamment... »

Poussant un rugissement, le Lycan entreprit de lever une patte pour cingler le dos d’Ivy. Paniquée, cette dernière essayait vainement de trouver une solution. Elle avait affreusement mal. Si elle avait bien des pouvoirs, son corps, elle, n’était pas particulièrement résistant. Et, ma foi, se recevoir une charge de Lycan dans le ventre, il y avait de quoi sonner n’importe qui. Ivy décida donc de dire la chose la plus stupide, cette réplique qu’on ne voyait que dans les films :

« Au secours ! »

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La campagne promotionnelle fictive de Poison Ivy semblait ravir Cochrane. Elle se demandait ce que le démon penserait s’il savait que l’origine de cette idée émanait d’une bande dessinée d’Astérix. Plus précisément, de cet album où les Romains acquéraient par centaines des menhirs gaulois, afin de détruire l’invincible village gaulois, avant de chercher à les revendre. Toute une scène était marquée par ce fameux double sens propre à l’humour français, et par cet avertissement du narrateur : « Personne, aujourd’hui, ne chercherait à vendre un truc qui ne sert à rien ». Toute la campagne promotionnelle de l’Empire reposait sur une idée simple : « Si deux personnes ont l’objet recherché, la troisième finira tôt ou tard par l’avoir ». Mais quelque chose lui disait que Cochrane ne devait sûrement pas apprécier Astérix comme base de référence.

Il lui avait répondu sur son « parfum » avec une phrase qui exprimait bien qu’il avait ressenti quelque chose. « C’était donc ça »…

*Un humain normal n’aurait pas senti cet aphrodisiaque… Les démons de cette nature-là ont vraiment un esprit aiguisé… L’heure approche…*

Il lui avait encore posé une question, et Ivy devait donner le change. Tout en sortant sa bouteille d’alcool, elle entreprit donc de répondre à sa question sur le placement géographique :

« Nous pensons commencer par un pays qui nous paraît être le plus réceptif à nos produits : le Japon. Les études ont démontré que les Japonais étaient friands de nouvelles technologies, bien plus que les Occidentaux, qui sont perpétuellement ancrés dans des débats idéologiques. »

Elle n’aurait bientôt plus à donner le change. Lorsque Cochrane boirait, les masques tomberaient… Et là, advienne que pourra. L’homme semblait avoir une solide protection autour de lui. Si la goutte d’archange ne le tuerait pas, Ivy allait devoir s’en charger par elle-même en l’achevant. Le défenestrer paraissait être la meilleure option pour réussir ce tour de force. Il faudrait en tout cas agir vite, car, dès qu’il sentirait dans son gosier la goutte d’un archange, il comprendrait, et, soit essaierait de l’attaquer, soit d’appeler des renforts. Dans les deux cas, Ivy ne pourrait pad faire grand-chose. Ses phéromones, s’ils n’étaient pas renforcés, ne permettaient pas d’empêcher les gens de vouloir la frapper, surtout des démons, et elle n’avait aucun pouvoir spécifique, mis à part celui de faire sortir des tentacules de son corps. Autant dire que ce pouvoir était complètement inutile contre un démon majeur pouvant cracher du feu.

*Je dois être complètement folle pour m’être retrouvée dans cette situation… Mais il est trop tard pour reculer.*

Poison Ivy remplit les deux verres à pied de son vin, qui avait une délicate texture écarlate.

« Je pense que vous devriez reconnaître. Les vignes utilisées ont été reproduites artificiellement en s’inspirant des vignobles de l’Aquitaine, en France. C’est une reproduction tekhane d’un… D’un « grand cru de Saint-Émilion », pour être précise. »

Ce n’était pas une reproduction, pour être honnête, mais un véritable grand cru. Quitte à tenter de tuer un démon, autant le faire avec un alcool qui avait de la gueule ! Elle remplit donc les deux verres, souleva le sien, trinqua, et commença à boire. La goutte de l’archange était fortement diluée, afin que le démon ne la sente pas. Elle espérait que ce serait suffisant pour parvenir à le tuer.

Autrement… Et bien, il n’est jamais trop tard pour croire aux miracles, dans le fond. Ivy se rendit compte que son cœur l’élançait violemment, palpitant dans sa poitrine. Bom. Bom. Bom. Bom. Elle n’avait jamais été nerveuse quand elle accomplissait une tâche pour la sauvegarde de l’environnement. Son adversaire traditionnel, Batman, était certes pénible, mais là, elle affrontait une autre pointure. Un adversaire devant qui même l’Homme chauve-souris aurait du s’incliner.

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Ivy sentit un élan de panique s’emparer d’elle quand Cochrane/Adramelech marcha vers elle. Elle se raidit sur place, frissonnant.

*Il sait ! Il va me tuer !
Non, il ne sait rien ! Reste calme, il essaie juste de t’intimider, comme il le ferait envers n’importe quel partenaire !
*

Le seul signe qui indiquait la nervosité d’Ivy était ses lèvres, qu’elle se mit à serrer entre ses dents, joignant ses mains entre elles, afin de masquer autant que possible son trouble. Adramelech lui parla toutefois de son mensonge, affirmant qu’il désirait savoir si l’affaire allait marcher. Des garanties… Un indicible soulagement traversa le corps de Poison Ivy. Il n’avait pas percé à jour les mensonges de la femme-plante. Sans doute son mensonge devait-il être brillamment réussi. Ce n’était pas elle qui sous-estimerait son ennemi. Rien que pour avoir une telle place dans une société aussi hostile envers les hommes, ce démon devait être puissant, du genre à voir les entourloupes, à deviner les pièges, à sentir quand quelque chose n’allait pas. Et Poison Ivy avait la conviction qu’Adramelech sentait qu’il y avait quelque chose d’anormal avec cette femme, mais sans arriver à mettre la main dessus.

Lorsqu’il proposa une boisson, ce fut un autre indicible soulagement qui remua le long des entrailles d’Ivy. Elle sentit son nœud dans l’estomac se desserrer, pour qu’un autre le remplace. Les choses sérieuses allaient commencer…

« Ce n’est pas moi qui refuserai » confirma-t-elle avec un délicat sourire.

Elle fut alors tentée de lui répondre, mais une porte s’ouvrit, faisant apparaître un Terranide ressemblant à un lézard sur pattes. Ivy ne dit rien, se contentant de tourner la tête vers lui, le toisant de haut, comme une femme tekhane le ferait. Un simple serviteur ? Quand il se mit à parler d’une « fleur », elle comprit qu’il n’avait rien d’un banal serviteur. Sans doute une espèce d’ESPer capable de sentir les émanations magiques, ou des choses comme ça… On était sur Terra, après tout. Tout était possible.

*Autant lui en dire un peu plus… Il se doute de quelque chose…*

Ivy hésita légèrement à boire dans ce verre. Était-il empoisonné ? Il avait l’air tout à fait normal, mais, après tout, si elle ne buvait pas, ceci ne ferait que renforcer les soupçons de Cochrane. Espérant que son métabolisme la protègerait d’une éventuelle drogue, elle se mit à boire une gorgée, avant de reposer le verre. Dans le fond, si cet alcool était empoisonné, la situation ne manquerait pas d’une certaine forme d’ironie qui plaisait tant aux Dieux.

