Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Damien Thorn

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Enfant, Damien Thorn était impatient et caractériel. Il l'était toujours, mais, en grandissant, bien sûr, on acquérait une certaine maturité. La sienne n'était pas à porter aux nues, mais il était capable de réfréner ses instincts primaires avec un talent certain — au prix d'une décompression d'autant plus forte par la suite. La petit Damien aurait probablement commencé à crier et à taper du pied en réclamant la tête d'Anouvanh, et n'était-ce pas par simple jalousie qu'il avait tué sa mère adoptive ? Le jeune homme qu'il était devenu gardait son calme, exorcisant ses impulsions démoniaques en se laissant vagabonder, dans un coin de sa tête, autour des choses qu'il pourrait faire subir à la Démone s'il parvenait à l'atteindre. Ces pulsions l'aidaient inconsciemment à renforcer ses pouvoirs mentaux, l'énergie de ses intentions vicieuses décuplées faisant grimper leur intensité et son pouvoir.
Contraint de cacher sa nature jour après jour, Damien n'avait effectivement jamais eu le loisir de pouvoir vraiment laisser libre court à son vice, et comme il le laissait s'exprimer au fond de lui le résultat était une augmentation de sa force démoniaque. C'était comme s'il laissait la part diabolique prendre plus de poids en lui et s'il s'éloignait ainsi de sa nature semi-mortelle.
Il la regardait et l'écoutait ainsi dénigrer son autorité et sa virilité sans affecter la moindre conséquence en apparence, mais petit à petit la pression mentale qu'il dirigeait sur elle grimpait. Avant longtemps, et plus tôt si elle le faisait sortir de ses gonds, ce qui devait ressembler pour elle à une petite colère infantile allait tourner à une attaque digne de ce nom, et très probablement la dépasser.
— On dirait que tu te surestimes beaucoup, ricana-t-il, mauvais, à ses prétentions.
Elle se pensait suffisamment importante pour choisir ses partenaires, et assez belle pour corrompre n'importe qui. Mais les succubes ne faisaient que servir et devaient se nourrir et nourrir perpétuellement, pas semer le Bien autour d'elles et calmer les cœurs défaillants. Quant à sa primauté... Damien n'en savait pas assez, mais si elle éveillait en lui une attraction bestiale sortie des tréfonds de son être, sûrement liée à leur nature démoniaque, il n'était pas prêt à lui reconnaître une beauté éblouissante. Elle était née et faite pour la fornication et avait tous les attributs qu'on pouvait demander pour éveiller une réponse purement sexuelle. Elle restait une succube, une putain infernale plutôt qu'une dame.
Il se détourna de façon dédaigneuse, ignorant la scène à laquelle elle s'adonnait. Mais son esprit restait tourné vers elle, aveu coupable mais aussi pression permanente — et croissante — prête à tourner le moindre doute, la moindre pointe de frustration contre elle.
— Je suis assez déçu. Il n'y a rien qu'une mortelle banale ne saurait faire chez toi.

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Un sourire malicieux avait furtivement traversé le visage de Damien tout en échangeant avec Enothis. La jeune idole égyptienne avait un caractère flamboyant et ne se laissait guère aller à contenir ses émotions. On aurait pu croire qu'il puisse se vexer face aux remarques, mais l'Antéchrist appréciait la situation à deux égards : d'abord, parce qu'elle le considérait évidemment comme un autre élève à peine plus vieux qu'elle ; ensuite, parce qu'une victime était d'autant plus satisfaisante lorsque la force de ses frustrations ajoutait à son calvaire.
Quel choix avait-elle, sinon celui de lui accorder une chance de l'aider ? Ses options étaient très limitées : Damien y avait veillé. Aussi, qu'importaient ses impressions et son abattement car, au final, elle lui laissait volontiers son dossier en lui racontant son histoire.
Evidemment, c'était une discussion très intime pour la tenir aisément avec un inconnu comme lui, mais il ne lui laissait pas vraiment voir de meilleure opportunité. Malgré le plaisir qu'avait Damien de la voir capituler et mettre son destin entre ses mains, il n'afficha qu'un masque de gravité et de compréhension, esquissant un léger sourire rassurant quand il le fallait afin de ne pas la laisser y réfléchir à deux fois. Il devait afficher le visage du parfait adjuvant et incarner le meilleur parti qu'elle puisse trouver dans ces conditions. C'était naturel pour les gens de se reposer sur ceux qui paraissaient plus compétents ou assurés qu'eux, et il jouait la carte du soutien idéal avec brio.
— Même venant d'eux, c'est un peu brutal, et pas très clair, fit-il remarquer en fronçant les sourcils.
Il parcourut le dossier rapidement. Il en connaissait déjà les détails et savait déjà parfaitement quoi signaler, mais il devait toujours jouer le rôle de l'étudiant aimable venu à sa rescousse. Demain, après une nuit supposément passée à tout éplucher, il l'appellerait pour commencer son petit jeu, mais pour l'instant ils n'en étaient même pas aux préliminaires. Alors, ayant vérifié que tout avait l'air complet, il referma avec un grand sourire amical et hocha la tête en signe d'approbation.
— Bien entendu. Je m'appelle Damien. Enchanté, Eno... (Il fit mine de vérifier le nom avant de confirmer :) ... Enothis !
Lui tendant la main pour une poignée plutôt sage, il poursuivit :
— Je ferais mieux de m'y mettre, en tout cas. J'ai ton numéro dans le dossier, j'imagine ? Je t'appellerai ce soir ou demain pour te donner des nouvelles, ça te va ?

