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Les terres sauvages / Re : Zerrikania [Nümba]
« le: lundi 18 janvier 2016, 10:51:37 »
Le diner se poursuivit, articulé autour de discussions officielles et sérieuses. Les sujets étaient aussi variés que complexes, et mettaient visiblement la reine à rude épreuve. Bien que celle-ci se débrouillait à merveille, parvenant à répondre et à maintenir le fil. Economie de Nexus, budget alloué aux défenses, plusieurs sujets revinrent sur le tapis. Et tout ceci ne fit que conforter Nümba dans la sensation qu’elle n’avait pas vraiment sa place à cette table, si ce n’était qu’elle était l’amie et la guérisseuse personnelle de la reine. C’était uniquement en cette qualité qu’elle était conviée et autorisée à partager ce repas. Même si, on aurait pu en dire autant vis-à-vis de Mélissa qui était attablée. Ainsi, tout se poursuivit, le diner, puis le dessert. Au moins, Nümba pu calmer sa faim, autant que ses papilles, même si le repas restait modeste par les temps qui cours. Etant une druidesse, donc proche de la nature, elle était tout sauf une goinfre. Elle savait se contenter de peu, et en sourire … Même si elle restait une femme gourmande, quand on lui offrait l’occasion de bon cœur !

Finalement, le repas se termina et chacun prit quartier. Elena et Nümba furent conduite toute les deux vers l’une des tours du fort, dans une chambre tout en haut spécialement réservée à la monarque. Les deux femmes entrèrent et, visiblement, l’endroit plu à Elena. Quant à Nümba, elle se dirigea naturellement vers la terrasse, où elle admira la vue imprenable sur le fort. Elle ne resta guère longtemps dehors car le froid était d’autant plus mordant en hauteur. Elle rentra dans la chambre et prit le soin de fermer la grande fenêtre, afin de préserver la chaleur de la cheminée allumée. Cependant, son attention fut attirée par Elena, qui lui fit tourner le visage vers elle quand elle déclara qu’elle était ravie de faire cette quête avec Nümba et Adamante.

Ce fut de manière spontanée que la druidesse lui sourit doucement, en baissant les yeux. Ses mains se joignirent entre elles devant, et elle se décida enfin à répondre à la reine. « Oh je … Je n’ai fait que ce que je suis censée faire, Elena. Ce n’est rien tu sais … C’est mon devoir en quelques sortes. » Lui dit-elle, dans un premier temps. Un petit silence plana, durant lequel la druidesse fit mine de retourner à ses affaires, laissant la reine en faire de même. Cependant, elle senti en elle quelque chose, un besoin vital, urgent, de vider complètement son cœur vis-à-vis de cela. Ce n’était pas que son devoir d’obéir à Elena et de l’accompagner quand elle le désirait. C’était aussi … Inné. Pour rien au monde Nümba était prête à laisser sa reine. Pour rien au monde elle l’abandonnerait, ou lui fausserait compagnie. Se mordillant la lèvre, la guérisseuse se rapprocha d’Elena, dans son dos, hésitant un peu.

Et alors que la monarque regardait par la fenêtre, visiblement perdue dans ses pensées, Nümba lui fit un grand câlin, par derrière, en passant ses bras tout autour d’elle. Plaquée dans son dos, la druidesse apposa doucement son front contre sa tête, afin de placer ses lèvres au plus près de son oreille, avant de lui susurrer ce qu’elle avait sur le cœur. « Je serai toujours là pour toi, Elena. Qu’importe où est-ce que ta quête te mèneras, qu’importe quel danger nous attends … Je serai là, à tes côtés, et affronterai toutes ces épreuves avec toi. Car tu es non seulement ma reine, ma souveraine … Mais tu es surtout mon amie, et tu m’es la chose la plus précieuse et valeureuse dans la vie. Saches-le Elena … Tu comptes plus que tout au monde à mes yeux. Et comme toute chose qui comptent, je ne tiens pas à te laisser affronter de telles dangers sans avoir eu l’honneur et la chance de t’aider, du mieux que je le peux. » Déclara-t-elle, en serrant tendrement Elena entre ses bras.

Elle termina sa déclaration par un chaleureux baiser, directement apposé dans la douce chevelure de la monarque. Elle conserva sa tête nichée là où elle était, câlinant son amie aussi tendrement et chaleureusement qu’elle le pouvait.

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One Shot / Re : Muscle, pruneaux & sueur [PV : Diana Prince]
« le: samedi 16 janvier 2016, 16:05:31 »
Adamante ne semblait pas plus choquée par la corpulence massive de Nümba, que par ses agissements. Ce fut avec son calme et ses paroles censées qu’elle s’exprima donc, tentant de raisonner l’Idole en colère. La première chose à quoi pensait Nümba était une question. Pourquoi tout le monde désirait la calmer ? Pourquoi, malgré une évidence flagrante, on tentait toujours d’excuser les seuls coupables, de leur trouver des motifs et des arguments les protégeant ? Aux yeux de l’Idole, ils n’étaient guère précieux, ni vitaux à la vie. L’Homme n’avait aucune excuses. Pour chaque argument qu’avançait Adamante, Nümba écoutait attentivement, mais avait des contre-arguments.

Les images spectrales qu’elle lui montra illustrait bien ses propos certes, mais … Les faits, et toujours des faits. Certes, pouvoir guérir les gens grâce aux hôpitaux était une bonne chose. Certes, voir des villes briller de mille feux ravivait le cœur … Mais à quel prix ? Dans tous les arguments d’Adamante, Nümba y voyait un détail qui ne lui plaisir guère ; le fait qu’elle plaçait l’Homme au-dessus. C’était là une grande méprise, et une source de conflit pour l’Idole. La Nature n’avait guère besoin de l’Homme ; elle n’existait pas pour le servir ! Si c’était logique de se dire qu’il était normal d’user des fruits de la Nature, comme les ressources, il était illogique de se dire que rien n’était fait pour limiter les impacts. Mais, l’Idole n’allait pas se lancer dans des discours écologistes.

La folie que définissait si bien la magicienne n’était que la colère de la Nature même. Nümba ne serai pas dans cet état si, au fond, les choses étaient si belles et inoffensives. Il y avait un mal, et rien ni personne ne pouvait cacher ça. Etait-ce normal de voir des marées noires ? De voir que les océans étaient pollués à coup de déchets nucléaire ? De voir tout ce genre choses ? Apparemment, oui. Tout était fait pour justifier la société moderne que l’Homme chérissait tant, car c’était pour lui la sécurité, le confort, le bien-être. Mais au prix du sang de la Nature, qui n’existait pas dans le seul but de servir l’Homme. Néanmoins, malgré tout ceci … L’Idole resta calme. Elle baissa le regard, et sentit un court frisson l’envahir quand la main d’Adamante vint se poser sur son imposante épaule.

Qu’allait penser Elena d’elle, à présent ? Qu’elle était … Un monstre ? Comment les choses pouvaient revenir comme avant. Le seul moyen, était qu’elle cache tout ceci à sa reine. En espérant qu’Adamante agisse comme si de rien n’était, et que tout ceci reste un secret entre elle. Nümba ne pardonnerait jamais à ce monde ce qu’il fait à la Nature, mais en regardant tout ceci … Elle comprit quelque chose. Elle n’appartenait pas à ce monde. Elle n’y avait aucune attache, aucune origine. Avait-elle donc le droit d’y changer quelque chose ? Pas vraiment. Ce monde n’était pas la guerre de Nümba. Elle n’avait aucun droit dessus. Finalement, Nümba se tourna vers Adamante, tout en la regardant profondément. « Ce monde n’est pas le miens. Je n’ai … Aucun droit dessus, Adamante. Parfois la Nature peut faire des choses surprenantes, et n’avoir aucun besoin d’une Idole comme moi … Elle saura faire ce qu’il y’a de plus juste envers ces créatures. » Dit-elle, dans un premier temps.

