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Messages - Poison Ivy

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Le parc et son sous-bois / Re : Au secours ! [Alahazra]
« le: lundi 11 juin 2012, 22:34:26 »
La nuit de Poison Ivy fut assez calme et apaisante. Dormir à la belle étoile, au milieu de ses plantes, c’est ainsi qu’elle aimait dormir. Il n’y avait que là qu’elle se sentait vraiment bien, sereine, et ce surtout après avoir fait l’amour. La nuit d’Ivy fut donc des plus paisibles, mille fois plus agréable que si elle avait du la passer dans un lit. Elle était faite pour la Nature, les grands espaces, sentir les vents frais de la nuit faire frémir sa peau, pas pour s’emmitoufler dans un linceul, dans une couverture étouffante qui la serrait et la comprimait. Lorsque Warda se réveilla, Ivy dormait à poings fermés, étalée sur cette herbe ô combien confortable et accueillante. Rêvait-elle ? Sûrement, comme pouvait en témoigner les quelques soupirs et les sourires qui éclairaient lentement son visage. Son rêve avait l’air d’être particulièrement agréable, et, tandis qu’elle rêvait, sa peau se mettait en action, avalant progressivement le sperme végétal. C’était l’une des particularités de son corps. Ça n’excluait pas de prendre un bain, mais ça pouvait s’avérer très pratique. Ivy n’avait pour autant aucun don de polymorphisme, mis à part sa faculté de changer la couleur de sa peau, entre le vert et le beige normal.

Elle finit néanmoins par ouvrir les yeux, entendant les gazouillements des oiseaux, sentant sur ses yeux les éclats de l’aube naissante. Le soleil se levait, et ses rayons perçaient la couche de feuilles et de branches qui les protégeaient du monde extérieur... De même que le ronflement, lointain, des voitures. Même dans les profondeurs de ce parc, on pouvait encore entendre les « bienfaits » de la civilisation. Les grondements des moteurs étaient comme une piqûre de rappel constante, rappelant en effet à Ivy qu’elle ne vivait pas au milieu d’une forêt sauvage, mais au cœur d’une ville, ville qui était, toutefois, tout autant sauvage que la Nature pouvait l’être, si ce n’est plus.

La mémoire lui revint rapidement en tête : l’attaque du Lycan cannibale, l’intervention d’une soldate magicienne, et leur flirt, qui avait abouti en une séance de sexe torride dans les profondeurs du parc, dans l’une des cachettes d’Ivy. Poison Ivy s’étira lentement, et se tourna sur le sol, ne sentant pas contre elle le corps chaud de son amante. Sa peau verte avait bien faibli, et elle avait désormais sa peau beige d’humaine. Intégralement nue, Ivy bâilla à s’en décrocher la mâchoire, et se redressa lentement. Son dos craqua légèrement, et elle frotta ses yeux avec ses doigts. La lumière la piquait, et elle sentit alors l’un des tentacules de l’arbre caresser lentement son joue, comme pour souhaiter à sa génitrice une bonne matinée.

Ouvrant alors les yeux, Ivy, assise, vit les longues et belles jambes de Warda à proximité d’elle, et releva la tête. Elle s’était rhabillée. C’était bien une militaire, ça, levée à l’aube. Logée près de l’arbre, elle subissait l’assaut, pour ainsi dire des tentacules de l’arbre. Contrairement à hier soir, l’arbre ne cherchait pas à lui faire l’amour. C’était très compliqué à expliquer, mais, pour résumer, l’arbre était relié aux phéromones d’Ivy et à son humeur sexuelle. Ivy n’était pas non plus complètement nymphomane, et son encéphalogramme du désir était complètement plat. Elle se réveillait parfois avec une furieuse envie de faire l’amour, comme les hommes qui avaient le sexe bien dressé en se levant, mais, vu la soirée qu’elle avait passé, son corps était rasséréné.

Les tentacules se contentaient donc de la caresser et de jouer avec elle, frottant son dos ou son ventre, provoquant des frissons de plaisir qui devaient plus ou moins ressembler à des chatouillements. Une manière comme une autre pour l’arbre d’exprimer sa gratitude et sa reconnaissance. Qui oserait encore dire qu’une arbre n’était pas une créature vivante ? Ivy était relativement proche de Warda, si proche qu’elle put déposer un baiser sur ses lèvres, tendre mais non moins passionnel, avant de lui lâcher :

« Tu as bien dormi ? »

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Leur petit combat discret venait de dégénérer. Une foule se massait prudemment. Tekhos était avertie, et même pour un démon, affronter l’armée tekhane relevait du suicide. Lorsqu’Adramelech vit cela, il réalisa que la bataille était terminée. Son building était ravagé, mais son entreprise, elle, était éteinte. Des hélicoptères de police approchaient, et l’armée était déjà là. Ils étaient venus assez rapidement, c’était impressionnant. Les policiers ne savaient pas qui viser entre ce démon enflammé qui volait et l’abominable femme-plante. Ivy aurait sans problème pu les repousser avec ses énormes tentacules, mais elle préférait les utiliser pour se protéger. Adramelech s’en alla alors, fuyant. Les démons étaient après tout connus pour leur lâcheté, et ses menaces n’impressionnèrent nullement Ivy. Il lui lança des répliques dignes d’un mauvais film, avec un rire démoniaque qui, s’il était effectivement démoniaque, sonnait surtout faux.

*Il tente juste de se retirer avec panache... Même avec une épée plantée dans le cœur, il refuserait de se rendre, et continuerait à maudire ses ennemis. Les démons sont les pires fanatiques qui existent.*

Avant de s’en aller, Adramelech balança sur la foule un hélicoptère, tout en ouvrant une espèce de portail livrant passage à d’horribles démons équipés de haches, d’épées, et de quelques boucliers, se ruant vers les soldats. Il y eut des hurlements de panique des civils, et c’était l’hélicoptère enflammé par le passage du démon qui inquiétait les gens. Des militaires visaient Ivy, qui tourna la tête vers eux.

« Occupez-vous des démons ! »

Les tentacules d’Ivy jaillirent en l’air, et attrapèrent l’hélicoptère. Les tentacules glissèrent un peu, mais réussirent à stopper la chute de l’hélicoptère dans de violentes vibrations. Maintenant l’hélicoptère en l’air, Ivy l’envoya alors faucher les démons, et les soldats tekhans ouvrirent le feu avec rage, éclatant les démons. Des haches et des épées ne pouvaient pas faire grand-chose contre des mitraillettes et des pistolets. Pour autant, les démons étaient plus résistants que de simples humains, et parvinrent à se rapprocher, bondissant sur les soldats. Ivy dut alors agir à nouveau, frappant avec les tentacules de ses bras, fauchant les démons.

Adramelech, pendant ce temps, était parti panser ses blessures. Ivy se sentait naturellement fière d’avoir, non seulement survécu à une rencontre avec un démon si puissant, mais aussi de l’avoir affaibli. Elle en serait presque à fanfaronner. Il ne manquait plus que des anges viennent la voir pour lui décerner une médaille ! Les démons d’Adramelech furent massacrés assez rapidement, et il n’y eut que peu de pertes à déplorer.

L’immeuble était en piètre état, avec des débuts d’incendie ici et là, mais Ivy n’eut pas le temps d’en profiter. Les soldats pointèrent ensuite leurs armes sur elle, et elle n’eut pas le temps de songer à quoi que ce soit que des tazers puissants la frappèrent. Des chocs électriques se répandirent en elle, et Ivy s’écroula lourdement sur le sol.

------------------------
CONCLUSION

La destruction du siège de MetaCorp par une armée de tentacules géants fit la une des journaux, et donna lieu à une enquête très médiatique. L’Ordre, qui avait une forte influence sur Tekhos, mena en parallèle une autre enquête qui les amena à comprendre que MetaCorp était une entreprise dont le PDG, porté disparu, était un démon. L’enquête officielle, quant à elle, établit que MetaCorp avait violé une bonne partie de la législation tekhane applicable aux sociétés, notamment en détenant des filiales sur Terre, ou pour divers infractions qui furent constatées plus tard : délits d’initiés, manipulations des cours, etc... L’enquête officielle aboutit ainsi à un procès extrêmement médiatique.