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Espèce de grosse salope !
Damien serra les dents aussi fort qu'il le pouvait. Le contact du crucifix avait fait mal. Corrompu par la présence du démon possesseur, il ne l'avait pas brûlé comme un autre proprement sanctifié l'aurait fait, mais il put sentir sa peau peler et craqueler au contact. Rapidement, d'un léger mouvement de tête, il fit tomber une mèche de cheveux dessus pour le cacher aussi bien que possible. Puis vint l'eau bénite. Il ferma les yeux et se mordit l'intérieur des joues en se retenant de hurler, feignant la contrition. C'était insupportable et il aurait pu s'arracher la peau avec les ongles. Heureusement qu'il avait fait des progrès, depuis son enfant, pour réprimer ses pulsions primaires au contact de l'influence divine.
Quelle sale pute ! Il aurait pu la massacrer, elle aussi. Il l'aurait étouffée avec sa putain de croix en l'énucléant à mains nues. Mais il devait faire bonne figure et garder contenance. C'était, vraiment, tout ce qui sauvait cette connasse dupliciteuse et son cheptel de bénis oui-oui naïfs. Heureusement, il avait une parade pour la suite des événements. Oh non ! Il n'allait pas lui faire avaler ça. Si elle pensait pouvoir le prendre pour un abruti encore longtemps, elle se mettait le doigt dans l'œil jusqu'à la cervelle.
De toute manière, elle ne payait rien pour attendre les représailles.
— Hélas ! Je n'ai fait ma communion, déplora-t-il avec assez de conviction pour sonner juste. Mais, Mère, n'est-il pas coutume que l'officiant consomme le corps et le sang du Christ après les avoir bénis, avant de les donner à ceux qui le souhaitent ? N'allez-vous pas le prendre en vous ?
Il ne put retenir un sourire moqueur qui fendit son masque l'espace de deux secondes. Elle l'avait bien cherché ! Il n'aurait pas gêné sa mascarade si elle l'avait laissé en paix, mais c'était désormais une guerre ouverte entre eux, et il comptait bien lui montrer qui avait l'ascendant entre le Fils du Diable incarné et une petite merde de parasite.

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Croyez-le ou non, mais c'était la première fois que Damien faisait face à un véritable Démon, en chair et en os. Il cachait habilement son excitation mais n'en était pas moins intimidé. Il compensait par son assurance et la préparation méthodique qu'il avait accordé à ce plan. Et puis, avec tout ce temps et ces moyens engagés, il ne pouvait pas simplement accepter de se retrouver sans pouvoir ni option. Alors, quand il comprit qu'Anouvanh résistait bien à son pouvoir, il en fut assez déconcerté, mais pas déçu. Pour tout dire, il la soupçonnait de feindre la résistance, et il maintint donc la pression psychique sur elle. Même un goutte-à-goutte finissait par venir à bout des nerfs les plus résistants. Anouvanh était, pour ainsi dire, son banc d'essai avec les Démons.
Elle espérait sans doute que la moquerie allait le faire sortir de ses gonds et perdre de vue l'important, et il mettait un point d'honneur à décevoir ses attentes. Il était le putain de Fils du foutu Diable, et une créature comme elle ne pouvait lui être supérieure. Elle voulait simplement le faire douter pour sortir de là au plus vite, mais à la place il pouffa de rire, retournant la moquerie contre elle :
— Un Démon qui se plaint d'avoir été trompé ! C'est tellement ironique ! Fous-toi de ma gueule !
Il ne l'avait pas fait venir pour échanger des grossièretés et parler de papa. Avant tout, il voulait des réponses sur ces fameux portails, et la réaction d'Anouvanh lui laissait croire qu'elle en savait un rayon ; déjà plus que lui, au moins de quoi avancer un peu et donner à ses sbires de quoi trouver d'autres réponses. Il fallait la convaincre de les lui donner. D'un autre côté, son apparition était rude pour ses appétits. Que ce soit simplement son corps d'une sensualité entêtante qu'elle exhibait sans la moindre gêne ou aussi l'effet de leurs sangs démoniaques se répondant, le désir d'elle montait en flèche en lui. Peut-être tenait-il là de quoi l'atteindre ?
— Peut-être que tu ne sais rien, toi non plus. Pour répondre à un ivrogne pareil, soit tu n'as pas le choix soit tu es prête à tout pour ne pas assumer ta médiocrité face à nos pairs. Je règlerais bien la note de ton contrat d'invocation en te la mettant cinq minutes, mais la pitié me fait débander. Tu es certaine de ne pas pouvoir faire mieux, Anouvanh ?