Elle soupira, puis reprit. « Partons d’ici. » Déclara-t-elle, tout simplement. Elle ferma les yeux un moment, puis grimaça alors que son corps se mit à osciller. Quelques instants après, sa musculature semblait fondre, et rapidement, elle se transforma à nouveau, reprenant les traits et le corps de sa forme humaine. Celle de la druidesse qu’Adamante connaissait si bien. Retrouvant sa silhouette, Nümba poussa un soupir, puis baissa la tête. « Adamante je … J’aimerai qu’Elena ne soit pas au courant de ce que je suis devenue. Je ne veux pas … Qu’elle soit choquée. Puis-je te demander à ce que tout ceci … Reste entre nous uniquement ? » Lui demanda-t-elle, de sa voix douce et suave. Voilà qu’elle avait repris une forme plus agréable et plus sympathique. Elle n’osait trop regarder Adamante dans les yeux, ressentant à la fois de la honte, et de la colère. Elle était complètement tiraillée entre son devoir, et la raison purement humaine. En refusant de se venger, elle a fait une grande impasse sur sa nature d’Idole. Elle fut uniquement motivée par le désir d’Adamante, et non par ses arguments. En d’autres termes, si ça avait été quelqu’un d’autre qui aurait dit les mêmes arguments, Nümba n’aurait jamais fait une telle chose.

Quand elle eut sa réponse, la druidesse hocha de la tête, résignée, puis se dirigea d’un air abattu vers le portail, qu’elle franchit avant Adamante. Ce monde n’était pas le sien … Elle n’y avait donc plus rien à faire.

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Les terres sauvages / Re : Zerrikania [Nümba]
« le: jeudi 14 janvier 2016, 16:02:02 »
La druidesse ne pouvait être plus comblée qu’à cet instant. Attablée avec sa reine, et des gens de haute qualité, elle se sentait quelque part comme … Une intruse. Certes pouvoir partager la table de la monarque lui faisait grandement plaisir, mais ici, il n’y avait que des nobles, des dignitaires. Qu’est-ce qu’une simple druidesse comme elle faisait donc ici ? Elle tâchait de ne pas le montrer, notamment en se focalisant sur son amie et ses dires. Et la discussion, autour de cette table, était bien entendue dirigée vers Zerrikania. Mais avant cela, Elena répondit à la question de Nümba, lui expliquant alors qu’elle comprenait mieux pourquoi disait-on tant de choses à son sujet, en l’ayant vu, ce fort. Cela ne put que faire sourire la guérisseuse, qui hocha doucement de la tête.

Ainsi, la discussion reprit sur Zerrikania et ce fut le paladin Vesa qui s’exprima à ce sujet. Cette jungle maudite était coincée dans les Terres Sauvages, et elle stipula que tout, là-bas, représentait un danger. Nümba en avait bien conscience malgré elle. Elle était une magicienne, et qui plus était, proche de la nature. Elle ne pouvait que s’apercevoir du mal rongeant Zerrikania et de la gravité de la situation. Toutefois, à son échelle, elle n’avait jamais rien pu faire. C’était donc l’occasion de changer cela, en accompagnant notamment Elena dans sa quête. Même si au fond, ce n’était pas Nümba qui allait faire le travail, elle se disait qu’elle aurait au moins pu aider à éradiquer le mal habitant cette forêt. Continuant d’écouter l’assemblée, elle recueilli la moindre information qui passait, attentivement.

Cependant, elle ne lâcha pour rien au monde la main de son amie, toujours sous la table. Elle la serrait doucement, dégageant son pouce pour venir caresser tendrement le dos de sa main. L’image avait quelque chose de touchante. Toutefois, quand les plats furent servis, elle libéra sa délicate main, ne voulant pas la gêner pour manger. Ainsi, le repas commença à être servi, et à ce moment-là, Elena se pencha pour chuchoter quelque chose à l’oreille de Nümba. Ou tout du moins, lui parler à voix basse. Et le moins qu’elle pouvait dire, était que sa déclaration la fit bien sourire. Ainsi voulait-elle qu’elle dorme avec elle ce soir … Même si la guérisseuse était plutôt saine d’esprit, elle ne pouvait pas s’empêcher d’imaginer la réelle raison de cette demande. Quoique, le simple fait de passer la nuit, au chaud, en accueillant Elena dans ses bras lui faisait énormément plaisir. Ce n’était pas tous les jours qu’Elena lui proposait de partager son lit, donc ce fut tout naturellement qu’elle accepta.

« Bien sûr Elena. Ça serait un grand honneur et plaisir … » Lui répondit-elle, à voix basse. Elle lui donna son plus beau et chaleureux des sourires, avant de retourner sa tête vers la table. Comme elle aurait tant aimé pouvoir lui donner un bisou à ce moment-là … Mais elle ne pouvait pas, pas devant autant de monde ! Et surtout, pas devant des nobles comme ceux-là. Mais l’envie avait été présente. À ne pas confondre avec l’envie de lui faire un baiser ; Nümba avait juste eut envie de lui faire un gros bisou tout affectif et innocent. Les baisers, c’étaient … Pour plus tard, comme cette nuit.

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One Shot / Re : Muscle, pruneaux & sueur [PV : Diana Prince]
« le: samedi 09 janvier 2016, 16:33:36 »
La colère et la douleur de Nümba ne connaissait guère de limite. Rien ne pouvait la calmer, du moins le pensait-elle. La vision de cette raffinerie avait causé non pas seulement de la colère, mais aussi du dégout, de l’amertume … De l’horreur. Pourquoi l’Homme se sentait obligé d’infliger ça à la Nature ? Par Nature, l’Idole ne désignait pas seulement la nature … Elle désignait toute ses engeances. La faune, la flore, l’Homme lui-même. La terre, la planète, tout. Pourquoi cette espèce qui était capable de tant de biens, étaient systématiquement en train d’en faire dix fois plus dans le mal. Peut-être qu’ils s’en moquaient ? Peut-être qu’ils ne se rendaient pas compte de ce qu’ils faisaient. La douleur de l’Idole n’était pas seulement morale, néanmoins. Nümba était une partie de la Nature ; en étant une Idole, son être était directement lié à cette force. De ce fait, quand celle-ci se faisait agressée comme ici, elle en ressentait toute la douleur.

Poings et dents serrés, Nümba était sur le point d’exploser, quand elle entendit quelque chose. Son regard se jeta dès lors sur un portail, qui se créa en face d’elle, laissant apparaitre une femme qu’elle reconnut dès l’instant ; Wonder-Woman. Décidément, tout le monde lui en voulait, à l’Idole. Elle avait disparu depuis qu’elle avait été téléportée dans ce monde et maintenant, la voilà qu’elle refaisait surface, pour raisonner Nümba. Néanmoins, les mots de l’Olympienne finirent par créer une lueur d’incompréhension dans le regard de l’Idole, qui dès lors, ressenti une étrange sensation en voyant le fameux proche qu’elle lui avait ramené. Non, comment avait-elle osé … Comment savait-elle ? Pourquoi avait-elle mêlé ses … Amies à ça ! Pourquoi … Nümba senti sa colère augmenter d’un cran, mais la vision d’Adamante sortant du portail la freina.

De quoi avait l’air Nümba désormais ? Adamante n’allait plus jamais la voir comme avant. Et c’était à juste titre, malgré tout le regret de l’Idole. Car Nümba n’était, définitivement, plus la même. Même si elle était capable de reprendre sa forme humaine, fondamentalement elle était devenue une Idole, à vie. Elle retrouva bien vite les remarques atypiques de la magicienne qui commenta alors son nouveau physique. Il fallait avouer que voir une femme aussi immense et musclée, ce n’était pas commun, et pas forcément très attirant. Mais l’Idole n’était pas là pour ça, et représentant la force, la robustesse, la puissance, son corps ne faisait que suivre cela. Baissant les yeux, on pouvait clairement sentir la rage de l’Idole, qu’elle tentait contre tout de contenir. « Vous n’auriez jamais dû y mêler … Mes proches, Olympienne. » Dit Nümba dans un premier temps.

Elle tourna son visage vers Adamante, puis décida de parler, enfin. « La Nümba que tu connais ne sera plus jamais la même, Adamante. Cette femme, à coté de toi, a dû t’expliquer ce que je suis devenue … Et avant même que tu ne le penses ; j’embrasse corps et âme ma nouvelle nature. Je … Faire marche arrière n’est pas possible. » Lui dit-elle, la regardant profondément. Elle se tût un moment, puis regarda à nouveau la raffinerie, en arrière-plan. « Tu vois Adamante … Regardes cet immonde spectacle. Toi, qui est la seule personne qui puisse le mieux ressentir ce que je ressens … Que dois-je faire ? Que ferai-tu, à ma place ? » Demanda-t-elle, ses poings ne cessant de se serrer. L’Idole n’en était pas encore au point de voir noir, de devenir complètement incontrôlable. Et fort heureusement. On pouvait remercier Adamante pour cela, car sa simple présence suffisait à apaiser l’immense colère de Nümba.

