Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Asuka Kahori

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Centre-ville de Seikusu / Re : Invocation démoniaque [Desmina]
« le: lundi 25 décembre 2017, 16:16:57 »
Il n’y avait que dans les films que la surprise vous faisait tomber dans les pommes. En vrai, j’étais totalement paniquée, et incapable de réfléchir, comme si un fusible venait, de péter dans mon cerveau, et que les circuits électriques venaient de griller. Je ne contrôlai plus rien, je ne comprenais plus rien, et je ne songeai qu’à une chose : foutre le camp d’ici ! Décarrer vite fait ! Tandis que Kyary Pamyu Pamyu chantait dans la joie et la bonne humeur, je me dirigeai vers la porte. Là, tout ça n’était qu’un mauvais rêve, et... Je ne réalisai même pas que la musique venait de brusquement se terminer, mais la porte se ferma violemment sous mon nez.

*Quoi ? C’est une blague ?!*

Mes mains se posèrent sur la poignée, et je tirai dessus, m’apprêtant à l’ouvrir... Mais sentit cette dernière résister. Comment était-ce possible ? Elle n’avait pas été fermée à clef, elle était fonctionnelle, elle ne pouvait pas être bloquée ! Non, elle ne le pouvait pas... Tout comme cette femme aux cheveux de feu ne pouvait pas se tenir derrière moi ! Je tentai encore vainement d’ouvrir la porte, lorsque la terrible voix de la femme se mit à résonner dans mon dos, m’intimant de me retourner.

Ladite femme semblait véritablement furax, et assura que j’avais commis la boulette de ma vie en cherchant à l’invoquer. Me retournant nerveusement, je me plaquai contre la porte, toute ma volonté envolée, dissipée aux quatre vents. Une telle chose n’était pas possible, pas possible ! Vainement, je me répétai ça dans ma tête, comme cherchant une solution à ce qui se passait sous mes yeux, à l’impossible qui était en train de se produire !

Faisant donc face à la femme, dont les flammes crépitaient, je déglutis en l’écoutant me dire que je l’avais invoqué sans raison, et qu’elle était prête à me tuer. Me tuer !

*Non, c’est pas possible, c’est un cauchemar !*

Je n’avais jamais cru à ces folles rumeurs qui circulaient sur Seikusu, ou même au sein du lycée Mishima. Et voilà que, brusquement, devant moi, une mage venait d’apparaître ! Car, enfin, comment décrire autrement cette femme ? Je me pinçai les lèvres, et, quand la femme m’offrit un plan de sortie, mes jambes réagirent instinctivement, et se dérobèrent sous mon poids. Dans un soupir, je finis à quatre pattes, crispant mes mains sur le sol, et, tout aussi instinctivement, me rapprochai de cette femme.

Ne sachant plus quoi faire, j’embrassai brusquement mes pieds, continuant à trembler sur place, terrorisée. Et, telle une mauvaise actrice issue d’un mauvais film d’horreur, je me relevai lentement, relevant le visage, et me pinçai les lèvres.

« Pi-Pitié, Ma... Madame, je... Je ne savais pas ce que je faisais, pitié... »

Je sentis alors quelque chose couler le long de mes joues, et, avec effroi, constatai que j’étais en train de pleurer !

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Centre-ville de Seikusu / Re : Invocation démoniaque [Desmina]
« le: lundi 18 décembre 2017, 01:07:52 »
Alors là... J’étais carrément sur le cul! Qu’est-ce qui était en train de se passer? Je voyais mon sceau magique se transformer en fumée, et, quand j’aperçus une silhouette à travers la fumée, voyant les bouts d’une longue robe noire, mes yeux s’écarquillèrent encore. Un chat avait avalé ma langue, et je vis alors, pendant que la fumée s’évaporait, des flammes en hauteur... Et constatai que ces flammes appartenaient à une longue chevelure, le tout étant vissé sur le corps d’une femme plantureuse, qui observa la pièce, avant de me regarder furieusement.

Une bonne chose à noter : je ne vomis pas... Ni ne tomba dans les pommes. Et ça, ça tenait plutôt du miracle, surtout quand l’étrangère, qui avait débarqué ici sans que je ne sache pourquoi, se mit à me hurler dessus, clamant de savoir ce qu’elle faisait ici. Là, je suppose que c’était à moi de répondre, mais, tout ce que je pensais, c’était au visage de Tom Hanks, dans Apollo 13, qui regardait fixement l’écran après que la navette se soit mise à émettre des signaux d’alarme.

*Houston, j’ai un problème...*

Au lieu de ça, je regardai encore cette femme, avec une furieuse envie de pisser. Oui, là, ça venait clairement. Mon Dieu, mon Dieu, qui était cette nana ?! Aussi sexy que mortelle, elle avait l’air de ressembler à une version sexy et mortelle de Cruella ! Et... Bon Dieu, je flippais grave, en fait ! Je me pinçais les lèvres, et cherchai alors à dire quelque chose, lorsque... Ma chaîne HI-FI s’enclencha brusquement ! Merde ! J’avais totalement oublié de couper le déclenchement automatique.

Kyary Pamyu Pamyu jaillit brusquement avec son célèbre tube, Pon Pon Pon, sa voix de crécerelle, et la musique joyeuse. De fait, je bondissais sur place en entendant la musique, songeant à fuir. Au moins, cette musique me réveilla sur ce point, agissant comme un coup de fouet. J’ignorais qui était cette femme, mais le fait de la voir avec des cheveux enflammés, et le fait que je ne me sois pas évanouie sur place, ne pouvaient m’inciter qu’à faire une chose : fuir.

Je me relevai alors, et, d’un bond courageux, filai tout droit vers la porte...

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Centre-ville de Seikusu / [FINI] Invocation démoniaque [Desmina]
« le: lundi 11 décembre 2017, 00:49:31 »
« Azalam Masshaï Hilohim... »

Rien ne se passa, bien évidemment, et je secouais la tête, soupirant de ma propre idiotie. Mais, hey ! J’étais une Japonaise pure souche, vous savez. Du genre à craindre qu’Hanako-san ne débarque de la cuve des toilettes en empruntant la mauvaise cabine ! Ou à être convaincue que des yōkai hantaient les arbres d’Aokigahara, la forêt maudite. C’était le grand paradoxe du Japon, pays très avancé dans des recherches avant-gardistes, comme la robotique, et en même temps très ancré dans les superstitions. Et moi, ben, je venais de la campagne profonde, après tout ! Et, là, ce soir, dans ma chambre, j’étais vainement en train d’essayer l’impossible, à savoir invoquer une succube ! Il ne fallait pas rire, car Toshi, mon client, m’avait assuré que ça marcherait, qu’en suivant la formule inscrite dans le grimoire de sa mère, et en dessinant le sceau sur le sol, j’invoquerai un démon ! La vache !