Quant à MetaCorp, avec la disparition de son PDG, et la destruction de son siège social, son capital social s’effondra avec ses cours en bourse. Les actionnaires ne parvinrent pas à relever la pente, et le procès de MetaCorp aboutit à de lourdes amendes financières, s’évaluant à plusieurs millions de crédits, tandis que plusieurs autres actionnaires furent, non seulement arrêtés, mais aussi poursuivis pour hérésie par les Inquisiteurs de l’Ordre. La Prison Eternum reçut ainsi de nouveaux pensionnaires. Ce qu’il resta par la suite de MetaCorp fut avalé par d’autres sociétés, et, bientôt, MetaCorp figura dans la longue et très complexe histoire de la vie des affaires. Cochrane fut déclaré au terme de l’enquête ecclésiastique comme un démon, mis son réel nom resta inconnu des Inquisiteurs.

Quant à Poison Ivy, elle se retrouva dans un complexe de haute sécurité, et les effets du poison Titan se dissipèrent. Elle n’eut aucune réelle difficulté à se soustraire à ses geôlières, utilisant la même méthode qu’elle avait employé pour sortir de l’asile d’Arkham. Elle retourna ensuite sur Terre, où elle réalisa que les filiales de MetaCorp disparurent progressivement, rachetées par d’autres entreprises.


FIN (peut-être...)

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Le parc et son sous-bois / Re : Au secours ! [Alahazra]
« le: dimanche 03 juin 2012, 21:00:47 »
Warda était maintenant pour de bon une convaincue des bienfaits de la Nature. Sur le corps d’Ivy, cette dernière était ailleurs, transportée de plaisir. A dire vrai, elle en semblait même transcendée. Sous son corps, Poison Ivy sentait le corps de Warda remuer de haut en bas, intensivement, soupirant et fermant les yeux. Elle dansa sur elle, la faisant gémir. C’était bon... Ça, pour être bon ! C’était même terriblement délicieux ! La brave Ivy était comblée. Passer d’un abominable Lycan à cette fulgurante beauté, c’était inespéré. Elles firent l’amour ainsi pendant de nombreuses minutes, la verge tentaculaire d’Ivy crachant à plusieurs reprises dans les profondeurs du corps de la militaire son sperme. Elle jouissait sur le coup bien plus facilement que Warda, car elle ressentait aussi, dans le corps de la femme, le plaisir de l’arbre tentaculaire.

L’arbre en question répandit encore une fois sa semence naturelle sur le corps de Warda, la faisant dégouliner entre ses seins, avant que cette dernière n’atteigne l’orgasme. Un cri bestial traversa les lèvres de Warda, tout son corps se tendant, avant de relâcher sa cyprine. Ivy la sentit sur son bassin, glissant sur ses jambes, tandis que Warda subissait une espèce de gang bang végétal. Tout son corps était recouvert du sperme de l’arbre, qui se déchaîna sur elle. Le spectacle en était presque morbide, avec tout ce liquide qui dégoulinait sur son corps, plaquant ses cheveux. Les verges lâchèrent ainsi leur sperme végétal pendant une bonne minute, apaisant la soif de l’arbre.

Épuisée, Warda tomba sur le corps d’Ivy, embrassant avec ferveur la professeur, qui répondit à son baiser en caressant son corps gluant. Ses doigts se promenaient sur cette délicieuse peau, s’enfonçant dans le jus verdâtre. C’était presque une seconde peau qui recouvrait le corps de Warda. Les tentacules de l’arbre continuaient à se promener sur elle, la caressant tendrement.

« Putain que c'est bon... »

Ivy lui fit un sourire, et rétorqua en embrassant les lèvres humides de Warda, le sperme dégoulinant sur ses propres joues.

« Évidemment... C’est naturel ! » souffla-t-elle.

Poison Ivy retourna alors le corps de Warda, s’allongeant sur elle, et continua à la pénétrer, agissant toute seule, retournant l’embrasser. Elle pouvait sentir la fatigue de Warda, tout comme elle sentait les tentacules grouiller autour d’elles. Plusieurs caressaient les hanches et les jambes de la femme, ainsi que ses cheveux, tandis que d’autres s’enroulaient autour du ventre de l’Empoisonneuse, ou caressaient son dos, son superbe dos aux courbes élégantes. Cessant d’embrasser les lèvres de sa partenaire, Ivy alla lécher l’une de ses joues, tandis qu’un tentacule s’enfonça dans la bouche de Warda, répandant un jus spécial en elle.

« Repose-toi, ma belle... Laisse-toi aller, pendant que je profite encore un peu de ton superbe corps... »

Le jus spécial du tentacule n’était pas un aphrodisiaque, mais une espèce de somnifère. Il le crachait sans répit, tandis qu’Ivy s’enfonçait lentement et profondément en elle. Elle aussi se sentait épuisée, mais elle avait encore envie de s’amuser un peu, de baiser cette si belle femme... L’Empoisonneuse jouit encore un certain nombre de fois, avant de s’endormir également, s’écroulant sur le confortable et gluant corps de Warda.

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Les tentacules énormes d’Ivy attaquèrent le bâtiment avec force, visant les piliers de soutènement et les murs porteurs. Ils s’insinuaient à l’intérieur rapidement, repoussant les agents de sécurité, forçant le personnel à s’enfuir dans des hurlements. Poison Ivy aurait pu les tuer, mais ils étaient innocents, et elle n’avait de toute façon pas d’intérêt à les tuer. Au lieu de ça, elle choisit de les capturer. Le Titan lui permettait de rapidement concevoir ses plantes, à une vitesse surhumaine. Dommage que la toxine du Joker l’enlaidisse autant... Peut-être qu’Ivy arriverait un jour à suffisamment stabiliser la solution pour qu’elle ne soit pas physiquement déformée. Pour l’heure, c’était toutefois sans importance.

Le siège social de MetaCorp se transformait, et Ivy entendait derrière elle des hurlements de panique. On la photographiait, on la filmait, on appelait ses proches... L’opération d’assassinat d’Ivy était un ratage complet. Tout ce qu’elle pouvait réussir à faire, c’était sauver les meubles avant que la police, puis l’armée, ne débarquent. Dans le siège social, les employés et les agents de sécurité étaient capturés, et plongés dans des plantes qui étaient formés, dans les incubateurs d’Ivy, afin d’en faire, au moins à titre provisoire, des hommes ou des femmes-plantes qui viendraient la servir.

Adramelech était tombé par terre, attaqué par les racines. Titan Ivy savait toutefois que ce serait bien insuffisant. Des rayons de feu jaillirent alors du sol, pulvérisant l’entrée du siège social de MetaCorp. Il y eut une série de puissantes explosions qui faillirent faire renverser Poison Ivy, tandis que la situation virait au cauchemar. Le démon sortit du sol, flottant dans les airs, et Ivy lui envoya un tentacule, qu’il évita aisément en se téléportant derrière elle. Impossible de réagir, il était trop rapide. Les coups qu’elle se reçut furent d’une indescriptible puissance. Ivy sentit la douleur exploser dans tout son corps. Elle en aurait eu, en temps normal, le corps complètement brisé, mais sa musculature renforcée lui permit de supporter les ondes de choc... Mais pas d’annihiler la douleur.

Ivy fit un vol plané qui l’envoya s’aplatir contre un solide rocher, le fissurant. Du sang coulait de son corps, et elle était sonnée. Le redoutable démon ouvrit alors sa gueule, et en cracha une attaque magique qu’Ivy para en tendant sa main. Ses tentacules avaient souffert des attaques puissantes d’Adramelech, et elle manqua de peu de finir transformée en torchère. Le rocher derrière elle disparut, et les tentacules qui l’avaient protégé disparurent. Derrière Adramelech, les badauds parlaient entre eux :

« C’est un démon !
 -  Ashnard nous attaque !
 -  Les Formiens !
 -  On ne me croira jamais ! »

Ivy pouvait entendre des sirènes, et se releva, crachant du sang sur le sol.

« Je viens de Terre, démon ! lâcha-t-elle. Je viens me défendre ! Tes usines polluantes me tuent à petit feu ! Mais je crois que te tuer ne sera pas possible, alors, à défaut, je vais détruire ton entreprise ! »

Plusieurs voitures de polices arrivèrent derrière eux, délivrant à chaque fois deux policières tekhanes qui pointèrent leurs armes en ordonnant aux gens de se replier. Poison Ivy eut alors un sourire, et pointa l’un de ses doigts tentaculaires vers Adramelech :

« J’ai perdu la bataille, mais j’ai obtenu ce que je voulais. Malgré toute ta puissance, démon, ton entreprise ne survivra pas à ce qui vient de se passer. »

Des caméras les filmaient, on les prenait en photos, et le tout circulerait bientôt sur la Toile. Il y aurait une enquête, et, connaissant le fort sexisme des Tekhanes, MetaCorp avait toutes les chances d’être fermé. Poison Ivy décida d’enfoncer les clous, et envoya ses deux tentacules frapper deux voitures, les faisant voltiger en l’air, les faisant rebondir sur le sol. Les policières se replièrent alors, et les énormes tentacules d’Ivy, enfoncés comme de grosses veines dans le building de MetaCorp, tirèrent alors sur de gros piliers, afin de les balancer dans le vide. Il y avait, devant le siège social, une ligne de tramway aérien. Les piliers rebondirent dessus, s’écrasant sur le sol, semant la pagaille et la panique.