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Centre-ville de Seikusu / Re : Dans une jungle d'épines | Damien, Kara
« le: jeudi 25 mars 2021, 10:27:16 »
Poupée serait intimidée et douterait, c'était une évidence. Pourtant, Damien n'en tenait pas compte et exigeait d'elle qu'elle dépasse ses blocages et ses doutes pour se lancer. Il y avait entre eux un jeu de pouvoir bien réel, mais il voulait qu'elle comprenne que, tant qu'elle serait à lui, elle n'aurait pas à avoir honte de quoi que ce soit. Entre eux, il était avant tout question de sexe, et le sexe était une affaire d'attraction. Plus elle se sentirait attirante, plus Poupée serait prête à pousser plus loin son expérience. Si Damien s'érigeait comme le point focal de cette estime regonflée, alors toute cette énergie nouvelle lui profiterait. C'est vrai qu'il la renforçait pour son seul bénéfice. C'était de la bonne manipulation, mais de la manipulation quand même.
Au moins, cette fois, il n'avait pas à faire pression avec ses pouvoirs psychiques.
Installé tranquillement sur le sofa, Damien ne fit pas de geste pour la motiver. Il la regarda simplement, attendant qu'elle se mette en branle. Il ne sourit pas, car un sourire pouvait dire bien des choses. La passivité qu'il affichait disait plutôt qu'il n'y avait pas de quoi se formaliser. Peut-être que son attitude eut autant d'effet que l'alcool. Il pouvait le sentir qui enfonçait les lignes de défense de ses inhibitions au bélier les unes après les autres. Ce qu'il ressentait en elle pouvait s'apparenter à un château de cartes s'écroulant au ralenti, ou plutôt à un jeu de dominos. Sans grande surprise, elle finit par se laisser aller.
Amatrice amusée, Poupée n'égalait pas une danseuse professionnelle mais convainquait par sa spontanéité et le plaisir qu'elle y prenait. Damien s'étonna presque de la voir se prendre au jeu avec tant d'entrain. Il suivait le spectacle des yeux sans en perdre une miette, de glace en apparence, mais bien affecté au fond de lui. En arrivant ici, elle n'avait été préparée à rien de tout ça, mais plus elle se laissait aller à ce jeu et plus elle s'y immergeait avec aisance et spontanéité. C'était peut-être l'alcool, ou peut-être était-ce le fait de pouvoir célébrer sa féminité trop souvent frustrée ou réprimée ? C'était surement un peu des deux. Et comme elle se déshabillait pour l'Antéchrist sans le savoir, elle flattait son égo et son vice, et comme un écho nous revient il lui renvoyait par vagues une sensation de confiance, de bien-être et de désir.
Poupée était toute proche de lui à présent. Seins nus, tout sourire et presque hilare, elle ne portait plus que cette petite culotte de coton blanche navrante qu'elle assumait plus avec humour qu'avec fierté. Damien, lui, se fichait pas mal de ce qu'elle avait dévoilé sous son chemisier ou de ce qu'elle exposait à cet instant. Cet acte d'obéissance était plus érotique qu'aucune lingerie le serait en soi. Son cœur immortel battait un tempo lourd jusque dans ses tempes et ses hormones le travaillaient au corps, l'empêchant de réprimer l'érection proéminente contenue avec peine par ses propres vêtements. Très satisfait, il lui adressa enfin un sourire où se mêlaient attirance et fierté.
Il me plaît beaucoup, lui concéda-t-il.
Et, laissant ces quelques mots faire leur effet et activer la mécanique de récompense si simple qui assujettissait tant d'êtres vivants, il prit une profonde inspiration pour reprendre un temps soit peu le contrôle de ses émotions.
Finis-en et viens t'agenouiller, rajouta-t-il en désignant l'espace ouvert entre ses jambes. Une gentille Poupée mérite d'être récompensée.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Dans une jungle d'épines | Damien, Kara
« le: dimanche 07 mars 2021, 17:20:23 »
L'ambiance était électrique et les hormones saturaient l'air de la loge encombrée. Mais Damien ne se laissait pas emporter par le flot de désirs primaires qui l'attaquait tout aussi bien que n'importe quel jeune homme de son âge. Il gardait son calme et assurait son rôle de maître. Il n'avait pas besoin de ses sens surnaturels pour remarquer comme la situation excitait Poupée et la manière dont elle avait rapidement glissé d'une acceptation pragmatique à un abandon profond. Bien sûr, il le sentait quand même de tous ses sens, la Luxure prenait de la place autour d'eux et les poussait l'un en l'autre de sa force magnétique, mais il préférait encore la rendre un peu plus folle encore.
Alors, bien qu'il sente qu'elle était prête à lui sauter dessus, il ne fit pas mine de s'approcher et garda ses distances, se contentant d'envahir son espace et de parcourir sa peau sans gêne. Il finissait d'ouvrir le chemisier pour dévoiler totalement son buste et sa lingerie, se faisant remarquer qu'il avait bien fait d'approcher la jeune femme ce soir, quand elle décida, une fois de plus, de prendre les devants. Lorsqu'il entendit la fermeture-éclair de la jupe crayon, ses mains se portèrent à ses bras et les fit arrêter. Il dut s'avancer et il se retrouvait très près d'elle à présent, assez près pour que le tissu de sa chemise frôle son corsage et que leurs souffles portent sur la peau de l'autre.