En fait, je ne pourrais pas trop expliquer pourquoi, ce soir, j’avais décidé de tracer le sceau, d’allumer les bougies, et d’invoquer le démon. C’était une blague, une plaisanterie. Je voyais Toshi d’ici une heure pour une nouvelle séance de bondage, et je voulais m’assurer d’avoir un bon gros motif pour le punir, et pour le frustrer. Mes petites affaires marchaient plutôt bien. En-dehors des subventions publiques qui m’aidaient à pouvoir vivre dans ce petit studio, les commissions que je recevais pour faire du kinbaku m’avaient permis d’acheter de nouvelles cordes, de décorer un peu mon studio, et même d’avoir de l’équipement high-tech !

Ce soir, je portais déjà ma tenue de travail, à savoir ma combinaison rose moulante en latex. Quant au studio, il était peint en rose, avec pas mal de peluches. Ouais, tout ça faisait très kawai, et je n’avais même pas parlé des posters avec des chats tout mignon dessus ! Il ne faudrait sans doute pas le crier sous les toits, mais je faisais partie de ces gens qui adoraient les chansons de Kyary Pamyu Pamyu. D’ailleurs, si on cherchait dans mes albums photos, on verrait que, quand j’avais dix ans, j’enfilais des cosplays issus de Sakura Card Captor, alors... Avec un tel curriculum vitae, mon sort était tout tracé !

Enfin... Tout ça ne changeait rien à la situation actuelle. J’avais tracé à la craie les sceaux d’invocation, sans savoir que, en grande amatrice que j’étais, il y avait des brèches ici et là... Et, de toute manière, je n’avais clairement pas l’expérience nécessaire pour invoquer et contrôler un démon. Mais bon, pour moi, tout ça était du délire, une mise en scène que je comptais utiliser pour punir ensuite fortement Toshi. J’imaginais déjà tout ce que j’allais lui faire subir ! En la matière, je frissonnais vraiment d’idées en tout genre !

*Bon... Essayons au moins encore une fois, histoire de ne pas avoir fait tout ça pour rien...*

Je répétais donc à nouveau la formule :

« Azalam Masshaï Hilohim... »

Avant de terminer :

« DESMINA ! »

Je pensais que rien ne se passerait... Mais, au lieu de ça, je sentis brusquement un courant d’air soulever mes cheveux, et éteindre plusieurs des bougies que j’avais soigneusement entreposées ici et là.

« Hein ?! »

Avais-je oublié de fermer une vitre ? De la fumée s’éleva brusquement des bougies, et j’écarquillai les yeux sous la stupeur, en tombant sur les fesses.

« Mais... Mais... Mais c’est quoi ce délire ?! »

Mais qu’est-ce qui se passait, là ?!

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Je lisais tranquillement, en espérant surtout que personne ne vienne me casser les noix. C’est pas que j’étais asociale, mais, voilà, quand je lisais, j’aimais bien qu’on me fiche la paix. Certes, on disait que les femmes étaient capables de faire plusieurs choses en même temps, mais moi, j’avais plutôt tendance à me concentrer sur un truc, et à oublier tout le reste… Surtout quand le truc en question, c’était du kinbaku. On aurait pu croire que je me rinçais juste l’œil en regardant des corps posés dans des positions improbables, mais il n’y avait pas que ça. Oh, si, bien sûr, ça m’excitait, mais je regardais aussi ces images avec l’œil d’une professionnelle, cherchant à en deviner l’architecture, le fonctionnement, les faiblesses. Tout ça, ce n’était pas que pour le plaisir des yeux. Mon ambition, mon projet de carrière, c’était de me spécialiser dans le kinbaku. Plutôt cocasse, non ? Pensez à tous ces jeunes bambins qui veulent être pompiers, policiers, juristes, juges, avocats, maires, docteurs, chirurgiens, infirmiers, ou que sais-je encore. Et moi ? Maîtresse en kinbaku ! Je trouvais que ça sonnait plutôt classe.

Me voilà donc là, assise dans la bibliothèque, sans rien demander à personne, à consulter mes pages, quand des bruits de pas m’arrachèrent à mes réflexions. Un homme assez âgé (en tout cas, qui n’avait pas l’âge d’être un lycéen) se tenait devant moi, avec une barbe bien fournie, et un physique d’Occidental. Un surveillant ? Qui était ce type ? Il se mit à me parler, comme si j’étais venue lui demander un service, et je le regardais en clignant des yeux, sans prendre conscience du fait qu’il avait vu ce que je regardais, ce que je tenais à éviter. En soi, ce n’était pas que ma passion me faisait honte, mais je savais combien le kinbaku était lié au sexe, encore plus de la part des gaijins, qui l’assimilaient sans hésitation à du sadomasochisme et à du bondage… Ce qui n’était pas faux, mais réducteur.

Enfin… Tout ça pour dire que j’étais donc face à ce gus’, que je n’avais jamais vu de ma vie, et que j’ignorais totalement ce qu’il me voulait. Néanmoins, j’avais appris à être polie. Qui sait… Peut-être était-ce un client ? J’en aurais été la première surprise, car je ne ciblais, pour l’heure, que mes proches camarades, mais tout était possible, à Seikusu. Un type avait pu tomber sur l’une de mes annonces publiées sur Internet, sur les photographies que je faisais (oui, oui, j’entretenais un blog !), et avoir envie de finir dans mes cordes. Et puis, il avait l’air d’avoir de l’argent, et, de toute manière, je ne voulais pas provoquer un esclandre en pleine bibliothèque !

« Euh… Bonjour… »

Ça m’interloquait, quand même. « Vous aider » ? Sauf que… Ben, je n’avais pas demandé d’aide, justement ! Alors… Ben, je savais pas quoi dire ! Je me pinçais les lèvres, et décidai de jouer la mystérieuse ! On verra bien ce que ça donnerait…

« Qu’est-ce qui vous fait dire que j’ai besoin d’aide, Monsieur… ? »

Je ne savais même pas le nom de ce type, après tout !

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Salles de cours et bibliothèque / Enseignement ancestral [Jeff Alvory]
« le: lundi 03 avril 2017, 00:07:56 »
Les Long-Nez, ainsi qu’on qualifiait si sympathiquement (ironie) les Occidentaux, avaient toujours eu pour habitude de dédaigner les cultures étrangères. C’était normale, et je serais de mauvaise foi en affirmant que nous n’en faisions pas autant. Lévi-Strauss en avait parlé. L’ethnocentrisme, je crois. Une théorie selon laquelle l’Autre est toujours, non seulement différent, mais aussi moins bien que vous. Je ne savais pas jusqu’à quel point tout ça était vrai, n’étant pas anthropologue. Ce que je savais, en revanche, c’est que, quand on évoquait l’art séculaire du kinbaku, les Occidentaux se contentaient de hausser les épaules, en y voyant un simple plaisir sexuel.