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Bureau de la direction et infirmerie / Re : Ménage à trois [Asuka Ayame]
« le: dimanche 27 mai 2012, 16:13:24 »
Asuka subissait un traitement royal, à tout point de vue. Entre les deux femmes, elle était sans doute la prisonnière la plus heureuse qui soit, en ce moment. A quatre pattes, elle tira sur la fermeture Éclair de la tenue de Félicia, sa belle tenue en cuir, et cette dernière tomba. Remuant les jambes, la Chatte Noire s’en débarrassa rapidement, la laissant glisser par terre, et attrapa entre ses mains la tête d’Asuka, afin qu’elle vienne s’occuper de son intimité. Félicia se mit à ronronner, et, pendant ce temps, Ivy labourait le fessier de la jeune femme. Elle avait préparé le terrain avec ses petits tentacules, et passait désormais aux choses sérieuses.

« Haaa... Haann !! Hum, ce que j’aime ça ! Labourer un si beau cul ! »

Pour ne pas tomber dans les pommes, Asuka devait vraiment être une femme endurante. Les tentacules la prenaient de partout, et elle ne pouvait que gémir pour exprimer son plaisir, tandis que Félicia commençait à mouiller sous le plaisir qu’elle ressentait. Sa cyprine glissait dans la bouche de la femme, et les ronronnements de plaisir que son corps poussait illustraient très bien ce qu’elle ressentait.

« Hum... C’est bien... Continue, ma belle ! »

Ivy, de son côté, continuait à la malmener. Les tentacules se plongeaient en elle, et d’autres tentacules vinrent également embêter Félicia, frottant sur son corps. Un autre tentacule s’enroula autour du bassin de la femme, et plusieurs tentacules commencèrent à cracher leurs jus, notamment ceux que les mains d’Asuka masturbaient. Ses doigts se retrouvèrent maculés de cet étrange jus, et les tentacules se retirèrent, tandis qu’Ivy continuait à enculer la jeune femme, sans s’arrêter, enfonçant son membre en elle.

« Haaa ! »

Les tables grinçaient sous les mouvements des femmes, et Ivy se sentait en pleine forme, défonçant et malmenant le corps d’Asuka sans aucune difficulté.

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Le Titan qui battait dans ses veines l’élançait douloureusement. La toxine du Joker n’était pas des plus agréables, et ce même avec les traitements et les modifications qu’Ivy avait apporté à la formule originelle. Pour autant, elle se sentait remplie d’une force terrifiante, herculéenne. Si elle se voyait dans un miroir, elle ne se serait probablement jamais reconnue, car elle était devenue une sorte d’abominable monstre. Pour autant, elle sentait que ses transformations physiques allaient se poursuivre, car son corps continuait à la faire souffrir. La formule du Titan était une véritable horreur.

*Ma tête me fait si mal... J’a l’impression qu’elle va exploser !*

Elle se tenait la tête entre ses mains, grognant et gémissant, son corps vibrant. Les insectes autour d’elle, ces ninjas ridicules, ne l’attaquaient pas. Et elle comprit rapidement pourquoi en voyant une forme sinistre jaillir de la fenêtre. Deux immondes yeux rouges l’observèrent, et elle crut percevoir un ricanement, avant que les ninjas ne choisissent, fort prudemment, de s’en aller. Ils n’iraient pas bien loin, de toute façon. Il y avait encore des plantes dans cet immeuble, et la voie de sortie était coupée, bloquée par une espèce de croisement improbable entre un taureau, un oiseau, et un Balrog. Un indescriptible démon qui se mit à parler d’une voix caverneuse. Elle le vit fermer son poing. Il avait de longues griffes, et semblait haineux.

Adramelech tendit ensuite sa main, et des éclairs filèrent de son poing. Le corps normal d’Ivy n’aurait pas survécu à une telle décharge. Elle se reçut les éclairs de plein fouet, et poussa un hurlement de douleur en décollant du sol. Les éclairs la firent traverser un mur, et son corps massif transperça ce dernier, s’écrasant violemment sur le sol, le lézardant et le fissurant. Ivy ressemblait au Fléau. Sa puissance physique était décuplée, et les éclairs d’Adramelech, douloureux, avaient au moins eu le mérite de la réveiller. De la fumée s’échappa de son corps, à cause des éclairs, et elle entreprit de se redresser.

« Je commande à la Nature, démon, et la Nature commande à moi. Une alchimie qu’une aberration ne peut comprendre ! »

Les deux énormes tentacules qui sortaient des bras de Titan Ivy se tendirent alors, et filèrent vers Adramelech. Le démon n’eut aucune difficulté à les écarter, et les tentacules rebondirent contre les murs. Sans s’avouer vaincue, Ivy les fit s’élever, et fouetta le sol du bureau du démon, provoquant de nouvelles fissures. Ivy sentit alors son corps se transformer à nouveau, et poussa un nouvel hurlement de douleur. Ses jambes l’abandonnèrent, et elle tomba à nouveau par terre, à genoux. Des larmes de souffrance s’échappèrent de ses yeux. C’était horrible. Horrible. Il n’y avait pas d’autre mot. Une souffrance insoutenable, une douleur incommensurable recouvrait son être, et elle frappa avec ses poings, frappa rageusement le sol, provoquant de nouvelles vibrations. Son corps se transforma alors, et, de son dos, des épines jaillirent, déchiquetant sa peau, formant des espèces d’excroissances osseuses verdâtres jaillissant de sa colonne vertébrale.

Poison Ivy cracha alors vers Adramelech. Elle envoya des espèces de jets verdâtres acides qui fondirent au contact du sol. Fuir ? Fuir était impossible, et n’était pas souhaitable. Elle allait probablement vers sa perte en défiant un démon maîtrisant les arcanes du feu, mais, si elle s’échappait, Adramelech continuerait à pourrir la Terre, et elle ne pouvait pas le permettre. Ivy bondit alors, se mettant à courir droit sur le démon, renvoyant ses tentacules, et bondit vers lui. Un tentacule tenta de la frapper à la joue, afin de l’occuper, et elle utilisa l’une de ses mains pour le saisir à la gorge. Malgré sa taille impressionnante, et sa corpulence, Ivy restait assez rapide, et elle fracassa la tête du démon contre le sol. Le coup fut d’une puissance terrible, et le sol s’affaissa sous leurs pieds, les faisant tomber.

Ivy n’eut toutefois pas vraiment l’occasion de chanter victoire, car un autre sort magique la frappa, l’envoyant à nouveau valdinguer. Elle défonça un nouveau mur, et atterrit près d’une porte vitrée menant sur une terrasse.

*Suis-je complètement folle ?! Je n’ai aucune chance en l’attaquant au corps-à-corps ! Bordel, réfléchis, Ivy !*

Deux agents de sécurité se tenaient près de la porte, mais hurlèrent de panique en voyant cette scène infernale : un démon fou furieux, et une espèce de monstre végétal. Ivy poussa un rugissement féroce, et bondit vers eux. L’un des agents parvint à s’enfuir, mais l’autre se reçut un coup de tentacule qui l’envoya voler dans les airs sur la terrasse. Il tomba comme une pierre, et s’écrasa des dizaines de mètres plus bas, dans une espèce de cour intérieure avec un petit bassin et de nombreuses plantes. Des arbres, de l’herbe, des buissons. C’était l’entrée du building.

Une nouvelle idée germa dans l’esprit de Poison Ivy. Le Titan brûlait en elle, dans ses veines, et, comme elle l’avait dit à Adramelech, elle commandait à la Nature, et la Nature la commandait. Il y avait entre elles une saine alchimie, et l’influence du Titan dans les veines d’Ivy pouvait tout à fait se répandre dans ses plantes... Comme elle l’avait fait dans l’asile d’Arkham.