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Les terres sauvages / Re : Zerrikania [Nümba]
« le: jeudi 07 janvier 2016, 18:45:14 »
La druidesse le pensait honnêtement ; le paladin Vesa pouvait être un grand atout si elle se joignait à leur périple. Nümba, bien que ne la connaissant pas, savait que les paladins venant de l’Ordre du Griffon étaient valeureux, compétents et dévoués à leur cause. Cette femme ne semblait pas y faire exception, et son enthousiasme à l’idée de servir la couronne ne pouvait que la toucher. Et la conforter dans l’idée noble qu’elle se faisait de ces paladins. Un fin sourire anima ses lèvres, alors qu’elle regarda Elena, pour voir comment réagissait-elle. Elle avait beau, parfois, dire le contraire, mais Elena rien qu’à cet instant montra qu’elle avait l’étincelle en elle. Cette particularité, cette chose qui faisait d’elle une Reine, à proprement parlé. Nümba ne pouvait qu’être heureuse et ravie de voir comment Elena, en quelques simples mots, avait conclu cette affaire.

L’aide du paladin Vesa ne serait pas un luxe, surtout à Zerrikania même. Rien qu’à y repenser, Nümba en avait failli perdre sourire, tellement cette destination l’inquiétait. Elle chassa vite fait bien fait ces idées, décidant de se concentrer sur l’instant présent uniquement. Elle finit par croiser le regard de sa souveraine, qui l’invita à prendre place à côté d’elle. Elle lui avait laissé une place libre rien que pour elle, afin qu’elle soit proche de sa Reine. C’était qu’Elena avait fini par comprendre le grand attachement qu’éprouvait la guérisseuse envers elle. Ça n’avait l’air de rien en soi, de s’asseoir à côté d’elle. Mais pour Nümba, c’était important … Même si elle comprenait que parfois, Elena avait besoin d’être seule. Néanmoins pour le moment elle se fit une joie de prendre place, tout en souriant à sa noble amie.

Elena lui posa même une question, qui surprit un peu la druidesse. C’était une très bonne question, à laquelle Nümba avait bien sûr, une réponse. Songeant un moment, elle répliqua donc. « Eh bien … Altenberg est impressionnant. Ce fort est emblématique, il symbolise quelque part le caractère immuable et ancien de Nexus, et sa vocation à ne jamais tomber, quoiqu’il en coute … Une partie de l’histoire de notre nation se trouve en ces murs, donc forcément, ça fait quelque chose de voir ce fort, pour de vrai. » Dit-elle dans un premier temps, laissant libre court à sa fascination pour ces lieux. Bien qu’ils n’étaient guères aussi enchanteurs, d’un point de vue esthétique … Du moins au gout de la druidesse, qui avait toujours eut un grand que Nexus, ou la forêt. Elle avait des penchant pour les courbes, et les choses naturelles, ceci expliquait donc cela.

Elle sourit doucement à nouveau, puis en toute discrétion aux yeux des autres convives autour de la table, Nümba attrapa la main de son amie qui n’était pas sur la table, et la serra fort, croisant ses doigts avec les siens. « Et vous, mon Altesse ? Ça vous fait quoi de voir de vos propres yeux le valeureux héritage de votre royaume ? » Dit-elle, en vouvoyant Elena, ne souhaitant pas paraitre malpolie aux yeux des nobles présents. Si Elena pouvait se permettre de la tutoyer en publique, car elle en avait le droit, Nümba elle, ne l’avait pas. Du moins, elle ne se l’octroyait pas, sous couvert qu’elle était proche d’Elena. Comme n’importe quel sujet, la druidesse se pliait aux règles, et de plein gré, avec fierté. De toutes les manières, le simple fait d’être à côté d’Elena valait tout le reste. Sa simple présence lui donnait le sourire. Et que dire de prendre sa délicate main avec la sienne …

Nümba débordait d’amour pour Elena, c’était indéniable.

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One Shot / Re : Muscle, pruneaux & sueur [PV : Diana Prince]
« le: lundi 04 janvier 2016, 20:39:12 »
Ce n’était pas pour rien que Nümba semblait si vive et hargneuse sous sa forme d’Idole (Qui, à proprement parlé, était donc sa vraie forme désormais). Il y avait une raison à cela ; lorsqu’elle se transformait, il y avait bien entendu un gain de puissance considérable en elle. Ce corps gigantesque n’était pas uniquement là pour faire peur après tout. Sa personnalité se voyait altérer en réalité. Elle ne changeait pas ! Elle se transformait aussi, restant la même, mais … Sous un autre angle. Une sorte de version complètement débridée et folle de Nümba, mais qui restait fondamentalement Nümba. Être une Idole l’empêchait de parler calmement ou de rester en place bien longtemps. Elle avait besoin de cogner, de fracasser, de taper ! Que ce soit pour redresser les torts de certains, ou pour laisser exploser sa colère.

Ainsi, alors qu’elle pensait avoir réglé son compte à l’étrange homme, celui-ci donna l’ordre à la créature de ne pas répliquer quand l’Idole chargea sur elle. Le Golem eut juste le temps de repousser Nümba, quand celui-ci s’immobilisa. Il décida alors de s’en prendre à nouveau à l’homme, faisant donc jaillir des tentacules pour venir le frapper. Un duel que l’humain semblait bien appréhender puisqu’il parvint à esquiver, le frapper, et ainsi de suite. Nümba, pour la première fois … Ne savait quoi penser. Le feu qui l’animait lui hurler de venir écraser l’étrange homme, et de traverser le portail après, peu importe là où ça l’emmènerait.

Elle regarda le portail, et écouta alors l’homme l’avertir qu’il ne pourrait maintenir le portail ouvert bien longtemps. Super-girl ne tarda guère à rappliquer, neutralisant finalement l’intrus. Tout ce qui se passait aux alentours semblait comme poussière, à son égard. Ses yeux étaient braqués vers ce portail, y voyant là, un moyen de rentrer chez elle. L’homme au costume bleu tenta de la raisonner en lui disant de ne pas traverser ce portail mais … Elle ne l’écouta guère, trop obnubilée par sa volonté de retrouver son monde. Sans jeter un seul regard derrière elle, elle fonça donc vers la porte lumineuse et sauta dedans, de tout son lourd poids, se faisant ainsi téléporter.

Cependant, là où elle s’attendait à retrouver Terra … Elle retrouva quelque chose de bien moins charmant. Ayant fini à genoux, elle se redressa puis … « Non … Pas ça … » Se dit-elle, ses yeux semblant s’immobiliser sur cette vision d’horreur. Un affront, une honte totale, un blasphème immense envers une terre qui n’avait rien fait pour mériter cela. Si ce n’était le fait d’abriter l’une des races les plus belliqueuses, destructrices et ingrates qu’il soit. Du moins, dans sa forme actuelle. L’Idole était comme paralysée, ne bougeant donc pas d’un centimètre. Ses yeux étaient braqués et, même sous sa forme d’Idole … Elle sentit une curieuse sensation en elle. Un froid mordant, qui la saisit à la poitrine. Oui, c’était bien cela ; son cœur venait d’être brisé. Ses poings se serrèrent fortement, et de sa lourde stature, tomba au sol, à genoux.

« Pourquoi … » Dit-elle tout simplement, en fermant fortement ses yeux. Le chagrin et la douleur commencèrent petit à petit à laisser place à la colère. Une colère profonde, noire, qui augmentait progressivement au fur et à mesure que Nümba frappait le sol de toute ses forces, le perçant de multiple trou de par ses poings. Sa respiration s’alourdi, à tel un point qu’elle rugissait comme un taureau. « HRRRRRRRRRRR !!!! » Rugit-elle, se défoulant ainsi sur le sol. Sa tête se releva, ses yeux rougissant comme jamais auparavant en se braquant à nouveau vers cette installation. L’un des endroits le plus pollués de la planète et pourtant … Elle avait encore une once d’hésitation à foncer, et à tout détruire, Hommes y comprit. Elle restait là, immobile, complètement ravagée de l’intérieure en pensant donc que cette race était irrécupérable, et semblait se justifier à merveille dans cette immondice qu’elle voyait. Nümba était inconsciemment persuadée que Super-girl avait une raison parfaitement scientifique et juste à fournir face à cela.