« Vos serviteurs devraient apprendre à se tenir, M. Cochrane lui signala alors Ivy, reprenant le rôle de la Tekhane. Si je puis vous donner un conseil, avec les femmes d’affaires tekhanes, optez pour des serviteurs femelles. Je ne suis pas aussi obtuse que d’autres, fort heureusement. Voyez ça comme un simple conseil amical entre deux futurs associés, j’espère… »

Le vin était plutôt bon, et Ivy hésitait à sortir le sien. Elle reprit ensuite, répondant aux questions d’Adramelech :

« Je ne vais pas vous mentir, M. Cochrane. J’ai foi dans le succès de mon entreprise, mais je ne sais pas lire l’avenir. Dans le monde des affaires, il y a toujours un risque. Toutes les probabilités indiquent que le peuple terrien est mûr pour nos produits, mais tout peut toujours arriver… Je suis néanmoins intimement convaincue que notre affaire marchera. Nous avons planifié l’organisation d’une campagne promotionnelle qui incitera progressivement les Terriens à devenir nos consommateurs. »

Cette campagne consistait surtout en des débats télévisés, des publicités, et de nombreux interviews.

« C’est un investissement sur le long terme. Les premiers mois, voire même les premières années, les rentrées d’argent ne seront sans doute pas fameuses. Mais nos prévisions estiment que, progressivement, le chiffre d’affaires explosera. Les Terriens fonctionnent ainsi. C’est du moins ce que les études que nous avons fait sur différents produits phares actuels démontrent : les jeux vidéos, la télévision, les ordinateurs… Les débuts étaient généralement difficiles, jusqu’à ce que le produit s’implante progressivement dans la société, et en devienne incontournable. Nous comptons appliquer la même idée avec les nanoimplants. Au début, ceux qui en auront seront taxés de « riches gogos qui se font plumer », mais ils seront avant-gardistes. Quand il y aura un rapport de 7 « augmentés » avec 3 « normaux, » les gens « normaux » deviendront les « diminués », et les « augmentés » des gens « normaux ». Bien sûr, ce ne sera pas sans risque. Nous touchons ici au corps humain, une matière assez sensible sur Terre. Il y aura sûrement des manifestations, des émeutes, des concurrents, voire même des attentats terroristes, mais le jeu en vaut largement la chandelle. J’en suis d’ailleurs un bon exemple. »

Ivy se fendit d’un léger sourire, ménageant une légère pause. Jambes croisées, elle reprit :

« Vous avez du le ressentir, n’est-ce pas ? Je me suis fait greffer quelques-uns de nos implants expérimentaux afin que mon corps émette une espèce de parfum qui influe directement sur les hormones. C’est sans danger pour mon organisme, et ça m’est plutôt utile lors de négociations. »

A Cochrane d’interpréter ça comme il le voulait. Ivy le lui avait avoué sans détour, mentant pour le coup très légèrement. Il pouvait aussi bien y voir là une tricherie et mettre fin aux négociations, ce qui embêterait Poison Ivy, qu’une manière habile et calculée d’obtenir son accord. De ce qu’elle en savait sur Adramelech, qui était après tout un démon, avoir confiance n’était pas quelque chose que les démons recherchaient. Un démon était par nature indigne de confiance. Ivy espérait qu’avec ce petit geste, il verrait en elle une femme d’affaires ingénieuse.

« En tout cas, je vous félicite. Votre alcool est fameux. J’en ai moi-même rapporté un d’une distillerie tekhane traditionnelle. Bien sûr, il ne vaut pas votre whisky, mais il a quand même un arrière-goût qui vous reste sur la langue… Je ne débouche d’ailleurs ces bouteilles que pour de grandes occasions, mais celle-ci a toutes les chances d’en devenir une, après tout, n’est-ce pas ? »

486
Territoire de Tekhos / Re : Altercation avec une belle plante (PV Poison Ivy)
« le: mercredi 25 avril 2012, 19:42:02 »
Les techniques du démon étaient pour le moins répugnantes, mais Ivy ne se leurrait pas ; elles étaient aussi utilisées par les humains. Quoi de mieux pour vendre un vaccin que de propager une maladie, même quand cette dernière n’existait pas ? Elle répondit donc à ses questions, continuant ce petit jeu, en attendant le moment où Adramelech serait suffisamment emballé pour qu’elle propose de trinquer en sortant sa bouteille. Si tout se passait bien... Le fait que ce dernier ne louche pas sur les parties intimes du corps d’Ivy témoignait que son organisme de démon semblait plutôt bien résister à son aphrodisiaque. Un humain normal n’aurait pas tenu, et plusieurs signes auraient montré son excitation : chaleur soudaine, des tremblements dans les doigts, des regards déplacés... Rien de tout ça ne filtrait de ce corps de cire. Imperturbable, le démon posait ses questions.

Se raclant la gorge, Ivy reprit donc :

« L’armée a déjà des partenariats, et, comme je vous l’ai dit, notre objectif est de nous implanter sur le marché terrien. Or, la Terre n’intéresse pas l’armée tekhane, pour des raisons diplomatiques... »

La Terre, de ce qu’elle en savait, intéressait plutôt Nexus et Ashnard. Or, dans le conflit entre les deux puissances, Tekhos était officiellement neutre, et s’attachait à sa neutralité. Cette neutralité impliquait fort logiquement de ne pas agir sur les plates-bandes des autres puissances, et la Terre faisait partie des projets impériaux.

« A vrai dire, nous avons reçu des propositions d’investissements émanant d’entreprises concurrentes, mais nous tenons à conserver une relative forme d’indépendance. Les propositions étaient honnêtes, mais il y avait trop de contraintes et de restrictions. C’est pour ça que nous nous tournons vers vous. Il va de soi que je n’attends pas une réponse tranchée à la fin d’une simple entrevue. »

Ivy n’y connaissait rien, mais elle se doutait bien que ce partenariat était le genre de trucs qui devait prendre des mois et des mois, avec des promesses, des avant-projets, des propositions, des ébauches de contrats qui étaient scrupuleusement étudiées à la loupe par des batteries d’avocats, et tout le cirque.

« Comme nous manquons de fonds, nous n’avons pas pu faire de recherches approfondies sur d’autres virus. Mais la solution « VACCIN » a vocation à dépasser le stade de la simple hémophilie. Notre objectif est de créer une sorte de produit qui améliorait l’organisme humain pour lui permettre de résister naturellement à n’importe quelle maladie, tant qu’il reçoit de manière périodique des injections constantes de la solution. Comme vous devez vous en douter, ce n’est pas simple, et nous manquons de moyens pour recruter plus de chercheurs, et obtenir plus de cobayes viables. En somme, nous visons à créer un remède universel. »

Plus les minutes passaient, et plus le mensonge devenait élaboré. Partant de là, faire un faux-pas était de plus en plus à craindre. Ivy devait se méfier. Elle ignorait si elle était une bonne actrice ou non. Elle n’avait fait que quelques années de théâtre au collège et au lycée, où on lui avait dit qu’elle s’en sortait plutôt bien. Elle était terriblement nerveuse ici, mais elle pouvait féliciter sa nature de mutante. Elle s’empêchait de suer, sa peau spongieuse absorbant instantanément toutes les gouttes de sueur qui menaçaient de sortir.

« Je laisse votre expérience personnelle envisager tout l’argent que cela représenterait... Il y a presque sept milliards de clients potentiels. Nous envisageons également d’autres applications sur le long terme, mais, comme la santé nous paraît être le terrain le plus sûr, nous préférons commencer par là, et, si les résultats sont concluants, nous orienter vers d’autres applications de la nanotechnologie. A vrai dire, si les moyens financiers sont là, la seule limite à l’application de la nanotechnologie sera notre imagination, rien de plus. »

Elle se tut.

*Espérons qu’il mordra à l’hameçon...*

Autrement, Ivy ne savait pas quoi faire.

487
« La voie est libre, madame Lilian. »

Souriant, Ivy s’avança alors, en la tirant par le cou, dans son laboratoire. Les tentacules étaient partout, mais aucun n’osa gêner Ivy. Cette dernière ouvrit l’un de ses placards, se contentant d’ordonner aux tentacules de la plante de s’écarter. Elle sortit alors un petit flacon sans étiquettes, l’ouvrit, le renifla, et un rictus déforma ses lèvres.