*Si je ne peux pas détruire ce démon, je peux au moins m’assurer de l’empêcher de retourner sur Terre... Je peux détruire son siège social !*

La sécurité tekhane ne tarderait sans doute plus à rappliquer. Il y avait sûrement eu des coups de fils, des appels à l’aide des employés, et Ivy tenait à en avoir fini avant que la police tekhane ne débarque. Elle regarda Adramelech, et sauta alors en contrebas. L’un de ses tentacules s’enroula autour d’un pylône lors de sa chute, afin de la ralentir au possible, et éviter qu’elle ne se fracasse sur le sol. Ivy atterrit ainsi en contrebas, s’écrasant dans le petit bassin. Les passants effrayés, qui s’étaient agglutinés autour du cadavre désarticulé de l’agent, poussèrent des hurlements en voyant ce monstre sortir de l’eau. Des voitures qui roulaient sur l’avenue à côté pilèrent sec, et il y eut plusieurs carambolages, dont Ivy n’avait cure. L’eau... L’eau était miraculeuse pour les plantes, et Ivy, trempant dans cette eau, sentit son pouvoir se renforcer. Les arbres qui l’entouraient se mirent à remuer, sentant sa présence.

Sans attendre plus longtemps, Titan Ivy se blessa alors. Il n’y avait pas d’autres solutions, et elle enfonça contre sa peau ses griffes, faisant répandre dans l’eau un sang verdâtre. Un sang qui portait en lui les gènes du Titan. L’eau devint rapidement d’une intense couleur verdâtre, et le sol se mit à trembler. Ivy sentit une ivresse forte la saisir, une impression de toute-puissance. Elle se retourna alors vers l’arrogant immeuble, le Titan se répandant autour d’elle. Il était semblable à un château-fort infernal des temps modernes, avec son seigneur, et son armée.

« Volez, mes petites ! Détruisez ce bâtiment ! »

Les racines des arbres grossirent de manière disproportionnée, et le sol explosa soudain, révélant passage à d’énormes tentacules qui se ruèrent vers le gratte-ciel, passant à travers des fenêtres, fauchant les malheureux employés qui avaient eu le malheur de se trouver sur leur passage, remontant le long des bureaux.

457
Asuka affirma être entièrement capable de jouir plusieurs fois, ce qui arracha à Poison Ivy un léger sourire. Elle l’espérait bien, et ce serait mieux pour elle, car les tentacules, eux, étaient tout simplement infatigables. Mais ça, Asuka le réaliserait par elle-même bien rapidement. Cette dernière se trouvait dans une position des plus intéressantes, mais, dans sa position, ses fesses étaient difficiles à atteindre, notamment pour ce qu’Ivy avait en tête. Réfléchissant donc rapidement, elle fit signe à Félicia de s’écarter, et poussa Asuka devant elle, la mettant à quatre pattes sur la table, avec les tentacules dans son corps. Agenouillée, Félicia était devant Asuka, son bassin devant le visage de la jeune prof’

« Approche ta tête... Tire sur ma fermeture Éclair si tu veux goûter à mon corps, ma belle... »

Félicia parlait sur un ton lent et attirant, tandis qu’Ivy continuait à caresser les fesses d’Asuka, s’abaissant pour commencer à les embrasser. Elle préparait le terrain, savourant la beauté de la chose. Pamela aimait le sexe. Elle l’aimait même plutôt beaucoup. Avant de devenir ce qu’elle était, elle était une étudiante assez renfermée, sexuellement inassouvie. Quand elle était devenue Poison Ivy, elle avait pu enfin se libérer. En somme, il était difficile de déterminer si les penchants d’Ivy, très prononcés, pour le sexe, relevaient de sa transformation, ou de son passé... Sans doute un subtil mélange entre les deux.

Elle embrassa donc avec délice ce petit cul bien ferme, pendant plusieurs minutes, avant de relever la tête. Ses mains caressèrent son cul, tirant sur les fesses, les écartant, avant que, de ses pouces, deux petits tentacules ne se mettent à pointer, jaillissant de ses ongles, pour se glisser très lentement dans l’anus de la femme. Ivy se releva alors lentement, et commença à remuer ses tentacules, afin d’élargir l’anus de la jeune femme, et de préparer son entrée.

« Hum... Tu as un délicieux petit cul, Asuka... Ce qui va suivre, ma belle, ce ne sera pas pour nourrir mes plantes... Simplement pour le plaisir... »

Poison Ivy sentit alors ses tissus végétaux à hauteur de son bassin diminuer, et elle força un peu, afin de faire sortir un tentacule de son vagin, formant un pénis végétal. Pendant ce temps, deux autres tentacules vinrent se rapprocher des seins d’Asuka. Ils ressemblaient assez à celui qui s’était agrippé au sexe de la femme, et ils firent pareil, allant s’attaquer à ses tétons. Asuka avait de gros seins, ce qui rendait la tâche encore plus facile pour les tentacules, qui se mirent à pomper sur ses seins, léchant ses tétons.

Satisfaite, Ivy retira alors ses tentacules des fesses d’Asuka, et entra avec son pénis, poussant un cri de plaisir en s’enfonçant dans cet orifice étroit.

« Hum... Te voilà au comble du bonheur, ma belle ! »

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Jambes croisées sur son fauteuil, Ivy écouta Koide lui répondre. Visiblement, la petite était légèrement paranoïaque. A l’entendre, le Cercle relevait du secret défense ! Diable, pour Ivy, ce n’était qu’une simple société secrète. Ah, ces jeunes... A entendre Koide, le Cercle avait des ennemis surpuissants. Le fameux « Complot » dont on avait à chaque fois le droit en écoutant les piliers de comptoir. Ces mystérieux hommes en costume qui contrôlaient le monde entier. Les propos de Koide tenaient, selon Ivy, un peu de cette doctrine-là. Ivy ne dit rien, ne croyant nullement qu’elle aurait un jour affaire à des télépathes pour la forcer à dire tout ce qu’elle savait sur le Cercle. Si elle avait réussi à savoir, n’importe qui d’un tant soit peu intelligent le saurait. Le Cercle pouvait réussir à rester secret au sein d’un simple lycée, mais ils ne ressemblaient pas vraiment à des professionnels de la discrétion.

*Inutile de froisser sa susceptibilité... Tant qu’elle n’envisage pas de tripatouiller à mon cerveau, c’est tout ce que je demande...*

Au lieu de ça, Koide lui proposa d’avoir une assistante. Ivy haussa légèrement les sourcils, mais, quand elle suggéra d’utiliser Seika, la petite qui semblait adorer l’idée de lécher les pieds de l’Empoisonneuse, ce fut ses épaules qu’elle haussa. Si ça pouvait lui faire plaisir...

« Je n’ai jamais pensé à avoir une assistante, mais pourquoi pas... Elle me servira à ranger les bocaux, essuyer les éprouvettes... Et quelques autres choses aussi... C’est d’accord. »

Si c’était tout ce que Koide avait à exiger, Ivy ne se voyait pas imposer trop de choses. Elle croisa à nouveau les jambes, et se mit alors à parler à son tour :

« Quant à votre secret, vous n’avez pas à vous en faire. Sans vouloir vous froisser, si un télépathe venait un jour à s’infiltrer dans ma tête, l’existence du Cercle sera probablement la moindre des choses qu’il recherchera. Je pense que des télépathes seront bien plus intéressés par mes recherches génétiques sur les accroissements moléculaires et les modifications génétiques, plutôt que sur un groupe de lycéennes qui prennent du bon temps ensemble. Si l’existence de ton groupe devient un jour public, ce ne sera pas de mon fait. Je suis une femme qui vit dans le secret. Un de plus ou un de moins, ça ne fait pas une grande différence... Maintenant, je crois toutefois qu’il est temps d’aborder quelque chose de plus sérieux... Et d’ailleurs, toi, puisque tu es mon assistante, commence donc à travailler... »

Ivy pointa l’un de ses tentacules autour du cou de Seika, s’en servant comme d’une espèce de laisse avant de l’amener vers ses jambes, pour qu’elle retourne les lécher. Ce faisant, Pamela tourna sa tête vers Koide, et lui parla donc de quelque chose qui, à ses yeux, semblait plus important :

« Si j’ai demandé à tes membres de réunir tout le personnel dans le vestiaire, c’est parce que je compte leur dire, une fois qu’ils seront réveillés, que ce qu’ils ont vu était une mauvaise blague... Du moins, pour être exact, une erreur de ma part. Je leur expliquerai que j’ai fait des recherches sur certains phéromones des plantes, et que ces derniers se sont répandus par erreur dans le système de ventilation, provoquant des hallucinations en provoquant un sommeil forcé chez ceux l’inhalant. La logique rationaliste de ce monde aidera à convaincre leurs esprits que ce qu’ils ont vécu était effectivement un rêve... Un rêve très réaliste. Je m’en sortirais avec un simple blâme. Partant de là, je conseille à toutes tes amies de faire semblant de dormir également. »

Le plan d’Ivy était relativement simple, et sans faille. Elle était une scientifique, ce qui impliquait qu’elle savait que l’esprit humain, face à une situation bizarre, se rattacherait toujours à la solution la plus cohérente et la plus logique. Il en irait de même pour le personnel de Seikusu. Ivy se releva donc, et souffla un baiser vers Koide.