Ses dents se serrèrent, puis elle se releva, lentement, tentant tant bien que mal de canaliser sa colère. Allait-elle s’élancer et tout détruire ? Pour le moment, elle était là, immobile, en train de fixer cette raffinerie. Son esprit semblait bouillonner, elle réfléchissait, malgré toute sa colère. Il ne lui fallait pas grand-chose pour la faire définitivement sortir de ses gonds …

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One Shot / Re : Muscle, pruneaux & sueur [PV : Diana Prince]
« le: mardi 29 décembre 2015, 23:58:17 »
Au moins Nümba avait tout dit et avait été franche. De toutes les manières, elle n’avait rien à cacher et ce n’était guère dans sa nature de faire des calculs pour manipuler autrui. Elle voyait que l’homme cherchait avant tout une solution, et n’était pas là pour la condamner ou pour, tout simplement, en venir à la conclusion de la tuer. Ainsi, silencieuse, elle le regardait faire et parler, ne sachant donc pas ce qu’il prévoyait de faire. Il avait vu juste en soulignant le fait que sa nouvelle mission était de protéger la nature, coute que coute. Même si cette question n’appelait pas une réponse, la guérisseuse ne put s’empêcher de hocher légèrement de la tête. Elle ne pouvait le nier, ni mentir ; son devoir était la Nature, et rien d’autre. Elle le sentait en elle, c’était quelque chose qu’auparavant elle ne comprenait guère mais que, à présent, lui paraissait évident.

C’était bien pour ça qu’elle était muette. Car elle n’avait rien à ajouter, rien à dire pour sa défense. Elle était une Idole, et sa vocation était de remettre les choses en états. Si elle regrettait les récents évènements, il fallait bien comprendre qu’elle était capable de réitérer la chose, si la vie d’autrui n’était pas en danger ce coup-ci. Ou si, plus généralement, ces dites vies … N’avaient aucune valeur. Songeant à tout ceci, elle fut brusquement sortie de sa torpeur quand la station se mit à trembler, et qu’une grande voix retentit. Un choc brutal, qui fit tout renverser. Les yeux de la druidesse regardèrent un peu partout, mais elle ne remarqua rien, si ce n’est les deux personnes étant venues qui étaient au sol.

Un deuxième choc apparu, et fit exploser les vitres de la pièce en mille éclats. Un choc très brutal et terrible, qui poussa Nümba à fermer les yeux pour ne pas se recevoir d’éclats dedans. Son cœur battait fort, elle avait peur. Que se passait-il ? Elle n’en avait aucune idée. Mais alors que le chaos commençait à se rependre, quelque chose d’encore plus anormal se produisit. Un portail dimensionnel se forma juste dans la pièce, et laissa apparaitre deux créatures étranges. Un être humain et … Un animal que reconnu Nümba. Ses yeux s’écarquillèrent en voyant une telle scène, car elle savait ce qu’étaient ces deux étrangers. Un Originel et son familier … Il ne manquait plus que ça. Il neutralisa en un rien de temps les deux humains qui avaient tentés de se dresser devant eux.  Il mit donc moins de temps à venir devant la druidesse, et à la libérer de sa prison. Tombant lourdement à terre, elle prit appui sur ses genoux et ses mains, étant donc à quatre patte devant le druide.

Et ses mots eurent l’effet d’une détonation dans son esprit. Oui … Elle était une Idole. Oui, elle avait une mission à accomplir. Elle ne pouvait renier sa vraie nature, elle ne pouvait lutter contre elle-même. Cela ne rimait à rien de se cacher plus longtemps. Elle en serra les poings au sol, fermant alors les yeux. « J’accomplirai ma mission … » Dit-elle, sentant alors qu’il était temps. Temps de reprendre sa vraie forme, son vrai corps. Se concentrant un moment, la transformation commença dès lors ; un bruit de craquement d’os se fit entendre, puis le corps de la druidesse commença à se métamorphoser, comme la première fois. Tous ses muscles vibrèrent, et se mirent à gonfler, grossir, devenant énorme. Elle poussa un râle, alors qu’elle se redressa sur ses genoux, écartant les bras. Elle commençait à grandir, à devenir plus massive au fur et à mesure que son corps devenait très, très, bodybuildé. On ne tarda guère à voir le reliefs saillant de sa musculature s’imprimer à la surface de sa combinaison élastique, qui tenait le coup.

Son visage changea, et finit par prendre les traits de l’Idole. La transformation s’acheva quand elle se releva complètement, surplombant le druide sa grande taille, et de son énorme corpulence. Au moins, la combinaison n’avait pas eu de mal à s’adapter, et elle n’était donc pas nue comme la première fois. Tous ses muscles étaient moulés dedans, faisant ressortir chaque relief ; que ce soit ses biceps, ou son ventre marqué d’une saillante tablette. « Haaa oui ! Là c’est BEAUCOUP MIEUX !!! » S’écria-t-elle, se regardant elle-même. Après s’être admirée, elle reporta son regard vers le druide, puis afficha un sourire carnassier. « J’accomplirai ma mission, Originel. Merci de m’avoir libéré … » Dit-elle dans un premier temps. Puis, sans crier garde, elle bougea furtivement son bras et attrapa brusquement l’homme au niveau de la gorge. « Mais je suis seule maitresse de mes actes. L’IDOLE N’A GUERE BESOIN DE FANATIQUES COMME VOUS POUR AGIR ET SERVIR LA NATURE ! MISERABLE CLOPORTE !!! » S’écria-t-elle, envoyant, de toute ses forces, l’homme contre le mur au fond de la pièce. Mur qui faillit se faire défoncer, vu la puissance à laquelle elle le projeta.

La femme se craqua le cou, puis se tourna vers le Golem, avant de foncer vers lui. Chaque pas faisant trembler la pièce, mais cela en valait le coup ; Nümba comptait bien mettre une bonne déculotté à ces abrutis ayant pensé un instant pouvoir la contrôler !

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One Shot / Re : Muscle, pruneaux & sueur [PV : Diana Prince]
« le: vendredi 25 décembre 2015, 16:40:43 »
La demande de la druidesse, qu’elle pensait peut-être un peu déplacée vu sa position vis-à-vis de ces personnes, fut acceptée. Le jeune homme acquiesça et présenta même ses excuses, allant chercher de quoi vêtir la captive. Au moins ne semblait-il pas aussi méfiant et non-avenant que celle se faisant appeler Super-girl même si … Dans ses souvenirs, Nümba revoyait bien les raisons de sa méfiance. Hochant doucement de la tête, elle remercia l’homme puis écouta ce qu’il avait à dire. En vérité elle ne savait pas vraiment de quoi parlait-il, du moins quand il mentionna le droit, l’habeas corpus, et d’autres détails dont elle n’avait jamais entendu parlé. Elle devait être dans une autre dimension, confirmant bien ses craintes. Comment allait-elle retrouver le chemin de chez elle … Comment.

Restant silencieuse, elle attendit donc que l’investigateur termina sa phrase pour se mettre à réfléchir. Il était bien naturel pour lui, et les autres, de vouloir des réponses. Si c’était Nümba dans sa position, elle aurait tenté d’en faire de même, bien que par définition, ce n’était guère son métier. La guérisseuse prit un air songeur, cherchant les mots pour répondre correctement à toutes ces questions sans pour autant aggraver son cas. Elle finit par soupirer, puis se mit alors à débiter des paroles. « Bien … Je … Je suis Nümba, druidesse au service de sa majesté, la reine de Nexus. Ça ne doit pas vous dire grand-chose mais … Je crois qu’on m’a fait changer de monde … C’est pour cela que j’ai atterrit dans cette étrange ville. Je ne sais vraiment pas par où commencer, veuillez m’en excuser si mon discours vous parait confus … » Dit-elle dans un premier temps, en cherchant à nouveau ses mots.

« Si je suis attachée et tant surveillée, c’est parceque j’ai causé du désordre je présume … Vous avez raison. Je … Je ne sais pas comment l’expliquer. De là où je viens, et avant que je n’arrive ici, on m’a … J’ai changé. On m’a fait accéder à un autre état. Je me souviens de mon combat contre cette Super-girl, et de lui avoir dit que j’étais une Idole. C’est ça. On m’a fait devenir une Idole … Je … Je n’ai aucune excuse pour le mal que j’ai fait, mais j’aimerai simplement dire que je ne disposais pas de toute ma conscience. » Déclara-t-elle à nouveau, avant d’attendre un peu pour reprendre. Il fallait qu’elle explique qu’elle était devenue une Idole, et donc que ses pouvoirs venaient de là. Et surtout que, alors qu’elle causait tout ce chaos en ville, elle n’était en pleine possession de sa raison. Réfléchissant encore un peu, elle reprit.