« Voilà ce dont nous avons besoin... Tiens, prends ça... »

Elle balança vers Koide un petit flacon vert, Ivy conservant avec elle celui qui annihilerait la puissance de la plante.

« Je t’interdis de l’ouvrir et d’en respirer le contenu. C’est un aphrodisiaque pur. Le simple fait de le respirer, dans ton état, te rendrait folle... »

Ivy sortit ensuite du laboratoire, son tentacule flottant longuement vers le bas pour ne pas trop tirer sur le cou de la présidente du Cercle. Retournant dans la salle, Ivy vit que les membres du Cercle étaient prisonnières des tentacules, et avaient l’air d’être d’heureuses prisonnières. Regardant brièvement par la fenêtre, Ivy vit que les tentacules continuaient à grossir, et que des badauds observaient, intrigués, cette flore végétale grossir, recouvrant les murs du lycée. Poison Ivy s’approcha du cœur de la plante, et ouvrit le flacon. Un liquide violet descendit, atteignant la réserve de cyprine de la créature. Elle en versa l’intégralité, et la plante commença à trembler. Ivy ferma les yeux en soupirant, et versa une larme.

« Navrée, ma belle... Tu ne demandes qu’à vivre, mais je vais devoir calmer ta croissance exponentielle... »

La plante ne gémit pas, mais on pouvait sentir les tentacules trembler, commençant à se rétracter. La force des tentacules disparut, et les membres du Cercle encore prisonnières furent libérées. Au bout de plusieurs minutes, tous les tentacules se rétractèrent, diminuant de taille, d’épaisseur, pour retourner dans la plante. Ivy s’approcha des membres du Cercle.

« Pendant que je vais aller m’entretenir avec votre Présidente, je vous invite à toutes vous réunir pour rassembler les lycéens et le personnel dans le gymnase, les rhabiller, et me prévenir ensuite... Vous en aurez bien pour une bonne heure, au moins, ce qui me laissera amplement le temps de converser avec votre Présidente... Sinon... Où est-elle, déjà... ? »

Regardant à gauche et à droite, Ivy finit par retrouver la lycéenne qui avait été sa petite chienne. Relâchant le cou de Koide, elle alla désormais enrouler un tentacule autour de celui de la lycéenne.

« Toi, par contre, tu restes avec moi... Tu es ma petite chienne, après tout, non ? »

Ivy regarda ensuite Koide, et lui fit signe de venir. Les trois femmes rejoignirent donc le bureau d’Ivy, dans la direction. Les secrétaires étaient également K.-O. Ivy monta dans son bureau, et laissa Koide entrer, refermant la porte, avant de s’asseoir de l’autre côté du bureau, offrant l’une de ses vertes bottes à la langue de la membre du Cercle. Ivy parla rapidement :

« Je vais aller droit au but, Koide... Comme tu as pu le voir, mes plantes ont besoin de fluides sexuelles, et il semblerait que je doive légèrement compenser la croissance de ces dernières... J’aurais donc besoin de cobayes pour tester à l’avenir mes nouvelles plantes... Et je pense que cette organisation occulte que tu présides pourrait de temps en temps me fournir quelques belles volontaires pour se faire prendre par des tentacules... En retour, je vous offrirai des aphrodisiaques puissants, comme celui que tu tiens en main. Pose-en quelques gouttes dans le corps d’un homme, et son membre sera tendu pendant des heures. Qu’est-ce que tu en dis ? »

488
[HRP – Légère précision ; ce n’est pas sur Terra qu’Ivy entend implanter sa société fictive, mais sur Terre. C’est d’ailleurs pour ça qu’elle vient voir le PDG de MetaTron, car ce dernier est implanté sur Terre ^^]

Le discours de Cochrane puait de cette arrogance propre aux démons, ou aux nantis. Il voyait l’humanité comme un gros troupeau bête et stupide, et c’était d’autant plus horripilant que, dans une certaine mesure, c’était aussi la manière qu’Ivy envisageait la plupart des êtres humains. Comme des individus lobotomisés, écrasés sous le diktat du confort et de la technologie. Des outils censés améliorer la vie de l’humanité, mais qui enfermaient cette dernière dans une existence de frustration, de souffrance, et d’autodestruction.

*Non... Non, Ivy, ne t’identifie pas à lui, tu n’as rien à voir avec lui... Il détruit la planète, et tu veux la sauver !*

Cochrane/Adramelech semblait mordre à l’appât. Dresser des bilans factices aurait été impossible pour Ivy, mais, encore une fois, dans une société très féminine, pour une belle femme qui disposait de phéromones puissants, on pouvait assez facilement, avec un peu de pratique, obtenir bien des choses. Cochrane semblait convaincu, à moins qu’il ne se joue d’elle, mais, dans ce cas, il était très doué... Il n’avait aucun moyen de savoir qu’Ivy lui mentait, à moins de pouvoir lire dans son esprit... Certains démons étaient télépathes, disait-on, et Ivy espérait que, si c’était le cas, son expérience contre quelques télépathes sur Gotham City, ou ses quelques formations sur Terra, l’aideraient à savoir si on la manipulait ou non.

Il étudiait les feuilles, avant de lui parler. Se reprenant, Poison Ivy répondit en fouillant dans ses papiers. Le pseudo-laboratoire de NanoKos était un véritable laboratoire, et la feuille qu’elle lui présenta était donc authentique. Enfin, la feuille... Pour être exact, c’était plutôt un petit dossier comprenant des recherches scientifiques, des formules incompréhensibles, avec quelques résumés :

« Présentation de l’expérience : Implantation de la solution VACCIN dans dix sujets atteints d’une maladie incurable sur Terre, selon nos éléments d’information. »

La solution « VACCIN » était un terme technique désignant, par le biais d’une piqûre, l’implantation de nanomachines dans le corps pour soigner une maladie sanguine extrêmement problématique sur Terre : l’hémophilie. Jour par jour, on suivait l’évolution du traitement. Des bilans positifs étaient effectués. La solution VACCIN existait réellement, mais n’en était qu’à l’état de prototypes.

« Nous comptons promouvoir sur Terre de nouveaux médicaments pour guérir les maladies. Bien entendu, les produits pharmaceutiques ne sont qu’un début, mais notre étude de marché a montré que l’une des préoccupations premières des Terriens était les traitements médicaux. Pour le reste, je ne doute pas de vos moyens de réussir à les convaincre ; une société qui considère le sexe masculin comme le sexe dominant est effectivement facile à manipuler... »

Ivy n’oubliait pas qu’elle devait jouer une Tekhane. De son point de vue, les négociations se passaient plutôt bien, mais elle n’avait après tout jamais négocié avec un homme d’affaires. Qui plus est quand c’était un démon. Ivy jouait avec le feu, et, si elle connaissait braiment les pouvoirs du démon, elle saurait à quel point ce proverbe était exact.

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[HRP – Maintenant que j’y pense, Ivy porte une tenue similaire à celle de cette femme : http://img85.xooimage.com/files/b/4/9/xoo-33d5f68.jpg. Sinon, elle peut prendre des vêtements verdâtres végétaux instantanément ^^]

Agissant en digne femme d’affaires tekhane, qui s’abaissait à tracter avec un homme, Ivy n’attendit qu’à moitié l’invitation d’Adramelech pour s’asseoir. Elle croisa les jambes, et le laissa parler. Elle allait devoir se rappeler du nom d’emprunt du démon : Cochrane. En tant que démon, il devait sûrement mieux sentir les phéromones que le corps d’Ivy dégageait, mais, avec un peu de chance, il mettrait sur le compte d’un parfum tekhan aphrodisiaque. On en trouvait dans n’importe quelle boutique. Se plongeant dans son rôle de femme d’affaires, elle répondit donc à sa question en posant sur le bureau sa mallette, l’ouvrant devant elle pour en sortir une liasse de documents.