Le sexe, il y en avait forcément dans le kinbaku, mais ça n’avait rien à voir avec du simple bondage. Enfin, si... Mais pas que ! Disons que c’était une forme de bondage considérablement amélioré, permettant de faire des trucs incroyables. Ce n’était pas pornographique, mais davantage érotique et sensuel. De fait, il n’y avait même pas forcément de sexe, car on pouvait dissimuler les parties sensibles du corps humain à travers les cordes, et certains ne pratiquaient le kinbaku que comme un massage, un peu comme quand on allait voir un kiné’ pour détendre vos muscles.

Dans ce domaine, j’étais particulièrement assidue. Là, par exemple, alors que j’étais censée réviser mes mathématiques à la bibliothèque de Mishima, j’avais eu la chance de trouver un ouvrage traitant du kinbaku. Seikusu disposait d’un dojo sur le kinbaku ! Dingue, non ? J’avais genre totalement halluciné en voyant ça, et je comptais bien m’y inscrire. J’étais la fille d’un grand-maître en la matière, mais il fallait toujours se perfectionner, parce que le kinbaku était un art difficile, et dangereux.

Le Tori (terme désignant la personne qui agissait, et mettait les cordes) se devait d’être bon. Autrement, l’Uke pouvait avoir des problèmes médicaux. Vomissements, syncopes, ou, dans les pires des cas, lésions des nerfs. Par exemple, il était rigoureusement interdit d’attacher une personne avec un seul bras. Le kinbaku, c’était un art de l’harmonie, de la patience, de la maîtrise de soi... Alors, somme toute, c’était vraiment typique du Japon. Les expériences pouvaient durer des heures, que ce soit pour attacher l’Uke, ou pour lui laisser apprécier ce qu’il vivait. Chaque Uke participait à ça pour des raisons différentes. Certains voulaient juste assouvir un fantasme sexuel, d’autres y voyaient une forme d’épanouissement spirituel permettant d’atteindre le Do. Moi ? Eh bien... C’était clairement l’option sexuelle !

J’étais douée, hein ! De ça, il ne fallait pas douter. Ici, à Mishima, j’avais déjà pu me faire quelques clients. J’avais mémorisé tous les enseignements de mon père, notamment sur l’importance fondamentale de vérifier le bon état des cordes. Tout ça, c’était donc très compliqué, et ça nécessitait vraiment de nombreuses années de formation. Il était donc toujours utile de se mettre à jour sur ses connaissances, de se rafraîchir la mémoire.

En fait, j’observais surtout la partie du livre sur les figures. J’étais plongée dedans, caressant du doigt les cordes, connaissant ces formes par cœur.

À cet instant, je ne pouvais pas savoir que ma tranquille séance de détente à la bibliothèque allait me réserver de solides surprises...

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Bureau de la direction et infirmerie / Re : L'experte [Tessia]
« le: jeudi 30 juin 2016, 13:47:04 »
Pour moi, c’était toujours un grand plaisir de faire jouir mes amants, à tel point que je n’avais encore jamais fait payer mes partenaires, alors même que, parfois, certains me demandaient combien mes services coûtaient. Ma rétribution, c’était leur semence. Allez savoir pourquoi, mais boire du sperme, ou de la cyprine, ça m’avait toujours excité. Pourtant, beaucoup de gens disaient que le sperme, ce n’était pas bon, que ça vous sautait à la gorge, mais, dès que j’en avais goûté, j’avais adoré. Certes, ça n’était pas aussi bon que du jus d’orange, mais, Dieu, que j’aimais ça ! Et puis, même au-delà de ça, je n’étais encore qu’une élève. Faire payer des gens pour être, non pas mes clients, mais mes cobayes, ce n’était vraiment pas juste, je n’étais pas comme ça. Et, en ce moment, et vous pouvez me croire là-dessus, je prenais joyeusement mon pied.

La figure prise avec Sakura était l’une de mes préférées, tant pour la soumise, que pour la dominante. Ainsi, je pouvais lécher sans trop de difficultés la vulve de la femme, et c’était comme boire à la source d’une magnifique fontaine. Avec une verge, c’était encore mieux, mais je voyais mal une femme se doter d’une verge… Pour le coup, avouons que j’étais encore très naïve et très innocente vis-à-vis de Mishima, même si je partais bien ! Mais l’essentiel, pour l’heure, était que je léchais le sexe de Sakura, goûtant avec joie à sa mouille en la sentant se tortiller, tirant sur les liens qui la retenaient. J’avais mon intimité en feu en ce moment, tremblant sur place, yeux clos, et, encore et encore, continuai à la lécher.

« Hmmm-mmhmm… »

Sakura finit par jouir, et, pour moi, ce fut une heureuse consécration. Je la laissais se reposer, et, alors que je comptais la retirer de ses liens, Maîtresse se rapprocha de moi. D’un calme imperturbable, elle avait déchiffré mes mots, ceux que j’avais lâché sous l’effet d’une passion bien légitime, d’un feu qui avait continué à croître en moi, alors que, inconsciemment, j’avais effectivement choisi Tessia pour être la femme capable d’accomplir ce dont j’avais toujours rêvé.

Quand elle me précisa que j’avais indiqué être son « esclave », je me mis à rougir benoîtement, perdant toute contenance, glissant mes mains derrière mon dos en fixant mes pieds, avant de bredouiller quelques mots monosyllabiques :

« A-Ah… Ah b-bon… ? »

Avais-je vraiment dit ça ? Diable, que m’arrivait-il ? C’était comme si mon corps était en train de se liquéfier, de se tétaniser, comme la petite enfant prise sur la faute. Tessia, sentant la brèche, insista, alors que moi, j’avais peur de l’avoir vexé. En effet, quelle esclave viendrait se prétendre esclave ? C’était la Maîtresse qui déterminait qui était digne d’être une esclave, et non l’inverse… Et ce même si, au demeurant, il était très contradictoire de dire que quiconque pouvait être « digne » d’être une esclave, vu que la servitude, par définition, était la négation de la dignité humaine… Mais peu importe ! Je n’étais alors vraiment pas en état de jouer avec les mots, car, outre ma gêne, ce que je ressentais surtout, et que je peux dire ici sans problème, c’était une franche bouffée d’excitation, un truc puissant, encore plus fort que lors de mes premières séances d’entraînement avec des corps humains, quand ma respiration s’emballait et que mon corps était parcouru de tremblements nerveux incontrôlables.

Tessia continuait à parler, me piégeant par ses mots, en me laissant le choix entre, soit repartir chez moi la tête basse, soit me soumettre à elle. Tout ce qu’elle disait était vrai. Mon père avait toujours vu son métier comme une forme d’art, et, s’il en était passionné, ce n’était pas par la dimension sexuelle du kinbaku, mais bien par la dimension artistique de ce dernier, par la beauté de ces figures géométriques qu’il arrivait à concevoir. La nuance était subtile à saisir, la preuve en étant que, chez moi, j’avais clairement assimilé ça au sexe, mais le fait est, indéniable, et j’en étais sûre (ou alors, était-ce la petite fille en moi qui parlait ?), il ne bandait pas.