Tu es pressée, Poupée, lui fit-il remarquer sur un ton légèrement désapprobateur.

Et il resta immobile ainsi pendant quelques secondes, ses yeux rivés dans ceux de Poupée, semblant réfléchir à la réponse appropriée à donner à cette incartade. Finalement, il la libéra et se recula d'un pas à nouveau. Mais il recula encore d'un pas, puis d'un autre, s'éloignant d'elle jusqu'à la banquette, proche mais à l'autre bout de la petite pièce.

Soit ! Tu es une grande fille. Déshabille-toi !

Il sourit malicieusement sans lâcher son regard, lui laissant le temps de prendre sa consigne et de reprendre là où elle s'était arrêtée. Mais il l'interrompit immédiatement à nouveau alors qu'il s'asseyait confortablement sur la banquette, étirant ses bras sur le dossier et laissant ses jambes se déployer impudiquement.

Mais tu vas devoir faire un effort pour te faire pardonner ton empressement, Poupée. J'ai envie que tu te donnes en spectacle pour moi.

Qu'elle fasse un strip-tease maladroit ou qu'elle se contente de le fusiller du regard, il serait content comme ça. Il bénéficiait d'une vue imprenable sur l'événement quoi qu'il arrive, et comme elle recommençait une fois encore il se mit à la dévorer des yeux, son regard transmettant toutes les choses dont il pouvait avoir envie de faire au corps qui se dévoilait.

Oh ! Naturellement, c'est un déshabillage intégral, Poupée. Je ne compte sentir que ta peau sous ta robe.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Dans une jungle d'épines | Damien, Kara
« le: mercredi 03 mars 2021, 15:24:00 »
Quel dilemme il posait à Poupée ! Comment pouvait-elle bien se décider ? Qu'est-ce qu'elle aimait, Poupée ? Avait-elle vraiment le choix ? Était-ce un test ? Damien se faisait plaisir en l'observant face au choix, savourant les vagues d'émotions fortes la traversant et les pulsions que la situation tirait d'elle. Naturellement, l'Antéchrist avait un intérêt à agir ainsi avec elle. En la laissant choisir, il accomplissait deux choses qui lui profitaient. D'abord, il en apprenait davantage sur la façon de penser de Poupée. Il l'avait ignoré en premier lieu et ça avait bien failli se retourner contre lui. Ensuite, elle réalisait qu'elle gardait son identité et n'était pas simplement à sa merci, et elle parviendrait sûrement à trouver son intérêt sans mal dans ces circonstances. Avec une illusion de contrôle sur ses actes, elle se sentirait plus indépendante et pourrait assumer une situation qu'il lui avait pourtant imposée.
Le choix le fit sourire : il aurait pu parier sur le résultat avant même de resserrer le choix. Et c'était une bonne décision, bien sûr : comme il avait exclu celles qui ne lui convenaient pas, par goût comme par accord avec le physique de Poupée, il aurait été satisfait de n'importe quel choix. Mais parce que Poupée était incertaine quant à son choix, elle réclamait son aval. C'était extrêmement prometteur pour lui, qui la voyait lui remettre le pouvoir alors même qu'il lui en avait laissé.
Et comme elle lui présentait son choix, il sourit malicieusement en restant silencieux, laissant le silence peser sur sa certitude et sur son assurance.

Ton choix me convient, Poupée, finit-il par lui accorder. Pas d'inquiétude. Tiens, bois un autre verre.

Il lui tendit un autre verre de Jäger comme un pansement supposé calmer son angoisse et ne fit ni ne dit plus rien jusqu'à ce qu'elle se soit exécutée. Ce n'était pas un conseil amical mais une prescription du docteur. Il attendit qu'elle ait fini son verre pour le récupérer dans sa paume et le reposer, retourné, sur la petite table où il laissa verres et bouteille en se relevant. Il prit la main de Poupée dans la sienne et l'entraîna à sa suite sans un autre regard à la costumière des bas fonds.

On va te changer, Poupée !