« Bien sûr, M. Cochrane répondit-elle en sortant un papier. (b]Pour commencer, voici une brochure de NanoKos.[/b] »

On pouvait y voir, en haut, une photo’ du siège social de NanoKos. Un bâtiment qui existait réellement, mais qui ne correspondait nullement au siège social d’une réelle entreprise. Au-dessus de l’image, on pouvait lire le nom de l’entreprise, « NANOKOS », avec le slogan de cette dernière, juste en-dessous, avec des caractères plus petits : « L’évolution naturelle de l’homme commence maintenant... ». Sous l’image, il y avait quelques lignes de textes correspondant à une brochure publicitaire, ainsi que, dans un petit cadre, un extrait de la fiche technique de l’entreprise :

« L’homme est par définition une créature qui est physiquement faible. Une simple chute dans l’escalier peut briser toute une vie. Les progrès actuels de la médecine, formidables, sont encore bien insuffisants pour guérir bien des fléaux qui nous menacent : le cancer, le SIDA, la prostate, les maladies mentales génétiques... Toute l’histoire de l’évolution humaine se caractérise par la création de nouveaux moyens et de nouvelles méthodes de luttes contre notre imperfection.

A cette fin, l’homme a inventé le feu, afin de lui permettre de survivre contre les froids et de repousser les carnivores. Il a inventé les armes et les outils pour se protéger des mêmes animaux, pour construire des maisons. Il a domestiqué la nature pour vivre en paix. Il a inventé la médecine pour se soigner. Il a inventé l’électronique pour améliorer ses conditions de vie.

Désormais, il est temps de passer à l’étape supérieure. La nanotechnologie est votre avenir ! Ne soyez pas réfractaires, et ouvrez-vous vers le futur ! Elle permet de parfaire l’homme, de lutter contre la débilité, contre la stérilité, contre ces fléaux des temps modernes que sont les maladies comme le cancer. Mieux encore, elle permet de lutter contre le vieillissement des cellules, de vous permettre de vivre mieux, de vivre en communauté, d’améliorer la compréhension entre les êtres, votre sécurité.
»

Ivy donna alors des explications orales :

« A Tekhos, le marché de la nanotechnologie et des implants est saturé par la compétition. Une jeune entreprise comme la nôtre n’aurait aucune chance de percer. C’est pour ça que nous vous envisageons de nous tourner vers... Vers un autre marché, prometteur et en pleine expansion. Le marché de cette autre monde qu’on appelle la Terre. »

Il fallait soigneusement jouer le coup, que l’homme ne se doute rien. Se sentant bien plus calme que ce qu’elle aurait cru, NanoKos sortit d’autres documents. On y voyait un bilan sur une étude effectuée auprès des Terriens.

« Nos chercheurs ont mené des recherches sur ce monde. Nous y avons découvert que la nanotechnologie fait déjà l’objet de quelques débats, et de quelques applications avant-gardistes, notamment dans certaines boîtes de nuits européennes. Il y a des articles de presse en annexe que nous avons reproduit. »

Il y était notamment fait mention d’une boîte de nuit espagnole qui permettait à certains de ses clients VIP de se faire greffer des nanoimplants afin de payer directement en tendant le bras.

« Cette étude a conclu à réaliser que la nanotechnologie pouvait nous permettre de devenir riches. Néanmoins, notre capital social, modeste, ne nous permet pas d’assurer une production à grande échelle du matériel nécessaire. Or, nous ne sommes pas sans ignorer que votre entreprise est constamment à la recherche de nouveaux moyens de s’enrichir, et ne néglige aucune piste. »

Là encore, Ivy sortit d’autres papiers. Des bilans comptables, indiquant le capital social actuel de NanoKos.

« Notre entreprise se compose pour l’heure d’un simple laboratoire tekhan. Nous avons fait des expériences sur des cobayes volontaires qui étaient atteints de divers maladies. Tout est dans le dossier. Nous avons besoin d’un investisseur pour nous lancer sur le marché terrien résuma Ivy, avant d’ajouter. Les bénéfices seront mirobolants... Notre étude montre une certaine réticence initiale des sociétés civiles à l’égard de cette technologie, mais, en consultant mieux les questions posées, vous comprendrez que cette réticence s’atténue fortement dès qu’on met en balance certains enjeux. »

Tout était évidemment faux, mais le dossier était bien monté. Les sondages commençaient généralement par questions du genre : « Êtes-vous favorable à la nanotechnologie ? ». Les sondés répondaient généralement « NON », mais d’autres questions apportaient parfois des réponses nuancées : « Si vous, ou l’un de vos proches, venait à avoir un grave accident endommageant votre cerveau, donneriez-vous votre accord pour l’empli de nanoimplants afin de soigner et réparer les cellules endommagées ? ». Ivy songeait discrètement au contenu du dossier, mais son esprit était surtout fixé sur la bouteille empoisonnée.

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Territoire de Tekhos / Re : Altercation avec une belle plante (PV Poison Ivy)
« le: dimanche 22 avril 2012, 03:41:53 »
« EXPROPRIATION POUR CAUSE D’UTILITÉ PUBLIQUE !
LA ROUE DE LA MODERNITÉ ÉCRASANT LE PASSÉ ET LES TRADITIONS !
»

Les gros titres, Ivy les lisait de plus en plus. Les reportages bouleversants, l’affrontement entre l’autorité et des nomades, des bandes isolées qui se faisaient piétiner par une machine implacable, celle du « progrès », de la « modernité », mais aussi (et surtout) de l’argent. De cet argent roi et destructeur qui amenait à broyer des civilisations entières, à dévaster des écosystèmes, à maltraiter une planète qui souffrait déjà. Il y avait tant de fléaux sur Terre que c’était à se demander comment ce monde ne s’était pas encore totalement écroulé. Depuis son petit bureau au lycée de Seikusu, Ivy se sentait bien impuissante à lutter contre les politiques commerciales et honteuses des grandes multinationales qui faisaient de la Terre, au nom de l’argent roi, un infâme bourbier.

L’ennemi du moment était pour elle une société tentaculaire, MetaCorp. Depuis son rachat par un énigmatique individu à la belle chevelure blonde, MetaCorp avait massivement développé un système consistant à fabriquer des usines pour les vendre, généralement à des gouvernements qui cherchaient à se développer, sans vraiment tenir compte des contraintes environnementales. Les pays en voie de développement étaient la cible de MetaCorp, des pays où l’ONU ne pouvait pas faire grand-chose, où les pays occidentaux n’agissaient pas, et où les propres gouvernements étaient satisfaits. MetaCorp leur construisait des plateformes pétrolières, des usines nucléaires, des raffineries pétrolières, créait de l’emploi, une dynamique, permettait à des pays pauvres de s’enrichir.

Alors que le monorail tekhan l’emmenait vers la demeure d’Adramelech, Ivy regardait, sur une espèce de datapad qu’elle avait sur le poignet les reportages terriens. Tekhos lui donnait toujours autant envie de vomir. Par rapport au reste de Terra, l’endroit était sinistre, ressemblant à un univers steampunk sinistre de Terre. Une sorte d’environnement digne de « Blade Runner ». Certains endroits de Tekhos étaient excessivement pollués, et, pour une femme aussi sensible qu’Ivy, c’était toute la région qui était contaminée. Mais il fallait qu’elle aille là, car c’était ici que vivait l’homme qu’elle voulait exécuter.