« Mais vous avez entièrement raison de m’attacher, je ne sais moi-même pas ce que je ferai si je venais à me changer à nouveau … Mais … Mais je … Je reste consciente même dans cet état ! Je reste moi-même … Je ne sais pas comment vous décrire ça. Enfin, mes pouvoirs viennent de là, car je suis une Idole. Je ne veux rien ... Je veux juste accomplir mon nouveau devoir, mais pas de cette façon. Ce monde n’est pas le miens, je n’ai pas le droit d’y faire quoique ce soit … Je vous prie de me pardonner … » Dit-elle finalement, ne sachant plus vraiment quoi dire. Elle avait du mal à trouver ses mots et à formuler des phrases pertinentes pour satisfaire la curiosité du jeune homme.

Et l’attitude intimidante de Super-girl, bien que justifiée, n’aidait pas Nümba à rassembler ses esprits. Elle savait ce qu’elle avait fait, et elle savait que ce genre de choses allaient de nouveau survenir. Mais pas dans ce monde, pas dans cette ville. Elle connaissait sa nouvelle mission, son nouveau but … Et malgré tout la bonne conscience dont elle disposait, sa nature d’Idole faisait qu’elle ne pouvait tout pardonner. Ainsi, elle se tût à nouveau, attendant une réaction de la part du jeune homme.

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One Shot / Re : Muscle, pruneaux & sueur [PV : Diana Prince]
« le: jeudi 24 décembre 2015, 15:08:49 »
Voilà maintenant qu’elle ne comprenait réellement plus la situation. Plus les minutes passaient, plus ses esprits revenaient et elle tentait peu à peu de comprendre l’endroit où elle était. À priori, on l’avait emmené quelque part … Dans un endroit sécurisé. Puisqu’elle était attachée de toute part, c’était facile à déduire pour elle. Ses yeux étaient éblouis par la lumière aveuglante du projecteur. Avec ça, elle ne pouvait plus rien faire. Elle tentait, malgré ses faibles forces, de se libérer en bougeant ses bras et jambes, mais il n’y avait rien à faire. Elle entendit des bruits de pas, puis une porte qui s’ouvrit sur le côté. Tournant sa tête, elle aperçut deux visages, dont un qui lui semblait familier. C’était celui de la jeune femme ; c’était elle, celle qui s’était opposée à elle alors qu’elle causait un grand chaos sur la ville. Pourquoi était-elle là ?

Toujours muette, Nümba les observa donc et fut soulagée en voyant le projecteur diminuer en intensité. À présent que ses yeux pouvaient mieux voir, elle scuta partout autour d’elle pour voir où elle était. Et le moins que l’on puisse dire, était qu’elle n’avait jamais vu un pareil lieu dans sa vie. Tout était fait de métal ici ! Tout était ferré, tout était si … Etrange. Mais dans quelle dimension les Originels l’avait envoyé ? Elle s’en mordait les doigts intérieurement. Le plus humiliant était que ces personnes n’avaient même pas eut la décence de la couvrir, elle était aussi nue et exposée qu’un vulgaire bout de viande. Baissant le regard, elle prit un air résignée et désuet malgré elle, sentant qu’elle allait passer un très mauvais moment dès à présent.

Humiliée et enchainée, elle n’avait autre choix que de coopérer. Dans la limite du possible. Elle entendit donc la voix de l’homme s’adresser à elle, lui demandant si elle était prête à répondre à ses questions. Son regard se porta sur lui, et elle sentit instinctivement qu’il ne semblait pas aussi … Hostile que l’autre femme. Nümba avait toujours eut un don pour déceler les bons cœurs des mauvais, et elle sentait que lui en avait un bon. Soupirant, elle hocha doucement de la tête, signifiant qu’elle était donc prête à répondre. Les cartes étaient dans la main du jeune homme, à présent qu’il avait l’attention de la jeune femme. Cependant, celle-ci, avant qu’il ne pose quoique ce soit, fit une demande assez particulière.

« Je vous en prie, qui que vous soyez … Je … Ne me regardez pas … Je me sens … Humiliée en étant déjà à nue, sans rien pour cacher mon intimité … S’il vous plait, respectez … ça. » Demanda-t-elle d’une petite voix, au bord de l’effondrement. Nümba avait toujours été une personne pudique, même si sous sa forme d’Idole, cela ne semblait plus s’appliquer. On pouvait donc bel et bien dire que la guérisseuse semblait de retour mais … Qu’est-ce que cela signifiait ? Où était passée l’Idole ? En réalité, elle était là, et c’était même elle qui avait parlé au jeune homme. Les songes de la druidesse n’avaient fait que lui révéler une chose ; elle était devenue à 100% l’Idole, et à présent, il n’en tenait qu’à elle d’en faire ce que bon lui semblait de ce pouvoir.

Sachant que, fondamentalement, son but resterai tout de même de faire respecter les droits de la Nature. Mais … Son jugement sera-t-il différent, désormais ?

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One Shot / Re : Muscle, pruneaux & sueur [PV : Diana Prince]
« le: dimanche 20 décembre 2015, 15:38:24 »
Le vide. Le néant, voilà ce qui occupait l’esprit de Nümba. Elle ne savait pas ce qui s’était passé, ni ce qu’elle était devenue. Elle se remémorait juste sa dernière image, celle de sa régression, puis de son évanouissement. Quelque chose s’était passé, quelque chose de … grave. À vrai dire, elle s’en moquait d’où avait-elle était emmenée. Intérieurement, il se passait des choses bien plus importantes. Pendant tout le temps de son coma, elle ne fut pas dans l’inexistence. Elle était consciente mais … ailleurs. Quand son corps frappa le sol, inerte, démuni de toute force, ses yeux se clôturèrent, et son souffle s’était amenuisé. Toute sa force, sa robustesse, sa puissance s’était envolée en un rien de temps. Pourquoi ? La raison était à la fois simple, et … Un peu moins simple.

Ses yeux se rouvrirent subitement. Sa poitrine oscillait fortement, elle ne savait pas où elle était. Sa tête regarda à droite, puis à gauche, ne voyant alors que brumes et ténèbres. Pour autant, si ces lieux ne lui dirent rien à première vue, il en fut différent quand elle se redressa. Elle se sentait toute endolorie, faible. Mais, ce lieu … En fin de compte, il ne lui était pas si inconnu. La dernière fois qu’elle l’avait vu c’était … Quand les flammes s’étaient éprises de son âme. Quand Abro et Nümba ont fusionnées, pour devenir l’Idole. C’était donc cette sorte d’entre-monde, réservée à elle. Pourquoi était-elle là, à nouveau ? Un silence de plomb régnait, jusqu’à ce qu’elle aperçoive, un peu plus loin, une lueur.

Nümba s’en approcha, mais sentit ses forces la trahirent à plus d’une reprise. Elle était si fatiguée, si faible, elle en trébuchait au moins tous les cinq pas. Pourquoi était-elle dans un tel état ? Quand finalement elle parvint à la lueur, elle constata alors que celle-ci émanait d’un miroir. Etait-elle devenu … Folle ? Ou bien était-elle morte, et son esprit s’était perdu dans un endroit peu probable ? Elle ne savait rien, elle ne savait plus … Jusqu’à ce qu’elle entende un rire. Un rire qui provenait d’une voix puissante et grondante, mais qui l’interpella fortement car elle reconnaissait, malgré tout, sa propre voix. Son regard tourna, et elle aperçut alors cette gigantesque montagne de muscle, assise sur un trône majestueux. L’Idole lui souriait malicieusement, et son regard semblait percer sa propre âme.

Nümba s’approcha de l’Idole, et son corps la trahit à nouveau, la faisant tomber juste devant Abro. Faible, démunie, elle rampa devant la femme, puis posa sa main sur son genou pour s’aider, ne parvenant plus du tout à se relever. « Pauvre que suis-je … » S’exclama l’Idole, regardant la druidesse. « Pourquoi … Pourquoi dois-je subir cela, Idole ? » Demanda Nümba, de sa voix fatiguée. La réponse ne vint pas de suite, et la guérisseuse sentait le regard perçant de la femme se poser sur elle, sans cesse. « Subir ? Que subit-tu donc, Idole ? » Rétorqua-t-elle, causant alors la druidesse à lever son regard, ne comprenant pas pourquoi fut-elle appelée ainsi. « Tu es désormais maitresse de tes propres actes. Comme tu l’as toujours été … Une Idole est avant tout libre de ses choix, malgré sa nature primaire. Il n’en tient qu’à toi de juger … Tu es l’Idole de la Force et la Nature, Nümba. Tu possèdes sa force, ses pouvoirs … Tes capacités sont infinies. Quel usage en fera-tu, alors ? » Dit-elle.