J’étais donc là, me mordillant les lèvres, rougissant furieusement, mon corps parlant pour moi. Dieu, Dieu, que j’étais excitée ! Quand elle glissa que j’allais « me faire sauter dans les règles de l’art », je m’en mordillais les lèvres d’excitation, crispant mes poings. J’hésitais encore, mais il me fallait maintenant lui répondre, et, pour faire ça, ma tête se redressa, la regardant, une détermination certaine se lisant dans mes yeux.

« Bien de mes amants voulaient me prendre ma virginité, Tessia… Mais, et c’est peut-être un brin romantique et stupide de ma part, mais je me suis toujours dit que la seule personne qui m’enlèverait mon innocence serait une personne forte, une vraie dominatrice. »

Il n’était maintenant plus trop difficile de voir où je voulais en venir, non ?

Mon corps agit rapidement, et je me mis alors à fléchir mes genoux, m’inclinant devant Tessia, attrapant l’une de ses mains, pour déposer un baiser dessus.

« Je savais que j’en trouverais à Mishima… Et vous êtes la meilleure Maîtresse dont je pouvais rêver, Tessia. Je vous implore de bien vouloir me pardonner d’avoir présumé de vos désirs, mais… Oui, je désire être votre esclave, je désire que… Que… »

Je rougis à nouveau, comme une preuve supplémentaire de mon inexpérience. Un nouveau mordillement des lèvres, même, avant de préciser :

« Que vous me preniez ma virginité, que vous… Que vous me baisiez bien fort… Je veux être votre petite chose, votre délicieuse petite esclave, qui exaucera le moindre de vos caprices, et satisfera tous vos fantasmes. Je vous en prie, laissez-moi être votre esclave, et soyez ma Maîtresse ! »

Ma demande se ponctua d’un ultime baiser, tandis que je l’observai à nouveau, fébrile, impatiente, tellement désireuse de sentir son corps contre le mien, sa passion, son énergie… Han ! J’en mouillais encore !

Quelle garce je faisais…

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Bureau de la direction et infirmerie / Re : L'experte [Tessia]
« le: mercredi 09 mars 2016, 22:25:18 »
Mon inexpérience sexuelle faisait que je penchais entre les deux pôles : domination, ou soumission. Et j’avais de quoi pencher, en réalité. J’étais très douée dans le kinbaku, un art dont l’application, par voie de conséquence, ne pouvait être réalisée qu’envers des dominateurs, mais, d’un autre côté, étant toujours vierge, mon appréhension naturelle vis-à-vis du sexe faisait que, et ce de manière très naturelle, je redoutais ce dernier. En somme, j’étais tiraillée entre ces deux pôles, et, si Maîtresse Alexanders me voyait bien finir dominatrice, moi, honnêtement, je ne savais pas… Ce que je savais, en revanche, c’est que j’aimais beaucoup ce moment, cette scène. Voyez donc le tableau ; moi, une autre élève, une camarade de classe pour ainsi dire, en train de s’envoyer en l’air sous le regard amusé d’une professeure d’école. C’était à la fois affreusement classique et terriblement excitant, confirmant bien que c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures couvertures… Pour ainsi dire.

Et, surtout, je sentais progressivement toute ma nervosité, toute ma tension, disparaître, s’atténuant au profit d’une forte et sereine assurance. Je masturbais Sakura avec mon pied, montrant combien j’étais agile, et j’adorais ça. Mine de rien, j’entraînais beaucoup mon corps, et, si ce n’était ma passion pour le kinbaku, j’aurais pu être gymnaste. La souplesse, c’était nécessaire quand on se spécialisait dans les cordes et dans la géométrie du corps humain. Je m’amusais avec elle, la faisant soupirer et gémir, sentant sa salive tomber sur ma swimsuit, et elle, la brave petite chatte, continuait à obéir, en miaulant de plaisir et de contentement. Ah, que c’était bon ! Oui, putain, j’aimais ça ! À fond !

Je ne savais pas, alors, qui était Mélinda Warren. Enfin, je l’avais vu, mais je venais juste de débarquer au lycée, et, si_ j’avais pu remarquer qu’elle était belle, et entourée de lycéennes, je n’en savais guère plus. J’étais loin de me douter, même maintenant, du degré de perversion qui régnait dans Mishima. Honnêtement, là, alors que je caressais l’intimité de Sakura sous le regard amusé de notre Maîtresse commune, j’avais le sentiment de faire quelque chose d’exceptionnel, d’atypique au sein de l’établissement scolaire. Comme quoi, on pouvait être experte en kinbaku, et faire preuve d’une grande naïveté.

Sakura, donc, miaulait amoureusement, et son plaisir s’accrut quand Maîtresse Alexanders alla lui mettre des pinces sur ses tétons, avec des clochettes qui se mirent à tinter. Je m’en mordillais les lèvres, tout en voyant le chaton se dandiner dans tous les sens, miaulant énergiquement, les seins manifestement joyeusement endoloris. Un sourire perla sur mes lèvres face à la remarque de ma Maîtresse.

« Oh, vous n’avez pas à vous justifier, cette petite chatte est avant tout votre esclave… Comme moi. »

D’aucuns auraient volontiers pu voir ça comme une régression totale du droit des femmes, mais j’aimais cette idée… Me considérer comme l’esclave d’une personne, ça me conférait un sentiment d’appartenance, comme une réconfortante chaleur dans le cœur. J’étais l’esclave de Maîtresse Alexanders, et je ne savais pas encore à quel point, par la suite, je serais fière de l’être. Pour l’heure, je voyais juste Sakura gémir et soupirer, et je décidai de passer à la suite.

N’étant pas de nature cruelle, j’étais bien décidée à la faire jouir. Je me redressai donc, et approchai mon visage de ses cuisses, prenant appui sur ses fesses. Les cordes crissèrent, mais, comme je m’y attendais, tinrent bien évidemment le coup. Ma bouche s’entrouvrit ensuite, et j’aventurai ma langue en elle, léchant son sexe, recueillant sa mouille, serrant ses fesses, tout en léchant, de plus en plus avidement, de plus en plus voracement. Maintenant que j’étais ainsi redressée, j’étais en bonne position, me régalant des couinements de ma petite chatte.

« Hmmm… Vas-y, mon chaton d’amour, offre-nous un bel orgasme… À moi et à notre Maîtresse… »

Déjà, j’adorais le fait d’appeler Tessia « Maîtresse ».

Autant dire que ma soumission partait bien !

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Bureau de la direction et infirmerie / Re : L'experte [Tessia]
« le: samedi 30 janvier 2016, 00:37:41 »
Une « experte »... Tessia me flattait, mais... J’aimais bien ça. Oh, je pouvais faire la pudique, en disant que j’avais peu de mérite, car j’avais eu la chance d’avoir un père doué dans cette matière, mais j’avais aussi beaucoup travaillé de mon côté. Hey, il ne fallait pas se leurrer, on ne maîtrisait pas ce genre de trucs intuitivement, il fallait de nombreuses études théoriques. J’y avais passé des années, mais je ne ma plaignais pas, parce que c’était ce qu’on appelle une passion. J’adorais ça, et j’adorais tout autant le fait de partager mon savoir, ou de voir Alexanders-senseï rougir à l’idée que je l’aide à perfectionner son art. Moi, faire rougir une senseï ! Incroyable ! Mais c’était à l’aune de tout ce que je vivais ce soir. Des sensations exquises, indescriptibles, et je me mis à tirer sur la corde, amenant le plug anal de ma belle Sakura à remuer en elle, faisant couiner cette dernière.