En soi, qu’un homme ait réussi à faire fortune et à acquérir une telle renommée dans une société qui était très matriarcale suffisait à dire qu’il était extrêmement influent et talentueux. Il avait racheté avec brio MetaCorp, et son passé était obscur.

*Sachant que ce type n’est même pas terrien, il n’est pas étonnant qu’il le soit... Il s’est construit une biographie fictive...*

Sur cet ordinateur personnel, elle vit une interview que ce dernier avait accordé envers une belle journaliste, répondant aux critiques émises à son encontre par des ONG comme Greenpeace, ressortant les arguments classiques des industriels véreux : « Nous ne faisons que ce que la loi nous permet de faire. Et puis, dans le fond, entre virer dix bouseux qui vivent dans des cabanes en boue pour implanter une usine et une ville florissante, il n’y a pas à hésiter, non ? » Un raisonnement bancal, qu’Ivy trouvait personnellement insupportable. Elle préférait largement vivre dans la forêt plutôt que dans du béton.

*Cet homme ne peut être qu’un monstre... s’était-elle dit. Si je la laisse ainsi, il détruira la Terre à petit feu... C’est ce que les démons font, après tout... Ils détruisent... Et les démons des temps modernes ne sont plus des diables dans de longues robes noires vivant dans des manoirs abandonnés, mais des hommes d’affaires en costume, des traders démentiels, des oligarques totalement imbus de leur personne... La justice ne peut rien faire contre MetaCorp, je ne peux rien faire contre MetaCorp, mais ce poison devrait, lui, faire l’affaire...*

Ivy avait obtenu des informations sur cet homme en allant sur Terra, et en s’adressant aux bonnes personnes, à savoir des responsables ashnardiens spécialisés dans le renseignement. Quand on avait sa beauté, son intelligence, et ses phéromones, il était facile d’obtenir d’un homme tout ce qu’on voulait. C’est ainsi qu’elle avait appris qu’Adramelech était une pointure. Un démon surpuissant, qui venait tout droit des Enfers, et qui, comme tout démon digne de ce nom, n’était pas spécialement digne de confiance. Un monstre qu’il fallait arrêter. L’ordinateur d’Ivy défila sur une autre scène, où on voyait un journaliste parler. Ce n’était pas vraiment un journaliste... Du moins, pas de ceux qu’on voyait sur les JT pour vous parler du jardinage ou de l’art et de la manière de se couper la barbe, mais le militant d’une ONG, qui filmait une scène qui avait fait le tour du Web.

« Et, comme vous pouvez le voir, les militaires indiens chassent à coups de Kalachnikov, de dobermans, et de bulldozers, les villageois locaux... »

Le gouvernement indien avait démenti, parlant d’un « trucage », mais l’affaire s’était arrêtée là. L’Inde n’ayant pas rejoint la Cour pénale internationale, cette dernière n’avait pas agi, et il n’y avait eu aucun procès. MetaCorp avait ensuite commencé à construire son usine, toute la forêt ayant été rasée, calcinée, et les villageois locaux expulsés pour finir par croupir dans les immenses bidonvilles indiennes. Quand Ivy remettait en doute sa stratégie, son engagement, il lui suffisait de regarder ces films pour retrouver sa force.

Le monorail finit par l’emmener dans le coeur de Tekhos, et elle avança. Elle portait ici un tailleur, se faisant passer pour une influente femme d’affaires tekhane venue négocier des affaires avec Adramelech. La jeune femme n’était pas folle. Adramelech la tuerait en un rien de temps si elle venait directement l’affronter. Elle avait donc été voir de puissants mages, des alchimistes de renom, pour confectionner un poison qui pouvait tuer les démons. On lui avait expliqué que les démons étaient généralement insensibles aux poisons pour deux raisons. D’une part, leur instinct leur faisait ressentir presque n’importe quel poison, et, d’autre part, leur constitution exceptionnelle permettait d’annihiler n’importe quel empoisonnement. Partant de là, empoisonner un démon semblait relativement impossible.

*Mais ça ne l’est en réalité pas tant que ça...*

Ivy avait réussi à confectionner un poison. Il était fait avec une goutte d’un nectar qui tuait n’importe quel démon, surtout maléfique : la goutte de sang d’un Archange pur. La goutte avait été diluée dans un solide alcool.

« Et vous êtes sûr qu’un démon ne sentira pas le poison ?
 -  Vous l’avez bien vu quand je l’ai essayé devant ces cerbères... Le cerbère est l’un des démons ayant le flair le plus sensible qui soit... S’il avait senti la goutte de l’Archange, il aurait paniqué. Je ne suis pas un alchimiste de pacotille, moi, Madame.
 -  Ce breuvage tuera donc n’importe quel démon ?
 -  Et bien... Pas exactement, avait répondu, contraint l’homme. Si le démon est puissant, il n’est pas sûr que la mixture puisse le tuer. En revanche, elle l’affaiblira et le fera souffrir, ça oui... C’est la goutte d’un Archange saint qu’il y a là-dedans... Bien des vampires fantasment sur cette liqueur, mais, ce qu’ils ignorent, c’est que ce sang est tellement pur qu’une personne impure y portant ses lèvres y succombera instantanément...
 -  Une personne pure ne souffrira donc pas ?
 -  Et bien... En théorie, non... »

Une arma fatale... Ivy n’y avait pas goûté, ayant des appréhensions. Elle avait toujours pensé agir pour la bonne cause, mais elle avait parfois attaqué des gens, manqué les tuer, les avait transformé en esclave, et avait accompli, en définitive, bien des infractions... Elle boirait sûrement ce breuvage avec Adramelech, et elle s’était dit qu’il était trop tard pour reculer. Elle était prête à se sacrifier pour venir à bout de ce fléau...

*Du moins, j’espère ne pas flancher...*

Ivy avait réussi à obtenir un rendez-vous avec le démon, et elle savait qu’il le recevrait. Non seulement parce que sa secrétaire avait accepté, mais aussi parce qu’un homme ne refusait jamais de voir Poison Ivy en face. Les hormones, tout ça... Elle se rendit dans l’un des nombreux ascenseurs de cette tour colossale, et se retrouva vers le derniers étages, où elle ne tarda pas à tomber sur une accueillante secrétaire. Outre son tailleur, Poison Ivy portait également une petite mallette noire contenant des documents et sa bouteille d’alcool empoisonnée.

« Veuillez attendre dans la salle d’attente, Madame, M. Adramelech vous recevra sous peu... »

Ivy la remercia silencieusement, essayant de dissimuler son trouble. Elle entra dans une agréable salle d’accueil. La secrétaire finit par revenir.

« M. le Directeur est prêt à vous recevoir, Mlle Isley...
 -  Très bien » fit cette dernière d’un ton autoritaire, de femme d’affaires influente.

Elle devait rentrer dans la peau d’une Tekhane. Une Tekhane ne considérait pas un mâle comme son égal, peu importe la classe sociale. Elle darda donc sur la secrétaire un regard suspicieux, l’air de dire : « Mais comment pouvez-vous accepter d’être l’esclave d’un homme ?! » Cette dernière ne répondit nullement à ces allusions, et finit par conduire Ivy dans un immense bureau. Il était richement décoré, et elle se demanda si ce n’était pas des sortes de trophées de guerre, une manière de montrer toutes les civilisations qu’il avait aplati. Les chasseurs faisaient ça, après tout, en empaillant les bêtes qu’ils tuaient. Elle parla la première :

« M. Adramelech, je vous salue. Je suis Mlle Pamela Isley, responsable marketing de NanoKos. »

NanoKos était sa couverture. Si Adramelech faisait des recherches, il verrait que NanoKos était une société spécialisée dans la nanotechnologie. Une société fictive, mais Ivy avait mis des semaines à créer cette société artificielle, s’entourant de complices féminins qu’elle avait séduit avec ses phéromones. Il pourrait même trouver un numéro envoyant vers le service clientèle de la société, où il tomberait sur une fausse opératrice. La couverture lui semblait parfaite, et elle enchaîna rapidement :

« Je viens vous voir pour solliciter un partenariat commercial entre ma société et la vôtre... Celle qui est implantée sur cet autre monde qu’on appelle la Terre. »

La partie était lancée. Il n’y avait plus qu’à espérer qu’Ivy saurait se montrer bonne joueuse.