La druidesse gémit de douleur, puis tentant alors de se relever, elle constata que l’Idole l’aida, de sa grande force, à se remettre debout. « Je … Je ne veux pas. Je ne suis pas une meurtrière ! Je … Je ne veux pas rependre la peur, le chaos et le sang ! Je v… » Fut-elle coupée. « Si, tu le souhaite plus que tout au monde, Nümba. Tu es une âme pure, noble … Tu adores ce que tu es devenue. Tu désires user de ta nouvelle condition pour accomplir ta mission, et tu la feras … Le reste n’est que conséquence. Cependant … Malgré le feu présent en toi, il n’en tient qu’à ta pureté et à ta raison de ne pas faire ce qui te semble mauvais, ou bon. Tout n’en tient qu’à toi, Nümba. Tu … Es l’Idole désormais. Rien ne sera plus comme avant, et rien ne pourra te faire changer comme avant. Acceptes ceci, et fais-en l’usage qui te semble le plus juste … Mais sache, que tu seras malgré tout celle qui représente la vengeance, la justice, et que quoique tu décides … Tes actes n’iront qu’en ce sens. Mais, la forme n’en tient qu’à toi … Nümba. » Expliqua l’Idole, tandis que la druidesse ferma les yeux. Sa respiration commença à reprendre en vigueur, alors qu’elle sentait aussi ses forces lui revenir. Une curieuse sensation se déclara partout sur son corps, alors qu’elle finit par rouvrir les yeux … Pour se voir elle-même, assise sur ce trône.

Il n’y avait plus qu’elle, l’Idole avait disparue … Le croyait-elle, jusqu’à ce qu’elle constate que son corps avait changé, à nouveau. Elle était assise sur le trône, de toute sa majesté. Souriante, elle se leva, puis regarda ses bras bien musclés. Le miroir était devant elle, et elle observa alors que ses traits étaient redevenus ceux de l’Idole. « Qu’il en soit ainsi … » Dit-elle, souriant doucement face à ce reflet qui, désormais, était le sien.

Un flash, puis une immense inspiration. Les yeux de la druidesse se rouvrirent doucement, alors qu’elle reprenait subitement son souffle. Aveuglée par une lumière bien trop forte, elle tenta de gesticuler, mais n’y parvint guère. Elle entendit une voix sourde, mais n’arriva pas à en distinguer les mots. Son esprit émergeait d’un coma, et cette lumière aveuglante n’était pas là pour l’aider. Elle se rendit compte plus tard qu’elle était nue, et complètement attachée. Elle s’arrêta de gesticuler, voyant que cela n’avait aucune utilité. Elle ne comprenait pas ce qui se passait, et elle aurait bien aimé savoir où elle était. Cependant, elle parvint juste à capter les derniers mots de cette voix masculine, lui disant alors qu’il n’hésiterait pas à la calmer si l’autre revenait.

La druidesse tenta de le regarder, mais la lumière était trop forte. L’incompréhension totale. Avec tout ceci, aucuns mots ne sortirent de ses lèvres … Elle ne savait pas quoi faire, ni quoi dire. Le fait qu’elle ne savait même pas ce qui s’était produit ne l’aidait guère … Mais en revanche, elle se souvenait parfaitement de ses songes, et en était à présent … Changée, éternellement.

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One Shot / Re : Muscle, pruneaux & sueur [PV : Diana Prince]
« le: lundi 14 décembre 2015, 13:08:46 »
Le discours de cette jeune insolente avait de quoi piquer les nerfs de l’Idole à vif. Déjà qu’elle était de nature très colérique, voir un tel déferlement d’absurdités et de calomnies lui faisait bouillir le sang. Mais, elle retint cependant quelques détails pour le moins intéressants ; cette femme venait d’un autre monde. Semblait-elle bien remontée contre les personnes du genre de Nümba, les taxant automatiquement comme les méchants dans l’affaire. Les vilains souhaitant tout détruire pour le simple et bon vouloir de leurs pulsions meurtrières et destructrices. En fait, il n’y avait pas que Supergirl qui réagissait de la sorte. Tout ce qu’un individu ne pouvait comprendre, il en était hostile. Que ce soit en refusant d’y croire, ou en combattant, banalisant, etc. L’Idole n’en avait, heureusement, que faire de ces images qu’on lui collait. Cette femme n’avait aucun intérêt à mettre réellement en colère Nümba, ou alors ceux qu’elle tentait vainement de protéger en subirait directement les conséquences.

Pour enfoncer le clou, Supergirl se rabaissa au niveau le plus pitoyable de la discréditation, en commentant le fait que Nümba se pavanait nue. Ce que les humains pouvaient être stupides et terre-à-terre … Et elle se disait supérieure car venant d’un autre monde. L’Idole était bien au-dessus de toute ces considérations mesquines et sans intérêts. Le silence, le mépris fut la seule réponse qu’elle lui donna, en plus de son regard se voulant toujours plus meurtrier. Elle attendit la fin de sa phrase pour esquisser un sourire moqueur. Paradoxalement, Nümba aimait les personnes prétentieuses ; elles chutaient plus facilement. Dans le cas présent, Supergirl était très prétentieuse. Peut-être que cela était justifié, peut-être que non. L’Idole avait entraperçut ses capacités, mais avait aussi observé que son principal avantage était de pouvoir voler.

Le pouvoir des lâches, en sommes. Nümba baissa un instant le regard, puis se décida enfin à répondre. « Stupide femelle … » Dit-elle, tout simplement. Elle avait de grands doutes sur le fait qu’elle ne pouvait pas gagner ce combat. Si Nümba ne sous-estimait pas Supegirl, voyant bien une adversaire redoutable en elle, la principale intéressée elle semblait largement le faire. Elle ne se rendait pas compte de quoi était capable l’Idole. Mais c’était compréhensible ; elle ne leur avait pas monté son potentiel. Et ce dernier n’était pas encore arrivé à maturité … La fusion n’était pas complète. Et d’ailleurs, en parlant de fusion, Nümba ne tarda guère à voir les choses évoluer. Mais, cela ne se présenta pas de la façon qu’elle aurait pensé. Le feu la consumant de l’intérieur n’en fut que plus intense après le discours moralisateur de Supergirl, et cela eut une grave conséquence.

En effet, l’Idole sentit une vive douleur s’éprendre de son être. Elle poussa un râle, puis fit un pas arrière, courbant l’échine. « HNNNGGG ! » Gémit-elle durement, ses muscles se crispant complètement. Elle serra ses poings, regardant alors son propre corps, sentant quelque chose en train de changer. La douleur continuait de la lancer, l’empêcher de faire quoique ce soit. Puis, un frisson électrique la parcourut toute entière, et un flash explosa dans son esprit. Elle revoyait les temps des Idoles, des guerres … Puis elle revoyait la vie de Nümba, la druidesse, celle qu’elle était autrefois. Ces images semblaient longues, mais tout se déroula en un instant d’un point de vue extérieur. Poussant un nouveau râle, ses muscles se crispèrent à nouveau, puis à nouveau, une métamorphose eut lieu … Mais dans le sens inverse. La montagne de muscle commença à décroitre ; sa taille diminua, ses muscles aussi. Son visage changea, ses cheveux de même … Tout redevenait plus humain ; tout était en train de changer, pour reprendre les traits de Nümba, la druidesse.

S’écroulant à genoux, la guérisseuse toussa fortement, et se convulsa une dernière fois en sentant ses tablettes se rétracter, pour lui redonner son petit ventre dénué de toute relief musculaire affriolant. L’Idole avait disparue, et une jeune femme, aux antipodes de tout ce qu’étais l’Idole physiquement. Elle poussa un dernier soupir, puis ses yeux se fermèrent ; elle tomba dans l’inconscience, s’écroulant complètement au sol. À présent, une femme aux traits doux et au corps dénués de musculature gisait au sol, inconsciente, et nue comme un ver … Qu’était-il donc arrivé à l’Idole ?