Pas tu vas te changer, non. La formulation était importante. Et, sans l'ombre d'un doute ou d'une hésitation, il la conduisit jusqu'à une petite loge toute proche, encombrée d'accessoires de scène et de vestiges de préparatifs arrosés. Il ferma la porte derrière eux, prit la robe des mains de Poupée et l'étendit à côté de la table de maquillage.
Et avant qu'elle ait pu s'interroger sur la suite, il se mit à ouvrir son chemisier, bouton par bouton, laissant ses mains courir à dessein contre elle à travers le tissu, la caressant avec douceur sur chaque centimètre de peau qu'il dévoilait.

Aide-moi et débarrasse-toi de tes bijoux, barrettes et autres accessoires.

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Prélude / Re : Elemiah, une ange au service de votre succès
« le: mardi 23 février 2021, 09:51:47 »
#mégafiche #divine

Bienvenue parmi nous !

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Damien avait fait usage de son sourire Colgate le plus sophistiqué et de son air le plus compatissant en l'abordant, et cela couplé au besoin de l'Egyptienne de se délivrer du poids de sa frustration avait suffi à lui ouvrir la porte. Elle avait ses raisons d'être exaspérée, car à moins de parvenir à se dépêtrer de cette sale situation son avenir dans cette école était fortement compromis. D'ailleurs, en cas de signalement, son avenir dans ce pays était compromis ; et en gardant en tête qu'on la renverrait en Egypte et que les fichiers de l'immigration nippone n'étaient pas particulièrement bien protégés, elle se retrouverait inévitablement cueillie par ses geôliers fanatiques à la descente de l'avion.
Autrement dit, il ne s'agissait pas juste de manger et de poursuivre une scolarité, mais aussi, peut-être, de préserver sa liberté.

Caché derrière un masque de bienveillance, l'Antéchrist avait, bien sûr, ficelé cette catastrophe aux mécanismes simples, à la résolution complexe et au potentiel absolument fantastique. L'approcher et se faire inviter dans son histoire n'était que le tout premier pas d'une situation qui ne manquerait pas de faire vivre à la pauvre fille un véritable enfer. Derrière l'enfer administratif, les griffes empoisonnées d'une intelligence infernale allaient se faire un plaisir de la gratter et la griffer jusqu'à s'en lasser ou la faire dérailler. Mais, dans l'immédiat, le premier objectif était de faire savoir à Enothis Anekhtotem que Damien Thorn était sa solution pour éviter la catastrophe et toutes ses conséquences dramatiques.
Et c'était bien pour ça que le jeune homme l'avait abordée, l'air de rien, sous couvert d'une honnête curiosité et d'une sincère empathie envers elle. Il avait conjugué les mimiques de surprise et d'inquiétude en entendant le bref résumé de son histoire. Il entretenait les apparences pour avoir l'air le plus choqué possible par son affaire, et se montrer véritablement consterné par sa situation. Une main devant la bouche, les yeux ronds, il finit par taper de la main sur son genou en fronçant les sourcils.

" Ha ! Ca leur ressemble bien, ça, d'exposer les problèmes sans jamais les résoudre. Si tu savais combien de fois j'ai dû porter croix et bannière contre eux pour avoir des réponses... Mais enfin : ce n'est jamais une fatalité, d'accord ? Rassure-toi ! "

Il bomba le torse comme s'il était prêt à chevaucher contre le métaphorique dragon fumant et fulminant de l'administration universitaire, et, se tournant vers la belle brune, il lui offrit de porter son honneur au bout de sa lance.
Non, il n'y a pas de métaphore déplacée ici, les enfants ! Plus tard...

" Dis-moi : est-ce que tu connais au moins le problème ? Je souhaite t'aider, mais je dois savoir de quoi il retourne. Hors de question que tu restes sans le sou ! "

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Centre-ville de Seikusu / Re : Dans une jungle d'épines | Damien, Kara
« le: mercredi 17 février 2021, 22:35:49 »
Doucement, le mélange de tentation et de sape mentale prenait le dessus sur la Japonaise. Damien pouvait le sentir en elle, comme une sensation brumeuse se dégageait d'elle, rendant ses barrières sociales aveugles et laissant se faufiler tout le poids des désirs et des vices qui bouillaient en elle comme en tout être humain. Et l'Antéchrist n'était pas peu fier : habituellement, il lui fallait un moment pour faire lâcher ainsi une cible, c'était un travail assez lent et insidieux. Seul son père, quand il se faufilait dans les jardins de l'Eden sous les traits du serpent Samaël, avait réussi à faire céder quelqu'un en peu de temps sans en détruire la raison dans le même temps ; et ça remontait à la Création. L'orgueil de l'enfant du Diable s'en gonflait, mais il savait mesure garder : comme on ne devait pas se croire plus fort que l'Etat sur Terre, il ne fallait pas se croire plus vicieux que le Diable en Enfer.
Et puis, ainsi ragaillardi, il était prêt à se montrer plus souple.