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Les terres sauvages / Re : La fleur du mal ( PV Poison Ivy )
« le: jeudi 19 avril 2012, 18:41:36 »
Eurydice était parfaite, oui... Ivy avait créé une véritable dryade. Une dryade qui ne la servait pas, elle, mais la Nature. Comme toute dryade digne de ce nom. Pour autant, Poison Ivy savait qu’il manquait à Eurydice les attributs des dryades. Pour commencer, elle ne serait pas éternelle, comme une dryade digne de ce nom, et mourrait même assez rapidement. C’était inévitable ; ses cellules étaient après tout à l’origine des cellules humaines, et non des cellules d’un arbre. Mais transformer un arbre ou une fleur en dryade, c’était sensiblement plus compliqué que le faire à partir d’un être humain. Eurydice était un prototype, mais d’autres Eurydice étaient un jour appelés à voir le jour. Pour l’heure, elle allait offrir à Eurydice, dans sa vie éphémère, des plaisirs intenses, Iruka apparaissant comme le meilleur amant possible. Sa nature vampirique le rendait relativement infatigable, a contrario des autres êtres humains.

Même Ivy était un peu épuisée. Elle respirait profondément, fermant les yeux, de la sueur coulant de son corps magnifique. Le sexe l’avait un peu fatigué, certes, mais c’était surtout la conception d’Eurydice qui avait été exténuante. Iruka alla vers elle, et ils s’allongèrent devant les pieds d’Ivy, commençant à faire l’amour. Veillant à elle, Iruka avait envoyé un tentacule qui, lentement et timidement, s’enfonçait dans son intimité. Elle le laissait faire, s’adossant contre un arbre, reprenant lentement ses esprits.

Eurydice ne tarda pas à dégager les exhalaisons des nymphes. Son corps laissa s’échapper des spores de plaisir, une odeur enivrante qui fit tourner la tête à Ivy. C’était bon... Ça sentait si bon qu’elle avait envie de continuer à faire l’amour, encore et encore...

*Une autre chose de positive à noter...*

La langue d’Eurydice s’allongea en une longue langue verdâtre, qui s’enfonça assez loin dans la bouche d’Iruka, tandis qu’elle se cramponnait à lui, accueillant son sexe dans son corps. Elle en poussait des gémissements, de petits cris étouffés par leur baiser, et Iruka tendit alors une main vers Ivy, comme pour la masser. Souriant, cette dernière se mit à genoux, et repoussa sa main.

« Occupe-toi d’elle, intima-t-elle. Fais-lui l’amour, et bois son sang... Je veux savoir si c’est bien le sang parfait d’une dryade... »

Le sang pouvait tout à fait être un mélange entre le sang d’un humain et celui d’une dryade. Or, le sang était un parfait indicateur pour savoir à qui on avait affaire. Vu qu’elle avait un vampire sous la main, elle comptait bien s’en servir. Elle repoussa donc sa main, tandis qu’Eurydice, allongée sur le sol, dos sur l’herbe, semblait en harmonie avec la nature. Alors que sa cyprine s’évadait, la forêt se mettait à trembler, les arbres à vibrer, les feuilles à s’envoler. L’esprit d’Eurydice rentrait en harmonie avec cette forêt, et Ivy sentit une pointe d’amertume dans son ventre.

*Serais-je jalouse à l’égard de ma propre création ? L’esprit humain est décidément bien fascinant...*

Poison Ivy se pencha vers Iruka, et l’embrassa sur le cou, descendant sur son dos. Pour un vampire, il était très beau, et son corps était très agréable. Elle lui caressa le dos, l’embrassant longuement, avant de remonter. Lorsque ses dents se plantèrent dans le cou d’Eurydice, Ivy regardait cette dernière, lui caressant une joue.

« Ne t’en fais pas, ma belle... l’encouragea-t-elle.
 -  Je... Je me sens si... Si... Si bien ! » lâcha une Eurydice assez heureuse.

Un sourire ravi éclaira les lèvres d’Ivy. Elle s’assit sur le bas du dos d’Iruka, afin que son sexe reste bien enfoncé dans Eurydice. Elle voulait rendre sa nymphe folle de joie. C’était le moins qu’elle pouvait faire. De plus, plus cette dernière serait excitée, et plus le sang qui battait dans ses veines s’animerait, prodiguant ainsi à Iruka plus de sensations. Il fallait veiller à ce que chacun y trouve son compte : elle, par le plaisir sexuel ; lui, par le plaisir sanguin ; Ivy, par le simple plaisir pervers qui consistait à observer ce couple.

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Salles de cours et bibliothèque / Re : Un cours insoutenable [Le Cercle]
« le: samedi 14 avril 2012, 17:59:02 »
Ivy était dans une espèce de coma léthargique profond. Vaguement, de très loin, elle sentit les tentacules qui la serraient se détendre, la relâcher. Les membres du Cercle tentèrent alors de la réveiller, la secouant.

*Oui, oui avait envie de leur dire Ivy, laissez-moi juste le temps de...*

Le temps était cependant un élément qui manquait, et les membres du Cercle étaient paniquées. On pouvait les comprendre ; elles réalisaient à quel point elles étaient insignifiantes par rapport aux forces de la Nature. Elles attaquaient et blessaient sa plante, Ivy avait senti cette dernière gémir dans sa tête quand on avait enflammé l’un de ses tentacules, mais elle était incapable de l’aider. Elle émergeait lentement, ses yeux peinant à s’ouvrir. Comme ses paupières pouvaient être lourdes ! Elle sentit alors quelque chose s’enfoncer dans son intimité, et un courant électrique envahit son corps, la stimulant et la réveillant d’emblée.

« HAAAAAAAAAAAAAAAAA ! » hurla cette dernière en bondissant.

Elle se retrouva sur ses pieds, réveillée, et le vibromasseur tomba entre ses jambes, heurtant le sol.

« Hum... Vous avez des méthodes de réveil efficaces, mes petites chéries... »

La plante s’agitait, nerveuse. Poison Ivy la regarda silencieusement.

« Et vous avez plutôt bien excité ma plante... Vous l’avez fait souffrir, constata-t-elle avec un ton de reproche dans la voix. Elle a peur, et elle est nerveuse... Pour la calmer, il faudrait que j’aille dans mon laboratoire... »

Ivy avait des potions capables de réfréner les pulsions de la plante, mais, pour cela, il fallait atteindre le laboratoire. Des tentacules se trouvaient dedans, et la plante était agitée. Elle peinait à reconnaître sa génitrice, mais, en revanche, le sexe la motivait toujours autant. Ivy regarda les membres du Cercle, reconnaissant leur chef, une simple lycéenne.

« Libérez l’accès à mon laboratoire, mes chéries... Ma plante a peur, mais le sexe est toujours ce dont elle désire. Amenez vos beaux petits culs près des tentacules, et je pourrais entrer dans le laboratoire. »

Elle croisa les bras. Quelques tentacules la frôlaient et la touchaient timidement. Ivy tendit cependant un doigt tentaculaire vers You, l’enroulant autour de son cou.