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Les terres sauvages / Re : Zerrikania [Nümba]
« le: samedi 05 décembre 2015, 13:33:48 »
Il était aisé de dire que Mélissa devait être l’une des femmes les plus aptes à comprendre la situation de Nümba. Cette magicienne était douce et gentille, et du peu qu’avait pu voir la druidesse, cette femme était dévouée à sa cause. Elle souhaitait la réussite de cette opération, et se souciait grandement de la sécurité de la Reine. Au moins n’était-elle pas comme ces autres bedeaux peuplant Nexus, crachant sur sa majesté à longueur de journée. Vraisemblablement, il semblait qu’Altenberg tout entier ne partage pas le même avis sur la Reine. Ils étaient plus fidèles, plus loyaux et plus respectueux envers la dernière héritière des Ivory, famille qui relevé la nation toute entière ! Nexus n’aurait jamais pu être ce qu’elle était sans cette dynastie, dont le nom resterait à jamais gravé les pierres de ce pays. Ca, Nümba en était convaincue, et réalisait pleinement l’honneur et la chance qui lui était fait de pouvoir servir la dernière personne portant leur sang.

Elle le réalisait pleinement, et c’était l’une des raisons pour lesquelles elle respectait tant Elena. Ainsi, la druidesse ne pouvait qu’accepter ce présent, venant de Mélissa, dont elle était à présent convaincu que cela l’aiderait à protéger Elena à Zerrikania. La magicienne mit rapidement fin au baiser, délaissant alors la druidesse tout en lui souriant. Cette dernière sourit doucement à son tour, puis alla serrer doucement sa main avec la sienne, quand elle lui dit qu’il fallait à présent se rendre à la table du Baron. Main dans la main, les deux magiciennes se rendirent donc sur les lieux. Nümba était une femme ayant le cœur sur la main, et il n’était donc guère étonnant pour elle de tenir la main à quelqu’un. Homme ou femme, d’ailleurs. C’était un signe d’affection et de tendresse à ses yeux. Elle appréciait Mélissa, cela ne lui posait donc aucun problème de la tenir par la main.

Ainsi, les deux femmes firent apparition dans la grande salle, et prirent place à la table du Baron. Nümba partit s’asseoir aux cotés de sa Reine, lui souriant doucement alors. Elle assista donc au repas, et celui fit d’ailleurs le plus grand des biens de pouvoir soulager un peu sa panse. Avec toute les politesses et tenus de table qu’on lui avait inculquait à Nexus, Nümba partagea donc l’assise en compagnie de nobles personnes, comme le Baron d’Altenberg, Mélissa, Elena et d’autres. La discussion s’établissait surtout entre la monarque et le propriétaire des lieux, qui finit par déclarer qu’il avait pris les dispositions nécessaires pour assurer la protection de la Reine, à Zerrikania. Cela devait être le présent dont Mélissa avait parlé à Nümba un peu plus tôt. Une porte s’ouvrit à côté, et laissa entrer une femme, à la chevelure rose. Elle plia le genou, et s’inclina devant sa majesté, déclarant alors l’honneur qu’elle avait de la servir.

En vue de son armure et de ses attirails, il devait s’agir d’une paladin. Nümba inclina doucement la tête, comme pour la saluer, mais laissa surtout Elena réagir, vu que c’était surtout elle qui était concernée par cette femme. Une nouvelle tête venait de se joindre à l’équipage, et cela n’en pouvait qu’être mieux ! Une paladin de cet acabit ne pouvait qu’être un atout pour cette expédition.

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One Shot / Re : Muscle, pruneaux & sueur [PV : Diana Prince]
« le: dimanche 29 novembre 2015, 17:02:41 »
Supergirl. Décidément, les noms des gens dans ce monde étaient bien étranges. D’ailleurs, était-ce réellement un nom, ça ? Nümba ne le savait guère. Mais si cette femme voulait se faire appeler ainsi, alors soit. Supergirl serait le mot qu’elle attacherai à son étiquette. Apparemment, celle-ci était surprise de voir que l’Idole était capable de parler – plutôt – calmement et de manière rationnelle. Pourtant il ne fallait pas s’en étonner. Nümba n’avait pas perdu la raison. Les Idoles n’étaient pas des monstres stupides sans but ni consistance. Abro, dorénavant Nümba, était simplement la représentation d’une force extrême, de la puissance de la Nature dans sa plus sauvage et libre forme. Il n’était donc guère surprenant de voir qu’elle possédait une telle poigne, une telle hargne dans son comportement. Car elle représentait tout ce que la Nature avait de plus féroce et dangereux. Mais ça, les gens avaient un peu de mal à le réaliser, et encore moins à le comprendre.

Nümba se doutait que ces gens n’en resterai pas là, et qu’ils tenteraient de faire quelque chose pour la stopper définitivement. Mais comme dis, elle ne s’en souciait guère. Tout ce qui importait, c’était se battre. Pour mourir, ou non. Même si l’Idole semblait être calme, il n’en était rien. Plus elle restait passive plus cela signifiait qu’elle était en colère. Et personne ne pouvait prédire ce qui allait arriver une fois que la fusion aurait totalement été achevée. Pour le moment, il lui restait encore quelques temps. Ainsi, Nümba écouta les dires de Supergirl et le moins que l’on pouvait dire … Etait que son discours ne lui plaisait guère. Inspirant grandement, elle fit retentir sa voix qu’elle garda aussi calme que possible. Mais malgré ses efforts, elle restait grondante et forte. « Je ne fais partie d’aucun gens, impie. Il n’y a nulle guerre, nulle paix, nul cynisme dans nos propos et nos volontés … Nous ne faisons que rétablir l’ordre naturel. Avec les moyens qui nous ont été naturellement donnés. Si je colporte la destruction, le chaos et le sang, c’est que c’est la Nature qui en a décidé ainsi. Je n’existe que par son écho. » Déclara-t-elle.

Son poing continuait à se serrer de manière compulsive, surtout quand cette ignare s’essaya à définir ce qu’était une Idole. Nümba sentait que le temps courrait et que bientôt, les choses se gâteraient pour elle. Soit elle allait succomber, soit … Elle allait vaincre. Soit, quelque chose d’autre allait se produire, dont elle-même ne se doutait même pas. Fusillant Supergirl de son regard rouge, l’Idole voulu la remettre en place. « Les Idoles ne sont ni plus ni moins que la représentation des différentes faces de la Nature. Beaucoup pense que celle-ci n’est que paix, bonté et amour … Mais beaucoup oublie qu’elle est capable de tuer, massacrer, faire souffrir et détruire. Je suis cette face ; Je suis l’Idole de la Force. Et ma colère n’a d’égale que celle que la Nature éprouve en ce moment-même contre ses Enfants, qui ont fait couler son sang alors qu’elle leur a donné le don de la Vie. » Dit-elle, sur un ton presque menaçant. C’était que cette Supergirl semblait se positionner comme la voix de la raison, de la justice et du triomphe, en défendant uniquement ses intérêts. Bien entendu, c’était une injustice que de vouloir punir ceux qui ont transgressés les règles.

Il était plus facile de se leurrer la face, et de protéger ces mêmes gens qui permettent à des personnes, comme Supergirl, de pouvoir vivre ou se rendre utile. « La majorité des dégâts que vous voyez autour de vous, prenez conscience que ce sont vos charrettes volantes et vos projectiles explosif qui les ont causés … Et non moi. Posez les bonnes questions, Supergirl … Car ma patience à des limites, qui sont très rapidement atteignables. » Ponctua-t-elle, en gardant son regard planté dans le celui de la jeune femme.

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One Shot / Re : Muscle, pruneaux & sueur [PV : Diana Prince]
« le: samedi 28 novembre 2015, 18:33:43 »
Des innocents ? Selon qui ? Selon l’Idole, aucune de ces abominables créatures étaient innocentes. Comment pouvait-on se dire innocent, mais participer à l’assassinat de la Nature ? Avec un grand n. Comment pouvait-on se qualifier ainsi, et détruire, volontairement ou non, ses fruits, ses enfants, ses bienfaits … Aux yeux de Nümba, rien ni personne n’était innocent. Vision certainement pas partagée et encore moins comprise par les espèces de super-mutantes qu’elle avait en face d’elle. Elle tentait de contenir sa rage et son feu intérieur pour parler, tenter d’en savoir plus et peut-être mettre le doigt sur la faille. Comme elle l’avait pensé, cette femme aux yeux rougeoyants semblait fanatique et tête brûlée. Fanatique de sa justice. Comme elle, au fond. Sauf qu’elle savait que sa cause était la seule, la vraie, la juste. Alors que tout le reste n’était que mensonge, hypocrisie ou vent. Serrant ses poings, elle sentait l’envie de tout casser, tout détruire et tout massacrer revenir petit à petit. Mais, elle luttait pour garder son calme. Le fait que ce soit l’hôte qui se transforme en l’Idole fait que celle-ci change sensiblement d’attitude, selon les situations.