Le moment où elle avait entendu son nouveau nom, son nom de Soumise, il avait senti la résistance s'effondrer en elle, et même si elle persistait à se montrer taquine, son retour à un état docile, après une telle frayeur, était le signe que le plan fonctionnait.
D'aucuns auraient pu demander : pourquoi Kara ? Elle n'était pas la plus jolie ou la plus valorisante à conquérir ainsi, diraient-ils. Et il en avait d'autres bien plus faciles, souligneraient-ils encore. Mais, justement, leur répondrait-il alors, c'est bien parce que Kara n'était ni trop facile, ni trop évidente qu'il relevait volontiers le défi. A ses yeux, elle était véritablement désirable et éveillait en lui un réel attrait, parce qu'il savait que, dans le fond, elle valorisait son opinion personnelle ; et la lui faire taire en son nom était un aphrodisiaque à ne pas sous-estimer.
Il la sentait se presser contre lui, et une belle érection poussa entre eux, faisant monter le sang aux tempes de Damien qui se sentait maintenant pleinement d'humeur à jouer. Une main glissa du ventre de la Nippone vers sa poitrine, qu'il palpa à travers le tissu avec douceur.

" C'est bien, Poupée, " lui murmura-t-il encore à l'oreille. " Un changement de tenue s'impose pour conclure cet accord, tu ne crois pas ? On finira la bouteille pendant l'essayage. "

Il se détacha d'elle, laissant ses mains redescendre, glissant sur ses hanches et ses reins, et il lui prit la main pour l'entraîner derrière lui ; sans insistance, mais avec la même assurance avec laquelle il avait agi depuis leur rencontre. Pour lui, il était évident qu'elle suivrait, la main qu'il prenait étant, dans ce contexte, plus un acte de possession affiché qu'autre chose.
Et il la conduisit hors des toilettes, attrapant la bouteille sur le bar en passant, et l'entraîna au milieu de la horde d'inconnus sautant et gigotant sur la musique électronique jusqu'à proximité de la scène. La musique se fit assourdissante avant qu'ils dépassent les enceintes.
Et, poussant une porte noire pratiquement invisible, il la mena aux coulisses.

Comme s'il était chez lui, l'Antéchrist attrapa un membre du staff par l'épaule sur son passage et exigea un essayage en faisant signe vers Poupée de la tête. La fille au maquillage cerise, à peine majeure, dévisagea l'autre Nippone en mâchant son chewing-gum, la détailla des pieds à la tête, puis hocha la tête et se mit en marche.
Et, s'asseyant à une table toute proche prévue pour l'équipe et les performers à venir, Damien y posa la bouteille bien entamée et tapa sur la banquette à côté de lui pour intimer à Poupée de s'asseoir. Il l'accueillit d'un bras autour des épaules et but une gorgée de Jägermeister avant de le lui tendre.
Et comme ils buvaient ensemble, très vite, la minette était réapparue avec plusieurs ensembles perchés sur des cintres. Sans un mot, elle les présenta au couple improbable, chacun ayant un style différent mais voulant mettre Poupée en valeur. Initialement, Damien en rejeta certains, n'en laissant que trois (celui-ci, celui-là et ce dernier).

" Je me demande quels goûts a Poupée, " dit-il enfin. " Tu veux bien choisir ce que tu vas porter ? "

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Isolés de l'oppressante assistance qui espérait se repaître d'une grande nouvelle à susurrer autour de la tablée du lendemain, les deux jeunes purent se détendre, enfin. La sécurité mal formée les avait laissés tranquille et seuls les yeux aveugles des caméras du bâtiment restaient témoins de leurs errements. Et Damien, condamné à supporter du début à la fin cette implacable soirée, avait pris avec soulagement la corde du salut qu'on lui offrait inopinément. Il aurait attrapé n'importe quel corde, mais il fallait avouer que celle-ci était de loin la plus plaisante qu'il ait imaginé : satinée et câline, elle l'accueillait presque en réclamant d'être prise et ne faisait pas de détours quant à ce qu'elle était. Elle ne se retenait même pas de revêtir les atours du naturel à peine les portes fermées, arrachant un gloussement cynique à l'hôte qui ne s'était pas senti moins hors de son élément qu'elle au milieu de toutes ces têtes grises.

Elle le décoiffe de manière entreprenante et sans gêne, observant les alentours. Ils ont beau s'arrêter devant la représentation d'un bouc avec une femme, la scène intéresse beaucoup moins la jolie rose que la compagnie dont elle profitait. C'est même avec une irrévérence voilée d'innocence qu'elle plante un talon dans le tissu étendu, signifiant sa désapprobation. Adossée au mur, en équilibre sur un seul des fins faisceaux, elle exhibait tant son aisance que sa plastique, héritage tant d'un métissage bienheureux que d'une longue expérience et d'interminables heures d'entretien. Tout en l'admirant d'un œil désintéressé, Damien se défaisait de la cravate noire, ouvrant veste et col de chemise pour se mettre bien à l'aise et respirer d'autant mieux.