Ma Maîtresse m’indiqua alors qu’Asuka était en manque, et qu’il était temps de réagir. Personnellement, je voyais ça comme un défi supplémentaire, mais je n’étais pas dénuée d’astuces, car je savais qu’il fallait que la femme conserve sa virginité et son hymen. Autrement dit, pour la faire jouir, j’allais devoir y aller en douceur.

« Hum... J’ai une idée ! Car je pense que ma petite chatte a bien mérité une récompense... »

Je me mis à sourire, avant de caresser le ventre d’Asuka, qui était descendue près du lit. Je me rapprochai de son visage, et embrassai sa joue, posant une main sur son visage, puis j’allais l’embrasser sur les lèvres, pendant de nombreuses secondes, savourant ce contact. Moi aussi, après tout, je mouillais, car j’étais très excitée par tout ce qui se passait autour de moi. Cette petite chatte était une magnifique esclave, mais je savais que, pour faire preuve de mes talents envers ma Maîtresse, j’allais devoir me surpasser. Le kinbaku était une base, une base riche et solide, mais il fallait, tout de même, que je développe d’autres cordes à mon arc. Je me déplaçais donc, et entrepris de m’allonger sur le lit, sous elle, après lui avoir ôté son bandeau.

Asuka put ainsi me voir, et je lui souris, en mettant mes mains derrière ma tête.

« Tu vas voir, Asuka, je vais te faire plaisir... »

En lui souriant, je relevais alors mes jambes, et les détendais. Mine de rien, j’étais plutôt une bonne sportive, et une bonne gymnaste. Mon pied se releva donc, et alla se nicher entre les cuisses de la femme, venant la caresser, glissant sur sa peau.

« Hmmm... Tu aimes ça, hein, mon petit chaton ? »

Je me mis à sourire, tout en continuant à la caresser, intimement et sensuellement.

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Complexe d'études secondaires et supérieures / Re : Premiers clients [Ryujin]
« le: vendredi 29 janvier 2016, 01:16:23 »
« Je crois au respect de la vie privée, alors... Ça marche ! »

Je ne savais pas grand-chose de ce garçon, mais... Et bien, disons que j’avais confiance. Peut-être que je me comportais comme une cruche en accordant ainsi cette confiance à un quasi-inconnu, mais j’avais fait ça avec Alexanders-senseï, et, jusqu’à preuve du contraire, ça m’avait plutôt bien réussi. Je m’échauffais donc, tandis que l’homme me confiait avoir quelques expériences, quasiment un an. S’il entretenait un portfolio, c’est qu’il devait être doué... Et moi, mon imagination, fébrile, se mettait à s’emballer, en me faisant rêver sur tout un tas de choses.

Soucieuse de satisfaire sa curiosité, je m’empressai ensuite de lui répondre, en musclant mes coudes :

« Depuis... Longtemps. Mon père est un maître du kinbaku, c’est comme ça qu’il gagne sa vie, et moi, je suis destinée à lui succéder. Alors, il m’a tout appris, mais je n’exerce, concrètement, que depuis quelques mois, sur des cobayes et des amants qui acceptent volontairement de s’entortiller dans mes cordes. On peut donc dire que je connais beaucoup la théorie, et que je la mets en pratique. »

Et, si j’en croyais Alexanders-senseï, je m’en sortais plutôt bien. En soi, c’était normal. On disait que, en matière de sexe, la théorie était sans importance... Mais ça, c’était ne pas tenir compte de toute la complexité du kinbaku, qui, avant d’être du plaisir, était à la fois un art et une science du corps humain. Il fallait une bonne maîtrise des différentes subtilités du corps humain pour maîtriser au mieux cet art sacré, typiquement japonais.

« Oh, et je serais ravie de voir ta collection, cela va sans dire. Entre professionnels, il faut bien s’entraider et partager nos expériences ! »

Je lui fis ensuite un tendre sourire, amusé, avant de me tenir face à lui, une main sur la hanche.

« Je suis prête ! »

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Bureau de la direction et infirmerie / Re : L'experte [Tessia]
« le: dimanche 24 janvier 2016, 23:40:17 »
Outre les problèmes anatomiques des hommes, il y avait aussi, comme Tessia me le dit, leur mentalité. Les hommes n’avaient pas l’habitude, culturellement, d’être dominés, et il était donc difficile de trouver des candidats... Difficile, mais pas impossible, car il existait aussi bien des hommes appréciant la soumission. Der mon côté, je souris devant les hésitations d’Alexanders-senseï, la rassurant comme je le pouvais :

« Il n’y a pas à avoir la moindre honte, le kinbaku est, par définition, un art de la lenteur. La lenteur est même un élément fondamental, car elle engendre de la frustration, et la frustration engendre du désir. »

C’était comme un cercle vertueux du sexe, autrement dit. Je la regardais faire, et, somme toute, si j’eus quelques interventions à faire, elles furent relativement minimes. En l’occurrence, il s’agissait généralement de points de jonction, c’est-à-dire les endroits où il fallait nouer une corde avec une autre corde. Je lui indiquais de meilleures zones, en tenant compte de l’équilibre global du corps, mais aussi de l’harmonie globale des cordes. Finalement, au bout de plusieurs minutes, le treuil fut mis en place, et je contemplais, avec un franc sourire, cette figure très réussie.

Tessia me demanda mon avis, et je me déplaçais un peu, observant Sakura, en tirant un peu sur les cordes, soulevant ainsi l’une de ses jambes, faisant couiner la jeune femme. Tessia me confia avoir du mal avec l’équilibre, et je ne pouvais que hocher la tête.

« Oui, je vous comprends... L’équilibre est la chose la plus importante en matière de kinbaku, mais... Votre figure est très réussie. Regardez, le corps respire, et les muscles ne sont pas ankylosés... »

Sakura était suspendue en l’air, délicieuse silhouette, et je la fis descendre un peu, avant de modifier la position d’une corde, en l’approchant de sa queue caudale.

« Voilà... Maintenant, il suffit de tirer sur cette corde, et... »

Je lui fis la démonstration, et, en tirant sur cette corde, le plug anal s’enfonça un peu, avant de repartir en arrière quand on relâchait la corde, faisant davantage couiner Sakura, et amenant sur mes perverses lèvres un joyeux sourire.

« C’est une réussite, Maîtresse... Mais je vous aiderais à corriger vos quelques imperfections, et vous serez, à votre tour, une véritable et incroyable experte en la matière. »

Tessia en avait largement le potentiel !