« Je fournirais à Seika mes produits. Pour l’heure, nous allons aller au gymnase. »

Elle lui fit un clin d’œil, et sortit ensuite de son bureau. Le gymnase était rempli, et les membres du Cercle avaient rhabillé un peu à la và-vite les individus. Ivy commença donc à parler, allant près d’un podium. Les élèves se réveillaient, surpris, gênés, essayant de comprendre ce qu’ils faisaient là. Poison Ivy choisit ce moment pour parler.

« Mesdames et messieurs... Je suis Pamela Isley, professeur de biologie au sein de cet établissement... Et je crois que j’ai fait une légère erreur en travaillant sur les phéromones issues d’une plante... »

Et le discours commença, mettant un point final à cette histoire.

[HRP – Je te laisse décider si tu veux poster à la suite pour conclure, ou pas x)]

459
Se relevant, Asuka alla embrasser les seins de Félicia, qui poussait des gémissements fortement étouffés par la présence du tentacule dans sa bouche. La Chatte Noire se laissait faire sans pouvoir vraiment se défendre. Face à Ivy, il fallait se laisser aller, suivre le courant. On ne pouvait tout simplement pas lutter contre elle, contre ses spores, et contre ses infernales plantes. Félicia l’avait rapidement compris, et il n’y avait de toute façon aucune raison de lutter. Mis à part l’homme, la Nature avait toujours tout fait à la perfection, y compris l’amour. S’opposer à elle était donc totalement absurde. Tout en se laissant faire, Félicia allait caresser la nuque d’Asuka, grattant ses longs cheveux, n’ayant de toute façon que ça à faire.

Elle avait d’ailleurs invité d’autres tentacules à s’occuper d’elle, et Ivy comprit le message en souriant. Voir ces deux beautés s’embrasser et se faire pénétrer était très alléchant pour elle, mais Poison Ivy se contrôlait. Il n’y avait pas à en douter ; son heure viendrait. Elle ne comptait nullement laisser les deux belles femmes s’amuser entre elles sans avoir son mot à dire. Pour l’heure, elle se contentait de les entraîner, mais elle comptait bien sentir en elle le sexe de l’hermaphrodite.

« Soit... Ne t’en fais pas pour ça, Asuka, tout ton corps sera utilisé ce soir... »

Sur le coup, on pouvait effectivement faire confiance à Poison Ivy pour épuiser autant que possible ses partenaires. Suivant la demande implicite d’Asuka, un tentacule en forme de verge jaillit, et alla se glisser entre ses cuisses pour s’enfoncer dans son vagin. Le plaisir devait monter en flèche, les tentacules offrant en effet à la jeune femme de quoi faire plaisir à la fois à un homme et à une femme. Asuka ressentait donc un plaisir indescriptible... Du moins, normalement. On voyait mal comment il pourrait en être autrement, de toute façon.

Les tentacules étaient également très contents. La plante se nourrissait, et elle trouva effectivement dans l’intimité d’Asuka de nombreux fluides sexuels, la nourrissant. C’était très bon, et Ivy en était heureuse. Poison Ivy finit d’ailleurs par se rapprocher des deux femmes, et se contenta, quant à elle, de caresser le joli postérieur de l’hermaphrodite, tout le reste de son corps étant de toute manière déjà pris par le corps de la Chatte Noire, ou par des tentacules.

« Hum... Mais c’est qu’il y a de la manière à exploiter ici... Laisse-toi aller, Asuka... C’est la première fois que tu fais l’amour avec la Nature... Laisse-toi aller à la jouissance, afin de satisfaire mes plantes, et je m’occuperai ensuite de ton corps... »

460
La situation ne s’améliorait pas vraiment pour Ivy. Elle avait réussi à perturber les agents tekhans, mais il fallait aussi, et surtout, s’occuper des trois ninjas démoniaques. Scorpion vint se mêler à la bataille. Il retira son masque, révélant une abominable tête de mort-vivant enflammé.

*On dirait un cosplay raté du Ghostrider* songea Ivy, se surprenant à pouvoir faire preuve d’une pointe d’humour dans cette situation.

Poison Ivy était en infériorité numérique flagrante, et n’avait pas l’étendue des pouvoirs magiques des ninjas, tout comme leurs talents dans les arts martiaux. Si le combat continuait, elle allait devoir recourir à d’autres solutions, même si elle hésitait. Une femme comme elle avait toujours un plan de secours, et ce plan B approchait à grands pas. Pour l’heure, elle tâcha d’éviter l’attaque rapide et violente de Scorpion. Il déchiqueta ses tentacules comme dans du beurre, mais ces derniers retardèrent suffisamment le ninja pour qu’Ivy puisse s’esquiver. Son mortel coup de pied se contenta ainsi d’effleurer l’épaule d’Ivy, laissant une traînée de sang. Poison Ivy en serra les dents, mais Scorpion l’avait loupé. De justesse, certes, mais, ce faisant, l’Empoisonneuse avait un petit laps de temps dont elle profita. Scorpion atterrit contre le mur, mais ne s’écrasa pas dessus. Il s’y appuya pour rebondir, mais un tentacule le frappa dans le dos, tandis qu’un autre s’enroula autour de sa gorge. Des ronces se formèrent alors sur le tentacule, prêts à l’égorger.

« Ce que j’ai dans le ventre ?! le railla Ivy. Je me bats seule contre quatre démons, une tripotée de tocards, et j’ai tué votre employeur, ou l’ait mis dans un tel état que je l’achèverai ensuite. Qu’est-ce que tu dis de ça, mâle ?! Crève ! »

Énervée, Ivy s’apprêtait à perforer sa trachée, quand quelque chose la frappa au ventre. L’un des clones de Glacius, celui qui venait de trancher l’un des tentacules, tendit son autre main, frappant Ivy d’un solide coup de poing. Poison Ivy en eut sur le coup le souffle coupé, et relâcha Scorpion, qui, pour le coup, avait de peu échappé à la mort. L’air lui manquant, Poison Ivy tomba à genoux, sentant des larmes couler sur son visage, et se reçut un autre coup qui l’envoya à terre. L’Empoisonneuse s’étala sur le ventre, et rampa lamentablement. Les ninjas ne l’achevèrent pas, car ils sentirent une force magique énorme remonter le long de l’immeuble. Leur maître revenait à lui, et il était plus que probable qu’il désirait achever par lui-même cette garce qui l’avait mis dans un tel état.

Poison Ivy entreprit donc de se relever, ou, tout du moins, de marcher à quatre pattes. Un miracle avait voulu qu’elle atterrisse près de son sac à main. Ivy entendit les hurlements de douleur, ainsi qu’un cri de haine absolu, et comprit sans grande difficulté qu’Adramelech était fâché. Ivy comprit donc également qu’il ne lui restait plus qu’à fuir. Elle avait beau être courageuse, elle n’était pas suicidaire. Si elle ne parvenait même pas à dégommer de simples gardes, comment vaincrait-elle leur supérieur ? Tout ce à qui elle en avait parlé lui avait dépeint Adramelech comme l’un des plus puissants démons qui soit.

*Si je veux en réchapper, je vais devoir le faire... Et fuir par la fenêtre...*

Ivy attrapa dans son sac à main une espèce de seringue contenant un liquide translucide, et se retourna, regardant les ennemis, avant de leur parler.

« Sur... Sur Terre, là d’où je viens, il y a un individu... Bane... Un individu qui, grâce à un venin spécial, peut modifier sa musculature, et devenir une brute surpuissante. Ce venin... Aaaah... Ce venin a servi de base à... A des expérimentations menées par un déséquilibré, le Joker. »

Ivy leur racontait les évènements qui l’avaient plus ou moins conduit à quitter Gotham : la révolte de l’asile d’Arkham par le Joker, afin de permettre à ce dernier de se créer une armée de surhommes à l’aide du Titan.