Nümba est une femme douce, calme et aimante d’ordinaire. Mais en devenant l’Idole, une rage et une colère sans fin ni limite s’est éprise d’elle. Mais malgré tout, cette furie est adoucie par son caractère fondamental. Un avantage pour les humaines qui se tenaient face à elle. Elle apprit d’ailleurs que son interlocutrice ne venait pas de ce monde, mais d’un autre. En vérité, l’Idole ne savait même pas dans quel monde elle avait atterrit. Mais cela n’avait pas d’importance ; ce monde finirait par disparaitre, ou par se corriger d’une manière ou d’une autre. Grognant hargneusement, Nümba finit par rétorquer. « Innocents ? Ils sont tout sauf innocents, à mes yeux. Meurtriers, assassins, ignares, complices … Voilà ce qu’ils sont. Peu de personne peuvent se qualifier d’innocents. » Dit-elle, serrant sa mâchoire. « Vous êtes peut-être la personne la plus forte … Même s’il y aura toujours plus fort. La chaine n’a jamais de limite. » Dit-elle à nouveau.

Se battre dans un endroit désert ? Pourquoi donc … Nümba n’avait aucun problème à se battre ici. Mais visiblement, cette femme aux pouvoirs en avait un. Ses fameux civils, innocents, comme elle les appelait. L’Idole se doutait que si elle était conduite dans un endroit désert, c’était qu’il y avait de grandes chances pour qu’on lui tende un piège. Mais l’Idole n’avait peur de personne. Et si on arrivait à la vaincre, elle préférait rendre l’âme que plutôt s’esquiver un à affrontement. Ces personnes étaient ses ennemies, car elles s’étaient mises au travers de sa route. Et si elles faisaient barrages, c’étaient qu’elles étaient dans le même camps de ces impies. Aucunes concessions n’étaient donc à faire. Le sourire de Nümba s’estompa, puis elle commença à marcher lentement, en direction de la jeune femme. Chacun de ses pas était lourd, très lourd, faisant vibrer le sol entier. « Je tiens à connaitre le nom de celle qui a osé se mettre au travers la route d’une Idole … Bien malheureuse êtes-vous. » Dit-elle, finissant par arriver à quelques pas de la jeune femme.

Rien qu’à cette distance, elle la surplombait au niveau de la taille. On pouvait voir, d’aussi proche, que les muscles de Nümba étaient incroyablement gros et tendu. Cela dénotait de sa gargantuesque force physique. Mais, il ne fallait guère sous-estimer l’autre femme non plus. Si elle venait d’un autre monde, et qu’elle affirmait sans hésitations qu’elle était la plus forte, c’était qu’il y avait une raison. Nümba attendit donc sa réponse, en plantant son regard rouge de rage dans celui de la jeune femme. Ses poings étaient serrés, au moins autant que ses muscles qui suintaient la sueur et la hargne.

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Les terres sauvages / Re : Zerrikania [Nümba]
« le: samedi 28 novembre 2015, 15:46:29 »
Les paroles de la jeune femme savaient toucher le cœur de Nümba, qui ne disait plus rien, et qui écoutait. Mélissa était, de toutes évidences, une femme mûre et aguerrie qui savait de quoi elle parlait. Elle croyait en cette expédition et au bien-fondé de l’opération en cours. Et elle avait vu juste en supposant que cette histoire a fait couler pas mal d’encre à Nexus, au sein de la cour du moins. Nümba elle, ne connaissait guère le doute. Elle pouvait se montrer inquiète, au sujet de la reine et d’elle-même, et même d’Adamante … Mais cela ne remettait en rien sa confiance et sa foi en Elena. Elle savait que partir à Zerrikania était une nécessité, et qu’il en allait du destin de Nexus. Mais, elle ne pouvait s’empêcher de se soucier de son amie, de sa sécurité et de son devenir suite à cela. Cela s’expliquait très simplement ; elle tenait à Elena.

Et ce que sous-entendu Mélissa la fit frémir. Ses joues rougirent suite à son insinuation, baissant timidement le regard sans rien répondre. Elle accepta avec plaisir et politesse le présent que lui donna la magicienne, la remerciant de toute part pour ceci. Il ne faisait aucun doute que la puissance des sentiments que portait Nümba envers Elena était immense. Très puissante et très vive. La Lumière d’Edwëll allait sans doute se montrer utile, car tout était sincère dans sa relation avec sa reine. Cependant, il y avait un détail sur lequel il ne fallait pas s’y méprendre. Si Mélissa avait affirmé que cet artefact éclairait le chemin des amoureux/amoureuses, Nümba ne pouvait pas affirmer qu’elle était … Amoureuse, mot pour mot, d’Elena. L’image la fit rougir car elle estimait grandement Elena, et que se voir en tant qu’amoureuse était intimidant. Mais au fond d’elle, ce n’était pas de l’amour en ce sens-là.

Nümba, si elle était effectivement amoureuse d’Elena, ne la voyait pas comme une amante. Son amour n’était pas ainsi ; il était maternel. C’était là la subtilité, qui faisait toute la différence. La druidesse aimait Elena, à la folie, comme … Son enfant. Le seul amour qu’elle lui portait était semblable à celui d’une mère envers son enfant. Elle la chérissait, la protégeait, adorait lui faire plaisir et être là quand elle avait besoin de réconfort, de conseil ou de toute autre chose. Ce n’était pas de l’amour physique ou sentimental, c’était de l’amour materne qu’éprouvait-elle envers la noble héritière des Ivory. Cela avait tendance à la torturer un peu, car elle avait bien trop de pudeur et de respect pour oser penser à agir comme mère de substitution. Mais ses sentiments étaient là, et jamais ils n’avaient cessé de croitre.

Bien entendu, comme fut-il possible pour elle de faire l’amour à Elena, compte-tenu de son sentiment maternel envers elle ? C’était là encore toute les questions qu’elle se posait. Mais ce dont elle était sûre, était qu’elle n’était pas amoureuse d’Elena comme on voulait l’entendre, ou comme Mélissa le pensait. C’était un amour, mais semblable à celui d’un parent. Cela ne l’empêcha pas de prendre le compliment et de rougir timidement, ne sachant quoi répondre à la déferlante de compliment. D’abord ses sentiments, puis la pureté de son âme. La druidesse, si elle le pouvait, se serait cacher tellement rougissait-elle et ne savait pas quoi dire face à cela. Pourquoi Mélissa se comportait aussi gentiment et douce envers elle ? Une bonne question, qui trouva partiellement réponse dans la caresse sur sa petite joue, suivit d’un baiser.

Attendant un peu, Nümba se laissa transporter par cette savoureuse, mais courte, étreinte que lui offrit Mélissa. Une aussi belle, et pure, femme était tout simplement irrésistible. Mais Nümba a toujours été assez timide et réservée sur ce genre de choses. Toute rouge, elle soupira puis leva son regard vers le siens, lui souriant du plus chaleureusement que possible. « J’aime sa Majesté plus que tout au monde, madame … Elle … Elle est … Elle est mon amie. Ma plus noble et sincère amie, avant d’être la Reine qui mérite respect et amour. Je l’aime, et rien, ni même Zerrikania, ne pourra ronger mes sentiments … » Dit-elle, sa voix étant assez contorsionnée par l’émotion. Recevoir autant de compliment, pour une personne très sensible comme Nümba, était le meilleur moyen de la submerger en émotions. Son amour pour Elena était si puissant, que le simple fait d’y penser arrivait à la rendre toute chose. Elle regarda à nouveau Mélissa, puis toujours en lui souriant, plaça doucement ses délicates mains sombres sur ses épaules, pour se hisser et venir lui rendre son baiser.

Fermant lentement les yeux, elle lui offrit un baiser aussi doux et attentionnée que son être. Ses lèvres cajolèrent les siennes pendant un petit moment. Un moment de pur bonheur et délice, loin de tout tracas et autre. Un moment parfait, délicieux, qui prit fin quand la druidesse écarta ses généreuses lèvres, puis sourit. « Merci beaucoup, Mélissa. » Lui dit-elle, en frottant lentement et doucement ses épaules.

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