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Complexe d'études secondaires et supérieures / Re : Premiers clients [Ryujin]
« le: dimanche 24 janvier 2016, 14:17:36 »
Ce genre de trucs, en temps normal, ça m’aurait fait rougir comme une petite vierge… Et ce parce que j’étais vierge… Mais, entre-temps, j’avais fait la rencontre d’Alexanders-senseï, une femme incroyable, d’un calme olympique en matière de sexe, et qui se faisait tranquillement sa réserve d’esclaves en ponctionnant sur les multiples élèves venant au lycée Mishima. Moi, j’avais trouvé ma place auprès d’elle, car, outre être son esclave, je lui apprenais aussi à perfectionner ses talents en matière de kinbaku. Le kinbaku, ce n’était pas pour les amateurs, c’était un art complexe, et j’étais donc impatiente de voir si Ryujin s’en sortirait bien, là-dedans, ou non. Mais, comme je lui avais dit, s’il n’était pas capable d’assumer, ce serait à moi de le faire. J’avais tout à fait conscience que je prenais des risques, car je ne connaissais pas grand-chose sur cet homme, et je lui proposais de me mettre dans une position dangereuse. Oui, il ne fallait pas en douter, le kinbaku pouvait être dangereux pour la santé. On pouvait étouffer, ou, tout simplement, avoir mal. Mais Ryujin me faisait l’effet d’un individu sérieux, en envisageant clairement ce que je voulais, et ce que je ne voulais pas, tout en me confiant qu’il n’y aurait aucun document écrit.

« Hum… C’est mieux comme ça. Je t’autorise toutefois, si tu veux un souvenir, à prendre quelques photos, mais, si tu prends mon visage, je veux savoir où tu les diffuseras. »

Je disais ça en connaissance de cause, car il était important de se faire son book, un petit portfolio, ou, tout simplement, des photos-souvenirs… Mais je n’avais pas non plus envie de voir mes fesses débarquer sur les réseaux sociaux, d’où cette précision utile, avant d’aborder, ensuite, les autres questions.

« Sinon, on m’a déjà sodomisé, oui… »

En le disant, je me mettais à rougir, mais je savais qu’il fallait en parler, même si, en le disant, j’avais, pour des raisons inexplicables, évité de croiser le regard de l’homme. C’était Alexanders-senseï qui m’avait sodomisé, tout en acceptant, pour l’heure, de me laisser mon hymen intact.

« Après… Si j’ai la bouche bâillonnée… Et bien, si je me mets à gigoter un peu trop en gémissant fort, et à cligner des yeux, on peut dire que ça dépassera les limites de ce que je peux supporter. »

Le cas était difficile à envisager, parce que, si Ryujin me bandait aussi les yeux, ça risquait d’être compliqué.

« Je pense qu’on a tout vu… » dis-je, un doigt tapotant mes lèvres.

Est-ce que j’avais oublié des trucs ? J’eus alors une idée, tout en commençant à m’échauffer, comme avant un sport.

« Tu as quelle expérience en matière de kinbaku ? »

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Bureau de la direction et infirmerie / Re : L'experte [Tessia]
« le: samedi 23 janvier 2016, 15:41:38 »
Il était évident que, pour moi, l’avis de Maîtresse Alexanders importait. Elle avait beau me redonner du Maîtresse (ce qui me faisait plaisir, hein !), je n’étais pas dupe. De nous trois, c’était elle qui menait la danse, ici. Je lui faisais preuve de mes talents, mais elle restait le juge, et l’arbitre définitif. Son avis m’importait donc énormément, et je fus donc particulièrement flattée quand elle m’indiqua être impressionnée par ma figure, elle-même ne pensant pas faire mieux. Je ne pus que sourire. Oui, le kinbaku, c’était aussi un art de la patience, car de telles constructions prenaient de longues minutes, et il fallait savoir rester calme. Voilà pourquoi, quand mon père m’avait formé, nous avions commencé par des exercices de régulation de la circulation, de la méditation… Et, pour une femme aussi nerveuse que moi, sorte de boule de nerfs sur pattes, ça n’avait pas été simple ! Mais j’avais compris toute l’importance qu’il y avait à rester calme, et j’observais donc la belle Sakura. Sa queue caudale était toujours plantée en elle, son cul légèrement relevé, et la femme soupirait et miaulait, mouillant contre le lit. Elle avait été bien attachée, et je contemplais donc mon œuvre, rougissant encore quand Maîtresse Alexanders demanda l’autorisation de prendre des photographies.

« Oh, euh, bien sûr ! Enfin, ça ne me dérange pas… »

Tenir un portfolio… Et bien, pour être honnête… Je me mordillais les lèvres en rougissant légèrement.

« J’en ai déjà un, mais j’ai déjà attaché des individus de cette façon. Il existe un grand nombre de variantes. »

Je lui expliquai qu’il était possible de faire glisser une corde le long de la croupe, ou même sur le sexe.

« Le kinbaku n’est pas un art figé. Il y a, bien sûr, des formes classiques, mais tout peut se personnaliser. Ce que j’adore, c’est de faire jouir des garçons en les masturbant avec une corde… Ça marche aussi avec les filles… Mais c’est un défi plus compliqué avec les garçons, car, si on serre trop le sexe, ça devient extrêmement douloureux. »

Je n’arrivais pas à croire que je parlais tranquillement de ça… Il y avait, chez cette femme, une espèce d’aura, d’atmosphère, qui faisait que, instinctivement, je lui vouais la plus grande des confiances, convaincue qu’elle ne pourrait pas me faire de mal, et que j’étais en sûreté avec elle. Peut-être bien que j’étais devenue complètement folle, mais j’étais aussi très fière et très heureuse de pouvoir parler de ce que je considérais comme étant, à la fois, un travail, un art, et une passion.

La femme me proposa ensuite quoi faire, et je me mis à sourire.

« J’ai une idée… »

J’allais voir si elle était douée ou pas, car je pensais qu’elle-même faisait preuve de fausse modestie pour mieux me placer. Désignant les liens en hauteur, je la regardais :

« Avec cette figure, nous pouvons attacher notre chatte à une corde, et faire un treuil pour qu’elle s’élève au-dessus de nous… Je veux que vous le fassiez, Maîtresse… Et, si besoin, je vous guiderais. »

Il fallait faire passer la corde dans des écrous et dans les multiples liens autour de la pièce, ainsi qu’attacher Sakura à plusieurs endroits… Mais, et je le visualisais déjà, le résultat final serait…

Exquis !

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Bureau de la direction et infirmerie / Re : L'experte [Tessia]
« le: vendredi 22 janvier 2016, 00:42:00 »
J’étais surexcitée... Mais j’arrivais à me contenir, comme si ma combinaison retenait mon excitation, et me faisait entrer dans un nouveau rôle, dans une nouvelle peau. Ce n’était plus Asuka Kahori, la lycéenne vierge qui était frappée par la perversion de sa senseï, qui était là, mais Asuka Kahori l’experte en kinbaku, contemplant sa proie. Asuka s’était déshabillée, et, si je me rinçais l’œil, j’observais aussi sa silhouette, son poids, ses hanches, tout en réfléchissant sur la suite. Le kinbaku, c’était une forme d’art consistant à faire du corps humain des formes géométriques dans l’espace.