« Toi, par contre, tu restes avec moi... lança-t-elle. Quand nous aurons calmé la plante, nous aurons besoin d’une petite discussion... »

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Salles de cours et bibliothèque / Re : Un cours insoutenable [Le Cercle]
« le: vendredi 13 avril 2012, 17:01:50 »
Fatiguée, Ivy ne put lutter contre les membres du Cercle qui se ruèrent sur elle pour l’amener à s’endormir. Il était possible qu’elle oublie l’existence du Cercle après ça, mais elle en doutait. Sa plante, elle, n’oublierait pas, mais, de toute manière, elle avait bien trop de choses à penser. Faiblement, l’Empoisonneuse tenta de lutter, mais reçut des baisers, des caresses, des câlins, tout un tas de douceur qui l’envoyèrent définitivement rejoindre le pays de Morphée. Il lui fut impossible de résister, quand bien même elle l’aurait voulu, et elle se retrouva glissée dans les tentacules gluants.

*Non, ne... essayait-elle de dire. Vous ne comprenez pas, elle...*

Mais Ivy ne réussit jamais à parler, et un tentacule recouvrit ses yeux, tandis que d’autres s’enroulaient autour d’elle, l’enfermant dans une espèce de cocon. Un tentacule la pénétra lentement, restant dans son vagin, et elle s’effondra. Malheureusement, les membres du Cercle ne tardèrent pas à comprendre qu’elles avaient oublié quelque chose... La grosse plante dont les immenses tentacules fantastiques avaient recouvert l’intérieur du lycée.

« Mince ! Qu'est-ce qu'on fait de la plante maintenant ? »

Une sacrée question, car la plante, contrairement aux humains, ne ressentait pas la fatigue, et était une créature vivante ne demandant qu’une chose : vivre. Une créature vivante conçue à partir de la forêt géante et consciente Alraunya, une forêt sexuelle sans limite. La plante d’Ivy continuait à grossir et à enfler, se nourrissant des fluides sexuelles de tous les lycéens endormis pour continuer à grossir. Elle sentait un véritable vivier de créatures sexuelles autour d’elle, toute la population de Seikusu, et comptait bien continuer à se répandre.

Les femmes du Cercle n’allaient pas tarder à comprendre que, sans Ivy pour réfréner l’appétit de sa plante, celle-ci était insatiable. Déjà, de nouveaux tentacules allaient revoir les femmes du Cercle, la plante comprenant que ces dernières, éveillées, pouvaient bien plus facilement la nourrir. Plusieurs tentacules s’emparèrent d’une femme sans tenir compte de ses protestations, la pénétrant violemment et avec sauvagerie.

Le Cercle ne pouvait pas lutter contre cette plante et la calmer. Le seul moyen était de réveiller Ivy, mais cette dernière avait disparu au milieu d’un amas de tentacules s’étalant sur toute la salle, cet amas l’enveloppant et la serrant fort. Plusieurs tentacules allèrent briser les vitres, commençant à se promener le long des murs. Chaque tentacule transmettait à la plante les jus sexuels et intimes des habitants, faisant grossir cette dernière. Les tentacules se multipliaient et se durcissaient de plus en plus.

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Mettre au défi le Cercle, c’était probablement signer son arrêt de mort. Ivy s’engageait avec ce groupe dans une espèce de bras de fer sexuel, et ô combien pervers. Poison Ivy voulait voir de quoi ces petites étaient capables, et, sur ce point, elle ne fut pas spécialement déçue. Loin de là, même. Ces dernières éprouvèrent fortement l’efficacité de sa plante. Normalement, cette dernière n’était conçue que pour contenir une seule femme, mais même un membre du Cercle ne pouvait supporter cette déferlante de plaisirs. Elles choisirent donc d’y aller à trois, se collant, et Ivy se mit brièvement à craindre que sa plante ne se meure. Au lieu de ça, cette dernière réussit à survivre.

*L’échantillon d’Alraunya est encore plus efficace que ce que je croyais...*

Poison Ivy sentit les tentacules la soulever, la mettant en position horizontale. Les tentacules tiraient sur son corps, et l’Empoisonneuse put constater que, plus la situation avançait, plus les lycéens s’effondraient. Ils avaient beau être des fanfarons et se croire infatigables, ils venaient d’affronter leurs limites. Comme Motoe, toujours inerte, bien des camarades étaient écroulés sur le sol, entortillés dans des tentacules. Il ne restait quasiment plus que plusieurs hommes et les femmes du Cercle. Les hommes, eux, étaient caressés par les tentacules, mis sans pouvoir être soulagés, ne pouvant se satisfaire qu’en baisant leur prof’. Ce n’était pas vraiment pour les déranger.

Pour les lycéens endormis, les tentacules les caressaient tendrement, continuant à lentement les pénétrer. Bien qu’endormis, les étudiants continuaient de temps en temps à jouir et à gémir. Même Motoe n’était pas épargnée. Il y avait tout simplement des tentacules partout, recouvrant les fenêtres, entourant la porte d’entrée, formant un couloir verdâtre où certains étudiants étaient plaqués contre les murs, se diluant dans les tentacules. Le lycée de Seikusu n’avait plus rien à voir avec le lycée, mais ressemblait plutôt à une grosse jungle tentaculaire et grouillante.

Poison Ivy ressentait tout ça, mais elle n’eut bientôt plus vraiment l’occasion d’y songer, se retrouvant au coeur d’un véritable gang bang. Les tentacules la fouettaient un peu partout, et elle sentait les crocs d’une vampire dans son cou, suçant lentement son sang. Difficile de savoir où donner de la tête, vu que toutes les parties de son corps, de la plante des pieds jusqu’à la crête des cheveux, étaient sous l’effet des hommes et des femmes. Ils jouissaient sur elle, et elle sentait les mains et les langues des filles du Cercle répandre ce sperme sur son corps. Si elle l’avait voulu, Ivy aurait pu avaler ce sperme, nettoyer son corps, mais elle n’en fit rien, se disant qu’elle était plus sexy ainsi.

Entre ses doigts, elle sentait des pénis glisser, et, pour faire simple, Ivy était à peu de choses près proche de l’état qui avait conduit Motoe à finir dans le coma. Tout son corps était malmené et excité, et, quand elle n’avait pas la bouche pleine, Poison Ivy poussait des petits cris saccadés, n’ayant pas la force d’hurler. Elle ne put même plus avaler le sperme qu’on lui ingérait, en recrachant une bonne partie. Si elle n’avait pas cette endurance spéciale que les plantes lui donnaient, elle se serait déjà effondrée. La prof’ n’en pouvait plus, son intimité transformée en une espèce de fontaine crachant sans arrêt de la cyprine, éclaboussant sa petite chienne.

A moitié inerte, Poison Ivy finit par s’écrouler sur le sol lorsque les tentacules la relâchèrent. Tout son corps dégoulinait de cette substance blanche et gluante, allant jusqu’à tâcher ses cheveux. Sonnée, Ivy tentait de se redresser, de rester éveillée, respirant lourdement, baignant dans un mélange de sperme et de cyprine. Reprenant peu à peu son souffle, Ivy s’appuyait sur ses avant-bras. De tous les êtres autour d’elle, il n’y avait que Seika pour lui lécher le corps, restant à quatre pattes près d’elle. Cette dernière avait après tout toujours une liane autour du cou, la serrant et la maintenant.