« Le Joker... M’avait offert du Titan pour... Pour mes plantes... Je ne pensais jamais devoir m’en servir à nouveua, mais je n’ai plus le choix... »

Ivy avait modifié le Titan, l’avait amélioré dans son laboratoire. La formule du Joker était à l’image de son créateur : instable, déséquilibrée. Elle provoquait des troubles mentaux, et son utilisation à grande échelle était susceptible d’entraîner des cancers. Poison Ivy avait du légèrement en diminuer l’efficacité temporelle pour pouvoir conserver plus ou moins ses capacités mentales. Néanmoins, utiliser le Titan était dangereux... Mais elle ne voyait pas comment s’en sortir autrement. Elle se planta l’injection dans le cou, et ferma les yeux. La douleur disparut rapidement, et son corps se mit à trembler. Elle ignorait à quoi elle allait ressembler, mais ce ne serait pas très beau.

Le Titan se dilua dans ses veines, atteignit le cœur, et repartit par les artères, atteignant également le cerveau. La douleur revint alors, et Ivy poussa un hurlement de souffrance, un cri de douleur en sentant son corps se transformer. Sa peau se mit à grossir, son visage se déforma, et ses doigts explosèrent, se transformant en longs et énormes tentacules verts sombres. Sa silhouette gracieuse et féminine disparut pour une espèce de corps massif lui donnant l’apparence d’un troll avec une longue chevelure sauvage. Sa bouche évolua également, se transformant en crocs, et ses seins ne devinrent rien de plus que deux bourrelets s’ajoutant à tous ceux qui la traversaient.

« Aaaaaaaaaaaaaaaahhhh !!! s’exclama Ivy. Et si on passait aux choses sérieuses ?! »

Titan Ivy envoya l’un de ses longs tentacules vers l’un des clones de glace, le pulvérisant sans difficulté. Le tentacule s’éleva alors dans les airs, et se fracassa sur le sol, faisant trembler toute la pièce, provoquant une fissure. Elle tenta ensuite de découper Scorpion en deux en envoyant le tentacule, mais l’individu évita en bondissant en l’air, et le tentacule se contenta de s’enfoncer dans le mur. Chaque pas de Titan Ivy faisait trembler le sol, et fuir était désormais à sa portée.

« N’oubliez jamais ça, démons ! Vous n’êtes pas les bienvenus sur Terre ! »

[HRP – Pour essayer de décrire la nouvelle apparence de Poison Ivy, j’ai trouvé cette image, qui illustre bien l’apparence globale de son corps : http://th00.deviantart.net/fs71/PRE/i/2012/080/2/6/titan_poison_ivy_by_b9tribeca-d4tit20.jpg. Par rapport à cette image, il faut juste changer les formes de la bouche, ainsi que des mains. Pour le reste, je ne crois pas qu’Ivy se soit un jour transformée en super-mutante dans les comics, mais je me suis dit qu’avec sa forme normale, Adramelech la tuerait en quelques secondes, donc j’ai du faire preuve d’un peu d’imagination. Le virus Titan émane, quant à lui, de « Batman Arkham Asylum », où Ivy en avait effectivement reçu de la part du Joker pour embêter Batman, ses plantes ayant, avec ce virus, acquis des dimensions cyclopéennes.

Voilà x)]

461
Le premier contact se déroulait à merveille. Celui où les plantes passaient à l’action, et où le sujet, soit se laissait bercer, soit fuyait à toute allure. Auska faisait fort heureusement partie de la preliuère catégorie, et appréciait tout à fait le contact des tentacules. Celui qui était dans sa bouche profita du fait qu’elle penche la tête en arrière pour s’enfoncer plus en profondeur, sans trop obstruer sa trachée, afin de laisser l’air véhiculer. La texture si particulière du tentacule faisait qu’Asuka ne sentirait aucune irritation qui lui donnerait envie de vomir. Celui qui s’occupait de son membre pompait tendrement dessus, le tirant et le secouant, afin de prodiguer à la porteuse les plus grands plaisirs possibles.

« En voilà une qui a l’air aux anges » nota Poison Ivy quand elle vit les mains d’Asuka s’attaquer à elles.

L’une de ses mains alla s’occuper du très attirant postérieur de Félicia, qui émit un frisson de plaisir, tandis que son autre main se releva pour tenter de maladroitement caresser l’un des seins d’Ivy, exercice d’autant plus difficile que la position de Poison Ivy, derrière Asuka, rendait les caresses difficiles. Ivy se contenta d’un léger sourire, tandis que le corps de la Chatte Noire commençait à vibrer. Félicia mordilla l’un des seins d’Asuka, avant de se relever, et d’attraper la main d’Asuka, pour aller suçoter ses doigts, plantant très légèrement ses dents sur sa peau, se contentant surtout de promener sa langue.

« Hmmm... »

Un simple soupir, avant qu’elle ne libère la main de sa collègue. Ivy sentait les tentacules s’impatienter, et elle les laissa s’attaquer à Félicia. Plusieurs tentacules vinrent ainsi près de la femme, se glissant dans sa combinaison, glissant le long de sa peau, afin de s’enfoncer dans son intimité. Félicia poussa un petit cri de plaisir, et Ivy s’approcha ensuite, l’embrassant une nouvelle fois, Félicia se penchant pour cela en avant. D’autres tentacules en forme de verge allèrent, de leur côté, s’occuper d’Asuka. Comme elle voulait utiliser ses mains, les verges se glissèrent entre ses doigts, afin qu’elle les masturbe, tandis que l’autre tentacule continuait à s’enfoncer dans sa gorge.

« Mes plantes ont l’air de t’adorer...
 -  Je ne peux que les comprendre ; il a de la matière ! »

Félicia, ayant un peu chaud, tira un peu sur sa fermeture Éclair, avant de s’écarter. Elle arriva au niveau du bassin d’Asuka, et lécha le tentacule qui recouvrait son sexe. Le tentacule suçotait bien, et Félicia comprit qu’elle aurait du mal à prendre sa place. Elle s’écarta donc, sentant toujours entre ses jambes un tentacule curieux. Les deux femmes devenaient l’objet de désirs des plantes de Poison Ivy, qui les faisaient jouer sans aucune difficulté. Elle-même avait néanmoins un tentacule qui s‘était délicatement enroulé autour de son cou.

« Hum... Vous aurez l’occasion de vous occuper mutuellement de vos corps, Mesdames, mais, avant ça, la priorité est de satisfaire mes précieux tentacules. »

Les tentacules étaient affamés, et celui dans la gorge d’Asuka jouit ainsi très rapidement, crachant dans sa bouche ce fluide sexuel assez curieux. Une sorte de sperme juteux qui ressemblait, dans le fond, à une espèce d’agréable sirop aphrodisiaque. Le tentacule sortit alors de la bouche d’Asuka, et alla alors se plonger dans celle de Félicia. Sous le coup, Félicia hoqueta, et tomba sur le dos, offrant ainsi à Asuka la possibilité de se redresser pour aller s’occuper d’elle.

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Bureau de la direction et infirmerie / Re : Ménage à trois [Asuka Ayame]
« le: vendredi 11 mai 2012, 19:03:29 »
Ivy l’avait senti. Asuka avait entre les jambes un argument de poids, un petit oiseau qui venait de se réveiller, et commençait à pousser. Amusant... Il en allait de même pour les plantes d’Ivy, qui se réveillaient également, et se faisaient entendre. Ivy les entendait, en tout cas, et c’était amplement suffisant. Les tentacules se relevaient, avançaient, fondant vers leur maîtresse, mais surtout vers les deux femmes. Très acrobatiques, les deux semblaient en effet avoir de l’énergie à revendre, et c’était une bonne chose... Car on allait leur en demander beaucoup !

« Tigresse ? » roucoula Félicia avec un sourire.