Sakura, toute excitée, mouillait sur place, ce qui me fit sourire. J’allais même jusqu’à me mordiller les lèvres, en sentant toute une série de frissons me traverser, puis Tessia me dit qu’elle me laissait gérer tout ça toute seule... Comme une grande ! J’acquiesçai lentement, puis me retournai vers ma petite proie, en souriant. Ma main gantée se déplaça alors, et alla se frotter contre les douces et tendres lèvres de Sakura. Je les caressais, appuyant ensuite légèrement dessus, avant de soupirer de plaisir, entrouvrant mes lèvres.

« Bien... Maintenant que tu es une chatte, Sakura, tu ne dois plus parler... Je veux que tu miaules. »

C’était la moindre des choses, quand on voulait être un chaton, non ? Et moi, j’étais... Furieusement excitée. Le kinbaku, je l’avais déjà pratiqué, mais jamais avec des spectateurs, et encore moins une spectatrice aussi belle qu’Alexanders-senseï, qui s’avérait en plus être... Et bien, ma senseï ! Mais j’allais commencer en douceur, et, après avoir palpé les lèvres de Sakura, je lui fis signe de se retourner, et je m’empressais de lui remettre son bandeau autour des yeux. Moi aussi, je savais toute la puissance que pouvait procurer le fait de ne rien voir, tout le frisson qu’on pouvait ressentir à l’idée d’être privée de ses sens. J’attachais le bandeau dans la nuque de la femme, puis la déplaçai vers un canapé à proximité, av ant d’aller chercher une corde.

Il se passa ensuite de nombreuses minutes, pendant lesquelles j’attachai la femme, en la couchant sur le sol, en lui disant de relever une jambe, pour l’attacher, avant d’aller nouer sa jambe à ses bras, serrés dans son dos. Un véritable art du corps, où je soupesais ses jambes, défaisant parfois certains nœuds pour les refaire à d’autres endroits. C’était comme une sorte de toile d’araignée. En fait, tout était bien fait dans la Nature, pour qu’harmonie rime avec efficacité. Et la toile d’araignée symbolisait au mieux ça. Vous pouvez en rire, mais sachez bien qu’il n’y a aucune construction qui soit plus parfaitement aboutie, en terme de solidité et d’efficacité, qu’une toile d’araignée. Et, au-delà de ça, il fallait bien reconnaître que c’était beau. La « toile d’araignée » était une figure extrêmement difficile à réaliser dans le kinbaku, la preuve que la Nature pouvait surprendre. Comment une araignée, créature minuscule, pouvait-elle, instinctivement, faire une structure si complexe ? Car, mine de rien, ce schéma était souvent celui utilisé dans l’art de ficeler quelqu’un.

Tout d’abord, je commençais par le « cadre » de la figure, dont le but était de nouer le « moyeu ». C’était autour du centre qu’on mettait ensuite l’ensemble des cordes, et, en l’occurrence, mon « moyeu » se trouva juste au-dessus des bras noués de la femme, là où l’ensemble des nœuds se regroupaient, et servaient ainsi de points de force pour tout le reste de la structure. Croyez-en mon expérience ; pour s’en sortir en matière de kinbaku, on pouvait commencer par étudier la conception des toiles d’araignée.

« Hmmm-hmmm... »

Silencieuse et concentrée, je me livrais tout à mon art. Le kinbaku ne se faisait pas en quelques secondes, ce qui tranchait avec l’instantanéité du rapport sexuel... Mais, au bout de plusieurs minutes, j’avais fini mon œuvre, et serra le dernier nœud.

« Voilà, ma petite chatte... »

Le corps de Sakura était appuyé contre le lit, et je n’étais pas peu fière de ma figure.

Une figure très réussie !

En souriant, j’allais ensuite jouer avec la queue caudale de ma petite prisonnière, la faisant remuer dans son cul, en me mordillant les lèvres, avant de regarder Alexanders-senseï... Cette dernière avait beau n’être qu’une spectatrice, j’avais besoin de connaître son avis !

« Qu’est-ce que vous en dites, Maîtresse ? »

Était-elle fière de moi ?

Je l’espérais !

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Complexe d'études secondaires et supérieures / Re : Premiers clients [Ryujin]
« le: dimanche 17 janvier 2016, 23:48:05 »
J’étais méchamment excitée par tout ce qui m’entourait. Cette scène, ce moment, cette cave silencieuse… C’était à croire qu’elle avait été aménagée pour ce genre de choses, et, en réalité, ça ne m’aurait pas surpris plus que ça. Il y avait, après tout, quantité de rumeurs qui circulaient sur ce lycée, et, pour s’en rendre compte, il suffisait de lire tous les blogs qui étaient dessus, ou juste de se renseigner sur les multiples procès que le lycée avait dû éponger. Alors, forcément, mon imagination fiévreuse s’emballait dans une telle cave, en imaginant les pires saloperies du monde, des trucs si intenses, si perverses, que je ne pouvais même pas y penser trop longtemps ! Non, il fallait que je me concentre sur l’instant présent, sur ce moment avec Ryujin.

L’homme était décidé à me contrôler, et nous parlions maintenant des détails… Du contrat. Une relation sadomasochiste, ce qui, en l’espèce, me semblait être le cas, impliquait de naviguer dans des zones floues, potentiellement dangereuses, et, en tout cas, risquées. Alors, il fallait bien délimiter un peu des règles. Ça, je le comprenais, même si je me surprenais moi-même à pouvoir parler de ça calmement… J’avais beau être vierge, j’avais le sentiment d’avoir perdu mon innocence spirituelle depuis longtemps…

« Hum… Non, les matériaux ont l’air bons… »

J’allais les inspecter un peu, m’assurant surtout que les cordes n’étaient pas trop tranchantes, et qu’elles étaient en bon état. C’était comme de l’alpinisme : toujours vérifier son matériel avant de partir. En matière de kinbaku, il suffisait d’une corde un peu rongée pour qu’elle ne soutienne pas bien le corps humain, et n’entraîne des douleurs déplacées. Le plaisir du kinbaku venait, non seulement des limitations spatiales, mais aussi de la force qui tirait sur les muscles, et qui, en fait, avait pour effet, par un procédé miraculeux que je ne m’expliquais pas encore vraiment, de vous relaxer… Et aussi de vous exciter, si, comme moi, vous étiez un brin perverse sur les bords.

Reprenant rapidement, je poursuivis, en lui donnant les résultats dont il avait besoin :

« Mon mot de sécurité, c’est… ‘‘Sunstone’’. »

Le mot magique, celui qui disait que le partenaire avait franchi les limites, et qu’on ne jouait plus. Comme une sorte d’ultime sécurité, ou comme la preuve qu’on savait qu’on jouait avec le feu.