" On aurait tort de continuer à se vouvoyer, Chloé. Car si tu es un rien sincère, ta volonté de me connaître malgré mes sombres atours et le cadre sinistre de notre rencontre me laisse croire que je serais le plus grand perdant à garder mes distances. "

Un couplet de vibrations. Chloé sort son téléphone de sa pochette. Damien ne dit rien, observant sa gestuelle et les mimiques de son visage. Il se nourrissait des pulsions primales qui suintaient d'elle comme un doux nectar : Madame Chloé Reynard était une jeune célibataire accomplie, et en tant que telle elle ne craignait pas l'effet qu'elle faisait aux hommes, ni les retours qu'elle pouvait susciter en se montrant sous son jour le plus naturel. Au contraire, il sentait qu'elle ne régalait de plaire et d'être désirée, et qu'elle ne laissait pas un mâle à son goût lui échapper facilement ; eusse-t-elle seulement besoin de le pourchasser.

Silencieux, il s'approche lentement. Lorsqu'elle rit et lui montre le message, il est déjà tout près d'elle, et il profite de ce qu'il doive pivoter légèrement pour passer une main contre ses reins et se lover contre elle sans la moindre gêne. A son tour, le message lui arrache un rire, et il croise le regard de Chloé brièvement avec un sourire malicieux avant de lui répondre.

" Pourquoi employer des mots quand un selfie est plus approprié ? "

Et sur ces mots, il pivote face à elle à nouveau. Sa main libre glisse dans son cou, son pouce caresse l'angle de sa mâchoire avec douceur, et sans hésitation son visage se rapproche du sien. Leurs lèvres se touchent pratiquement lorsqu'il s'arrête, les yeux rivés dans les siens, d'un regard débordant d'une provocante obscénité. Son sourire n'a pas quitté ses lèvres. Est-ce juste un jeu pour lui ? C'était peut-être une question que se posait Chloé à cet instant ; à moins qu'elle-même ne soit là que pour jouer ?

" Ca te paraît suffisant, Chloé ? "

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Centre-ville de Seikusu / Re : Dans une jungle d'épines | Damien, Kara
« le: jeudi 04 février 2021, 03:12:33 »
Kara se faisait doucement à la suggestion sournoise que l'esprit de Damien insinuait en elle. L'Antéchrist n'y allait pas bien fort et se retenait de la briser pour garder un soupçon de résistance face à lui. Il était si simple de posséder une servante dévouée que l'idée de contraindre une femme indépendante l'excitait d'autant plus. Bien sûr, il avait des progrès à faire et il le réalisait : son tempérament avait bien failli tout mettre à terre et il se trouvait contraint d'arrondir les angles à la masse. Il restait aussi, après tout, un jeune homme de peu d'expérience. Tôt ou tard, il deviendrait l'homme digne des attentes de son Père que tous attendaient et il se lancerait à la conquête du monde, mais ce temps était bien loin et chaque erreur lui permettait au moins de retenir une leçon. Avec Kara, la leçon était de toujours se montrer totalement franc, à moins d'accepter de devoir jouer la comédie et d'en subir les frustrations. Il le retiendrait pour la prochaine fois...

La Japonaise avait des questions ; trop de questions. Elle voulait absolument savoir ce qu'il voulait alors qu'au fond, elle s'intéressait surtout à ce qu'elle allait pouvoir recevoir en échange de leur soirée : un traitement de faveur, un travail avantageux, la paix peut-être ? Même à cet instant, la seule question qui comptait : suis-je encore libre et qu'allez-vous faire de moi ? ne trouvait pas le chemin de ses lèvres, perdue qu'elle était dans les résultats immédiats et tangibles de sa coopération. Peut-être était-ce l'effet de l'alcool, ou la cupidité humaine, ou simplement sa façon de penser, mais quoi qu'il en soit elle n'exprimait aucune des craintes légitimes qu'elle aurait pu exprimer, préférant trouver, inconsciemment sans doute, un bénéfice dans toute cette histoire.
Et l'Antéchrist sourit avec douceur à son reflet dans la glace, même si intérieurement il refermait des griffes crochues autour d'elle.

" Mettons les choses comme ça : tu m'obéis et tu n'as donc pas le choix quant à la suite des événements. Tu peux encore refuser et partir ; c'est la seule liberté que je te laisse et tu devras te décider tout de suite, ou y renoncer. "

Les mains posées sur les hanches fines de la Nippone glissèrent sur son ventre et l'attirèrent contre lui sans violence. Ses paroles étaient dures et intransigeantes, mais sa gestuelle restait sensuelle, séductrice. Il jouait volontairement avec les perceptions de Kara pour appuyer la pression mentale qu'il exerçait en elle et la pousser à donner sa reddition.