« Et bien, mes chéries... souffla lentement Ivy. Vous... Vous illustrez parfaitement le proverbe... »

S’agrippant à une table, Ivy entreprit de se redresser, et commença à absorber le sperme. Toute sa peau était désormais verte, et elle essaya de se maintenir dessus, tandis que Seika allait lécher ses bottes. Ivy tira pensivement sur le tentacule, afin de relever la tête de la membre du Cercle, qui alla lécher sa jambe, continuant à faire de nombreux baisers. Poison Ivy regarda ensuite les autres membres du Cercle, poursuivant ce qu’elle avait à leur dire :

« L’union fait la force... Vous m’avez épuisé... Laissez-moi me remettre un peu... Je ne suis pas super-résistante, moi... Mais, si cela peut vous rassurer, je ne divulguerai pas votre petit secret... Tant que vous saurez tenir votre langue... »

Ivy ne tenait pas à ce que tout un chacun sache qu’elle était une mutante. Les étudiants qui dormaient oublieraient ce qui s’était passé. Les tentacules d’Ivy n’avaient pas de faculté amnésique, mais, quand les lycéens se réveilleraient, hébétés, ils préféraient croire n’importe quoi, plutôt qu’une plante tentaculaire qui les avait tous pénétrés... Leurs esprits inventeraient bien des excuses, et, pour ceux qui ne voudraient pas se voiler la face, ils préféreraient conserver ça dans leurs rêves, plutôt que d’en parler à leurs parents. Le seul problème restait donc le Cercle.

*Nous avons tous intérêt à rester silencieuses...*

Poison Ivy reprenait lentement son souffle, sentant des tentacules revenir vers elle. Elle en lécha lentement un.

« Qui sait... Peut-être que je pourrais rejoindre votre petit cercle, dans le fond... »

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Cette scène irréelle n’en était pas moins plaisante, et le fut d’autant plus qu’Ivy, comme elle l’avait escompté, ne tarda pas à devenir le centre d’intérêt du Cercle. Ce n’était pas pour la surprendre, car c’était, sciemment, ce qu’elle espérait. Il n’était pas bien difficile de comprendre que c’était une société secrète qui ne cherchait nullement à être identifiée. Or, Ivy avait découvert, par le biais de sa plante, son existence. De plus, bien que ce lycée ait la réputation d’être assez sulfureux, il n’était pas difficile d’imaginer les réactions des parents d’élève et autres associations si on apprenait qu’il y avait, en son sein, une société secrète allant jusqu’à regrouper des professeurs pour effectuer des activités sexuelles dans le lycée. Le Cercle avait tout intérêt à ce que son existence ne soit pas connue, et Ivy, en vendant la mèche, s’attendait à ce que le Cercle se préoccupe plus sérieusement d’elle.

Sur ce point, on peut dire qu’elle ne fut pas déçue, et même qu’elle fut satisfaite au-delà de toute espérance. La petite lycéenne léchait avec envie son pied, et Ivy avait d’ores et déjà décidée qu’elle serait désormais sa petite chienne, lorsque trois lycéennes s’approchèrent d’elle, trois petits beautés qui commencèrent à l’embrasser et à la caresser. Des frissons de plaisir traversèrent le corps de la prof’ plante, qui ne tarda pas à les récompenser en utilisant ses mains pour caresser leurs fesses et leurs dos.

« Oh oui, mes beautés. Encore, encore, encore ! » s’enthousiasmait Ivy.

D’autres membres du Cercle agissaient, s’occupant de l’organisation de l’orgie. Poison Ivy était bien trop excitée pour s’en soucier, et se contentait de maintenir un tentacule jaillissant de son doigt autour du cou de sa chienne, Seika, serrant parfois. Cette dernière jappait et aboyait de plaisir, visiblement à fond dedans. Deux tentacules se glissèrent dans le corps d’Ivy, qui en poussa un gémissement de plaisir, étouffé par les lèvres d’une étudiante, tandis qu’elle sentit la prof’ de mathématiques peloter ses fesses, les massant en embrassant son dos. Poison Ivy remarqua que les hommes se rapprochaient d’elles, semblables à des prédateurs sexuels désireux d’obtenir leur dû.

*Venez, mes chéris, ma chatte est prête à vous accueillir !*

Les deux tentacules se glissant par intermittence en elle av aient en effet bien dilaté les parois, et ce fut un homme qui s‘empara autoritairement d’elle, et la pénétra dans un long soupir.

« Haaaaan ! s’exclama Ivy en sentant cette lance de chair s’enfoncer en elle.
 -  De… Depuis le temps que j’attends ça ! soupira ce dernier.
 -  Tu… Tu aimes ça, hein, petit pervers ?! le taquina Ivy. Hum… Sois violent… Fais parler toute ta force… »

Le lycéen obtempéra, donnant des coups de butoir, son sexe se glissant entre les tentacules qui la pénétraient. Néanmoins, tout cela était bien insuffisant pour Ivy. Le lycéen ne tarda pas à jouir en elle, et Ivy l’écarta en le poussant de la main, l’envoyant s’étaler sur le sol. Un autre ne tarda pas à prendre sa place, et la prof’ se mit à agir. Même si c’était le Cercle qui contrôlait sa plante, elle en était la génitrice, et elle prit autoritairement le contrôle de quelques tentacules. Deux tentacules s’enroulèrent autour de chacun de ses poignets, les tirant en l’air, l’immobilisant, tandis qu’un autre s’enroula autour du cou de la prof de mathématiques, avant de descendre entre ses seins pour s’enfoncer dans son anus, laissant son vagin à libre disposition d’un lycéen. Ivy aurait été tentée de sentir un homme dans son dos, mais elle préférait sentir les lèvres et les claques de la prof’ de maths sur son cul, plutôt qu’un membre qui viendrait la labourer.

Exposée, son dos ne tarda pas à recevoir une série de coups secs de la part de plusieurs tentacules, des coups sonores qui claquèrent dans la salle. Ivy n’y allait pas de main morte. Les fouets frappèrent violemment, laissant des zébrures verdâtres, la faisant hurler aussi efficacement que les hommes qui la pénétraient. Il y en avait tant. D’autres tentacules allèrent vicieusement immobiliser ses jambes, l’empêchant de s’écrouler, les coups de fouet fonctionnant comme des stimuli électriques la réveillant entre chaque jouissance. Sur ses joues, Ivy sentait les deux membres du Cercle déposer des baisers et lui pincer les sens.

« Pe… Petites salopes, haaaaa… Oh oui !!! » gémissait l’Empoisonneuse.

La dernière du trio s’était glissée dans le dos d’Ivy, aidant la prof de maths’ à martyriser ses fesses, la doigtant, ou donnant des claques. Ivy, de son côté, était euphorique, continuant à jouir, et ses gémissements se turent bientôt quand un gros tentacule s’enfonça dans sa bouche, un tentacule en forme de verge, qui traversa sa bouche pour se placer dans sa gorge, remuant en la faisant souffrir. C’était elle qui était à l’origine de ceci, et on la traitait comme une espèce d’esclave. Le pire, c’est qu’Ivy adorait ça. C’était généralement toujours elle la dominatrice, mais, ici, elle était une sorte de dominatrice soumise, aidant ces petites lycéennes frivoles et pas bien méchantes à la faire souffrir.

Le tentacule dans sa bouche ne tarda pas également à éjaculer, illustrant probablement tout le plaisir que les femmes prenaient à la faire souffrir. Si elle en avait eu l’occasion, Ivy aurait été bien tentée de leur dire qu’elle en demandait plus, de les narguer en les provoquant. Se rappelant qu’il y avait un membre du Cercle qui contrôlait sa plante, elle utilisa cette dernière comme relais, afin de la provoquer, elle. Ivy était alors loin de se douter que le Cercle, qui disposait d’une espèce de conscience collective, entendrait ce qu’elle dirait.

*Si tu ne veux pas que toi et tes copines faisiez les gros titres des journaux télévisés, tu as intérêt à me faire souffrir, et à me baiser comme jamais. Je t’ai donné des pouvoirs sexuels que tu n’aurais jamais avoir un jour. Utilise-les à bon escient, si tu veux que ton organisation reste notre petit secret…*

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