« Pour le reste… Disons que je souhaite conserver ma virginité… »

Je n’en étais pas encore trop sûre, en réalité…

« Enfin, mon hymen, quoi ! Pour le reste… »

Je me mis à rougir confusément, sans trop savoir pourquoi, avant de m’éclaircir la gorge.

« Et… C’est pas grave… Je préfère ça, aussi… Qu’on se retrouve plus tard, je veux dire ! Comme ça, on a toute la nuit pour nous ! »

On pouvait aussi dire que j’étais une vraie cruche. Sérieux, tout ça ressemblait au parfait scénario de film d’horreur… Un lieu commun, bien après les horaires normaux, une cave sinistre… Il ne manquait pas qu’un gros tas avec un tablier couvert de sang et un hachoir immense pour parfaire le tableau…

Quand je vous disais que j’avais une imagination débordante !

60
Vous savez ce que c’est, cette sensation… Quand on est là… Sans être là. Je veux dire qu’on était là, physiquement là, mais que l’esprit, lui, était ailleurs… Mais genre… Vraiment ailleurs ! J’avais beau entendre les profs parler de leurs cours soporifiques, j’étais… Ailleurs. Dans un monde fait de cordages, et mes doigts traçaient des formules et des calculs sur le papier. Si on voyait ça, on pourrait croire que j’étais une sorte de matheuse passant son temps à faire des calculs, mais, en réalité, il s’agissait de mon petit passe-temps secret. Plutôt que de passer mes journées ne cours à envoyer des SMS en m’interrogeant pour savoir qui sortait avec qui, quel garçon avait montré son sexe, ou quelle fille avait couché avec quel mec en mode *HAAAAAANNN ! Mais la salope, QUOI !* (alors que, en fait, on avait surtout envie d’être à sa place, en se disant que ça devait être bien excitant), moi, je faisais des formules mathématiques de kinbaku. Le kinbaku, c’était un art sexuel, mais c’était aussi une véritable science, et qui nécessitait d’être bon en mathématiques. Un amateur ne pourrait jamais maîtriser ce truc, en réalité. C’était un art ancestral typiquement japonais, le genre de trucs qui n’étaient pratiqués que par quelques experts, ou par des initiés désireux de maîtriser ce genre. Qui sait ? Peut-être que, un jour, j’aurais un apprenti, moi aussi… Mais là, en fait, même les maths, ça n’arrivait pas à me détendre.

J’avais, et pour le dire simplement, une féroce envie de baiser. Mais pas la baise classique, avec le coït, les soupirs, les couinements, et tous ces trucs, là… Je me voyais baiser au milieu de cordes, en souffrant, en perdant la raison sous la frustration. Ce que ma maigre expérience de la domination sexuelle m’avait appris, c’est que plaisir sexuel et frustration étaient inextricablement liés, l’intensité du plaisir dépendant du niveau de frustration que la personne ressentait. Quoi de mieux que du sadomasochisme pour ça ? Quoi de mieux, en effet, que la frustration sexuelle induite par le fait de réduire les mouvements ? Plus j’y pensais, et plus je me disais qu’il y avait de quoi écrire des thèses entières là-dessus. Mais là, j’avais pas envie d’écrire, juste envie de voir l’horloge filer plus rapidement, et pouvoir enfin passer aux choses sérieuses !

Oh, bien sûr, je savais que ça pouvait être un canular. Avec Internet, il était sans doute très facile, pour n’importe qui, de savoir que j’étais la fille d’un expert en kinbaku, mais je repensais à ce poème… Ce n’était pas banal. Quelqu’un s’était donné du mal, quelqu’un qui avait envi de me jouer avec moi. Et, s’il était vraiment bon, je comptais bien le laisser jouer. Le truc, c’est que je suis pas dans le trip’ « Maîtresse-à-100-%-et-jamais-esclave ». Pour moi, c’était débile… Mais genre totalement débile ! J’avais la logique Palpatine : « on ne peut pas vraiment affirmer connaître la Force si on en a pas aperçu l’entièreté des deux côtés », ou un truc comme ça. Une phrase débile, et j’étais pas vraiment une Jedi… Mais elle résumait bien ma philosophie. Le fait est que, étant l’experte de cordes, c’était souvent moi qui jouait à frustrer les autres, mais ma relation avec Alexanders-senseï plaidait pour ma polyvalence.

Et puis, la délivrance arriva enfin… Mais 20h, c’était tard, bien après la fermeture du lycée, et je me retrouvais donc  attendre dans les dortoirs… ‘Chier !! Pourquoi ce type avait attendu longtemps ? Mon esprit se mettait à s’enflammer, et… Je peux bien l’avouer, mon imagination s’emballait tellement que je me suis masturbée… Trois ou… Quatre fois ? Ma virginité devenait de plus en plus dure à  supporter ! Alexanders-senseï jouait avec moi, trouvant plus excitant de faire l’amour avec une vierge, mais, plus le temps passait, et plus j’avais sérieusement envie de franchir le cap… Je me retenais juste en sachant que ce serait un signe de non-retour, et qu’il n’y aurait pas de marche arrière possible.

Vers vingt heures, j’approchais du lycée. Il faisait nuit, évidemment, et je portais un manteau dissimulant ma combinaison en néoprène rose et violette, que j’avais évidemment enfilé, tout en me demandant toujours si ce n’était pas un canular. Je connaissais l’accès vers la cave… Du moins, il y avait plusieurs accès, car la cave de Mishima était plutôt grande, mais je savais à laquelle on faisait allusion, ce qui m’amena vers l’arrière du lycée. Ici et là, quelques lumières brillaient encore, et je m’approchais donc, en me mordillant les lèvres, jusqu’à rejoindre l’homme en question.

Mon cœur alla bien évidemment s’emballer un coup.

« Salut, Ryujin ! » lui dis-je, le souffle court.

Pas une blague ! Ce n’était pas une blague ! Je m’en mordillais les lèvres !

Puis nous descendîmes vers la cave, et l’homme me dit d’entrer, et je souriais. Mon entraînement avec Alexanders-senseï portait ses fruits, car j’étais relativement calme et maîtresse de moi. Je compris rapidement que l’homme comptait m’attacher, et je me mis à sourire.

« Le deal est simple… Si tu t’en sors bien, tu pourras être le Maître… Sinon, ce sera moi. »

J’avais toujours mon manteau conservé, mais, quand l’homme me laissa entrer dans sa caverne aux merveilles, je retirais ma tenue, lui dévoilant mon dos, et mes belles fesses, superbement moulées dans ma combinaison.

« J’ai pris pour toi la tenue la plus sexy que j’avais… » glissais-je ensuite, sur un ton mielleux.

C’était une grande pièce, que Ryujin avait visiblement aménagé. Il y avait même une couchette, un matelas posé dans un coin du lit, peu d’éclairage, et des cordes un peu partout. Je me retournais vers lui, sourire niché sur mes lèvres.

« Alors… Comment dois-je t’appeler ? »

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