Elle embrassa Asuka, et lui répondit assez rapidement :

« Une tigresse n’est pas aussi douce que moi... Je ressemble plus à une chatte, ma chère, une chatte qui a envie qu’on la caresse... »

Félicia se redressa alors, se mettant à califourchon sur le confortable corps d’Asuka, et esquissa un nouveau sourire en sentant une bosse entre ses fesses. Elle caressa alors avec ses mains les seins de sa collègue, les titillant lentement, en éprouvant la profondeur et la solidité, avant de lâcher :

« Hum... Tu m’as l’air d’avoir des arguments suffisamment solides pour notre partie de plaisir... »

Un tentacule ne tarda pas à s’approcher. Ce spectacle ne laissait évidemment pas la plante indifférente, et Asuka n’allait pas tarder à devenir le véritable centre d’attention de toute cette scène. Poison Ivy se mit à marcher lentement, et arriva dans le dos de la femme, lui caressant les joues, avec calme et passion, frottant ses doigts gantés, ses pouces s’approchant des lèvres pour les frôler. Le tentacule qui s’approchait alla voir les lèvres de Félicia, qui l’embrassa. L’extrémité avait la forme effilée d’une verge, et Ivy caressa alors ce membre, avant de l’embrasser sur le côté avec une délicatesse presque maternelle.

« Tu t’occuperas de ma petite Félicia plus tard... J’ai une bouche de choix pour toi. »

Comprenant ce qu’Ivy voulait dire par là, le tentacule infléchit sa course, s’approchant d’Asuka. Allongée sur la table, sous le corps et les cuisses de la Chatte Noire, elle était, pour ainsi dire, prisonnière des deux femmes. Le tentacule alla caresser les lèvres de la senseï hermaphrodite, avant de se glisser dans sa bouche, lui offrant une fellation végétale. Pendant ce temps, Félicia avait penché sa tête en arrière, afin de libérer l’accès au sexe d’Asuka, et ne tarda pas à voir une belle pointe. La jeune femme avait une érection qui était des plus agréables à contempler. Félicia fut bien tentée d’y aller, mais elle sentit un fin tentacule heurter sa joue. Il était le prolongement du doigt d’Ivy, qui secoua la tête. Le message était clair.

Les plantes d’abord.

Soupirant, lentement, Félicia se contenta donc de rester là, tandis qu’un autre tentacule, différent, s’approcha de la pointe d’Asuka. Il avait, en son extrémité, une bouche avec des lèvres roses. La « bouche » était un trou d’où on pouvait une multitude de dents roses et triangulaires, très molles, un peu comme une myriade de petites langues. Cet engin engloutit la verge d’Asuka sans difficulté, jusqu’à en lécher ses testicules. L’intérieur de la peau du tentacule se renferma ensuite, afin d’emprisonner ce sexe dans un étau de chair gluante, les rangées de « dents » frottant et excitant la verge d’Asuka. Félicia, elle, continua à déshabiller les seins d’Asuka, avant de se pencher sur elle pour les prendre en bouche. Les deux obus de la femme avaient de quoi concurrencer ceux de la Chatte Noire, qui se mit à les suçoter avec un plaisir non feint, mais réel et sincère.

« Vous promettez un sacré festin pour mes chères plantes, mes deux beautés... lâcha Ivy. J’espère que tu n’avais rien de prévu pour demain, Asuka, car tu risques fort de passer ta journée dans ta chambre, à te remettre du traitement que la sainte Nature va t’infliger. »

463
« Homme ou femme, les plantes sont asexuées. Elles ne font pas de différence. Le sperme et la cyprine sont tous les deux des fluides sexuelles dont mes plantes ont besoin pour vivre. »

Sur le coup, Ivy n’était pas sexiste. Elle faisait aussi bien l’amour avec un homme ou avec une femme, du moment que ces derniers n’étaient pas hostiles à ses plantes. Vu les réactions d’Asuka, cette dernière ne faisait toutefois pas partie de cette petite catégorie d’individus hostiles à la Nature. Les tentacules s’approchaient lentement d’elle, s’enroulant autour de ses jambes, remontant sous son pantalon pour titiller sa culotte. Les tentacules savaient comment s’y prendre, et d’autres s’approchaient de ses seins, mais ce fut Ivy qui se rapprocha. Sa peau prit une teinte verdâtre, et elle s’approcha d’Asuka, avant de sourire :

« Ne t’en fais pas, Félicia ne va pas tarder... Elle se change... Mais rien ne t’empêche de sentir à quel point je suis... Inoubliable... »

Poison Ivy embrassa alors Asuka sur les lèvres, lui faisant goûter à sa salive aphrodisiaque. Elle prolongea délicatement le baiser pendant plusieurs secondes, se collant contre le corps de la femme, tendant ses mains pour caresser ses hanches. Sa langue se faufila dans la bouche d’Asuka, et Ivy poussa un délicat gémissement de plaisir. Elle maintint encore le baiser, et finit par retirer ses lèvres, avec un léger sourire.

L’Empoisonneuse n’eut toutefois pas l’occasion de dire quoi que ce soit, car la porte s’ouvrit derrière elles. Une forme noirâtre apparut rapidement, ouvrant la porte, avant d’entrer en croisant les bras. Félicia Hardy... Sous sa forme de Chatte Noire... Elle avait une longue chevelure argentée, un corps un peu plus ferme, une poitrine plus attirante, et, surtout, une tenue en cuir particulièrement moulante, qui lui allait à ravir. Félicia sourit. Sa fermeture Éclair était légèrement abaissée, afin d’offrir une vue plongeante sur son décolleté.

« Et bien, et bien... Vous commencez sans moi, Mesdames ?
 -  Je me contentais de faire les présentations à notre chère amie... se défendit Ivy en s’écartant un peu d’Asuka.
 -  Hum... »

Félicia n’ajouta rien, se contentant de regarder les tentacules.

« Nous risquons d’être un peu à l’étroit ici...
 -  Je crois effectivement que nous aurions tort de rester dans ce petit placard, alors qu’il y a une salle de cours à côté... »

Félicia se rapprocha d’Asuka, et lui sourit, avant d’aller, sans plus de cérémonie, également l’embrasser. Difficile de se méprendre sur les intentions des deux jeunes femmes.

« Bienvenue à Seikusu, camarade » souffla alors Félicia.

Poison Ivy, de son côté, avait ouvert la porte menant à la silencieuse salle de cours, et fit signe aux deux femmes de passer. Elle poussa ensuite une table à roulettes comprenant une grosse plante qui avait l’air affamée. Dans la salle, Félicia enroula ses bras autour du cou d’Asuka, et l’embrassa une nouvelle fois, avant de basculer son corps en arrière. Elle s’appuya avec les mains sur une table, et s’en servit comme support pour s’élancer, s’appuyer dessus, et lever ses jambes, les faisant passer derrière son corps. Une figure acrobatique qui lui permit de se mettre sur la table, à quatre pattes, genoux fléchies, en position de prédatrice.

« Comment me trouves-tu, chère nouvelle ? »

464
Ivy devait bien s’attendre à ce que terrasser un tel démon ne soit pas aussi simple que ça. Adramelech avait plusieurs atouts dans sa manche, et Poison Ivy ne tarda pas à le réaliser lorsque quatre espèces de ninjas débarquèrent dans le bureau. Surprise, Poison Ivy n’eut pas le temps de réagir, et sentit ses jambes se faire geler sur place.

*Ce ne sont pas des ninjas ordinaires, ces mecs... Sûrement des démons... La garde personnelle d’Adramelech...*

Elle en vit quatre, qui se présentèrent : Scorpion, Thunder, Krait, et Glacius. Le dernier avait visiblement le pouvoir de balancer de la glace, ce qu’il avait fait sur les jambes de l’Empoisonneuse. Krait ressemblait plus à une espèce de croisement entre un homme et un animal. Une espèce de lézard-hérisson qui crachait de l’acide depuis sa gueule. Il s’attaqua à la base d’un des bonsaïs d’Adramelech, le plus gros. Ivy sentit la douleur la déchirer en sentant la souffrance de l’arbre. Elle en poussa un hurlement de douleur, un cri suraigu.

« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHH !!! »

Le bonsaï fut massacré, et ce fut comme si on avait planté un couteau dans le cœur de l’Empoisonneuse. Des larmes coulaient sur ses joues, descendant de ses yeux, et elle se jura de venger la mort de cet arbre. Une autre voix se mit à parler, et Ivy remarqua un cinquième homme.

*Bon sang, ils sont toute une légion !*

La situation devenait de plus en plus compliquée. Poison Ivy n’avait aucun pouvoir particulier au niveau de ses capacités physiques. Elle était une simple humaine, entourée de démons. Inutile de susciter leur clémence ou leur pardon ; elle avait grièvement attaqué leur maître. Il était mortellement blessé, mais que les démons s’acharnent à combattre Ivy signifiait très probablement qu’Adramelech n’était pas mort. Si c’était le cas, les démons ne risqueraient pas leur vie pour le défendre. Après tout, un démon n’était loyal que par nécessité, jamais par bonté d’âme. Des agents de sécurité tekhans débarquèrent également, mais eux n’étaient pas des démons.