" Sois honnête, " murmura-t-il tout contre son oreille. " Tu en as envie. Ca rompt tellement avec ton quotidien fade et monotone ! C'est bien pour ça que tu m'as suivi ? Ou bien c'était pour te garantir un piston infaillible ? Tu n'es pas innocente. "

Il se retenait bien de lui promettre une place, insinuant juste qu'elle l'avait initialement suivi pour les perspectives professionnelles qu'une telle rencontre rondement menée pouvait lui apporter. Il pouvait, lui aussi, jouer la victime, le type dupé qui pensait trouver quelqu'un s'intéressant vraiment à lui mais ne voyant en sa personne qu'un autre tremplin, une opportunité. Il ne se priverait pas d'avoir recours aux pires stratégies que l'esprit humain pouvait employer si cela l'aidait à arriver à ses fins.

" Dernier point : à partir de maintenant, tu répondras au nom de Poupée. "

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Le laissez-passer A-38
ou l'Enfer administratif, Acte premier
Damien Thorn | Enothis/Emaneth

" Tout ce que je sais, moi, mademoiselle, c'est qu'il y a un soucis dans votre dossier et que vos droits sont bloqués. C'est tout ! Vous devez appeler le bureau des litiges. Je vous note le numéro, là. Elle est contente ? "

Le fonctionnaire n'avait pas été très aimable envers elle, mais Enothis était venue avec l'empressement désespéré d'une étudiante isolée en danger lorsqu'elle avait réalisé que sa bourse n'arriverait pas ce mois-ci. Elle repartait avec, en plus de ça, de la frustration et de la colère à revendre. Non seulement elle n'avait reçu aucune réponse, mais les gens avaient été extrêmement désagréables et absolument pas intéressés à l'idée de faire un geste pour l'aider.
Silencieux, l'oreille tendue à l'extérieur du bureau des bourses, Damien Thorn avait écouté avec un sourire discret, et avait regardé Enothis repartir avec satisfaction avant de la suivre, à bonne distance.

Il avait commencé à s'intéresser à cette belle inconnue au teint halé dès l'instant où il avait posé ses yeux sur elle ; mais il avait été difficile de la cerner. Fils du Diable, Damien Thorn pouvait sentir les vices et péchés des mortels mais n'avait senti chez elle qu'un ersatz diffus de peurs et de doutes ; rien de concret, comme si elle avait été autre chose, ou une parfaite innocente -ce qui aurait été une première-.
Logiquement, le cas d'Enothis Anekthotem était devenu son nouveau hobby. Connaissant les langues anciennes et l'occulte, il avait immédiatement été interpellé par son nom. Dans l'Egypte actuelle, après 1300 ans de brassage arabe et islamique et, encore avant, 1000 ans de brassage hellénique et gréco-romain, les souvenirs de l'Egypte antique n'existaient plus que dans des ruines longtemps oubliées. A lui seul, le nom avait été un indicateur, le signal que quelque chose se cachait derrière elle.
Sans assimiler les dieux égyptiens d'antan à Satan, les sectes occultistes avaient entre elles certains liens et une toile d'intérêts partagés reliaient les éléments du monde interlope se dédiant aux dimensions divines et infernales. Il avait donc demandé aux Disciples de se renseigner.

Lorsqu'il avait fini par recevoir un rapport sur le cas d'Enothis, il l'avait parcouru avec un mélange de surprise et de jubilation et s'était assuré que l'enquête avait été menée avec discrétion. Il avait été difficile d'obtenir les informations en conservant au moins trois degrés de séparation avec le Chœur du Créateur et les disciples d'Hermann Turich, mais la discrétion avait été la plus haute priorité.
Il avait été possible de confirmer les faits par trois autres sociétés sans liens et l'enquête administrative ayant suivi avait garanti que l'Egyptienne n'était apparue que tout récemment, et que ses papiers étaient tous faux.
Dès lors, un plan méphitique était né dans l'esprit vicié de l'Antéchrist.

Retour au présent.

Enothis s'était arrêtée devant un mur de distributeurs dans une salle d'attente. Impossible de savoir si elle songeait à manger ou boire quelque chose ou si elle allait juste finir par s'asseoir, ou si elle errait en songeant, sans but, et elle ne tarderait pas à repartir.
Quoi qu'il en soit, Damien attendait l'instant où il lui serait possible de l'aborder sans avoir l'air trop entreprenant. Il s'avança donc en silence et, se raclant la gorge avec un semblant d'hésitation, il s'adressa à elle presque dans un chuchotement, pour préserver l'intimité de leur conversation et la pudeur de son malaise.

" Ils avaient l'air durs avec toi, au bureau. Ca va ? Qu'est-ce qu'il t'arrive ? "

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Prélude / Re : Mack Fletcher, un biker occultiste [Vanéalidé !]
« le: lundi 01 février 2021, 17:13:52 »
Bienvenue parmi nous ! Les Fils de Baphomet vont avoir leur lot de bonnes surprises ici, c'est garanti.

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Je connais l'avatar depuis longtemps, et j'adore autant que ta fiche. Amuse-toi bien ! ;)

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