Ils étaient la chance d’Ivy. Immobilisée sur le sol, cette dernière vit les hommes pointer sur elle des armes, lançant des fléchettes tranquillisantes. Si le bonsaï avait été détruit, le produit d’Ivy avait également atteint d’autres plantes, et des tentacules jaillirent instantanément, entourant Poison Ivy dans un cocon protecteur. Des tentacules frappèrent le morceau de glace, mais sans parvenir à le briser. Ivy utilisa donc ses pouvoirs pour faire monter sa chaleur corporelle. Le cocon qui l’enveloppait l’aidait en ce sens, et la chaleur ne tarda pas à monter suffisamment pour permettre à la glace de commencer à fondre, permettant de la briser.

Poison Ivy se releva alors, et, de ses doigts, dix tentacules filèrent dans tous les sens, claquant dans le vide, frappant les ninjas, tandis qu’elle se mit à héler les agents tekhans :

« Votre employeur est mort, insectes ! Oseriez-vous vous rebeller contre une femme, esclaves ?! Plus rien ne vous lie à ce démon ! »

Les spores d’Ivy influèrent sur les agents de sécurité, les faisant hésiter. L’un des tentacules d’Ivy s’enfonça dans la bouche d’un garde, transperçant sa peau, avant de l’envoyer rebondir avec force contre un mur. Ivy sentit Krait bondir vers elle. Il utilisait ses pointes pour se protéger, et cracha un jet d’acide droit sur son corps.  Frêle et agile, Poison Ivy put l’éviter, et aperçut Scorpion en train de fondre sur elle. Une main filait vers sa joue pour la frapper, et elle durcit légèrement sa joue, faisant apparaître quelques végétaux afin d’atténuer la violence du coup. Elle eut malgré tout l’impression qu’on lui avait déboîté la tête. Sans ce tissu, nulle doute que ses os n’auraient pas supporté le choc. Ivy roula sur le sol, sonnée, et atterrit contre le mur. Krait en profita pour plonger vers elle, sa gueule édentée s’apprêtant à plonger dans sa chair, et ce fut les tentacules d’Ivy, qui, instinctivement, la protégèrent. Un tentacule frappa en effet Krait sur le flanc, et la créature poussa un couinement de surprise. Elle avait bondi sur ses pattes pour prendre de l’élan, et cet élan se retourna contre le démon, qui s’envola à travers la fenêtre.

Bien sûr, l’Empoisonneuse se doutait bien que Krait n’était pas mort, mais elle aurait au moins la paix. Sa joue lui faisait un mal de chien, et elle sentit soudain un étau de glace s’enfermer autour de l’une de ses mains. Glacius. Deux agents tekhans en profitèrent pour pointer leurs armes, essayant de lutter contre les spores d’Ivy. Cette dernière les regarda, et cracha de nouveaux ordres :

« Un Tekhan ne lèverait jamais son arme contre une femme ! Traître à ta race ! »

L’agent ne l’écouta, et tira avec son taser. Deux arcs électriques filèrent vers Ivy, et un nouveau tentacule vint la protéger. Les éclairs traversèrent le tentacule, et Ivy sentit le choc électrique, la faisant gémir. Bloquée contre le mur, elle regarda l’agent avec rage, et ce dernier n’eut pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait que plusieurs tentacules se faufilèrent dans sa bouche, s’enfonçant dans son corps. La Nature était belle, attirante, calme et poétique, mais aussi cruelle, impitoyable, et ce type allait le comprendre. Du sang semit à couler de ses yeux, et son hurlement mourut dans les tentacules qui s’étaient enfoncés en lui. Ses deux yeux crevèrent de l’intérieur, et deux tentacules jaillirent de ses orbites. D’autres sortirent de son bassin, de son nombril, et le corps fut soulevé dans les airs, avant d’être crevé de l’intérieur. Le corps de l’agent se fendit en deux, dans une déjection de sang, de morceaux d’os et de bouts d’organes, se répandant au milieu du bureau. Le corps tomba en morceaux, ne ressemblant plus à rien. Les tentacules qui l’avaient dévoré de l’intérieur se relevèrent, étant bien trop petits et rapides pour qu’on puisse les attaquer.

« Votre maître ne peut plus vous protéger, chiens ! »

Hurlant de terreur, un agent tekhan choisit de s’enfuir, mais n’en eut pas le temps. Un autre tentacule s’enroula autour de sa gorge, le souleva du sol, et l’envoya passer par la fenêtre, où son hurlement l’accompagna jusqu’à ce qu’il s’écrase en contrebas. Glacius, de son côté, cracha un nouveau morceau de glace, visant désormais la tête de Poison Ivy, mais un tentacule jaillit pour bloquer le coup. Le tentacule se frigorifia sur place, avant de s’écraser par terre en explosant. Le sang vert fit également souffrir Poison Ivy, et Thunder y vit là l’occasion de tuer cette garce. Il plongea vers elle, mais se reçut soudain, dans le dos, une balle. Elle émanait d’un agent tekhan.

Les hommes étaient facilement manipulables, et les agents de sécurité tekhans n’en faisaient pas exception. Tekhos était une société matriarcale, où les hommes étaient instruits à servir les femmes, à leur être inférieurs. Les spores d’Ivy l’aidaient. Elle n’était pas l’Empoisonneuse pour rien, et, si d’autres agents de sécurité hésitaient, plusieurs avaient choisi de l’assister.

Le morceau de givre qui bloquait le bras d’Ivy disparut sous l’effet de plusieurs tentacules jaillissant de la main de Poison Ivy pour provoquer des fissures, et ainsi réussir à la détruire.

« Vous vous êtes joués de la Nature, monstres ! Elle vient reprendre ses droits ! »

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Asuka comprit bien vite ce qu’Ivy avait en tête, et cette dernière sourit. Qu’elle ne prenne pas les jambes à son cou était un aveu à part entière. La femme comprenait ce qui se passait, et ça l’excitait ! Ivy ne pouvait que la comprendre. L’amour avec les plantes était quelque chose qui n’avait pas de comparaison possible. Poison Ivy ne lui répondit pas sur le coup, se contentant de marcher. Plusieurs lampes commencèrent alors à s’allumer, et la jeune prof’ put ainsi mieux apercevoir le laboratoire.

Ce dernier n’était pas vraiment énorme. Il était même plutôt petit, mais on y trouvait bien des plantes. Des petites, de simples fleurs, mais aussi des plantes plus grosses. De grosses plantes d’où des tentacules s’échappaient pour lentement ramper sur le sol, ou flotter dans les airs. Ivy se rapprocha de l’une de ces plantes, et les petits tentacules vinrent caresser ses joues, s’entortillant autour de ses doigts.

« Vous n’avez pas idée du point auquel j’aime mes plantes, Asuka... Je mourrais pour elles... Elles sont les enfants que je ne pourrais jamais avoir... Pour essayer de vous résumer simplement les choses, je ne suis pas tout à fait normale. Techniquement parlant, je suis une mutante. Mon code génétique est celui d’une humaine, mais quelques expériences scientifiques ont mélangé ce code avec celui de plusieurs plantes, faisant de moi... Une nouvelle forme de vie, bien plus proche de nos origines que la plupart des humains. Il en résulte une osmose entre moi et la nature. Un peu comme les nymphes, en quelque sorte... Et ces plantes-ci sont mes créations. Ne sont-elles pas fascinantes ? »

Les petits tentacules se rapprochaient également d’Asuka. L’instant de vérité approchait, et Poison Ivy se retourna vers la jeune femme, afin de poursuivre ses explications. Elle délivra un baiser sur l’un des tentacules, et parla à nouveau :

« Mes plantes sont très spéciales... Vous devez sûrement le sentir... Leur composition chimique est très particulière, en ce sens qu’elles ont besoin de fluides sexuelles pour vivre, entre autres... Les tentacules sont les organes qui leur permettront de récupérer ces fluides. Et je crois que votre corps les attire beaucoup... Comme celui de ma chère Félicia... »

Ivy se permit alors un léger sourire, marchant vers Asuka. Les tentacules continuaient à se rapprocher de la prof’ de sport, sentant sa force, sa vitalité, son endurance.

« Je comptais offrir à Félicia une nuit inoubliable, mais, maintenant que vous êtes là, vous serez deux à pouvoir bénéficier de mes soins si particuliers... Je vous promets une première nuit inoubliable dans le lycée de Seikusu ! »

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